Monday, January 24, 2011
Ubifrance Algerie 2011
Ubifrance prévoit plusieurs rencontres d'affaires en 2011
Les entreprises françaises à l’affût du marché algérien
La mission économique Ubifrance compte organiser durant le 1er semestre 2011 plusieurs rencontres d'affaires consacrées à l'Algérie. Selon cet organisme, le marché algérien offre de nombreuses opportunités aux entreprises françaises.
La première manifestation, prévue les 8 et 9 février, sera dédiée aux nouvelles conditions de création d'entreprises en Algérie. Comment appréhender le nouveau cadre juridique des affaires ? Quelles opportunités et contraintes ?
Comment développer ses affaires avec la règle des investissements 51-49% ? Ce sont les principales questions auxquelles se proposent de répondre «les rencontres Algérie 2011 : les nouvelles règles du jeu du marché algérien» qu'organiseront Ubifrance et le Service économique régional, à Paris. A cette occasion, des experts algériens, des juristes, des banquiers et des hommes d'affaires algériens et français sont invités à s'exprimer sur ce thème. Une autre rencontre sera consacrée les 2 et 3 mars à Alger aux programmes d'investissements de Sonelgaz et les principales entreprises algériennes du secteur de l'énergie.
Pour les organisateurs, il s'agit de l'unique opérateur pour la distribution et le transport de ces énergies. Il détient à lui seul plus de 80% de la capacité de production d'électricité, le reste revenant à des sociétés dont Sonelgaz contrôle une partie du capital. Avec un programme d'investissement de plus de 37 milliards d'euros sur la décennie à venir, Sonelgaz prévoit d'augmenter ses capacités de production électrique seule ou en association de plus de 80%, de doubler la taille de ses infrastructures de transport d'électricité et du gaz, de doubler le nombre de ses abonnés gaz et d'accroître celui de l'électricité de plus de 60%. La rencontre s'annonce idéale pour les opérateurs français qui veulent nouer des relations avec cet acteur incontournable du secteur énergétique algérien.
Une conjoncture favorable dans le secteur de la santé
Dans le domaine de la santé, les responsables d'Ubifrance soulignent l'ambitieuse réforme entreprise par l'Algérie de son système de santé. «Le programme de développement 2010-2014 donnera la priorité aux structures de proximité, générales et spécialisées telles que les polycliniques et les maternités, aux structures d'hospitalisation mères et enfants, aux centres anti-cancers, aux établissements hospitaliers spécialisés et aux hôpitaux classiques», lit-on dans l'affiche de présentation, tout en ajoutant que «l'accent sera mis (dans le cadre de la réforme) en particulier sur la poursuite de densification des structures spécialisées dans la lutte contre le cancer à travers un véritable plan cancer : 15 centres anti-cancers devraient émerger d'ici à 2014». Ubifrance organise un pavillon France au Salon international de l'équipement hospitalier et médical qui se tiendra à Alger du 5 au 9 avril 2011.
Un forum bilatéral France/Algérie sera également organisé les 30 et 31 mai 2011 à Alger.
Ce forum d'affaires multisectoriel réunira une centaine de PME françaises et de nombreuses PME algériennes. En juin, la participation française à la foire internationale d'Alger sera remarquable avec un pavillon dédié aux entreprises de l'Hexagone.
Farouk B.
Le parc Tassili youtube 2011
Le parc national du Tassili se situe au sud de l'Algérie dans le massif du Tassili n'Ajjer. C’est l’un des plus importants parcs nationaux du monde. Il s'étend sur 7 200 000 ha, et il est ainsi le deuxième parc d'Algérie par sa taille. Il est classé depuis 1982 au Patrimoine mondial par l'UNESCO et réserve de l'homme et de biosphère depuis 1986. Il est, par le nombre des gravures rupestres qu'il abrite, le premier site à l'échelle mondiale.
Des zones très arides du Tassili n'Ajjer furent en d'autres temps de verdoyantes contrées très peuplées par des civilisations pastorales.
Libellés :
Le parc Tassili youtube 2011
Mr le President Niclos sarkozy prévenir les crises alimentaires
G20 : "prévenir les crises alimentaires"
Le président de la République a déclaré qu'il se rendrait prochainement en Turquie dans le cadre de la présidence du G20, afin d'évoquer la régulation du marché des matières premières et des dérivés de matières premières. Le président a insisté sur la volatilité des prix de matières premières, un sujet sur lequel le président russe Dmitri Medvedev "a accepté de s'investir plus particulièrement".
