Wednesday, August 04, 2010
le Pakistan tente de faire face à la catastrophe
Par RFI
Malgré la mobilisation internationale et des promesses à hauteur de plusieurs dizaines de millions de dollars, l'aide arrive toujours au compte-gouttes au Pakistan, et notamment dans la province du nord ouest, la plus touchée par les inondations. Un émissaire de l'ONU doit se rendre sur place ce jeudi 5 août 2010 pour évaluer l'ampleur des dégâts et l'aide à acheminer. Selon les Nations unies, 1 500 personnes auraient péri dans ces inondations, l'Unicef, de son côté, parle de trois millions de sinistrés.
Sur des kilomètres et des kilomètres, la province de Khyber Pakhtunkhwa offre au regard un paysage de désolation. Au milieu des champs de maïs et de canne à sucre, toujours inondés par les eaux, les villageois travaillent à la reconstruction des routes dont certaines parties se sont effondrées.Des centaines de maisons construites en terre ont été détruites. Ce ne sont plus que des tas de boue dans lesquels les habitants creusent parfois à la main pour récupérer ce qu’ils peuvent. Les femmes et les enfants se sont réfugiés chez les proches tandis que les hommes travaillent sur les décombres.
Les dégâts économiques sont énormes, le bétail, les champs mais aussi les stocks des magasins ont été emportés par les torrents. L’aide arrive au compte-gouttes, très peu d’ONG, aucun signe de secours alimentaires et médicaux des autorités.
La colère monte dans la population alors que le président pakistanais Asif Ali Zardari n’apas écourté son déplacement en Grande-Bretagne comme l’exprime ce commerçant de la ville de Nowshera : « Zardari n'est pas là. Il est à l'étranger. Bien sûr, nous savons que le Pakistan est très pauvre. Mais même s'il ne peut rien pour nous, il devrait être ici pour soutenir son peuple ».
Au milieu de la route, sur les terre-pleins centraux, des centaines de personnes se sont réfugiées avec les quelques affaires qui leur restent sous des tentes alors que la température avoisine les quarante degrés.
Le Liban situation tend à se radicaliser des deux côtés Youtube BFM TV
http://www.youtube.com/watch?v=MrPzZ10Pdbg&feature=player_embedded
Le Liban (arabe : لبنان, Loubnane), officiellement la République libanaise[1] est un pays du Proche-Orient (Asie de l'Ouest), en grande partie montagneux. Il partage ses frontières avec deux pays, la Syrie au nord et à l'est, sur 376 km et Israël au sud sur 79 km. Il est bordé par la partie orientale de la mer Méditerranée : le bassin Levantin, à l'ouest, avec 220 km de côtes. Beyrouth est sa capitale. La langue officielle est l'arabe, cependant, la moitié des Libanais sont francophones et la langue anglaise est largement utilisée. La monnaie nationale est la livre libanaise. Du fait de sa composition pluriconfessionnelle, le Liban est doté d'un système politique fondé sur une répartition plus ou moins proportionnelle du pouvoir selon le poids de chaque communauté religieuse, c'est le confessionalisme.
L'État libanais, comme entité géopolitique et tel qu'il existe dans ses frontières actuelles, a été créé (Grand-Liban) en 1920 par la France (haut commissaire français au Liban à cette époque général Gouraud) par division du territoire ottoman dit de la « Grande Syrie ». La France avait été alors, suite au démantèlement de l'empire ottoman, mandatée par la Société des Nations pour développer et moderniser certains territoires ex-ottomans.
Le drapeau du Liban est composé de trois bandes horizontales, deux rouges (en haut et en bas), représentant le sacrifice pour l'indépendance, et une blanche faisant le double d'une bande rouge représentant la neige qui couvre ses montagnes, la pureté et la paix. Le tout frappé en son centre par un cèdre, symbole par excellence du pays. L’emblème du pays, qui figure sur son drapeau, est le cèdre du Liban, (Cedrus libani Pinacées). Son bois, imputrescible et très léger, aurait servi entre autres à la construction du Temple de Salomon à Jérusalem. Les Phéniciens s'en servaient également pour la construction de leurs légendaires navires. Ce drapeau tel qu'il est date de 1943.
Sa culture, sa démographie religieuse ainsi que sa géographie sont variés. Le Liban a été occupé au cours des siècles par diverses civilisations. Il est aussi réputé dans le monde pour sa gastronomie et, dans le monde arabe, pour sa musique. Avant la guerre civile qui le ravagea entre 1975 et 1990, le pays connut, entre son indépendance et le début de la guerre, une période de relative prospérité économique et de stabilité politique, permises par la forte croissance des secteurs du tourisme, de l'agriculture ainsi que du secteur des finances et services (banque, assurances...)]. Le pays était de ce fait considéré comme le coffre fort du Levant, et était également connu comme « La Suisse du Moyen-Orient », du fait de son poids et de sa puissance financière. Le Liban a attiré un grand nombre de touristes, en grande partie du fait que Beyrouth, la capitale du pays, fut connue comme le « Paris du Moyen-Orient ». Beyrouth a d'ailleurs été classée par le New York Times comme la première ville à visiter pour l'année 2009.
Immédiatement après la fin de la guerre civile, de grands efforts ont été faits pour reconstruire le pays, par le biais d'investissements colossaux du gouvernement. De ce fait, grâce à ces efforts, l'IDH du Liban est passé de 0,677 en 1990 à 0,803 en 2008. En outre, au début 2006, le pays a atteint un niveau de stabilité relativement élevé et la reconstruction de Beyrouth est entrée dans sa phase « high-density »[6]. Cette année-là, un nombre toujours croissant de touristes a été enregistré. Cependant, la guerre israélo-libanaise de 2006 a mis un terme à l'afflux touristique et a causé des dommages estimés à environ 3 milliards en dollars américains sans compter le ralentissement économique qui s'en est suivi
Liban la situation tend à se radicaliser des deux côtés
Le spectre d’une nouvelle guerre plane au Sud Liban
Bruit de bottes ou guerre psychologique ?
