Sunday, March 20, 2011
Syrie AFP.
Syrie: des milliers de manifestants dispersés, un mort et 100 blessés
(AFP) – il y a 1 heure
DAMAS — Les forces de sécurité syriennes ont dispersé dimanche à tirs de gaz lacrymogènes et de balles réelles des milliers de manifestants dans la ville de Deraa faisant un mort et plus de 100 blessés, selon un témoin, la contestation semblant s'amplifier en Syrie.
Dimanche soir, des centaines de manifestants ont mis le feu au palais de justice et à d'autres bâtiments et voitures dans cette ville à 120 km au sud de Damas, en proie à de violentes protestations contre le pouvoir depuis vendredi, selon une correspondante de l'AFP sur place.
Pour la troisième journée consécutive, des milliers de manifestants, inspirés par les mouvements en Tunisie et en Egypte, ont défilé à Deraa, pour réclamer libertés et réformes politiques dont la levée de la loi d'urgence en vigueur depuis 1963.
Un manifestant, Raëd Akrad, a "été tué par une balle réelle", et deux des plus de 100 blessés ont été atteints à la tête et sont "dans un état très grave", a affirmé un militant des droits de l'Homme à Deraa.
Au total, cinq manifestants ont été tués depuis le début des manifestations vendredi à Deraa.
"Les forces de sécurité aidées par la police ont tiré des gaz lacrymogènes contenant des produits toxiques et ont tiré à balles réelles sur les manifestants dont le nombre dépasse les 10.000 personnes", a dit ce militant à l'AFP.
Deraa "est devenu un volcan de feu", criait-il au milieu de la manifestation qui se déroulait dans la vieille ville avant de s'étendre à d'autres endroits.
La Mosquée al-Omari, transformée en "hôpital de campagne", accueillait les blessés. "Des coups de feu ont été entendus dans différents endroits de la ville, et les affrontements se poursuivent entre manifestants et forces de l'ordre", a-t-il dit.
Parallèlement, une délégation gouvernementale s'est rendue à Deraa pour présenter ses condoléances aux familles de deux manifestants tués vendredi.
Elle est composée du vice-ministre des Affaires étrangères Fayçal Meqdad et du ministre de l'Administration locale Tamer al-Hijé qui a souligné, selon l'agence officielle Sana, que le président Bachar al-Assad, "a donné des consignes pour prendre des mesures nécessaires pour sanctionner les responsables" de la mort de manifestants.
Mais cette délégation a été mal accueillie par les manifestants "qui ont crié: Celui qui frappe son peuple est un traître", selon ce militant.
Un autre défenseur des droits de l'Homme a déclaré à l'AFP que des "demandes ont été présentées à la délégation par des notables de la ville". La levée de la loi d'urgence, la libération des détenus politiques, le limogeage du gouverneur de Deraa Fayçal Kalthoum et de responsables de la sécurité, figurent parmi ces demandes.
Le gouvernement a tenté de faire baisser la tension en annonçant la libération des manifestants. Un groupe de 15 enfants qui avaient été arrêtés pour avoir écrit des slogans anti-régime sur les murs à Deraa, seraient parmi les libérés.
Samedi, des dizaines de manifestants ont été arrêtés et plusieurs autres blessés par les forces de sécurité à Deraa, selon des militants des droits de l'Homme, au lendemain d'une manifestation dans cette ville qui a fait au moins quatre morts.
Le mouvement de protestations en Syrie a été lancé le 15 mars à Damas après qu'un appel d'une page Facebook intitulée "la révolution syrienne contre Bachar al-Assad 2011", à des manifestations pour "une Syrie sans tyrannie, sans loi d'urgence ni tribunaux d'exception, sans corruption ni vols ni monopole des richesses".
Copyright © 2011 AFP.
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Mr le chef de l'etat Nicolas Sarkozy fera un point sur la situation en Libye"dimanche en fin de journée
PARIS - Libye: Sarkozy fera "un point sur la situation" en Libye, dimanche soir, avec les ministres concernés
PARIS - Nicolas Sarkozy fera "un point sur la situation en Libye" dimanche en fin de journée avec François Fillon, les ministres des Affaires étrangères, Alain Juppé, de la Défense, Gérard Longuet et le chef d'état-major des armées, Edouard Guillaud, a annoncé l'Elysée à l'AFP.
Il n'y aura "aucune déclaration à l'issue" de la réunion, précise-t-on de même source.
Une coalition internationale, menée par la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, a débuté samedi une opération militaire contre le régime du colonel Kadhafi pour l'empêcher de mener des actions meurtrières contre sa population civile, notamment dans le bastion de l'opposition, à Benghazi.