Nicolas Sarkozy a proposé lors d'une conférence de presse ce matin que les acheteurs sur les marchés dérivés des matières premières agricoles déposent des sommes en garantie. Il a également appelé à la création d'une base de données internationale sur les matières premières agricoles afin de "prévenir les crises alimentaires".
"Il faut améliorer la transparence sur les marchés pour donner de la prévisibilité. Il faut connaître les perspectives de production et de consommation et les stocks", a-t-il déclaré.
Mr le Président Nicolas Sarkozy Nouveau monde,nouvelles idées 2011
Par Marc Vignaud "Nouveau monde, nouvelles idées". L'ambition résonne dans le slogan retenu par Nicolas Sarkozy à l'entame de la présidence française du G20 et du G8. Lundi, dans les salons dorés de l'Élysée, le président a donné corps aux nombreux chantiers qu'il souhaite voir avancer devant un parterre de deux cents ambassadeurs et trois cents journalistes. Avec en ligne de mire, le grand raout des dirigeants des vingt poids lourds de l'économie mondiale, à Cannes, les 3 et 4 novembre prochains.
Après avoir envisagé un temps un nouveau Bretton Woods (en 1944, les accords de Bretton Woods créent le système monétaire international autour du dollar américain, NDLR), le président de la République a pourtant dû se résigner à réduire ses objectifs à la baisse afin d'être sûr de pouvoir obtenir des succès. "S'il veut rester légitime, le G20 doit rester efficace" et "être en mesure de présenter des résultats concrets à une opinion publique impatiente", a-t-il lancé au début de son intervention.
Améliorer le quotidien des Français
L'exigence vaut pour ses partenaires autant que pour lui-même : Nicolas Sarkozy entend bien promouvoir son activisme international pour remonter la pente dans des sondages de plus en plus mauvais. Même s'il n'en est encore qu'au stade de la réflexion et des lancements de chantiers, il a donc tenté de prouver comment des thèmes aussi complexes que la réforme du système monétaire international, la régulation du marché des matières premières (y compris les denrées alimentaires) ou la refonte de la gouvernance mondiale (ses trois priorités outre l'accomplissement des chantiers lancés précédemment) pouvaient peser directement sur la vie des Français. "Allez demander aux éleveurs du centre de la France si le prix des céréales pour nourrir leur bête, ce n'est pas un sujet pour leur quotidien", a-t-il lancé à un journaliste. Même réponse à propos de la volatilité du taux de change euro-dollar, sur les entreprises.
Taxe sur les transactions financières
Nicolas Sarkozy ne s'est pas privé pour critiquer de nouveau le "non-système monétaire international" actuel dans lequel aucune règle commune ne s'applique. Mais ses solutions restent prudentes, dans un souci évident de ménager les Américains qui ne veulent pas entendre parler d'une remise en cause du dollar. Le président français veut obtenir un accord sur une définition commune "des indicateurs qui permettront d'analyser les déséquilibres persistants" entre les grandes économies. Chaque État serait alors responsable de mettre en oeuvre les politiques nécessaires pour juguler les déséquilibres constatés en commun.
L'idée d'instaurer une taxe sur les transactions financières pour financer le développement risque d'être beaucoup plus compliquée à faire accepter. En cas de désaccord majeur sur le sujet, la France est donc prête à aller de l'avant de son côté, à condition de ne pas être seule, a annoncé Nicolas Sarkozy, confiant dans le fait de pouvoir entraîner l'Allemagne et le Japon dans son sillage.
Sur tous ces sujets, "le calendrier et la méthode de travail font consensus", ce qui était encore inespéré il y a quelques mois, se félicite un Nicolas Sarkozy volontariste. Mais le plus difficile est à venir : trouver un consensus sur les solutions. Le président promet des "résultats". Reste à convaincre les Français. Selon un sondage, 7 personnes interrogées sur 10 se déclarent sceptiques.
