阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Thursday, September 30, 2010

Adhésion à l'UE : La Turquie s'estime traitée de façon inéquitable



La Turquie s'estime traitée "de façon inéquitable par l'UE" qu'elle aspire à intégrer, a annoncé hier la presse, citant le ministre turc des Affaires européennes.

La Turquie s'estime traitée "de façon inéquitable par l'UE" qu'elle aspire à intégrer, a annoncé hier la presse, citant le ministre turc des Affaires européennes. "Il y a des moments où nous sentons réellement qu'il y a deux poids, deux mesures", par rapport aux autres candidats à l'adhésion, a réagi M. Egemen Bagis. Sur la question d'une levée des visas, "comparée à certains pays qui ont supprimé les visas avec l'UE, la Turquie est en bien meilleure position" alors qu'elle n'en bénéficie pas, a-t-il affirmé

Efficacité énergétique: Rencontre euromed à Casablanca



La 11e édition des rencontres d’affaires Euro- Méditerranéennes se tiendront les 4 et 5 octobre à Casablanca.

Placé sous le thème des nouvelles technologies pour l’efficacité énergétique, l’événement sera l’occasion de faire le point sur l’évolution des énergies renouvelables en Méditerranée. Une table ronde sur les opportunités d’affaires au Maghreb est prévue lors de la première journée du colloque.

Les Algériens préfèrent les multinationales


Demandeurs d’emploi
Les Algériens préfèrent les multinationales
Un récent sondage réalisé par Emploitic.Com, un organisme privé de recrutement sur Internet, a révélé que plus de la moitié des demandeurs d’emploi souhaitent travailler dans des entreprises multinationales.



Selon un communiqué de cet organisme, ce sondage a été réalisé avec la participation de 4450 personnes sur l’emploi idéal et les critères auxquels les candidats à l’emploi sont les plus sensibles.

L’enquête a porté aussi bien sur les critères d’attractivité d’un employeur selon les demandeurs d’emploi et sur la prédominance de tel ou tel critère selon diverses variables, à savoir : l’âge, le sexe et le niveau d’instruction. Sur la base de ce sondage, 60% des répondants souhaitent travailler dans des entreprises multinationales, et ce, de par les avantages qu’elles offrent en matière de rémunération, de formation et de carrière. En deuxième position, Emploitic.com a retrouvé à égalité 15% des candidats qui cherchent à travailler soit dans les administrations ou entreprises publiques, soit dans les grandes entreprises privées algériennes. Cette catégorie recherche généralement la sécurité de l’emploi. En dernière position, le sondage révèle qu’il n’y a que 5% des candidats qui souhaitent évoluer dans les PME/PMI algériennes. « Ce constat ne fait que confirmer le manque d’attractivité des PME algériennes ainsi que le retard qu’enregistre l’Algérie dans ce segment stratégique de l’économie », analyse la même source.

S’agissant des critères qui orientent le choix de l’emploi, les résultats de ce sondage ont dévoilé que 64% des personnes sondées sont attirées par les salaires élevés, 59% par les offres de formations de qualité. Le sondage a souligné par ailleurs que les femmes accordent plus d importance à la sécurité de l’emploi (51%), comparativement aux hommes (40%). Selon les résultats de cette enquête, les secteurs offrant les meilleures opportunités de carrière sont notamment ceux de l’énergie, mines et matières premières (21%), informatique, Télécom et Internet (19%), l’industrie (14%). « Le secteur de l’informatique, Télécom-Internet, confirme ici son dynamisme et reflète les nombreuses campagnes de recrutement menées ces dernières années », souligne le même communiqué.

L’enquête a été mise en ligne sur le site de l’organisme (www.emploitic.com) ainsi que sur des réseaux sociaux afin de toucher d’une manière générale les internautes et les demandeurs d’emploi algériens. La population ciblée par ce sondage a un niveau d’étude qui varie entre la 3ème année secondaire et bac + 5. Emploitic.com, créé en avril 2006 à travers le dispositif de l’ANSEJ, est un organisme privé de recrutement sur Internet.

Pour rappel, Tayeb Louh, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, a affirmé lundi que 277.918 demandeurs d’emploi ont été embauchés en 2009. 75.572 emplois ont également été créés durant la même année par l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ) et la Caisse d’assurance-chômage (CNAC).

Concernant les perspectives tracées en matière d’emploi pour la période 2010-2014, M. Louh a indiqué que l’ANEM est chargée de créer 200.000 postes d’emploi par an et que le nouveau dispositif d’aide à l’insertion professionnelle devrait créer 300.000 postes par an.


Tags: Algérie Emploi

Auteur : Le Quotidien d'Oran

Tourisme - Les émiratis n’ont pas renoncé à leurs projets



Écrit par Driss Oulis

Les émiratis EIIC et Emiral sont toujours-là malgré des annonces répétées de « départ définitif » d’Algérie. Les projets Dounya Parc et le projet Moretti seraient relancés, notamment le premier, après l’aval du Conseil national d’investissement. Initiés avant le changement de législation, les projets échapperaient à la règle des 51/49%. Raison de plus pour les émiratis de ne pas renoncer.





