阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Friday, December 24, 2010

Mr Alain Boutebel. Directeur Algérie de la mission économique, Ubifrance


Aujourd’hui, pour un entrepreneur, la prise de risque est nécessaire
- Ubifrance organisera les 8 et 9 février 2011 à Paris des «Rencontres Algérie» destinées aux PME…


En effet, nous cherchons à attirer l’attention des entreprises sur les nouvelles règles du marché algérien (règle du 49-51%, nouveau code des marchés publics attendu pour le début de l’année...). Cette rencontre s’adresse aux PME, car sur les 432 entreprises françaises présentes en Algérie, la plupart sont cotées au CAC 40. Nous attendons des invités algériens, comme Réda Hamiani, président du Forum des chefs d’entreprises. Elles seront encadrées par des experts juridiques, des cabinets spécialisés en fiscalité, des banquiers…



- Justement, dans les milieux économiques, il se murmure que les Français se plaignent de règles que les autres pays ont intégrées depuis longtemps…


L’objectif de ces rencontres consiste justement à «dédramatiser» et à vulgariser les réformes. Bien sûr, il ne faut pas voir ces dernières comme un obstacle à l’investissement, mais comme de nouvelles règles de jeu à comprendre. L’offre a changé, l’esprit a changé. Aujourd’hui, on ne vend plus à un comptoir comme au temps des Phéniciens ! Pour un entrepreneur qui souhaite s’implanter, la prise de risque est nécessaire. Il ne faut pas avoir peur du nouveau climat des affaires. Si nos entreprises veulent garder leur premier rang de fournisseur, elles doivent engager des partenariats gagnant-gagnant. Nos concurrents y arrivent, alors pourquoi pas nous ?


- Comment expliquez-vous que les IDE étrangers – et parmi eux, français – aient baissé en 2010 ?


Je crois que les entreprises ont besoin d’un temps de décryptage. Les investissements – hors hydrocarbures et secteur bancaire, car eux n’ont pas baissé – vont repartir. C’est la raison d’être des rencontres que nous organiserons en février : les entreprises visées sont celles de l’industrie et des transports, de l’eau et de l’environnement, du secteur pharmaceutique, de la construction, des NTIC, de l’agroalimentaire et de l’agriculture, qui entrent dans notre programme d’action 2011.

Mélanie Matarese

Accord d’association Algérie-UE 2020


Accord d’association Algérie-UE
L’Algérie veut repousser le démantèlement tarifaire à 2020
La révision de l’Accord d’association avec l’UE est à nouveau à l’ordre du jour du gouvernement. Il veut repousser la création de la zone de libre-échange avec l’UE jusqu’en 2020 au lieu de 2017, pour tenter de rééquilibrer les échanges commerciaux et de mieux préparer les entreprises algériennes à la concurrence.


Pour le gouvernement, il ne s’agit pas d’une remise en question politique de l’accord ni de ses fondements adoptés en 2005, mais d’une réadaptation de certaines étapes d’application, aux fins de revoir le calendrier et la liste des produits concernés par le démantèlement tarifaire. Selon les déclarations faites hier par le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, en marge de la présentation de la déclaration de politique générale du gouvernement devant le Conseil de la nation, «l’Algérie vient d’introduire une demande auprès de l’UE portant sur une révision du rythme de démantèlement des dispositions tarifaires et douanières relatives à l’Accord d’association entre les deux parties».

«Cette démarche devrait permettre d’accorder une phase de transition supplémentaire à nos entreprises pour se préparer à l’ouverture», explique le ministre, soulignant que les autorités algériennes avaient agi, concernant cette demande, «dans le cadre des termes de l’Accord d’association», notamment les articles 9 et11. La demande algérienne explicitée par un écrit détaillé, transmis tout récemment au partenaire européen, concerne essentiellement le report à 2020 du délai de démantèlement total des barrières au lieu de 2017, initialement prévu dans le cadre de l’Accord entré en vigueur le 1er septembre 2005.
Selon le ministre du Commerce qui s’exprimait hier, l’Algérie a proposé de décaler les dates butoirs du démantèlement progressif et final, initialement prévues en 2012, 2015 et 2017 puis, respectivement, à 2015, 2017 et 2020. «Il s’agit d’une révision du calendrier et du rythme de démantèlement des dispositions tarifaires et douanières.» M. Benbada a, en outre, indiqué que «les discussions avec l’UE portent aussi sur l’introduction d’une liste négative de 1740 produits industriels, destinés dans leur majorité à la consommation finale et de 36 produits agricoles et agro-industriels».


Par ailleurs, à propos des négociations liées à la liste négative des produits importés auprès des pays arabes dans le cadre de la Zone arabe de libre-échange (ZALE), le ministre a souligné que les autorités algériennes avaient entamé des pourparlers avec le Comité de négociation au sein de la Ligue arabe en vue de valider cette liste.
Le ministre a, par ailleurs, exclu que les révisions procédées par l’Algérie sur les termes des accords avec l’UE et la ZALE pourraient avoir des retombées sur les négociations en vue d’accéder à l’Organisation mondiale du commerce (OMC). «Ces révisions s’inscrivent dans le cadre du principe de souveraineté nationale et de la protection des intérêts économiques du pays. Elles n’auront pas d’impact sur le processus d’adhésion à l’OMC.»



Zhor Hadjam

Hommage à jean bernard visionnaire ayant gardé toutes ses convictions durant toute sa vie