Au lendemain de l’accrochage sanglant ayant fait la veille quatre morts – trois Libanais et un Israélien –entre l’armée israélienne et l’armée régulière libanaise, la situation tend à se radicaliser des deux côtés. Pendant que l’armée israélienne déploie depuis hier d’importants renforts dans le secteur de la frontière libanaise, les autorités politiques et militaires libanaises se disent prêt à se battre contre une éventuelle agression. De son côté, le Hezbollah se tient mobilisé. Son chef, Hassan Nasrallah, dans un discours à l’occasion du quatrième anniversaire de la «victoire» contre l’armée israélienne en 2006, a déclaré mardi que son mouvement ne resterait pas passif si Tsahal attaquait l’armée libanaise à l’avenir. «Je dis franchement que partout où l’armée libanaise sera agressée et où il y aura une présence de la résistance, (...) la résistance n’observera ni le silence, (...) ni la retenue», a déclaré le dirigeant chiite. «La main israélienne qui prend pour cible l’armée libanaise sera coupée», a-t-il ajouté dans un message vidéo adressé à ses partisans. Nasrallah rassure toute de même qu’il ne s’attendait par «à ce qu’une guerre éclate prochainement (...), mais il y a des raisons de s’inquiéter», a-t-il dit. En arrière plan, cette nouvelle escalade entre Tel-Aviv et Beyrouth trouve ses racines dans le remue-mange observé depuis qu’on prête au Tribunal spécial, mis en place pour juger les commanditaires et auteurs de l’assassinat de l’ex-premier ministre Rafic Hariri en février 2005, l’intention d’inculper des membres du Hezbollah. Hassan Nasrallah nie toute implication de son mouvement, et il a accusé mardi Israël d’avoir tué l’homme d’Etat. Il a ajouté qu’il apporterait des informations importantes à ce sujet lors d’une conférence de presse lundi 9 août. La classe politique libanaise dans son ensemble cherche évidemment à désamorcer la crise pour éviter un nouveau cycle d’instabilité politique. Réconciliée après une période de turbulence, les principales formations politiques a pu constituer une coalition gouvernementale, et réussi à normaliser ses relations avec Damas et Riyad. Il y a une semaine, le président syrien et le roi saoudien avaient effectué une visite commune à Beyrouth pour apporter leur soutien au gouvernement en place dans cette conjoncture difficile. Une façon aussi de peser sur l’attitude que doit adopter la communauté internationale sur la question libanaise, et notamment sur ce que prévoit le Tribunal spécial sur l’affaire Hariri. Car sur ce point, les craintes d’une sévère mise en cause – avec ses conséquences désastreuses - restent très plausibles. Ainsi, la presse internationale évoque un rapport américain qui prédit une troisième guerre contre le Liban dans un délai de 12 à 18 mois, sur fond de l’acte d’accusation du TSL, chargé d’enquêter sur l’assassinat de l’ancien premier ministre Rafic Hariri. Toujours selon le rapport, les signes avant-coureurs d’un tel scénario se caractériseraient par l’intensification de trois paramètres : la rhétorique anti-israélienne du Hezbollah ; la guerre psychologique contre le Hezbollah et l’Iran -, et enfin les préparatifs de défense civile et militaire en Israël. Washington dans l’embarras Dans toutes ses aventures au Liban, Tel-Aviv est toujours assuré du soutien indéfectible de l’administration américaine. En 2006, le président Bush accusait systématiquement le Hezbollah, et son allié syrien, d’être responsable de la situation, et n’a à aucun moment dénoncé les crimes de guerre commis par les troupes israélienne dans les villages libanaise. Aujourd’hui, les données ont bien changé : le repositionnement des capitales arabes sur la question libanaise, les dérives successives du gouvernement israélien –en référence notamment à la dernière tuerie au large de la Méditerranée contre une flottille humanitaire -, le quiproquo inédit entre la Maison Blache et Tel-Aviv sur la politique de colonisation dans les Territoires palestiniens occupés, font que le président Barack Obama n’anticipe pas sur l’option que son administration doit adopter sur cette question, et évite d’appuyer systématiquement les décisions israéliennes. Même si le risque de se trouver devant le fait accompli n’est pas à écarter dans ce cas de figure. Cela dit, une éventuelle escalade militaire au Liban doit plutôt embarrasser l’administration américaine ; car cela risquerait d’entacher la politique de la « main tendue » envers les pays de la région initié par Obama depuis son fameux discours du Caire du …, et aussi de parasiter sa stratégie globale pour la région du Moyen-Orient, où les états-majors américains élaborent de nouveaux plans en Irak et en Afghanistan. Mussa Acherchour
05-08-2010
Le crédit documentaire sera-t–il efficace sans la réforme du système financier ? (II)
Passage en Algérie du remdoc au credoc
La loi des finances complémentaire de fin juillet 2010 entend faire du credoc le seul mode de paiement. La majorité des importateurs algériens avant la loi de finances complémentaire 2009, qui a introduit cette procédure, n'utilisait pas la procédure du crédit documentaire (credoc), mais beaucoup plus celle de la remise documentaire (remdoc). Le credoc est un moyen de paiement à l'international entre deux partenaires commerciaux, certes le moyen le plus sûr mais le plus cher par rapport au remdoc et au transfert libre qui s'opère auprès d'un organisme bancaire habilité à ce genre d'opération. Ce qui explique surtout que, pour les PMI/PME, généralement les clients ne préfèrent pas régler en credoc, cela revenant cher. II) Les banques algériennes doivent avoir un autre mode de gestion afin de pratiquer le credoc La gestion du credoc suppose de suivre de manière régulière et transparente différentes étapes, à savoir réceptionner et authentifier les instructions du mandant, analyser les instructions contenues dans le mandat et conseiller le client le cas échéant, accomplir les démarches pour obtenir les autorisations nécessaires au sein de la banque, procéder à l'émission/notification formelle de l'instrument documentaire bancaire, comptabiliser l'opération, effectuer les modifications nécessaires suite aux éventuels changements intervenants en cours d'opération en suivant les étapes mentionnées, assurer la réalisation de l'instrument documentaire bancaire impliquant la réception des documents, le contrôle de leur conformité par rapport à l'instrument et aux règles applicables et l'exécution ou le refus de paiement et la saisie informatique et/ou comptable de la réalisation, assurer le contrôle et le suivi des dossiers existants, assurer, en étroite collaboration avec le front-office la gestion des contreparties, des gages et des sûretés liées aux engagements et enfin être un véritable partenaire des clients en entretenant des contacts réguliers avec la clientèle. Or, selon la Banque d'Algérie, à la fin de 2008, nous avons 29 banques et établissements financiers ayant tous leur siège à Alger dont six banques publiques et une mutuelle d'assurances agréée par les opérations de banque, quatorze banques privées dont une à capital mixte, trois établissements financiers et deux sociétés de leasing avec 1.057 agences. Cependant, il existe une nette concentration au profit des banques publiques du fait que sur 1.301 guichets, contre 1.233 en 2007, le secteur privé en totalise seulement 244 contre 196 en 2007 ayant donc globalement un guichet pour 26.400 habitants contre un pour 27.400 habitants en 2007. Cette concentration est d'autant plus nette au profit des banques publiques qui, rappelons-le, ont été assainies ces dernières années pour plus de 5 milliards de dollars — les banques publiques étant malades de leurs clients, les entreprises publiques structurellement déficitaires — assurant en 2008 la presque-totalité du financement du secteur public et 77 % du financement du secteur privé contre 79,4 % en 2007. Il est utile aussi de signaler que le gouvernement a rétabli l'ancien article 104 de la loi sur la monnaie et le crédit autorisant les banques à entrer dans le capital de leurs filiales, mesure qui avait été interdite depuis le scandale de Khalifa. Donc, l'Etat reste au sein des banques publiques prédominant car étant à la fois actionnaire, administrateur, dirigeant, emprunteur, déposant et régulateur, et ce bien avant la crise mondiale d'octobre 2008. Ce qui explique que depuis plus de deux décennies les différents gouvernements successifs parlent de la réforme bancaire mais cette dernière n'a pas lieu en profondeur car touchant des intérêts, les banques publiques étant le lieu de la distribution de la rente des hydrocarbures. Pour rappel, le projet de privatisation partielle de la BDL en 1996 au moment de l'ajustement structurel avec le FMI et récemment l'abandon de la privatisation partielle du CPA. C'est dans cette optique que s'inscrit le fonctionnement de la Bourse d'Alger, une hérésie économique, une Bourse totalement étatique où des entreprises publiques potentiellement déficitaires achètent des entreprises déficitaires avec la bénédiction des banques publiques, leur assainissement entre 1991 et 2008 ayant coûté plus de 40 milliards de dollars au Trésor public, étant revenues à la case départ dans leur majorité, donc ce n'est pas une question seulement d'argent. Autre caractéristique fondamentale du fonctionnement du système financier réel algérien, les nouvelles dispositions du retrait contraint des banques algériennes du marché, y compris le secteur bancaire privé, au financement automobile et de l'ensemble des crédits à la consommation, ces derniers représentant moins de 1,3 milliard de dollars sur 40 milliards d'importation en 2008/2009, selon le rapport officiel de l'ABEF de décembre 2008, qui souligne qu'il n'y a eu que 3 % de ménages insolvables. Pour les voitures, plus de 60 % sont le fait de l'administration et des entreprises publiques non soumises à cette procédure, donc le problème du gonflement des importations étant ailleurs, dont essentiellement la dépense publique et son inefficacité. III) Assurer la transition entre le remdoc et le credoc Aussi, l’efficacité actuelle du système bancaire algérien est mitigée selon les derniers rapports internationaux, le changement de cadres juridiques semblant constituer un des facteurs à l'entrave des affaires. Selon le nouveau rapport Doing Business 2010 de la Banque mondiale en matière de climat des affaires concernant les réformes menées en 2008/2009, l'Algérie est classée à la 112e place en matière de facilitation du commerce extérieur sur une liste comportant 121 pays devançant cinq pays pauvres africains, le Burundi, le Nigeria, le Zimbabwe, la Côte-d'Ivoire et le Tchad, avec une très mauvaise note pour le marché financier national qui se voit attribuer un score de 2,8 sur 7 et la 132e position pour ce qui est de l'efficience et de la sophistication du système financier algérien. (A suivre) Abderahmane Mebtoul
05-08-2010
Algerie le droit à la justice sociale
L'enjeu sensible qui se pose est la place de la société civile dans l'entreprise de reconstruction nationale, tant elle plus que tout autre soumise aux conditions faisant progresser le pays vers des lendemains meilleurs et de renverser le cours des choses vers l'épanouissement et l'émancipation. De nature ouvert à la contribution de la société dans son intégralité à apporter sa " pierre " à l'édifice national, le programme présidentiel donne à chacun la possibilité de faire acte de ses énergies dans les domaines où se trouve, bien sûr, la question du bien commun. Ouvert à toutes les perspectives, ce programme conçu comme un " diffuseur " de progrès ambiant, n'en finit pas d'apporter ses nouveautés pour augmenter les capacités de développement du pays dans tous les secteurs. Il est de fait à chacune de ses étapes une "machine" au passage obligé et normalisant des indicateurs socioéconomiques. Un programme d'action précis et une volonté unanime de moderniser l'ensemble du pays. Ce qui explique que l'économie est progressivement orientée et relancée dans le sens de la mondialisation et cherche à se diversifier plus et sur quoi s'appuyer, soit une nouvelle vision qui sert à réguler ce qui est nécessaire à promouvoir les richesses actuelles et nouvelles, dans le respect du principe attribuant des bénéfices réels à tout le peuple. Un principe qui, en général, est guidé actuellement par le droit à la justice sociale pour tous. Aussi, et à l'heure des grands ensembles mondiaux, les données ont changé. Un état de fait qui peut expliquer pour l'Algérie la recherche de vrais repères, les besoins et les compétences, au final, il s'agit de consolider les fins et les moyens.
