Le devoir de savoir Algerie-focus
Jeu d’influences en Afrique du Nord : l’Algérie au cœur du nouveau Grand échiquier maghrébin ?
- Depuis le milieu des années 90, l’influence US n’a cessé de s’accroitre au Maghreb, érodant peu à peu mais non moins efficacement l’influence traditionnelle de la France, ancienne puissance tutélaire de quatre pays sur les cinq que compte cet espace géopolitique. Cependant, cette approche offensive, laquelle s’insère dans un schéma plus vaste visant la mainmise sur l’Afrique et de ses ressources naturelles se heurte depuis le début des années 2000 à l’intrusion d’un nouveau venu sur la scène africaine dont les méthodes et la philosophie sont aux antipodes des normes occidentales : La république populaire de Chine. Véritable outsider dans le nouveau grand jeu auquel se livrent les puissances industrielles pour l’accès et le contrôle des approvisionnements en ressources fossiles et minérales dont regorgent les sous-sols de nombreux pays d’Afrique.2- Contraint de rechercher sans cesse de nouveaux marchés et de nouvelles sources d’approvisionnement pour alimenter une croissance économique souvent à deux chiffres, l’empire du milieu a opéré une véritable mue en mettant fin à des siècles d’introversion. Ce changement de paradigme s’est caractérisé par une dynamique sous-jacente : le concept du Softpower, combinaison d’une stratégie souple et subtile basée sur la coopération et le partage des bénéfices communs dans le cadre du développement Sud-Sud. C’est une approche intelligente contrastant avec les méthodes néo-impérialistes basées aussi bien sur les réseaux clientélistes entre l’ancienne métropole et ses anciennes colonies que le recours intensif à la diplomatie souterraine, chère aux ex-puissances coloniales européennes, ou le recours aux solutions militaires et para-militaires, que privilégient les américains.
3- Il n’est pas de notre propos d’analyser ici le jeu des influences croisées des occidentaux et des chinois en Afrique, qui demeure comme au 19ème siècle et au mépris du temps, l’enjeu des convoitises des puissances. Mais il sera question de tenter de démonter les ressorts d’une partie de ce jeu en Afrique du Nord et plus spécialement en Algérie tout en relevant les implications de cette nouvelle lutte pour l’influence sur ce pays sur le plan régional.
4- Indubitablement, l’Algérie constitue dans ce nouveau Grand Jeu un pays-pivot, aussi bien pour les américains, les européens ou les chinois. Pays producteur d’hydrocarbures, le pays dispose d’une position privilégiée au flanc Sud de l’Union européenne, à moins d’une heure de vol des plus grandes villes européennes situées sur la côte méditerranéenne de l’Europe mais également portail de l’Afrique subsaharienne.
Considérée il y a peu comme un pré-carré de la France, laquelle pour des raisons de contingences historiques, y a gardé une influence assez notable-la France demeure jusqu’à aujourd’hui le premier partenaire de l’Algérie- l’Algérie a émergé vers le début du vingt-et unième siècle d’une douloureuse lutte interne doublée d’une sorte de guerre sociale quasi-permanente induite par une double remise en cause idéologique et économique.
Les efforts de l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme vont connaître une reconnaissance tacite de la part des USA après les attentats du 11 septembre 2001 et le déclenchement de ce que l’on appela la guerre sans fin contre la terreur. Ce n’est qu’à partir de cette date que les américains et l’OTAN commenceront à jeter les amorces d’une coopération militaire avec l’Algérie.
En parallèle, les américains tentent par l’entremise de certains pays alliés du Moyen-Orient de circonscrire sinon d’éliminer l’influence culturelle française de l’Algérie tout en encourageant leurs multinationales à investir et à soumettre des offres aux avis d’appels d’offres dans le secteur des hydrocarbures et des infrastructures spécifiques. Il faut souligner dans ce contexte que l’économie algérienne, exclusivement dépendante du secteur pétrolier et gazier, a profité d’une série de facteurs exogènes indus par un environnement international instable marqué par l’invasion et l’occupation durable de l’Irak, envoyant à la hausse les prix des hydrocarbures sur les marchés internationaux. L’accroissement des réserves de change, la réduction drastique de la dette extérieure et la stabilité relative des indicateurs macro-économiques de ce pays, malgré de graves lacunes et des dysfonctionnements socio-économiques, ont attiré les convoitises des principales puissances, a fortiori en période de crise financière larvée et de concurrence acharnée pour l’hégémonie.
5-La pénétration US en Algérie a mis à mal la traditionnelle influence française et s’est faite autant par l’intermédiaire des Majors et de compagnies connues pour leurs accointances avec ce qui est connu comme le complexe militaro-industriel US que par des projets de coopération de l’OTAN avec les pays de la rive sud de la méditerranée ; le groupe BRC (Brown and Root Condor), d’autre filiales de Halliburton, de Chevron, de General Electrics et d’autres multinationales jouèrent, avec l’appui de dizaines de sous-traitants provenant de divers pays, le rôle de fer de lance tandis que par le biais de la coopération multilatérale, les américains obtenaient non seulement l’adhésion de l’Algérie à l’accord Open Sky qui ouvrait l’espace aérien de ce pays connu pour son vif activisme contre toute forme d’impérialisme mais également la ratification par ce dernier de tous les instruments multilatéraux relatifs au désarmement nucléaire (protocole additionnel au Traité de Non-Prolifération).
En février 2006, l’administration Bush annonça son intention de créer un commandement militaire pour l’Afrique (Africom) à l’instar des autres commandements dans les autres régions du monde et dont les activités seront focalisées dans un premier temps sur la région volatile du Sahel sur le flanc Sud de l’Algérie. Cette annonce intervient après le lancement d’au moins deux initiatives préparatoires : le Pan-sahel initiative regroupant la plupart des pays des rives du Sahel et une autre plus technique destinée à lutter contre le terrorisme au Sahara. Dans cette optique, la filiale algérienne de Brown and Root Condor, multinationale aux ramifications impressionnantes et proches de l’ancien vice-président Dick Cheney, entreprit la réfection et la construction de l’aéroport de Tamanrasset. Toutefois, cette société de droit algérien a fini par être dissoute après un obscur scandale de corruption tandis que la base aérienne de Tamanrasset, réclamée par l’Africom sera utilisé par l’état-major conjoint des pays du Sahel chargé de la lutte contre les groupes terroristes et la criminalité organisée transfrontalière au Sahel. Malgré cela, l’Algérie ne réussira pas à acquérir certains systèmes d’armement auprès des américains en raison de l’opposition du Congrès US à avaliser des ventes de matériel sensible à un pays toujours perçu avec suspicion.
