阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Sunday, April 18, 2010

Cinéma : Décès de Sotigui Kouyaté




Le cinéma de Rachid Bouchareb est en deuil. Sotigui Kouyaté, acteur de cinéma et de théâtre et l’un des comédiens fétiches du cinéaste algérien, est décédé samedi à Paris, d’une maladie pulmonaire, à l’âge de 74 ans.
Sa présence magnifique dans le film London river avait beaucoup impressionné le public. Le cinéaste Rachid Bouchareb lui doit beaucoup pour la réussite de son film. Rien d’étonnant du reste qu’il ait été récompensé par l’Ours d’argent 2009 du meilleur acteur, pour son interprétation magistrale du père venu d’Afrique à Londres, pour retrouver son fils disparu, certainement dans l’un des attentats commis dans la capitale anglaise en 2005, et qui côtoie une maman inquiète de savoir que sa fille a péri sous le feu mortel de la bombe. Naturel, sobre, toujours sur le registre juste, Sotigui Kouyaté donnait sa force à ce drame admirablement mis en scène par Bouchareb, dont on attend bientôt le nouveau film Hors-la-loi (lire notre édition de dimanche 18 avril 2010).
Installé en France et en Suisse, le comédien était l’un des grands promoteurs des cinémas malien et burkinabé. Selon l’AFP, né en 1936, il avait d’abord été joueur de football professionnel et sélectionné deux fois en équipe nationale. Il s’est orienté ensuite vers l’enseignement puis la comédie et, en 1966, il a monté sur place sa propre compagnie de théâtre populaire. Après plusieurs films burkinabés, notamment de Mustapha Diop, Sotigui Kouyaté a été à l’affiche en 1986 de Black Mic Mac, comédie du français Thomas Gilou.
L’année précédente, Peter Brook, dont il deviendra le comédien fétiche, lui confie un premier rôle au théâtre dans Mahabharata, puis La Tempête, L’Homme qui prenait sa femme pour un chapeau, Qui est là, Antigone, Hamlet, Le Costume et Tierno Bokar... Avec sa longue et noble silhouette et son visage de sage, Sotigui Kouyaté a marqué le cinéma dans IP5 de Jean-Jacques Beineix avec Yves Montand, Tombés du ciel de Philippe Lioret, Le Maître des éléphants de Patrick Grandperret, La Genèse d’Oumar Sissoko, Little Sénégal, le premier film « africain » de Bouchareb dans lequel le Burkinabé eut un rôle.
Par W. M.

Colloque algéro-canadien sur le développement durable à Montréal




L’Ecole polytechnique de Montréal abritera les 5 et 6 mai prochain un colloque sur le rôle et l’importance de la formation et de la recherche dans le développement durable dans une perspective de partenariat algéro-canadien.
L’évènement est organisé par Lecodev, association de Leaders et Experts pour la Coopération et le Développement, un regroupement de chercheurs, d’experts, de scientifiques d’origine algérienne activant au Canada. Le lancement officiel de Lecodev a eu lieu en octobre dernier. Cette association que préside le Dr Farid Bensebaa, chercheur au Conseil national de recherches Canada, a déjà organisé un colloque similaire à Alger fin 2008.
Outre les ambassadeurs d’Algérie et du Canada, plusieurs experts et entreprises algériennes et canadiennes ont confirmé leur présence. « Cet événement va permettre à Lecodev de mettre en pratique sa mission principale de promouvoir la coopération entre les pays développés et les pays en développements sur la base du partage des ressources, des expériences et du savoir-faire », peut-on lire dans le communiqué de lecodev.
Plus d’information sur www. lecodev.com.
Par Samir Ben