Lors de sa réunion ordinaire, la semaine dernière, le Conseil National de l’Investissement (CNI) a notamment approuvé des projets dont deux projets des groupes émiratis EIIC et Emiral, a-t-on appris de source informée. Le premier concerne la relance du projet de « Dounya Parc » et second concernerait le projet touristique « Moretti ». Aucun communiqué officiel n’a encore sanctionné cette réunion présidée par le premier ministre Ahmed Ouyahia. Selon les informations qui ont filtré, le projet du fonds d’investissement émirati « EIIC » à l’Ouest d’Alger, entre Delly Ibrahim et Bouchaoui, est relancé. En stand by depuis plus de trois ans, ce dossier paraissait sans issue. Peu de temps avant le remaniement du gouvernement au mois de mai dernier, le ministère en charge de ce dossier avait renoncé au suivi de sa réalisation qu’il devait confier à une société spécialisée dans le management des grands projets. Celle-ci devait notamment « contrôler le suivi des travaux issus des études, leur planification, leur réalisation dans les règles de l'art, leur réception ainsi que la mise en exploitation des différentes activités du projet ». Sur le site électronique d’EIIC, Dounya Park continue de figurer parmi les projets en cours de développement. Sur le terrain, les choses n’ont pas évolué. Les quelques arbres plantés, dont une partie a été importée, n’ont pas poussé. L’un des facteurs de blocage du projet résidait dans l’existence d’un contentieux foncier. Des personnes privées, propriétaires de superficie mitoyennes de l’assiette « programmée » pour « Dounya Parc Alger » refusaient de céder leurs biens, pour diverses raisons. L’assiette officiellement retenue est estimée à prés de 800 ha dont 630 pour le parc « paysager » avec des « équipements de loisirs culturels, ludiques et sportifs » ainsi que d'un « district métropolitain de 170 ha ». Ce qui veut dire en termes simples, un ensemble immobilier de 1 000 lits sur ces 170 ha, selon le projet initial. Le contentieux foncier aurait été réglé. C’est ce qui aurait entraîné le réexamen de ce projet d’investissement estimé à environ 5 milliards de dollars. On ne sait pas si la partie promotion immobilière a été maintenue dans les mêmes proportions, si elle a été agrandie ou abandonnée pour lui conserver le cachet écologique initial du parc. Selon des sources informées, « sans la promotion immobilière il n’aurait pas intéressé ses promoteurs à la recherche de la rentabilité financière ».



Rentabilité


L’aspect rentabilité est évident pour le projet « Moretti » porté par « Emiral », société émirato-algérienne dont le dossier a été examiné par la dernière session du CNI. Là aussi, on attend de savoir officiellement ce qui aurait changé par rapport au projet initial. Après avoir « maturé » pendant environ deux années, on sait qu’Emiral a finalement obtenu une assiette foncière au sein de l’ex-complexe touristique de Moretti, prolongée au sud-est dans la forêt de Sid Fredj. En mars dernier, la société émiratie avait déjà pris possession de la partie Ouest du complexe de Moretti, incluant l’ancien hôtel « El Minzah », conçu au début des années 60 par l’architecte Fernand Pouillon. Cet hôtel a été détruit et les nouveaux propriétaires ont fait table rase de cette partie de Moretti pour y construire un nouvel hôtel de luxe. En face, sur ce qui était une portion de la forêt de Sid Fredj, là ou se trouvait le complexe artistique « Zriba » décoré par l’artiste Mahiddine Bentir, ils ont également engagé des travaux h24. Il semble qu’au départ l’assiette dégagée ait été jugée insuffisante pour y construire notamment l’hôtel de luxe, une polyclinique, un centre commercial, des bureaux et des appartements, en tous 2 004 lits.


L’assiette globale dégagée finalement est estimée à plus de 9 hectares, pour un prix de cession étatique au m² qui serait de 12 000 dinars. Les appartements de grand standing incluant diverses commodités, avaient été proposés entre 400 000 DA et 440 000DA le m². Il y a des mois maintenant, l’information avait circulé selon laquelle il y avait déjà eu des ventes sur plans de ces luxueux appartements.



Sans la contrainte du 51/49%


Interrogé à ce propos par El Watan, le président du Conseil d’administration d’Emiral, le libanais Mustafa Kojok avait notamment affirmé, au sujet de l’annonce publique de leur promotion immobilière, qu’elle « avait pour but d’obtenir des données statistiques et n’avait pas de but commercial ». Il indiquait en même temps qu’il a été demandé aux postulants d’ouvrir un compte bancaire avec un montant d’au moins 3 millions DA dans le but «d’être sûr du sérieux et de l’engagement des gens, mais nous n’avons exigé de payer aucune somme à l’entreprise ». Depuis lors, Emiral n’a plus communiqué avec le public. L’adresse de cet investisseur, très patient et très discret, est inchangée, c’est le bâtiment de la réception de la résidence d’Etat Le Sahel et un site Internet (www.emrial.net), presque vide. La relance de ces projets permettrait de donner un peu plus de « couleur » à un bilan des investissements étranger direct très terne et qui n’a été sauvé que par l’obligation légale faite aux banques et établissements financier d’augmenter leur capital social. Initiés avant les changements de législation, les projets émiratis échappent à la règle du 51/49% du partage du capital entre actionnaires algériens et étrangers. C’est, estime un spécialiste, une excellente raison pour les émiratis de ne pas renoncer à leurs projets.

Il faut formuler une ambition de leadership dans le Maghreb


Par : Hafida Ameyar

Université d’automne de la Confédération des cadres de la finance

Est-il possible de faire abstraction des divergences politiques dans la région du Maghreb pour avancer ensemble sur la voie économique ?

