阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门
指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Sunday, October 17, 2010

Première représentation de Nya à l'Opéra d'Alger,


Du sang neuf au Ballet national d'Alger

L'institution vient de créer une cellule contemporaine. Elle est en tournée avec Nya, sa première création.

Le soir où la cellule contemporaine du Ballet national a donné sa première représentation de Nya à l'Opéra d'Alger, les 800 places du théâtre à l'italienne étaient occupées: des officiels et des fans. Le lendemain et le surlendemain, une file ininterrompue se pressait pour avoir des places. Il a fallu improviser un écran en plein air pour satisfaire tout le monde.

Même triomphe - écran en moins - à la Biennale de danse de Lyon où Nya a ­débuté sa tournée en France. Les dix danseurs semblent si heureux qu'on a l'impression qu'ils vont monter dans les gradins pour embrasser le public. Nya ­signifie «confiance dans la vie». L'exacte définition de ce projet un peu fou, lancé par le chorégraphe Abou Lagraa, 39 ans.

Lyonnais d'origine algérienne, il a passé dans son enfance toutes ses vacances avec ses cousins à Oran. Les années noires le séparent de sa famille. En novembre 2008, il rencontre l'écrivain Yasmina Khadra et lui confie son envie de profiter de l'apaisement pour «faire quelque chose» en Algérie. Khadra joint Khalida Toumi, ministre de la Culture, qui reçoit Abou Lagraa. Quoi de mieux que le spectacle de corps dansant en liberté pour ­signifier urbi et orbi la nouvelle ère dans laquelle le pays s'installe?



Enthousiasme communicatif


Abou Lagraa est ainsi chargé de créer une cellule contemporaine au ballet d'Algérie, compagnie de danses folkloriques qui met en couleurs les apparitions des politiques aux quatre coins du pays. Le projet se monte à toute allure grâce, côté français, à la Fondation BNP Paribas, au conseil général du Rhône et au Conseil pour la création artistique. Abou Lagraa montre ses créations en Algérie, participe aux Jeux panafricains et lance les auditions. Les dix élus signent un contrat de trois ans payé au-dessus du smic.

À Alger, on n'a pas vu de danse contemporaine depuis une tournée de Maurice Béjart dans les années 1970. Quant aux trois conservatoires hérités des Français, ils sont à l'abandon. Pourtant 400 hommes se présentent, dix filles aussi qui toutes abandonneront. «Surtout dans les sociétés orientales, les filles doivent avoir un diplôme et travailler pour être émancipées. Danseuse n'est pas un métier», dit Mokhtar Boussouf, 37 ans, un des danseurs recrutés. Il a quitté son poste d'architecte paysagiste. D'autres étaient prof d'anglais, coiffeur, pizzaïolo… «Ma mère et ma tante étaient chorégraphes. Moi je rêvais de danser, mais il était hors de question d'en faire mon métier. Quand j'ai regardé sur YouTube des extraits d'Allegoria Stanza, un spectacle d'Abou, je m'y suis reconnu tout de suite. Il y avait de la puissance, de la sensualité, une liberté, quelque chose qui venait du cœur et qui permettait à un homme de montrer sa vulnérabilité tout en restant fort.»

Avant de présenter Nya à Alger, l'entraînement a duré sept mois, assuré par Abou Lagraa, sa femme Nawal et des professeurs de danse des grandes compagnies françaises. «Ce qui compte, dit Abou Lagraa, c'est de former des danseurs capables à terme de prendre en charge les générations à venir en Algérie. Pour le spectacle, je chorégraphie le Boléro de ­Ravel et des chansons d'Houria Aïchi, mais ça n'est qu'un prétexte.» Un peu trop modeste: dans son Boléro présenté en première partie de Nya, l'enthousiasme des dix garçons se lit, intact. L'an prochain, sept filles les rejoindront à eux.

En tournée : les 13 et 14 octobre à Annecy, les 19 et 20 octobre à Valenciennes, le 14 janvier à Mâcon, les 21 et 23 janvier à Suresnes, le 26 à Besançon, les 28 et 29 janvier à Clermont-Ferrand.

L'hippo français Rodolphe a pris ses quartiers au zoo d'Alger


L'hippo français Rodolphe a pris ses quartiers au zoo d'Alger
(AFP) – Il y a 3 heures

ALGER — Rodolphe, un hippopotame célèbre du parc zoologique de Paris, a pris ses nouveaux quartiers au zoo Ben Aknoun d'Alger où il est arrivé samedi soir à bord d'un avion militaire, a-t-on appris dimanche auprès des responsables du centre.

"Rodolphe est arrivé hier soir à bord d'un avion militaire algérien et en ce moment il est le chouchou des vétérinaires", a indiqué à l'AFP un responsable algérien contacté par téléphone.

Des responsables du zoo ont expliqué à l'AFP que le pachyderme était "stressé à cause du voyage" et qu'il "s'était réfugié sous l'eau". "Il ne sera pas visible tout de suite", ont-ils expliqué.