La France a déclenché la première frappe samedi à 16h45 GMT. Avec plusieurs dizaines d'avions de chasse et des moyens maritimes considérables engagés, elle participe au-dessus de la Libye à l'une des plus importantes actions militaires de son histoire récente.
Le porte-avions français Charles-de-Gaulle a appareillé de Toulon dimanche à 13h00 (12h00 GMT) et devrait rejoindre les côtes libyennes d'ici 36 à 48 heures.
Britanniques et Américains ont également engagé des moyens militaires pour cette opération baptisée "Aube de l'Odyssée" par le Pentagone.
Selon la coalition, l'opération devrait être limitée dans le temps et il ne devrait pas y avoir d'intervention au sol. Selon les Etats-Unis, les frappes aériennes contre la Libye n'ont pas pour but de "chasser Kadhafi du pouvoir" mais de "protéger les civils" libyens.
Un quartier général américain en Allemagne assure "une coordination" entre les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne. "Il n'y pas d'état-major centralisé et à ce stade, chacun utilise ses états-majors propres de façon coordonnée", a indiqué le ministère français de la Défense.
L'intervention militaire contre le régime du colonel Kadhafi a débuté à l'issue d'un "Sommet de soutien pour le peuple libyen", à Paris, ayant réuni l'UE, l'Onu, la Ligue arabe, et les Etats-Unis.
Toutefois le chef de la Ligue arabe, Amr Moussa, présent samedi au sommet, a critiqué dimanche les bombardements de la coalition internationale estimant qu'ils s'écartaient "du but qui est d'imposer une zone d'exclusion aérienne".
Le colonel Kadhafi pour sa part prédit une "longue guerre" victorieuse. L'un de ses fils, Seïf Kadhafi, a affirmé que l'Occident s'était laissé abuser par "un gros malentendu" sur la situation politique de son pays.
—© 2011 AFP
Brésil Union Européenne ciel ouvert
Accord deentre l'Union Européenne et le Brésil
L'Union Européenne et le Brésil ont conclu vendredi 18 mars un accord de ciel ouvert. "L'accord que nous avons conclu avec le Brésil permettra d'ouvrir le marché du transport aérien entre l'UE et le Brésil", s'est félicité le commissaire européen aux Transports, Siim Kallas.
Les compagnies aériennes européennes vont désormais pouvoir "exploiter librement des vols directs vers n'importe quelle destination au Brésil", et inversement. L'accord met fin à des restrictions sur les itinéraires, les tarifs ou le nombre de vols hebdomadaires entre l'Union Europénne et le Brésil.
Aujourd'hui, 4,5 millions de passagers par an voyagent sur des vols entre le Brésil et l'Union Européenne. La Commission Européenne estime que l'accord pourrait engendrer 335 000 passagers supplémentaires dès la première année. Des accords similaires avaient déjà été conclus ces dernières années avec le Canada ou les Etats-Unis.
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L'Allemagne souhaite obtenir un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations unies.
Berlin face à ses responsabilités internationales
L'Allemagne souhaite obtenir un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations unies. Soutenue par la France, cette demande est légitime : la première puissance économique européenne ne peut pas rester le nain politique qu'elle fut pendant près d'un demi-siècle, de la chute du nazisme à celle du mur de Berlin. Encore faut-il être à la hauteur des responsabilités auxquelles on aspire.L'Allemagne d'Angela Merkel n'en a pas fait la démonstration, le 17 mars, en refusant d'approuver la résolution de l'ONU permettant l'usage de la force contre le régime du colonel Kadhafi. Mme Merkel a ensuite accentué le malaise en saluant les "nouvelles encourageantes" venues de Libye, après que Tripoli eut annoncé un cessez-le feu. Comme si, sans se salir les mains, Berlin voulait bien récolter les premiers fruits de la détermination de ses alliés, français, britanniques et américains.
Certes, la chancelière allemande traverse de sérieuses turbulences politiques et doit affronter de délicates élections locales. En outre, contrairement au président français, elle ne peut engager son pays dans une opération militaire sans l'aval du Parlement.
Au-delà de ces explications conjoncturelles, la prudence allemande relève d'un triple traumatisme. La catastrophe nucléaire au Japon ravive la phobie de l'atome outre-Rhin, dans un pays marqué par les combats des écologistes et convaincu, depuis les catastrophes du XXe siècle, que la science n'est pas forcément synonyme de progrès.
Le pacifisme allemand constitue également un puissant frein à tout engagement extérieur. Il a fallu le massacre de Srebrenica pour que le débat moral sur l'intervention hors de l'Allemagne soit posé, la guerre au Kosovo en 1999 pour que les Allemands fassent de nouveau la guerre hors de leurs frontières, et les attentats du 11 septembre 2001 pour que plusieurs milliers de soldats allemands soient envoyés en Afghanistan, dans le cadre de la coalition internationale. Dès 2003 cependant, le conflit en Irak a montré que Berlin entend le moins possible faire la guerre et y consacrer les efforts nécessaires.