Cette question s’est imposée, hier, à l’École de Sonelgaz de Ben Aknoun (Alger), où se tient l’université d’automne de la CCFC. Pour le président de cette association, le constat est sans appel : la région est “totalement bloquée” à cause des problèmes politiques. Karim Mahmoudi a aussi imputé ce gel aux systèmes politiques algérien et marocain qui, selon lui, “risquent de mener la région à la dérive”, en refusant de s’exprimer sur la position illégale de Rabat dans le territoire “non autonome” du Sahara occidental et ses conséquences sur les politiques de bon voisinage. “Nous, nous ne parlons pas de politique. En tant que société civile, ce qui nous importe, ce sont l’économique, la construction du Maghreb et le développement du business dans la région”, a-t-il déclaré, lors d’un point de presse. M. Mahmoudi a également soutenu que “si nous voulons que les choses évoluent, il faut que les autorités algériennes et marocaines discutent de l’avenir de la région et des intérêts de chaque pays”, laissant ainsi entendre que “le Maroc fera alors plus d’efforts”. Outre “l’absence de volonté” des régimes algérien et marocain, le conférencier a déploré le rôle joué par des journaux des deux pays, les accusant de “verser de l’huile sur le feu”. “Ne rentrez pas dans la guerre des États ; travaillez pour les intérêts de la région”, a-t-il indiqué à l’adresse des journalistes présents. Plus loin, le responsable de la CCFC a observé que c’est la France qui trouve son compte dans cette situation d’“antagonisme” des régimes d’Alger et de Rabat. “Si les Maghrébins ne construisent pas le Maghreb, les États-Unis le feront”, a ajouté M. Mahmoudi, en se disant convaincu de la possibilité de la construction de l’espace maghrébin “quelles que soient les divergences”. Un autre point de vue a été développé par le Dr Mourad Preure, expert pétrolier international. Pour ce dernier, “l’économique se mélange avec la politique”, mais il est possible de dépasser les divergences. “Il faut prendre conscience de la nécessité de se regrouper dans le Maghreb, d’atteindre la taille critique et permettre donc aux entreprises de s’imposer, pour pouvoir faire face dans ce théâtre mondial”. M. Preure, qui est aussi président du cabinet Emergy, a tenu à préciser qu’“aucune union régionale ne s’est construite sans leader”. Il a souligné que jusqu’à maintenant, le Maghreb n’a pas de leader même si “l’Algérie, par ses richesses, son vaste territoire et son caractère géostratégique, a tous les traits de ce leader”. “Il faut formuler une ambition de ce leadership dans le Maghreb, dans l’intérêt de cet ensemble”, a conseillé cet expert. L’université d’automne de la CCFC, qui s’achèvera aujourd’hui, s’est penchée sur la problématique de “crise financière internationale et ses prolongements économiques et sociaux”. Hier, la première journée de cette rencontre a porté notamment sur l’expérience grecque et les conséquences économiques de la crise sur l’économie algérienne. “Pendant longtemps encore, on aura à discuter de cette crise qui, en un temps record, a plongé le monde entier”, a annoncé Mustapha Bensahli, ancien haut cadre de l’administration fiscale et expert du FMI.

Les Anglo-Saxons passent à l’offensive


ALORS QUE LES HOMMES D’AFFAIRES FRANÇAIS SE MONTRENT TOUJOURS RÉTIFS

Pour damer le pion à l’Europe, particulièrement à la France, les Américains et les Britanniques, qui n’ont aucun passif lié au colonialisme à apurer en Algérie, passent à l’acte.

La coprésidente du Conseil d’affaires algéro-britannique sera à Alger du 3 au 7 octobre prochain. Mme Olga Maitland conduira une forte délégation d’hommes d‘affaires comprenant notamment le directeur général de Cobolt system, une compagnie spécialisée dans les systèmes de sécurité destinés aux grands projets, de la directrice générale adjointe du Ukti, organisme chargé de la promotion du commerce et des investissements. Lors de son séjour en Algérie, Olga Maitland aura des entretiens avec des membres du gouvernement et des représentants des secteurs public et privé. Dans un entretien accordé hier à l’APS, Olga Maitland a affirmé que le marché algérien offre une multitude d’opportunités aux compagnies britanniques, à la faveur du gigantesque programme d’investissement engagé par le gouvernement et aux possibilités offertes dans le secteur privé. «Aujourd’hui, des compagnies britanniques de renom à l’instar de BP, BG, British Airways, Hsbc, Shell ou Unilever entre autres, sont opérationnelles en Algérie, mais il y a également de la place pour celles qui envisagent d’investir dans ce marché prometteur», a-t-elle précisé soulignant que les compagnies britanniques veulent «une plus grande présence en Algérie, tout en assurant une diversification de leurs activités afin d’accompagner l’Algérie dans la réalisation de ses grands projets, et ce, dans tous les secteurs». En filigrane, Londres ne veut pas laisser passer des opportunités d’affaires en Algérie et laisser le champ libre aux autres puissances économiques. Londres veut ainsi faire entendre - à qui le veut - qu’il n’existe pas de «zones d’influence» au Maghreb. «Ce serait une erreur de rater un pays comme l’Algérie», avait révélé Olga Maitland. Une déclaration confortant celles des hommes d’affaires américains qui viennent d’identifier certaines pistes de partenariat. En effet, une société américaine opérant dans les énergies renouvelables, s’est déclarée disposée à fabriquer en Algérie des panneaux solaires, alors que deux firmes de produits pharmaceutiques ont exploré la possibilité de produire des médicaments en Algérie, a précisé hier Smaïl Chikhoune, directeur général du Conseil d’affaires algéro-américain. Ainsi, pour damer le pion à l’Europe, particulièrement à la France, les Américains et les Britanniques passent à l’offensive. Contrairement aux Européens, les Anglo-Saxons respectent la souveraineté de l’Algérie à propos des amendements à la loi sur l’investissement introduisant la règle du 51-49 au profit du partenaire algérien. «Les mesures d’encadrement des investissements étrangers prises par le gouvernement algérien ne représentaient aucune contrainte pour les firmes américaines qui ont, d’ailleurs, compris la nécessité de s’associer avec un partenaire local qui connaît le fonctionnement du système en Algérie» a précisé, hier, David Pearce, ambassadeur des Etats-Unis à Alger. Washing-ton n’a jamais coupé les ponts avec Alger. Plusieurs délégations de haut niveau y ont récemment séjourné. De même, il faut le souligner d’ailleurs, que les Américains sont contre le paiement des rançons aux terroristes. «Les gouvernements algérien et américain sont parfaitement d’accord sur ce point: nous sommes contre toute forme de concession accordée aux terroristes et nous avons transmis ce message à tous nos partenaires car le paiement des rançons n’est pas la bonne méthode», avait indiqué en juillet dernier Daniel Benjamin, coordonnateur de la lutte antiterroriste au département d’Etat américain, lors d’un point de presse animé au siège de l’ambassade américaine à Alger. Un point de vue partagé par Londres qui n’a jamais payé de rançon aux terroristes même quand la vie de l’otage Edwin Dyer, exécuté depuis par Al Qaîda, était en danger.
En programmant leurs visites à quelques jours d’intervalle à Alger, Américains et Britanniques veulent mettre à profit les tensions entre Alger et Paris pour se placer sur le marché algérien. D’autant que ni l’un ni l’autre n’ont de passif lié au colonialisme à apurer en Algérie, contrairement à certains dont la venue reste tributaire de plusieurs facteurs.