6- Bien qu’ayant perdu d’importants marchés, la France n’en continua pas moins d’être assez offensive, notamment à travers la stratégie des réseaux officieux et des insondables expédients de la diplomatie parallèle. Les concessionnaires automobiles français se taillent une part de lion sur le marché algérien mais doivent s’accommoder de nouveaux concurrents, européens bien sûr mais également asiatiques.
Pour la première fois, des concessionnaires automobiles chinois pénètrent le marché algérien. Les chinois sont aussi présents en force dans le secteur des bâtiments et des infrastructures, des hydrocarbures et de la sous-traitance, gagnant des marchés au détriment des français et des américains.
L’approche chinoise en Algérie s’est basée initialement sur une présence d’une main d’œuvre importée de Chine continentale. Inédit dans un pays comme l’Algérie, déserté par les ressortissants et les touristes étrangers pendant toute la décennie 90 durant laquelle le pays connut de sérieux troubles internes et fut soumis à un embargo qui ne dit pas son nom. Les chinois réussirent une percée remarquée dans les secteurs des télécommunications et de la téléphonie mobile avec la coopération conjointe de Huawei et de Siemens pour le compte de l’opérateur algérien de téléphonie mobile « Mobilis » . Mais c’est le gros lot que représentait l’immense projet de construction de l’Autoroute Est-Ouest, décroché en premier par des sociétés chinoises qui allait mettre le feu aux poudres et faire réagir et la France et les USA.
De toute évidence, il était prévisible que cette présence en force d’un outsider comme la Chine en Algérie, pays avec lequel il est lié par d’excellentes relations puisque elle fut l’un des premiers pays à reconnaître son indépendance de la France en 1962, allait tôt ou tard poser problème aux occidentaux. Et ce n’est pas un hasard si le succès des chinois en Algérie fut perçu comme une menace au sens stratégique du terme. Au point de contraindre un ancien diplomate US qui était en poste à Alger à qualifier la venue de travailleurs chinois en Algérie de regrettable « erreur ».
De l’autre côté de la méditerranée, les français observaient avec un mélange d’agacement et de contrariété l’intrusion des chinois et par-dessus tout leur succès à se tailler des marchés juteux dans un pays potentiellement riche (importantes réserves de change) mais dont le mode de vie des populations connait une régression et une importante érosion du pouvoir d’achat.
7-Un incident mineur entre des ouvriers chinois et des islamistes survenus dans une banlieue algéroise allait donner prétexte à des médias occidentaux de souligner le caractère néfaste de la présence chinoise. Il faut rappeler également que des convois de travailleurs chinois sur des chantiers d’autoroutes ont subi une attaque revendiquée par l’ex-GSPC (groupe salafiste pour la prédication et le combat) devenu Al-Qaida au pays du Maghreb Islamique et dont le communiqué assez ambigu appelait ouvertement à s’attaquer aux intérêts chinois en Algérie en représailles à de supposées exactions chinoises contre les musulmans Ouigours dans la province occidentale chinoise du Xinjiang (Turkestan oriental).
Des procédés qui rappellent ceux utilisés dans d’autres pays d’Afrique comme en Ethiopie en 2007 où des ouvriers chinois travaillant pour une société de prospection pétrolière chinoise ont été tués par des rebelles du front national de libération de l’Ogaden, provoquant le retrait chinois de cette province riche en hydrocarbures ou au Niger septentrional où un cadre chinois de « China Nuclear International Uranium Corporation » a été enlevé en 2008 par des rebelles Touaregs pour protester contre la fourniture d’armes au pouvoir à Niamey. Dans les deux cas, les chinois faisaient intrusion dans des domaines dominés par les multinationales occidentales (l’américain Chevron en Ethiopie et le français Areva au Niger) et certains observateurs n’ont pas manqué de relever de frappantes coïncidences, presque douteuses.
8- Le changement d’attitude du gouvernement algérien vis-à-vis des opérateurs étrangers en 2009 puise ses raisons dans une tentative de réduire un déséquilibre devenu trop flagrant dans les relations entre l’Etat et les différentes compagnies présentes en Algérie et un immense gaspillage de ressources, dans lequel la fuite des capitaux à l’étranger et l’accroissement des dépenses sans contrepartie de valeur ajoutée en retour posa un risque réel aux intérêts du pays.
Ce fut cependant moins pour ces raisons que pour tenter de détenir un moyen de coercition en tant qu’outil de pression dans ses relations avec ses partenaires que l’Etat algérien a agi. Cela a immédiatement détérioré des relations en dent de scie avec la France pour laquelle le marché algérien revêtait une certaine importance en ces temps de crise financière mais également déclenché l’ire des américains. Les représailles ne se sont pas fait attendre et l’Algérie se retrouva aussitôt dans une liste de pays noirs.
En même temps, la pression augmentait sur les chinois que la presse accuse désormais de corruption et de complicité de corruption avec des institutions algériennes, notamment dans le projet de l’autoroute Est-Ouest.
En général assez discrète, la partie chinoise finit par réagir par la voix de son ambassadeur à Alger en déclarant publiquement que la présence chinoise en Algérie « dérangeait beaucoup… ». Et il n’est pas sans souligner que depuis peu, les chinois ne cachent plus leur embarras devant certains agissements en vigueur dans la sphère administrative et économique locale.
Sous couvert d’anonymat, certains cadres chinois considèrent que les accusations de corruption qui ont entaché quelques uns d’entre eux ne doit pas nuire aux bonnes relations entre les deux pays et qu’en matière de corruption, ils étaient moins susceptibles de reproches que les autres opérateurs étrangers des autres pays présents en force en Algérie comme l’Egypte (téléphonie mobile et matériaux de construction), la Croatie (infrastructures), l’Italie, la France, la Turquie et les USA.
