Union pour la Méditerranée
Une chance de rebond pour l'Europe sur le plan international
Publié le : 30.09.2008 13h36
L'Union pour la Méditerranée est non seulement un "impératif politique et stratégique", mais également une opportunité pour l'Europe, qui, à travers ce momentum reconstruit, pourrait retrouver une influence qu'elle a en partie perdue au sein de la communauté des nations, a affirmé André Azoulay, conseiller de S.M. le Roi et Président de la Fondation "Anna Lindh".
"Quand on parle de l'Euro-Méditerranée, on ne peut occulter les dossiers les plus difficiles auxquels est confrontée la communauté internationale", a souligné M. Azoulay dans une interview diffusée, mardi, par Euronews, chaîne d'information en continu basée à Lyon.Il a cité, à ce propos, la paix qui reste en devenir entre Palestiniens et Israéliens, la situation en Irak, celle qui prévaut actuellement en Afghanistan, mais aussi les relations entre la grande civilisation arabo-musulmane et le monde occidental chrétien.Au sujet de la crise au Proche-Orient, M. Azoulay a relevé que le monde entier reconnaît, aujourd'hui, la légitimité et l'absolue nécessité d'avoir un Etat palestinien dans toute son identité retrouvée, et dans tous ses droits reconstruits et ceci dans un consensus international rarement égalé.Parlant du rôle et de la place de la Fondation Anna Lindh dans la construction de l'UPM, M. Azoulay a insisté sur la nécessité de remplacer la culture de l'octroi par la logique de la parité et de placer les hommes et les femmes "dont on veut dessiner le futur" au centre de ce projet. Il faut, a-t-il souligné, que ces hommes et ces femmes soient investis de cette ambition idéologiquement, politiquement, culturellement et socialement.Il faut qu'ils se sentent également concernés et pris en compte, a conclu M. Azoulay, qui s'exprimait à l'issue du Conseil des gouverneurs de la Fondation Anna Lindh, réuni à Bruxelles pour prendre connaissance du plan triennal (2008-2011) qu'il a lui-même présenté à cette instance.
Par MAP