Smal ROUHA

Plus de 70 entreprises algériennes et allemandes au 2e salon "EnviroAlgérie 2010"



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Le 2e salon "EnviroAlgérie 2010" se tiendra du 22 au 24 novembre à Alger avec la participation de plus de soixante-dix entreprises algériennes et allemandes de différents secteurs en rapport avec le domaine de l’environnement, a indiqué mercredi la Chambre algéro-allemande de commerce et d’industrie AHK-Algérie. Le salon, qui se tiendra au Palais de la Culture sur un espace d’environ 1.200 m2, est organisé par la Coopération Technique Allemande (GTZ) en collaboration avec l’AHK-Algérie, sous le haut patronage du ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement et avec le soutien du ministère allemand de la Coopération économique et du Développement, a-t-on précisé lors d’une conférence de presse consacrée à l’évènement. Il intègrera un congrès sur le thème "Energies renouvelables et changement climatique" dont le but principal est de proposer aux entrepreneurs et aux experts allemands et algériens la possibilité d’échanger des informations sur les évolutions les plus récentes dans ces secteurs, d’émettre et discuter des solutions et d’évaluer les potentiels qu’offre le marché algérien..

"Une quarantaine d’exposants allemands et trente-cinq algériens prendront part au 2e salon EnviroAlgérie 2010 qui représente une opportunité pour donner des impulsions supplémentaires pour le renforcement des relations économiques existantes et en initier de nouvelles pour des coopérations à valeur ajoutée pour les deux pays", a indique le directeur général de l’AHK-Algérie, M. Andreas Hergenrother. "Nous voyons le développement enregistré en l’Algérie dans le domaine de l’environnement et nous avons constaté un franc-besoin de coopération et de partenariat", a-t-il ajouté, soulignant que le salon EnviroAlgérie se veut "une plate-forme pour un partenariat entre les hommes d’affaires et pour un transfert durable de technologie et de savoir-faire entre les deux pays". Il a relevé que le secteur de l’environnement est également "un facteur de création de postes d’emploi durables", indiquant qu’en Allemagne près de 3 millions de postes d’emploi ont été créés dans ce cadre..

Pour sa part, le directeur du programme "Gestion intégrée de l’environnement" de la GTZ, M. Helmut Krist, a évoqué les différents projets inscrits dans le cadre de la coopération bilatérale en cours d’exécution qui concernent notamment la gestion intégrée et durable des ressources en eau et de l’environnement et le développement économique durable. Il a fait savoir, à titre d’exemple, que dans le cadre de la coopération algéro-allemande, quelque 1.800 délégués d’environnement algériens ont été formés en Allemagne, soulignant que les projets futurs accorderont la priorité aux changements climatiques et aux énergies renouvelables.

Algerie des pistes de partenariat dans différents secteurs identifiées


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Les discussions menées à Alger par les membres de la mission économique américaine "ont permis d’identifier certaines pistes de partenariat dans différents secteurs", a indiqué mercredi à l’APS le directeur général du Conseil d’affaires algéro-américain, M. Smail Chikhoune. Les secteurs ciblés par les opérateurs économiques américains concernent notamment les énergies renouvelables, les ressources en eau et la santé, a expliqué M. Chikhoune dans une déclaration sur le bilan de cette visite. A cet effet, une société américaine opérant dans les énergies renouvelables, s’est déclarée disposée à fabriquer en Algérie des panneaux solaires, alors que deux firmes de produits pharmaceutiques ont exploré la possibilité de produire des médicaments en Algérie, a précisé M. Chikhoune. Les discussions ont aussi porté sur la possibilité de monter une station de traitement des eaux usées, a-t-il ajouté. Dans ce cadre, la partie algérienne prendra en charge le côté construction et engineering alors que les équipements, les procédés de traitement et le transfert de technologie et de management seront assurés par une compagnie américaine, a détaillé M. Chikhoune. Selon lui, les discussions entre les membres de la mission économique américaine et la partie algérienne (institutions, secteurs public et privé) devraient se poursuivre jusqu’à demain jeudi pour permettre d’explorer toutes opportunités de développer le partenariat. Par ailleurs, une douzaine de projets d’investissements américains concernant notamment les énergies renouvelables sont déjà en cours d’étude au niveau de l’Agence nationale de développement des investissements (ANDI), rappelle-t-on. Composée d’une quarantaine d’hommes d’affaires représentant une cinquantaine de firmes et groupes, la mission économique américaine a eu depuis dimanche dernier plusieurs rencontres avec nombre de hauts responsables, des représentants des organisations patronales et des managers de sociétés algériennes publiques et privées. Une conférence régionale Maghreb-USA sur les opportunités de partenariat et d’investissement entre les deux blocs est prévue pour le mois de décembre prochain à Alger. Cette conférence, organisée par le Conseil d’affaires algéro-américain, verra la participation d’opérateurs économiques de tous les pays de la région, a-t-on affirmé lors de la rencontre de ce mercredi. Les Etats-Unis sont le premier client de l’Algérie avec un montant de 9,26 milliards de dollars d’exportations algériennes en 2009 et son sixième fournisseur avec 1,99 milliard de dollars d’exportations américaines..