Pourtant calme et d'un naturel sociable selon ses soigneurs français, cet hippopotame parisien de 37 ans devra attendre dans son enclos une nouvelle fiancée. Une Madrilène lui est promise pour procréer une dynastie en Algérie.

Rodolphe avait en effet déjà été uni pendant 24 ans à une Polonaise, Pélagie. Et de leur union sont nés six petits.

Rodolphe et Pélagie devaient d'ailleurs émigrer ensemble en Algérie dès 2009. Mais le personnel du zoo a dû y renoncer car Pélagie a pris peur au moment d'entrer dans sa caisse de transport et l'a endommagée.

Pour finir, Pélagie a été envoyée en Allemagne, dans le parc zoologique de Hanovre, et Rodolphe a dû attendre encore quelques mois avant de pouvoir arriver dans son nouveau pays.

Le voyage, co-financé par les Français et les Algériens, aura coûté la modique somme de 40.000 euros, selon la direction du zoo de Vincennes (Paris).

Il a fallu pour ce voyage lui fournir une caisse, user d'une grue pour soulever le pachyderme de deux tonnes, le transporter en camion puis en avion et de nouveau en camion jusqu'à sa destination finale.

Le zoo de Vincennes, en pleine réfection, a déjà transféré au zoo d'Alger tout un cheptel d'animaux, dont des babouins, antilopes, coatis. Reste à savoir si l'hippo pourra reconnaître ses voisins....

Copyright © 2010 AFP

Ghaza rouvre les frontières entre l’Algérie et le Maroc


Algérie – Hier à 14 h, les autorités algériennes ont donné le feu vert pour la réouverture exceptionnelle de la frontière avec le Maroc et laisser passer, ainsi, la caravane humanitaire «La caravane de l’espoir ».

D’ailleurs, en foulant le sol algérien, un des responsables de cette caravane, en l’occurrence, K. Turner de nationalité anglaise, n’a pas omis de remercier «vivement le président Bouteflika de permettre la réouverture, pour la deuxième fois, la frontière avec le Maroc, fermée depuis 16 ans. Une faveur pour la cause palestinienne, pour l’humanité, pour la Justice ».

Cheikh Abdelbasset, Britannique et Libyen d’origine, adjoint du chef de la délégation, composée de 30 nationalités et de confessions différentes, a longuement mis l’accent sur les facilités des autorités algériennes.

« Nous n’avons rencontré aucun problème à notre arrivée en Algérie. Aussitôt, nous avons été pris en charge par tous les responsables, police, douanes, croissant rouge algérien et même la population de Maghnia et de Akid Lotfi. Cela ne nous a pas étonnés, puisque l’Algérie est connue pour son hospitalité et la défense de la cause des Palestiniens ».

29 véhicules transportant 67 personnes ont pris le départ le 10 octobre 2010 de Londres, en passant par la France, l’Espagne, le Maroc avant d’arriver en Algérie, répartis en deux groupes.

source: Elwatan

Détails sur les internautes algériens



Quels sont les usages et les perceptions des internautes algériens ? Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Et à quelle catégorie socioprofessionnelle appartiennent-ils ? C’est à toutes ces questions et à bien d’autres, que « Webdi@lna », une étude initiée par deux entreprises algériennes, IDIATIC et med&com, a tenté d’apporter des réponses fiables

C’est « la plus grande enquête jamais menée en Algérie », réalisée auprès d’un échantillon de plus de 18.000 internautes auxquels ont été soumis des questionnaires électroniques publiés sur plusieurs sites web algériens connus pour leur popularité et renforcée par une campagne d’e-mailing. Les résultats de cette enquête obtenus au bout de quatre semaines de terrain, révèlent que 77% des internautes algériens se connectent à partir de leurs domiciles. Internet est, d’ailleurs, « une affaire de famille », pour reprendre les termes de l’enquête qui note que 50 % des foyers équipés d’Internet regroupent au moins trois utilisateurs. L’enquête conforte le constat qu’Internet est le média par excellence des cadres et des étudiants, qui représentent respectivement, 37% et 25% de l’ensemble des internautes. Mais, paradoxalement, le rôle joué par les structures d’enseignement et les lieux de travail reste plutôt marginal pour expliquer ces importantes proportions. Comme preuves, comme le souligne l’enquête, seuls 9 % des internautes se connectent à partir de leurs lieux d’études et moins de 12 % d’entre eux à partir de leur lieu de travail. La qualité de la connexion reste cependant en deçà des espérances des internautes.

Le débit reste à la traîne, et l’étude le confirme en avançant un taux de 52 % des internautes qui disposent d’une connexion inférieure ou égale à 250 Kbits/seconde. L’étude souligne également le caractère de dépendance à l’Internet des internautes « Dz » qui sont plus de 66 % à se connecter plusieurs fois par jour et quelque 40 % à se connecter plus de 20 heures par semaine. Autre indice témoignant du succès grandissant d’Internet auprès des Algériens, 20 % des internautes sont de nouveaux adeptes de la toile car ils s’y connectent depuis moins d’une année. Mais que cherche-t-on sur Internet en Algérie ? D’abord, 74 % internautes algériens interrogés déclarent préférer Internet comme outil d’information. Elle reste de ce fait la première source d’information loin devant les médias dits traditionnels.