pourtour méditerranéen 2011
INESG : Conférence sur le thème “Le défi de la sécurité alimentaire sur le pourtour méditerranéen”
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Le défi de la sécurité alimentaire sur le pourtour méditerranéen” est le thème de la conférence animée hier par M. Sébastien Abis, administrateur au CIHEAM, à l’hôtel Hilton à l’initiative de l’Institut national d’études de stratégie globale (INESG). Après avoir dressé un état des lieux caractérisé par un certain nombre de vulnérabilités dont pâtissent aujourd’hui les pays de la rive sud de la Méditerranée (déficit hydrique, raréfaction du foncier, démographie galopante, sous-alimentation...), et parmi celles-ci le problème sensible de l’insécurité alimentaire, M. Sébastien Abis a estimé que les gouvernements de ces pays ne pourront pas à l’avenir déployer un effort budgétaire semblable à celui dégagé pour faire face à la crise alimentaire de 2008. Or, les épisodes inflationnistes ont toutes les chances de se répéter tous les deux ou trois ans sur les marchés internationaux avec les conséquences dramatiques qui en découleront pour les pays et les populations du pourtour méditerranéen, fortement dépendants au plan alimentaire.
Pour l’orateur, la crise alimentaire porteuse des germes de l’explosion sociale dans les pays souffrant d’insuffisance de production, ce qui est le cas de la majorité des pays en développement, doit interpeller les organisations internationales (ONU, FAO...), les Etats parties à des accords régionaux (processus de Barcelone, Union Pour la Méditerranée (UPM) encore en discussion) mais également les gouvernements qui se doivent d’initier des programmes de développement de l’agriculture à l’image de la politique de renouveau rural lancée en Algérie. Des mesures pour équilibrer le développement et répartir équitablement les résultats de la croissance se traduisant par la subvention à certains biens de consommation sont nécessaires, a estimé le conférencier. Alors qu’on a pu penser que la crise alimentaire de 2008 allait réveiller les politiques, il n’en fut rien et finalement, il n’y a pas eu de réponse, note-t-il. Les 40 ou 50 milliards de dollars annuellement nécessaires pour réduire la faim dans le monde, on n’arrive pas à les récolter alors que pour sauver les finances dans le monde, des montants beaucoup plus élevés ont été rassemblés. Tout est question de priorité évidemment. Tout en exprimant son inquiétude par rapport au fait que la question agricole soit ignorée dans la coopération entre l’Europe et les pays de la rive sud méditerranéenne, une coopération aujourd’hui au creux de la vague dans le contexte d’une Europe économique en panne, M. Abis estime que seule la coopération régionale peut atténuer les chocs alimentaires dans la région méditerranéenne. Contre la rareté, il faut réinventer le multilatéralisme. Je pense que l’eau, l’alimentation et l’emploi sont les trois grands sujets de la coopération méditerranéenne, a souligné l’orateur qui n’a pas manqué d’évoquer les événements ayant touché la Tunisie.
Il existe une fracture entre deux zones : le cordon du littoral branché sur la modernité et les territoires ruraux marginalisés, oubliés du développement. Ces écarts de développement sont sources de turbulences, de fractures socioéconomiques suscitant frustrations et colère et ceci est valable pour l’ensemble des pays du pourtour méditerranéen.
M. Brahim
l’Europe et le Maghreb 2011
Voir en ligne : http://www.institut-thomas-more.org...
Pour une sécurité durable au Maghreb : une chance pour la région, un engagement pour l’Union Européenne
lundi 24 janvier 2011, par Institut Thomas More - Comité belgique
Alors que la Tunisie connaît des bouleversements politiques majeurs, l'Institut Thomas More rappelle qu'il a publié au printemps 2010 un rapport spécial contenant de nombreuses propositions pour favoriser le développement et l'épanouissement des sociétés maghrébines...
Les relations entre l’Europe et le Maghreb, complexes, multidimensionnelles et parfois passionnées, sont riches d’une histoire et d’intérêts communs. Unis face à certains défis partagés (développement économique, stabilité régionale, lutte contre le terrorisme, migrations, développement durable), les deux rives de la Méditerranée sont invitées à repenser les bases de leur coopération. À travers les mutations qui touchent les sociétés maghrébines, les enjeux de sécurité et les opportunités de l'intégration régionale et de la coopération euromaghrébine, l'objectif doit être l'émergence d'une sécurité durable profitable aussi bien à l'Union européenne (UE) et à ses membres qu'aux pays du Maghreb et à leurs populations.