APS.
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Adoption à l’avenir de procédés architecturaux intelligents dans la réalisation d’infrastructures


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Des procédés architecturaux "intelligents" vont être adoptés à l’avenir dans la réalisation de différentes infrastructures de transport routier, aérien et maritime, afin d’économiser l’énergie et préserver l’environnement, a indiqué mercredi le sous-directeur au ministère des Transports, M. Zeddigha Badaoui. Le même responsable a déclaré à l’APS, en marge d’une rencontre organisée au siège de la wilaya d’Oran sur "le projet de modernisation de l’aéroport d’Es-Sénia", que "la réflexion porte sur les mécanismes de réalisation des stations de transport routier et maritime selon des normes modernes, à travers l’adoption de plans architecturaux servant à économiser l’énergie et à utiliser des énergies renouvelables". "Des techniques et procédés limitant la pollution de l’environnement par divers types de produits énergétiques polluants dont le carburant", seront utiliés, a-t-il dit. La mise en oeuvre de ces procédés intervient à un moment où le gouvernement s’apprête à préparer un projet de plan national du climat, pour lequel une commission intersectorielle a été installée récemment pour prendre en charge les problèmes de la pollution de l’environnement et le changement climatique. Une nouvelle aérogare au niveau de l’aéroport d’Es-Sénia réservée aux vols internationaux sera réalisée à partir de "procédés intelligents" qui serviront à exploiter les eaux pluviales, à économiser l’énergie, ainsi que l’utilisation des plaques photovoltaïques pour la production de l’énergie solaire, selon les explications fournies par le représentant du bureau d’étude chargé de ce projet.

Algerie rétribution mensuelle de 20.000 DA à 45.000 DA pour les enseignants chercheurs



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Une rétribution mensuelle fluctuant entre un maximum de 45.000 DA et un minimum de 20.000 DA sera accordée respectivement au professeur et au maître-assistant de classe B activant dans le domaine de la recherche, selon un projet décret exécutif adopté mardi en Conseil des ministres. Le décret indique que la rétribution en question sera majorée pour les responsables d’unités de recherches régulièrement nommés, avec des montants allant de 20.000 DA pour un directeur d’unité de recherche, à 10.000 DA pour un chef d’équipe de recherche. Le texte a souligné le fait que les activités de recherche entreprises doivent s’inscrire dans le cadre des programmes nationaux de recherche, et être assises sur un contrat liant, pour une période de trois années renouvelables, l’enseignant chercheur et l’établissement de recherche. Ce décret représente un ensemble de mesures incitatives visant à dynamiser la recherche scientifique et encourager les enseignants et les chercheurs. Un second projet de décret portant statut du doctorant a été également adopté. Le statut du doctorant codifie, notamment, une série de mesures destinées à encourager l’étudiant inscrit pour l’obtention d’un diplôme de doctorat. Ainsi, outre une bourse mensuelle conséquente, le concerné bénéficiera d’autres formes de soutien et pourra concourir à temps partiel à l’enseignement supérieur contre rémunération..

APS.
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Algérie souhaite davantage de partenariat avec les sociétés américaines


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Le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, a fait part mercredi de la volonté des autorités algériennes d’impliquer davantage les sociétés américaines dans l’exécution de la politique économique du pays. Intervenant à l’ouverture d’une rencontre d’affaires algéro-américaine, M.Djoudi a souligné que la première finalité de la politique économique entreprise par l’Etat est de "répondre aux attentes de développement interne". "On souhaite que cette politique se fasse en partenariat avec les opérateurs économiques américains", a affirmé le ministre en appelant ces opérateurs à bénéficier des différents dispositifs d’encouragement à l’investissement en vigueur. M. Djoudi a, dans ce sens, noté que le programme de grands investissements publics pour les cinq prochaines années pour lequel une enveloppe globale de 286 milliards de dollars a été allouée, s’inscrit dans la continuité des deux autres plans engagés depuis 2001 en vue de soutenir le développement d’une économie de production et d’améliorer le cadre de vie de la population. Ce programme, prévoit d’importantes réalisations notamment dans le BTPH et les infrastructures de santé et d’éducation. A cet effet, a-t-il poursuivi, les sociétés américaines sont invitées à prendre part dans la réalisation de ces projets à travers des partenariats avec des entreprises algériennes et dans le cadre de la réglementation en vigueur des marchés publics..

De même, le marché algérien offre aux investisseurs américains de "larges perspectives d’exportations pour d’autres marchés communautaires liés avec l’Algérie par des accords d’association comme l’Union européenne et la Zone arabe de libre échange", a également expliqué le ministre. Abordant les nouvelles mesures d’encadrement des investissements étrangers, notamment la règle dite de 49/51%, l’argentier du pays a tenu à préciser que cette règle permet à l’investisseur étranger de détenir la majorité relative et d’assurer le management de la société du projet en associant deux ou trois partenaires nationaux cumulant une participation totale à 51% du capital. Il a ajouté que cette règle permettrait, notamment, de développer les entreprises algériennes et d’assurer un partage "équitable de la croissance entre tous les partenaires du projet". Voulant rassurer les investisseurs américains sur les modalités de transfert de dividendes, le ministre a expliqué que cette opération est libre à condition d’être "en règle avec l’administration fiscale". S’agissant du financement des investissements privés, M. Djoudi a rappelé que les pouvoirs publics privilégient un financement domestique sur le marché algérien. Cette option a été favorisée, essentiellement, par le niveau élevé de liquidité offert par les banques de la place dans un contexte économique international en manque de visibilité sur les moyens à long terme..