Selon l’étude, plus de 75% des internautes lisent la presse et suivent l’actualité sur la toile. Près de 69 % disent y aller pour consulter leurs courriers électroniques (envoyer et recevoir des mails), et plus de 53% pour télécharger de la musique, des logiciels ou des films. Ils sont également plus de 43% à utiliser la messagerie instantanée, 41% à regarder des vidéos en ligne (Youtube, Daily Motion…) et 29 % à fréquenter les forums de discussion. Les réseaux sociaux (Facebook, My Space, Twitter…) ont également beaucoup de succès, avec 39 % des internautes qui y sont membres. Sur ce dernier volet, « et c’est particulièrement frappant », l’étude révèle « l’incontestable percée des réseaux sociaux ». « Le plus grand gagnant de ce marché très porteur est sans conteste Facebook qui totalise 70% des connexions aux réseaux sociaux », notet- on de même source. Un chiffre qui traduit cet engouement pour Facebook, 1,2 million de membres algériens. Un chiffre à retenir.

Houari Barti


Auteur : Le Quotidien d'Oran

Cheikha rimitti "El-aalia"

France-Algérie circulation des personnes



France-Algérie:la France est prête à des avancées sur la circulation des personnes
(AFP) – Il y a 4 heures

ALGER — La France est prête à des avancées sur la législation sur la circulation des personnes, parce que celle-ci n'est plus avantageuse pour les Algériens, a déclaré la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie, attendue dimanche à Alger pour une visite de deux jours.

Dans un entretien publié dimanche par le quotidien algérien El-Watan, la ministre rappelle que l'accord de 1968 sur cette question a "déjà été amendé à trois reprises". "Le droit commun a tellement progressé, que, sur certains points, le droit applicable aux Algériens qui devait être plus avantageux, est en réalité moins favorable", a-t-elle noté.

"Nous souhaitons que l'Algérie continue à bénéficier d'un régime spécial, plus favorable, ajoute-t-elle. La France est prête à ces avancées".

Mais elle a aussitôt indiqué que son pays avait "aussi des attentes, par exemple en matière de lutte contre l'immigration illégale". Mme Alliot-Marie a également demandé "une véritable réciprocité entre le régime applicable aux citoyens algériens en France et celui applicable aux citoyens français en Algérie".

Interrogée sur les problèmes de gardes d'enfants dans des couples mixtes séparés, la ministre a fait état d'"une quarantaine de cas". "Le cadre conventionnel en vigueur n'est manifestement pas satisfaisant", a-t-elle estimé.

En ce qui concerne le non-lieu décrété le 31 août pour le diplomate Mohamed Ziane Hasseni dans l?assassinat de l?opposant algérien Ali Mecili, Mme Alliot-Marie a déclaré que "l'enquête se poursuivait sur d'autres pistes". Et sur l'affaire des sept moines de Tibhirine, la ministre a rappelé que "les autorités algériennes coopéraient avec les magistrats français dans le cadre de commissions rogatoires internationales".

La Garde des Sceaux, déjà venue en Algérie en tant que ministre de la Défense, puis de l'Intérieur, a estimé que "la relation entre la France et l'Algérie était sur le point d'entrer dans un nouveau rythme".

Dans le domaine judiciaire dont elle est chargée, "depuis 2005, la coopération est dense et active" dans ses deux volets juridique et judiciaire, a-t-elle déclaré.

Mme Alliot-Marie a évoqué des jumelages de cours d'appels françaises et algériennes "d'une ampleur unique au monde". Et pour ce qui est de l'entraide judiciaire aux particuliers et aux entreprises, "je souhaite encore l'accentuer", a-t-elle dit.

Son homologue Tayeb Belaiz avait déclaré jeudi à l'Assemblée nationale algérienne que "la coopération judiciaire et juridique entre Alger et Paris avait donné des résultats probants". Il l'avait qualifiée d'"excellente", notamment dans son volet de formation des magistrats.

La visite de Mme Alliot-Marie à Alger suit celle de la secrétaire d'Etat chargée du Commerce extérieur, Anne-Marie Idrac, le 19 septembre, et précède celle, prévue fin novembre, de l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Ce dernier est chargé par le président Nicolas Sarkozy de faciliter et de développer les investissements bilatéraux.

Copyright © 2010 AFP.

Le President Nicolas Sarkozy à nouveau réclamé lundi que l'Union européenne (UE) et l'Union pour la Méditerranée (UpM)




Proche-Orient : Sarkozy réclame que UE et UpM soient associées aux négociations
(AFP) – 27 sept. 2010

PARIS — Nicolas Sarkozy a à nouveau réclamé lundi que l'Union européenne (UE) et l'Union pour la Méditerranée (UpM) soient associées aux discussions de paix entre Israéliens et Palestiniens, dénonçant un "problème de méthode" dans les pourparlers conduits par les seuls Américains.