Libellés :
Algerie le droit à la justice sociale
Algérie : ouverture à Alger du plus grand centre commercial du Maghreb
Un centre commercial et de loisir, le plus grand du Maghreb, doit ouvrir ses portes jeudi dans le nouveau quartier d'affaires de Bab Ezzouar, dans la banlieue est d'Alger, ont annoncé mercredi ses promoteurs.
Le centre compte près de 100 magasins sur 45.OOO m2 de surface commerciale auquelles s'ajoutent deux tours totalisant 20.000 m2 de surface de bureaux ainsi que 1.7OO places de parking, selon Alain Rolland, président de la société des centres commerciaux d'Algerie (SCCA), société de droit algérien dont le Suisse Valartis Group est l'actionnaire majoritaire.
"Il s'agit du premier centre commercial et de loisir du pays et le plus grand du Maghreb", a-t-il précisé.
Le centre, dont la construction a coûté 70 millions d'euros, est situé dans le nouveau quartier d'Affaire de Bab Ezzouar, près de l'aéroport international d'Alger, où la chaîne Accor a déjà implanté deux hôtels: Ibis et Mercure.
Le quartier d'affaire abrite également les nouveaux sièges d'Algérie Poste et de l'opérateur de téléphonie mobile public Mobilis.
Le centre commercial doit accueillir des marques internationales comme Lacoste, Bennetton ou Sergent Major, a précisé Jean Rizk, directeur du centre commercial.
Le centre compte aussi un hypermarché de 7.2OO m2 exploité par une filiale du premier groupe privé algérien, Cevital, spcialisé dans l'agroalimentaire, des restaurants, des salles de cinema et des pistes de bowling.
"L'Algérie repésente une formidable opportunité de développement. Avec ses 5 millions d'habitants, Alger est une première étape. Des études sont en cours pour d'autres projets, notament à Oran (ouest)", a indiqué Gustav Stenbolt, un responsable de Valartis Group.
Crise à la frontière israélo-libanaise
Voici, heure par heure, les événements liés aux affrontements à la frontière entre Israël et le Liban.
Mercredi 4 août
13h55-Paris La Finul "remplit avec détermination son difficile mandat" pour la stabilité du Liban, assure le ministère français des Affaires étrangères en prenant la défense de la force de l'Onu critiquée par la presse libanaise.
13h52-Moscou Le ministère des Affaires étrangères russe affirme que la Russie appelle toutes les parties à respecter entièrement le cessez-le feu, établi par la résolution 1701 de l'ONU", présicant que le pays soutient "fermement la souveraineté et l'intégrité territoriale du Liban".
11h04-Beyrouth La presse libanaise critique l'"impuissance" de la Force des Nations unies (Finul) stationnée dans le sud du pays qui, selon elle, n'a pas réagi face aux heurts meurtriers.
10h39-Jérusalem Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak espère "qu'il n'y aura pas d'escalade, que nous aurons un été calme et que les choses vont redevenir normales".
10h20-Beyrouth Le porte-parole militaire de la Force des Nations unies au Liban (Finul) déclare "que les arbres coupés par l'armée israélienne se situent au sud de la Ligne bleue, du côté israélien".
9h25-Beyrouth "La riposte sera la même en cas de n'importe quelle agression à la frontière contre le Liban", affirme le porte-parole de l'armée libanaise.
9h15-Aadaisse Les soldats israéliens déracinent un arbre à la frontière avec le Liban, qui avait été à l'origine des heurts meurtriers.
8h50-Jérusalem La radio militaire indique que l'armée israélienne a déployé d'importants renforts dans le secteur de la frontière libanaise.
6h40-Jérusalem Le cabinet de sécurité israélien annonce qu'il se réunira dans la journée pour discuter des répercussions des affrontements.
Mardi 3 août
22h00-Beyrouth Le chef du Hezbollah chiite Hassan Nasrallah accuse Israël d'avoir tué l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, et annonce qu'il fournira "une preuve".
21h40-Beyrouth Le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah averti que son parti chiite ne resterait pas les bras croisés en cas de nouvelle "agression sioniste".
21h10-Washington Les Etats-Unis appellent Israël et le Liban à faire preuve d'un "maximum de retenue". "Nous appelons les deux parties à faire preuve d'un maximum de retenue pour éviter une escalade et à maintenir le cessez-le-feu actuellement en vigueur", annonce le porte-parole du département d'Etat Philip Crowley.
20h30-Bruxelles La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton fait part de sa "profonde préoccupation" appelant les deux pays à "la plus grande retenue".
20h00-Paris Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner exhorte le Liban et Israël "au sens des responsabilités et au plein respect de la ligne bleue".
19h59-New York Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est dit "profondément inquiet" au sujet des affrontements meurtriers entre forces israéliennes et libanaises, et a rejoint l'appel à la retenue lancé par le secrétaire général de l'organisation, Ban Ki-moon.
19h46-Amman Le Premier ministre jordanien Samir Rifaï exprime "le soutien de son pays au Liban" et affirme "son rejet de toute agression" contre son territoire.
19h40-Aadaisse Le bilan des affrontements entre les armées israéliennes et libanaises à la frontière des deux pays fait état de trois Libanais -deux soldats et un journaliste- et un officier israélien tués.
18h12-Beyrouth Le général saïd Eid indique qu'"après consultation, le Conseil supérieur de la défense libanais a donné des instructions pour faire face à toute agression contre notre territoire, notre armée et nos citoyens par tous les moyens disponibles et quels que soient les sacrifices". Le Liban fera face aux attaques israéliennes "par tous les moyens disponibles".
18h10-Berlin Le chef de la diplomatie allemande Guido Westerwelle appelle à "éviter impérativement une escalade" de la violence.
17h35-New York Le Conseil de sécurité entre en discussion à huis-clos sur les affrontements entre les forces israéliennes et libanaises.
16h43-Damas Le mouvement islamiste palestinien Hamas a dénoncé mardi "l'agression sioniste" contre le Liban et a rendu hommage à l'armée libanaise.
