阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Monday, January 31, 2011

Caire Egypte des milliers de personnes dans les rues 2011


Egypte: déjà des milliers de personnes dans les rues du Caire
Ce mardi, une marche géante est prévue au Caire et à Alexandrie. Déjà des milliers de personnes dans les rues. Suivez cette huitième journée de contestation en direct sur LEXPRESS.fr.

8h15 Tous les touristes français encore présents en Egypte, environ 600, seront rentrés d'ici la fin de la semaine ou dirigés vers une autre destination de leur choix. C'est ce qu'a déclaré à Radio-Classique René-Marc Chikli, président du Ceto, l'association de tour-opérateurs français. Sur le plan financier et économique, cette situation a un "coût énorme pour les tour-opérateurs", a-t-il affirmé ajouté M. Chikli. Il cite le chiffre de 2 millions d'euros pour l'envoi de 30 avions à vide pour récupérer les touristes.


7h35 Plus de 5000 personnes sont déjà rassemblées dans le centre du Caire pour une manifestation géante contre le président égyptien Hosni Moubarak prévue dans la journée. Ils lancent des slogans comme "Dehors Moubarak", et brandissent des affiches représentant le président pendu, ou sa photo avec la mention "ta tête va tomber". De nombreuses personnes ont passé la nuit sur la grande place Tahrir, épicentre depuis mardi dernier des manifestations qui ébranlent le régime. Des hélicoptères survolent régulièrement le centre du Caire, et l'armée contrôle de nombreux accès au centre ville.


7h05 Ce mardi pourrait marquer un tournant dans la mobilisation lancée il y a une semaine contre le pouvoir égyptien. L'opposition appelle à une "marche d'un million" de manifestants, au Caire et à Alexandrie.

7h Ce lundi, l'attention se concentrait sur l'attitude de l'armée vis-à-vis des manifestants. Sur des banderoles, on pouvait lire ce dimanche: "L'armée doit maintenant choisir entre l'Egypte ou Moubarak". Après plusieurs jours d'incertitude, les scènes de fraternisation correspondant d'abord à une démarche personnelle de soldats et d'officiers, l'état-major a fini par se prononcer, à la veille d'une marche géante ce mardi dans les grandes villes du pays.

Jugeant les revendications du mouvement contestataire "légitimes", l'armée égyptienne exclut de tirer sur les manifestants. "La liberté d'expression de forme pacifique est garantie pour tous", commente-t-elle dans un communiqué officiel. Un cap pourrait donc être franchi, l'armée était un élément capital dans le rapport de force installé depuis une semaine entre la rue en colère et le président Hosni Moubarak.

Joint dimanche par téléphone, notre correspondant en Egypte, Tangi Salaün expliquait le dilemme de l'armée face au mouvement de contestation. A écouter ci-dessous.

l'Union pour la Méditerranée (UPM).construction euro-méditerranéen 2011


Dialogue euro-méditerranéen
Rôle actif des autorités locales et régionales


Le Maroc est, constamment, engagé à défendre un rôle actif des autorités locales et régionales dans le dialogue euro-méditerranéen, a indiqué, samedi à Agadir, la secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Latifa Akharbach.

Un dialogue intergouvernemental euro-méditerranéen, qui n'est pas prolongé, approfondi, endossé dans un espace de dialogue entre les communautés, ne génère aucun progrès dans la vie du citoyen», a souligné Akharbach lors d'une réunion de l'Assemblée régionale et locale euro-méditerranéenne (Arlem), qui regroupe plus de 80 représentants des pays de l'Union Européenne et des pays Méditerranéens.

Elle a ajouté que le rôle proactif des autorités locales et régionales est le «meilleur garant d'une véritable appropriation citoyenne» du processus de construction euro-méditerranéen, émettant le souhait de voir les régions des deux rives s'impliquer pleinement dans la mise en œuvre des projets lancés dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée (UPM).

S'agissant du Maghreb, une région qui «tarde à dépasser ses blocages», il est important, selon la responsable marocaine, de s'inspirer des modèles mis en œuvre dans le cadre de la politique régionale de l'UE.

«Ceci ouvrira un horizon de perspectives nouvelles notamment en matière de coopération décentralisée, de cohésion sociale et de développement urbain», a-t-elle dit.

Akharbach a, par ailleurs, rappelé que la dynamique territoriale que le Royaume est entrain de concrétiser, avec notamment la régionalisation avancée, consacre une «gouvernance publique qui s'articule autour des valeurs de démocratie, d'appropriation, d'inclusion et de pluralisme», mettant à cet égard la démarche inclusive qui préside la mise en œuvre de l'Initiative nationale pour le développement humain.

Les travaux de la réunion d'Agadir, la première du genre à se tenir dans un pays du sud de la Méditerranée depuis la création de l'Arlem, portent sur la dimension territoriale de l'UPM, la gestion locale de l'eau et le développement urbain.

Les conclusions des débats de cette session seront soumises au Secrétariat de l'UPM.

Créée en janvier 2010 à Barcelone, l'Arlem, qui regroupe 84 membres (42 représentants des pays de l'Union Européenne et 42 représentants des pays Méditerranéens), ambitionne, selon ses initiateurs, de soutenir le dialogue et le partage d'expertise entre les autorités locales et régionales de part et d'autre de la Méditerranée.

Elle est coprésidée par le marocain Mohamed Boudra, président du conseil régional de Taza-Al-Hoceima-Taounate, et Mercedes Bresso, présidente du Comité des Régions, l'Assemblée des représentants locaux et régionaux de l'Union européenne.

Tunisie de la révolution à la démocratie 2011


Tunisie: comment passer de la révolution à la démocratie

P. Luc Dupont et Jean-Louis Renaud
M. Dupont est financier international et ancien directeur chez Exportation et Développement Canada (EDC). M. Renaud est économiste et ancien directeur associé chez Standards & Poor's.



Le renversement du régime Ben Ali est moins symptomatique de la crise économique que de l'effritement de l'état de droit en Tunisie, accentué par les dérives «kleptocratiques» du clan présidentiel Ben Ali-Trabelsi. Après l'euphorie du départ du président, à quoi peut s'attendre la Tunisie?
L'exemple de pays ayant connu des révolutions pacifiques au cours de la dernière décennie offre une réponse mitigée. L'on peut citer la révolution dite du bulldozer (chute de Milosevic en ex-Yougoslavie), celle des roses (Géorgie), celle des tulipes (Kyrgyzstan) ou et des cèdres (Liban), sans oublier la révolution orange (Ukraine). Dans tous ces cas, la société civile avait joué un rôle clé, souvent augmenté d'un support d'ONG. Mais souvent, les vents de réformes associés à ces passions révolutionnaires aux noms poétiques se sont dissipés.

Il est paradoxal pour les autorités déchues que l'une des conséquences des formidables programmes d'alphabétisation et d'éducation supérieure entrepris depuis l'indépendance se soit avérée à double tranchant. En effet, en contribuant à épanouir et à enrichir la société tunisienne, ils ont aussi jeté les bases de la société civile et des réseaux sociaux permettant la chute du régime Ben Ali. Le défi qui se pose maintenant est de définir un projet de société d'avenir.

La Tunisie est à une croisée des chemins dans son histoire qui définira son avenir, voire sa destinée. Différents éléments de cette nouvelle orientation doivent être soupesés tandis que se redessinent le pays et ses institutions et se canalisent les aspirations de la population dans différents courants politiques.


En tant qu'amis de la Tunisie, nous souhaitons partager quelques pistes de réflexion pour aider le pays à se donner les moyens de réussir et de réaliser ses aspirations, une fois la ferveur révolutionnaire apaisée.

- Rétablir l'état de droit et l'indépendance des tribunaux. Ce sont des éléments essentiels pour rétablir la confiance dans l'État et dans l'avenir. Ils sont également incontournables pour redonner un sens aux efforts nécessaires pour redresser la Tunisie. Un état de droit est aussi un préalable à la continuité des investissements et à la mise à contribution du secteur privé pour relancer l'économie.

- Récupérer les biens de l'État spoliés par le clan Ben Ali-Trabelsi dans une optique de justice, mais également dans une perspective de prévention pour éviter que de telles dérives ne puissent se reproduire. Ceci peut être complexe dans la mesure où des structures enchevêtrées conjuguant prêtes noms, sociétés paravents dans différentes juridictions ont pu être échafaudés pour brouiller les pistes en prévision d'une stratégie de sortie. La minutie de la planification engagée par le clan ne doit pas être sous-estimée, comme en témoigne le périple des Trabelsi qui avaient prévu de longue date que leur heure viendrait en Tunisie et qui avait recherché leurs papiers pour le Canada alors que se poursuivrait leur travail de pillage. Ont-ils planifié autre chose? Difficile à dire, mais nous pouvons constater que les scénarios de sortie du clan n'ont pas été laissés au hasard.

Différentes approches pourraient être requises pour récupérer ces biens. Il faut garder à l'esprit qu'il s'agit là de vraies entreprises embauchant du vrai monde. Dans cette perspective, démêler des structures corporatives opaques conçues pour spolier le pays devrait comporter une feuille de route et un processus transparent.

- Le régime Ben Ali a fait souffrir beaucoup de monde, ce qui peut donner à la population le goût de faire tout basculer. Pourtant, une période de transition est inévitable même si la vigilance de la société civile et des médias doit être assurée. L'expérience sud-africaine en matière de processus de réconciliation mérite d'être relue non pas pour la reproduire, mais pour comprendre les processus sociaux, juridiques et politiques qui permettent au pays de retrouver sa cohésion nationale et désamorcer les éléments de déstabilisation.

- Il n'existe pas de tradition électorale démocratique en Tunisie. La tenue d'élections est certes indispensable, mais il faut à tout prix éviter un scénario comme celui qui prévaut actuellement en Côte d'Ivoire ou en Haïti qui laissent pratiquement ces pays dans les limbes.

- Réformer les institutions pour assurer l'équilibre entre l'exécutif, le législatif, et le judiciaire afin de diminuer les risques d'un nouveau glissement vers une dictature.

- Rebâtir la confiance avec les investisseurs étrangers et locaux dans le climat à l'investissement pour favoriser la reprise et assurer un retour à la normale dans les différents secteurs et notamment dans l'industrie touristique.

- Enfin, repositionner la Tunisie comme carrefour et tremplin pour jouer un rôle majeur dans le bassin méditerranéen. L'avènement de la démocratie en Tunisie, malgré les convulsions passagères qu'elle cause, aidera le pays à se positionner dans l'économie mondiale. Souhaitons que l'un des acquis de cette révolution soit la libre circulation des idées, des concepts et des innovations, des éléments essentiels à la compétitivité mondiale.