"Il ne s'agit nullement de critiquer qui que ce soit, je veux d'ailleurs rendre hommage aux efforts considérables du président (américain Barack) Obama pour relancer le processus. Mais j'observe que, dix ans après Camp David, nous n'avons pas progressé et peut-être même reculé dans la reprise du dialogue", a estimé M. Sarkozy à l'issue d'un déjeuner avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

"On voit bien qu'il y a un problème de méthode", a-t-il ajouté.

"Le Quartet et ses membres doivent collectivement et concrètement exercer le rôle de supervision qui est le leur. L'Europe, premier donateur en faveur des Palestiniens, l'Union pour la Méditerranée (UpM), qui est affectée par ce conflit, doivent, c'est une exigence, désormais participer au processus politique", a-t-il poursuivi devant la presse.

"Nous ne voulons pas seulement être des spectateurs qui voient le temps passer", a insisté le chef de l'Etat français, "nous avons décidé de prendre des initiatives et nous sommes dans notre rôle".

Nicolas Sarkozy a ainsi indiqué qu'il rencontrerait en octobre à Paris le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, avec lequel il a annoncé qu'il s'entretiendrait au téléphone dès lundi soir, M. Abbas et le co-président de l'UpM, l'Egyptien Hosni Moubarak, pour préparer le prochain sommet de l'UpM prévu à la fin du mois de novembre.

Les négociations directes de paix entre Israël et les Palestiniens ont repris début septembre à Washington sous la seule houlette des Etats-Unis, en l'absence des autres membres du Quartet (UE, Russie, ONU).

Copyright © 2010 AFP.

La Journée mondiale de l'Alimentation célébrée sur le thème "Unis contre la faim" : Un menu planétaire




L'Algérie célèbrera aujourd’hui la journée mondiale de l'Alimentation, placée cette année par l'Organisation des Nations-unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) sous le thème "Unis contre la faim", a annoncé hier le ministère de l'Agriculture et du développement rural dans un communiqué. Ce thème a été choisi afin de "reconnaître et d'impulser les efforts réalisés dans la lutte contre la faim dans le monde au niveau national, régional et international", est-il expliqué. Selon le ministère, l'objectif de cette manifestation est de "sensibiliser l'opinion publique aux problèmes de la sécurité alimentaire et de mobiliser tous les secteurs de la société pour lutter contre la faim et la malnutrition à l'échelle planétaire et améliorer la sécurité au niveau national". Consciente des enjeux réels que représente cette question, a-t-on fait remarquer, "l'Algérie s'est engagée dans une stratégie de sécurisation de l'approvisionnement de ses marchés à travers le développement de la production nationale".
Ce développement se traduit par la mise en place de nombreux programmes de développement des filières de production stratégiques, à savoir, les programmes d'intensification de la créaliculture, de la pomme de terre, du lait, de l'oléiculture, de la phoéniciculture, les légumineuses alimentaires et l'aviculture. Dans le cadre du plan quninquennal 2010/2014, l'Algérie s'est engagée dans la mise en oeuvre d'une politique visant le renouveau agricole et rural mobilisant ainsi, annuellement, des ressources publiques évaluées à 200 milliards de dinars utilisés comme levier de mobilisation des ressources et des investissements privés. Destinés prioritairement au renforcement des programmes d'intensification des cultures stratégiques, à la régulation des produits agricoles, à la promotion d'un environnement incitatif et sécurisant, ces moyens financiers couvrent également la protection et la valorisation des ressources naturelles, la diversification des activités économiques en milieu rural, la modernisation des villages et des Ksour et la protection du patrimoine rural matriel et immatériel, a-t-on ajouté. Le ministère a également fait savoir qu' "une attention particulière" sera accordée, au cours de l'année 2010, aux petits exploitants agricoles et aux petits éleveurs, à travers un fonds spécial qui sera dédié au soutien de de ces catégories d'acteurs afin d'améliorer leurs revenus. "Ces actions (...), traduisent la volonté du gouvernement de développer le monde rural dans toute sa diversité", a-t-on affirmé. En outre, le ministère a relevé que la nouvelle loi fixant le mode d'exploitation des terres du domaine privé de l'Etat et qui s'étendent sur une superficie de 2,5 millions d'hectares, "contribuera amplement à améliorer la sécurité alimentaire de l'Algérie". Il a rappelé, dans contexte, que des efforts sont également déployés à même d'améliorer la régulation des circuits de distribution des produits agricoles afin de protéger les revenus des agriculteurs et de préserver le pouvoir d'achat alimentaire des ménages, citant, à ce titre, le Système de régulation des produits agricoles de large consommation (Syrpalac) mis en place par les pouvoirs publics. Les efforts engagés pour améliorer la production nationale, ont nécessité un accompagnement et une assistance technique aux divers acteurs impliqués dans le processus de développement d'où le lancement en 2010 du programme de renforcement des capacités humaines et d'assistance technique (PRCHAT), a-t-on encore ajouté. Le ministère a souligné, par ailleurs, que lors du dernier sommet mondial sur l'alimentation, l'Algérie a été citée parmi les pays qui ont enregistré, ces dernières années, des évolutions probantes et très encourageantes en matière de développement rural. Aussi, le dernier rapport mondial de l'institut international de recherche sur la politique alimentaire (IFPRI) a relevé les progrès appréciables réalisés par l'Algérie dans la lutte contre la malnutrition, avec un indice de malnutrition des plus faibles, a fait remarquer le ministère dans son communiqué.