Sous le quadruple effet du développement économique mondialisé, de populations majoritairement jeunes, de phénomènes migratoires englobant toute la zone maghrébo-sahélienne, ainsi que du mouvement encore timide de réformes politiques et sociales, les sociétés maghrébines sont aujourd'hui en pleine mutation. Ce processus globalement positif prend des formes différentes dans chacun des cinq pays de la région : Mauritanie, Maroc, Algérie, Tunisie et Libye. Il est néanmoins fragile et doit faire l'objet de la plus grande attention de la part des autorités politiques, pour ne pas risquer d’exaspérer des populations qui aspirent légitimement à un avenir plus sûr.
L'UE, consciente de ces enjeux, devrait chercher les voies d'un engagement plus proactif dans la région, notamment sur les questions sensibles des droits de l'homme et de la maîtrise des flux migratoires. Si elle encourage déjà les pays maghrébins à promouvoir la démocratie comme facteur de stabilité et de développement, elle pourrait s'investir davantage dans le dialogue intramaghrébin en matière de droits de l'homme et de libertés civiles – en favorisant par exemple la mise en place de lieux de réflexion et d’échanges entre les élites maghrébines. L'enjeu migratoire, élargi à la zone sahélienne, constitue également un champ de coopération à approfondir, la politique de maîtrise des flux de l'UE ne pouvant plus se jouer uniquement à la frontière nord du Maghreb. Le renforcement dans l'ensemble de la zone du rôle de l'agence européenne FRONTEX, incluant l’ouverture de bureaux régionaux et la délégation de moyens propres, est une piste. L'intensification des efforts de coordination des politiques d'aide au développement en direction des pays d’Afrique subsaharienne sources d'immigration, entre l'UE et les États maghrébins en est une autre à ne pas négliger.
La sécurité au Maghreb mérite, elle aussi, une nouvelle approche et une vision élargie. Ses plus récentes évolutions (mutations du terrorisme, développement de la criminalité, enlisement des tensions interétatiques) invitent tous les acteurs – locaux, régionaux et globaux – à appréhender ces problématiques et leurs mutations dans leur globalité et au travers de leurs interactions.
L'UE, du fait de sa proximité géographique et des liens qui l'unissent au Maghreb, doit se sentir tout particulièrement impliquée par ces enjeux. Si les coopérations existent déjà en matière de lutte contre le terrorisme et contre les nouvelles formes de criminalité émergentes, il convient de travailler sans relâche à les renforcer et d’y intégrer désormais la dimension maghrébo-sahélienne élargie. Mais si la poursuite de la lutte contre les activités criminelles doit être intraitable, l'objectif d’un développement et d’une sécurité durables impose de s’attaquer en parallèle aux causes du problème : les profondes difficultés socio-économiques et le chômage dont souffrent les populations, et qui privent la jeunesse de véritables perspectives. Ce n'est qu'en donnant un espoir de réussite sociale aux jeunes que l'on tarira à terme les filières de recrutement tant des réseaux criminels que des groupes terroristes.
Les enjeux de sécurité appellent également le renforcement constant de la coopération régionale, que l'UE se doit d’appuyer et soutenir. Chacun connaît les freins que constituent certaines tensions interétatiques au développement de cette coopération pourtant indispensable.
Au premier rang de ces blocages se situe le conflit du Sahara occidental : vieux de trente ans, son coût pour les populations, les pays concernés et l'ensemble de la région devrait convaincre les acteurs de rechercher enfin une solution politique concertée au conflit. La proposition d’autonomie présentée par le Maroc en 2007 parait aujourd’hui à la majorité des observateurs comme la seule option crédible de sortie de crise et constitue, à la condition de rester à l’écoute de tous les acteurs, la base de discussion la plus réaliste pour la poursuite et l'approfondissement des négociations en cours sous l'égide de l'ONU. La question plus globale de la fermeture des frontières entre l’Algérie et le Maroc, principal facteur de blocage du développement de la région depuis plusieurs décennies, doit également être posée et pourrait faire l'objet d'une attention toute particulière de l'UE dans le cadre d'une politique de promotion d'une intégration régionale enfin ambitieuse.
Car le défaut de coopération intramaghrébine et d'intégration régionale, qui conduit à la situation de « non-Maghreb » observée aujourd'hui, constitue l'une des principales faiblesses de la zone. Si les domaines de coopération (énergie, transports, développement durable) sont connus et riches de potentialités, force est de constater que le chemin vers l'intégration sera encore long. Celle-ci constitue pourtant, sinon un préalable, du moins une condition essentielle de la « sécurité durable » des cinq pays concernés mais aussi de l'UE, car elle constitue la seule garantie de la maîtrise des espaces clés de l’Afrique du Nord.