La Tunisie a le privilège d'avoir une élite, une classe intellectuelle, une population alphabétisée et des assises «civilisationnelles» favorisant le dialogue. Nous souhaitons que le pays profite de cette conjoncture pour se forger une nouvelle société avec des institutions tournées vers l'avenir qui sauront permettre à la jeunesse tunisienne de trouver sa place en ouvrant des perspectives d'avenir fondées sur la justice, le mérite, l'effort, l'excellence et la prospérité.

Des pays comme le Canada ont le devoir d'apporter un soutien à la Tunisie alors qu'elle s'engage dans un processus démocratique afin que ce virage soit réussi et conforme aux aspirations de bien-être du peuple tunisien. C'est l'avenir du Maghreb qui est en jeu.

Caire Egypte une marche d'un million de manifestants 2011


Egypte: l'opposition appelle à une marche d'un million de personnes mardi au Caire
LE CAIRE (AP) — Une coalition de mouvements d'opposition a appelé à une marche d'un million de manifestants dans les rues du Caire mardi afin d'obtenir d'ici vendredi le départ de Hosni Moubarak. Le "raïs" égyptien a, lui, nommé lundi un nouveau gouvernement, principalement marqué par le remplacement de Habib el-Adly au ministère de l'Intérieur.

Les différents mouvements d'opposition -étudiants, militants sur Internet, mouvements politiques et Frères musulmans- se sont réunis au Caire pour tenter de parvenir à un front unique capable à la fois de maintenir une pression efficace sur Moubarak et d'être un interlocuteur pour la communauté internationale. Après les Etats-Unis dimanche, les chefs de la diplomatie de l'Union européenne ont appelé lundi l'Egypte à une transition pacifique susceptible de déboucher sur des élections "libres et équitables".

Les responsables de l'opposition réunis lundi ont appelé à une marche d'un million de personnes depuis la place Tahrir (Libération, NDLR) du Caire, pour contraindre le "raïs" à quitter le pouvoir d'ici vendredi. Mais ils n'ont pas réussi à s'entendre sur une plate-forme commune de revendications, a déclaré Abu'l-Ela Madi, porte-parole d'al-Wasat, une fraction dissidente et modérée des Frères musulmans.

Ils sont convenus de se rencontrer à nouveau mardi au siège du Wafd, plus ancien parti de l'opposition légale, avant de se rendre place Tahrir pour manifester, a précisé Abu'l-Ela Madi. Les participants à cette nouvelle réunion devraient également débattre de l'éventuelle désignation du prix Nobel de la Paix et ancien patron de l'AIEA (Agence internationale à l'énergie atomique) Mohamed ElBaradeï à la tête de cette coalition naissante, au sein de laquelle les Frères musulmans refusent, eux, d'assumer un rôle moteur.

Selon Rashad al-Bayoumi, numéro deux du mouvement islamiste, la plate-forme unitaire pourrait exiger, outre le départ de Moubarak, la libération des prisonniers politiques, la mise en place d'un gouvernement transitoire jusqu'à l'organisation d'élections libres et équitables, et l'arrestation des responsables de la mort de manifestants. Le dernier bilan officiel fait toujours état de 97 tués.

Pressé de toutes parts de lâcher du lest, Moubarak a, lui, nommé un nouveau gouvernement, en remplacement de celui dissous samedi. Principal élément marquant de cette nouvelle équipe, la nomination au poste de ministre de l'Intérieur de l'ancien général de la police Mahmoud Wagdi, à la place de Habib el-Adly, honni par la population pour la répression sanglante de la révolte populaire.

Moubarak a maintenu à leur poste les ministres de la Défense Hussein Tantawi, également promu vice-Premier ministre, et son collègue des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit. Il a également choisi pour certains portefeuilles des personnalités respectées, comme le professeur Gaber Asfour, nouveau ministre de la Culture, qui remplace l'inamovible Farouq Hosni, en poste depuis plus de 25 ans. Le patron des antiquités égyptiennes Zahi Hawass est de son côté nommé ministre des Antiquités, fonction nouvellement créée.

L'annonce de ce nouveau gouvernement a été accueillie par les protestations des milliers de manifestants rassemblés sur la place Tahrir, dans le centre du Caire, où se concentre le mouvement de contestation, pour la septième journée consécutive.

"Nous ne voulons pas que la vie reprenne son cours normal tant que Moubarak ne sera pas parti", a déclaré Israa Abdel-Fattah, un des fondateurs du Groupe du 6 avril, un mouvement étudiant pro-démocratique.

Malgré la forte présence militaire aux alentours, l'atmosphère était presque festive place Tahrir, alors que l'Egypte a vécu lundi une nouvelle journée au ralenti. Les banques, les écoles et la bourse du Caire étaient fermées pour la deuxième journée consécutive et l'Internet, coupé depuis vendredi matin, était toujours inaccessible. Les trains ont par ailleurs cessé de circuler, signe pour certains que le gouvernement cherche à empêcher les habitants des provinces de venir manifester dans la capitale.

L'aéroport international du Caire était également le théâtre de scènes de chaos, des milliers d'étrangers tentant de quitter le pays. Devant les boulangeries, les longues files d'attente s'étiraient sur les trottoirs.

Si les actes de pillage et de vols à main armée qui s'étaient multipliés vendredi soir et samedi ont semblé diminuer, quelques incidents ont néanmoins encore été signalés. Des soldats ont ainsi arrêté une cinquantaine d'hommes qui tentaient d'entrer dans le Musée national égyptien, au Caire, pour y dérober certains des trésors archéologiques du pays. AP

jp/v/nc

Union européenne Egypte 2011


Egypte: l'UE appelle à des élections "libres et justes"
Par LEXPRESS.fr avec AFP
Pour le 7e jour de la mobilisation en Egypte, les manifestants demandent le départ de Hosni Moubarak. Suivez heure par heure cette nouvelle journée de contestation.

17h47Les cours du pétrole ont dépassé ce lundi à Londres le seuil des 100 dollars le baril, qui n'avait plus été franchi depuis plus de deux ans, poussé par les inquiétudes persistantes sur la situation en Egypte et les risques de perturbation du trafic sur le canal de Suez. Vers 16H15 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars est grimpé jusqu'à 100,05 dollars sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres, à son plus haut niveau depuis le 1er octobre 2008.

17h41Les Egyptiens donnent du sang en solidarité avec les victimes des émeutes. Dans une salle sombre, bondée, à l'arrière d'un hôpital du Caire, des dizaines de personnes s'entassent. "Nous sommes ici pour nos frères dans la rue", lance Hassan, un jeune homme d'une vingtaine d'années assis sur un long banc dans une banque du sang installée en urgence dans la cour de l'hôpital universitaire Kasr al-Ayni al-Qadima, dans le centre du Caire. "Je suis venue ici parce qu'il y a des victimes. Personne dans ma famille n'a été blessé, je suis venue spontanément", souffle Rokayya, le visage ceint d'un voile islamique.

17h31 Interrogé par France24, un des leaders de l'opposition, Wael Newara, co-fondateur du parti Hizb al-Ghad, a déclaré: "Le régime a tout tenté : les balles en caoutchouc, les bombes lacrymogènes, le blocage des téléphone portables et d'Internet. Il a essayé les balles réelles, il a voulu affamer les gens. Il a aussi essayé d'envoyer des voyous pour faire peur aux gens. Tout ceci n'a servi à rien. Nous avons toujours su trouver une réponse
17h27 Le nouveau vice-président Omar Suleiman, nommé par le président Moubarak ce week-end, est déjà mis à mal par des organisations égyptiennes de défense des droits de l'homme. Parmi elles, Dissident Voice dénonce les actes de torture dont le vice-président aurait été le commenditaire.

17h15 L'Associated Press rapporte que 50 hommes qui tentaient de forcer l'entrée du musée national égyptien auraient été arrêtés par des militaires. L'agence de presse indique en outre que certains rapports faisant état de graves scènes de pillage auraient été exagérés par les autorités, pour faire croire à une situation d'anarchie.

17h05 Les ministres européens des Affaires étrangères ont appelé lundi à des "réformes démocratiques substantielles" et à la tenue d'élections "libres et justes" en Egypte.

Dans une déclaration adoptée lors d'une réunion à Bruxelles, ils appellent les autorités égyptiennes "à se lancer dans une transition dans le calme via un gouvernement de rassemblement conduisant à un processus authentique de réformes démocratiques substantielles". Celles-ci doivent conduire "à des élections libres et justes", précise le texte, qui reconnaît aussi "les aspirations légitimes et les souffrances de la population égyptienne".

16h58Alistair Burt, le sous-secrétaire d'Etat au ministère des Affaires étrangères britannique, vient de faire une déclaration à la Chambre des communes, au sujet des manifestations en Egypte. Il a déclaré que "ce n'était pas au Royaume-Uni de décider qui gouverne l'Egypte", mais a cependant insisté sur la nécessité d'une transition démocratique, avec la formation d'un "gouvernement à base élargie", impliquant davantage les partis d'opposition.

16h26 Le premier vol charter affrété par le Canada pour évacuer ses ressortissants d'Egypte a atterri lundi dans ce pays, a annoncé le porte-parole du gouvernement canadien, Dimitri Soudas. De son côté le ministre des Affaires étrangères, Lawrence Cannon, a indiqué que ces vols charter conduiraient les Canadiens vers des destinations en Europe comme Londres, Paris ou Francfort et que leurs passagers devraient ensuite organiser individuellement la suite de leur voyage.

16h21 Six Palestiniens, dont plusieurs membres du Hamas, évadés d'une prison près du Caire à la faveur des troubles, sont arrivés dans la bande de Gaza, a annoncé ce lundi à l'AFP le coordinateur des familles de détenus en Egypte, Alaa al-Sayed, précisant que 12 détenus palestiniens en tout avaient réussi à s'évader des prisons égyptiennes ces derniers jours.

15h51 Alors que plus de 100 000 personnes se sont rassemblées place Tahrir, épicentre de la contestation égyptienne dans la capitale, de nombreux manifestants ont pris l'initiative de nettoyer les rues, où les traces des manifestations (déchets, banderoles, etc.) sont patentes.

15h48 L'aggravation des tensions en Egypte nourrit des craintes de perturbations du trafic sur le canal de Suez, qui ont propulsé les cours du baril non loin du seuil symbolique des 100 dollars, l'Opep se disant de son côté prête à agir en cas de pénurie. Alors que les opérateurs s'inquiètent de l'ampleur de la contestation égyptienne, les cours du baril ont bondi de près de 4 dollars vendredi à New York, où un volume d'échanges record a été enregistré, et sont montés jusqu'à 99,97 dollars lundi à Londres, un niveau inédit depuis octobre 2008. L'Egypte est un producteur pétrolier modeste mais "le pays abrite deux routes pétrolières majeures, le canal de Suez et l'oléoduc Sumed", ce qui explique la nervosité du marché, souligne David Hufton, analyste du cabinet londonien PVM Oil Associates.