9-Sur le registre stratégique, depuis février 2006, les activités militaires US en Afrique (Africom) ont connu une hausse assez spectaculaire dans le but déclaré d’intégrer le continent africain dans la guerre globale contre le terrorisme. En réalité, l’Africom vise entre autres à sécuriser et à protéger l’accès aux matières stratégiques et de constituer une grande stratégie d’endiguement de la Chine en Afrique et ce malgré que les importations chinoises en hydrocarbures en provenance de l’Afrique sub-saharienne ne dépassent pas 10% de l’ensemble des ses importations globales en la matière, ce qui est relativement peu si l’on compare ce chiffre aux importations US en hydrocarbures de cette région du monde (32%).
Néanmoins, les chinois qui axent leur stratégie sur le Soft power, sont déjà présents dans le Golfe de Guinée et au Sud du Nigeria, riches en pétrole, fournissent un appui militaire au Soudan et au Zimbabwe, financent le développement au Congo, principale source des ressources minérales entrant dans la fabrication des téléphones portables et des ordinateurs (Cobalt, Manganèse, etc.), entretiennent des relations privilégiées avec l’Afrique du Sud et se sont solidement implantés en Algérie, au flanc Sud de l’Europe.
10-De fait, il ne fait aucun doute que l’Algérie fait actuellement l’objet d’une âpre concurrence entre les USA et la France d’un côté et entre ces derniers et la Chine. La Russie, partenaire traditionnel de l’Algérie en matière de défense, ne s’y est pas trompée et commence à vouloir une place en proposant à Alger de prendre en charge la modernisation des infrastructures ferroviaires. Mais même dans le domaine des fournitures en armes, la Chine peut à terme, se poser en concurrent de la Russie et de l’Afrique du Sud pour ce qui est du marché algérien, puisque une part de plus importante des composants électroniques entrant dans la fabrication des systèmes d’armes d’un bon nombre de pays, y compris d’Europe et d’Amérique du Nord, sont d’origine chinoise.
En 2008, la Chine a cédé à l’Algérie des missiles antinavires de type C-802, des munitions et des composants électroniques destinés aux radars. Les efforts de la Chine se dirigent également sur la propagation de son image pacifique et le rayonnement de sa culture dans le monde entier avec la création d’instituts « Confucius » et de chaines de télévision multilingues. Cette stratégie vise à contrecarrer ce que Pékin nomme la propagande occidentale.
Dans le long terme, l’appréhension des occidentaux concerne l’extension jusqu’en en Méditerranée du collier de perles chinois, nom donné à l’ensemble des bases navales chinoises disséminées de la mer de Chine au Sri Lanka et bientôt en Mer d’Oman, chargées de protéger les routes d’approvisionnement de la Chine.
Un scénario pas totalement improbable puisque d’ores et déjà, des unités de la marine chinoise opèrent près des côtes somaliennes et non loin du détroit de Bab el-Mendeb, important point de passage du fret maritime mondial.
Plus concrètement, les américains craignent un renforcement continu de l’influence chinoise en Algérie et dans le reste du Maghreb pouvant conduire certains de ses États à octroyer à la Chine des facilités d’usage de bases et d’escales maritimes, à l’instar de la base de Mers El Kébir près d’Oran, commandant toute la méditerranée occidentale. Ce qui mettrait les ports européens en Méditerranée à la portée de la marine chinoise.
Wissem Chekkat
Friday, June 04, 2010
Protection de l’environnement: l’Algérie à la 1re place africaine et arabe
le devoir de savoir algerie- focus
Protection de l’environnement: l’Algérie à la 1re place africaine et arabe
ALGER- L’Algérie occupe la première place au niveau africain et arabe en matière de protection de l’environnement selon un classement établi par les chercheurs américains de l’Environnemental performance index-2010 (EPI), a indiqué mardi un communiqué du ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement. Il s’agit d’un classement des pays de la planète qui se rapprochent le plus des indicateurs standards en matière d’environnement en s’appuyant sur des mesures comme la qualité de l’air, de l’eau, de la biodiversité, des contraintes sur les écosystèmes, des traitements des déchets et de la gouvernance de l’environnement, ajoute la même source.
APS
Protection de l’environnement: l’Algérie à la 1re place africaine et arabe
ALGER- L’Algérie occupe la première place au niveau africain et arabe en matière de protection de l’environnement selon un classement établi par les chercheurs américains de l’Environnemental performance index-2010 (EPI), a indiqué mardi un communiqué du ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement. Il s’agit d’un classement des pays de la planète qui se rapprochent le plus des indicateurs standards en matière d’environnement en s’appuyant sur des mesures comme la qualité de l’air, de l’eau, de la biodiversité, des contraintes sur les écosystèmes, des traitements des déchets et de la gouvernance de l’environnement, ajoute la même source.
APS
Environnement, géopolitique, économie Mr le président Barack Obama se bat sur tous les fronts
Environnement, géopolitique, économie: Obama se bat sur tous les fronts
WASHINGTON - Face à une marée noire dramatique, un regain de tensions au Proche-Orient et une reprise économique encore incertaine, le président américain Barack Obama doit se battre sur tous les fronts, au risque de sembler se disperser.
Après une première année de mandat, le président avait semblé enfin encaisser les dividendes de ses efforts début 2010 avec une victoire historique sur l'assurance-maladie, la signature d'un accord de désarmement avec la Russie ou encore un sommet réussi sur la sécurité nucléaire à Washington.
Parallèlement, l'indice boursier Dow Jones atteignait des sommets sans précédent depuis un an, un indice de la fin de la pire crise économique vécue par les Etats-Unis depuis les années 1930, et à laquelle l'administration Obama avait opposé un agressif plan de relance.
Mais la portée de ces succès a été symboliquement balayée par la pire marée noire de l'histoire des Etats-Unis, qui menace de souiller durablement les côtes des Etats-Unis et de laisser une tache indélébile sur la présidence Obama, à cinq mois d'élections législatives cruciales.
En un mois et demi de crise, l'administration et la société BP chargée des opérations de colmatage ont donné un spectacle d'impuissance à juguler la fuite de millions de litres de brut. Le président lui-même a été mis en cause pour son calme, assimilé à un manque d'empathie.
