阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Wednesday, July 21, 2010

RELATIONS AGÉRO-FRANÇAISES


Les cinq interrogations
L’ambassadeur de France à Alger, M.Xavier Driencourt, vient de brosser un tableau idyllique des relations algéro-françaises en insistant particulièrement sur l’indemnisation des victimes des essais nucléaires au Sahara, sur l’adaptation mutuellement acceptée des accords algéro-français de 1968 relatifs au séjour, à la circulation et à l’établissement des Algériens en France, sur l’augmentation significative du nombre de visas (appelé à croître dans les semaines qui viennent) et surtout sur les investissements massifs que réalisent les entreprises françaises en Algérie puisque 430 filiales de grands groupes y interviennent qui ont déjà créé 150.000 emplois directs et indirects et généré des bénéfices dont 80% ont été réinvestis sur place.La Convention algéro-françaisePar ailleurs, il se trouve qu’un décret portant publication de la Convention de partenariat entre le gouvernement français et le gouvernement algérien conclue le 4 décembre 2007 (qui inclut un Protocole administratif et financier relatif aux moyens de la coopération) vient de paraître au Journal officiel de la République française (28 juin 2010). La lecture du préambule de cette convention est instructive à plusieurs égards. En premier lieu, parce que se trouve réaffirmé l’esprit de la Déclaration d’Alger du 2 mars 2003 visant l’instauration d’un partenariat d’exception, entre les deux pays. En second lieu, parce que la convention bilatérale du 28 juin 2010 vient réitérer la portée de l’échange de lettres des 28 et 30 mai 2007 entre le Président Bouteflika et le président Sarkozy dont il ressort une volonté commune de donner un contenu concret et opérationnel au «Partenariat d’exception». Enfin, parce que ce partenariat englobe tous les domaines de la coopération scientifique, technique, culturelle, éducative et surtout qu’il vient contribuer au succès du Programme de réformes décidé par les autorités algériennes pour moderniser et diversifier l’économie, mettre à niveau son cadre institutionnel et valoriser son capital humain. Il en résulte que la succession de minicrises entre Alger et Paris depuis 2003 à ce jour, n’a pas pu remettre en cause la volonté de coopération entre les dirigeants des deux pays, dès lors que la Convention bilatérale algéro-française qui vient d’être publiée, se veut en filiation directe et même exclusive de la Déclaration d’Alger de mars 2003. Lorsqu’on examine attentivement les 29 articles de la Convention et les 23 articles du Protocole administratif et financier relatif aux moyens de la coopération, on acquiert rapidement la certitude que, non seulement les relations algéro-françaises ne sont pas en voie de banalisation, mais qu’elles sont appelées, au contraire, à connaître un développement qui n’a pas de précédent dans leur histoire ou alors les mots n’ont plus de sens. Certes, aucun montant financier n’est indiqué, mais le seul fait que cette Convention s’assigne comme objectifs «le renforcement de la coopération institutionnelle, l’appui au développement des capacités de maîtrise d’ouvrage et de soutien à la stratégie de développement, de croissance et d’investissement de l’Algérie» montre que le chemin est tracé. Il s’y ajoute, au titre des procédures de la coopération bilatérale, un «document cadre de partenariat (DCP) qui fixe par périodes de cinq ans les grandes orientations et les thématiques prioritaires de coopération entre les deux pays». Et surtout une commission mixte de partenariat présidée par les deux chefs de gouvernement vient «veiller à la bonne exécution de la convention et de la mise en oeuvre du DCP». Pour faire bonne mesure, on ajoutera que pour toutes «les actions, projets et programmes de coopération», la liberté de transfert des sommes perçues ou versements directs ou indirects est garantie par les deux Etats, cependant que «les transactions concernant l’importation des équipements, de la documentation et du matériel liée à une action de coopération bilatérale sont en franchise de droits de douane et de TVA». Last but not least, la convention bilatérale de 2002 en vue d’éviter les doubles impositions et d’établir des règles d’assistance réciproques en matière d’impôts sur le revenu (...) a vocation à s’appliquer à l’ensemble «des sommes versées à des intervenants français dans les opérations de coopération (notamment dans le cadre des missions de longue durée).»Incertitudes et aléas du partenariatIl en ressort que la présentation lénifiante dressée tantôt par l’ambassadeur Driencourt, ne porte certes pas à faux avec ce que les deux gouvernements sont convenus. Ceci dit, même si la pertinence d’une opinion d’universitaire ne saurait être comparée à celle d’un expert initié des relations bilatérales, il est difficile de ne pas se poser un certain nombre de questions dont on espère que les responsables des deux pays y apporteront des réponses claires, sauf à risquer de laisser perdurer les malentendus actuels. Il n’est pas possible dans le cadre restreint de cette contribution d’épuiser le réservoir des interrogations, mais peut-être est-il possible d’en décliner les plus sensibles, à défaut d’être les plus importantes.1.La révision des accords de 1968 dont le quatrième volet est en cours de discussion et qui, de toute façon, met un terme aux privilèges accordés exclusivement aux ressortissants algériens en France en matière de séjour et d’établissement, est-elle compatible avec le «Partenariat d’exception»? Dès l’instant que le principe de réciprocité est au coeur de toute relation bilatérale, la réponse est oui. Encore faudrait-il convaincre ceux des Algériens qui y voient plutôt les prémices d’une banalisation des relations entre les deux pays.2.Dans la même veine, existe-t-il un hiatus-entre les déclarations foncièrement optimistes prononcées le 14 juillet par l’ambassadeur Driencourt et les propos tenus récemment par le président de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, Jacques Toubon, qui situe la révision de la Convention de 1968 dans «un processus qui participe d’une forme de normalisation, une banalisation des relations algéro-françaises». (El Watan du 24 juin 2010).3.Eu égard à l’impressionnante logistique que la mise en oeuvre de la Convention de partenariat va inévitablement requérir de part et d’autre, les deux Etats sont-ils préparés à une application rapide et réelle de cette convention, ou faut-il, d’ores et déjà, se résigner à admettre que seuls quelques volets verront le jour et qu’ils ne donneront pas lieu à une évaluation rigoureuse.4.Les engagements bilatéraux algéro-français sont-ils compatibles avec les engagements que notre pays a pris, par ailleurs, à l’égard des autres Etats membres de l’UE, notamment l’Italie, qui invoque aujourd’hui le Traité d’amitié conclu avec l’Algérie le 27 janvier 2003 pour la mise en place rapide d’un partenariat commercial de longue durée?5.La Convention de partenariat algéro-française est-elle compatible avec les engagements que l’Algérie devra prendre dans le cadre de l’OMC, si l’on veut bien garder à l’esprit que le système de l’OMC repose sur le principe de non- discrimination et qu’à ce titre, il fait obligation à tout Etat d’accorder à ses partenaires commerciaux, de manière égale, le statut de la Nation la plus favorisée. Ce statut constitue du reste une clause prioritaire de l’Accord Général sur le commerce des services et de l’Accord sur les droits de propriété intellectuelle applicables au commerce. Il existe certes des exceptions; la Convention de partenariat entre l’Algérie et la France peut-elle en faire partie?6.Reste une question de cohérence qui s’adresse au gouvernement algérien. L’Algérie est engagée dans la révision de l’accord de 2005 avec l’UE. Depuis l’entrée en vigueur de la LFC pour 2009, le principe de la préférence nationale joue pour tous les programmes inscrits dans le plan quinquennal et sera institué par la nouvelle réglementation relative aux marchés publics. De telles exigences qui répondent aux voeux du patronat algérien (public et privé) peuvent-elles se concilier avec les prescriptions de la Convention algéro-française de partenariat, alors surtout que les Français seront, par ailleurs, en concurrence avec les entreprises des cinq continents?C’est seulement, nous semble-t-il, en apportant des réponses précises à ces questions (il y en a bien d’autres) que le cap entre les deux pays pourra être fixé.alimebroukine@yahoo.com
Ali MEBROUKINE