De son côté, l’ambassadeur des Etats-Unis à Alger, M. David Pearce, a affirmé lors de son intervention la disponibilité de ses services pour accompagner tous les opérateurs économiques américains voulant investir le marché algérien. Soulignant le niveau très appréciable des échanges commerciaux bilatéraux (plus de 11 milliards de dollars en 2009), M. Pearce a, cependant, reconnu que les Etats-Unis n’ont pas pu encore acquérir un statut de fournisseur traditionnel de l’Algérie. Par ailleurs, la rencontre organisée ce mercredi dans le cadre de la mission économique américaine à Alger a permis aux membres de cette mission composée d’une quarantaine d’hommes d’affaires, d’exposer à la partie algérienne leurs préoccupations liées à l’environnement d’investissement en Algérie..

Ces préoccupations portaient, entre autres, sur le paiement du commerce extérieur et les modalités du crédit documentaire, les conditions d’importation de biens d’équipement et d’outils de production, la législation fiscale et les transferts de dividendes ou encore les modalités de partenariat avec opérateurs nationaux. Les sociétés américaines présentes à cette rencontre opèrent dans différents domaines dont l’agroalimentaire, la construction et l’habitat, les ressources en eau, les technologies de l’information et de la communication (TIC), les services technologiques, les transports, les hydrocarbures, les énergies renouvelables ainsi que la formation professionnelle en matière de gestion des entreprises. D’autre part, une douzaine de projets d’investissements américains concernant notamment les énergies renouvelables sont actuellement en cours d’étude au niveau de l’Agence nationale de développement des investissements (ANDI), selon le directeur général du Conseil d’affaires algéro-américain, M. Ismail Chikhoune..

APS.
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M. Yousfi s’entretient avec les chefs des missions diplomatiques russe, émiratie et européenne



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Le ministre de l’Energie et des Mines, M.Youcef Yousfi, s’est entretenu mercredi avec les ambassadeurs de la Russie et des Emirats Arabes Unis, ainsi qu’avec la chef de la Délégation de la Commission européenne à Alger, respectivement MM. Alexandre V. Egorov et Mohamed Ali Nacer El Ouali El Mazrouai et Mme Laura Baeza, qu’il a reçus au siège de son département ministériel. M. Yousfi a ainsi évoqué, tour à tour, avec ces chefs de missions diplomatiques, qui lui ont rendu une visite de courtoisie, l’état de relations de coopération et de partenariat avec leurs pays respectifs dans le domaine de l’énergie et des mines et les perspectives de leur renforcement, indique un communiqué du ministère. L’ambassadeur de Russie a notamment exprimé au ministre l’intérêt des compagnies russes à participer au 3ème appel à la concurrence national et international pour la recherche et l’exploitation des hydrocarbures.

Loi de finances 2011 : en adéquation parfaite avec les attentes sociales



Cap sur un développement soutenu et de qualité
La part réservée à l’effort de l’Etat dans l’endiguement de la régression sociale, avec quelque 540 milliards de dinars pour les seuls secteurs de l’éducation, l’enseignement la recherche et la formation ainsi que 650 milliards de dinars à la modernisation de l’infrastructure de base, permet incontestablement de bien situer l’orientation générale du projet de loi de finances pour 2011 examiné et approuvé en Conseil des ministres, mardi dernier, sous la présidence du Chef de l’Etat. Le Président ne réitère jamais assez que l’Etat sera toujours présent pour imprimer à la dynamique de développement l’intensité que les objectifs fixés dans le programme présidentiel requièrent et c’est pour marquer davantage la volonté politique qu’il y a de conduire l’Algérie vers la prospérité pérenne que Chef de l’Etat affiche une détermination sans faille à vouloir maintenir intacte la dynamique créée, l’injection de gros investissements publics dans le processus d’édification nationale, qui, il faut le dire, a atteint le stade de non-retour. L’œuvre d’édification se poursuit comme promis.
Les concours budgétaires massifs consentis par l’Etat auront permis au pays de consolider toutes les bases d’une véritable relance. Pour mettre en œuvre le programme quinquennal 2010-2014 le Président de la République, a pris toutes les dispositions pour mobiliser, même en période de crise économique mondiale, tous les moyens financiers dans la perspective de concrétiser les aspirations citoyennes.
Dans cette perspective, la démarche empruntée par le Président de la République est sans cesse consolidée par des mesures et des mécanismes de nature à booster l’action de l’Etat durant ce nouveau quinquennat. La loi de finances pour l’année 2011 est en adéquation parfaite avec les objectifs que s’est fixés le programme global du Président de la République et s’inscrit, on ne peut plus, en droite ligne des attentes citoyennes. C’est dire le pragmatisme et la rationalité qui marquent incontestablement la vision du Président et confèrent à cette dernière une grande visibilité. Le Président de la République ne manque pas d’exhorter le gouvernement « veiller à la conduite de ce programme sans retard ni réévaluation, et encourager la canalisation de la dépense publique d’équipement vers le développement maximal de l’outil national de production pour densifier la création locale de richesses et l’offres d’emploi. » Cette orientation révèle la finalité d’une démarche cohérente et pragmatique.
L’étape quinquennale, décisive, il faut le rappeler, est d’autant plus ambitieuse que le Président a décidé l’injection dans le développement national d’un investissement public consistant de 286 milliards de dollars.
Dans toutes les interventions du Président, il ressort un regain d’intérêt pour l’investissement productif qui crée la richesse et l’emploi.
L’affectation judicieuse des ressources nationales ne manquera pas de consolider tous les acquis engrangés par le pays.
S. Lamari