"J'adorerais passer beaucoup de temps à tempêter et à hurler sur les gens. Mais ce n'est pas pour cela que j'ai été embauché", a répondu M. Obama jeudi sur CNN, en affirmant toutefois que le désastre écologique le rendait "furieux".
Vendredi, alors que le président effectuait son troisième déplacement en Louisiane depuis le début de la marée noire, un sondage CBS soulignait que seulement 38% des Américains interrogés approuvaient la façon dont le gouvernement s'occupait de la crise.
D'autres nuages se sont amoncelés ces dernières semaines au dessus de la Maison Blanche, à commencer par des regains de tension tant dans la péninsule coréenne avec le torpillage d'un bâtiment sud-coréen attribué à Pyongyang qu'au Proche-Orient, après l'arraisonnement sanglant par Israël d'une flottille humanitaire destinée à la bande de Gaza.
Cette opération a mis en porte-à-faux M. Obama, qui est resté fidèle à la ligne de soutien envers Israël au risque de s'aliéner un monde musulman à qui il avait tendu la main en 2009 lors d'un discours au Caire.
Un revers supplémentaire pourrait se profiler la semaine prochaine si les sanctions contre l'Iran en raison de son programme nucléaire, actuellement discutées à l'ONU, sont édulcorées par la Russie et la Chine.
La crise du golfe du Mexique a eu un effet direct sur la politique étrangère lorsque M. Obama a dû se résoudre jeudi à reporter une nouvelle fois une tournée en Indonésie et en Australie.
Et sur l'économie, qui risque de faire peser l'hypothèque la plus lourde sur le bilan de la présidence en vue des élections de novembre, les nouvelles ne sont pas bonnes, entre chiffres de l'emploi médiocres et bourse en pleine rechute.
"Aucune Maison Blanche n'a jamais eu le luxe de choisir les événements dont elle veut s'occuper, en politique intérieure ou internationale. Cela fait partie du travail", a expliqué jeudi le porte-parole de M. Obama, Robert Gibbs.
M. Obama a pourtant affirmé sur CNN qu'être président était "le meilleur emploi au monde" et souligné que vu "tout ce que nous avons traversé, mes sondages ne sont pas trop mauvais".
Peut-être est-ce Michelle Obama qui a le mieux résumé la situation de son mari, en remarquant vendredi lors d'un discours à la Maison Blanche que "vivre dans cette maison signifie que le bouton +facile+ a disparu pour toujours".
(©AFP / 04 juin 2010 22h11)
Fenêtre sur l'Europe]
Ce n’était pas vraiment un sommet social tripartite, mais tous les ingrédients y étaient le 4 juin à Bruxelles : les partenaires sociaux, la Commission européenne… et celle-qui s’invite désormais à toutes les réunions, la crise.
Les partenaires sociaux ont fait part de leurs priorités au rang desquelles une stratégie de sortie de crise limitant l’endettement public et une stratégie d’entrée, qui investit dans les compétences, la technologie et les infrastructures modernes. Ces priorités figurent dans leur prise de position conjointe sur la stratégie UE 2020.
Algerie des opportunités d’investissement stratégiques
Des opportunités d’investissement stratégiques en Algérie
C’est sous le thème "Algérie : des opportunités d’investissement stratégiques" que la 43e Foire internationale d’Alger a été inauguré hier.vendredi 4 juin 2010.
C’est au niveau des halls chinois et jordaniens que le Premier ministre a marqué les plus importantes haltes de sa visite à la 43e Foire internationale, qui s’est ouverte hier à la Safex, en présence de 42 pays, dont le royaume hachémite était l’invité d’honneur de cette édition. D’ailleurs, dans une brève déclaration faite à la fin de son « périple », le Premier ministre a indiqué qu’« il s’agit d’une belle foire et qu’il faut capitaliser les contacts entre les exposants étrangers et les hommes d’affaires algériens ». Pour Ahmed Ouyahia, « aujourd’hui, l’Algérie a besoin d’une véritable collaboration avec ses différents partenaires commerciaux ».A noter que les journalistes conviés à couvrir cette importante rencontre économique ont eu toutes les peines du monde à faire leur travail. Cela étant, la particularité de cette 43e édition, a été la présence en force, et ce, pour la seconde année consécutive, des entreprises chinoises, dont le nombre est passé de 100 lors de l’édition de 2009 à 150 pour cette année.
L’autre fait marquant est celui relatif à l’absence remarquée de l’Egypte. Une première du genre depuis 1962. Selon des sources proches de la direction générale de la Safex, les responsables égyptiens n’ont donné aucune suite à l’invitation qui leur a été adressée par l’Algérie pour prendre part à cette manifestation économique. Côté maghrébin, il est important de signaler que la Tunisie et le Maroc ont marqué de leur présence cette 43e édition, alors que la Jordanie et la Turquie occupent des espaces considérables de par le nombre d’entreprises présentes à cette manifestation. Le thème retenu pour cette édition est « Algérie : des opportunités d’investissement stratégiques ». Le bilan chiffré présenté par le représentant du ministère du Commerce fait état d’une participation étrangère en hausse. 43 pays, dont 4 sous pavillon officiel et 835 firmes étrangères, prennent part à ce rendez-vous annuel. Un chiffre en hausse par rapport à l’édition précédente. La surface d’exposition sera de 17 000 m2 . Pour ce qui est du stand algérien, il s’étale sur un espace de 34 000 m2, le nombre d’entreprises est de 368, représentant les secteurs public et privé.
Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com D’après Le Soir d’Algérie
Actualités
Algerie une importante enveloppe financière pour l’agriculture
Plan quinquennal Une importante enveloppe financière pour l’agriculture
Le programme quinquennal 2010-2014 consacre au secteur de l’agriculture un montant de l’ordre de 1 000 milliards de dinars (l’équivalent de 13,5 milliards de dollars), in financement qui s’inscrit dans la dynamique de renforcement de la politique de soutien agricole engagée depuis une dizaine d’années. Les principaux projets retenus ciblent essentiellement la modernisation des techniques et moyens de l’agriculture, la bonification des prix des récoltes, les plantations forestières sur 360 000 ha, pastorales sur 70 000 ha et d’oliviers sur un million d’hectares. Ce programme agricole intervient après la mise en place des fondements politiques du recentrage de la politique du développement agricole et rural, et l’introduction, en 2008, d’une loi d’orientation agricole, qui sert d’ancrage juridique, et d’une feuille de route pour les cinq prochaines années. Le secteur a ainsi redéfini la politique de soutien, engagé une vaste opération d’assainissement, mis fin à la dispersion des acteurs et des moyens, et engagé une opération de renforcement des moyens d’intervention et de contrôle des pouvoirs publics. Pour le renouveau agricole, 48 contrats de performance ont été signés avec les wilayas. Le but étant de fixer à chacune d’elle, en fonction de ses spécificités, de ses potentialités et de l’histoire de son développement agricole, les objectifs de production par produits et par année pour la période 2009-2014. Pour appuyer ces contrats-programmes et impliquer tous les acteurs concernés, le secteur a consacré l’approche filières, qui est mise en œuvre à travers des organisations professionnelles et interprofessionnelles adaptées et mobilisées autour des programmes d’intensification de la production dans les filières stratégiques (céréales, lait, oléiculture, viandes, pomme de terre, tomate industrielle et datte). Afin d’utiliser rationnellement les potentialités existantes, l’Etat a élaboré et lancé des programmes de renforcement du potentiel productif agricole (semences, plants et géniteurs, économie de l’eau et la résorption de la jachère). Lutte contre la désertificationLe renouveau agricole a concerné également la mise en place d’un système de régulation des produits agricoles de large consommation et la modernisation de l’administration, de l’encadrement technique et des services de puissance publique. Pour le renouveau rural, l’année 2009 a constitué l’année de référence pour la généralisation de la politique de renouveau rural à travers des programmes de développement visant l’amélioration des conditions de vie des ménages ruraux tout en veillant à la préservation des ressources naturelles. Sur le terrain, cela s’est traduit par la signature de contrats de performance pour la période 2009-2014, reposant sur l’approche PPDRI (projet de proximité de développement rural intégré). C’est également dans ce cadre qu’ont été élaborés et lancés cinq programmes de renouveau rural dont les objectifs reposent sur la préservation, l’extension et la valorisation du patrimoine forestier national, la protection des bassins versants (3,5 millions ha), la lutte contre la désertification (20 millions ha), la conservation des écosystèmes naturels et la mise en valeur des terres agricoles et forestières (341 000 ha). L’entrée en vigueur de certaines mesures apportées par cette nouvelle stratégie a permis, dès 2009, d’obtenir des résultats «exceptionnels» dans la plupart des filières, notamment la céréaliculture qui, à la faveur d’une bonne pluviométrie, a enregistré une production record de 61,2 millions de quintaux dont une partie (orge) va même être exportée. Par rapport à 2008, le taux de croissance en matière de production agricole se situerait à la fin de 2009 autour de 40%, alors que ce taux est de 30% supérieur à celui prévu par les contrats de performance (9,87%). S. G.
05-06-2010
Algerie Tipaza le plan ''Vigie-plage'' en route
Le plan ''Vigie-plage'' en route
Le développement du tourisme national s'appuie sur une série de programmes centrés sur la qualité des prestations. C'est dans ce sens que le ministère de tutelle a initié les plans qualité tourisme. C'est encore plus vrai pour ce qui est du tourisme balnéaire. les orientations relatives au plan qualité dans les sites balnéaires et complexes touristiques "ont été assez bien suivies et intégrées par de nombreux édiles et responsables" dans la wilaya de Tipasa, a indiqué la directrice du tourisme, Mme Hadia Chenit. La majorité des responsables concernés ont pleinement adhéré à ce plan qualité qui se poursuit pour la deuxième année consécutive même si, a-t-elle déploré, certaines APC restent à la traîne en matière d'entretien et d'aménagement des plages. L'expérience pilote du plan ''Vigie-plage'', lancée au niveau du Chenoua l'an dernier dans le cadre d'un partenariat entre les ministères de l'Intérieur et des collectivités locales (MICL) et du Tourisme va se poursuivre encore cet été avec comme objectif d'offrir de meilleures prestations aux estivants qui ont été nombreux en 2009 à s'en réjouir.
La palme de la propreté et de la qualité des sites et communes balnéaires va, sans conteste, aux communes situées dans la partie ouest de la wilaya où les édiles sont à féliciter, a affirmé la directrice, avant d'ajouter que ces derniers "s'acquittent bien de leur tâche et prennent des initiatives pour améliorer les conditions d'accueil des estivants".
La commune de Douaouda, malgré le budget conséquent dont elle dispose, reste hélas à la traîne si l'on en juge par le mauvais entretien de ses plages ''Colonel Abbés ''et '' Si El Haoues'' qui connaissent un rush considérable en été suivie par celle de Tipasa qui fait le strict minimum bien qu'elle soit aidée par les complexes touristiques et autres infrastructures situées sur la plage du Chenoua entre autres, a fait observer cette responsable.
La commune de Tipasa n'a pas, à ce jour, lancé d'opérations de concession de ses 13 plages comme stipulé par la nouvelle réglementation en vigueur ce qui, en plus de pénaliser l'estivant habitué à ses sites balnéaires familiaux, représente un manque à gagner important pour la commune.
Sur les 44 plages des 14 communes côtières, a précisé la directrice du tourisme, seules 15 ont été concédées par adjudication sur la base de cahiers de charges stricts ce qui donne un montant global de 7,14 millions de DA au profit des communes.
Une campagne de sensibilisation est menée depuis le 1er juin par la direction du tourisme, en direction des bénéficiaires de concessions de plages pour les faire adhérer au plan qualité qui prévoit un entretien quotidien des espaces, une installation judicieuse des équipements et autre matériel des plages ainsi qu'un accueil chaleureux de l'estivant tout en lui assurant une sécurité et un bien-être sur les lieux.
Un projet de formation de plagistes est en cours de maturation avec l'école de tourisme de Bou- Ismail et les centres de formation professionnelle de la wilaya pour assurer une qualité d'accueil aux visiteurs.
Toujours concernant le volet information animation, une opération sera lancée au niveau des plages urbaines (Tipasa, Gouraya et Damous) en direction des estivants et ce en collaboration avec la radio locale de Tipasa pour sensibiliser les citoyens sur des gestes éco-citoyens portant sur l'hygiène et la sécurité entre autres.