L’Algérie a réalisé « un progrès remarquable » en matière d’intégration et de promotion de la femme (ministre)



L’Algérie a réalisé « un progrès remarquable » en matière d’intégration et de promotion de la femme (ministre)

Poste par Sat

La ministre déléguée chargée de la Famille et de la condition féminine, Mme Saadia Nouara Djaafar a affirmé mardi que l’Algérie a réalisé « un progrès remarquable » en matière d’intégration et de promotion de la femme et de la jeune fille. Lors d’un atelier de travail sur l’indice du développement et des inégalités entre les sexes en Afrique, Mme Djaafar a indiqué que l’Algérie a réalisé « un progrès remarquable » et des « indexes notables » en matière d’intégration et de promotion de la femme dans les domaines socio-économiques et politique. Mme Djaafar a cité à ce propos, quelques indices nationaux dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de la vaccination, d’alphabétisation et d’intégration de la femme dans les domaines économique et politique

L’UIT soutient la stratégie E-Algérie


L’UIT veut accompagner l’Algérie dans le développement du secteur des technologies de l’information et de la communication.mercredi 21 juillet 2010.
« En l’espace de 10 années, l’Algérie a franchi un pas de géant en matière de développement des TIC, notamment en termes d’infrastructures, et l’organisation onusienne est prête à la faire profiter des expériences des autres pays dans le cadre de la coopération bilatérale, surtout en matière de réglementation », a-t-il déclaré hier lors d’une conférence de presse tenue au siège du ministère de la Poste et des TIC. S’exprimant à l’issue de la signature d’une lettre d’intention entre l’Algérie et l’UIT, M. Touré, qui a effectué une visite officielle en Algérie du 17 au 20 juillet, a insisté sur le rôle de l’aspect réglementaire dans le développement des TIC, en affirmant que la réglementation sécurise les investisseurs privés qui contribuent grandement au développement du secteur par leur compétitivité.
« Notre objectif, c’est d’élaborer une stratégie et des normes communes à travers l’échange d’expériences en incluant les opérateurs privés », a-t-il souligné. Il a affirmé que l’économie numérique est déjà installée dans le continent africain et l’Algérie est en tête de liste en termes d’infrastructure, mais il faudrait aussi que la stratégie soit en rapport. Soulignant que sa visite en Algérie coïncide avec le lancement du satellite Alsat-2A, le secrétaire général de l’UIT a affirmé qu’il s’engage à mettre ce satellite à la disposition de plusieurs Etats afin de renforcer la coopération multilatérale entre les pays du continent, notamment en matière de régulation, de normalisation des TIC, de gestion et d’application électronique ainsi et de renforcement de la cybersécurité.
Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com D’après Le Jeune Indépendant

Mr le président américain Barack Obama les Américains dans le besoin



USA : une aide aux chômeurs prolongée
AFP

Le Sénat américain a voté hier un programme d'indemnisation chômage d'urgence pour aider quelque 2,5 millions de chômeurs jusqu'en novembre, alors que le taux de chômage aux Etats-Unis reste à un niveau historiquement élevé.Parmi les sénateurs, 60 ont voté pour la prolongation rétroactive du paiement des allocations chômage jusqu'au 30 novembre, après son expiration le 2 juin dernier, et 40 contre. Deux élus républicains ont rallié la majorité démocrate et voté pour le déblocage de cette aide. "En moyenne cela représente une aide de 309 dollars par semaine. Dans beaucoup de familles c'est ce qui va permettre de continuer à dormir sous un toit", a déclaré le sénateur démocrate Carte Goodwin.La Chambre des représentants avait approuvé le 1er juillet une telle prolongation, mais la veille il n'avait manqué qu'une voix à la majorité au Sénat pour faire adopter le texte.Le président américain Barack Obama s'en était pris la veille à ses adversaires républicains bloquant ce programme au Sénat, les accusant de délaisser les Américains dans le besoin."Il est temps que les travailleurs qui ont été mis au chômage lors de la récession ne soient plus otages de la politique de Washington", s'était emporté M. Obama lors d'un discours depuis la Maison Blanche, s'en prenant de nouveau à ses adversaires républicains avant les élections législatives de novembre.Le texte va pouvoir être envoyé à la Maison Blanche pour être promulgué par Barack Obama.Source : AFP -->

Alger demande à Madrid d’alléger les conditions d’octroi de visas aux algériens



L’Algérie a demandé à l’Espagne d’alléger les conditions d’octroi de visas à ses ressortissants. C’est le ministre délégué chargé de la communauté nationale à l’étranger Halim Benattalah qui a soulevé la question lors d’une rencontre avec l’ambassadeur d’Espagne à Alger.Le ministre a également fait part de son souhait de voir les services consulaires espagnoles annuler la mention « visas rejeté » des passeports d’algériens que se voient refuser le visa d’entrer dans l’espace Schengen et notamment l’Espagne. Il faut savoir qu’en dépit du fait que l’Espagne soit le deuxième pays après la France, en terme de nombre de visas attribués annuellement aux algériens, ce nombre reste, toutefois, insuffisant par rapport au nombre de demandeurs algériens de visas pour l’Espagne. Il serait également utile d’indiquer que le nombre de visas pour l’Espagne accordés aux algériens en 2009 n’a pas dépassé 40 mille visas. Un chiffre qui ne reflète guère le niveau des relations entre les deux pays et qui ne reflète par l’accord de « partenariat exceptionnel » ratifié entre l’Algérie et l’Espagne, en 2006 à Madrid.

Le directeur principal de l’Engagement mondial à la Maison blanche, Mr Pradeep Ramamurthy Alger



Un haut responsable de la Maison blanche à Alger
Sonia Lyes
Le directeur principal de l’Engagement mondial à la Maison blanche, Pradeep Ramamurthy, est arrivé mardi soir à Alger pour une visite de quatre jours à Alger, selon un communiqué de l’ambassade américaine en Algérie. Une visite axée sur les relations entre les Etats-Unis et le monde arabo-musulman et le partenariat économique, selon la même source.
A Alger, M. Ramamurthy s’entretiendra avec de hauts responsables et hommes d’affaires algériens. Sa visite s’inscrit dans le cadre de la préparation de la conférence maghrébine sur l’entreprenariat qui sera organisé à Alger les 29 et 30 septembre prochain par le conseil d’affaires algéro-américain (USABC). Cette conférence réunira des chefs d'entreprises nord-africains, des jeunes entrepreneurs potentiels, des chefs d'entreprises de la diaspora des pays d'Afrique du nord ainsi que des chefs d'entreprises et des entrepreneurs américains, selon cette source.
La visite de ce haut responsable à la maison blanche intervient quelques mois après le sommet présidentiel sur le partenariat organisé à Washington par Barack Obama et auquel avaient participé plusieurs hommes d’affaires algériens