Google Cloud Print



Technologie - Google Cloud Print doit permettre aux utilisateurs d’imprimer des documents à partir de tout type d’applications et depuis n’importe quel terminal.
En prévision de la sortie de Chrome OS qui sera entièrement dédié aux applications hébergées dans le nuage, Google a commencé à travailler sur l'un des principaux points faibles du système : l'impression. La firme de Mountain View a dévoilé en fin de semaine dernière son projet Google Cloud Print. « Notre but est de concevoir une expérience d'impression qui permette à n'importe quelle application (Internet, bureau ou mobile) sur n'importe quel terminal d'imprimer sur n'importe quelle imprimante dans le monde ».
Plutôt que de s'appuyer sur le système d'exploitation lui-même pour gérer l'impression, Google Cloud Print va faire l'interface entre les applications et l'imprimante choisie par l'utilisateur. Pas de pilote à installer sur son terminal, tout est géré dans le nuage. Des API seront disponibles pour que les développeurs d'applications natives ou en ligne puissent ajouter les commandes d'impression. Le système fonctionnera avec un compte Google auquel les usagers devront associer les imprimantes qui seront traitées comme le sont les documents dans Google Docs. Ce qui signifie qu'il sera très facile de partager une imprimante avec n'importe qui dans le monde. L'ordre d'impression est envoyé vers le Cloud Print qui le transmet à l'imprimante.
Des imprimantes « cloud aware »
Google explore deux pistes distinctes pour rendre les imprimantes compatibles avec son système. Il y a d'abord toutes les imprimantes actuelles pour lesquelles un proxy est en cours de développement (version Windows d'abord puis Mac et Linux). Et pour éviter que l'utilisateur n'ait à installer ce proxy lui-même, il sera directement intégré dans Chrome. Par défaut, la fonction sera désactivée dans le navigateur. L'inconvénient est qu'il faudra que l'ordinateur soit toujours allumé et connecté via Chrome. Pour régler ce problème, Google espère que les fabricants d'imprimantes et de routeurs vont intégrer la prise en charge de l'impression cloud. La seconde piste concerne donc des imprimantes « cloud aware » qui supporteront nativement des protocoles d'impression depuis le nuage. Voilà pourquoi Google ouvre son protocole gratuitement aux fabricants. De tels produits pourraient arriver prochainement prédit-il. Et l'on pourra donc imprimer depuis n'importe quel ordinateur, tablette ou smartphone en utilisant son compte Google ou Chrome OS. (Eureka Presse)

Journée mondiale de la terre : Chefchaouen se pare de ses plus beaux atours



dimanche, à l'occasion à la journée "Laawacher" qui consiste à peindre la ville, en particulier la médina, à la chaux et en bleu, en guise de participation à la célébration de la journée mondiale de la terre.
Enfants, femmes et hommes de tous âges, ont bravé la pluie, s'emparant de brosses et des sceaux remplis de chaux, placés à différents endroits de la médina, pour répondre à cet appel lancé par la Commune urbaine de la ville dont le président, Mohamed Sefinai, a déclaré à la MAP, que ce genre d'initiative n'a été rendu possible que grâce à la participation de la société civile et de la population.
Le ravalement des façades des maisons et ruelles de la médina, est un acte citoyen et la population entend ainsi contribuer à sa manière à la préservation de la beauté de cette ville mythique, déclarée récemment "ville écolo", a-t-il ajouté.
L'opération qui a débuté dès les premières heures de la matinée, a été quelque peu ralentie par une pluie fine qui n'a cessé de s'abattre sur la ville.
Elle a été suivie de prés par les centaines de touristes en visite de cette ville touristique par excellence. "Je visite souvent cette ville, mais c'est la première fois que j'assiste à ce genre d'opération qui montre que les habitants sont très attachés à leur cité", a déclaré un touriste américain, rejoint en cela par une touriste espagnole qui n'a pas hésité à qualifier "Chawene" de "paradis terrestre".
D'ordinaire, cette tradition de ravalement des façades en "nila" se déroule en juin mais, cette année, la commune a voulu joindre l'utile à l'agréable en l'organisant un peu plus tôt afin qu'elle coïncide avec la célébration de la journée de la terre, en particulier après le choix porté sur le Maroc pour abriter cette grande manifestation internationale.
De par sa situation géographique, perchée à 600 m d'altitude, Chefchaouen jouit d'une richesse naturelle et d'un patrimoine écologique et culturel très distingués, grâce notamment à la source de Ras El Maa, l'ancienne médina avec sa kasbah, la mosquée de Cherafat et le parc naturel de Talassemtane qui compte parmi les 8 parcs nationaux du Royaume.
Ce parc a d'ailleurs été visité en début de semaine par une délégation de conseillers en coopération de l'Union Européenne dans le cade d'une tournée pour s'enquérir de projets financés en partie par l'UE. En organisant l'opération "Laawacher", Chefchaouen entend contribuer à la préservation de l'environnement et au développement durable.
D'ailleurs, la veille, a abrité une journée d'étude sur ce sujet avec la participation d'experts, académiciens et représentants de la société civile.
La célébration de cette journée a été clôturée par des "jeux sans frontières" organisés avec le concours d'une association locale au parc Sidi Ablehamid et suivis par un grand nombre de public.
Chefchaouen, rappelle-t-on, a été déclarée, la semaine dernière, "ville écolo", coïncidant avec la commémoration de la 40ème journée mondiale de la terre (17 au 24 avril courant).
Le conseil de la commune a ainsi pris différentes mesures en matière de protection de l'environnement, dont l'élaboration d'une politique de gestion des ressources naturelles et de l'environnement, la création d'espaces verts et l'organisation de campagnes de sensibilisation en matière du respect de l'environnement et du développement durable.
Chefchaouen a par ailleurs été choisie, en mars dernier, pour représenter le Maroc aux côtés de trois villes du pourtour méditerranéen à savoir, Soria (Espagne), Coron (Grèce) et Cilento (Italie), à la candidature commune pour l'inscription de la "Diète Méditerranéenne" au patrimoine culturel immatériel de l'humanité à l'UNESCO.

