阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Friday, June 18, 2010

Coupe du monde 2010 l'Algérie résiste à l’Angleterre



L’Algérie a décroché son premier point en Coupe du monde 2010 après avoir neutralisée l’Angleterre dans un match très disputé (0-0).samedi 19 juin 2010.
L’équipe d’Algérie de football qui a accroché l’Angleterre "peu inspirée" vendredi à Cap Town (0-0), avec un rendement "impressionnant de solidité", peut toujours croire à une qualification au prochain tour, a estimé la Fédération international de football (Fifa) a l’issue du match comptant pour la deuxième journée du Groupe C du Mondial 2010. "Les Fennecs d’Algérie peuvent encore rêver des huitièmes de finale et devront pour cela battre les Etats-Unis dans cinq jours, en espérant que la Slovénie s’incline devant l’Angleterre", a ajouté la Fifa.
Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com D’après APS

L’ACCORD D’ASSOCIATION ALGÉRIE-UNION EUROPÉENNE



Ce cri du coeur du ministre français joint à tant d’autres, expliquerait peut-être le statut avancé que l’Union européenne a octroyé au Maroc. Rien à voir, cependant, avec celui octroyé à Israël en décembre 2008 où pratiquement, Israël a les privilèges d’un pays membres de l’Union sans en avoir les contraintes. Il n’empêche que le Maroc est bien vu par l’Europe et c’est tant mieux. Avant d’arriver à la conclusion sur le statut avancé, il faut souligner que l’Union européenne avait organisé à Barcelone un séminaire «le Maroc et l’Union européenne. Vers un statut avancé, dans l’Association euroméditerranéenne» les 1er et 2 mars 2007, sous l’organisation de l’Iemed et le haut patronage de la Commission européenne. Ainsi, dans les conclusions de la 7e session du Conseil d’association UE- Maroc tenu au Luxembourg, le 13 octobre 2008 nous lisons: «L’Union européenne se réjouit vivement de la tenue de la septième session du Conseil d’association qui marque une nouvelle étape dans le développement de la relation entre l’Union européenne et le Maroc. Le partenariat avec le Maroc a une valeur fondamentale pour l’Union européenne, compte tenu du rôle qu’il joue non seulement au Maghreb et en Afrique, mais dans toute la région méditerranéenne. Le Maroc s’est toujours distingué par sa vision et sa force de proposition au sein de la politique européenne de voisinage comme du Processus de Barcelone: Union pour la Méditerranée.»De fait, l’Union européenne (UE) a accordé au Maroc le statut avancé que Rabat réclamait depuis 2004. Le résultat est un renforcement des relations entre le Royaume chérifien et les 27 pays membres de l’Union: sur le plan politique, ce statut avancé prévoit l’organisation de sommets réguliers UE-Maroc et la participation du Maroc aux opérations européennes de gestion de crise. Sur le plan économique, ce statut inclurait la «mise en place d’un espace économique commun», s’inspirant des règles régissant l’Espace économique européen (l’UE plus la Suisse, la Norvège, l’Islande et le Liechtenstein). De plus, le Maroc pourrait participer à quelques agences européennes: Eurojust, Europol, l’Agence européenne de la sécurité aérienne ou l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies.L’Union européenne (UE) a conclu sept accords euro-méditerranéens d’association entre 1998 et 2005. Un autre pays voisin, la Tunisie, a déposé, aussi, en novembre 2008 une candidature pour obtenir un statut avancé avec l’Union européenne (le même statut que l’Ukraine, Israël, la Moldavie...). Les discussions ont été entamées, en juin 2009, à Tunis, par le Comité d’association Tunisie-Union européenne (UE). Un accord a été trouvé, sur «la formation d’un groupe de travail dans la perspective d’un statut avancé qui serait accordé par l’UE à la Tunisie», a déclaré le secrétaire d’Etat espagnol aux Affaires européennes, Diego Lopez Garrido, à l’issue d’une réunion avec le commissaire européen en charge de la Politique de voisinage, Stefan Füle, et le ministre tunisien des Affaires étrangères, Kamel Morjane.(1)Qu’en est-il du tard venu dans le Maghreb, en l’occurrence l’Algérie et de sa relation avec l’Union européenne? Beaucoup moins ambitieuse, depuis au moins deux ans, l’Algérie a demandé la révision de l’Accord avec l’Union européenne. Le ministre des Affaires étrangères l’a encore souligné lors de la réunion de Luxembourg avec son vis-à-vis, Miguel Angel Moratinos, dont le pays préside l’Union européenne. Le ministre algérien a justifié la demande du gouvernement algérien par le fait, notamment que l’Accord d’association, dans son volet démantèlement tarifaire, a induit des pertes substantielles en recettes douanières pour l’Algérie de l’ordre de 2,5 milliards de dollars au titre de la période 2005-2009 avec une projection pour 2010-2017 d’environ 8,5 milliards de dollars. (..) M.Medelci a ainsi particulièrement regretté la pauvreté des investissements directs européens en Algérie et les nombreux freins qui continuent à contrarier la consécration du principe de la libre circulation des personnes. Deux aspects importants marginalisés au profit du volet commercial. «Mon pays, en signant l’Accord d’association, voulait développer une coopération globale qui couvrirait tous ses volets: politique, économique et commercial, culturel, social et humain. Or, jusqu’à maintenant, nous relevons clairement que le volet commercial a