La semaine culturelle iranienne à Alger s’est ouverte


Des brises d’Ispahan
La semaine culturelle iranienne à Alger s’est ouverte, avant-hier, à la salle Ibn Zeydoun, et se poursuivra jusqu’au 25 juillet.
La cérémonie d’ouverture de la semaine culturelle organisée par la République islamique d’Iran en Algérie a commencé par la récitation de quelques versets coraniques. Le voeu d’organiser cet évènement en Algérie avait été formulé lors de la tenue, en 2008, de la semaine culturelle algérienne en Iran. Les organisateurs de l’événement ont choisi pour cette manifestation culturelle de présenter l’une des plus belles villes iraniennes qui était, entre le XVIe siècle et le XVIIIe siècle, capitale de l’empire perse sous la dynastie des Safavides, la province d’Ispahan. C’est en présence de la ministre de la Culture, Khalida Toumi, du gouverneur de cette ville millénaire, M.Mohamed Reda Dhaker Al Asfahani ainsi que l’ambassadeur Iran en Algérie M.Hussein Abdi Abyaneh, qu’a eu lieu l’ouverture à la salle Ibn Zeydoun de Riad El Feth. «En cette occasion, je voudrais exprimer, avant-tout, mon indignation quant à l’explosion qui a eu lieu récemment en Iran et au cours de laquelle, plusieurs personnes avaient perdu la vie...», tiendra à préciser la ministre de la Culture. Et d’ajouter: «Les relations qui lient l’Algérie à l’Iran ne datent pas d’aujourd’hui.» Au sujet de cette manifestation culturelle qui s’étend du 18 au 25 juillet prochain, Mme Toumi fera remarquer: «Cette semaine culturelle est l’occasion d’une grande importance à travers laquelle le public algérien pourra découvrir la culture ispahanaise et les trésors et richesses de sa culture ancestrale...» Après l’allocution de la première responsable du département de la Culture, c’est le gouverneur d’Ispahan qui prendra la parole en soulignant que «cette semaine culturelle est l’une des plus importantes manifestations organisées...»Un court-métrage a été, par la suite, projeté en guise d’aperçu sur la richesse architecturale d’Ispahan. C’est ainsi que le public venu nombreux, dimanche soir, a pu admirer les nombreux monuments islamiques construits entre le XIe et le XIXe siècle. Un concert de musique iranienne a été animé par un groupe de jeunes musiciens originaires d’Ispahan au grand bonheur du public algérois. Ces artistes ont fait revisiter à l’assistance les douces mélodies orientales dont regorge la musique traditionnelle iranienne. Le programme mis au point pour cette semaine est riche en activités culturelles. De nombreux artistes iraniens font partie de la délégation iranienne officielle venue en Algérie pour faire découvrir au public le patrimoine séculaire de la région. Ces activités artistiques auront lieu à Alger, Boumerdès et Constantine. Quatre expositions ont été programmés dans le cadre de la semaine culturelle de la province d’Ispahan à Alger. L’exposition prévue au Palais des raïs (Bastion23) a été dédiée à la quintessence de l’art iranien, la tapisserie. Celle organisée au Musée national des Beaux-Arts à El Hamma réunira près de 12 artistes iraniens dont le célèbre peintre Mahmoud Farshchian. Riad El Fath abritera une exposition photos mettant en valeur la culture et l’art de cette ville millénaire et une autre artisanale. Route sans issue est le titre du film qui sera projeté, aujourd’hui, à 18 heures à la salle Ibn Zeydoun. Des concerts de musique traditionnelle d’Ispahan sont programmés du 20 au 24 juillet. Le dernier sera le fruit d’une collaboration entre la troupe de musique d’Ispahan et l’orchestre régional d’Alger de musique andalouse et aura lieu au Théâtre Fadela-D’Ziria de l’Institut supérieur de musique à Alger. La clôture de cet événement se fera aussi avec un concert de musique traditionnelle de la ville d’Ispahan, plusieurs fois millénaire.
Hadjer GUENANFA

Premier Salon international des énergies renouvelables à Alger du 11 au 15 octobre 2010


Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
L’Agence pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (APRUE) et la société Batimatec Expo organiseront du 11 au 15 octobre prochain, à Alger, le premier Salon international des énergies renouvelables et de la maîtrise de l’énergie (SIEREM 2010), a annoncé lundi l’APRUE.Cette manifestation "sera l’occasion de faire le point sur les technologies les plus récentes et ouvrir de nouvelles perspectives de coopération nationale dans les domaines de la recherche, du développement technologique et de la formation spécialisée", selon ses organisateurs qui dédient cette 1ère édition aux énergies alternatives.
Le Salon, organisé en partenariat avec plusieurs organismes nationaux et étrangers impliqués dans la promotion et le développement de ces nouvelles sources d’énergies, devra regrouper l’ensemble des sociétés, centres de recherches, entreprises et intervenants de la chaîne des énergies nouvelles et renouvelables.
APS