15h35La compagnie nationale Egyptair a annoncé l'annulation de tous ses vols intérieurs et extérieurs prévus entre 15H00 et 08H00, à partir de lundi et jusqu'à nouvel ordre, précisant que les horaires de certains vols seraient modifiés en fonction des heures du couvre-feu. La compagnie demande à ses voyageurs à travers le monde de contacter Egyptair pour s'enquérir des changements d'horaires, dans un communiqué publié lundi après-midi.

15h20 Le nouveau gouvernement ne comprend plus aucune personnalité du milieu des affaires, considéré comme proche du fils d'Hosni Moubarak, Gamal, conspué lui aussi par les manifestants.

14h48 Les six journalistes d'Al Jazeera English ont été libérés.

14h40 Une vidéo commence en ce début d'après-midi à créer le "buzz" sur la Toile. On y voit une jeune égyptienne demander au chef d'Etat Moubarak de quitter le pouvoir, et de laisser la population voter pour un nouveau président.
14h35 Selon plusieurs internautes sur Facebook, il n'y aurait plus de pétrole dans de nombreuses stations d'essence, sur la route qui relie le Caire à Alexandrie.

14h29 Coupé pour tenter de contrecarrer la mobilisation anti-Moubarak, Internet reste inaccessible en Egypte mais des solutions s'improvisent depuis l'étranger, où de petits fournisseurs d'accès et des groupes d'activistes mettent à disposition leurs réseaux bas débit. Afin de neutraliser un outil-clé pour l'opposition, les réseaux des quatre principaux opérateurs égyptiens sont inaccessibles depuis jeudi soir, une première mondiale par son ampleur dans l'histoire du web.

Plusieurs petits fournisseurs d'accès ainsi que des groupes d'activistes étrangers ont ainsi mis à disposition des Egyptiens des réseaux bas débit: c'est le cas du français FDN, le plus vieux fournisseur d'accès internet en France, qui a le statut d'association loi 1901. Concrètement, il suffit de composer depuis l'Egypte le numéro +33172890150 puis d'entrer les identifiant et code d'accès "toto" pour se connecter à FDN.

14h21 Selon des informations du Guardian, concernant la formation d'un nouveau gouvernement, le président Moubarak a reconduit à son poste le ministre de la Défense Hussein Tantaoui. Ce dernier va aussi exercer les fonctions de vice-Premier ministre. Il est le troisième militaire porté à un poste-clé des institutions égyptiennes depuis ce samedi. Le président Moubarak a aussi confirmé à son poste son ministre des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit.

14h13 Six journalistes d'Al-Jazeera English arrêtés au Caire.

14h09La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a appelé lundi le régime du président Hosni Moubarak en Egypte à engager "immédiatement" un dialogue avec l'opposition pour permettre de vraies réformes et répondre aux attentes de la rue.

13h50 Le trafic ferroviaire arrêté à la veille d'une marche géante.

13h46 Un nouveau gouvernement a été formé. Selon un décret d'Hosni Moubarak, le ministre de l'Intérieur Habib el-Adli est remplacé par un général de l'armée Mahmoud Wagdy.

13h10Le canal de Suez, axe stratégique du commerce mondial, fonctionne "à pleine capacité", ont rapporté lundi les médias officiels, citant un responsable du canal. "Il n'a pas été affecté par les évènements actuels", selon cette source.

Le canal de Suez, qui relie Port Saïd, sur la Méditerranée, à Suez, sur la mer Rouge, est contrôlé par l'Egypte. Environ un million de barils y transitent par jour, selon des analystes, et il constitue un des principaux passages pour le transport pétrolier entre le Moyen-Orient et l'Europe.

"Si la crise égyptienne entraînait le blocage de passages comme le canal de Suez, il y a un risque de pénurie réelle" de brut pour le marché mondial, a prévenu lundi le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole dans des propos rapportés par l'agence Dow Jones Newswires

12h47 Selon le centre juridique Hisham Moubarak, douze manifestants, dont un membre du Mouvement Kifaya pour le Changement, ont été arrêtés, puis interrogés par les militaires. "Nous ne pouvons toujours pas confirmer les charges retenus contre eux. Mais le plus probable est qu'ils ont été arrêtés pour avoir enfreint le couvre-feu sur la place Tahrir," a déclaré au Daily News Egypt Ahmed Seif Al-Islam, chef du centre Hisham Moubarak.

12h39 Ils se serrent les uns contre les autres, sourient aux automobilistes et font semblant de ne pas voir leurs camions calcinés tout près de là: les policiers égyptiens étaient de retour dans les rues du Caire ce lundi matin.

Ces derniers avaient, pour une raison que personne n'explique officiellement, mystérieusement disparu au cours des deux derniers jours, laissant la ville en proie aux pillards, aux détenus échappés des prisons et aux groupes d'autodéfense aux pieds des immeubles. Ce dimanche, les autorités ont annoncé le redéploiement des hommes en béret et pull-over noir dans tout le pays.

12h37 Les Européens ont appelé ce lundi à des réformes démocratiques en Egypte. A leur arrivée à une réunion à Bruxelles, plusieurs ministres européens des Affaires étrangères ont appelé le président égyptien Hosni Moubarak à céder aux appels de la rue en faveur de plus de démocratie, sans aller cependant jusqu'à réclamer son départ.

"Nous ne pouvons pas exporter des révolutions", a souligné le Luxembourgeois Jean Asselborn. Mais, que ce soit en Egypte ou en Tunisie, l'Union européenne peut apporter au moins une aide matérielle à l'organisation d'élections "libres et qui puissent donner la chance d'un nouveau départ dans ces pays", a-t-il déclaré.

12h29 Selon des informations d'Al Jazeera, les banques d'Egypte seraient encore fermées ce lundi, après trois jours consécutifs.

12h21 Le président Moubarak nomme au poste de ministre de l'Intérieur, un général de l'armée Mahmoud Wagdy.

12h09 L'armée, contre toute attente, commence à ériger des barricades sur la place Tahrir, où près de 100 000 personnes étaient rassemblées ce lundi matin, selon des informations d'Al Jazeera. Jusqu'à présent, on s'attendait à ce que l'armée rejoigne les rangs des manifestants d'un instant à l'autre. Son rôle est de plus en plus ambigü.

12h04L'Opep craint une "pénurie réelle" sur le marché mondial du pétrole. L'aggravation de la situation en Egypte pourraît ainsi entraîner le blocage de routes pétrolières stratégiques, comme le canal de Suez. Mais l'organisation est prête à accroître sa production si tel était le cas, a indiqué ce lundi son secrétaire général Abdallah Salem El-Badri.

Face à ses craintes de pénurie, les médias officiels égyptiens ont certifié que le canal de Suez, axe stratégique du commerce mondial, fonctionnait ce vendredi "à pleine capacité".

11h58 La correspondante du Guardian, Harriet Sherwood, rapporte que la police semble moins présente dans les rues de la capitale, relayée par l'armée à la demande du président Moubarak.

De plus, selon ses informations, le couvre-feu devrait être renforcé, et avancé cet après-midi pour prendre effet à partir de 15h.

11h54 Selon un des correspondants de la chaine Al Jazeera, environ 1 000 personnes se sont rassemblées pour une manifestation dans le quartier de Shubra au Caire, à environ 2 kms de la place Tahrir.

11h14 Dans une interview au Wall Street Journal, le président syrien Bachar al-Assad a délcaré: "Les manifestations en Tunisie et en Egypte ouvrent la voie à une nouvelle ère dans le monde arabe", reprenant ainsi les propos de l'opposant au régime Moubarak, Mohamed El-Baradei. Le président syrien a toutefois affirmé que son pays n'était pas à l'abri d'une éventuelle contagion.

11h11Le président Hosni Moubarak a nommé ce lundi un nouveau chef des services des renseignements, le général Mourad Mowafi, ancien gouverneur du Sinaï-Nord. Il remplace l'influent Omar Souleimane, promu samedi au titre de vice-président, une fonction qui avait été abolie il y a 30 ans.

10h59 La tension monte place Tahrir, où des milliers de manifestants se sont rejoints depuis le début de la matinée. Selon l'envoyée spéciale du journal Le Parisien sur place, "les tirs se multiplient", et la foule se dirige désormais vers le métro Saddat d'où semblent provenir les tirs. Des hélicopters survolent le square à basse altitude.

10h52 Après que plusieurs pays aient appelé à éviter de voyager en Egypte, ou à procéder dès que possible à des rapatriements, des scènes de "chaos" ont été obersvées à l'aéroport du Caire, la capitale du pays.

10h34 Selon la chaine Al Jazeera, les Etats-Unis auraient demandé à ses ressortissants de quitter le territoire égyptien, en raison des troubles qui touchent de plus en plus intensément le pays depuis le début de la semaine.

10h25 La présence de l'armée est forte ce vendredi dans le centre du Caire. Selon le correspondant de la chaine américaine CNN, Ivan Watson, les relations entre l'armée et les manifestants semblent apaisées. Des militaires ont été vus donnant du pain aux manifestants les plus pauvres.

10h07Une partie des Etats-Unis n'a ce vendredi pas accès à la chaine arabe Al-Jazeera. Cette panne, ou cet acte qualifié de censure par le Huffington Post, a donc provoqué une forte hausse du trafic sur le web, les Américains se redirigeant vers le streaming live de la chaine arabe sur Internet.

9h53 Ce lundi en milieu de matinée, plus d'un millier de personnes étaient rassemblées sur la place Tahrir (place de la Libération). Certains dormaient mais beaucoup d'autres criaient leur détermination à rester tant que le président Hosni Moubarak n'aura pas quitté le pouvoir. La place était toujours cernée de chars et des militaires contrôlaient les identités des manifestants sans toutefois empêcher leur passage.

Des membres de comités populaires vérifiaient également qu'aucun policier en civil ne s'infiltre parmi les manifestants. "Nous recherchons des fauteurs de troubles de la police, ils veulent entrer et briser notre unité", a indiqué un membre d'un comité populaire sous couvert d'anonymat. Non loin de là, des soldats frottaient furieusement leurs chars couverts de graffitis anti-Moubarak, sous le regard de leurs supérieurs.