reçu une attention particulière par rapport aux autres», a-t-il mentionné, avant d’affirmer qu’il est de l’intérêt de tous que «la libre circulation des marchandises puisse s’accompagner d’une meilleure dynamique d’investissement et d’une meilleure mobilité des personnes». Evoquant la problématique de l’accès des produits agricoles algériens sur le marché européen, le ministre a démontré, par exemple, que les exportations agricoles ont non seulement reculé, mais que même la consommation des contingents tarifaires alloués à l’Algérie reste très faible.»Profitable à l’UEIl est vrai que l’Accord d’association a profité beaucoup plus aux pays de l’UE pendant les quatre premières années de sa mise en oeuvre. Déjà en mai 2009, le directeur du commerce extérieur, M.Zaâf, s’exprimant lors d’une rencontre inaugurale du programme d’appui à la mise en oeuvre de l’Accord d’association, a mis en évidence que la balance commerciale hors hydrocarbures de l’Algérie reste «très déséquilibrée» en faveur de l’Union européenne. (...) Lors de son discours, ce responsable a fait remarquer que si la partie européenne a bien réussi à consolider ses parts sur le marché algérien, il est constaté, par contre, «une très faible présence des investisseurs européens en Algérie, notamment dans les secteurs hors hydrocarbures, l’absence d’un dispositif permanent de partenariat et une érosion d’année en année des préférences accordées à l’Algérie en 2002». (...) L’ambassadeur et chef de la délégation de la Commission européenne en Algérie, Mme Laura Baeza, a répondu tout bonnement que l’accès au marché européen «nécessite un travail d’adaptation pour les entreprises algériennes». Et de préciser: «C’est une question de conformité aux standards européens.».(2)Pourquoi, peut-on s’interroger, sommes-nous les mal-aimés de l’Europe? Est-ce que par exemple, la loi de finances 2009 a été très mal vue par l’Union européenne qui y a vu un frein à ses exportations et une forme de protectionnisme? Deux approches vont être présentées. Il y a d’abord, celle du professeur Mourad Ouchichi de l’université de Béjaïa qui pense que c’est de notre faute pour n’avoir pas mis en place les instruments et les politiques rendues nécessaires pour une insertion dans la mondialisation. Ecoutons-le: «L’Accord d’association avec l’UE est très mal négocié. L’Algérie est le dernier pays maghrébin à avoir signé l’accord avec l’UE. Il lui avait fallu plus de 6 ans (le début des négociations a eu lieu en 1996) pour prendre la décision de ratifier son accord. (...) Ceci dit, les lenteurs et les retards accusés dans la ratification de l’accord ne répondaient nullement au souci de vouloir obtenir des concessions économiques, mais plutôt pour arracher un soutien politique. (...) Après plus de 40 ans de gestion rentière et hasardeuse de l’économie nationale, il est évident que l’Algérie ne dispose pas d’entreprises fonctionnant selon les normes internationales. L’explication de cet état de fait n’est pas difficile; lorsqu’une entreprise n’est pas soumise aux pressions de la concurrence et quand celle-ci évolue dans un environnement rentier, elle perd sa vocation de créatrice de richesses pour devenir un canal de transmission de la rente. Compte tenu donc de la nature rentière et distributive de l’économie nationale l’entreprise algérienne n’est pas à la hauteur des standards internationaux en matière de qualité et de services. (...)L’accroissement du degré d’ouverture commerciale avec l’UE, qui se matérialise à travers le démantèlement des barrières tarifaires et non tarifaires, va entraîner des conséquences. (...) La soumission des secteurs protégés de l’industrie locale à la concurrence européenne provoquera des pertes certaines d’emplois.(...) Dès lors, il n’est pas excessif d’affirmer que l’ouverture de la ZLE, du moins dans ses débuts, conduira à des pertes d’emplois et provoquera l’exacerbation des crises sociales, voire politique. (...) Si l’Algérie n’a pas bénéficié de plus d’aides de l’UE, ce n’est pas parce que cette dernière n’en accordait pas, mais parce que l’Algérie n’utilise même pas ses parts. (...) En fait, pour bénéficier de ces aides, il faut au préalable présenter à la Commission européenne et ses différents organismes des projets concrets et viables. Or, nous avions constaté que les entreprises algériennes, contrairement aux sociétés marocaines et tunisiennes, n’avaient pas de visions claires de ce qu’elles voudront faire. L’Etat qui devait jouer le rôle d’accompagnateur ne l’a pas fait. Résultat, l’Algérie ne consomme même pas sa part des aides accordées par l’Union européenne. (...) Le pays possède les capacités financières suffisantes pour devenir en quelques années un géant économique régional, pourquoi pas continental (...). (3)Pour le professeur Mourad Ouchichi, c’est donc l’Algérie qui n’est pas à la hauteur des enjeux et qui compte sur sa rente plutôt que de se battre pour entrer dans la mondialisation. Est-ce cependant suffisant pour expliquer ce marasme dans les relations avec l’Union européenne? Le professeur Ali Mebroukine va plus loin, il s’interroge: «Est-ce que l’Algérie a besoin de l’Europe?» Ecoutons-le: «Nous assistons à une sorte de banalisation des relations entre l’Algérie et l’UE. La cause principale de cette banalisation transcende les jeux politiques d’appareils ou des groupes de