Reconnaissance du rôle stratégique joué par l’Algérie dans le secteur Energie



Aujourd’hui s’ouvre à Oran la 16e Conférence internationale et, attenante à cette manifestation, une exposition sur le gaz naturel liquéfié, le GNL16.C’est la deuxième fois que notre pays abrite une telle rencontre. 4.000 délégués et 200 groupes internationaux y participent.L’événement est de taille et singulièrement quand il s’agit d’une ressource aussi stratégique que le gaz naturel et l’industrie qui le soutient. C’est une industrie qui a aujourd’hui intégré les technologies nouvelles dans ses cycles de production et qui demeure à l’avant-garde de l’innovation.Le Forum mondial dont l’Algérie est aujourd’hui l’hôte a été conçu à partir du principe qui gère présentement les relations entre pays producteurs et pays consommateurs, celle reliant ces pays avec la puissante industrie.Cet ensemble constitue le marché international et il était important que le dialogue et la concertation puissent s’établir entre eux. L’Algérie a toujours privilégié le dialogue. Elle a pu acquérir, en ce sens, un rôle stratégique dans le cadre d’un marché international dont on perçoit aisément la complexité.C’est un marché qui est marqué par une forte croissance des investissements dans un contexte mondial qui reste favorable. C’est un secteur, celui du GNL, qui offre de bonnes perspectives, la consolidation des industries qui en assurent le pilotage.La technologie a rendu beaucoup de choses possibles, soulignait un jour le ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil. Elle a ouvert aussi des marchés pour cette industrie stratégique qui est celle du GNL. Elle a permis la mobilisation de ressources importantes. L’industrie du gaz n’a cessé de gagner en importance.Selon les chiffres avancés, elle représenterait 25% du bilan énergétique mondial. On parle de 80% de parts de marché à l’horizon 2020.Lors du Forum mondial qui tient ses assises à Oran, il sera évidemment question de problèmes liés à l’approvisionnement et à la sécurité, l’examen de stratégies qui sont de nature planétaire compte tenu de l’importance d’un tel secteur dans l’économie mondiale.C’est le ministre de l’Energie et des Mines qui rappelle aussi que l’évolution de l’industrie du gaz a conduit à des restructurations auxquelles l’Algérie a tenu à s’adapter.Le développement de cette industrie dans notre pays le place en tant que premier producteur méditerranéen.La filière GNL occupe une bonne place dans l’ensemble du réseau, à travers l’activité liquéfaction.L’Algérie s’est imposé comme principe cardinal le respect des engagements, en développant un important programme notamment dans le domaine des infrastructures dans le but de favoriser les exportations et assurer la maîtrise de l’accès au GNL notamment.L’Algérie assure globalement 30% des importations européennes en gaz naturel, volume qui est en voie d’augmentation à travers la réalisation d’infrastructures.Quoi qu’il en soit, la tenue du Forum mondial dans notre pays constitue un grand moment pour le marché dans son ensemble qui situe parfaitement la place de choix qu’occupe Alger dans le concert international et son poids très grand dans la prise de décisions pour l’avenir du marché international.T. M. A.