Les responsables de la wilaya, a indiqué la responsable du secteur, ont mis à la disposition des communes près de 60 millions de DA (budget de wilaya et PCD) pour entreprendre des actions d'aménagement des espaces, des accès, des parkings, d'installation de douches, de sanitaires, postes de secours de la protection civile et de la gendarmerie nationale.
R.R.
8ES RENCONTRES CINÉMATOGRAPHIQUES DE BÉJAÏA
La caméra pour dire l’identité
L’anthropologue Malek Chebel affirme dans le documentaire de Mounia Meddour: «La cuisine c’est l’ADN d’une société.»
Le Théâtre régional de Béjaïa Abdelmalek Bouguermouh a abrité, mardi dernier, la projection d’un documentaire intitulé La cuisine en héritage signé Mounia Meddour, la fille du regretté Azzedine Meddour à qui l’association Project’heurts de Béjaïa compte rendre hommage à la journée de clôture des 8es Rencontres cinématographiques de Béjaïa, soit le 4 juin prochain. Cuisine en héritage jette son dévolu sur la cuisine du Maroc. Elle est Algérienne, mais son regard va vers une autre culture, pas si loin de la nôtre, puisque maghrébine. Mounia Meddour est partie tourner dans les différentes régions où est née la cuisine du Maroc, considérée selon elle comme étant l’une des plus importantes au monde.Le film s’ouvre sur la région de Ouarzazate. Il fait un rappel historique en évoquant ces femmes esclaves appelées «dadas» qui transmettaient aux femmes de la maison le savoir-faire culinaire. Celles-ci disparues aujourd’hui, restent les mères, les grands-mères et dans un aspect plus moderne, les émissions télé et les livres de recettes.«Ce film est un questionnement personnel. La cuisine répond un peu pour déterminer la personnalité d’une personne», dit la réalisatrice lors du débat et l’anthropologue Malek Chebel de souligner dans le film: «La cuisine c’est l’ADN d’une société.»Elle est aussi un art à part entière. C’est ce que ce documentaire télé tend à démontrer à travers de nombreux témoignages entre femmes rurales, citadines intellectuelles, notamment une écrivaine, cette animatrice télé ou encore ces deux chefs cousinières ayant fait leur formation à l’étrangers puis rentrées au pays pour transmettre leur savoir-faire, non sans lui apporter une touche de modernité, alliée aux saveurs traditionnelles du pays. Cuisine en héritage fait un petit détour par Paris et rend visite à une famille algérienne kabyle pour parler de son fameux couscous et sa transmission de mère en fille. Un détour un peu stéréotypé quand même qui tombe comme un cheveu sur la soupe.Le film oscille ainsi entre passé et présent avec des femmes qui tendent aujourd’hui, à leur manière, d’inculquer leur savoir-faire culinaire à leurs filles. Le film veut aussi démontrer l’évolution de la cuisine traditionnelle de notre terroir sans pour autant perdre de son authenticité, mais bien au contraire, se «démocratise» à l’image de la gastronomie occidentale. «La cuisine est comme un héritage. Il faut le préserver. Il faut savoir le transmettre avant qu’il ne disparaisse. C’est notre identité, notre culture. Ce film c’est aussi un hommage que je rends aux femmes. Manger, c’est un moment de partage. J’ai voulu remettre la cuisine à sa juste valeur», a fait remarquer Mounia Meddour.Cette dernière, pour info, prépare actuellement un nouveau documentaire portant sur le jeune cinéma émergent en Algérie. Pour ce faire, elle tourne avec son équipe en ce moment à Béjaïa, lors de ces rencontres cinématographiques avant de poursuivre son travail à Alger.Concours 2010 à AlgerL’Ecole supérieure des arts visuels de Marrakech (Cinéma audiovisuel Design graphique Media Design) parrainée par les réalisateurs Jean-Pierre Jeunet, Claude Miller, Etienne Robial, Martin Scorsese, Abderahmane Sissako et Wim Wenders -excusez du peu!- lance un concours cinéma à Alger.Il s’agit d’une formation pour BAC+3, BAC+4 et BAC+5. Celle-ci sera assurée par des professionnels de renommée internationale, en collaboration avec le Service culturel de l’ambassade de France. La date limite de réception des dossiers est fixée au 2 juin 2010.Ce concours est ouvert à Alger mais aussi à Marrakech et dans dix autres villes d’Afrique et au Moyen-Orient. Il se déroulera les 6 et 7 juillet prochain. Pour plus de renseignements et inscription, se rendre sur ce site Web: esavmarrakech.com.Il convient de préciser que l’Esav est une école privée à but non lucratif et agréée par l’Etat marocain. Elle forme des professionnels du cinéma et de la télévision.Une partie des travaux de ces jeunes réalisateurs a été montrée lundi.Abdelmadjid Kellou, 30 ans, est un jeune Algérien en deuxième année de réalisation à l’Esav. Il a réussi le concours d’entrée à cette école, alors pourquoi pas vous?