C'est pourquoi les Européens doivent promouvoir et accompagner ce mouvement, notamment en incitant les pays maghrébins à réaliser enfin les efforts nécessaires à la création de la zone de libre-échange en discussion depuis quinze ans, tout en approfondissant la coopération euromaghrébine. Pour ce faire, il conviendrait notamment de réinsérer de manière plus ambitieuse ces objectifs dans l’agenda politique de l’UE et de voir si une logique sous-régionale centrée sur le Maghreb, ne serait pas opportune dans le traitement des dossiers énergétiques, transports ou de développement durable promus dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée (UpM), en cours de mise en place.
Car l’Europe est attendue au Maghreb. Elle dispose d’une force de proposition, d’une légitimité et d’un intérêt particulier à s’y investir. C’est la sécurité durable du Maghreb qui en dépend, et donc pour une large part celle de l’UE.
Mr le Ministre Jean-Pierre Raffarin Algerie février 2011
Par Benachour Med
Pour booster les projets français en souffrance, Raffarin à Alger le 20 février : Les Algériens veulent de l’efficacité
L’ancien Premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin, se rendra, en février prochain, pour la deuxième fois en trois mois à Alger, pour procéder aux derniers réglages des dossiers économiques encore bloqués entre les deux pays. Cette fois, Jean-Pierre Raffarin, fera face à des négociateurs algériens plus pragmatiques et plus aguerris, réconfortés par les bons pronostics de la conjoncture de 2011. Jean-Pierre Raffarin, sénateur chargé du suivi de la coopération économique entre l’Algérie et la France, baptisé pour l’occasion «Monsieur Algérie», entamera le 20 février prochain une visite de deux jours en Algérie, a rapporté hier l’APS, citant une source diplomatique algérienne en France. Pour rappel, la première phase des négociations entre les deux parties s’est déroulée le 24 novembre 2010. L’émissaire de Sarkozy fera face à des négociateurs algériens plus pragmatiques que naguère, encouragés par la conjoncture économique satisfaisante de l’Algérie. En effet, d’après le pronostic des observateurs, tous les indices montrent que l’année 2011 sera bonne pour l’économie nationale. En effet, sur le plan de l’équilibre des finances, l’objectif a été atteint. Les exportations en hydrocarbures ont permis à l’économie nationale d’engranger 55,7 milliards de
dollars à la fin de l’année 2010. Soit une hausse de 25% par rapport à l’année 2009. Les spécialistes tablaient sur des recettes qui avoisineraient les 50 milliards de dollars. Les cours du brut ont franchi la barre des 90 dollars et le pétrole a encore de beaux jours devant lui. Ainsi, l’exploration pétrolière en 2011 devrait connaître une hausse de 40%, a annoncé le ministre de l’Energie, Youcef Yousfi. «En 2010, nous avons fait 29 découvertes de gisements d’hydrocarbures. L’Algérie pourrait même exploiter ses mines de charbon, si cela est nécessaire», a-t-il assuré tout en précisant que 70% du sous-sol algérien n’ont pas été prospectés. Concernant la construction de centrales nucléaires, dont la première doit voir le jour dans une dizaine d’années, le ministre de l’Energie a assuré que l’Algérie disposait de réserves d’uranium suffisantes pour les faire fonctionner. Enfin, la conjoncture économique est en faveur de l’Algérie qui ne devrait pas quémander les Français d’investir chez elle. Avec les 286 milliards de dollars du plan quinquennal, la concurrence est rude entre les plus grandes entreprises mondiales. Le marché au plus apte et au plus efficace.