Algerie Le potentiel solaire algérien au cœur de la transition énergétique



Réunion "5+5" sur l'Environnement et les Energies renouvelables les 25 et 26 avril prochains à Oran La réunion des ministres des Affaires étrangères du dialogue " 5+5 " qui a regroupé jeudi outre le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, et ses homologues d'Espagne, de France, d'Italie, de Libye, de Malte, du Maroc, de la Mauritanie, du Portugal et de la Tunisie, s'est félicitée de la réunion "5+5" sur l'Environnement et les Energies renouvelables que l'Algérie se prépare à accueillir les 25 et 26 avril prochains à Oran.Cette conférence fait suite à une initiative de l'Algérie, lors de la rencontre des ministres des Affaires étrangères du cadre "5+5" l'année dernière à Cordoue (Espagne). Par ailleurs, et au chapitre de l'énergie, et à l'initiative de la délégation algérienne, les ministres ont également décidé d'encourager "l'instauration de projets de partenariat à intérêts croisés garantissant la sécurité des approvisionnements pour les uns et la sécurité des débouchés pour les autres".Notons que le potentiel énergétique de l'Algérie aiguise de nouveaux appétits. Le débat ouvert depuis sur le changement climatique et la nécessité de promouvoir une économie décarbonisée ouvre certaine pistes de réflexion autour du développement des énergies renouvelables notamment le solaire.Au-delà du plan solaire méditerranéen, les opérateurs aussi bien publics que privés avancent leurs pions dans le bassin méditerranéen à travers notamment l'initiative Desertec. Mais la problématique du transport de l'électricité reste toujours aussi vive. Ainsi, après les Allemands qui ont entrepris plusieurs démarches notamment avec l'Algérie pour mettre en place un câble long de plusieurs milliers de kilomètres afin d'être alimentés d'électricité issue du solaire, c'est au tour de la France de travailler à la constitution d'un consortium d'entreprises chargé de développer un vaste réseau de lignes électriques sous la mer Méditerranée, afin d'acheminer l'électricité solaire produite en Afrique vers l'Europe. Ce projet, baptisé Transgreen, rassemblerait des fournisseurs d'électricité, des gestionnaires de réseau électrique et des fabricants de matériel haute tension sous l'égide d'EDF. Mais plusieurs projets existent pour installer des câbles sous-marins entre l'Algérie et l'Espagne, l'Algérie et la Sardaigne, la Tunisie et la Sicile. L'Algérie s'annonce donc comme le pays pivot d'un tel réseau d'autant que c'est le pays au potentiel solaire le plus important. L'objectif de Transgreen serait de fournir un "schéma directeur pour les investisseurs", dans l'optique d'une augmentation de la production d'électricité renouvelable, en particulier solaire, sur le pourtour méditerranéen. Le Plan solaire méditerranéen, lancé dans le cadre de l'UPM, prévoit la construction de capacités de production d'électricité "bas carbone", notamment solaire, de 20 gigawatts (GW) à horizon 2020. Une partie de cette électricité (5 GW) a vocation à être exportée vers l'Europe. Transgreen va de pair avec le projet Desertec: il s'agit de construire une trentaine de centrales thermiques (et non photovoltaïques) dans le Sahara, lesquelles pourraient fournir, dans un délai de 40 ans, environ 15 % de l'énergie consommée par les Européens. Dix-sept partenaires industriels ont uni leurs forces dans le projet Desertec, soutenus par le gouvernement allemand, l'Union européenne et Greenpeace. Mais un certain flou entoure les modalités de financement de ce chantier, d'autant plus que des difficultés politiques ne manqueront pas d'apparaître. De l'autre côté, les Algériens conscients des enjeux de cette transition énergétique tendent à développer toute une industrie autour du solaire. Dans ce contexte, le prototype du premier panneau solaire photovoltaïque ''made in Algeria'' sortira en juin prochain des laboratoires de l'Unité de développement de technologie du silicium (UDTS) en partenariat avec le Centre de développement des énergies renouvelables de Bouzaréah. La fabrication en Algérie des panneaux solaires photovoltaïques, après le lancement de ce prototype, devra permettre aux utilisateurs d'acquérir ces équipements à un prix allant entre 15.000 et 25.000 DA l'unité contre un coût à l'importation de 50.000 DA l'unité. Il convient de rappeler aussi que le groupe Sonelgaz a engagé un programme ambitieux dans le photovoltaique. Il s'agit d'un programme d'électrification des zones du Grand Sud algérien par des systèmes photovoltaïques, de près de 10 millions d'euros. Citons, entre autres, le projet de construction d'une usine de fabrication de modules photovoltaïques. La date de production de l'usine est prévue au plus tard pour le mois de septembre 2012. Notons, d'un autre côté que le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) a réalisé un travail indispensable pour la promotion des énergies renouvelables, un projet qui occupe une place prépondérante dans le programme du gouvernement. Ainsi, une cartographie des énergies renouvelable a été établie . Un travail qui permettra à l'Algérie d'identifier les gisements, les quantifier, notamment pour ce qui est des énergies solaire et éolienne.Samira G.