Ce lundi, l'attention se concentre sur l'atttitude de l'armée vis-à-vis des manifestants. Sur des banderoles, on pouvait lire ce dimanche: "L'armée doit maintenant choisir entre l'Egypte ou Moubarak".

9h38 La Turquie a rapatrié ces deux derniers jours plus de 1400 de ses ressortissants en Egypte, mobilisant plusieurs avions, a annoncé ce lundi le président de l'office des situations d'urgence Mehmet Ersoy.

De son côté, le groupe français France Telecom a également rapatrié ses expatriés et leurs familles d'Egypte, soit une vingtaine de personnes, a indiqué lundi à l'AFP une porte-parole du groupe.

Enfin, l'Australie va affréter un vol spécial pour évacuer ses citoyens d'Egypte et a appelé lundi le gouvernement égyptien à respecter "les désirs légitimes" de sa population pour le changement.

9h30 Israël a fait parvenir un message confidentiel aux Etats-Unis et à des pays européens leur demandant de soutenir la stabilité du régime égyptien d'Hosni Moubarak en butte à une vague de contestation, a indiqué lundi le quotidien Haaretz. Dans ce message, les responsables israéliens soulignent qu'il est de "l'intérêt de l'occident" et de "l'ensemble du Moyen Orient de maintenir la stabilité du régime en Egypte", a ajouté journal.
Il faut en conséquence freiner les critiques publiques à l'encontre du président Hosni Moubarak", a souligné ce message envoyé à la fin de la semaine, selon le journal. La radio militaire, qui a repris cette information, a estimé que cette initiative constitue une critique à l'encontre des Etats-Unis et des pays européens qui ne soutiennent plus le régime du président Moubarak.

8h46 L'agence de notation Moody's Investors Service a dégradé ce lundi d'un cran la note de l'Egypte, désormais ramenée à "Ba2", et pourrait l'abaisser encore à moyen terme, puisque la perspective d'évolution de cette note est désormais jugée "négative
8h38 L'opposant et prix Nobel de la Paix Mohamed El-Baradei, désigné ce dimanche par l'opposition pour "négocier" avec le régime, est allé au-devant des manifestants au Caire en promettant "une ère nouvelle". Il a appelé ce lundi à une grève générale, suivi mardi d'une "marche d'un million de personnes".

8h21 Dans son allocation télévisée de dimanche soir, le président Moubarak a aussi accusé le mouvement des Frères musulmans "d'inflitrer" les manifestations: "Elles ont été infiltrées par un groupe de personnes qui utilisent la religion, et qui ne prend pas en considération les droits constitutionnels et des valeurs des citoyens."

8h15 Le président égyptien Hosni Moubarak a chargé son nouveau Premier ministre Ahmad Chafic de promouvoir la démocratie en dialoguant avec l'opposition et de rétablir la confiance dans l'économie du pays, dans une déclaration diffusée ce dimanche, tard à la télévision d'Etat. "Avant tout, j'insiste sur l'importance d'entreprendre complètement et urgemment de nouvelles mesures, durables, pour plus de réformes politiques, constitutionnelles et législatives par le dialogue avec toutes les parties", a-t-il déclaré.
M. Moubarak a également enjoint à son Premier ministre désigné, dans sa déclaration lue à la télévision, de "rétablir la confiance dans notre économie" et "lutter de manière décisive contre toutes les formes de corruption".

8h La mobilisation a une semaine ce lundi et ne semble pas se dégonfler en Egypte. Malgré le couvre-feu dans les grandes villes et une répression qui a fait au moins 125 morts, la rue continue de demander le départ du président en poste depuis trente ans, Hosni Moubarak.

Egypte Euronews Youtube 2011


Mohamed El Baradei (محمد البرادعي), souvent orthographié dans les médias anglophones ElBaradei (né le 17 juin 1942 au Caire en Égypte), directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) de décembre 1997 à novembre 2009.

Il a obtenu en 2005 le prix Nobel de la paix avec l'Agence internationale de l'énergie atomique.

Mr Le président américain Barack Obama Egypte 2011


Romandie News
Egypte: Obama s'est entretenu avec plusieurs dirigeants étrangers
WASHINGTON - Le président américain Barack Obama a évoqué la crise égyptienne avec les dirigeants turc, israélien, saoudien et britannique, réaffirmant son souhait d'une "transition vers un gouvernement répondant aux aspirations" des Egyptiens, a indiqué dimanche la Maison Blanche.

M. Obama "a appelé plusieurs dirigeants étrangers pour parler de la situation en Egypte", a dit la présidence américaine dans un communiqué.

Samedi, il a appelé le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le roi Abdallah d'Arabie saoudite.

M. Obama leur a réaffirmé son souhait d'une "transition vers un gouvernement répondant aux aspirations du peuple égyptien". Il a également renouvelé son appel à la "retenue" et son "opposition à la violence", a indiqué la Maison Blanche.

Le président américain a également demandé à chacun des dirigeants leur évaluation de la situation, et ils sont tombés d'accord pour rester en contact.

Dimanche, il s'est également entretenu avec le Premier ministre britannique David Cameron.

Dans un communiqué, Downing Street a fait état de l'identité de vues entre les deux dirigeants: condamnation des violences, appel au président Hosni Moubarak à ne pas réprimer les manifestations, respect de la liberté de rassemblement et d'expression.

David Cameron et Barack Obama estiment tous deux que "l'Egypte a maintenant besoin d'engager un processus de réforme politique globale avec une transition menée en bon ordre par les Egyptiens vers un gouvernement qui réponde aux doléances du peuple et à ses aspirations à un avenir démocratique", ajoute le cabinet du Premier ministre.

Face aux manifestations qui réclament le départ d'Hosni Moubarak, allié essentiel des Occidentaux dans le monde arabe, Européens et Américains adoptent un vocabulaire commun pour dénoncer les violences et appeler le raïs égyptien à engager de profondes réformes.

Dans une déclaration conjointe, le Premier ministre britannique, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy avaient appelé samedi Hosni Moubarak à "engager un processus de changement" face aux "revendications légitimes" de son peuple et à "éviter à tout prix l'usage de la violence contre des civils".

Le régime du président Moubarak, au pouvoir depuis 29 ans, était confronté dimanche à un sixième jour de révolte. Au moins 125 personnes sont mortes et des milliers blessées depuis le début de la contestation.

(©AFP / 30 janvier 2011 22h01)

Mr John Barry s'est éteint Dailymotion 2011




John Barry Prendergast, né le 3 novembre 1933 à York (Angleterre) et mort le 30 janvier 2011 à Glen Cove (État de New York), est un compositeur britannique de musiques de films. Il est connu en particulier pour la musique d'Out of Africa de Sydney Pollack, ainsi que celles des James Bond
Il débute dans une formation de jazz avant d'écrire pour le cinéma. Son tout premier film est L'Aguicheuse (Beat Girl, 1960). Il remanie le thème musical de James Bond écrit par Monty Norman et en fait l'un des thèmes les plus connus au monde. Il compose par la suite les musiques des James Bond jusque dans les années 1980. Sa musique pour la série télé Amicalement vôtre (1971) contribue aussi à sa notoriété déjà bien établie.

Considéré comme l'un des plus grands compositeurs de musique de films contemporains (comme par exemple John Williams, Jerry Goldsmith, Lalo Schifrin, Michel Magne, Michel Legrand, et Ennio Morricone), il a composé les musiques de très grosses productions, telles que Out of Africa ou Danse avec les loups. John Barry compose généralement une musique au style romantique exacerbé, dont le style est aisément identifiable.

Il fut le premier mari de Jane Birkin dont il eut une fille, la photographe Kate Barry.

John Barry est mort le 31 janvier 2011 suite à une crise cardiaqu

Maroc Espagne 2011



Le gouvernement marocain a opposé un démenti catégorique à des informations propagées par certains médias publics espagnols concernant les allégations infondées relatives au fait que "le Maroc aurait déployé des troupes des Forces armées royales stationnées dans les provinces du sud vers Casablanca et Rabat, en prévision de supposées manifestations éventuelles", a affirmé, dimanche, le ministre de la communication, porte- parole du gouvernement, M. Khalid Naciri.

S'exprimant lors d'un point de presse, à Rabat, M. Naciri a indiqué que le gouvernement considère ces fausses nouvelles comme "un comportement non professionnel et totalement étranger aux règles et à la déontologie d'un exercice médiatique sain".

Il s'agit là d'une "extension naturelle des méthodes de travail utilisées par certains médias couvrant l'actualité marocaine", a-t-il ajouté.

Pour le ministre, "Cela montre éloquemment au monde entier le degré d'implication d'un certain nombre de médias espagnols dans la manipulation de l'information et la falsification, et qui ont fait l'objet d'une ferme condamnation de la part d'ONG et d'instances représentatives des médias et des droits de l'Homme nationales et internationales".
Maghreb
Le Maroc proteste contre l'Espagne pour "de fausses informations
Dans le but de transmettre au gouvernement espagnol l'indignation du Maroc face à "ces agissements irresponsables, M. Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération a convoqué, aujourd'hui, M. L'ambassadeur du Royaume d'Espagne à Rabat et a eu un entretien avec son homologue espagnole", a-t-il poursuivi, ajoutant que lee ministre de l'Intérieur a également son homologue du gouvernement espagnol, "attirant leur attention sur la gravité de la perpétuation de ces dérapages médiatiques à répétition".



Atlasinfo

Chine Egypte 2011


La Chine censure le mot "Egypte" sur Internet

Sur les sites de micro-blogging de sina.com et de sohu.com, des équivalents de Twitter (lui-même censuré en Chine), le mot "Egypte" est censuré depuis samedi. Ce type de requête renvoie vers la réponse : "Selon les lois en vigueur, le résultat de votre recherche ne peut être communiqué". Le parti communiste au pouvoir en Chine se méfie des questions de réformes politiques, des revendications démocratiques et des troubles à l'ordre public, y compris à l'étranger

Sunday, January 30, 2011

Égypte États-Unis ANALYSE 2011



Par Mireille Duteil

ANALYSE - Égypte, le scénario américain
Le pays dirigé par Moubarak est le pivot de la diplomatie américaine au Proche-Orient. Washington veut éviter le chaos à tout prix.
Les États-Unis ont-ils lâché Hosni Moubarak ? "L'Égypte n'est pas la Tunisie", disait-on au début de la semaine dernière lorsque les jeunes du Caire à Suez via Alexandrie ont commencé à descendre dans la rue. Pourtant, comme Ben Ali le Tunisien hier, les jours du président Hosni Moubarak semblent comptés une semaine après le début de l'insurrection populaire en Égypte. Et ce sont les États-Unis, allié de toujours, qui lui ont peut-être donné le coup de grâce. "Les réformes annoncées ne sont pas suffisantes", a déclaré Hillary Clinton le 30 janvier, en demandant au président égyptien d'assurer la transition en bon ordre. Est-ce à dire qu'il doit céder la place pour éviter le chaos ? C'est le souci majeur de Washington.