Les dossiers au menu de ce second round
L’envoyé spécial du président Sarkozy était reparti pour Paris satisfait de sa journée de mission, et des discussions qu’il avait eues avec de hauts responsables algériens, dont le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. «Pour la première phase de cette mission, j’ai pu aller au fond des dossiers avec les partenaires algériens», avait-il déclaré à la presse. Il avait également indiqué que les deux parties ont débattu de «manière approfondie» de tous les dossiers, «un à un avec une volonté de progrès dans le cadre de la souveraineté de l’Algérie et avons réussi à être en bons termes sur une douzaine de dossiers dont une bonne moitié est en voie de finalisation». Toujours selon l’APS, cette deuxième visite s’inscrit dans le cadre de sa mission sur la coopération économique entre Paris et Alger. Parmi ces projets inscrits au menu de ce deuxième round, il avait notamment cité l’entraînement des PME, la formation professionnelle, les transferts de savoir-faire, les transports, les mines et l’énergie, l’agroalimentaire, la pharmacie et les assurances, ainsi que les retombées en termes d’emplois qualifiés. Trois dossiers sont déjà en cours de concrétisation entre les deux pays. Il s’agit notamment de la Macif (société d’assurance) qui devrait lancer son activité en Algérie durant 2011, celui de la Cristal Union, qui ouvrira une raffinerie de sucre avec le groupe la Belle à Ouled Moussa (est d’Alger) et celui d’Alsthom qui lancera, de son côté, une usine de montage et d’entretien de rames de tramway pour les 17 projets prévus en Algérie (Alger, Oran, Constantine…) et leurs extensions. Dans la foulée, le projet d’usine Sanofi Aventis devrait prochainement aboutir. Tout comme celui du complexe pétrochimique de Total, de l’usine de verre de Saint-Gobain ou encore l’usine de collecte et de traitement de lait cru de Bretagne International.
Volkswagen brûle la politesse à Renault
Une délégation de haut rang du constructeur allemand Volkswagen a été reçue en décembre 2010 par le ministre algérien de l’Industrie. «Cette délégation est venue proposer l’implantation d’une usine pour fabriquer, dans un premier temps, 70.000 véhicules et faire ensuite de l’Algérie sa plate-forme pour toute la région d’Afrique du Nord allant
du Maroc, l’Algérie, la Tunisie à l’Egypte», a fait savoir Mohamed Benmeradi. L’efficacité allemande aura-t-elle raison du pragmatisme hexagonal ? En tous les cas, la suite des événements s’annonce passionnante. Le constructeur automobile français Renault, qui tergiversait sur l’installation d’une usine en Algérie, ne compte cependant pas baisser les bras devant les Allemands et renouvelle son désir de s’implanter en terre algérienne. Les négociations semblent avoir été relancées. Une rencontre avait été programmée entre le géant français de l’automobile et les responsables algériens durant le mois de janvier, apprend-on. De son côté, Volkswagen a déjà mis 150 millions sur la table des négociations.
Algerie France réglementation économie 2011
Algérie: Les français veulent s’adapter à la réglementation algérienne
Les nouvelles règles d’implantation et d’investissements étrangers en Algérie, éd ictées notamment par les LFC 2009 et 2010, interpellent les acteurs économiques français désireux de s’installer en Algérie.Après moults levées de boucl iers et après avoir menacé de délaisser le marché algérien, les opérateurs français se résignent finalement à s’adapter aux règles éd ictées par les autorités algériennes.
Comment appréhender le nouveau cadre juridique des affaires ? Quelles opportunités et contraintes ? Comment développer ses affaires avec la règle des investissements 51-49% ? C’est à ces questions que se proposent de répondre « les rencontres Algérie 2011 : les nouvelles règles du jeu du marché algérien » qu’organiseront UBIFRANCE et le Service économique régional, les 08 et 09 février 2011 à Paris.
Les organisateurs escomptent inviter pour l’occasion les meilleurs experts de l’économie algérienne : juristes, banquiers et hommes d’affaires algériens et français pour « faire le point sur un marché toujours porteur », selon le site d’UBIFRANCE.
C’est que malgré tous les verrous, réels ou supposés, les investisseurs français ne comptent pas passer à côté d’un marché juteux ou se faire coiffer sur le poteau par des concurrents qui se font de plus en plus présents et pressants à l’image des Chinois, des Anglais, Américains et autres Bosniaques.
La France tient à rester le premier fournisseur de l’Algérie. Elle y détient, avec 5 milliards d’euros d’exportation, 16% de parts de marché, elle devance même la Chine. Pour UBIFRANCE, l’Algérie est « de plus en plus courtisée par nos concurrents avec son économie qui affiche une très bonne santé financière ».
C’est que malgré les critiques sur le climat des affaires qui reste peu favorable à l’investissement, la croissance « honnête qu’affiche l’économie algérienne (4% en 2011et 6% hors hydrocarbures) et surtout un colossal programme d’investissement public (2010-2014) d’un montant de 286 Mrds USD qui réserve une large part aux infrastructures (eau, transport, BTP, énergie, formation…) ont de quoi faire saliver les plus prudents des investisseurs.