Algerie le partenariat Ferrovial-Alstom



Dans le cadre de son programme de soutien à la relance économique, l'Algérie a de grands projets dans les domaines de l'énergie et du transport. Présent en Algérie depuis de nombreuses années, Alstom soutient ce développement des infrastructures pour la production d'énergie et le transport ferroviaire. A ce propos, le secteur algérien de la production, de l'entretien et de la maintenance des équipements ferroviaires devrait reprendre des couleurs, dès 2011. La signature de l'accord de partenariat Ferrovial Algérie /Alstom France est d'actualité au niveau du ministère des Transports. C'est en très bonne voie. Il reste encore quelques retouches à faire avant la signature de l'accord de partenariat entre les deux entités économiques Ferrovial et Alstom. Cet accord pourrait intervenir vers la fin de l'année 2010", a révélé une source du ministère du transport proche de ce dossier. En maturation depuis des années, le projet de partenariat algéro-français avait été révélé à l'occasion de la dernière visite de travail effectuée à Ferrovial Annaba par le ministre des Transports, Amar Tou. Par ailleurs, la multiplication, ces dernières semaines, des réunions de travail et de déplacements sur Annaba de hauts responsables algériens aux côtés de leurs homologues de la société française Alstom confirment l'accélération de l'opération. D'ailleurs, ces réunions et déplacements ont permis aux deux parties de mieux s'imprégner du site actuel de Ferrovial Annaba qui s'étend sur 22 hectares. En outre, avec ses moyens de production métallurgique et ferroviaire encore en état de marche, ce site est appelé à devenir le siège de la nouvelle société algéro-française de montage, d'entretien et de maintenance des tramways d'Algérie. Amar Tou avait également révélé que 50 milliards de dollars seraient engagés pour la réalisation de 3.000 km en projet de dédoublement, modernisation et nouvelles réalisations de voies ferroviaires à travers toutes les régions d'Algérie. Pour conclure, le projet de dédoublement et de modernisation de la ligne Annaba- Ramdane Djamel, dans la wilaya de Skikda, qui s'étend sur 96 km pour une enveloppe financière de 26 milliards de dinars, fait partie de ce programme. A titre de rappel, le groupe industriel Alstom est présent dans deux grands métiers, la production d'électricité et la construction ferroviaire. Par ailleurs, il y a lieu de préciser que le groupe Alstom est chargé depuis 2006 de réaliser le projet du tramway d'Alger.Sonia Chibane