Mise en exploitation de l’autorail Biskra-Batna-Constantine


Le ministre des Transports, M. Amar Tou, a effectué, hier, le trajet Biskra-Batna-Constantine à bord d’un autorail, donnant ainsi le coup d’envoi de la mise en exploitation de cette ligne.
Le ministre des Transports, M. Amar Tou, a effectué, hier, le trajet Biskra-Batna-Constantine à bord d’un autorail, donnant ainsi le coup d’envoi de la mise en exploitation de cette ligne.
Ce moyen de transport de voyageurs qui peut atteindre, selon des données recueillies sur place, une vitesse de 120 km/heure, reliera quotidiennement les villes de Biskra et de Constantine, sur une distance de 480 kms en aller-retour.
L’autorail transitera, avant de rejoindre la ville des ponts, par plus de 10 gares ferroviaires parmi lesquelles celles de Loutaya et El Kantara (Biskra), Aïn Touta, Batna et Djerma (Batna), d’Ouled Zouai et Aïn M’lila (Oum El Bouaghi) et d’El Gourzi, Ouled Rahmoune et El Khroub (Constantine).
Cette ligne ferroviaire, inexploitée pour des "raisons techniques" depuis plus de 10 ans, est mise en service après la réhabilitation de la voie entre El Gourzi et Biskra, la rénovation de trois tunnels dans la région de Maâfa (Biskra) et la modernisation de trois gares, en l’occurrence celles de Biskra, de Loutaya et d’El Kantara. Parallèlement, un convoi tracté par une locomotive avait quitté la gare de Touggourt (Ouargla) pour rejoindre, sur 217 kms, la capitale des Ziban via les localités de Djamaâ et d’El Meghaïer, dans la wilaya d’El Oued, selon les explications fournies par les responsables locaux du secteur des transports.
Lors de sa halte en gare de Batna, le ministre des Transports a annoncé l’achèvement d’une étude relative à la mise en exploitation d’une ligne Batna-Khenchela, faisant du coup de la capitale des Aurès une "gare carrefour" d’autant, a-t-il ajouté, que ce vendredi à 5 h 40, un autorail s’est ébranlé, au titre d’une nouvelle desserte ferroviaire, de Batna en direction de Bordj Bou-Arréridj, via M’sila.
Une ligne, a encore souligné M. Tou, qui permettra d’assurer une correspondance à destination d’Alger, le tout dans le cadre des efforts actuellement entrepris pour réhabiliter et redonner droit de cité, à travers l’ensemble du pays, aux déplacements des voyageurs par rail.
Le ministre s’était engagé, lundi dernier lors d’un voyage d’essai de la ligne Touggourt-El Gourzi, à "examiner la possibilité" de faire réaliser une gare à Stil (El Oued), et à faire réhabiliter celle d’El Meghaïer, dans la même wilaya, qui avait été presqu’entièrement détruite par les inondations qui avaient affecté cette région en 1969.
Exposant le programme national de développement du transport par chemin de fer à l’horizon 2014, M. Amar Tou a fait part de l’exploitation de dessertes ferroviaires aux quatre coins de l’Algérie, dont une voie double, au Nord du pays, entre El Kala (El-Tarf) et Maghnia (Tlemcen), une ligne des hauts plateaux entre Tébessa et Sidi Bel-Abbès et une autre faisant la jonction entre les villes d’Oran et de Béchar, via Sidi Bel-Abbès.
S’ajouteront à cela, selon le ministre, les lignes Djebel Onk (Tébessa)-El Oued-Touggourt, Batna-Biskra-Touggourt-Hassi Messaoud, Boumedfaâ-Sud de Médéa, Kasr El Boukhari-Boughzoul-Ain Oussera-Hassi Bahbah-Djelfa-Laghouat-El Ménéa-Ouargla-Hassi Messaoud, Ghardaïa-El Ménéa-Timimoun-Adrar-Béchar et, enfin, El Ménéa-In Salah.
M. Tou a saisi l’occasion pour rappeler la situation du rail en Algerie, entre 1962 et 1998, marquée par la dégradation avancée de 1.100 km de voies ferrées en raison, a-t-il estimé, du surcroît d’intérêt accordé au réseau routier au détriment du rail qui nécessite pourtant, selon lui, une rénovation tous les 20 ou 25 ans.
Pour faire face à cette situation, une stratégie a été adoptée par le département des transports visant à réhabiliter des tronçons abandonnés, en l’occurrence les segments Guelma-Bouchegouf-Souk Ahras, Aïn Beïda-Khenchela, Biskra-El Oued, Bouira-Sour El Ghozlane, Oued Aïssi, Tamda-Azazga, Chlef-Tenès, Relizane-Mostaganem, Ouled Mimoune-Sebdou, Skikda-Tamalous-Collo et Mohammadia-Mascara.
La réhabilitation du rail sur tout le territoire national, la mise en circulation d’autorail modernes, confortables et sûrs, l’effort d’électrification des lignes de chemin de fer "traduisent la volonté de l’Etat d’assurer un équilibre régional et de désenclaver toutes les zones du pays", a indiqué le ministre des Transports.
M. Amar Tou a achevé sa visite effectuée à bord d’un autorail en gare de Constantine qu’il a ralliée en observant de courtes haltes à El Gourzi et El Khroub.
La veille, jeudi, le ministre avait inspecté, à Biskra, les chantiers de réalisation de la nouvelle aérogare de l’aéroport Mohamed-Khider et de la gare routière, au sud de la ville.