15h43-Jerusalem "L'armée libanaise, qui a rompu le calme de cette zone, porte l'entière responsabilité pour cet incident", indique l'armée israélienne dans un communiqué, dans lequel elle indique que ses hommes ont tiré, en riposte à l'armée libanaise, avec des armes légères.
15h39-Damas Le président syrien Bachar al-Assad a assuré que la "Syrie se tient au côté du Liban" dans un appel téléphonique à son homologue libanais Michel Sleimane.
14h21-Beyrouth Le président libanais Michel Sleimane et le Premier ministre Saad Hariri dénonce une "agression" israélienne après un échange de tirs dans la zone frontalière entre le Liban et Israël.
(Nouvelobs.com)
Libellés :
Crise à la frontière israélo-libanaise
La climatisation géothermique : une solution adaptée à l’Algérie
La climatisation géothermique : une solution adaptée à l’Algérie
Mercredi 4 août 2010.
En Algérie la climatisation est très énergivore en matière de consommation énergétique. Une solution se trouve dans l’exploitation des ressources naturelles non conventionnelles telles que la géothermie. Maîtriser les consommations énergétiques en améliorant l’isolation thermique est la première étape à privilégier. Mais le recours à la géothermie peut permettre d’aller plus loin en raison de son indépendance des éléments climatiques, sa présence locale et son respect de l’environnement. La géothermie consiste à prélever l’énergie présente dans les terrains ou dans les aquifères superficiels pour la transmettre à une habitation via une pompe à chaleur. Cette technique allie performance énergétique, économique et environnementale pour le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire..
Installation expérimentale de l’école Si Ben Salah.
Dans le cadre d’un programme de promotion des énergies propres et renouvelables de la direction de l’environnement de la wilaya de Saïda, un système de climatisation géothermique a été mis en place à l’école primaire Si Ben Salah, située à Sidi Aïssa commune de Sidi Amar Daïra de Sidi Boubeker. L’intervention du Centre de Développement des Energies Renouvelables consiste en l’étude de l’efficacité énergétique de cette installation qui est destinée à la climatisation de la cantine de l’école..
Cette installation, qui est alimentée à partir d’une source géothermale dont la température est de 46ºC avec un débit de 25 m3/h, est composée de trois systèmes :.
Un système de récupération de la chaleur géothermique.
Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
Un système de ventilo-convecteur constitué de deux circuits d’eau et d’un circuit d’air pour le chauffage de la cantine en saison hivernale et la climatisation. Le circuit d’air est constitué d’une gaine d’aspiration et de deux gaines de refoulement.
Une pompe à chaleur air-eau qui assure la climatisation durant toute l’année . Son fonctionnement est autonome et peut servir d’appui au chauffage en cas de panne du système de récupération de la chaleur géothermique ou si la température du puits est insuffisante
Des essais ont été effectués sur différentes parties de l’installation. Cette étude nous a conduit à des résultats très concluants quand à l’utilisation des eaux géothermales pour la climatisation..
Buletin des Energies Renouvelables (Wahiba Bendaïkha).
Istanbul : L’élection en tant que capitale européenne de la culture contrastée
Istanbul, la mythique cité à la confluence de l’Europe et de l’Asie et une porte entre deux mondes, a été désignée capitale culturelle européenne 2010.
Depuis le 16 janvier dernier, un incroyable bouillonnement intellectuel ravive la mégalopole aux mille et un visages qui connaît depuis cette date une occidentalisante régénération urbaine. Plusieurs fois millénaire, elle fut la majestueuse Byzance, capitale des Grecs, la précieuse Constantinople de l’Empire romain d’Orient, puis le centre du monde ottoman. Riche de son passé, Istanbul est une métropole cosmopolite de 14 millions de Stambouliotes. Pas plus occidentale qu’orientale,elle respire l’Europe de la diversité et vit de cette double culture, c’est cela sa véritable identité. Afin de souligner ses affinités culturelles avec l’Europe, elle a programmé quelque 170 événements culturels et compte attirer environ 10 millions de visiteurs durant cette période d’ébullition historique.
Un relooking au profit des arts
Les projets de rénovation éclosent autant que les oeufs des espèces migratoires qui survolent le bleu Bosphore. Istanbul, dite « la Magnifique », se tourne vers l’avenir : la caserne Rami a été transformée en centre culturel, les anciens abattoirs de la corne d’Or ont été métamorphosés en Palais des congrès et la vieille usine électrique de Silahtaraga est aujourd’hui un centre d’exposition d’art contemporain. Tout au long de l’année, les oeuvres des designers turcs sont exposées sur le pont de Galata, les arts scéniques foisonnent ici et là. Le septième art n’est pas en reste avec une master class « Cinéma, télévision et nouveaux médias ». La littérature s’exprime avec la parution de 40 livres montrant le regard de 40 auteurs sur leur ville. La grande galerie, après avoir été honorée par l’exposition de l’artiste turc Yüksel Arslan, accueillera une rétrospective de l’Histoire de la ville organisée par les architectes Han Tümertekin et Emre Arolat. Les artistes contemporains peuvent également bénéficier du centre Istanbul Modern.
Une logique géopolitique
Le processus d’adhésion de la Turquie au bloc européen a été entamé en 2005 et n’a toujours pas abouti à ce jour puisque récusé par plusieurs Etats-membres conservateurs comme la France et l’Allemagne. Cette élection en tant que capitale européenne de la culture 2010 s’est déroulée en novembre 2006, quelques mois après…coïncidence ou choix politique ? Selon Cengiz Aktar, spécialiste des relations Turquie-Europe à l’Université de Bahçesehir et un des initiateurs de la candidature stambouliote : « Il y a évidemment un lien entre ce titre et le processus européen de la Turquie, ne serait-ce que dans la possibilité qu’il offre de montrer la Turquie en Europe et l’Europe en Turquie ». Ironie du sort, à partir de 2011, seule des villes européennes pourront être éligibles…
Anthony Romagné
Problématique de l’inflation et du pouvoir d’achat des Algériens
par Abderrahmane Mebtoul, Quotidien d'Oran
L’inflation qui a des incidences directes sur le pouvoir d’achat est de retour en Algérie, risquant de remettre en cause les équilibres macro-économiques qui ont nécessité d’importants sacrifices de la population algérienne depuis 1994 date du rééchelonnement, car ayant accusé un retard dans les réformes micro-économiques et institutionnelles.
L’Algérie risque de revenir à la case départ si l’on a cette vision du passé que le développement s’assimile aux dépenses monétaires et aux réalisations physiques sans se préoccuper des impacts et des coûts. Bien poser les problèmes, loin des discours euphoriques et du juridisme , c’est l’objet de cette modeste contribution à l’approche du mois sacré du ramadhan.
1.- Quele est l’origine de l’inflation ?
S’agissant d’un problème aussi complexe que celui de l’inflation, il me semble utile de préciser que ces phénomènes doivent tenir compte de la structure et des particularités de l’économie à laquelle ils sont appliqués, les aspects de structures de l’économie internationale, de l’économie interne résultant de l’option de la stratégie de développement économique, aux schémas de consommation générés en son sein pour des raisons historiques, d’influences socioculturelles et aux composantes des différentes forces sociales pour s’approprier une fraction du revenu national. L’urgence passe par des mécanismes de régulation car un contrôle des prix est de peu d’efficacité, sinon il faudrait une armée de contrôleurs avec des coûts faramineux. Car pour les petites bourses, le constat est amer, les prix des produits de large consommation connaissant, depuis fin 2006 des augmentations sans précédent, les organisations censés sensibiliser les commerçants ayant peu d’impacts, prêchant dans le désert. Ce processus inflationniste est amplifié par l’emprise de la sphère informelle, produit de la bureaucratie centrale et locale qui entretient des relations diffuses de corruption avec cette sphère, (expliquant que les rapports internationaux des trois dernières années 2005/2009 classent l’Algérie à un niveau de corruption élevé), qu’il s’agit d’intégrer intelligemment, loin des mesures bureaucratiques peu efficaces, contrôlant 40 % de la masse monétaire en circulation avec une intermédiation financière informelle.