Enfin, les crises de l'euro ont conduit l'Allemagne à faire ce qu'on lui avait juré qu'elle n'aurait jamais à faire : voler au secours des pays européens, mettre en danger la stabilité de sa monnaie, dans un pays qui a connu la ruine financière en 1923 et en 1945, avant de subir le choc de la réunification dans les années 1990.
Il reste que le non-engagement allemand dans l'affaire libyenne est révélateur d'une hésitation qui peut être perçue par les partenaires de la République fédérale comme un manque de solidarité, voire de maturité. L'économie allemande est florissante, sa population est moins frappée que les autres par le chômage, ses entreprises sont à l'offensive sur toute la planète. Mais il ne peut y avoir, d'un côté, la "mondialisation heureuse" pour Deutschland AG et ses salariés, et de l'autre une "mondialisation dangereuse" gérée par ses alliés et dont Berlin ne s'estimerait pas comptable.
Article paru dans l'édition du 20.03.11
Google Libye crise humanitaire
Des camps visibles sur ces images satellite publiées par Google et qui permettent de se faire une idée de l’ampleur de la crise humanitaire dans ces régions frontalières
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Algerie promotion touristique
Promotion touristique : L’Algérie veut séduire au Salon de Paris
L’Algérie a besoin de plus de visibilité à travers des campagnes de promotion qui vont au-delà de la participation dans les salons internationaux.
L’Algérie a participé à la 36e édition du salon le Monde à Paris (MAP/France) qui s’est tenu à Paris (France), a indiqué l’Office national du tourisme (ONT). La thématique générale de cette édition a été axée sur «les fêtes et festivals» qui constituent un atout exceptionnel pour la valorisation d’une destination. C’était une opportunité pour l’Algérie de promouvoir ses différentes fêtes et ses festivals, comme patrimoine authentique et original.Le marché touristique français est jugé comme «un marché traditionnel de proximité». C’est un tourisme qualifié essentiellement «d’affinitaire».
Il s’agit d’une forme de tourisme dont la motivation principale est la visite à des connaissances et à des proches, généralement des personnes de la même famille ou des amis. Il se caractérise le plus souvent par un faible recours aux services hôteliers. En dévoilant les différentes facettes de la destination Algérie, le but était «de nouer des relations d’affaires» et surtout «de drainer davantage de touristes».
Dans ce cadre, un travail énorme est à faire : l’Algérie draine 1% de la fréquentation touristique en Méditerranée, elle est toujours à la traîne dans le domaine du tourisme et des voyages, comme le démontre le dernier rapport rendu public par le Forum économique mondial (WEF). L’Algérie est au 113e rang sur 139 pays figurant dans le classement en question. Ces touristes ont généré des recettes estimées à 330 millions de dollars US. Le nombre de visiteurs français a quasiment stagné.
Pour la première fois depuis 1995, ce pays n’est plus le premier marché émetteur de touristes vers l’Algérie. Si l’Algérie compte officiellement sur ce secteur pour créer de l’emploi et prendre le relais du pétrole pour l’approvisionnement en devises, elle souffre toujours d’un manque cruel d’infrastructures et d’un déficit d’image qui repousse les meilleures volontés.
Alors que le salon prend le pouls du marché mondial du tourisme et que l’instabilité en Méditerranée (Tunisie, Egypte) redistribue les cartes des destinations, l’Algérie va-t-elle saisir l’opportunité pour se placer, ou s’agit-il d’une ultime participation symbolique juste pour éviter la politique de la chaise vide ?
L’année 2011 a démarré avec les événements qui ont chassé le régime Ben Ali mais aussi les touristes qui ont fui en masse la Tunisie.
Depuis le début des événements en Egypte, le taux d’occupation des hôtels a connu une baisse vertigineuse dans tous les gouvernorats pour atteindre 2% à Louxor, 21% à Charm El Cheikh, 13% à Assouan, 8% à Hurghada et 21% au Caire et ce, en raison de la décision de nombreux voyagistes et TO de suspendre les départs prévus pour cette destination, suivant des recommandations de leurs autorités qui déconseillent de se rendre dans ce pays.
Il faut être concret, construire une offre réelle et fiable, développer une offre meilleure que ses concurrents (tarifs, spécificités) pour déclencher la préférence et communiquer au bon moment et aux bonnes cibles.
Et ce n’est pas gagné d’avance.
Kamel Benelkadi
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