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Entrée en exploitation de la ligne Touggourt-Biskra
La liaison ferroviaire Touggourt-Biskra, 210 km, est entrée en exploitation commerciale hier avec à son bord ses premiers voyageurs et deux rotations quotidiennes.
Un aller de Touggourt à 6 h et un retour de Biskra à 15h30, seront assurés sur trois voitures, avec une capacité moyenne de 120 passagers par rotation, selon les agents locaux de la SNTF. Cette liaison de transport de voyageurs a été remise en service, après 12 ans d'interruption, à la faveur du projet de réhabilitation de la voie ferroviaire El-Gourzi (Constantine)-Touggourt (Ouargla) sur 305 km, dont 240 kms ont été entièrement rénovés.
Le projet, lancé en juin 2009 et réceptionné en octobre 2010, au titre du programme quinquennal 2005-2009, a été réalisé par plusieurs entreprises, dont une nationale et deux étrangères (portugaise et chinoise). Sa consistance est de 305 kms, dont 210 kms sur l'axe Touggourt- Biskra, 30 km de Biskra aux limites territoriales avec la wilaya de Batna, et le reste jusqu'à la localité d'El-Gourzi, dans la wilaya de Constantine, a-t-on précisé. La rotation sur cet axe ferroviaire Touggourt-Biskra se fera à travers 4 gares (Touggourt, Djamâa, El-Meghaier et Biskra) et 6 haltes (Moguar, Tamerna, Sidi-khelil, Lourir et Ourmache, et dans un proche avenir aussi Still, selon les mêmes sources.

Nouvelles orientations à Tizi Ouzou


Exploitation des ressources halieutiques
Deux écoles de formation en techniques de pêche et aquaculture ont été ouvertes
à Tigzirt et Azeffoun

Afin de répondre à la demande croissante en produits halieutiques et tirer une meilleure rentabilité économique dans le secteur de la pêche dans la wilaya de Tizi Ouzou, la stratégie du domaine au niveau local sera orientée vers le développement de la pêche continentale et l’aquaculture. C’est ce qui ressort des recommandations qui seront soumises à l’occasion des assises nationales du secteur qui se tiendront les 17 et 18 octobre courant à Alger. S’appuyant sur les résultats concluants de la ferme marine d’Azeffoun, le directeur de wilaya de la pêche a déclaré, lors du point de presse organisé lundi dernier en son bureau que «nous allons demander à ce qu’on encourage l’aquaculture. La pêche à Tizi Ouzou ne prendra sa place qu’avec le développement de nouvelles techniques, telles l’exploitation des bassins d’irrigation des agriculteurs et les retenues collinaires en les empoissonnant, à l’image de ce qui a été fait dans le barrage Taksebt.» A noter que la ferme marine d’Azeffoun a produit 1200 tonnes depuis le début de son exploitation.
Les responsables locaux comptent élargir cette activité avant de pouvoir ramener le prix (500 DA) du poisson d’élevage vers le bas et en assurer la disponibilité sur le marché. A ce titre, les pouvoirs publics doivent également agir sur la taxe imposée à l’aliment importé. Le responsable du secteur a également mis l’accent sur un autre volet non négligeable : le facteur humain. L’objectif étant de qualifier la population marine à la navigation, «la direction de la formation professionnelle a mis à notre disposition ses structures à Azeffoun et à Tigzirt. Deux antennes d’écoles de formation en techniques de pêche et aquaculture sont ouvertes», précise-t-il.


