Algerie prévisions de Mékidèche sur l'évolution de l'économie nationale
Les réformes politiques promises par le président de la République doivent servir à trouver un consensus sur la politique économique nationale permettant à l'Algérie de sortir indemne de la crise mondiale et éviter ses répercussions fatales à un grand nombre de pays.
Cet avis a été développé et débattu samedi soir par Mustapha Mekidèche, expert économique et membre du Conseil national économique et social (CNES), lors d'une conférence intitulée «La situation de l'économie algérienne aujourd'hui : bilan et perspectives», organisée par la fédération d'Alger du mouvement démocratique et sociale (MDS).
Qualifiant notre économie de «paradoxale», l'expert la place «à la croisée des chemins», compte tenu du contexte international marqué par «une crise financière, économique et sociale, la dette des Etats-Unis menaçant la croissance des pays comme la Grèce, l'Italie, l'Espagne et la France et ses répercussions graves et contraignantes sur le reste du monde».
Au plan national, il relèvera «les pressions exercées sur nos avoirs extérieurs menacés par l'évaluation du taux de change et sur nos décisions internes, la fuite de nos ressources, payées au prix fort aux frontières, un déficit budgétaire de 40%, et une explosion des canaux de captage de la rente, et la non-maîtrise du fonds de régulation des réserves face à l'absence de véritables moteurs de croissance en dehors des investissements publics».
L'expert estime que la relance de l'économie doit se faire sur la base» d'un consensus avec tous les opérateurs concernés à travers l'accélération des réformes et leur application de façon transparente et réduire les niches de la rente».
Il avoue que son application n'est pas facile et sera confrontée à d'énormes contraintes en la présence de «lobbies du capitalisme de la chkara (le sac) et de l'informel qui se trouvent à l'intérieur et à l'extérieur du pouvoir et finiront par prendre les commandes face à la faiblesse du courant libéraliste».
L'amélioration du service public et l'instauration d'un système éducatif et de formation fiable sont les éléments fondamentaux pour atteindre cet objectif.
Il déplore l'absence de promoteurs privés efficaces qui vont à la conquête des marchés extérieurs et la réduction des importations. «M. Mekidèche recommande un changement radical dans la gestion des énergies renouvelables pour éviter la même situation du pétrole.
Il faut prévoir, dès maintenant, le développement d'une industrie des équipements et d'engineering», a-t-il indiqué. L'expert élimine les deux autres scénarios possibles dans l'évolution de notre économie. Il s'agit du scénario «catastrophe» dû essentiellement à «une baisse significative des prix du pétrole comme en 2008» où l'Algérie n'aura plus la capacité de payer ses importations après l'épuisement du fonds de régulation des recettes.
Les réformes politiques promises par le président de la République doivent servir à trouver un consensus sur la politique économique nationale permettant à l'Algérie de sortir indemne de la crise mondiale et éviter ses répercussions fatales à un grand nombre de pays.
Cet avis a été développé et débattu samedi soir par Mustapha Mekidèche, expert économique et membre du Conseil national économique et social (CNES), lors d'une conférence intitulée «La situation de l'économie algérienne aujourd'hui : bilan et perspectives», organisée par la fédération d'Alger du mouvement démocratique et sociale (MDS).
Qualifiant notre économie de «paradoxale», l'expert la place «à la croisée des chemins», compte tenu du contexte international marqué par «une crise financière, économique et sociale, la dette des Etats-Unis menaçant la croissance des pays comme la Grèce, l'Italie, l'Espagne et la France et ses répercussions graves et contraignantes sur le reste du monde».
Au plan national, il relèvera «les pressions exercées sur nos avoirs extérieurs menacés par l'évaluation du taux de change et sur nos décisions internes, la fuite de nos ressources, payées au prix fort aux frontières, un déficit budgétaire de 40%, et une explosion des canaux de captage de la rente, et la non-maîtrise du fonds de régulation des réserves face à l'absence de véritables moteurs de croissance en dehors des investissements publics».
L'expert estime que la relance de l'économie doit se faire sur la base» d'un consensus avec tous les opérateurs concernés à travers l'accélération des réformes et leur application de façon transparente et réduire les niches de la rente».
Il avoue que son application n'est pas facile et sera confrontée à d'énormes contraintes en la présence de «lobbies du capitalisme de la chkara (le sac) et de l'informel qui se trouvent à l'intérieur et à l'extérieur du pouvoir et finiront par prendre les commandes face à la faiblesse du courant libéraliste».
L'amélioration du service public et l'instauration d'un système éducatif et de formation fiable sont les éléments fondamentaux pour atteindre cet objectif.
Il déplore l'absence de promoteurs privés efficaces qui vont à la conquête des marchés extérieurs et la réduction des importations. «M. Mekidèche recommande un changement radical dans la gestion des énergies renouvelables pour éviter la même situation du pétrole.
Il faut prévoir, dès maintenant, le développement d'une industrie des équipements et d'engineering», a-t-il indiqué. L'expert élimine les deux autres scénarios possibles dans l'évolution de notre économie. Il s'agit du scénario «catastrophe» dû essentiellement à «une baisse significative des prix du pétrole comme en 2008» où l'Algérie n'aura plus la capacité de payer ses importations après l'épuisement du fonds de régulation des recettes.
«J'écarte ce scénario car je pense que les cours du pétrole ne baisseront pas à moins de 70 dollars», a-t-il estimé.
Le deuxième scénario prévoit la continuité de la politique économique actuelle
Le deuxième scénario prévoit la continuité de la politique économique actuelle
«Ce n'est pas une solution efficace vu la forte pression sociale et les perturbations annoncées pour cette rentrée dans plusieurs secteurs, le déficit budgétaire encore important et l'absence d'une véritable industrie». Pour l'expert, la gestion prônée actuellement va atteindre ses limites. «Ce n'est pas une solution durable vu qu'on ne peut pas créer de la croissance, des emplois et des richesses», a-t-il souligné. :le temps d'algerie
N. B.