De notre envoyée spéciale à Béjaïa, O. HIND
Le Théâtre régional de Béjaïa Abdelmalek Bouguermouh a abrité, mardi dernier, la projection d’un documentaire intitulé La cuisine en héritage signé Mounia Meddour, la fille du regretté Azzedine Meddour à qui l’association Project’heurts de Béjaïa compte rendre hommage à la journée de clôture des 8es Rencontres cinématographiques de Béjaïa, soit le 4 juin prochain. Cuisine en héritage jette son dévolu sur la cuisine du Maroc. Elle est Algérienne, mais son regard va vers une autre culture, pas si loin de la nôtre, puisque maghrébine. Mounia Meddour est partie tourner dans les différentes régions où est née la cuisine du Maroc, considérée selon elle comme étant l’une des plus importantes au monde.Le film s’ouvre sur la région de Ouarzazate. Il fait un rappel historique en évoquant ces femmes esclaves appelées «dadas» qui transmettaient aux femmes de la maison le savoir-faire culinaire. Celles-ci disparues aujourd’hui, restent les mères, les grands-mères et dans un aspect plus moderne, les émissions télé et les livres de recettes.«Ce film est un questionnement personnel. La cuisine répond un peu pour déterminer la personnalité d’une personne», dit la réalisatrice lors du débat et l’anthropologue Malek Chebel de souligner dans le film: «La cuisine c’est l’ADN d’une société.»Elle est aussi un art à part entière. C’est ce que ce documentaire télé tend à démontrer à travers de nombreux témoignages entre femmes rurales, citadines intellectuelles, notamment une écrivaine, cette animatrice télé ou encore ces deux chefs cousinières ayant fait leur formation à l’étrangers puis rentrées au pays pour transmettre leur savoir-faire, non sans lui apporter une touche de modernité, alliée aux saveurs traditionnelles du pays. Cuisine en héritage fait un petit détour par Paris et rend visite à une famille algérienne kabyle pour parler de son fameux couscous et sa transmission de mère en fille. Un détour un peu stéréotypé quand même qui tombe comme un cheveu sur la soupe.Le film oscille ainsi entre passé et présent avec des femmes qui tendent aujourd’hui, à leur manière, d’inculquer leur savoir-faire culinaire à leurs filles. Le film veut aussi démontrer l’évolution de la cuisine traditionnelle de notre terroir sans pour autant perdre de son authenticité, mais bien au contraire, se «démocratise» à l’image de la gastronomie occidentale. «La cuisine est comme un héritage. Il faut le préserver. Il faut savoir le transmettre avant qu’il ne disparaisse. C’est notre identité, notre culture. Ce film c’est aussi un hommage que je rends aux femmes. Manger, c’est un moment de partage. J’ai voulu remettre la cuisine à sa juste valeur», a fait remarquer Mounia Meddour.Cette dernière, pour info, prépare actuellement un nouveau documentaire portant sur le jeune cinéma émergent en Algérie. Pour ce faire, elle tourne avec son équipe en ce moment à Béjaïa, lors de ces rencontres cinématographiques avant de poursuivre son travail à Alger.Concours 2010 à AlgerL’Ecole supérieure des arts visuels de Marrakech (Cinéma audiovisuel Design graphique Media Design) parrainée par les réalisateurs Jean-Pierre Jeunet, Claude Miller, Etienne Robial, Martin Scorsese, Abderahmane Sissako et Wim Wenders -excusez du peu!- lance un concours cinéma à Alger.Il s’agit d’une formation pour BAC+3, BAC+4 et BAC+5. Celle-ci sera assurée par des professionnels de renommée internationale, en collaboration avec le Service culturel de l’ambassade de France. La date limite de réception des dossiers est fixée au 2 juin 2010.Ce concours est ouvert à Alger mais aussi à Marrakech et dans dix autres villes d’Afrique et au Moyen-Orient. Il se déroulera les 6 et 7 juillet prochain. Pour plus de renseignements et inscription, se rendre sur ce site Web: esavmarrakech.com.Il convient de préciser que l’Esav est une école privée à but non lucratif et agréée par l’Etat marocain. Elle forme des professionnels du cinéma et de la télévision.Une partie des travaux de ces jeunes réalisateurs a été montrée lundi.Abdelmadjid Kellou, 30 ans, est un jeune Algérien en deuxième année de réalisation à l’Esav. Il a réussi le concours d’entrée à cette école, alors pourquoi pas vous?
De notre envoyée spéciale à Béjaïa, O. HIND
Libellés :
8ES RENCONTRES CINÉMATOGRAPHIQUES DE BÉJAÏA
Un débat sur une Communauté européenne de l'énergie
Fenêtre sur l'Europe]
Les citoyens européens ne comprennent pas toujours la géopolitique mais ils comprennent quand leur chauffage est éteint. En quelques mots, le Président du Parlement européen, Jerzy Buzek, esquisse ce que la sécurité énergétique représente pour les Européens. Il plaide pour une Communauté européenne de l'énergie entre des Etats volontaires. Elle permettrait de faire baisser les prix et de développer la recherche sur les énergies renouvelables.
L'idée d'une Communauté européenne de l'énergie avait été lancée le 5 mai dernier par Jerzy Buzek lui-même et Jacques Delors, l'ancien président de la Commission européenne. Elle faisait suite à un rapport publié par Notre Europe, un important groupe de réflexion sur les affaires européennes.Ce projet a été présenté par le Président du Parlement européen aux députés des commissions parlementaires de l'industrie et de l'environnement les 1er et 3 juin. Il y a 60 ans, la première communauté européenne de l'énergie a été fondée. Pour nos grands-parents, il s'agissait de charbon et d'acier. Aujourd'hui, il est nécessaire de continuer avec une perspective plus large.L'union fait la forceLes avantages d'une Communauté européenne de l'énergie seraient nombreux, selon M. Buzek. Par exemple, l'achat en commun de gaz ou de pétrole renforcerait la position de l'Union européenne lors des négociations, permettant de faire baisser les prix. En coordonnant les investissements dans les réseaux de distribution d'énergie, des économies d'échelle pourraient être réalisées. Des fonds seraient ainsi débloqués pour la recherche sur les énergies renouvelables et l'efficacité des énergies fossiles.Une telle Communauté, si elle est difficilement envisageable à 27 Etats membres, pourrait tout d'abord être créée pour un groupe réduit de minimum neuf Etats. Cette coopération renforcée est prévue par le Traité de Lisbonne. Les autres Etats pourraient ensuite les rejoindre quand ils le souhaitent, selon Jerzy Buzek.Quelques critiques mais un climat général positifL'initiative de Jerzy Buzek a reçu un accueil enthousiaste de la part des députés de la commission de l'environnement. En commission de l'industrie et de l'énergie, les réactions ont été plus mitigées.Le Lituanien Zigmantas Baläytis (Socialistes et démocrates) met ainsi en doute l'idée d'une coopération renforcée car il ne croit pas à une Europe à deux vitesses. Pour le Britannique Giles Chichester (Conservateurs et réformateurs européens), il faut d'abord laisser le temps aux Etats de mettre en œuvre les mesures législatives européennes sur l'énergie avant de continuer : Nous risquons sinon de bloquer le processus au lieu de l'accélérer. Le Vert français Yannick Jadot demande quant à lui que les priorités soient un peu plus précises, notamment en ce qui concerne la recherche.Gageons que comme pour tous les grands projets, l'idée mettra un peu de temps à faire son chemin mais qu'elle s'imposera naturellement.Les 7 et 8 juin, une rencontre interparlementaire sera organisée sur ce sujet.