A propos des préoccupations urgentes des marins pêcheurs, le président de la chambre de la pêche de Tizi Ouzou, en sa qualité de représentant des professionnels, dira que «la situation des pêcheurs est précaire. Notre métier est aléatoire, il faut absolument le réglementer, et ce, par l’élaboration d’un statut qui puisse protéger le pêcheur.» Et au directeur du secteur d’enchaîner : «le pêcheur dépend de la production et du temps (conditions atmosphériques). Comme il est aussi à la merci du patron quant à ce qu’il gagne de par son travail.» L’on relève un immense manque à gagner en terme d’infrastructures et d’organisation de la pêche en mer, laquelle, dans sa pratique actuelle, menace la biomasse. Il suffit d’examiner le chapitre des investissements et le nombre de projets accordés en 5 ans dans le cadre des différents dispositifs de création d’emploi, notamment l’ANSEJ (30 dossiers), ANGEM (8 dossiers) et le programme de relance économique (PSRE), pour que l’on se rende compte de la santé du secteur de la pêche dans la wilaya. Interrogé, M. Djabali nous a relaté : «nous avons adressé une lettre aux directeurs des organismes de soutien à l’emploi de jeunes pour arrêter d’accorder l’éligibilité aux jeunes promoteurs désirant investir dans le secteur de la pêche, particulièrement lorsque les postulants ne sont pas formés pour la pratique de ce métier.» Pourquoi ? «Pour trois raisons, résume le responsable de la pêche : les jeunes postulants ne sont pas formés pour exercer en mer. De deux, nous avons un manque en infrastructures, comme il y a aussi la biomasse marine qu’on doit préserver». En clair, la wilaya de Tizi Ouzou n’a pas suffisamment développé le potentiel que recèle le secteur de la pêche. En effet, cette région, pour le moins spécifique, ne dispose que de deux ports (Azeffoun et Tigzirt) dont les capacités d’accostage sont respectivement de 5 chalutiers chacun et de 15 et 3 sardiniers ainsi que de 30 et 24 petits métiers. Une évolution notable a été enregistrée pour la flottille de pêche (220 au 1er semestre 2010) et la population marine, qui a doublé en 5 ans (419 inscrits). La production halieutique reste, elle, en dessous de la capacité théorique qui oscille de 220 000 tonnes à 160 000 t et 170 000 t/an.

Nordine Douici

Ministre française de la Justice et garde des Sceaux entame aujourd’hui une visite en Algérie.


Michèle alliot-marie : «La France est prête à des avancées»
Michèle alliot-marie. Ministre française de la Justice et garde des Sceaux entame aujourd’hui une visite en Algérie. Dans un entretien à El Watan, elle déclare, sur le dossier en litige de la circulation des personnes, que son pays «souhaite que l’Algérie continue de bénéficier d’un régime spécial, plus favorable».



- Vous êtes venue en Algérie en tant que ministre de la Défense, puis de l’Intérieur et aujourd’hui comme ministre de la Justice. Ceci renforce votre maîtrise du dossier de la coopération bilatérale. A ce titre, quel regard portez-vous sur les relations actuelles entre les deux pays ?


La relation entre la France et l’Algérie est sur le point d’entrer dans un nouveau rythme. La venue du président Bouteflika au sommet Afrique-France de Nice était un geste d’amitié qui a été très apprécié.
Les deux visites, cette année en Algérie, du secrétaire général de l’Elysée, et les contacts entre ministres français et algériens ont aussi permis d’établir un haut niveau d’ambition pour notre relation.
Je suis très attachée à la coopération franco-algérienne.
Ce sera d’ailleurs ma troisième visite sur ce thème à Alger, où je suis, en effet, venue comme ministre de la Défense, puis comme ministre de l’Intérieur. Notre coopération doit être au service du développement économique, du partenariat politique dans un monde multipolaire en pleine mutation et surtout de la relation humaine à nulle autre pareille entre nos deux pays. La coopération dans le domaine de la justice y contribue.


- Quel est l’état de la coopération judiciaire entre la France et l’Algérie ? Existe-t-il des chantiers nouveaux que vous souhaiteriez ouvrir au cours de votre actuelle visite ?


Depuis 2005, la coopération est dense et active. Elle a été renforcée par la nomination de magistrats de liaison entre nos deux pays. Elle comprend deux volets : la coopération judiciaire et l’entraide judiciaire. La coopération judiciaire, c’est surtout la formation. Elle a pris la forme de jumelages de cours d’appel françaises et algériennes. Ils ont atteint une ampleur unique au monde. Elle concerne également les écoles nationales de formation.
L’entraide judiciaire, elle, permet de régler des difficultés que connaissent les citoyens et les entreprises des deux pays lors de leurs relations avec l’autre pays. Je souhaite encore l’accentuer. Ainsi, on peut envisager des jumelages entre parquets, des rencontres entre les juridictions spécialisées créées dans les deux pays pour lutter contre la délinquance transnationale, et d’autres types d’échange de magistrats.
Je souhaite aussi que la France et l’Algérie soient les moteurs d’une coopération élargie à d’autres partenaires à l’exemple du réseau euro-arabe de formation judiciaire nouvellement créé.


- Un diplomate algérien, Mohamed Ziane Hasseni, a été inculpé de complicité d’assassinat de l’opposant algérien Ali Mecili, puis a obtenu la relaxe. Une inculpation qui avait provoqué le courroux de l’Etat algérien et jeté un froid dans les relations bilatérales.


-La famille de la victime évoque, quant à elle, le poids de la raison d’Etat qui influence le cours de la justice. La justice française a-t-elle la ferme volonté d’aller jusqu’au bout dans cette affaire et réclamer l’assassin de Ali André Mecili ?


Un juge d’instruction, magistrat indépendant, a été saisi. Il a mené une enquête. Dans ce cadre, ce juge avait mis en examen M. Hasseni. Des investigations complémentaires ont été menées qui ont conduit la cour d’appel à considérer qu’il n’y avait pas de charges suffisantes contre lui. Pour autant, l’enquête se poursuit sur d’autres pistes.

