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Le Parlement français avait entériné le 22 décembre, de manière définitive, un texte de loi portant sur l’indemnisation des personnes contaminées lors des essais nucléaires, effectués en Algérie entre 1960 et 1966 et en Polynésie française de 1966 à 1996.
Environ 150 000 personnes sont concernées, ayant travaillé ou habité à proximité des sites où les essais avaient lieu. Une liste de 18 maladies, mise au point par des experts de l’ONU, a été retenue.
Après des années de batailles procédurales et de joutes politiques, les victimes des essais nucléaires français se font enfin entendre des plus hautes instances françaises. En effet, le tribunal administratif de Paris a ordonné au ministère de la Défense de saisir la commission consultative du secret défense concernant les essais nucléaires français réalisés entre 1960 et 1996.
En fin 2009, une petite victoire pour les personnes contaminées par les radiations dues aux essais nucléaires français dans le Sahara algérien et en Polynésie, avait été annoncée. Le Parlement français avait entériné le 22 décembre, de manière définitive, un texte de loi portant sur l’indemnisation des personnes contaminées lors des essais nucléaires, effectués en Algérie entre 1960 et 1966 et en Polynésie française de 1966 à 1996.
Environ 150 000 personnes sont concernées, ayant travaillé ou habité à proximité des sites où les essais avaient lieu. Une liste de 18 maladies, mise au point par des experts de l’ONU, a été retenue et une enveloppe de 10 millions d’euros a été dégagée par le ministère de la Défense français, seul habilité à déterminer les personnes susceptibles de toucher ces indemnités.
Selon les archives françaises, de 1960 à 1996, 150.000 civils et militaires, selon le ministère de la Défense, ont participé aux 210 essais menés par la France dans le Sahara algérien puis en Polynésie française.
Depuis des décennies, certains, atteints de cancers et de maladies diverses, se battent pour faire reconnaître le lien entre ces essais et la détérioration de leur état de santé. En vain, pendant très longtemps, malgré quelques victoires judiciaires ponctuelles ; mais les choses ont changé récemment. La France a ainsi promulgué une loi du 5 janvier 2010 sur la reconnaissance et l’indemnisation des victimes des essais.
Des dizaines, voire des centaines de victimes algériennes, sont entre temps mortes, sans pouvoir ni toucher des indemnités, ni se faire reconnaître en tant que victimes des essais criminels français…