Le jardin botanique de Rabat choisi membre du Réseau Med-O-Med



Rabat, 16/04/10- Le wali de la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaer, M. Hassan Amrani, a annoncé, vendredi, que le jardin botanique de Rabat a été choisi membre du Réseau Med-O-Med de Jardins Botaniques en Méditerranée et au Moyen Orient.
Dans une déclaration à la MAP en marge des préparatifs menés par la ville de Rabat pour la célébration du 40ème anniversaire de la journée de la Terre, M. Amrani a indiqué que le choix du jardin botanique de Rabat a été décidé lors d'un séminaire international organisé à la fin de l'année dernière par la Fondation de la Culture Islamique en Espagne, expliquant que ce choix est intervenu après le réaménagement et la transformation du jardin d'essais en jardin botanique.
Le réaménagement du jardin d'essais, qui s'étend sur une superficie de 17 ha, est un projet visant la protection du patrimoine national, le développement des infrastructures de la capitale et la promotion de ce joyau environnemental afin de lui permettre de jouer pleinement son rô le scientifique, écologique et attractif.
Le projet de réaménagement du jardin a été financé par la wilaya de la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaer, en tant que partenaire principal de l'Institut national de la recherche agricole dans la gestion du projet, la commune urbaine de Rabat et le Fonds Hassan II pour le développement économique et social.
Les travaux d'aménagement ont porté notamment sur l'élaboration d'un nouveau plan, conformément aux normes scientifiques du paysagisme et à l'élagage des arbres, la plantation d'espèces rares, l'équipement du jardin en lampadaire et en canaux d'irrigation.
Le réseau de Jardins Botaniques en Méditerranée et au Moyen Orient est un outil de communication et d'échange entre les intervenants en matière d'environnement et de culture dans la région Méditerranée qui fait face à des défis communs en matière de protection des espèces végétales.

Union européenne : Prix GreenLight et GreenBuilding



La Commission européenne a créé les prix Prix GreenLight et GreenBuilding respectivement en 2000 et 2005, qui encouragent la réduction de la consommation d'énergie par les organisations publiques et privées sur une base volontaire.
L'un des douze lauréats de l'édition 2010 du programme GreenLight est le conseil municipal de Dagda en Lettonie, qui a réduit sa consommation d'énergie pour l'éclairage de 85 % après s'être associé à cette initiative en 2007. Pour la catégorie GreenBuilding, deux des meilleurs projets de rénovation, un immeuble de bureaux en Autriche et un lycée en Allemagne, ont réalisé plus de 80 % d'économie d'énergie.
Ces initiatives regroupent plus de 700 participants dans l'ensemble de l'Europe, qui économisent environ 545 gigawatt-heures chaque année. Cela équivaut à l'énergie consommée par deux villes européennes de taille moyenne au cours de la même période."Nous félicitons les lauréats de ces prix. Qu'ils appartiennent au secteur public ou privé, ils démontrent de manière éclatante que des organisations qui investissent et innovent dans le domaine de l'efficacité énergétique peuvent en tirer d'immenses avantages pour elles-mêmes tout en apportant une contribution de premier plan au développement durable en Europe. La diffusion de ce type de bonnes pratiques, y compris par le biais de concours de cette nature, sera déterminante pour assurer le succès économique et environnemental de la stratégie Europe 2020", ont déclaré Mme Máire Geoghegan-Quinn, membre de la Commission européenne chargée de la recherche, de l’innovation et de la science, et M. Günther Oettinger, commissaire européen responsable de l'énergie.Gérés par le Centre commun de recherche (CCR) de la Commission européenne, les programmes GreenLight et GreenBuilding sont des initiatives à participation volontaire qui invitent les organisations privées et publiques à réduire leur consommation d'énergie dans leurs locaux. GreenLight encourage les partenaires à installer des dispositifs d'éclairage économes en énergie, tandis que l'initiative GreenBuilding a pour objet de promouvoir l'amélioration de l'efficacité énergétique dans les bâtiments à travers un certain nombre de mesures telles que l'isolation thermique, un chauffage et une climatisation efficaces, des systèmes de commande intelligents, des panneaux solaires photovoltaïques, etc.L'édition 2010 compte au total 24 participants qui reçoivent des prix pour leurs résultats ou leurs projets novateurs. Les décisions se fondent sur leurs économies d'énergie, les technologies utilisées et le secteur auquel ils appartiennent (bâtiments publics, commerce de détail, bureaux, etc.).Le programme GreenLightDepuis sa création en 2000, l'initiative GreenLight a obtenu l'adhésion de plus de 500 partenaires à travers l'Europe. En remplaçant l'éclairage obsolète par des lampes modernes et à faible consommation d’énergie, et en contrôlant l'utilisation de l'éclairage, ils ont réalisé des économies totales de 241 gigawatt-heures par an. Cela correspond à une économie d'environ 24 millions d'euros en termes de coûts de fonctionnement et de plus de 94 millions de kilogrammes d'émissions de CO2 par an.Le programme GreenBuildingL'initiative GreenBuilding, lancée en 2005 après le succès de l'initiative dans le domaine de l'éclairage, a bénéficié de la participation de plus de 185 partenaires. Les 286 bâtiments participants économisent, selon les estimations, 304 gigawatt-heures par an en termes d'énergie primaire (par exemple électricité, gaz naturel et fioul domestique), ce qui correspond à une économie moyenne, en pourcentage, de 41 %.Ces résultats ont été obtenus en conjuguant plusieurs mesures, principalement à travers l'installation de systèmes de chauffage et de climatisation plus efficaces, suivie d'une meilleure isolation de la structure du bâtiment (à savoir la séparation entre les environnements intérieur et extérieur) et d'un éclairage plus efficace. L'exploitation de l'énergie solaire et géothermique y a également contribué.Les enseignements importants tirés de ce programme peuvent concourir à la promotion des mesures visant à améliorer le rendement. Pour les nouveaux bâtiments, les coûts supplémentaires liés aux investissements en faveur de l'efficacité énergétique sont faibles (moins de 10 % de l'investissement). La plupart des projets ont entraîné des économies supérieures aux estimations initiales.