Ceci d’autant que le projet de budget 2011, voté dernièrement par l’APN, prévoit des mesuresdestinéesàencouragerl’investissement par l’introduction d’exonérations et d’abattements fiscaux au profit de différentes branches de l’économie nationale. Ceci offrira un large choix de partenariat et une meilleure visibilité aux entreprises françaises obligées de composer avec les PME algériennes pour s’installer.
Côté intervenants dans le débat, un plateau très relevé est attendu, notamment avec les interventions de M. Réda Hamiani, président du FCE qui dissèquera la «Nouvelle politique économique et les attentes du secteur privé algérien » et celle de Jean-Marc PONS, Gérant, Coface Algérie Services qui parlera des «Réalités et soutenabilité de la croissance algérienne dans les 10 prochaines années».
Le partenariat sera au centre des préoccupations et des débats, notamment avec les nouvelles règles dites des 51/49%. Une meilleure connaissance de l’environnement des affaires et, surtout, le potentiel productif algérien sur lequel devraient s’appuyer les investisseurs français, contribuerait à inciter ces derniers à venir en Algérie.
C’est dans cette optique qu’une table ronde animée par Marc Bouteiller, chef du Service Economique régional à l’ambassade de France en Algérie et Alain Boutebel, directeur de la Mission économique-Ubifrance Algérie sera organisée sous le thème : « La recherche de partenaires en Algérie : sur qui s’appuyer ? » et regroupera des acteurs économiques algériens et français à l’instar du DG de la CACI, du gérant de la COFACE Algérie et du président de la chambre de commerce algéro-française.
L’évènement sera clôturé par une communication de Serge Degallaix, conseiller diplomatique de Jean- Pierre Raffarin sur les enjeux de la mission de l’ex premier ministre français en Algérie.
N. Benchaa "Le Financier"
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Algerie France économie réglementation 2011
Google TV 2011
Google TV : Des outils de développement et un nouveau partenaire
Alors qu’on dit que la Google TV se porte mal, Google vient d’annoncer un accord avec Vizio, un fabricant d’électronique américain, et la disponibilité prochaine d’outils pour les développeurs.
Vizio, un fabricant majeur de TV aux Etats-Unis, sortira au courant de l’année une gamme de TV incorporant l’expérience Google TV ainsi que des lecteurs Blu Ray
En parallèle, Google mettre à disposition des outils afin que les développeurs puissent créer des applications spécifiques à la Google TV, mais planifie également d’incorporer l’Android Market afin de donner accès à ses centaines de milliers d’application.
Selon Google, la Google TV en est juste à ses débuts, et le futur s’annonce brillant. Quand on voit le succès d’Android, et le temps qu’il a mis pour démarrer, on peut bien leur laisser le bénéfice du doute.
Par ailleurs, Vizio préparerait également des smartphones et des tablettes sous Android.
Mr le président Nicolas Sarkozy programme de travail du G20 2011
Nicolas Sarkozy présentera au corps diplomatique, le 24 janvier le programme de travail du G20
[Fenêtre sur l'Europe]
Il s'agira notamment de la réforme du système monétaire international,de la modernisation de la gouvernance mondiale et de la régulation des prix des matières premières.
Nicolas Sarkozy compte s’appuyer sur l’Allemagne avec laquelle la France travaille déjà beaucoup (lutte contre les produits financiers dérivés, évaluation des stocks de matières premières, élaboration d’indicateurs sur les balances commerciales).