Algerie entreprendre
M. Benmeradi : “L'industrie et les PME constituent un vaste chantier
Le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, M. Mohamed Benmeradi, a indiqué, hier à Alger, que le développement du secteur industriel et le parachèvement de la mise à niveau des entreprises constituaient ''un vaste chantier à entreprendre''. Lors de la cérémonie de passation de pouvoirs avec M. Abdelhamid Temmar, désormais ministre de la Prospective et des statistiques, M. Benmeradi a déclaré qu'''il y a un vaste chantier à entreprendre, le secteur de l'industrie est d'une grande ampleur mais je suis confiant". Il a également salué le travail accompli par son prédécesseur qui, a-t-il indiqué, a mis en place une stratégie industrielle qu'il faudra mener à terme. De son côté, M. Temmar a tenu à mettre en exergue "l'excellent niveau" des cadres du ministère de l'Industrie tout en rappelant les projets engagés depuis plusieurs années par ce secteur telles la réorganisation du secteur public, la mise à niveau des entreprises privées et la formation des cadres. Il a tenu à préciser que ''la stratégie industrielle a été l’œuvre à 100% d'experts algériens'' en dépit, selon lui, des offres proposées par les institutions internationales pour son élaboration et sa réalisation. Interrogé par la presse sur le rôle du secteur de la prospective et des statistiques dont il est ministre, M. Temmar a fait savoir qu'il s'agissait d'une ''vision à long terme, de toute la société" et qu'il permettait ''de combler un déficit en matière de statistiques, un domaine d'importance".
Le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, M. Mohamed Benmeradi, a indiqué, hier à Alger, que le développement du secteur industriel et le parachèvement de la mise à niveau des entreprises constituaient ''un vaste chantier à entreprendre''. Lors de la cérémonie de passation de pouvoirs avec M. Abdelhamid Temmar, désormais ministre de la Prospective et des statistiques, M. Benmeradi a déclaré qu'''il y a un vaste chantier à entreprendre, le secteur de l'industrie est d'une grande ampleur mais je suis confiant". Il a également salué le travail accompli par son prédécesseur qui, a-t-il indiqué, a mis en place une stratégie industrielle qu'il faudra mener à terme. De son côté, M. Temmar a tenu à mettre en exergue "l'excellent niveau" des cadres du ministère de l'Industrie tout en rappelant les projets engagés depuis plusieurs années par ce secteur telles la réorganisation du secteur public, la mise à niveau des entreprises privées et la formation des cadres. Il a tenu à préciser que ''la stratégie industrielle a été l’œuvre à 100% d'experts algériens'' en dépit, selon lui, des offres proposées par les institutions internationales pour son élaboration et sa réalisation. Interrogé par la presse sur le rôle du secteur de la prospective et des statistiques dont il est ministre, M. Temmar a fait savoir qu'il s'agissait d'une ''vision à long terme, de toute la société" et qu'il permettait ''de combler un déficit en matière de statistiques, un domaine d'importance".
Patrimoine Agricole Mondial: près de 9.500 ghaouts à El Oued protégés
EL OUED – Près de 9.500 ghaouts (zone de dépression utilisés par les agriculteurs), dans la wilaya d’El-Oued, sont concernés par un programme de préservation du projet des Systèmes Ingénieux du Patrimoine Agricole Mondial (SIPAM-FAO)), ont indiqué jeudi les responsables du projet.Prôné par l’Organisation onusienne pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le SIPAM consiste en l’intégration de l’exploitation de ces zones de dépressions »ghaout » en systèmes d’irrigation agricole unique, de dimension patrimoniale mondiale, a indiqué un agronome responsable du projet.
Ce système oasien d’exploitation des ghaouts pour l’agriculture a été intégré effectivement en 2008 au projet SIPAM de la FAO en vue d’assurer sa protection pour un délai de cinq ans, a précisé M. Cherif Abdsettar.
source: APS
Création d'une Banque centrale maghrébine
Gouvernance financière
Plaidoyer pour la création d'une Banque centrale maghrébine
"La coopération économique et financière Nord-Sud, les attentes et les obstacles" a été au centre d'une rencontre organisée récemment par l'Association tunisienne des études internationales. Dans ce sens, les participants à la rencontre ont plaidé pour la création d'une Banque centrale maghrébine. En effet, selon eux, l'objectif de la création d'une telle institution est d'assurer la coordination des politiques commerciales, fiscales douanières, des Banques centrales, chose qui favorisera la création de la zone de libre-échange Europe-Maghreb et accélérer à la convertibilité intégrale des monnaies , ce qui est de nature à dynamiser les échanges. Cette action aura comme support une institution financière méditerranéenne, à l'instar de la Banque européenne pour la construction et le développement, actuellement orienté, vers les pays de l'Est. En outre, l'intensification de la coopération entre l'Europe et le Maghreb fondée sur un véritable co-développement, le partenariat et l'introduction de l'investissement direct permettra de bouleverser ces comportements et les inscrire dans une perspective dynamique profitable aux populations de la région et faire du bassin méditerranéen un lac de paix et de prospérité.Pour sa part, Ahmed Karam, vice-président directeur Général d'Amen Bank a affirmé que, pour attirer l'investissement utile et favoriser la mise en œuvre d'un environnement des affaires incitatif , il importe de développer deux approches majeures: d'une part améliorer la gouvernance, d'autre part,accélérer les réformes microéconomiques et institutionnelles, certes difficiles, car déplaçant des segments de pouvoir, les gagnants d'aujourd'hui pouvant ne pas être ceux de demain. C'est que la moralisation de la gestion de la cité par une lutte effective contre la corruption, qui est un des obstacles majeurs aux investissements utiles, s'avère urgente. En effet, si la sécurité constitue la condition sine qua non du développement, d'où l'importance pour les pays du Maghreb d'une coopération dans ce domaine, la bonne gouvernance concerne l'ensemble des outils et des méthodes de gestion des affaires de la cité et embrasse la totalité des actions qui ont pour vocation de servir la collectivité.Isma B.
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