Tout se traite en cash, alors que la base de l’économie moderne se fonde sur le crédit, et qu’au-delà de 100 dollars, la carte de crédit est souvent exigée. Mais on n’impose pas le crédit par des mesures administratives (lois) de peu d efficacité mais par des mécanismes de régulations globaux transparents et se pose de l’efficacité de cette dernière mesure d’imposer le chèque pour un montant supérieur à 500.000 dinars sans attaquer à l’origine de cette anomalie qui est le manque de confiance. Cette sphère contrôle quatre segments-clefs : celui des fruits et légumes, de la viande, celui du poisson pour les marchandises locales et pour l’importation, le textile chaussures (posant le problème du contrôle de la douane). Le constat en Algérie est l’absence d’une véritable concurrence, avec une tendance à la substitution d’un monopole d’Etat un monopole privé plus néfaste, faisant que les circuits entre le producteur et le consommateur (les grossistes informels) ont tendance à se rallonger, la marge commerciale pouvant représenter 2 à 3 fois le prix de production (surtout dans le domaine agricole), ce qui ne peut que décourager le producteur immédiat et l’orienter vers des activités spéculatives. La raison du processus inflationniste, liée profondément à la logique de l’accumulation en Algérie, est structurelle liée à la panne de la réforme globale. Car depuis 1986, l’Algérie est dans une interminable transition n’étant ni une économie étatisée, ni une véritable économie de marché concurrentielle, expliquant le peu d’efficacité tant de la régulation politique, sociale et économique. Aussi, pour toute politique salariale fiable qui favoriserait la création de valeurs durables, il y a urgence d’enquêtes précises analysant les liens dialectiques entre la concentration du revenu source d’injustice sociale au profit de couches spéculatives au détriment à la fois des producteurs de richesses et le processus d’accumulation du capital, enquêtes inexistantes en Algérie mais que les signes extérieurs de richesses d’une minorité( pas les entrepreneurs créateur de richesses) montent clairement. Lié à l’aspect précédent, doit être pris en compte l’analyse des couches moyennes productives pilier de tout développement en voie de disparition, entendu couches moyennes productives et non rentières gravitant au niveau des sphères du pouvoir en extension, destructrices de richesses.Pour le gouvernement, le taux d’inflation a été de 1,6 % en 2005, 3% en 2006, à 3,5 % en 2007, 4,5% en 2008, 5,7% en 2009 et 5,4% pour les 6 premiers mois de 2010. Or, selon un document important relatif à une étude sur l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, du centre de recherche américain, Casey Research en date du 6 mars 2008, le taux d’inflation en Algérie serait 12 % pour l’année 2008 selon cette étude, contre une moyenne de 7/8% au niveau de la région Mena, remettant d’ailleurs en cause les déclarations des experts en mission à Alger du FMI la mi novembre 2009 qui affirmaient que le taux d’inflation aller baisser, la tendance en 2010/2011 ne devant pas fondamentalement changer. Dans ce cas le taux d’intérêt ne pouvant être inférieur au taux d’inflation quelle va être la politique monétaire future de la banque d’Algérie, si ce taux se maintient à ce niveau, risquant d’aller vers des recapitalisations répétées au risque de mettre en faillite les banques primaires auxquels on impose un taux d’intérêt inférieur au taux d’inflation, posant le dilemme de l’investissement qui ne peut se réaliser qu’avec un taux d’intérêt relativement bas. Invoquer des réserves e change supérieures à 150 milliards de dollars, une évolution positive du revenu global entre 2000/2010 d’environ 31% (cela est incontestable du point de vue du chiffre global) mais un chiffre global a peu de significations, données que remet en cause les déclarations du Ministre de la solidarité en 2009 qui annonçait lors du ramadhan passé triomphalement une distribution de plus en plus élevé des couffins du ramadhan. , plus de 1,2 millions de couffins avec une enveloppe financière consacrée à cette opération de plus de 3 milliards de dinars.
C’est le reflet incontestable de l’extension de la détérioration du pouvoir de la majorité sans compter que selon les derniers rapports du PNUD 2007/2009, 2,3 millions d’algériens vivent dans des habitats précaires avec un modèle de consommation loin des normes internationales, une personne sous nutritionnée se répercutant tant sur la productivité du travail avec des maladies fréquentes , expliquant, en partie, l’envolée du poste importation de médicaments (plus de 1 milliard de dollars US entre 2007/2009). Or, comme le rappelait justement un des plus célèbres économistes du XXème siècle, conseiller financier du gouvernement britannique, et négociateur des Accords de Breeton Woods de 1945, John Maynard, KEYNES « certains dirigeants confondent abusivement fonds public avec leurs revenus. S’ils veulent faire oeuvre véritablement de bonne charité, qu’ils le fassent sur leur propre compte bancaire ». N’assiste t-on pas à ce paradoxe des réserves de change importants , et la détérioration du pouvoir d’achat de la majorité ave une concentration excessive au profit d’une minorité rentière ; navons-nous pas un pays riche mais une population de plus en plus pauvre avec une incertitude pour l’avenir dans la mesure où dans 16/20 ans les exportations algériennes tant du pétrole que du gaz iront à l’épuisement selon les normes de rentabilité financière car on peut découvrir des milliers de gisements mais non rentables, , c’est-à-dire demain avec une population en 2010 de 36 millions et qui approchera les 50 millions d’habilitants en 2030 d’où cette problématique stratégique comment passer dune économie de rente à une économie hors hydrocarbures tenant compte des nouveaux bouleversements mondiaux ?
2.-Quel est le pouvoir d’achat des Algériens face à la concentration du revenu national ?
Certes, le SNMG algérien a doublé en passant de 6.000 à 15 000 dinars ces dernières années, mais en dépit de cette augmentation, une interrogation s’impose : comment est-ce qu’un Algérien, qui vit au SNMG,( 140 euros par mois , soit 4 euros par jour alors que le kilo de viande est en août 2010 de 10 euros) fait face aux dépenses contraintes et incontournables (alimentation, transport, santé, éducation). Cette dégradation du pouvoir d’achat est renforcée par la dévaluation cyclique du dinar et il est admis maintenant qu’une famille avec 5 enfants à charge ne travaillant pas a besoin d’un revenu net minimum de 36.000 dinars. Sur la base du panier de la ménagère que maintient inchangé l’Office national des statistiques (ONS) depuis des années alors que le besoin est historiquement daté, l’inflation serait maîtrisée alors que le vécu renvoie à une toute autre réalité. L’écart entre l’inflation perçue par l’Algérien et celle calculée par l’ONS témoigne, outre la difficulté de vérifier la véracité d’une donnée officielle. Jamais entre 2007/2010, la concentration des revenus au profit d’une minorité de couches rentières et la corruption n’ont été si importante expliquant que certaines mesures gouvernementales d’austérité même louables en ces moments de crise, n’ont pas d’impacts de mobilisation et au contraire un rejet général. Ce d’autant plus qu’avec l’inflation selon nos enquêtes, la majorité de la population ayant un revenu net inférieur à 20.000 dinars consacre plus de 80% de son revenu aux biens de première nécessité alors que selon l’enquête du CNEAP de septembre 2007, le taux était déjà de 70% Cependant il ne faut pas être utopique, et être réaliste, le quadruplement du SMIG aurait pour conséquence un processus inflationniste incontrôlée qui pénaliserait les couches les plus vulnérables posant la problématique de l’inefficacité de la dépense globale source essentielle de l’inflation en Algérie, devant procéder à des actions ciblées devant favoriser exceptionnellement deux segments comme le recommande la banque mondiale à l’Algérie , l’éducation et la santé , qui créée de la valeur à terme, contrairement aux segments des autres fonctionnaires qui bénéficient d’un transfert de valeur et pour les entreprises lier toute augmentation à la productivité mais malheureusement en Algérie cette productivité étant dépendante de la politique économique globale. Comment situer donc les responsabilités lorsque l’entreprise a une productivité faible fonction d’une mauvaise politique gouvernementale ? Or, la mensualité d’une manière générale d’un enseignant du primaire au supérieur supposé former les cadres de demain, en fin de carrière, est environ d’un tiers de celles de ses collègues marocain et tunisien, avec les nouvelles augmentations ( moins du un tiers par rapport au salaire d’un simple député ou sénateur pour un professeur d’université ) et 80% de ce montant en retraite,( donnant un écart un quart du fait que la retraite des hauts cadres est de 100%) sans compter les conditions de travail bien plus meilleures et surtout la considération : statut de l’élite au niveau de la société en Algérie dévalorisé ce qui contredit les discours . Paradoxalement, la crise du logement (même marmite, même charges) et des distributions de revenus sans création de valeur au nom de la solidarité (bien que la destination des transferts sociaux, somme colossale 10% du PIB entre 2007/2009, ne concerne pas toujours les plus défavorisées) permettent à une famille de disposer de plusieurs revenus reportant dans le temps provisoirement les tensions sociales dans la mesure où toute Nation ne distribue que ce qui a été préalablement produit. On ne peut pourtant invoquer, pour expliquer l’inflation et par là la détérioration du pouvoir d’achat de la majorité des algériens , uniquement les effets des dernières augmentations de salaires notamment au niveau de la Fonction publique en (le montant étant estimé à environ 170 milliards de dinars annuellement, soit environ 1,8 milliard d’euros, somme dérisoire ) , la baisse du cours du pétrole , pour preuve, le cours du pétrole a atteint un cours entre 110 /140 dollars , les salaires ayant stagnés et l’inflation relativement maîtrisée, ou l’extérieur car avec la crise mondiale nous constatons une déflation ,baisse de l’activité, chômage, baisse des prix, alors qu’ en Algérie nous assistons à une stagflation (récession , chômage et hausse des prix).
