Thursday, March 03, 2011
UPM Union pour la Méditerranée réalité politique
L'UpM, créée le 13 juillet 2008 sur une idée du président français Mr Nicolas Sarkozy, compte une quarantaine de membres, dont les pays de l'UE, la Turquie, Israël et les pays arabes riverains de la Méditerranée. Elle ambitionne, en développant des projets concrets dans divers domaines (environnement, transports, énergie, culture, éducation...), de relancer la coopération euro-méditerranéenne lancée en 1995 à Barcelone le ministre français des Affaires étrangères Mr Alain Juppé a estimé qu'il faut refonder l'UpM en raison des bouleversements en Afrique du nord.
l'Union pour la Méditerranée (UPM plus nécessaire que jamais
Paris et Londres d'accord pour planifier une zone d'exclusion aérienne en Libye
PARIS (AP) — Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a déclaré jeudi que Paris et Londres étaient "d'accord pour réfléchir, et même agir à la planification" d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye au cas où le colonel Kadhafi recourait à la force contre sa population.
"Nous sommes d'accord pour réfléchir, et même agir, à la planification d'une zone aérienne au-dessus de la Libye si la menace d'utiliser la force contre la population libyenne, que brandit Kadhafi, se concrétisait au cours des prochains jours", a-t-il dit.
Le ministre s'exprimait au côté de son homologue britannique William Hague à l'issue de leur entretien au Quai d'Orsay sur la préparation du Conseil européen du 11 mars, consacré à la situation en Libye et plus généralement au sud de la Méditerranée.
"Nous condamnons avec la plus grande fermeté l'attitude du colonel Kadhafi qui, en utilisant la violence contre son peuple, s'est discrédité. Nous demandons donc très clairement son départ", a lancé Alain Juppé.
Il a précisé avoir, avec M. Hague, "envisagé le durcissement des pressions de caractère économique et financier qu'il faut exercer sur le régime de Kadhafi pour l'amener à quitter le pouvoir". "Nous ferons tout ce que nous pourrons pour accentuer la pression sur le régime Kadhafi et aider à faire cesser la violence", a ajouté William Hague.
Il a confirmé que la Grande-Bretagne et la France étaient "d'accord sur le fait que la communauté internationale (...) devrait continuer à planifier différents scénarios, y compris celui d'une zone d'exclusion aérienne pour être sûrs de pouvoir répondre rapidement et résolument aux événements en Libye".
Toutefois, MM. Juppé et Hague ont insisté sur la nécessité d'une décision concertée de la communauté internationale dans un cadre légal pour mettre en place une zone d'exclusion aérienne qui empêcherait les avions de Kadhafi de frapper les bastions de l'opposition. "Quelques pays occidentaux" ne peuvent pas décider seuls, a estimé M. Juppé, "nous avons absolument besoin de la participation des gouvernements de région".
Les deux ministres ont en revanche rejeté la proposition de médiation du président vénézuélien Hugo Chavez entre son ami Moammar Kadhafi et l'opposition libyenne qui veut mettre fin à 41 ans de dictature.
"Un chef d'Etat qui fait tirer sur la foule et qui menace d'action armée contre les populations civiles a pour nous perdu toute légitimité à exercer le pouvoir (...) Toute médiation visant à permettre au colonel Kadhafi de se succéder à lui-même n'est évidemment pas la bienvenue", a lancé M. Juppé.
Par ailleurs, pour le chef de la diplomatie française, les révolutions arabes de ces derniers mois justifient de "mieux coordonner les politiques d'immigration des pays du nord de la Méditerranée, avec pour objectif de rééquilibrer le développement économique entre le nord et le sud de notre mer commune, pour permettre à tous ceux du Sud de jouir de la liberté de l'emploi, du travail, du bien-être qu'ils attendent".
Dans ces conditions, les deux hommes ont "évoqué l'idée de relancer la politique de coopération entre le Nord et le Sud, c'est-à-dire de refonder l'Union pour la Méditerranée (UPM), dont nous nous rendons compte que c'est une idée plus nécessaire que jamais, en l'intégrant dans la politique de voisinage d'ensemble de l'Union européenne", a ajouté Alain Juppé.