Mr le président Nicolas Sarkozy face à la presse 2011
A la Une : Nicolas Sarkozy face à la presse
Par Frédéric Couteau
Dernière étape des vœux présidentiels ce matin à l’Elysée : ce sera devant les journalistes et les diplomates. Des vœux qui s’achèveront par une conférence de presse. La troisième seulement depuis le début du quinquennat. Et en raison du contexte difficile tant sur le plan international que national, c’est dire si le président est attendu au tournant. Nicolas Sarkozy s’exprimera tout à l’heure en fin de matinée, mais déjà la plupart des journaux en parlent. « Sarkozy reste serein pour 2012 », croit savoir Le Parisien qui affirme que « le président se cache à peine d’être en précampagne » et qu’il sait qu’il « n’échappera pas aux questions sur son impopularité lors de cette troisième conférence de presse à l’Elyséen, censée être limitée au G20 et à l’actualité diplomatique. »
« Pourquoi Sarkozy y croit », titre Libération qui confirme qu’en effet, le président va s’exprimer principalement sur l’international : « il devrait développer ses idées de réformes monétaires et financières qu’il veut présenter à ses partenaires du G20. Avec ce dispositif, poursuit Libération, Sarkozy veut incarner son nouveau rôle de Président au-dessus de la mêlée et des problèmes de politique intérieure. Avec un espoir : que cette stratégie lui permette de reconquérir l’opinion et le place en situation de bien démarrer la campagne présidentielle de 2012. » Mais tempère Libération : « à voir tous les obstacles qui se dressent devant sa route, ce n’est pas gagné. »
Théorie et pratique
Libération plutôt sceptique donc, à l’instar de la plupart des commentateurs. « La période n’est pas faste pour le chef de l'État, relève La Montagne, avec une popularité en berne et quelques couacs mal venus, par exemple sur la Tunisie. C’est pourtant sur son management mondial que va investir le président, comme il l’avait fait dès le début de la crise financière. »
En effet, renchérit Le Républicain Lorrain, « la diplomatie donne du lustre et de la hauteur. Sceptre en main, le chef de l’Etat livre ainsi une image plus régalienne de lui-même lorsqu’il s'attaque à la réforme du système monétaire international ou à la lutte contre la volatilité du prix des denrées agricoles. Voilà pour la théorie. Dans la pratique, c’est une autre histoire, estime le quotidien lorrain. L’accompagnement de la révolution tunisienne n’a pas été particulièrement heureux. L’affaire des otages au Niger est loin d’être valorisante. Et la crise en Côte d’Ivoire n’offre aucune prise à notre diplomatie. Difficile de présidentialiser une image dans ces conditions. »
« Nicolas Sarkozy s’est fixé des priorités, relèvent Les Echos : les prix des matières premières, la gouvernance mondiale, le système monétaire et l’emploi. Vaste programme, comme aurait dit le général de Gaulle… Avec de telles ambitions, le scepticisme est bien sûr l’inclination la plus naturelle. »
Deux Sarkozy ?
« Le seul volontarisme ne suffira pas, insiste La Nouvelle République du Centre Ouest. Ce n’est pas avec l’énergie du désespoir que Nicolas Sarkozy peut espérer réformer le système monétaire mondial et mettre fin à la guerre des monnaies. »
« On a parfois l’impression qu’il y a deux Sarkozy, remarque L’Alsace, un impulsif qui parle aux Français sur un ton péremptoire, et un réfléchi qui s’adresse aux dirigeants de la planète avec diplomatie. Outre l’obligation d’obtenir quelques résultats probants de la part des Chinois, des Américains et des Allemands sur le plan monétaire (ce qui n’est pas acquis), le président de la République devra se réunifier lui-même, estime le quotidien alsacien, s’il veut faire fructifier ses deux mandats internationaux (à la tête du G8 et du G20). »
En tout cas, « le temps presse, affirme Le Télégramme : en novembre, dans 300 jours, Sarkozy a promis de se prononcer - juste après DSK - sur sa candidature. Si d’ici là, sa courbe de popularité continue de baisser, il lui restera moins de quatre mois pour opérer un rétablissement spectaculaire. »
Pas d’ouverture en trompe l’œil !
L’autre grand sujet ce matin, c’est la Tunisie… « Les Tunisiens aspirent à un profond changement », titre La Croixen Une. « Dans l’euphorie de la liberté d’expression, les Tunisiens veulent écarter tout risque de se voir confisquer le mouvement de transition vers la démocratie », constate le journal qui se pose beaucoup de questions : « sur quels fondements le nouveau régime devra-t-il se reposer ? A quels principes adosser la légitimité des futurs gouvernants ? »
« Tout reste à faire pour jeter les bases d’une démocratie durable, remarque Le Figaro. Le nouveau pouvoir mis en place autour du parti de l’ancien régime est, naturellement, contesté. (…) S’il est vrai qu’une dose de continuité est indispensable pour éviter le chaos, la société civile tunisienne ne se satisfera pas d’une ouverture en trompe-l’œil », estime Le Figaro. « L’objectif, conclut-il, doit être de négocier avec l’opposition l’organisation d’élections libres dans un délai rapproché mais suffisant pour permettre à chacun de s’y préparer.
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