Dans les pays émergents, certes le taux d’inflation est relativement élevé comme en Chine, Inde, Brésil ou la Russie, mais le taux de croissance est supérieur à la moyenne mondiale. Se pose la question face à la déflation (baisse des prix au niveau mondial,) pourquoi le consommateur algérien n’en bénéfice pas ? La raison essentielle de la non répercussion de cette baisse des prix au niveau mondial est que la banque centrale d’Algérie a dévalué simultanément (et c’est un paradoxe puisque la cotation de ces monnaies n’évolue pas dans le même sens) le dinar par rapport à la fois au dollar, 15% et à l’euro plus de 20%, mais comme le montre les dernières statistiques douanières de novembre 2009. Bien plus ces dévaluations ne gonflent artificiellement la fiscalité pétrolière et le fonds de régulation en dinars non convertibles, voilant l’importance du déficit budgétaire. Les mesures gouvernementales contenues dans les loi de finances complémentaire 2009/2010 n’ont pas eu et n’auront pas d’impacts significatifs sur la valeur des importations, du point de vue de la valeur globale, touchant certains segments mais gonflant d’autres, car ce gonflement est du essentiellement à la dépense publique, assistant toujours à une valeur monétaire allant vers 40 milliards de dollars tant pour 2009 que pour 2010 si l’on maintient le rythme actuel de la dépense publique. Car les réévaluations permanentes des projets allant de 20 à 25% en moyenne, plus pour d’autres, les assainissements répétées des entreprises publiques , des dizaines de milliards de dollars entre 1991/2010 avec des résultats mitigés plus de 70% de ces entreprises étant revenues à la case de départ , les banques publiques contrôlant environ 90% du crédit global à l’économie en 2009 étant malades de leurs clients les entreprises publiques d’où les recapitalisations répétées, sans compter les créances douteuses de certaines entreprises privées, traduit à la fois l’inefficacité de la dépense publique et la faiblesse de la productivité globale, ( blocage systémique) , source de l’inflation. C’est faute d’une analyse objective et sereine que l’on impute l’inflation uniquement aux salaires alors que l’on oublie qu’ils régressent en Algérie au sein du produit intérieur brut étant inférieur à 20% en 2009 contre plus de 50% dans les pays développés et émergents , traduisant une désalarisation dangereuse de l’économie algérienne au profit des rentes destructeurs de richesses, oubliant que le salaire certes est un cout mais que le couple travail/intelligence combiné avec une bonne gouvernance sont les vecteurs fondamentaux de la création de la valeur et de la compétitivité en ce XXIème siècle.
3.-Lutte contre l’inflation : une politique socio-économique plus visible et plus cohérente
L’objectif pour améliorer le pouvoir d’achat de la majorité passe à la fois par l’amélioration la réforme globale , la levée des contraintes d’environnement qui freinent l’épanouissement de l’entreprise créatrice de la richesse durable , dont le terrorisme bureaucratique, le système financier sclérosé, un système socio-éducatif inadapté et l’épineux problème du foncier non résolu à ce jour, et la gestion de la dépense publique afin de favoriser une croissance durable hors hydrocarbures, les infrastructures n’étant qu’un moyen. Or actuellement on assiste à un gaspillage des ressources financières. C’est que la dépense publique entre 2004/2009 (et certainement s’il n’ya pas une nouvelle gouvernance entre 2010/2014) n’est pas du tout proportionnelle aux impacts économiques et sociaux, en soulignant que les infrastructures ne sont qu’un moyen accessoire du développement et les expériences négatives récentes de l’Espagne et la semi faillite récente de Dubai en sont les exemples frappants. Car, sans un taux de croissance de 6/7% par an sur plus de 5 années, l’actuel taux de croissance hors hydrocarbures étant fictif car la majorité de ces segments sont irrigués par la dépense publique via les hydrocarbures il est impossible, c’est une loi économique universelle, de créer 3 millions d’emplois fiables, et par là d’augmenter à moyen terme les salaires donc le pouvoir d’achat des algériens au risque d’une hyperinflation en cas de cuite du cours des hydrocarbures car n’existe pas une véritable politique salariale mais des redistributions de rentes.
La famine guette plus de 400.000 enfants du Sahel
AUDIO - Etienne du Vachat, représentant d'Oxfam au Niger, alerte sur l'urgence de la situation dans le Sahel, où la famine guette dix millions d'Africains, dont de nombreux enfants qui risquent la mort.
Depuis plusieurs mois, les ONG tentent de mobiliser la communauté internationale pour les populations du Sahel. Dix millions d'Africains y sont menacés par la faim, principalement au Niger, au Tchad et au Mali.
Avec le mois de juillet s'ouvre la période la plus difficile, dite de «soudure» : alors que les derniers stocks ont été épuisés et que les prochaines récoltes ne sont pas attendues avant l'automne, la nourriture va cruellement manquer. Pour les ONG présentes sur place, comme la Croix-Rouge, Save The Children, ou encore Médecins sans frontières, l'aide a déjà pris beaucoup trop de retard.
«On va droit dans le mur, lançait la semaine dernière Gilles Marion, directeur d'Oxfam au Mali. La situation, déjà extrêmement alarmante, va forcément devenir désastreuse.» Rien que pour le Tchad, il manque encore 70 millions de dollars (55 millions d'euros) que les bailleurs de fonds ne se décident pas à débloquer, explique au figaro.fr Etienne du Vachat, représentant d'Oxfam au Niger :
http://www.youtube.com/watch?v=A0HF5tyOB7g&feature=player_embedded
Heurts Israël/Liban: le Conseil de sécurité de l'ONU va se réunir
Romandie News
Heurts Israël/Liban: le Conseil de sécurité de l'ONU va se réunir
NEW YORK (Nations unies) - Le Conseil de sécurité aura des discussions à huis-clos mardi sur les affrontements entre forces israéliennes et libanaises à la frontière entre les deux pays, a-t-on appris auprès d'un diplomate occidental à l'ONU.
L'ambassadeur de Russie à l'ONU, Vitaly Tchourkine, qui préside le Conseil de sécurité en août, annoncera sous peu la tenue de cette réunion, a précisé ce diplomate sous couvert d'anonymat.