Algerie Choisir de produire davantage


La politique de réformes ambitieuses entamée depuis 99 a complètement rompu avec le monopole de l'Etat, soit la prépondérance du secteur public. L'ouverture en question a permis à l'économie nationale de se situer à une échelle de transition vers une libéralisation, mais conditionnée à la réalité et aux intérêts du pays. A travers cette forme et ce modèle d'ouverture économique, il est question de mettre en production toutes les potentialités et toutes les ressources naturelles dans un cadre de fort intérêt national. Il s'agit de réussir une conjugaison croissance économique et son enracinement durable. A ce sujet, les efforts de l'Etat qui s'ouvrent à toutes les potentialités en matière d'économie, montrent ce souci à contribuer à la valorisation de ce grand espace de développement et concrétisation de chaque réforme tendant à la mutation globale. Au regard de toutes les perspectives mises en "offre", il importe tant aux pouvoirs publics qu'aux opérateurs et autres investisseurs de "facturer" au mieux leurs relations et leurs complémentarités afin que l'ensemble de cette politique soit suivi d'effets et de succès, notamment en termes de croissance, et d'élimination des facteurs de fragilité du développement national. L'intérêt de cette complémentarité est toutefois singulier, tant c'est le premier magistrat du pays qui affirme cette volonté à faire du pays une " puissance économique majeure " avec la participation de toutes les énergies nationales, et leur participation aux flux d'investissements nationaux et étrangers, soit pour une réelle évolution économique et sociale nouant avec des rendements durables accrus en faveur de plus de richesses.
Ainsi, la distribution du potentiel économique constitue un gage de stabilité et un fondement considérable pour "surveiller" l'évolution de l'économie de marché. Celle-ci avec les garants juridiques de l'Etat devrait connaître de nouvelles mutations qui augurent à un développement judicieux et compatible avec les intérêts nationaux. L'Etat étant tout à fait disposé à admettre l'existence et la présence de partenaires à l'économie de marché qui soit véritablement productifs et dont les activités agissent sur la diversification des produits. La notion d'économie conçue dans ce cadre, se comprend au niveau des bénéficies à en tirer et du seuil de production de chaque secteur et de sa conduite vers la concurrence et la compétitivité. En forçant cette ligne de conduite, l'Etat n'est pas disposé, quelles que soient les circonstances, à modifier sa législation ni ses engagements. Il y a de très fortes position de garanties à cet effet qui tendent à avoir un investissement et une production qui soit en mesure de répondre à tous les besoins du pays, surtout que l'Algérie comme tant d'autres pays, s'est engagée à lutter contre les méfaits de la mondialisation et le protectionnisme. Le fort arsenal juridique mis en place par l'Etat, fournit toutes les assurances à chaque partenaire, d'avoir la chance de faire face à cette tâche. Cela signifie la mise au point d'une stratégie commune en passe de réaliser une autre étape en choisissant de produire davantage pour durer sur le plateau économique national et international. Dans cet esprit de continuité, le projet de loi de finances, 2011, propose un meilleur " soutien au développement économique " en dégageant une montant de plus de 100 milliards de dinars, dont plus de 60 milliards de dinars pour l'agriculture (en plus du soutien des prix logés au budget de fonctionnement) et de plus de 40 milliards de dinars pour l'industrie et les PME, le tourisme et l'artisanat ainsi que la modernisation de la régulation financière et commerciale et le développement des technologies de la communication. Ces nouvelles dispositions consacrées à l'économie montrent que le pays est en train de récolter les résultats de l'ensemble des réformes engagées, notamment en matière macro-économique, ainsi que la stabilité politique dure depuis 1999. Cette prudente politique de gestion et de bons résultats en ce qui concerne tous les indicateurs, étaye aujourd'hui une croissance suffisante pour doper la satisfaction des besoins des populations.
B. Chellali

Algerie Société Générale lance le crédit immobilier bonifié




La Société Générale, filiale de la Banque française du même nom qui active en Algérie depuis 2000, «est prête pour le lancement du crédit immobilier bonifié» et ce pour «répondre aux attentes des citoyens à la recherche d’un logement et du gouvernement algérien qui a arrêté cette mesure dans le cadre de la loi de finances complémentaire de 2009». Il sera mis en place «au cours de ce mois d’octobre», selon des responsables de la SG.

Il a fallu, d’abord, outre le recyclage des personnels, signer des conventions avec plusieurs organismes de garantie et de financement tels que la Société de refinancement hypothécaire (SRH), les promoteurs immobiliers, la Caisse de garantie….Pour le président du directoire de la banque française, M. Gerald Lacaze, «la SG n’a pas attendu 2009 pour le faire», puisque l’encouragement de l’immobilier date de 2005 avec des formules variées dites «marbaha» dédiées à l’acquisition d’un logement neuf, de travaux de rénovation, de vente sur plan ….La Société Générale dotée en 2010 de 63 agences et qui développe plusieurs produits en Algérie dont le leasing, a expliqué l’autre gamme d’épargne qui connaît un succès et cible la jeunesse en finançant ses études. Le crédit dit «Meftah Najahi» lancé il y a une année, en 2009, donne «de bons résultats puisque sur les 2 à 3000 clients, la moitié a ouvert des comptes pour leurs enfants.