Mr Le Président Bouteflika reçoit plusieurs ambassadeurs accrédités à Alger






Lettres de créance
Du nouvel ambassadeur de la République de l’Inde Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a reçu hier à Alger M. Kuldeet Singh Bharbwadj qui lui a remis ses lettres de créance, l'accréditant en qualité d'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de l'Inde auprès de la République algérienne.
M. Kuldeet Singh Bharbwadj“L'Algérie et l'Inde sont liées par des relations étroites et historiques”L'Algérie et l'Inde sont liées par des relations "étroites et historiques" qui sont appelées à se renforcer encore "davantage", a affirmé, hier à Alger, le nouvel ambassadeur de l'Inde en Algérie, M. Kuldeet Singh Bharbwadj. "L'Inde a fortement soutenu la lutte de l'Algérie pour la liberté contre la puissance coloniale et nous apprécions nos relations bilatérales qui se sont manifestées, ces derniers temps, d'une manière forte et multiforme", a déclaré à la presse le nouvel ambassadeur de l'Inde en Algérie à l'issue de l'audience que lui accordée le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. "Il y a une possibilité d'apprendre des expériences des uns et des autres dans plusieurs domaines, tels le secteur de la construction, de la santé et des technologies de l'information et de la communication", a-t-il souligné. Pour l'ambassadeur indien, "il y a un immense potentiel de coopération mutuelle dans le cadre du large esprit de coopération Sud-Sud", précisant que le lancement récent du satellite algérien Alsat-2 A à l'aide d'un véhicule de lancement de satellites indien est un "brillant exemple" de cette coopération. Tout en affichant sa volonté de renforcer et de diversifier les relations étroites et amicales algéro-indiennes, M. Bharbwadj s'est dit convaincu que sous la direction du Président Bouteflika, "l'Algérie va se développer rapidement".
Du nouvel ambassadeur d’IrakLe Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a reçu hier à Alger, M. Odey Moussa Abdelhadi Al-Khairallah, qui lui a remis ses lettres de créance, l'accréditant en qualité d'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République d'Irakauprès de la République algérienne.
M. Odey Moussa Abdelhadi Al-Khairallah“Nous avons insisté sur les bonnes relations séculaires de nos deux peuples”Le nouvel amabassadeur irakien, M. Odey Moussa Abdelhadi Al-Khairallah, a souligné, hier, les profondes relations algéro-irakiennes, réaffirmant son souci de les renforcer. Après avoir qualifié sa rencontre avec le Président Bouteflika de "fructueuse", le diplômate irakien a mis en relief "l'intérêt particulier" du Président Bouteflika à toutes les questions intéressant le monde arabe"'. "De notre côté nous avons insisté sur les bonnes relations séculaires qui lient les deux peuples, algérien et irakien", a-t-il déclaré à la presse à l'issue de l'audience que lui a accordée le Chef de l'Etat. M. Odey Moussa Abdelhadi Al-KhairallahIl a ajouté que "l'Algérie est la porte ouest du monde arabe tout comme l'Irak est sa porte est, d'où l'importance de la mission assignée aux deux pays concernant la défense des causes arabes et de toutes les causes justes de par le monde".
Du nouvel ambassadeur du MaliLe Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a reçu hier à Alger, M. Boubakar Karamoko Coulibali, qui lui a remis ses lettres de créance, l'accréditant en qualité d'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Mali auprès de la République algérienne.
M. Boubakar Karamoko Coulibali“Le Mali est disposé à imprimer un nouvel élan à ses relations avec l’Algérie”Le nouvel ambassadeur du Mali, M. Boubakar Karamoko Coulibali, a exprimé hier à Alger la disponibilité de son pays d'imprimer un nouvel élan aux relations algéro-maliennes. "Je voudrais profiter de cette occasion pour louer les qualités exceptionnelles d'homme d'Etat et de sagesse du Président Abdelaziz Bouteflika et d'exprimer la disponibilité de son frère, le Président Amadou Toumani Touré, d'imprimer un nouvel élan aux relations algéro-maliennes pour les porter à la hauteur des aspirations de nos deux peuples", a-t-il déclaré à la presse à l'issue de l'audience que lui a accordée le Chef de l'Etat. Le nouveau diplomate malien a également réaffirmé la volonté des plus hautes autorités de son pays et sa disponibilité personnelle à "continuer à travailler avec les autorités algériennes au renforcement des relations traditionnelles, d'amitié et de coopération liant les deux pays depuis fort longtemps".
Du nouvel ambassadeur du GhanaLe Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a reçu hier à Alger, M. Adolphus Kingsley Arthur, qui lui a remis ses lettres de créance, l’accréditant en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Ghana auprès de la République algérienne.
M. Adolphus Kingsley Arthur “Nous allons montrer toutes les opportunités d’un partenariat économique que le Ghana peut offrir” Le nouvel ambassadeur du Ghana en Algérie, M. Adolphus Kingsley Arthur, a plaidé hier à Alger pour le renforcement des relations bilatérales "mutuellement bénéfiques" entre l'Algérie et le Ghana. "En ma qualité d'ambassadeur du Ghana en Algérie, mon intérêt s'articulera autour du renforcement des relations bilatérales et de prise de positions communes sur des questions d'actualité en montrant, en premier lieu, aux Algériens toutes les opportunités d'un partenariat économique que le Ghana peut offrir", a déclaré à la presse M. Adolphus Kingsley Arthur, à l'issue de l'audience que lui accordée le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. "Si l'on considère que la coopération et la diplomatie marchent essentiellement avec des gens s'assumant pleinement, je m'engage ainsi totalement à construire des ponts qui faciliteront le mouvement de nos deux peuples pour des relations mutuellement bénéfiques", a-t-il ajouté. Le diplomate ghanéen a également fait part de son intention d'établir une meilleure communication et une coopération médiatique entre les deux peuples algérien et ghanéen avec l'idée de montrer et de sensibiliser sur les ressources encore non-exploitées, notamment dans les domaines de l'éducation, du sport et d'autres domaines de coopération culturelle.
Visites d’adieu
De l’ambassadeur du YémenLe Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika reçu hier à Alger, l'ambassadeur de la République du Yémen, M. Ahmed Abdallah Abdelillah, qui lui a rendu une visite d'adieu au terme da sa mission en Algérie. Dans une déclaration à l'issue de l'audience que lui a accordée le Président de la République, l'ambassadeur du Yémen à Alger a indiqué que sa rencontre avec le Président Bouteflika, coïncide avec la tenue de la 10e session de la commission mixte algéro-yéménite à Sanaa, consacrée aux différents aspects de la coopération bilatérale. L'ambassadeur a ajouté que les relations entre les deux pays connaissent "un développement permanent", précisant que le mécanisme de coopération "avance à un rythme accéléré".De l’ambassadeur du SoudanLe Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika a reçu hier à Alger l'ambassadeur de la République du Soudan à Alger,M. Ahmed Hamid El Feqi qui lui a rendu une visite d'adieu au terme de sa mission en Algérie. Dans une déclaration à la presse au terme de l'audience, l'ambassadeur soudanais a indiqué avoir "passé deux ans riches en activités en Algérie", ajoutant que les relations entre l'Algérie et le Soudan "ne cessent de se développer". "J'ai transmis au Président Bouteflika les remerciements de son frère le Président Omar Hassan El Bachir ainsi qu'au peuple algérien pour son soutien indéfectible au Soudan dans toutes les questions vitales auxquelles il est confronté", a encore souligné l'ambassadeur soudanais".De l’ambassadeur du DanemarkLe Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a reçu hier, à Alger l'ambassadeur du royaume du Danemark, M. Ole Olsen Wohlers, qui lui a rendu une visite d'adieu au terme de sa mission en Algérie. Dans une déclaration à la presse à l'issue de cette audience, le diplomate danois a indiqué qu'il existe une "très forte sympathie" entre l'Algérie et son pays, soulignant que cette sympathie remonte à la guerre de Libération nationale, dans la mesure, a-t-il dit, où "de nombreux Danois ont soutenu la lutte de l'Algérie pour l'indépendance". A ce propos, il a fait savoir qu'une organisation d'amitié algéro-danoise a été créée il y a deux ans au Danemark et compte parmi ses membres une dame qui était "porteuse de valises" durant la guerre de Libération nationale.De l’ambassadeur du PérouLe Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a reçu hier, à Alger, M. José Deraun Aranibar, ambassadeur du Pérou en Algérie qui lui a rendu une visite d'adieu au terme de sa mission en Algérie. M. Aranibar a déclaré à la presse à l'issue de son entretien avoir eu une rencontre cordiale avec le Président Bouteflika, ajoutant que les relations algéro-péruviennes se sont renforcées à la faveur de la coopération établie dans le domaine des hydrocarbures avec les investissements de Sonatrach au Pérou. "Nos deux pays ont initié également des opérations de coopération dans le domaine agricole et nous sommes en train de démontrer qu'entre l'Algérie et le Pérou il y a des relations d'amitié très étroites", a-t-il souligné.

L'égypte énergie renouvelable




L'égype va investir $ 110 Mds dans le renouvelable
En partenariat avec des entreprises nationales et internationales, l'Egypte annonce qu'elle va investir 110 milliards de dollars d'ici 2027 dans la production et la distribution d'électricité.
Le pays vient ainsi de se voir accorder une subvention de 100 millions de dollars par le Global Environment Facility (GEF) pour la construction d'une centrale électrique solaire d'une capacité de 100 MW à Kom Ombo, au nord d'Assouan.D'un coût global de l'ordre de 500 millions de dollars financé par la Banque mondiale et l'African Development Bank, cette centrale solaire répond à l'objectif du gouvernement égyptien qui est de produire 20 % de son énergie à partir d’énergies renouvelables en 2020. L’Egypte est l’un des tous premiers pays du continent africain en termes de valorisation des énergies propres. Elle développe actuellement un projet de centrale solaire en partenariat avec le groupe Desertec, d’une puissance de 150 MW et disposant de près de 2 000 capteurs. Les investissements de l’Egypte dans le domaine de l’énergie visent à accompagner sa demande d’électricité portée par sa croissance économique globale soutenue (+ 4,7 % de croissance en 2009 et + 5,8 % au 1er trimestre 2010).

La présidente de la Confédération Madame Doris Leuthard rencontre Mr le Président Nicolas Sarkozy



Visite officielle: Doris Leuthard rencontre Nicolas Sarkozy à Paris
La présidente de la Confédération Doris Leuthard rencontre son homologue français Nicolas Sarkozy ce mercredi à Paris. Cette visite officielle, agendée dans un premier temps en juin, en pleine Coupe du monde de football, avait été reportée en raison de "l'agenda" du président français.
Selon le Département fédéral de l'économie (DFE), Mme Leuthard devrait parler avec M. Sarkozy de gouvernance financière internationale, du G20 - dont la présidence sera assurée l'an prochain par la France - et des relations économiques entre Berne et Paris.
Tous deux devraient "échanger leur point de vue sur les instruments les plus adéquats pour parvenir à une meilleure gestion des futures crises" financières. Ils devraient évoquer le rôle des différents acteurs, institutions des Nations unies ou G20.Participer aux décisions du G20
La Suisse, qui n'est pas membre du G20, "estime justifié de pouvoir participer à la prise de décision sur les thèmes pour lesquelles sa place financière joue un rôle important". La présidence française du G20 l'an prochain est "une excellente occasion de discuter des pistes pour renforcer cette collaboration", avaient souligné le DFE dans un communiqué diffusé avant la visite annulée du mois de juin.
Cette rencontre prévue dans l'après-midi avait été reportée "suite à des contraintes survenues en dernière minute" dans l'agenda de M. Sarkozy, avait fait savoir l'Elysée. La présidence avait par la suite indiqué que M.Sarkozy suivrait le match France-Afrique du Sud dès 16h00. Les Bleus s'étaient finalement inclinés 2-1, signant l'arrêt de leur participation à la compétition.Troisième partenaire commercial
Mme Leuthard a déjà rencontré M. Sarkozy lors du Forum économique mondial (WEF) de Davos (GR) en janvier. Le président français avait prononcé le discours officiel d'ouverture de la 40e édition du WEF, juste après celui de la présidente de la Confédération.
La France est le troisième partenaire commercial de la Suisse, derrière l'Allemagne et l'Italie. De 2000 à 2008, les échanges commerciaux ont progressé de 42 % à 37 milliards de francs.(ats / 21 juillet 2010 09:21)