Les affrontements qui se sont traduits par des échanges de tirs mardi de part et d'autre de la frontière israélo-libanaise, ont causé la mort de trois soldats et d'un journaliste libanais et d'un officier israélien, selon différentes sources provenant des deux pays.
(©AFP / 03 août 2010
Grave accrochage à la frontière libano-israélienne
face à Israël, l'armée affirme sa présence", titre le quotidien beyrouthin. "L'armée libanaise a payé, le 3 août, le prix du sang pour affirmer sa présence face à Israël, relate-t-il. Deux soldats et un journaliste ont été tués dans des accrochages causés par une incursion israélienne dans une zone revendiquée par le Liban et située près d'Adaïssé [au sud de Beyrouth]. Le Conseil de sécurité a appelé à la 'retenue' et Washington a mené des contacts pour éviter tout dérapage." Un officier israélien a également été tué, dans les plus graves affrontements opposant les deux pays depuis la guerre de 2006. Israël, de son côté, rejette la responsabilité des heurts sur les Libanais. Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, a averti que le mouvement chiite libanais entrerait en action si à l'avenir Tsahal attaquait l'armée libanaise.
Le blocus d'Israël ruine les rêves de prospérité de Gaza
La biscuiterie que Waël el Wadiah a lancée voici 25 ans à Gaza employait naguère jusqu'à 250 personnes. Mais, privée par Israël du marché cisjordanien, elle ne compte plus que quelques dizaines de travailleurs
Je suis de retour à la case départ", geint le petit entrepreneur palestinien.
Le chalutier de Djamel Bassal faisait vivre une vingtaine de personnes. Le blocus maritime israélien empêche aujourd'hui les bateaux palestiniens de sortir en mer. Bassala n'emploie plus que quatre pêcheurs. Il gagnait 5.000 dollars par mois. Il dépend maintenant de l'aide humanitaire, insuffisante pour payer les études supérieures de son fils.
"Je souffre de dépression", avoue-t-il.
Ingénieur civil, Mahmoud al Hindi, pensait, il y a peu, faire une carrière prestigieuse. Plus d'un an après avoir décroché son diplôme, il cherche encore un emploi dans une bande de Gaza dont l'économie se dégrade irrémédiablement.
"On vous claque toutes les portes au nez. J'ai perdu espoir", confesse le jeune homme.
Le défunt Yasser Arafat, père de la cause nationaliste palestinienne, rêvait de transformer l'étroite bande côtière surpeuplée en "Singapour de la Méditerranée".
Quatre ans après la mise en quarantaine du territoire aux mains du mouvement islamiste Hamas, le miracle ne s'est pas accompli, tout au contraire.
Le blocus israélien de Gaza a progressivement dévasté l'économie déjà dépendante et précaire du mini-territoire, enclavé entre l'Egypte et Israël, emportant du même coup les espoirs du million et demi de Gazaouis en un avenir meilleur.
LES ESPOIRS BRISÉS DE LA JEUNESSE
L'étau israélien s'est resserré en trois temps: d'abord, lorsque le Hamas a remporté le scrutin législatif libre de janvier 2006; puis, en juin de la même année, quand ses activistes ont capturé sur le sol israélien le soldat Gilad Shalit; enfin, un an plus tard, lorsqu'ils ont chassé de Gaza les forces de sécurité du président modéré Mahmoud Abbas.
Les économistes palestiniens considèrent que ce "châtiment collectif" a ruiné l'industrie de la bande de Gaza et détruit des dizaines de milliers d'emplois.
Les espoirs brisés de la masse de jeunes Palestiniens qui quitteraient bien leur patrie, si du moins ils le pouvaient, sont beaucoup plus difficiles à quantifier.
Les hommes d'affaires locaux, qui attendaient la prospérité de la paix avec Israël, ont déchanté et remettent aujourd'hui en cause jusqu'à son idée-même, jugeant avoir été la cible de l'Etat juif alors que le Hamas s'est, lui, renforcé au fil du délabrement de l'économie gazaouie.
Le mouvement islamiste, classé par les Etats-Unis et l'Union européenne comme un mouvement terroriste, est plus intransigeant que jamais, refusant de reconnaître Israël et de renoncer à la lutte armée. L'Etat juif, parallèlement, se montre inflexible et a décrété Gaza "entité ennemie".
Même les Etats amis d'Israël critiquent le blocus de Gaza et leurs pressions ont contribué à un assouplissement de certains volets de l'embargo depuis juin, l'Etat juif laissant entrer dorénavant sur le territoire certains biens de consommation et matériaux jusque-là interdits.
Toutefois, le volume des marchandises autorisées par Israël reste en deçà des besoins des Palestiniens, sans compter ceux de la reconstruction de Gaza après l'offensive dévastatrice que l'armée israélienne y a conduite en décembre 2008 et janvier 2009 pour tenter de briser les reins du Hamas.
"ISRAEL PERD SES AMIS ET CRÉE DES MONSTRES"
En outre, Israël n'a fait aucun geste pour favoriser les exportations du territoire.
"Les habitants de Gaza n'ont pas seulement le droit de consommer, mais aussi celui de produire, d'exporter et de voyager", souligne Sari Bashi, directeur de l'ONG israélienne Gisha, qui déplore cette "guerre économique".
"Gaza a besoin d'un plan Marshall", résume l'économiste palestinien Omar Chabane, affirmant qu'on ne peut plus évoquer une "économie de Gaza", tant son état est catastrophique.
Le taux de chômage y atteint 40%, contre 30% en 1967, et 80% de la population est dépendante de l'aide alimentaire, contre 40% il y a quelques années.
Symbole de la situation, une des rares industries prospérant actuellement à Gaza est celle du recyclage des décombres laissés par les bombes et les bulldozers de Gaza à l'hiver 2008-09.
Israël bannissant l'importation de ciment et d'armatures de béton, de crainte que le Hamas ne les détourne à des fins militaires, les blocs récupérés dans les habitations rasées sont acheminés sur des charrettes à âne vers des usines artisanales qui les transforment en parpaings.
Beaucoup d'acteurs de l'économie gazaouie en sont arrivés à la conclusion qu'Israël a délibérément anéanti leurs moyens d'existence, une politique qui, selon Amr Hamad, directeur de la Fédération des industries de Palestine, aura un effet boomerang.
"Nous perdons la génération des hommes d'affaires légitimes, la dernière catégorie qui croyait encore à la paix. Israël perd ses amis et crée des monstres", constate-t-il avec amertume.
La coopération internationale du ministère de la culture et de la communication
Le ministre de la culture et de la communication a présenté une communication relative à la coopération internationale du ministère de la culture et de la communication.
Le ministère a considérablement développé ces dernières années sa coopération internationale, afin de répondre à la forte demande émanant de pays partenaires.
Le projet de Louvre Abou Dabi est l’initiative la plus emblématique en la matière. Il s’agit de créer d’ici à l’automne 2013, un musée universel, financé par l’Emirat d’Abou Dabi, auquel le Musée du Louvre et un grand nombre d’autres établissements culturels français apportent leur expertise et leur savoir faire. La France est également sollicitée par la Syrie, pour la refonte de l’ensemble de son système muséal, par la Tunisie, pour la création au coeur de Tunis d’une « Cité de la culture », ou encore par Singapour, où plusieurs projets de coopération entre le Centre Pompidou et des institutions locales ont été lancés. Ces initiatives témoignent de la montée en puissance de l’action internationale des établissements culturels français. On pourrait citer également celles des scènes nationales, des grands orchestres, de la Bibliothèque nationale de France (BNF), du Centre national de la cinématographie et de l’image animée et de l’Institut national de l’audiovisuel.
Le ministère travaille également à l’émergence d’une politique européenne de la culture, notamment dans le domaine de la numérisation du patrimoine, et au développement du volet culturel de l’Union pour la Méditerranée, à travers par exemple le don de 500 000 ouvrages francophones de la BNF à la Bibliotheca Alexandrina. Il aide par ailleurs les autorités haïtiennes dans la reconstruction de la vie culturelle de ce pays.