A l’occasion des résultats du bac plusieurs épargnants ont été distingués par la banque pour leur fidélité. La Société générale semble intéressée par ce créneau puisque, à terme et «si la liberté de transfert était accordée aux banques», l’on pourra penser à des formules de financements des études «y compris à l’étranger» selon le patron de la banque française. M. Lacaze qui était bien entouré par ses collaborateurs est revenu sur les dernières mesures édictées par la Banque d’Algérie, les conditions posées par le Conseil du crédit et de la monnaie, la nécessité d’autorisation de la Banque d’Algérie pour pouvoir lancer de nouveaux produits…. M. Lacaze a minimisé les «velléités» de contrôle que les pouvoirs publics voudraient exercer sur les banques étrangères. Il a répliqué avec un brin d’humour en disant par exemple que si la Banque d’Algérie ou le ministère des Finances décidait la désignation d’un «administrateur au sein du conseil de la Banque étrangère» cela «nous permettait d’avoir l’interlocuteur idéal pour discuter quatre fois par an (lors des sessions du conseil d’administration) de tous les problèmes de la banque».

Concernant le contentieux avec la Banque d’Algérie et qui touche d’autres banques étrangères, le banquier rappelle que la justice lui a donné raison en première instance mais «la Banque d’Algérie a fait appel». Ce sera à la Cour suprême de trancher en dernier ressort. Pour rappel, il s’agit de «régularités» pour les uns de «simples fautes administratives» dues aux difficultés d’interprétation des textes, pour les autres et qui ont fait l’objet de rapport des missions de contrôle en 2002 et 2003.

Ces dossiers ont été transférés à la justice.Pour la Société Générale, «il n’y a jamais eu d’affaire de fraude du fisc ou de malversation» dans ces affaires qui sont suivies aussi par les pouvoirs publics en France, reconnaît-on. L’enjeu est important, car ce sont des amendes et des sanctions, au cas où elles sont confirmées, lourdes à supporter pour ces établissements financiers.

Des visas plus rapides avec moins de refus



Sur 100 demandes de visa, 72 reçoivent un avis favorable. Le nouveau consul général de France en Algérie veut réduire les délais de traitement des dossiers et ramener le taux de refus à une norme acceptable.

Le nouveau consul général de France en Algérie, M. Michel Dejaegher, entend réduire davantage le délai de traitement des dossiers de visa. Lors d’une rencontre conviviale avec les représentants de la presse nationale, le consul général a indiqué que les délais seront ramenés à une norme beaucoup plus satisfaisante d’autant qu’un travail est déjà en cours dans ce sens à travers une série de mesures introduites. Aujourd’hui, il vous faut seulement 24 heures pour obtenir un rendez-vous au centre visas-France. Ce qui fait que les choses s’améliorent de plus en plus.

Pour Michel Dejaegher, 40% des demandes sont traités en moins d’une semaine et 97% le sont en moins de deux semaines. “On aura du mal à faire mieux”, dira-t-il, affirmant que depuis sa prise de fonction, en mai dernier, il a mis en place une méthode qui permet d’éviter à l’avenir les goulots d’étranglement qui surviennent généralement à la veille de la période estivale ou de la rentrée universitaire.

D’ailleurs, pour les visas études, le consul général a précisé que le consulat aura terminé le travail le 1er octobre prochain. “Tous les dossiers ont été traités et nous l’avons fait rapidement”, a-t-il encore ajouté. Le successeur de Francis Heude est un spécialiste du visa. Âgé de 61 ans, il était sous-directeur des visas à la direction de l’immigration au ministère de l’Immigration.

Il a exercé la fonction de consul général à Abidjan (Côte-d’Ivoire, 2002 à 2006), à Vancouver (Canada, 1998 à 2002). Il a été aussi consul de France à Tokyo et à San Francisco. Comme il a occupé de nombreux postes au sein de l’administration centrale. À la question de savoir si les services du consulat général apposent la mention “visa refusé” sur le passeport en cas où la demande est rejetée, le consul a été catégorique : “jamais. Il a affirmé que c’est contraire au droit communautaire européen. Quant à la polémique soulevée par le ministre délégué à la communauté algérienne à l’étranger, M. Halim Benatellah, qui avait remis implicitement en cause le statut juridique du centre visas-France, Michel Dejaegher a souligné que le consulat n’a pas été destinataire d’une quelconque correspondance du ministère algérien des affaires étrangères dans ce sens.

Le consul, qui a abordé l’amélioration du service des visas, a indiqué que sur 100 demandes, 72 reçoivent un avis favorable. Ce qui lui fera dire que le taux de refus est de 28%. Ce qui est, à ses yeux, assez élevé comparativement à la moyenne qui est, selon lui, de l’ordre de 10,89%.

“La France dispose de 150 consulats à travers le monde qui traitent 2 millions de dossiers par an et le taux de refus est de 10,89%”, a expliqué le consul général, qui a tenu à préciser que le taux actuel est beaucoup mieux que celui enregistré en 2006 lorsque les dossiers étaient toujours envoyés à Nantes pour être traités.

“À l’époque, le taux de refus était de 44%”, a encore souligné M. Dejaegher, qui a saisi cette occasion pour souligner le rôle du centre visas-France dans la baisse du taux de refus. “La réduction est due aussi en partie à la prestation de Visas-France qui fait un travail de vérification des documents avant d’envoyer le dossier au consulat”, a-t-il dit.

Quant aux motifs de refus, le consul a rappelé qu’il en existe quatre. D’abord, le manque ou l’insuffisance de ressources, le motif qui ne serait pas crédible du demandeur, le risque d’immigration clandestine et le risque de demande de prestation sociale essentiellement dans le domaine médical.