- Une autre enquête judiciaire suscite la polémique, celle de l’assassinat des moines de Tibhirine. Le président Sarkozy a déclassifié des dossiers afin de déterminer les causes et les circonstances de l’assassinat des moines trappistes en Algérie en 1996. Que pensez-vous de la tournure prise par cette affaire ? Et pourquoi la justice française a-t-elle attendu 13 ans pour ouvrir le dossier ?


Un juge d’instruction est saisi depuis 2004. Il mène son enquête conformément aux règles du droit français. De nombreuses investigations ont été menées depuis cette date. Les autorités algériennes coopèrent avec les magistrats français dans le cadre de commissions rogatoires internationales. Il ne m’appartient pas de vous en dire plus, car la règle veut que le ministre de la Justice ne commente pas les affaires en cours ni les décisions de justice.

- Les justices française et algérienne réclament l’extradition de l’homme d’affaires algérien Abdelmoumen Khalifa se trouvant à Londres. La France gardera-t-elle le dossier Khalifa ouvert même s’il est extradé et jugé en Algérie ?


Il revient au juge britannique de décider s’il accorde l’extradition de M. Khalifa et en ce cas vers lequel de nos pays. En tout état de cause, je suis persuadée de notre volonté commune qu’il soit jugé pour les faits qui lui sont reprochés.

- Beaucoup de cas de non-respect du droit de garde d’enfants nés de couples mixtes séparés sont recensés. Les conventions bilatérales engageant les deux pays ne sont-elles pas suffisantes pour éviter des injustices qui pénalisent les droits des uns et des autres ?


Vous évoquez là un véritable drame humain et je comprends la grande douleur des personnes concernées. Nous recensons une quarantaine de cas d’enfants déplacés dans le pays de l’un des parents et qui n’ont pas la possibilité de voir l’autre parent. Nous devons résoudre ces affaires dans l’intérêt supérieur des enfants concernés.
Le cadre conventionnel en vigueur n’est manifestement pas satisfaisant, car il ne prend pas suffisamment en compte les réalités du présent. Il mérite d’être revu sur certains points. Nous devons nous pencher sur ce problème avec beaucoup d’attention et d’humanité.

- La révision des Accords de 1968 relatifs à la circulation des personnes est au centre d’un désaccord entre les deux pays. On parle de pressions françaises pour mener à une révision contestée par l’Algérie, notamment à travers la non-régularisation des sans-papiers algériens, l’annulation des avantages de l’Autorisation provisoire de séjour pour les Algériens et de pression pour la reconnaissance du droit de propriété pour les Français en Algérie. En tant que ministre de la Justice, pensez-vous qu’il est possible d’arriver à un terrain d’entente sur ce dossier, surtout que les négociations semblent traîner depuis plusieurs mois ?


L’accord conclu en 1968 entre la France et l’Algérie a déjà été amendé à trois reprises. Il prévoit pour les Algériens des avantages par rapport au droit commun. Or, le droit commun a tellement progressé que, sur certains points, le droit applicable aux Algériens, qui devait être plus avantageux, est en réalité moins favorable. Nous souhaitons que l’Algérie continue à bénéficier d’un régime spécial, plus favorable. La France est prête à ces avancées. Elle a aussi des attentes, par exemple en matière de lutte contre l’immigration illégale, dont les migrants légaux sont les premières victimes. Elle souhaite également assurer une véritable réciprocité entre le régime applicable aux citoyens algériens en France et celui applicable aux citoyens français en Algérie. C’est sur ces points que discutent depuis plusieurs mois les services concernés des deux pays, notamment pour la France ceux de mon collègue Eric Besson.

Nadjia Bouaricha

Grand Salon du Mariage Oriental youtube

Grand Salon du Mariage Oriental les 13 et14 novembre 2010 Paris


http://www.grandsalondumariageoriental.com/
La relation entre la France et l'Algérie est exceptionnelle de faite, fondée sur des liens humains profonds enracinés dans les sociétés française et algérienne.
Un besoin constant anime ce couple franco-algérien d'un foyer afin de vivre pleinement son épanouisement.

C'est pourquoi l'association "Maison de l'Algérie " est née de la volonté de la société civile française et algérienne pour fonder ce foyer afin de mobiliser les énergies et les ressources de part et d’autres, fédérer les acteurs et impulser une dynamique de projets et d'ambitions communs.

Ainsi, l'association Maison de l'Algérie vise à encourager, soutenir et assurer la promotion de projets économiques, sociaux, touristiques, culturels, artistiques, univertaires et technologiques dans un esprit de réciprocité entre les deux sociétés civiles française et algérienne.


Quelle meillleure occasion qu'un partenariat avec le Grand Salon du Mariage Oriental qui se tiendra les 13 & 14 novembre 2010 pour l'officialisation de l'ouverture de cette Maison de l'Algérie.

Nous vous invitons donc à venir nombreux pour célébrer ensemble ce moment tant attendu !


Marhaba à tous !
Bienvenue au Grand Salon du Mariage Oriental

« Votre Mariage des 1001 nuits »

13 & 14 Novembre 2010

PARIS

(Grande Halle de la Villette)

Tél : (33) 1 45 83 74 39