Vente des actifs des opérateurs et des sociétés à capitaux étrangers : La LFC 2010 exclurait le recours aux valeurs du marché




L’Etat veut, semble-t-il, montrer sa détermination à être candidat au rachat de tous les actifs des opérateurs étrangers en Algérie et des entreprises à capitaux étrangers qui seront désormais mis en vente.
Selon certaines indiscrétions, le gouvernement est bien décidé à renforcer son droit de préemption à travers un article qui sera inclus dans la loi de finances complémentaire 2010 afin de se garder des coups semblables à l’affaire de la vente des cimenteries d’Orascom à Lafarge et/ou aux tentatives de vendre Djezzy à des opérateurs étrangers. Le gouvernement entend aller encore plus loin en fixant de nouvelles règles du jeu qui cadreront juridiquement, à l’avenir, toute transaction de cession d’actifs au profit de l’Etat algérien. A l’heure où la valeur réelle de Djezzy est encore incertaine, en dépit d’une opération d’expertise menée par des spécialistes algériens, le gouvernement entend introduire une disposition qui exclurait tout recours aux valeurs du marché dans les cas de cession d’actifs au profit de l’Etat algérien.
D’une pierre deux coups : le gouvernement envisage ainsi d’imposer l’expertise à l’opérateur Orascom Telecom Holding afin d’évaluer la valeur de sa filiale algérienne et, par la même, apporter un nouveau cadrage juridique appelé à régir à l’avenir les estimations d’actifs s’il arrivait que des opérateurs étrangers et/ou des entreprises à capitaux étrangers décident de vendre l’ensemble des biens constituant leur patrimoine. Le projet de loi de finances complémentaire 2010, actuellement en préparation au niveau du gouvernement, exigerait le recours à une expertise locale pour évaluer la valeur des actifs mis en vente et exclut par la même toute option de recourir à la seule valeur du marché. Cette mesure, incluse dans le projet de loi de finances complémentaire 2010, a été révélée hier par Reuters, s’appuyant sur un document officiel dont l’agence détient une copie.
Cependant, la disposition en question relative à la cession des actifs au profit de l’Etat algérien, ne précise pas si cette nouvelle règle du jeu s’appliquerait sur le cas d’Orascom Telecom Holding qui négocie, depuis plusieurs semaines, la vente de sa filiale algérienne Djezzy à l’Etat algérien dans le cadre de son droit de préemption institué par la loi de finances complémentaire 2009. Pour mémoire, le gouvernement algérien avait opposé son veto à la vente de Djezzy à l’opérateur sud-africain MTN en brandissant la carte du droit de préemption reconnu légalement à l’Etat algérien d’acquérir avant tout autre candidat les actifs mis en vente par des opérateurs et/ou des entreprises à capitaux étrangers. Cette fois-ci, le gouvernement entend aller encore plus loin, semble-t-il, en imposant le recours à une expertise afin d’arrêter la valeur des actifs mis en vente au lieu de s’appuyer sur la valeur du marché. « Dans le cas de l’exercice du droit de préemption, le prix est déterminé sur la base d’une évaluation », lit-on dans l’article en question, qui serait inclus dans le projet de loi de finances complémentaire 2010 repris hier par l’agence Reuters. Le document précise par ailleurs que le gouvernement publiera une ordonnance afin de déterminer les modalités de la mise en œuvre de ladite disposition fixant les conditions de vente des actifs des opérateurs étrangers et/ou des entreprises à capitaux étrangers.
Par Ali Titouche

LE RÉALISATEUR Mr SALEM BRAHIMI À L’EXPRESSION



Le Panaf nous a aidés à nous regarder ensemble»