Avec ses 80 millions d'habitants, l'Égypte est le pivot de la diplomatie américaine au Proche-Orient et le premier pays qui a signé un accord de paix avec Israël il y a plus de trente ans. Les États-Unis lui accordent annuellement deux milliards d'aides civile et militaire, forment une partie de son armée (500.000 hommes). Le chef d'état-major égyptien était au Pentagone le jour où les manifestations populaires ont commencé.

Souleimane, le favori


L'Égypte n'est pas la Tunisie, même si les jeunes qui sont descendus dans la rue ont les mêmes revendications : la liberté, la démocratie, le ras-le-bol d'un pouvoir qui s'éternise, fraude les élections, les prive de l'espoir d'une vie meilleure. L'armée égyptienne est la colonne vertébrale du régime depuis Gamal Abdel Nasser. Hosni Moubarak le sait et a nommé le général Omar Souleimane, patron des services de renseignement, à la vice-présidence du pays. Un poste auquel il avait toujours refusé jusque-là de nommer un titulaire. Depuis Nasser, c'est toujours le vice-président en titre qui a succédé au chef de l'État en place.

Or Omar Souleimane, 75 ans, proche des Américains, homme des missions difficiles chargé des négociations interpalestiniennes et des contacts secrets avec Israël, est vu depuis plusieurs années par les Américains comme le meilleur successeur possible de Hosni Moubarak. Le scénario concocté à Washington semble se mettre en place. Va-t-il réussir ? Omar Souleimane va-t-il se contenter de ramener l'ordre ou sera-t-il celui qui amènera l'Égypte vers les réformes et plus de démocratie ? C'est l'inconnu.

Turquie Union européenne libéralisation des visas 2011




La Turquie veut négocier une libéralisation des visas
[Fenêtre sur l'Europe]

L'Union européenne et la Turquie ont bouclé leur négociation sur un accord de réadmission, attendu depuis longtemps, mais dont l'entrée en vigueur pourrait être retardée.


Ankara souhaiterait en effet que l'Union lance d’abord le dialogue sur l’exemption de visa, a déclaré le négociateur en chef de la Turquie pour les négociations d'adhésion à l'UE, Egemen Bagis, lors d'un déjeuner-débat à l’European Policy Centre le 27 janvier à Bruxelles

Amazonie youtube 2011


L'Amazonie est une région d'Amérique du Sud. C'est une vaste plaine traversée par l'Amazone et par ses affluents, et couverte sur une grande part de sa surface par la forêt amazonienne. Sa superficie est de 6 568 107 km2.


Vue aérienne de la forêt amazonienne.Son climat est chaud et humide durant toute l'année. La température moyenne régnant en Amazonie est de 26 °C. Les précipitations moyennes sont de 2 100 mm/an à 2 450 mm/an, avec cependant des zones au nord-ouest présentant plus de 10 000 mm de pluie/an. L'Amazonie est une des régions les plus humides au monde ; c'est grâce à ce phénomène qu'elle est très riche en biodiversité.

Au Nord de l'Amazonie existe un phénomène très rare : deux bassins fluviaux sont reliés par un cours d'eau naturel qui franchit la ligne de partage des eaux (invisible dans cet espace parfaitement horizontal) : le canal du Casiquiare, reliant le bassin de l'Orénoque à celui du Rio Negro, affluent de l'Amazone
La culture itinérante prédominait (ramassage d'urucum par les indiens Yawanawa en Amazonie). Les plantations sur brûlis duraient un ou deux ans ; les habitants produisaient uniquement pour leur seul usage du manioc, du riz et de la canne à sucre. Certains faisaient un petit commerce de piments, de jute, de cacao.

À côté des produits traditionnels de l’extraction destinés aux États-Unis et à l’Europe (bois, noix du Brésil, sorbe, guarana, avec lequel on fabrique des boissons, fibres de jute et de malva, etc.) sont apparus des produits nouveaux de technologie avancée (appareils de télévision, chaînes hi-fi, circuits imprimés, machines à calculer électroniques mais aussi rasoirs, verres pour lunettes, bicyclettes, bateaux, etc.). Le mouvement commercial est intense. À partir des années 1970, les pays amazoniens, et notamment le Brésil, ont encouragé l'occupation et l'aménagement du territoire forestier afin de l'intégrer à l'économie nationale. L'objectif était de constituer de grandes exploitations, de mieux contrôler les frontières et d'amener des populations pauvres sur les nouvelles terres. Des projets grandioses de colonisation ont été lancés, qui ont abouti, avec l'accord du gouvernement brésilien, à la formation de grands domaines privés.

Le gouvernement se réserva le contrôle de toutes les terres publiques situées dans une bande de 100 kilomètres de part et d’autre des routes amazoniennes (1971). Ces mesures permirent d’ouvrir environ 2,25 millions de kilomètres carrés à la colonisation. Au début, ce furent de petits agriculteurs qui cultivèrent les terres (en particulier ceux du Nordeste brésilien frappé par la sécheresse : on créa des lots de colonisation d’une superficie de 100 hectares ainsi que des villages, les agrovilas).

Malheureusement, l'exploitation des ressources a été mal conduite et les résultats sont très décevants. L'État brésilien, obligé de revoir ces projets, est confronté, depuis la fin des années 1980, aux interventions de la Banque mondiale, qui lui impose de sévères contraintes financières.

À partir de 1974 apparurent de grands domaines contrôlés par de puissants groupes financiers brésiliens et surtout multinationaux. Le groupe Rockefeller possède ainsi 500 000 hectares ; une autre société américaine, la Georgia Pacific, plus de 7'000'000 hectares ; Volkswagen do Brasil 220 000, etc.

Ces groupes ont créé des pâturages sur lesquels sont élevés plus de 6 millions de têtes de bétail. Le milliardaire américain Ludwig (1897-1992) est le plus célèbre de ces nouveaux fazendeiros : dans les années 1960, sa société « Jari » avait constitué au nord de Belém un immense domaine agro-industriel d'environ 6 millions d’hectares; il élevait 50 000 bovins par an dans « le plus grand élevage du monde », et produisait de la canne à sucre, du soja, du maïs, du blé. Il possédait également des unités agro-alimentaires, des usines de traitement de bauxite, de fabrique de cellulose et de pâte à papier. Le tout destiné à l’exportation, notamment vers le Japon. Quelque 30 000 ouvriers y étaient employés dans des conditions parfois qualifiées de «semi-esclavagistes». L'échec économique de Jari le conduisit à abandonner ce projet en 1981. Les terrains ont été acquis par diverses sociétés brésiliennes, pour de la production de cellulose
L'essentiel du bassin de l'Amazone, dont la surface totale est d'environ 7 millions de km2, dont 5,5 est aujourd'hui encore couvert par des écosystèmes de forêts tropicales. L'Amazonie constitue de ce fait le plus important réservoir de diversité biologique de la biosphère.

La principale menace pour l'environnement résulte de sa déforestation liée à l'exigence de son développement économique par les pouvoirs publics des divers pays qui se la partagent. Le Brésil par exemple a construit un gigantesque réseau autoroutier destiné à permettre sa « mise en valeur ». Ce même processus de déboisement s'observe sur toute la périphérie du bassin : en Colombie et dans les parties péruviennes et boliviennes de celui-ci, dans le sud du Venezuela et dans le Plateau des Guyanes. Le Brésil a mis sa forêt vierge en coupe réglée. Les militaires ont tracé les routes et les pauvres de la région du Nordeste sont venus coloniser l'Amazonie, nouvelle Terre promise. Après des mois d'effort, les paysans cultivent une terre épuisée. Des millénaires d'érosion ont lavé le sol de toutes substances organiques. Au bout de deux ans, il faut aller défricher encore plus loin. Certains se résignent mais, de plus en plus souvent, paysans et chômeurs refluent vers les villes et se révoltent. Les paysans sont suivis par les aventuriers et les multinationales qu'attirent les richesses du sous-sol. Un tiers de la forêt a disparu. Le bilan écologique est alarmant. L'Amazonie est un gigantesque chantier. On trace de nouvelles routes à travers la forêt, de nouvelles villes surgissent. La découverte des richesses contenues dans le sous-sol a provoqué la ruée des aventuriers de toutes nationalités. Des milliers d'hommes à l'aventure ont creusé la terre en espérant la fortune. Encouragés par l'État, les paysans du Nordeste du Brésil fuient vers l'Amazonie. Ils n'ont pour seul vrai bagage que les promesses du gouvernement : 100 hectares de forêt par famille, payables à crédit, qu'il va falloir déboiser. Il est vrai que le sous-sol de la forêt contient de fabuleuses richesses : des milliers de tonnes de minerais (fer, cuivre, manganèse, bauxite, or) mais la terre est d'une extrême pauvreté. Quand elle aura livré ses maigres ressources, les paysans s'en iront encore vers un nouvel exil ...

Mr Jean-François Copé le premier conseil des think tanks 2012


La galaxie des think tanks de l'UMP

" Le nouveau projet 2012 [pilotée par Bruno Le Maire, Ndlr] suit une autre méthode . De nombreux think tanks et clubs politiques vont être consultés afin que leurs propositions enrichissent notre travail interne au parti", a expliqué au JDD.fr Hervé Novelli, secrétaire général adjoint de l'UMP. "Nous allons développer l'interactivité entre les laboratoires à idées et le parti politique. Plus que rassembler les diverses mouvances de la droite, nous voulons les inciter à apporter leurs contributions à un projet commun." L'UMP n'a jamais permis la création de courants, mais les clubs ont fini par prospérer, représentant les différentes sensibilités. Mardi soir, 33 organisations, des clubs politiques aux fondations de réflexion, seront invitées rue La Boétie.

Génération France

C'est "la" réussite en termes de think tank au sein de l'UMP. En froid avec Nicolas Sarkozy qui se dirige alors vers la présidentielle 2007, et les yeux rivés vers un horizon plus lointain, Jean-François Copé crée à l'automne 2006 le club de réflexion GénérationFrance.fr. Les antennes départementales se multiplient ensuite parallèlement à l'UMP. Le club en revendique 130 aujourd'hui, dont une récemment ouverte en Chine. Cette organisation a largement contribué à rendre le maire de Meaux incontournable au sein de l'UMP.