pression à l’oeuvre en Algérie et en Europe et relève pour l’essentiel des effets induits par la mondialisation libérale et de la montée en puissance d’économies émergentes qui viennent de plus en plus fortement évincer l’Europe de sa zone de proximité Sud et Est de la Méditerranée. (...)» Pour le professeur Ali Mebroukine, c’est d’une façon délibérée que l’Algérie s’est progressivement désarrimée de l’Europe au profit des nations émergentes. «C’est à partir des années 2000 que les autorités algériennes s’engagent dans une politique de diversification de leurs échanges, qui coïncide avec le moment où certains pays du Sud accèdent à un stade supérieur de leur développement, produisent et exportent des produits à haute valeur ajoutée et des services de qualité comparables à ceux offerts par les pays occidentaux, (il s’agit du Brésil, de l’Argentine, de la Chine, de la Corée du Sud, de la Turquie, de la Malaisie, de l’Afrique du Sud). La montée en puissance des nations émergentes, le dynamisme de leurs entrepreneurs, leurs énormes capacités d’adaptation mettent progressivement à l’écart les entreprises occidentales, principalement françaises, cependant que les grands travaux d’infrastructure et de réalisation des équipements collectifs (villes nouvelles, autoroute Est/Ouest, barrages, rail, etc.) sont attribués principalement à des entreprises asiatiques dont les offres commerciales et techniques sont jugées plus avantageuses pour le maître de l’ouvrage algérien. Cette tendance n’est pas près de s’arrêter ni même de s’interrompre. Il s’agit d’une dynamique structurelle qui conduit désormais à s’interroger sur les contours futurs que pourrait revêtir l’Union pour la Méditerranée (UPM) dont la France entend impulser l’âme et l’esprit. Progressivement, l’Algérie se donne les moyens de s’affranchir de la tutelle européenne, que ce soit sur le plan économique ou commercial. (...)L’avenir est ailleursA tort ou à raison, les responsables algériens considèrent que les entreprises françaises ne sont pas disposées à contribuer à la réalisation de cette politique dont le pivot est le partenariat de type sociétaire, alors qu’au contraire, les entreprises brésiliennes, sud-africaines, sud-coréennes et malaisiennes entendent contribuer au développement de la production intérieure en aidant les entreprises algériennes à reprendre progressivement certains marchés de biens de consommation (pétrochimie, engrais, ciment, électrométallurgie) et, dans une deuxième phase, à étendre le mouvement en amont vers des industries intermédiaires où l’intensité capitalistique et l’échelle de production sont plus élevées (ce qui passe par la valorisation des outils d’engineering nationaux existants). De la même manière, c’est avec les entreprises américaines et chinoises que l’Algérie s’engagera sous peu dans la croissance verte et le green business (éoliennes, panneaux solaires, ampoules basse consommation, batteries pour véhicules électriques que l’Algérie devrait commencer à produire), alors surtout que la Chine est en train de bâtir son hégémonie sur le nucléaire, le solaire et même l’habitat écologique (...) La banalisation des relations économiques et commerciales entre l’Algérie et l’Europe s’explique donc par un contexte international objectif qui se traduit par un déclin relatif de l’Europe aussi bien sur le plan technologique, scientifique, culturel que commercial.» (4)Tout est dit. La vieille Europe perd du terrain. Nous sommes d’accord avec ces analyses sauf qu’il est illusoire de croire que les pays émergents vont nous aider à émerger. En toute objectivité, il n’y a pas eu de capitalisation de savoir-faire pour les 150 milliards dépensés pour le plan précédent avec un Reste à Réaliser tout au aussi important. Nous continuerons toujours à solliciter les Chinois, les Japonais, les Turcs pour les logements les routes, les barrages. Il n’y a pas de volonté d’adosser chaque m3 de gaz naturel ou chaque baril de pétrole exporté à la capitalisation d’un savoir-faire. Il n’y a pas de cap car les investissements ont surtout un caractère social. Construire 1,2 million de logements, construire des écoles des universités, des routes ne crée pas de la richesse ou de l’emploi d’une façon durable. Justement, à propos de développement durable, nous n’avons pas une stratégie multidimensionnelle, concernant l’avenir dans le domaine de l’énergie- nous appelons à une renaissance du Conseil national de l’énergie qui aurait à tracer le cap- de l’environnement, de la sécurité alimentaire et de l’eau. Si rien n’est fait, nous nous retrouverons en 2014 avec les mêmes problèmes. Au risque de me répéter, il nous faut associer l’université qui est actuellement en roue libre, car non partie prenante du destin du pays. On peut renoncer à cet Accord injuste qui rappelle l’hégémonie coloniale pour peu que l’on compte sur soi-même et avant tout sur ses élites. Avoir de la fierté c’est bien, la mettre en oeuvre, c’est mieux.1.Union européenne: La Tunisie «désire» un statut avancé AFP -12 mai 20102.Ali Titouche: -Accord d’association avec l’Union européenne -L’Algérie perdante sur toute la ligne El Watan 13 mai 20093. Interview du Pr Mourad Ouchichi Propos recueillis par Ali Titouche El Watan4. Ali Mebroukine: L’Algérie a-t-elle encore besoin de l’Europe? L’Expression 15 Juin 2010
Pr Chems Eddine CHITOUR