Producteur, notamment du film Cartouche gauloise, avec Chergui Kharroubi, il a coréalisé au profit du ministère de la Culture un film très intéressant sur le Panaf 2010, intitulé Africa is back.
L’Expression: Quand on voit ce film, une chose nous surprend: le côté politique qui prévaut dans le traitement sur le Panaf 2009, un fil conducteur politique on va dire très apparent, pourquoi ce choix? Finalement, l’objectif est de se demander qu’est devenu l’Afrique après 40 ans?Salem Brahimi: Il y a de ça effectivement. C’est une question qu’on pose. C’est un film éminemment politique. Pourquoi? D’abord parce qu’on a un passé. Le Festival panafricain a un passé. Le cinéma issu du Festival panafricain a un passé aussi, il n y a pas plus politique que le film sur le Panaf 1969. Le message politique en 1969 était très important. Mais peut-être plus simple. Les enjeux étaient les indépendances. L’Algérie s’est posée en leader, a soutenu tous les mouvements d’indépendance. Elle a aussi invité l’Afrique entière à se former culturellement elle-même comme disait... C’est-à-dire loin des clichés, on dit, qui sommes-nous, entre nous. 40 ans après, la plupart des indépendances sont acquises, à part le Sahara occidental, et il y a une question qui se pose qui est celle: «Que sont devenus nos rêves?» La question que pose William Clein au début du film est: «Quels sont les nouveaux combats aujourd’hui?» On ne peut pas dire que c’est l’Indépendance dans les mêmes termes qu’il y a 40 ans. El hamdoulilah ça été acquis. Donc, ce sont des questions plus complexes. Il y a deux manières de lire le film. Si vous voulez voir le film en vous disant: «On va avoir un genre de présentation en trois parties et trois sous-parties parfaites pour parler de plus de 50 pays africains», ce n’est pas possible. C’est très prétentieux, je pense. Cela veut dire qu’en une heure et demie de film, on va dire à 50 pays, voilà ce que vous deviez faire pour trouver les réponses que vous cherchez. Ce n’est pas l’idée. L’idée du film était de montrer qu’il y avait une pertinence à réunir des intellectuels et des artistes africains qui peuvent, d’une part «se formuler» eux-mêmes, c’est-à-dire se définir, loin des maisons de disques, des chaînes de télé françaises et des phantasmes occidentaux sur ce qu’est ou n’est pas l’Afrique. Mais dire l’Afrique selon nos propres termes. Ceci en premier lieu. Deuxièmement, quand on voit de grands intellectuels et des penseurs, des gens qui posent des questions très valides comme Manthia Diawara, Amina Traoré, on voit aussi qu’il y a de la ressource. On n’est pas obligé d’être d’accord avec tout le monde. On voit simplement qu’en Afrique, nous avons une ressource intellectuelle d’engagement, de passion et des questions très graves qui viennent de l’intérieur. Je pense que la mission du Panaf est peut-être de nous aider à parler entre nous et de nous aider à poser des questions ensemble. Bien sûr, il n’y a pas de questions définitives, mais il y en a quand même. Une partie de la réponse serait peut-être de nous éloigner de certaines données et mêmes de règles du jeu qui sont souvent formulées par l’Occident et qui sont biaisées. Il faut compter sur nous- mêmes pour reformuler les règles du jeu sur le plan politique, économique, social, etc. L’autre chose aussi est qu’il y a beaucoup de condescendance en Occident par rapport à tous nos pays. L’Occident devient le modèle suprême et le détenteur de vérité! Là, le film est une réponse, peut- être pas définitive, mais qui consiste à dire que nous savons regarder nos problèmes, ainsi que la vérité en face. On a des intellectuels qui se posent toutes les questions que se posent les Africains. Vous avez raison, c’est un film très politique qui pose beaucoup de questions.Les propos tenus par ces intellectuels interrogés sont âpres et alarmants...C’est-à-dire que les problèmes sont sombres. Notre mission, en tant que documentariste, n’est pas forcément d’être d’accord avec tout le monde. Cela consiste à donner une photo de ce qui s’est dit. De montrer la diversité. Je pense que les questions qu’on pose sont très difficiles. Vous savez, moi je dis toujours: «Il n’y a pas de problème sans solution. S’il n’y a pas de solution, ce n’est pas un problème.» C’est une voie sans issue. Là, nous mettions -nous beaucoup de problèmes sur la table? Absolument. J’espère que cela se ressens dans le film, qu’on sache qu’il existe de la ressource pour trouver les solutions pour chez nous, pour les nôtres. Il y a du talent, de l’intelligence, de l’énergie. Il est vrai que le film n’énumère pas tous les problèmes un à un en donnant pour chacun des solutions, ce serait l’idéal. Ce serait extrêmement prétentieux de notre part. On n’est pas une association humaniste qui vient et apporte avec elle les solutions, non. Il faut respecter les pays qu’on a accueillis, leur complexité. Nous avons acquis notre indépendance il y a presque 50 ans. A l’échelle d’un pays, ce n’est pas beaucoup. Je n’aurai jamais l’arrogance de dire aux Maliens ou Sénégalais, voilà ce qu’il faut faire...Quel est l’avenir de ce film au regard de la célébration du cinquantenaire des indépendances africaines?C’est une très bonne question. Je n’ai pas de réponse, nous, on a géré la production exécutive du film. On a fabriqué le film puis je l’ai coréalisé. J’insiste beaucoup là- dessus, c’est une production du ministère de la Culture. Je trouve aussi formidable qu’on duplique le même dispositif d’il y a 40 ans, avec Wiliam Clein. L’Etat algérien avait aussi produit le film. C’est aussi important intellectuellement et symboliquement au moment où on est dans l’obsession de la privatisation, qu’un Etat ait une politique culturelle et qu’il fasse du Festival panafricain un acte culturel et qu’il fasse aussi un film de cinéma en 35 mm. Cet objet, ils l’ont voulu, ils l’ont produit. Ils ont agi par l’intermédiaire de M.Bedjaoui, comme un vrai producteur.Comment s’est faite l’écriture du scénario, avez-vous une ligne éditoriale à respecter?C’était des rapports très sains. On nous a accordé la même liberté. On avait plutôt des discussions de cinéma. On avait un mandat qui était très large, ce qui était à la fois une grande liberté et une grande angoisse. Il y avait un cahier des charges qui disait, il faut un film de cinéma qui raconte le Festival panafricain. C’est marrant, mais c’est nous qui demandions au début à avoir plus de contraintes. On a eu toute la liberté de formuler notre film. Comme je l’ai toujours dit, il y a trois écritures du film: la première, celle sur papier, la seconde celle du tournage et enfin la troisième qui est le montage. On a joui d’une totale liberté, celle du réalisateur par rapport au producteur. Il n’y avait pas d’exercice imposé.Le côté festif du Panaf est un peu occulté, ce qui a frustré pas mal de personnes en voyant le film.C’est tout à fait voulu. Il y a deux types d’énergies et de fêtes. Il y a celle qu’on a vue et l’autre, celle en quoi on croit, et qu’on est heureux d’être ensemble car on va réaliser quelque chose. Il y a, effectivement, cette fête, mais je pense qu’on ne parle pas de la même. Il y a celle qui est spontanée, populaire, qui est certes très importante et puis il y a cette ferveur.. C’est par sensibilité personnelle, c’est un choix, après le film ne nous appartient plus, mais on voulait axer le film là-dessus. Ce n’est pas pour rien. Une fête aussi belle soit-elle ce n’est qu’un moment. Un film doit durer dans le temps. Que reste t-il au-delà de la célébration? C’est pourquoi on a insisté sur le fond. Aussi, en tant qu’Algérien, ce qui me rend très fier, c’est qu’on a réussi à formuler un discours et un projet, à canaliser des énergies et un respect du monde. C’était à la fois très physique et très intellectuel, ce qui me rend fier, moi en tant qu’Algérien, je l’avoue.
O. HIND

Le projet de visite d’Etat du Président Mr Abdelaziz Bouteflika en France relancé



Le projet de visite d’Etat du président Bouteflika en France relancé.Une visite d’Etat du président Bouteflika en France est toujours à l’ordre du jour. Après plusieurs reports en 2009, elle pourrait intervenir avant la fin de l’année 2010, selon une source diplomatique algérienne.

LFC 2010 : l'Algérie va accroître son contrôle sur les actifs détenus par les étrangers



Ali Idir
L'Algérie veut durcir les conditions de transfert d'actifs locaux détenus par des étrangers. La cession de participations détenues par des étrangers ou au profit d’étrangers en Algérie sera subordonnée à la délivrance par le ministère de l'Industrie d'une attestation de renonciation de droit de préemption de la part de l'Etat et des entreprises publiques, selon l’avant-projet de la Loi de finances complémentaires 2010 (LFC 2010) dont TSA a obtenu une copie.
L’Etat et les étrangers ont le droit de préemption sur la cession d'actifs détenus par des étrangers à des étrangers, selon ce projet de loi. L'attestation de renonciation doit être délivrée dans un délai d'un mois au notaire chargée de rédiger l'acte de cession, à compter de la date de dépôt de la demande auprès du ministère de l'Industrie. « En cas de délivrance de l'attestation, l'Etat conserve pendant une période d'une année, le droit d'exercice du droit de préemption tel que prévu par le code d'enregistrement en cas d'insuffisance du prix », précise le texte.
L'Algérie veut ainsi à travers cette mesure renforcer la lutte contre la fraude et la spéculation dans la cession d'actifs aux étrangers ou détenus par des étrangers. Le gouvernement cherche aussi à permettre aux nationaux d'accéder à des investissements étrangers et préserver l'économie nationale des effets de la crise mondiale. Très attendue par les opérateurs économiques, la LFC 2010 est actuellement en cours de finalisation. Elle devrait être publiée dans les prochains jours, probablement en août.
20/07/2010 19:11 4