Le Chêne

Think tank ou écurie? Le Chêne est né à l'automne 2006 des ambitions présidentielles de Michèle Alliot-Marie. La ministre de la Défense d'alors entre en concurrence avec Nicolas Sarkozy, possiblement hors de l'UMP. Ces prétentions font long feu, mais le club demeure. Il entend aujourd'hui rassembler les "gaullistes du renouveau". Ce think tank, comme Génération France, possède aussi des émissaires à l'étranger, notamment en Chine. Moins fort que le club de Jean-François Copé en termes d'effectifs, le Chêne s'appuie surtout sur des cadres, avec une cinquantaine de parlementaires.

Dialogue et initiative

De précurseur, il est devenu courant. Le club Dialogue et initiative a été créé en 1998, par Jean-Pierre Raffarin, Dominique Perben, Jacques Barrot et Michel Barnier. Il devait rassembler les différentes sensibilités de la droite. Au sein de l'UMP, le think tank reste l'outil de Jean-Pierre Raffarin pour fait vivre la sensibilité centriste au sein du parti majoritaire. L'ancien Premier ministre a aussi créé le mouvement République et territoires, au sein du groupe UMP au Sénat en novembre dernier après un remaniement qui faisait la part trop belle aux ex-RPR à son goût.

La Droite sociale

Laurent Wauquiez a grimpé les échelons rapidement. Benjamin du gouvernement, il est ministre des Affaires européennes. Mais il compte aussi peser dans les débats de l'UMP. En avril dernier, il a créé le club La Droite sociale, qui revendique une cinquantaine de parlementaires dans ses rangs. Cette initiative l'avait placé en bonne place pour la rédaction du projet présidentiel pour 2012. Il en avait la charge avec Nathalie Kosciusko-Morizet à l'automne… avant l'arrivée de Jean-François Copé à la tête de l'UMP. Le ministre voit donc son poids réduit. Mais les parlementaires de La droite sociale ont été reçus début décembre à l'Elysée. Preuve qu'un club est utile.

Le Club 89

Créer ou reprendre? Benoist Apparu a opté pour la deuxième option. Le secrétaire d'Etat au Logement a réactivé en mars dernier le Club 89 créé par Alain Juppé en 1981. L'objectif affiché est d'alimenter le projet 2012, en réfléchissant notamment sur "les nouvelles libertés" et "les nouvelles sécurités".

France.9

Si les courants n'ont jamais été mis en place au sein de l'UMP, les clubs existent depuis sa création. Celui de François Fillon, par exemple. France.9 entendait, dès 2002, participer aux débats et représenter la sensibilité gaulliste sociale. Très discret depuis 2007, alors que son leader occupe Matignon, le club a organisé en janvier un colloque à la mémoire de Philippe Seguin, clôturé par François Fillon.

La droite populaire

Le 14 juillet dernier, 35 députés ont signé un même texte fondant le collectif La Droite populaire. Avec des élus tels que Thierry Mariani, Lionnel Luca ou encore Christian Vanneste, ce groupe représente la droite de l'UMP, très sensible aux questions de sécurité.

Fondapol

La Fondation pour l'innovation politique est le think tank historique de l'UMP, fondé en 2004 par Jérôme Monod, très proche de Jacques Chirac. Il s'est depuis émancipé du parti, ne recevant plus de subvention de sa part. Présidé par Dominique Reynié, Fondapol est toutefois invité au conseil des think tank et y sera représenté par l'entrepreneur Charles Beigbeder. D'autres fondations indépendantes, telles que la Fondation Robert-Schuman, sont invitées.

D'autres formations participent aux débats au sein de l'UMP, parmi lesquelles Réforme et modernité, d'Hervé Mariton, le Labo des idées, de Valérie Pécresse, les Réformateurs, d'Hervé Novelli ou encore le Club des droits de l'Homme, créé le 14 janvier par Nicole Guedj.
Matthieu Verrier - leJDD.fr

Interview de M. Mohamed Salah BOUZERIBA APRUE 2011


Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
Interview de M. Mohamed Salah BOUZERIBA Directeur Général de l’Agence Nationale pour la Promotion et la Rationalisation de l’Utilisation de l’Energie (APRUE)
Depuis 2007, l’APRUE a lancé une série d’initiatives à travers le Programme National de Maîtrise de l’Energie (PNME 2007-2011) visant à économiser de l’énergie dans plusieurs secteurs. Quel bilan en faites-vous ? Le programme 2007-2011 couvre l’ensemble des secteurs d’activités, l’objectif était plutôt de faire connaître les programmes d’énergie, d’amorcer une dynamique de la maitrise de l’énergie. L’enjeu étant de susciter l’adhésion des acteurs, ce qui est essentiel, de notre point de vue, pour réussir la mise en oeuvre des programmes de maitrise de l’énergie. Etant entendu que la démarche de l’APRUE est de faire faire. Je pense que le bilan est positif. La maitrise de l’énergie, on en parle de plus en plus et donc indéniablement il y a l’émergence d’une prise de conscience, ce qui est déjà un acquis important. Il reste, cependant, beaucoup de chemin à faire..

Comment évaluez-vous le programme « Eco-Lumière » ?.

Comme je l’ai souligné, précédemment, de la même manière, l’objectif du programme « Eco-Lumière » est de faire connaître les lampes économiques aux ménages ; cet objectif a été largement atteint. Le programme « Eco-Lumière » se poursuit normalement, et la prochaine étape portera sur la diffusion de 250 000 lampes au niveau de 16 Wilayas de l’est du pays..

Le PNME 2007-2011 arrive à sa fin. Quelles sont les perspectives pour l’avenir ?.

Au-delà du PNME 2007-2011, je crois qu’il faudrait changer d’échelle et passer à des programmes de maitrise de l’énergie d’envergure. Evidemment, il y a des programmes où les économies d’énergie sont presque immédiates telles que les lampes économiques. Ce type de programme est à encourager..

D’autres programmes nécessitent en revanche encore beaucoup de maturation comme le bâtiment qui constitue le défi des décennies à venir et pas uniquement pour l’Algérie d’ailleurs, parce qu’il y a une multitude d’intervenants. Là, la démarche sera différente et adaptée à ce secteur..

Dans tous les cas, la consistance des projets pour l’ensemble des secteurs sera revue à la hausse et je pense qu’au rythme où vont les choses, il y a des perspectives très prometteuses pour la maitrise de l’énergie en Algérie..

Quels ont été les apports de la coopération internationale pour votre agence ?.

Comme vous le savez, la maitrise de l’énergie est une activité relativement nouvelle en Algérie. Il est bien évident que beaucoup d’autres pays nous ont devancés dans ce domaine et donc le bon sens voudrait qu’on mette à contribution leur expérience notamment, en termes de consistance de projet, de méthodologie, de mécanismes de financement et surtout susciter la mobilisation des acteurs..

C’est pourquoi nous sommes constamment à la recherche de partenariats avec des agences similaires d’autres pays. S’agissant d’institutions publiques, le partenariat vise essentiellement l’échange d’expérience et de savoir-faire..

A titre d’exemple, nous avons une convention de coopération avec l’Agence française de la maitrise de l’énergie et de l’environnement (ADEME) depuis 2003, avec les Pays-Bas aussi. De même que l’APRUE fait partie d’un réseau d’agences du bassin méditerranéen (MEDENER) qui constitue l’espace idoine d’échanges sur les politiques et les programmes de maitrise de l’énergie..

Oui, la coopération internationale a été d’un apport considérable pour l’APRUE, notamment dans la conduite des programmes de maitrise de l’énergie et leur évaluation..

Equilibres.

Europe réchauffement climatique eutubefr youtube 2011


Le réchauffement climatique, également appelé réchauffement planétaire, ou réchauffement global, est un phénomène d'augmentation de la température moyenne des océans et de l'atmosphère, à l'échelle mondiale sur plusieurs années. Dans son acception commune, ce terme est appliqué à une tendance au réchauffement global observé depuis les dernières décennies du XXe siècle.

Un Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, le Giec, élabore un consensus scientifique sur cette question. Son dernier et quatrième rapport, auquel ont participé plus de 2 500 scientifiques de 130 pays, affirme que le réchauffement climatique depuis 1950 est très probablement[c 1] d'origine humaine. Ces conclusions ont été approuvées par plus de 40 sociétés scientifiques et académies des sciences, y compris l'ensemble des académies nationales des sciences des grands pays industrialisés.

Les projections des modèles climatiques présentées dans le dernier rapport du Giec indiquent que la température de surface du globe est susceptible d'augmenter de 1,1 à 6,4 °C supplémentaires au cours du XXIe siècle. Les différences entre les projections proviennent de l'utilisation de modèles ayant des sensibilités différentes pour les concentrations de gaz à effet de serre et utilisant différentes estimations pour les émissions futures. La plupart des études portent sur la période allant jusqu'à l'an 2100. Cependant, le réchauffement devrait se poursuivre au-delà de cette date même si les émissions s'arrêtent en raison de la grande capacité calorifique des océans et de la durée de vie du dioxyde de carbone dans l'atmosphère.

Ce phénomène implique de fortes conséquences humaines et environnementales à moyen et long terme.

Des incertitudes sur la hausse de température globale moyenne subsistent du fait de la précision des modélisations employées, et des comportements étatiques et individuels présents et futurs. Les enjeux économiques, politiques, sociaux, environnementaux, voire moraux, étant majeurs, ils suscitent des débats nombreux, à l'échelle internationale, ainsi que des controverses

Madame Jeannette Bougrab Egypte 2011


Jeannette Bougrab pour le départ de Moubarak
Par TF1 News

La secrétaire d'Etat à la Jeunesse, a estimé samedi qu'il fallait qu'Hosni Moubarak "parte", évoquant l'"usure" du président égyptien, confronté à d'importantes manifestations de rue.Jeannette Bougrab, la secrétaire d'Etat à la Jeunesse, docteur en droit public et fille de harki, est le premier membre du gouvernement français à souhaiter publiquement le départ du président égyptien Hosni Moubarak. "Je crois qu'il faut que le président Moubarak parte, je crois qu'après 30 ans de pouvoir il y a quand même une forme d'usure et que la transition démocratique doit aussi toucher l'Egypte", a déclaré Jeannette Bougrab, interrogée par France Info depuis le Forum économique mondial de Davos (Suisse).

"Quand je vois des policiers ou des militaires tirer sur des civils, j'ai mal. En plus, en tant que ministre de la jeunesse, quand je vois que c'est la jeunesse qui fait le monde, notamment dans ces pays, je ne peux que condamner ces violences", a-t-elle ajouté.