Le rayonnement culturel de la France passe également par sa capacité à accueillir, pour des échanges et des formations, les créateurs et les professionnels étrangers et, plus généralement, les cultures étrangères. Cette priorité s’exprime notamment par l’organisation, avec le ministère des affaires étrangères et européennes, de saisons ou années, comme celles consacrées en 2010 à la Russie ou au Cinquantenaire des indépendances africaines et en 2011 au Mexique et à l’Estonie.
Conseil des ministres du 3 août 2010
L'UE "profondément préoccupée" par les heurts entre Israël et le Liban
AFP
La chef de la diplomatie européenne Madame Catherine Ashton a fait part mardi de sa "profonde préoccupation" après les échanges de tirs meurtriers à la frontière entre Israël et le Liban, appelant les deux pays à "la plus grande retenue". "Au nom de l'Union européenne, je veux exprimer ma profonde préoccupation concernant le récent échange de tirs de part et d'autre de la frontière israélo-libanaise, et j'exhorte les parties impliquées à faire preuve de la plus grande retenue", a-t-elle déclaré dans un communiqué. "Des mesures immédiates devraient être prises de part et d'autre de la frontière afin d'éviter une aggravation de la tension ou toute forme de violence supplémentaire", a-t-elle ajouté. L'UE "soutient l'idée d'une enquête complète et immédiate sur les événements d'aujourd'hui", a-t-elle ajouté. Trois Libanais -deux soldats et un journaliste- et un officier israélien ont été tués mardi au cours d'affrontements à la frontière entre Israël et le Liban, qui se rejettent la responsabilité des violences. Ce sont les incidents les plus meurtriers à la frontière entre les deux pays, encore techniquement en guerre, depuis le conflit destructeur de 2006 entre l'Etat hébreu et le Hezbollah chiite. Le Conseil de sécurité de l'ONU était réuni à huis clos mardi pour discuter de ces affrontements. Un porte-parole de Mme Ashton a par ailleurs indiqué, dans un communiqué séparé, que celle-ci "soutenait" l'annonce lundi par l'ONU de la constitution d'un panel de quatre experts chargés d'enquêter sur le raid meurtrier contre une flottille d'aide destinée à la bande de Gaza en mai. "L'implication d'Israël et de la Turquie dans l'enquête est un pas positif pour établir la vérité sur ce qui s'est réellement passé", a-t-il ajouté. "L'UE a n'a eu de cesse de rechercher et d'appeler à une enquête complète, franche, juste, équilibrée et transparente", souligne le communiqué. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a annoncé lundi la constitution d'un panel chargé d'enquêter sur le raid, après le revirement de l'Etat hébreu qui accepte désormais de soutenir l'enquête. Un Turc et un Israélien feront partie du panel.
Mr le président Barack ouvre la Maison Blanche à l'Afrique de demain
Par RFI
Une rencontre que 120 jeunes Africains n'oublieront pas de sitôt ! Choisis comme figures de proue de la société civile du continent ou pour leurs talents d'entrepreneurs, ils ont pu, pendant une heure mardi 3 août 2010, s'entretenir avec Barack Obama. Le président américain les avait invités à la Maison Blanche à l'occasion du cinquantenaire des indépendances africaines.
Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Il ne manquait que l’arbre à palabres : la très formelle East Room où se tiennent les conférences de presse présidentielles ressemblait à une place de marché avec sa foule en costumes traditionnels faisant cercle autour du chef du village, Barack Obama.
Pas de discours pompeux du président américain, mais un libre échange de questions et de réponses avec la centaine de jeunes leaders africains invités pour trois jours à Washington. Ouvrant la conversation, Barack Obama veut que ce soit une femme qui pose la première question : l’honneur échoit à la Malienne Fatoumatou Sango qui exprime au nom du groupe sa gratitude pour l’organisation de ce forum. Comme l’avait fait avant lui Hillary Clinton, le président a souligné le désir des Etats-Unis d’établir un partenariat avec l’Afrique et tout spécialement avec la jeune génération sur qui repose l’espoir de tout un continent si prometteur.
Il a insisté sur la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, la démocratie et la liberté de la presse, indispensables au développement économique. Il a décoché au passage une flèche à Robert Mugabe, qui a-t-il-dit «n’est pas bon pour son peuple». Certains journalistes africains ayant assisté à la rencontre auraient aimé que le président soit un peu plus concret dans ses réponses, mais les visiteurs qui vont se rendre aujourd’hui au Congrès ne sont pas près d’oublier cette discussion détendue et chaleureuse avec ce président qui a dans les veines un peu du sang de leur continent. Leur souhait : que l’initiative américaine ne soit pas une aventure sans lendemain.
Mr le Président barack Obama la "mission de combat américaine en Irak" sera close le 31 août 2010.
Irak, Afghanistan : le pari paradoxal d'Obama
En tenant ses promesses, Barack Obama fait parfois des paris osés. Le président américain a confirmé, lors d'un congrès d'anciens combattants à Atlanta, lundi 2 août, ce qu'il avait promis devant les marines de Camp Lejeune le 27 février 2009, peu après son entrée à la Maison Blanche : la "mission de combat américaine en Irak" sera close le 31 août 2010. Alors qu'il y avait 144 000 soldats en Irak lorsqu'il est arrivé au pouvoir, il n'en restera, de septembre 2010 à décembre 2011, date prévue du départ définitif du corps expéditionnaire, que 50 000, chargés du "soutien et de l'entraînement des forces irakiennes de sécurité".
Le moment n'est pas le plus évident pour quitter l'Irak. Juillet a été le mois le plus meurtrier depuis deux ans (au moins 222 tués selon l'armée américaine, au moins 535 tués selon les agences de presse). Les attentats d'Al-Qaida en Irak se multiplient de nouveau. Le pays n'a toujours pas de gouvernement, après les élections du 7 mars. L'économie est très affaiblie, la production de pétrole n'est pas revenue à son niveau d'avant-guerre, alors même que cette production était très limitée par l'embargo. Preuve que la confiance n'est pas rétablie, 1,8 million d'Irakiens vivent toujours à l'étranger.
Malgré la fragilité de la situation, Barack Obama, farouche opposant à l'invasion de l'Irak en 2003, critique de l'envoi de renforts de 2007, le fameux surge qui a permis de détourner la guérilla sunnite d'Al-Qaida et de calmer la situation, a ordonné que le calendrier annoncé soit respecté. A Camp Lejeune, il avait tenu à préciser que les Etats-Unis n'avaient "aucune prétention" sur les "territoires" et les "ressources" de l'Irak.
Cette conviction, solidement ancrée chez M. Obama, que l'Amérique s'est, après le 11-Septembre, partiellement trompée de guerre, souffre pourtant d'un paradoxe : le pari du retrait d'Irak est en effet complété par le pari d'un surge en Afghanistan. C'est le même homme, le général David Petraeus, qui détient à Kaboul les commandes qu'il avait lors du surge à Bagdad. Le pari est osé, car rien n'indique que l'envoi de renforts permettra, comme ce fut le cas avec les sunnites irakiens, de détourner les insurgés pachtounes afghans des talibans purs et durs, basés au Pakistan et alliés à Al-Qaida.
Barack Obama avait entamé son mandat en identifiant clairement le problème : le retrait d'Irak devait permettre d'intensifier le combat contre la "centrale" d'Al-Qaida, dans une zone géographique non pas afghane mais afghano-pakistanaise. Cette stratégie a porté ses fruits, des coups très rudes ont été portés à Al-Qaida au Pakistan, et Islamabad paraît peu à peu corriger le double jeu mené à l'époque Bush (comme les documents publiés par WikiLeaks viennent encore de le démontrer).
Reste que la présence de l'OTAN en Afghanistan ne semble pour le moment guère permettre de mener à bien cette lutte contre Al-Qaida. Au contraire, elle sert d'aimant aux rebelles et légitime l'insurrection talibane aux yeux d'une population égarée dans trois décennies de guerre.
Subscribe to:
Posts (Atom)