Ce dernier doit se rendre au Caire la semaine prochaine. Ce sera la première visite d'un responsable gouvernemental français en Egypte depuis la chute le 11 février dernier du président Hosni Moubarak, chassé par la rue après quelque 30 ans au pouvoir. AP
st/cov/nc
Libye le récit des événements
Libye : Kadhafi attaque l'Est, les réfugiés affluent
La ville libyenne de Brega est de nouveau bombardée par les forces loyales à Mouammar Kadhafi, rapporte, vendredi matin 4 mars, la chaîne de télévision Al Arabia. La ville, terminal pétrolier situé sur le golfe de Syrte, à 800 km à l'est de Tripoli, avait déjà été la cible de bombardements aériens mercredi et jeudi. Elle contrôle la route stratégique côtière qui mène à Benghazi, épicentre de la contestation dans l'est du pays.
Au 17e jour de la révolte du peuple libyen, le colonel Kadhafi a attaqué jeudi les bastions de l'Est contrôlés par les insurgés. Les rebelles ont ainsi essuyé une frappe aérienne de l'armée à Brega, un site pétrolier mais aussi un des verrous contrôlant l'accès à Benghazi, fief de l'opposition. Deux sources proches des insurgés et un civil interrogés par Reuters disent toutefois n'avoir entendu aucune explosion. La ville de Misrata aurait aussi été prise pour cible, selon plusieurs messages postés sur Twitter.
Selon les habitants de cette ville côtière, au moins cinq personnes ont été emmenées par les forces pro-Kadhafi au cours de l'offensive appuyée par l'aviation et l'artillerie lourde et qui s'est soldée par la mort d'au moins douze personnes. Des opposants, qui disent toujours contrôler la ville, ont annoncé avoir fait au moins une centaine de prisonniers parmi les combattants loyaux au dirigeant libyen.
Deux sources proches des insurgés et un civil interrogés par Reuters disent toutefois n'avoir entendu aucune explosion.
Un porte-parole de l'opposition a par ailleurs évoqué un renforcement de l'armée en direction de Ras Lanouf, à une centaine de kilomètres à l'ouest de Brega. Selon lui, l'armée est appuyée par des mercenaires venus du Tchad et du Niger. Selon la Ligue libyenne des droits de l'homme, la répression a fait 6 000 morts.
L'opposition s'organise à Benghazi. Si la population est favorable à la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne, elle est en revanche catégoriquement opposée à une intervention militaire terrestre extérieure, rapporte Cécile Hennion, envoyée spéciale du Monde à Benghazi. L'unité de l'Est libyen pourrait être remis en cause par une telle intervention.
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Libye le récit des événements
Le chef de l'Etat Mr Nicolas Sarkozy valoriser l'histoire de France
L'Initiative Horizon 2020 vise à réduire la pollution en Méditerranée à l'horizon 2020
L'Initiative Horizon 2020 vise à réduire la pollution en Méditerranée à l'horizon 2020, en luttant contre les sources de pollution qui sont à l'origine de 80% de la population générale de la Mer méditerranéenne : déchets municipaux, eaux usées urbaines et pollution industrielle.
Trois groupes de travail ont été créés afin de mettre en œuvre et de surveiller les activités :
•Les investissements pour réduire la pollution (PR: Pollution Reduction);
•Le renforcement des capacités (CB) pour atteindre les objectifs de l'Initiative H2020 (CB: Capacity Building);
•L'examen, la surveillance et la recherche (RMR: Review, Monitoring and Research).
L'hommage de Mr le président Nicolas Sarkozy à Jean-Paul II
L'hommage de Sarkozy à Jean-Paul II
GUILLAUME TABARD, Les Echos
Ce sera son troisième déplacement au Vatican depuis son élection. Dans deux mois, dimanche 1 er mai, Nicolas Sarkozy se joindra aux deux ou trois millions de pèlerins attendus à Rome pour la béatification de Jean-Paul II.
En plein débat sur la laïcité, le chef de l'Etat entend assumer un hommage à ce pape qui a « infléchi le cours de l'histoire », comme il le dira en annonçant, sans doute demain, sa décision.
Cette décision, il le sait, relancera le procès en lèse-laïcité qui lui est régulièrement intenté. Ne lui reproche-t-on pas encore d'avoir estimé, lors de sa première visite romaine, le 20 décembre 2007, que « dans l'apprentissage de la différence du bien et du mal, l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur » ? Ne l'avait-on pas accusé, lors de sa deuxième visite, le 8 octobre 2010, de s'être signé en entrant dans la basilique Saint-Pierre ?