Algerie PROJET DE L’UNION POUR LA MÉDITERRANÉE





Le «non, mais...» de Belkhadem


L’Algérie n’est pas concernée par ce projet si l’objectif de ses initiateurs est de faire un tremplin pour normaliser les relations avec Israël», a affirmé le secrétaire général.
Le FLN conforte la position de l’Algérie sur l’UPM. Le secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem, n’a pas laissé l’ombre d’un doute sur ce que pense l’Algérie sur l’Union pour la Méditerranée.«L’Algérie n’est pas concernée par ce projet si l’objectif de ses initiateurs est de faire un tremplin pour normaliser les relations avec Israël», a-t-il affirmé lors de l’installation de la commission des affaires étrangères, tenue jeudi dernier au siège du parti. D’un ton ferme, M.Belkhadem réitère qu’il n’est pas question de nous imposer cette donne.Cependant, le secrétaire général se dit favorable à ce projet à condition qu’il ajoute une plus-value par rapport au processus de Barcelone. S’alignant sur la position de l’Etat, le FLN a voulu rappeler à certaines parties que l’Algérie ne cèdera pas sur sa position devant les pressions des autres, faisant allusion aux tentatives du président Sarkozy sur ce point. M.Belkhadem a bien indiqué que les intérêts du parti et de l’Algérie ne doivent pas être l’otage du blocage d’une relation avec un quelconque parti sans pour autant entrer dans les détails. Il a fait allusion, dans ce sens, au Mouvement populaire (UMP) du président Sarkozy dont les députés étaient à l’origine de la loi du 23 février 2005 glorifiant le colonialisme. M.Belkhadem s’est dit favorable pour établir des relations avec le parti de l’UMP à condition qu’elles soient définies dans le cadre de la sauvegarde de la mémoire avec la France officielle. «Nous sommes pour l’établissement des relations avec le parti du président français, à condition qu’elles soient régies dans le cadre du respect mutuel de la mémoire», a-t-il précisé rappelant le projet de loi sur les essais nucléaires.Par ailleurs, la commission des affaires étrangères présidée par le ministre délégué, Abdelkader Messahel, se chargera même des préoccupations de la communauté nationale à l’étranger. M.Belkhadem a invité les cadres du parti à contribuer avec des réflexions sur les différentes questions internationales pour éclaircir les positions du parti auprès de l’opinion publique. La sécurité dans la Méditerranée, les relations entre le Nord et le Sud, la problématique de la religion après les attentats du 11 septembre 2001 sont entre autres les questions qui méritent, selon lui, d’être approfondies. Durant la même journée, le FLN a procédé à l’installation de la commission de la santé du parti. «Cette commission a été créée dans le souci d’assurer la coordination des actions en vue de dynamiser les efforts de l’Etat en matière de santé publique, d’autant plus que le secteur de la santé connaît une interaction entre public et privé», a indiqué M.Belkhadem devant les membres de la commission. Cette commission sera présidée par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M.Djamel Ould Abbès. Le secrétaire général du parti du FLN a évoqué, par ailleurs, la question liée à la gestion des établissements sanitaires en Algérie, soulignant que la commission devra définir les «causes de certaines défaillances et du manque de compétence, et ce, en dépit de l’existence de capacités humaines, de structures et d’équipements». Le secrétaire général a qualifié cette situation d’«inacceptable», d’autant plus que l’Etat consent des «efforts considérables» pour la promotion de la santé publique.
Nadia BENAKLI