Au moins 100 personnes ont été tuées en cinq jours de contestation contre le président Hosni Moubarak, selon des sources médicales et de sécurité. Le président Nicolas Sarkozy a appelé Hosni Moubarak à "engager un processus de changement" face aux "revendications légitimes" de son peuple et à "éviter à tout prix l'usage de la violence contre des civils", dans un communiqué commun avec la chancelière allemande Angela Merkel, et le Premier ministre britannique David Cameron

Journée internationale pour la liberté d’expression 2011


12 mars, Journée mondiale contre la censure sur internet.
Aussi appelée Journée internationale pour la liberté d’expression sur Internet, elle est célébrée le 12 mars depuis 2008, et a été créée par RSF (Reporters sans frontières, www.rsf.org). Cette journée de la liberté sur internet est tout d'abord destinée à dénoncer la cybercensure dans le monde. La répression des internautes, et notamment des blogueurs à travers le monde serait croissante et les fermetures de sites Internet toujours plus nombreuses, selon l'organisation.

A l'origine, cette manifestation visait essentiellement la Chine et ses lois concernant le contrôle d'internet. On souvient notamment de l'expérience faite sur Google avec une recherche portant sur la place Tien-an-Men : les réponses données par le moteur de recherche aux USA et en Europe parlaient des événements de 1989, les réponses données par la même moteur en Chine ne parlaient que de tourisme...

Plusieurs internautes sont derrière les barreaux pour avoir usé de leur droit à la liberté d’expression sur le web. La Chine reste la plus grande prison pour les journalistes en ligne et les blogueurs.

Pour dénoncer la censure exercée par les gouvernements et réclamer plus de libertés sur internet, Reporters sans Frontières a appellé à manifester dans neuf pays ennemis du Net : Birmanie, Chine, Corée du Nord, Cuba, Egypte, Erythrée, Tunisie, Turkménistan, Viêt-nam. Malheureusement une liste non exhaustive.

Mr Benjamin Bayart FAI INTERVIEW Internet pour les Égyptiens 2011



INTERVIEW - Ce petit FAI français qui dépanne les Égyptiens
Benjamin Bayart, président de FDN, explique son combat pour la liberté d'expression en Égypte et ailleurs.
Propos recueillis par Guerric Poncet Le fournisseur d'accès à Internet (FAI) français French Data Network (FDN) a ouvert un accès pour que les Égyptiens puissent de nouveau se connecter au Web. Avec ses 200 abonnés et son titre de plus ancien FAI de l'Hexagone, FDN s'était rendu célèbre en combattant la loi Hadopi. Interview avec son fondateur, Benjamin Bayart.

Le Point.fr : Pourquoi avoir ouvert ce numéro pour les Égyptiens ?

Benjamin Bayart : Des gens se battent pour la liberté, et d'autres, en face, tirent. Forcément, on se sent proche des manifestants. L'Égypte, je n'y suis jamais allé, et FDN n'est pas là pour faire la révolution. Nous sommes là pour faire qu'Internet marche : le réseau est en panne, nous le réparons. Le régime égyptien a coupé Internet, et donc la liberté d'expression. Pour moi, c'est le même objet.

Comment ça marche ?

L'aspect technique est extraordinairement simple. Nous utilisons nos structures bas débit, que nous possédons toujours pour dépanner nos abonnés en cas de coupure ADSL. Il suffit d'appeler, avec un modem bas débit et y compris de l'étranger, le numéro "+33 1 72 89 01 50". Le nom d'utilisateur et le mot de passe sont "toto". C'est une vraie ligne téléphonique, donc il suffit d'appeler avec un modem. Ça coûte cher en téléphone, mais ça marche !

Combien de connexions sont arrivées depuis votre annonce ?

Nous ne voulons pas donner ce chiffre. Si je vous dis trois, c'est ridicule. Et si je vous dis 30.000, notre numéro sera immédiatement mis sur liste noire par les autorités égyptiennes. Mais nous avons vu des connexions arriver, notamment grâce au soutien de Michael Moore, qui a relayé notre numéro via son compte Twitter. Ses 746.000 abonnés ont largement diffusé la nouvelle !


Quand allez-vous fermer le service ?

Ce compte de tests a toujours existé. Nous allons peut-être supprimer le compte "toto" dans les prochaines semaines, une fois que l'épisode égyptien sera passé. Mais peut-être pas : nous avons vu des connexions arriver de Syrie, d'Irak ou encore des Émirats arabes unis. Nous sommes ravis !


D'autres vous ont-ils suivis ?

Quelques FAI étrangers semblent nous suivre. Et certains internautes publient les comptes de tests de grands FAI américains. L'idée se répand, c'est très sain !

Vous vous êtes rendus célèbres en France lorsque vous avez dénoncé la loi Hadopi. Comment vous positionnez-vous ?

FDN s'est toujours défini comme non partisan. Nous avons toujours refusé de prendre part aux campagnes de tel ou tel parti. Mais cela ne nous empêche pas de défendre très clairement la liberté d'expression. Quand l'accès à Internet de braves gens est mis en panne par un gouvernement sans décision d'un juge, nous ne sommes pas d'accord.

Ne craignez-vous pas que certains vous accusent de fournir l'accès Internet à des personnes malintentionnées ?

Nous fournissons l'accès à des terroristes en Égypte, je peux vous l'affirmer. Mais ce n'est que parce qu'ils sont nommés ainsi là-bas ! Nous ne sommes pas d'accord sur la définition de terroriste : ce n'est pas parce que des gens manifestent contre un gouvernement qu'ils sont des terroristes... Quant aux petits plaisantins, d'où qu'ils viennent, qui voudraient se connecter sur notre service pour consulter des contenus pédophiles par exemple, il faut qu'ils sachent que nous avons des traces de leur connexion, comme pour n'importe quel abonné ou presque. Nous avons au moins leur numéro de téléphone, et c'est une donnée très fiable si un juge souhaite les retrouver.

Saturday, January 29, 2011

Google s'implante en Iran 2011




Le géant américain a annoncé que les internautes iraniens auraient désormais accès à Google Earth, Chrome et Picasa.

A peine les autorités ont-elles levé les sanctions qui interdisaient le téléchargement de logiciels américains en Iran que Google s'est engouffré dans la brèche. Le moteur de recherche a annoncé ce mercredi qu'il allait rendre disponibles trois de ses programmes, Google Earth (visualisation géographique), Chrome (navigateur) et Picasa (gestion d'images) aux internautes iraniens. "Nos produits sont spécifiquement conçus pour aider les gens à créer, communiquer, faire partager leurs opinions et trouver des informations", a expliqué Neil Martin sur le blog de Google et repris par Le Monde. "Nous pensons que la disponibilité de plus de produits signifie plus de choix, plus de liberté et, en fin de compte, plus de pouvoir pour les individus en Iran et dans le monde", a ajouté ce spécialiste du respect des règles sur les exportations posées par les autorités américaines.

Néanmoins, les membres du gouvernement iranien ne pourront avoir accès à ces programmes, Neil Martin précisant que Google "continuerait à bloquer les adresses Internet (IP) associées au gouvernement iranien" afin de respecter les conditions posées par les autorités américaines.

Alger - Basilique Notre Dame d'Afrique. Intérieur youtube

Algérie: conférence épiscopale annuelle des diocèses d'Afrique du Nord 2011



ALGER, 29 jan 2011 (AFP) - Algérie: conférence épiscopale annuelle des diocèses d'Afrique du Nord

La conférence annuelle des diocèses d'Afrique du nord débutera dimanche à Alger ses travaux sur la situation des catholiques, presque tous étrangers, dans cette région actuellement secouée par la contestation populaire, a-t-on appris samedi de source officielle.

"Il n'y a pas de prise de position politique" de la part de l'Eglise catholique sur les événements qui secouent actuellement la Tunisie et l'Egypte, a tenu à souligner à l'AFP le président de la Cerna (Conférence épiscopale des régions du Nord de l'Afrique) et archevêque de Rabat, Mgr Vincent Landel.

"Nous ne sommes que des étrangers, donc nous avons le devoir de réserve dans tous ces pays", à savoir, la Tunisie, le Maroc, l'Algérie et la Libye, a-t-il ajouté.

Mais il n'a pas nié que la situation des chrétiens dans le monde arabe sera évoquée: en Irak où ils sont la cible d'attentats meurtriers de la part d'Al-Qaïda ou en Egypte, qui a vu nombre de ses ressortissants coptes victimes d'actes sanglants.

"Dans l'Europe d'aujourd'hui, on a une trouille bleue de l'islam et on considère que tous les chrétiens dans nos pays musulmans sont persécutés", a-t-il noté. "Ce n'est pas vrai, a-t-il martelé. Il n'y a que des petits groupes (qui combattent les chrétiens) mais pas la majorité avec laquelle nous entretenons des relations positives d'échanges et de travail".

Les discussions, à huis clos, réuniront jusqu'à mercredi une vingtaine de personnalités religieuses du Maroc, de Tunisie, de Libye et d'Algérie. Tenues annuellement, elles portent sur "l'analyse de l'état de nos églises", a-t-il souligné au diocèse de l'Eglise catholique d'Alger, où étaient attendus les autres participants.

La communauté catholique dans les diocèses des quatre pays pays réunis Alger ne dépasse pas les 200.000 avec une majorité en Libye, 150.000, qui sont des travailleurs érangers dont originaires des Philippines, a-t-il indiqué.

Egypte BFMTV Youtube réactions internationales 2011

Egypte Youtube BFMTV communication 2011

Friday, January 28, 2011

Seychelles Garden of Eden pensée pour toi Abel villa napoléon beauvallon youtube

Mr le président barack obama WH gov Youtube 2011

whitehouse

Egypte coupé d' internet 2011


Comment l'Egypte a coupé Internet
Il y a encore quelques jours, c'était presque inenvisageable : la coupure totale ou quasi totale de l'accès à Internet n'avait jamais été pratiquée par aucun gouvernement, à l'exception de la Birmanie, dont le réseau est peu développé et où les deux fournisseurs d'accès à Internet (FAI) sont contrôlés par l'Etat.





Mais, en quelques heures, les autorités égyptiennes sont parvenues à couper l'accès à l'ensemble du réseau en ordonnant aux FAI d'interrompre à la fois l'accès aux protocoles DNS (Domain name server, qui aiguille les ordinateurs vers les adresses des sites) et BGP (Border gate protocol, qui indique quelles adresses IP sont utilisées par les fournisseurs d'accès).

Si de nombreux pays autoritaires ont mis en place un filtrage du Web qui s'appuie sur le protocole DNS, l'utilisation du BGP pour le filtrage est moins classique. "Par le passé, le BGP a déjà été utilisé pour le filtrage mais toujours de manière 'chirurgicale'", détaille Rik Ferguson, expert en sécurité pour l'éditeur de logiciels Trend Micro.