Décidé à assumer sa vision d'une « laïcité positive », Nicolas Sarkozy délivrera ainsi trois messages. D'abord rendre un hommage personnel à Jean-Paul II, présenté, avec De Gaulle, à la veille du premier tour de 2007, comme le personnage qui « l'inspirait » le plus. Témoigner ensuite son estime à Benoît XVI. « J'aime bien ce pape », confie-t-il, en s'identifiant entre les lignes au successeur de Jean-Paul II que les attaques - y compris de son camp -ne font pas céder au politiquement - ou au religieusement -correct. Et dont une phrase sur l'accueil de l'étranger avait été improprement interprétée par des catholiques français comme une condamnation de son action face aux Roms.
Troisième et principal objectif : assumer la place des religions dans « l'identité nationale ». C'est l'un des derniers terrains sur lesquels il poursuit la rupture avec un Jacques Chirac qui avait refusé d'assister à la messe célébrée à Reims par Jean-Paul II pour l'anniversaire du baptême de Clovis et qui s'était battu contre la mention des racines chrétiennes dans la Constitution européenne. Pour Nicolas Sarkozy, une réflexion dépassionnée sur la place de l'islam en France - le débat du moment -va de pair avec une reconnaissance assumée du rôle du christianisme dans l'histoire et dans l'identité du pays. Si la République « ne laissera jamais aucune religion, quelle qu'elle soit, lui imposer sa loi », le chef de l'Etat veut prouver, par son voyage à Rome, qu'un regard positif sur la foi est le meilleur antidote à la crainte d'un « choc des religions ».
Mr le Président Nicolas sarkozy diplomatie française
Mr le president Nicolas Sarkozy et Mr le Ministre Alain Juppé, 22/2/2011 © Abacapress.com
Avec ce remaniement , un signal a donc été envoyé à l’étranger, affichant une volonté de reprise en main de la diplomatie française, C’est aussi et sans doute surtout une manière pour Mr le Président Nicolas Sarkozy, mettant mr le ministre Alain Juppé au poste du second du gouvernement, de reprendre la main , les élections présidentielles avançant à grands pas…
Les Français, eux, ont d’ailleurs plutôt bien accueilli ce changement.
Union pour la Méditerranée Algerie UPM 2011
Union pour la Méditerranée: une délégation parlementaire algérienne à Rome
Les travaux de la 7e réunion de l’assemblée de l’Union pour la Méditerranée, dédiés aux cinq commissions de cette institution, se sont ouverts jeudi au siège du Parlement italien.
Il s’agit des commissions pour « les affaires politiques, de sécurité et droits de l’homme », de « la promotion de la qualité de vie, des échanges dans la société civile et de la culture », des « droits des femmes en Méditerranée », de la « commission économique et financière des affaires sociales et de l’éducation » et de celle de « l’environnement, énergie et eau ». La délégation parlementaire algérienne prend part à ces travaux au sein de trois commissions à savoir la commission des affaires politiques, celle de l’énergie et celle des droits des femmes.
Les débats au sein des commissions notamment celles des affaires politiques et des économiques sont surtout axés sur la nécessité pour les pays des deux rives de tenir compte des bouleversements en cours dans certains pays de la rive sud de la Méditerranée, dans la refondation de la relation entre les deux entités de la région méditerranéenne, selon une source proche de l’assemblée.
Il s’agira pour les pays de la rive nord de revoir leurs visions des questions essentielles intéressant les relations entre les deux parties, pour les adapter aux « réalités objectives » dans les pays de la rive sud, et ne pas focaliser sur des questions sécuritaires qui tirent leur source de problèmes liés au développement, que le nord semble négliger.
Les travaux en commissions seront sanctionnés par des recommandations devant être adoptées en tenant compte des positions des uns et des autres, pour parvenir à un consensus, a-t-on indiqué.
La rencontre de Rome regroupe les Parlements des 27 pays de l’Union européenne (UE), des huit Parlements des pays du sud de la Méditerranée (la Tunisie et l’Egypte absentes) et de six autres pays (Albanie, Bosnie-Herzégovine, Croatie, Mauritanie, Monaco et Monténégro).
Les parlementaires euro-méditerranéens discuteront au cours de la seconde journée, de l’Union pour la Méditerranée et de l’évolution de la situation dans la région, en présence du chef de la diplomatie italienne, Franco Frattini, et du président de la Banque d’investissement européenne (BIE), Philippe Maystadt.