Tourisme estival dans le Djurdjura un rituel perpétué


Tourisme estival dans le Djurdjura: «AZRO N’T’HOR»  Un rituel perpétué
En montagne nous nous sommes rendus à Azro n’T’ Hor (traduisible par le roc du midi) où nous avons pu constater que des gens s’y rendent par milliers toutes catégories confondues. Le motif qui fait venir les personnes en ces lieux est le «assensi» d’Azro n’T’ Hor. Il s’agit d’un événement du terroir à grande valeur sociale. Un rituel séculaire que les gens de la région et d’ailleurs également perpétuent depuis une longue date.C’est l’été, synonyme de repos total, d’évasion et de farniente. Juillettistes ou aoûtiens, chacun possède une façon pour chercher à se procurer de la détente, du plaisir et donner air à ses goûts. Qui à la mer, qui à l’étranger et qui en montagne. Pour cette dernière destination, les spécialistes l’appelleront randonnées pédestres, tourisme de montagne ou lui donneront tout simplement un autre qualificatif, c’est selon. En montagne nous nous sommes rendus à Azro n’T’ Hor (traduisible par le -roc du midi) où nous avons pu constater que des gens s’y rendent par milliers toutes catégories confondues. Le motif qui fait venir les personnes en ces lieux est le «assensi» d’Azro n’T’ Hor. Midi Libre fait connaitre à ses lecteurs ce qu’est cet «assensi» et leur rend compte de la première journée de ce rituel. Pour les besoins de la narration, des mots en tamazight seront utilisés et des expressions idiomatiques également, quasi intraduisibles expliquées, ce que lecteur comprendra de lui-même car il s’agit d’un événement du terroir à grande valeur sociale. C’est quoi cette méga-fête ? Littéralement cela peut se traduire par «Veillée du roc du midi ou du zénith». Un rituel séculaire que les gens de la région et d’ailleurs également perpétuent depuis une longue date. C’est un tourisme estival de montagne associé à une croyance païenne qu’organisent de manière cyclique trois villages en ce sanctuaire et qui sont Zouvga, Ath- Adella et Takhlijt- Ath- Atsou dans la daïrad’Iferhounene, wilaya de Tizi-Ouzou.Azro N’T’Hor est sans doute le mausolée le plus visité de la Kabylie. Il se trouve à quelque 20 km de Ain-El-Hammam (ex- Michelet) et est perché à plus de 1.800 mètres d’altitude sur la chaîne du Djurdjura en haut d’une crête de partage des vents comme aiment à le définir les vieux de la région. En ces lieux stratégiques, l’on peut dominer de bons pans des trois wilayate : Bouira, Bejaia et Tizi ouzou tel le plus beau visage du mont Lalla Khedidja situé à 2.3O8 mètres au-dessus du niveau de la mer et au-delà des collines environnantes, que les feux de forêt et l’être humain en particulier ont rendu chauve, les plaines d’Azazga. Les villages sont accrochés aux cieux sans cordes tels des colliers pour reprendre un peu d’Ait Menguellet. Quel que soit l’itinéraire ou le chemin emprunté pour y parvenir, la rude épreuve attend les visiteurs. Un long sentier sinueux et poussiéreux mène à cette crête où se trouve la «Kheloua» (lieu de méditation) ou El- Djamaa. C’est donc marche à pied, bivouac et autres manœuvres d’avancée en montagne qui doivent être pratiqués. L’histoire de Azo N’T’Hor n’est pas assez connue mais l’on s’accorde à dire que le rite de l’Assensi et les ziarate datent d’assez longtemps de mémoire d’homme. Certains racontent aussi qu’un ermite (homme) y a vécu en ces lieux mais sans trop pouvoir donner une date, même approximative soit-elle. Le sanctuaire figure parmi les rares lieux vénérés de la région ou même d’ailleurs qui ne portent de nom de personne tel sidi flen ou lalla flana.
Le rituel.A YAZRO N’T’HOR A YIZEM L’GHAVA-NUSSAD ‘AK ‘N’ZOR ANAWI L’VARAKA-.C’est avec ces vers chantés en chœur en Kabyle et qui veulent dire à peu près ceci : « Oh azro n Thor ! Lion des forêts, nous te rendons visite pour avoir tes bénédictions» que des milliers de personnes entament leur pèlerinage annuel à Azo’ n’T’Hor. Les trois villages cités plus haut prennent à bras-le-corps toutes les tâches de préparation et de tenue de l’Assensi qui se déroulent les 3 premiers week-end de chaque mois d’août dans un ordre tel que chacune de ces agglomérations est une fois première une autre deuxième et enfin troisième à s’occuper de cette « waada ». Pour cette année, l’ouverture échoit a Zouvga car l’an dernier ce village a été le dernier. Il sera suivi de Ath-Adella et enfin de Thakhlijt-Ath-Atsou pour l’édition de cette année qui a été avancée parce que le Ramadhan débutera à la première décade du mois d’août. Les assensi se tiendront donc les 17, 24 et 31 juillet. Les djemaâ des villages respectifs s’y prennent suffisamment à l’avance pour programmer et ordonnancer toutes les tâches utiles et nécessaires. Le côté matériel est assuré par les caisses du village et les dons des habitants y compris ceux qui se trouvent à l’extérieur, même à l’étranger. Les bêtes à immoler sont soit offertes soit achetées. Chaque village utilise ses propres volontaires, ses fonds et son matériel de même qu’il récupère à son profit toutes les offrandes en la circonstance. Dans tout cela, une coordination et une continuité sans faille font que les habitants des trois villages améliorent chaque année ce rituel dans un esprit de compétitivité constructive. A voir ces populations à l’œuvre, en autosuffisance, on les prend tout de suite pour des San-Marino de Kabylie (San Marino étant la plus vieille république du monde et elle se trouve en Italie). L’événement est pour la majeure partie des visiteurs un moment et un moyen de ressourcement. Pour certains, ce sont les retrouvailles d’où un tourisme social et pour une autre catégorie c’est le moment propice de trouver femme à son fils ou mari à sa fille sans omettre toujours de citer ces venues qui profitent de tous les rassemblements pour initier un business mais ils sont rares en ces lieux.
Sécurité, respect et altruismeLes visiteurs ne ménagent aucun effort pour faire preuve de générosité envers ceux qui ont veillé et envers la sainteté des lieux en faisant des offrandes. La sécurité et le respect sont toujours de mise ainsi que l’altruisme. Les gens se conduisent de manière exemplaire, les organisateurs aussi. Des indiscrétions nous ont appris que même certaines hautes personnalités qui nous gouvernent viennent implorer le mausolée d’une manière anonyme et discrète surtout après une décadence ou une chute vertigineuse subie dans le serail. Toute croyance mise à part, il ne serait pas faux de dire que c’est un excellent exemple de tourisme populaire estival, de montagne, social ou avec une autre appellation qui pourrait y convenir. De jour comme de nuit surtout tout est beau en ces trois assensi surtout lorsque le climat s’y met. Tout est à revoir. A la fin de chaque édition, les sages comblent leurs hôtes de bénédictions dans le sens de : «Izor Inor—Yenwa Yabwi» (il a visité, il est illuminé, il a cru et il en a pris) c’est une «douaa»parmi tant d’autres car le rendez-vous en est donné pour 2011 avant la tenue de la troisième version.
source: Midi libre