DOUBLE BLOCAGE

En pratique, les autorités ont ordonné aux principaux fournisseurs d'accès du pays de bloquer totalement ces deux protocoles, empêchant à la fois les ordinateurs égyptiens de "s'orienter" dans Internet et les sites hébergés dans le domaine ".eg" de signaler leur existence aux internautes à l'étranger. Seul le FAI Noor est encore connecté au réseau, "soit parce qu'il n'a pas reçu l'ordre de couper ses accès, soit parce qu'il a refusé d'obéir", juge Rik Ferguson.

Noor compte proportionnellement peu de clients ; l'entreprise n'était pas joignable, vendredi 28 janvier au matin, pour expliquer pourquoi son service est encore opérationnel. Un élément d'explication pourtant : Noor est le fournisseur d'accès de la Bourse égyptienne, dont le site est l'un des rares à être encore accessibles. D'après les observations des FAI à l'étranger, l'accès du système qui gère la Bourse à la dorsale Internet a été maintenu.

Malgré ce qui semble être une précaution des autorités pour empêcher les manifestants de communiquer tout en préservant son système financier, les conséquences de ce blocage seront multiples et importantes, prévient Rik Ferguson. "Le système de paiement par carte bancaire, par exemple, dépend d'Internet pour valider les transactions : il est aujourd'hui impossible de payer dans un magasin égyptien en utilisant une carte de crédit."

Un détail, pour les autorités égyptiennes : les réseaux de téléphonie ont également été coupés. D'après les informations du Monde.fr, les antennes relais situées dans les grandes villes et à proximité ont été coupées, paralysant le trafic de tous les opérateurs mobiles. Le système de transmission des SMS a également été coupé à la demande des autorités égyptiennes.

Damien Leloup

Union pour la Méditerranée UPM une réalité pour les générations à venir 2011



La France veut donner un nouvel élan à l'Union pour la Méditerranée
La France a appelé jeudi 27 janvier "tous les gouvernements et peuples d'Europe et de la Méditerranée à donner un nouvel élan à l'Union pour la Méditerranée" (UPM), après la démission mercredi de son secrétaire général, Ahmad Massa'deh, qui a invoqué la nécessité d'une "orientation claire
Créée en 2008 sur une initiative du président français, Nicolas Sarkozy, l'UPM regroupe 43 pays : les 27 de l'Union européenne, la Turquie, Israël et les pays arabes riverains de la Méditerranée.

"Plus que jamais, la France est convaincue qu'il doit exister une volonté politique de surmonter les différences afin de constituer une maison commune sur les deux rives de la Méditerranée", a déclaré lors d'un point presse le porte-parole du ministère français des affaires étrangères, Bernard Valero.

"Il faut que la Méditerranée cesse d'être un lieu de conflit, de violence, de tragédie, pour devenir un lieu de partage, de coopération, un grand espace de co-développement, de création, de culture, de paix", a-t-il ajouté.

"PARALYSIE" DE L'UPM


Selon un diplomate de l'UPM, la démission d'Ahmad Massa'deh illustre sa lassitude à l'égard de la "paralysie" de l'organisation, impuissante à dépasser les blocages nés notamment du conflit israélo-palestinien et dont un sommet de chefs d'Etat a été repoussé à deux reprises en 2010.

Bernard Valero a assuré qu'un "programme d'activités avait été défini pour l'année en cours" sur différents secteurs de coopération. Il a rappelé qu'un travail avait été engagé notamment pour la dépollution de la Méditerranée, la création de réseaux de transports terrestres, le renforcement de la protection civile ou de l'énergie solaire.

Biography Mr Nelson Mandela BIO YOUTUBE 2011


Nelson Rolihlahla Mandela (« Madiba », de son nom tribal), né le 18 juillet 1918 à Mvezo en Afrique du Sud est un homme politique et un chef d'Etat d'Afrique du Sud qui fut l'un des dirigeants historiques de la lutte contre le système politique d'apartheid avant de devenir président de la République d'Afrique du Sud de 1994 à 1999, à la suite des premières élections nationales non-raciales de l'histoire du pays.

Nelson Mandela intègre le Congrès national africain (ANC) en 1944, afin de lutter contre la domination politique de la minorité blanche et la ségrégation raciale menée par celle-ci. Devenu avocat, il participe à la lutte non-violente contre les lois de l'apartheid, qui commencent à être mises en place par le gouvernement du Parti national en 1948. L'ANC est interdit en 1960, et la lutte pacifique ne donnant pas de résultats tangibles, Mandela fonde et dirige la branche militaire de l'ANC, Umkhonto we Sizwe, en 1961, qui mène une campagne de sabotage contre des installations publiques et militaire. Arrêté par le gouvernement sud-africain, avec la collaboration de la CIA, il est condamné lors du procès de Rivonia à la prison et aux travaux forcés à perpétuité. Il devient au cours des années une célébrité bénéficiant d'un soutien international, symbole de la lutte pour l'égalité raciale.

Après vingt-sept années d'emprisonnement dans des conditions souvent très dures, Mandela est relâché le 11 février 1990, et soutient la réconciliation et la négociation avec le gouvernement du président Frederik de Klerk. En 1993, il reçoit conjointement avec ce dernier le prix Nobel de la paix pour leurs actions en faveur de la fin pacifique du régime d'apartheid et pour avoir jeté les bases d'une nouvelle Afrique du Sud démocratique.

Après une transition difficile où De Klerk et lui évitent une guerre civile entre les partisans de l'apartheid, ceux de l'ANC et ceux de l'Inkhata à dominante zoulou, Nelson Mandela devient le premier président noir d'Afrique du Sud en 1994. Il mène avec succès une politique de réconciliation nationale entre blancs et noirs et de lutte contre les inégalités économiques, mais néglige la lutte contre le Sida, en pleine expansion en Afrique du Sud. Après un unique mandat, il se retire de la vie politique active mais continue à soutenir publiquement le congrès national africain tout en condamnant ses dérives.

Il continue la lutte contre la pauvreté mais aussi de la lutte contre le sida au travers de plusieurs associations, surtout après la mort de l'un de ses fils suite à cette maladie. Il est une personnalité mondialement écoutée au sujet des droits de l'homme et est salué comme le père d'une Afrique du Sud multiraciale et pleinement démocratique, qualifiée de « nation arc-en-ciel », même si le pays rencontre toujours de graves problèmes d'inégalités économiques, de mixité sociale et de replis communautaires

Thursday, January 27, 2011

La terre est en état d'urgence youtube 2011



Think tank




Un think tank (appellation recommandée en français : laboratoire d'idées, est une institution de « droit privé », regroupant des experts destinée à faire des études et des propositions dans le domaine des politiques publiques. Alors qu'un think tank réunit des professionnels au sein d'une structure très formalisée et produit de façon systématique des études et des rapports, un club ou cercle de réflexion est beaucoup plus informel. Il réunit, souvent autour d'un homme politique ou d'un parti, des personnes de bonne volonté désirant réfléchir sur une base non professionnelle à des problèmes relevant des politiques publiques. Think tank est aussi nommé « think factory » en anglais
Le terme est issu d'un jeu de mot qui illustre la particularité de ces structures et leur origine. « Tank » (en français « réservoir »). Le terme peut être traduit par « cellule de réflexion » ou par « boîte où penser ». Il s'est répandu lors de la Seconde Guerre mondiale, mais désigne une réalité plus ancienne. En période de guerre, le terme était utilisé pour désigner la pièce dans laquelle se réunissait l'état-major pour planifier la stratégie de combat.

On considère généralement[Qui ?] que le premier think tank était la Fabian Society, créée à Londres en 1884 pour promouvoir des réformes sociales. Certains estiment[Qui ?] que le premier think tank clairement identifiable est la Brookings Institution créée en 1916. Les think tanks tels qu'on les connaît aujourd'hui sont nés aux États-Unis. Il n’existe pas de définition précise et unanime du terme. La frontière reste relativement floue par rapport à un groupe d'intérêt ou de pression, un mouvement politique, un cabinet de consultants, une ONG ayant une vocation de synthèse et de proposition ou une « société de pensée » regroupant des élites qui cherchent à conseiller les décideurs politiques.

En général, un think tank dit faire une analyse objective (c'est-à-dire fondée sur des méthodes scientifiques) du monde en vue du bien commun, et non au profit d'intérêts particuliers, et ainsi exprimer une part de l'« opinion publique » intellectuelle. Beaucoup considèrent que[Qui ?] le succès des think tanks traduit l'émergence de la société civile au même titre que celui des ONG. Par ailleurs, il est courant qu'un think tank se réclame d'un ensemble de valeurs particulier ou d'une grille d'analyse spécifique de la société. Son rôle serait d'amener le débat public sur les thèmes qui lui tiennent à cœur pour favoriser ses positions, d'en préparer l'« agenda ».

Pour reprendre une distinction souvent employée en Amérique du Nord, auraient émergé successivement :

des « universités sans étudiants », comme la Fondation Carnegie pour la Paix Internationale, produisant surtout des réflexions générales et des livres ;
des think tanks conseillant les grandes administrations comme la RAND Corporation ;
des think tanks très idéologisés qui « plaident » pour une cause (« advocacy tanks ») auprès des médias, de l'opinion publique et surtout des décideurs.
Aux États-Unis, les think tanks contribuent à la circulation des élites, par exemple en servant de réservoir de talents ou en permettant aux membres d'une administration d'intégrer une structure et de préparer leur retour lorsque leur parti n'est plus au pouvoir.

Aux États-Unis toujours, le plus souvent, le think tank possède un statut de fondation ou d'association à but non lucratif qui lui permet de payer moins d'impôt mais lui interdit de prendre directement position pour un parti, une administration ou un candidat politique (ce qui le distingue radicalement du sens qu'on lui donne en France où il n'est le plus souvent qu'une écurie politique. Les financements varient selon les organismes : certains refusent toute subvention publique. D'autres vivent grâce aux fonds publics mais refusent les dons d'entreprise.

Les think tanks et organisations assimilées dont il existe toute une typologie très différente en France et aux États-Unis, par exemple [4], défendent des idées variées comme les libertés économiques (néolibéralisme), la justice sociale, la liberté de la santé, l'éducation, l'éthique, la religion, etc. Certains peuvent se spécialiser dans un domaine, comme les technologies ou la stratégie, d'autres sont plus généralistes. Les travaux de certains ont une renommée internationale et pèsent dans la politique, en particulier aux États-Unis. On les considère, à côté des ONG, des lobbies, des associations représentant la société civile, etc., comme caractéristiques des « sociétés d'influence »[5], par contraste avec les anciennes sociétés d'autorité.