Trois sessions thématiques seront organisées à cette occasion et dédiées respectivement aux « politiques d’immigration et d’intégration », à « la protection de l’environnement dans la région méditerranéenne » et aux « instruments financiers pour le développement de la région », selon la même source
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Union pour la Méditerranée Algerie UPM 2011
Mr le president Nicolas Sarkozy politique Facebook et tweets Web 2012
Les sites web des partis politiques seront sur le pont ce jeudi soir. L'UMP, le PS suivront avec attention l'intervention du chef de l'Etat sur TF1 avec des objectifs bien différents.
Au siège du majoritaire, une équipe de vingt animateurs sera aux côtés de Benjamain Lancar, le président des Jeunes Pop pour éteindre les conte vérités de la « gauchosphère ». Une demande qui émane directement de Jean-François Copé. Dans une lettre ( à lire sur Le Post ), le secrétaire général de l'UMP : « Nous serons unis pour faire face aux campagnes de désinformation et de démagogie orchestrées par l'opposition et relayées sans scrupule par certains médias. Je compte particulièrement sur vous pour faire part de vos réactions et commentaires sur les différents sites d'actualités disponibles sur Internet ».
Les sites web des partis politiques mobilisés pour Sarkozy
Nicolas Sarkozy à la télévision, l'UMP et le PS se livreront bataille sur le web par messages Facebook et tweets interposés.
Benjamin Lancar et son « escadron » a compris le message, ils allumeront donc le contre-feu sur Twitter, Facebook et OMG (Observatoire des Mensonges de la Gauche). Les Jeunes Pop auront également à coeur de rebondir sur les thèmes évoqués le président de la République et d'appuyer, illustrer ses arguments pour que cet entretien soit le plus clair possible.
Le PS de son côté a mis en place une « veille citoyenne » : « Les équipes du PS publieront les données et les arguments qui permettront aux français de se faire une opinion sur la réalité de l'action et des résultats de Nicolas Sarkozy, habitué à proclamer mensonges et contre-vérités lors de ses passages télévisés. A travers vos tweets et vos messages, vous pourrez aussi participer à cette veille citoyenne » explicite le site web du parti de la rue de Solférino. Thème par thème, plusieurs experts analyseront l'intervention et chercheront à débusquer les contre-vérités du chef de l'Etat. La guerre 2.0 est ouverte
Mr le chef de l'état Nicolas Sarkozy Madame la chancelière Angela Merkel Europe
Sarkozy et Merkel veulent reprendre l'Europe en main
Le président français et la chancelière allemande ont annoncé vendredi qu'ils allaient prochainement proposer l'adoption d'un « pacte de compétitivité » entre les différents États de la zone euro.
Le couple franco-allemand serait-il à nouveau sur les rails ? Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont proposé vendredi, à Bruxelles, l'organisation d'un sommet de la zone euro en mars. L'objectif de ce sommet ? L'adoption d'un « pacte de compétitivité » entre les différents partenaires de la zone monétaire européenne.
Entre les lignes, on peut déjà apercevoir la volonté toute allemande d'imposer plus de discipline aux différents États de la zone euro. Être la locomotive de l'Union européenne, l'Allemagne l'accepte sans sourciller. Elle tique un peu plus lorsqu'il s'agit de renflouer des pays au bord du chaos économique, comme ce fut le cas cet automne lors de la crise irlandaise. « L'année 2011 doit être l'année de la confiance retrouvée dans l'euro », a ainsi déclaré Angela Merkel. Pour la chancelière, il est important d' « améliorer notre compétitivité et en même temps montrer clairement notre volonté politique de croître ensemble ».
Objectifs communs sur les retraites et les salaires
Même son de cloche du côté de Nicolas Sarkozy. « Nous voulons renforcer la compétitivité de l'Europe et de son économie, nous voulons faire converger les différentes économies européennes, a précisé le chef de l'État français. C'est donc une intégration plus forte de la politique économique au service d'un objectif : renforcer la compétitivité de nos économies. »
Concrètement, ce « pacte de compétitivité » établirait des objectifs communs aux différents États de la zone euro, notamment dans les domaines des retraites ou des salaires. Il pourrait également organiser la fin de l'indexation automatique des salaires sur les prix. Le politique est de retour en Europe. En tous cas, Merkel et Sarkozy se donnent du mal pour le faire croire.Par S. C
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