Mr Brahim Hasnaoui, entrepreneur Algérien au long souffle






De la construction à la semence de pomme de terre… En plus de trois décennies, Brahim Hasnaoui a conjugué l’entreprise avec l’innovation.
Un aventurier «dans le bon sens du terme». Tout le contraire des météorites qui ont traversé, sans laisser de traces, l’univers des affaires en Algérie.
C’était dans le milieu des années 70, à une époque où l’on se demandait encore à partir de quel nombre d’employés une entreprise privée devenait «exploiteuse», un petit entrepreneur privé de 26 ans discute avec le Directeur général de la Sonelec dans son bureau au complexe électronique de Sidi-bel Abbès. Objet de la discussion : la construction d’un centre de formation que des entreprises publiques n’arrivaient pas à réaliser. Le DG de Sonelec a un problème concret et sérieux: pour lancer la production de téléviseurs, il faut des ouvrières qualifiées. Et comme cela ne tombe pas du ciel, il revient à la Sonelec de les former. Chez elle. Allez vers ce jeune privé lui a paru la seule solution. Il lui explique cependant la gravité de sa décision en le fixant droit dans les yeux : «Vous savez ce que je fais ? J’enlève un marché aux entreprises publiques pour le donner au privé. Vous échouez et nous sommes bons pour la prison à vie tous les deux». Mohamed Ghrib, le DG de la Sonelec à l’époque n’a pas été en prison pour avoir osé sortir du «cadre». Le jeune entrepreneur qui se souvient avec émotion de la scène s’appelle Hasnaoui Brahim. Et les 11 blocs du centre de formation ont été livrés dans les délais pour que les ouvrières soient préparées à la fabrication des téléviseurs. La réputation de Brahim Hasnaoui commence à se faire. Ce diplômé en génie rural quelques années plutôt, n’avait pourtant à cette époque qu’une petite expérience dans la réalisation. Commencée justement avec l’étude et la réalisation de l’approvisionnement en eau du grand chantier du complexe SONELEC de Sidi Bel Abbès, sa ville natale.
«Il y a du travail derrière»
Depuis le petit entrepreneur a constitué patiemment son groupe. Sur trois longues décennies, tout le contraire des météorites qui ont peuplé le ciel de l’économie algérienne avant de disparaître. Il y a du «travail derrière», disent ceux qui le connaissent. Si plus de trois décennies plus tard, Sidi Bel Abbès est la ville d’Algérie où le taux d’occupation par logement (TOL) est le plus bas d’Algérie, ne l’imputez surtout pas au hasard. Cherchez plutôt l’explication dans le travail, le volontarisme industriel et la «capitalisation d’expérience», terme qu’affectionne particulièrement Hasnaoui Brahim. Les réalisations dans la bonne ville de Bel Abbes sont nombreuses (logements, hôpitaux, blocs universitaires, institut de recherche, bâtiments administratifs, centres d’affaires, siège de banques). Hasnaoui a tout simplement créé un pôle d’excellence dans la réalisation en bâtiment en industrialisant les procédés de construction, puis en essaimant son savoir faire. Entreprendre, montrer que c’est possible, diffuser, voilà en somme la démarche de Hasnaoui qui a réussi à faire baisser le cout du m² bâti et démocratisé le logement social. La formule, il la livre à tous ceux que cela peut intéresser : usiner au préalable le maximum d’éléments de la construction, même «un mortier révolutionnaire prêt à l’emploi» et fixer les équipes pour accumuler les savoir-faire. L’expérience a fait école. Ce qui le motive ? «Ce n’est pas l’argent, mais l’idée qu’avec un peu de moyens financiers et une ingénierie bien orientée on peut trouver des solutions aux problèmes vitaux du plus grand nombre de personnes». Qu’est-ce qui est vital en Algérie ? Se loger, bien sûr ! Se nourrir aussi. En 2006, il devient, avec la Sodea, le premier producteur maghrébin de semence de pomme de terre de pré-base.
Maitriser et innover
Un retour vers l’ingénierie agronomique, un amour de jeunesse : modernisation des plans et techniques culturales, introduction de nouvelles plantes fourragères dans les hauts plateaux pour réhabiliter les parcours, et faire baisser le prix du mouton. En entrant sur le «front» de la semence de pommes de terre, il s’attire une solide détestation des importateurs. C’est que mine de rien, il s’attaque à un monopole, celui des Hollandais et des importateurs. Avant que cela ne soit à la mode, Hasnaoui défend une substitution des importations par la production locale de semences. En quelques interventions publiques, il perturbe des intérêts bien assis en affirmant qu’il est possible de répondre au besoin du marché en fournissant la pomme de terre à un prix très raisonnable de 20 dinars et avec des possibilités d’exporter. Jusque-là, il n’a pas été très écouté, mais sans doute a-t-il eu tort d’avoir raison un peu trop tôt : les achats de semences coutent entre 70 et 90 millions de dollars par an aux producteurs locaux. Si les idées de Hasnaoui n’ont pas eu un grand écho chez les responsables, sa popularité est faite. C’est un «aventurier dans le meilleur sens du terme», explique un journaliste oranais. «Il a compris que pour réussir, il faut devenir indépendant, c’est-à-dire maîtriser l’ensemble de la filière où il active y compris le volet formation». Que ce soit dans le secteur du bâtiment ou dans l’agriculture, c’est cela la méthode Hasnaoui : maîtriser et innover.
source: Le quotidien d’oran

Algerie des infrastructures de base au service de l'économie



L'expansion à grande échelle de la réalisation des infrastructures de base marque un tournant dans la consolidation des conditions du développement national. La tendance actuelle montre qu'on est confiant en la possibilité d'améliorer encore plus ce secteur en surmontant les problèmes techniques, matériels, humains et organisationnels existants, notamment parce que les infrastructures de base sont le socle qui permet un développement adapté, rapide et productif. Redonner aux infrastructures de base la place privilégiée par la politique en question, tel est le pari, aujourd'hui, des pouvoirs publics. Il répond à plusieurs objectifs : rationaliser les efforts à court terme pour redonner l'attractivité des territoires, valoriser la production, développer les initiatives capables d'augmenter la valeur et le poids de ce secteur et garantir une amélioration graduelle des conditions de vie des populations, notamment dans les zones rurales. Dans cet esprit, l'Etat ne cesse de déployer des efforts et de gros moyens à destination du monde rural, tant sur le plan de son renouveau que de son équipement en infrastructures de base, qu'elles soient sociales, économiques ou productives. Cette action multiforme, qui est l'œuvre entreprise dans les différents domaines durant ces dernières années, est menée avec rigueur, continuité et sélectivité. Aussi, l'immense transformation que supposait le "remodelage" des infrastructures pour les adapter à l'éthique et à l'intensité du développement national ne pouvait évidemment être entreprise que progressivement. Aussi, au fil des programmes, l'action menée a-t-elle touchée à chaque étape des domaines et des objectifs nouveaux avec une intensité de plus en plus grande. Cette amélioration indispensable à tous les domaines aura donc été l'autre préoccupation la plus marquante, durant ces dernières années, dans le processus de réhabilitation et de modernisation. Une volonté qui se fixe comme finalité de toucher au plus près les préoccupations des populations, de produire mieux et davantage en garantissant la viabilité de ces infrastructures pour servir de base à l'économie nationale. Et pour la crédibilité de tous ces objectifs, une définition des responsabilités et des compétences dans différents échelons sera d'une importance capitale, notamment dans ce domaine qui détermine en grande partie la répartition spatiale des activités économiques, notamment dans les régions, où vit la majorité des Algériens, où le sous-équipement atteignait un niveau tel qu'il pouvait les maintenir en marge du progrès et des bienfaits du développement.B. Chellali

La vente d’actions d'entreprises algériennes sous contrôle


Une mesure serait en préparation par le gouvernement
Une mesure visant à renforcer le contrôle sur les ventes de participations des groupes étrangers dans des sociétés nationales, serait sur le point de voir le jour. A en croire le quotidien en ligne "toutsurlalgérie " qui cite une copie du texte, que l'Agence Reuters détient, le gouvernement algérien serait sur le point de promulguer une loi qui imposerait aux étrangers, qui voudront vendre les actions qu'ils détiennent dans des groupes algériens, de faire fixer leur prix de vente par un expert algérien et non pas par le marché. "La mesure s'appliquera aux actionnaires étrangers qui vendront des parts d'entreprises algériennes sur lesquelles l'Etat aura exercé son droit de préemption et à la vente d'actions de sociétés algériennes à des étrangers", a-t-on précisé. Le droit de préemption de l'Etat algérien s'entend, en effet, que "toute transaction qui ne respecte pas les dispositions légales ne sera pas avalisée par les pouvoirs publics et sera déclarée nulle et sans effet". Il faut également souligner l'article 62 de la loi de finances complémentaire pour 2009 qui stipule que "l'Etat ainsi que les entreprises publiques économiques disposent d'un droit de préemption sur toutes les cessions de participations des actionnaires étrangers ou au profit d'actionnaires étrangers". Le droit de préemption est défini, ainsi, comme un droit légal ou contractuel accordé à certaines personnes privées ou publiques d'acquérir un bien en priorité à tout autre personne lorsque le propriétaire manifeste la volonté de le vendre. Ce droit est appliqué pour la cession d'entreprise dans bon nombre de pays pour des raisons qu'ils jugent stratégiques. Pour qu'il soit appliqué sans équivoque, la clause consacrant le droit de préemption doit figurer dans le contrat initial et porter la précision sur la totalité ou une fraction de la vente et sur le prix de cession. "La manière dont cette évaluation du prix sera faite, sera précisée dans un autre texte de loi", a-t-on ajouté. Etant donné que cette mesure ne concerne que l'évaluation du prix d'une cession d'actifs des étrangers dans une société algérienne et dont le droit de préemption est clairement mentionné, le champ d'application de cette mesure est restreint au seuls secteurs jugés stratégiques par les pouvoirs publics et où le contrat stipule clairement ce droit.Ferhat Y.