Les lauréats de GreenBuilding 2010

Algerie inauguration à Oran de l'exposition "L’Algérie et l’Espagne



L'exposition photographique "L’Algérie et l’Espagne: une étroite et longue relation" a été inaugurée jeudi après-midi au Musée national Ahmed Zabana d'Oran, à l'initiative de l’ambassade d’Espagne en Algérie.
Organisée une première fois en décembre dernier à Alger, cette manifestation est rééditée à Oran avec pour objectif de "mettre l'accent sur l'amitié qui a toujours caractérisé les relations entre les deux pays", a souligné M. Manuel Lorenzo, Consul général d'Espagne à Oran. Cinquante photos sont présentées à cette occasion pour permettre aux visiteurs du musée Ahmed Zabana de revivre les moments forts des échanges algéro-espagnols, captés notamment durant des visites d'Etat ou des cérémonies officielles en l'honneur de grandes figures de la scène politique ou sportive. Ces clichés évoquent les souvenirs les plus lointains depuis l'indépendance, comme en 1962 lors de la présentation des Lettres de créances du premier ambassadeur d'Espagne, José Felipe Alcover, au premier président de la République Ahmed Benbella. Une photo montre le président Houari Boumediene recevant Felipe Gonzales en 1978, à l'époque où il était Secrétaire général du parti socialiste ouvrier, alors qu'une autre montre celui-ci en tant que président du gouvernement d'Espagne accueillant le président Chadli Bendjedid quelques années après. Des épreuves plus récentes reviennent sur le chaleureux accueil réservé en mars 2007 par la population oranaise au Président Abdelaziz Bouteflika, au Roi Juan Carlos et à la Reine Sofia, notamment lors de leur bain de foule à la place du 1er -Novembre. Les visiteurs du musée prendront plaisir à se remémorrer les prestations des grandes figures sportives comme la championne olympique Hassiba Boulmerka recevant le prix Prince des Asturies, le footballeur légendaire Zineddine Zidane évoluant au Real Madrid, et l'athlète Baya Rahouli qui reçut la médaille d'or du triple saut aux jeux méditerranéens d'Almeria (2005). Les passionnés du sport-roi ne manqueront pas de s'attarder encore devant des scènes mettant à l'honneur le football algérien au tournoi amical organisé en 1977 au stade Santiago Bernabeu à l'occasion du 75è anniversaire du Real Madrid. Une conférence autour des relations algéro-espagnoles sera donnée par un universitaire algérien à l'issue de cette exposition photographique qui est organisée en collaboration avec l'agence de presse espagnole EFE.