Algerie panneaux solaires "made in Algeria" produits avant fin 2010 à Chlef





Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
Les premiers panneaux solaires "made in Algeria" produits avant fin 2010 à Chlef
Vendredi 18 juin 2010
Les premiers panneaux solaires de fabrication nationale seront produits avant fin 2010 par la société de réalisation et des énergies nouvelles et renouvelables à Chlef, a-t-on appris jeudi de son directeur général.
Des techniciens nationaux sont en voie de mettre en place l’unité de production, qui comprend des modules d’assemblage de ces panneaux solaires appelés à être commercialises des 2011, a précisé M. Hadj Larbi Abdelkader.
"Les technologies de production de ce type d’équipement énergétique totalement maîtrisées par nos techniciens, vont nous permettre de contribuer à la promotion et au développement des énergies nouvelles et renouvelable, notamment l’énergie solaire à travers différentes régions du pays, spécialement celles du Sud", a souligné le premier responsable de l’entreprise réalisatrice localisée à Chlef. Cette unité aura, dans une première phase, une capacité de production de plus de 150.000 panneaux solaires/an, a-t-il révélé.
Cette société, qui procède actuellement à l’installation de 110 kits solaires dans plusieurs zones rurales et nomades de la wilaya de Bechar, pour un montant de 150 millions DA alloué au titre du programme de proximité pour le développement rural intégré (PPDRI), dispose d’une structure spécialisée dans l’étude et la mise en œuvre des systèmes liés aux énergies nouvelles et renouvelables, a signalé le même responsable.
APS

Algerie SONATRACH solidaire pour préserver les zones côtières menacées par la marée noire du Golfe du Mexique




Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES

SONATRACH solidaire pour préserver les zones côtières menacées par la marée noire du Golfe du Mexique
Vendredi 18 juin 2010
En vue de contribuer aux efforts menés pour réduire l’impact sur l’environnement causé par la fuite incontrôlée de pétrole survenue sur la plateforme offshore « Deepwater »au Golfe du Mexique, SONATRACH appuyée par les pouvoirs publics, a répondu à la demande de BP en mettant à sa disposition 840 mètres linéaires de barrage flottant anti –feu pour aider à endiguer la marée noire qui menace les côtes bordant le littoral atlantique des Etats du sud des Etats Unis.
Les équipements mis à disposition par SONATRACH ont été expédiés le 16 juin 2010 au matin, à partir de l’aéroport d’Oran.
En cette circonstance, particulièrement grave pour l’environnement aux Etats Unis et dans le monde, SONATRACH fortement préoccupée par la catastrophe survenue, a décidé de contribuer à préserver la nature, la flore et la faune marines, patrimoine de l’Humanité toute entière et également l’intérêt des générations futures.
L’Algérie est un pays pétrolier, un acteur respecté de l’industrie mondiale des hydrocarbures, et c’est un pays où les traditions de solidarité internationale sont solides et anciennes. SONATRACH, compagnie nationale, a puisé pleinement dans ses valeurs pour exprimer sa solidarité constante avec tous les acteurs de notre industrie.
SONATRACH est consciente des efforts conjoints que doivent développer les compagnies pétrolières pour assurer, dans les conditions du strict respect de l’environnement, la poursuite de leurs activités économiques et techniques afin de livrer aux consommateurs l’énergie dont ils ont besoin. C’est pourquoi, sous l’impulsion des plus hautes autorités du pays, SONATRACH a créé, il y a près de cinq ans, en association avec des partenaires internationaux, OSPREC « OIL SPILL RESPONSE COMPANY », une société multinationale de lutte contre la pollution marine et des zones côtières par les hydrocarbures en Méditerranée et en Afrique de l’Ouest.
L’incident qui menace les côtes américaines démontre la validité d’une telle décision d’envoi d’équipements et rappelle l’urgence pour les associés de SONATRACH et pour tous les pétroliers de renforcer les moyens d’aide pour contrer cette pollution.
Par ailleurs, SONATRACH rappelle combien elle avait fortement apprécié l’élan de solidarité internationale manifesté par les compagnies pétrolières partenaires au bénéfice des sinistrés du terrible séisme qui a ravagé en 2003, la wilaya de Boumerdès et les environs d’Alger.
Aujourd’hui, SONATRACH remplit un devoir naturel d’entraide et souhaite que les efforts engagés depuis des semaines pour arrêter le sinistre et préserver les chances de maintenir l’équilibre des écosystèmes et le bien-être des populations dans le Golfe du Mexique, puissent rapidement aboutir.
SONATRACH

Mr le Président Nicolas Sarkozy Commémoration autour de l'appel du 18 juin Londres Youtube BFM TV


Le 18 juin 1940, de Gaulle se prépare à parler au peuple français via Radio Londres de la BBC. Ce jour-là, il appelle les Français à la résistance depuis sa retraite en Angleterre. Le cabinet britannique tente de s'y opposer, mais Winston Churchill le soutient. Depuis la France, l'Appel du 18 Juin peut être entendu à 19 heures. Depuis ce jour, ce texte demeure l'une des plus célèbres allocutions de l’Histoire de France. Aucun enregistrement n'a été conservé, contrairement au discours du 22 juin 1940, que l'on confond parfois à tort avec le véritable appel.
Le gouvernement britannique avait au préalable proposé au ministre français de l'Intérieur Georges Mandel de passer au Royaume-Uni et de lancer lui-même un appel. Mandel s'était, par ses avertissements répétés contre les menaces du IIIe Reich (et en opposition à ce sujet avec son ami le président du Conseil Léon Blum), signalé comme un homme d'État et de caractère.
On sait aujourd'hui que tout au long de la journée du 18 juin, le conseil des ministres britannique a discuté du texte de De Gaulle. Les anciens Munichois, derrière le ministre des Affaires étrangères lord Halifax, veulent encore ménager le gouvernement Pétain et attendre de voir s'il va effectivement signer l'Armistice. Winston Churchill, vieux partisan de la fermeté contre Hitler et de la poursuite de la lutte, doit mettre son autorité dans la balance. De Gaulle put finalement prononcer son texte, mais dut accepter d'en modifier les deux premières lignes dans un sens moins dur pour le gouvernement français. Cette modification longtemps occultée disparut dans le texte transmis à la presse, puis dans les Mémoires de De Gaulle.

La lettre de Guy Môquet à la veille de sa mise à mort, 22 octobre 1941 Youtube


http://www.youtube.com/watch?v=VnhVFEHjNCU
Ma petite maman chérie, mon tout petit frère adoré, mon petit papa aimé, Je vais mourir ! Ce que je vous demande, toi, en particulier ma petite maman, c’est d’être courageuse. Je le suis et je veux l’être autant que ceux qui sont passés avant moi. Certes, j’aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon cœur, c’est que ma mort serve à quelque chose. Je n’ai pas eu le temps d’embrasser Jean. J’ai embrassé mes deux frères Roger et Rino. Quant au véritable je ne peux le faire hélas ! J’espère que toutes mes affaires te seront renvoyées elles pourront servir à Serge, qui je l’escompte sera fier de les porter un jour. A toi petit papa, si je t’ai fait ainsi qu’à ma petite maman, bien des peines, je te salue une dernière fois. Sache que j’ai fait de mon mieux pour suivre la voie que tu m’as tracée. Un dernier adieu à tous mes amis, à mon frère que j’aime beaucoup. Qu’il étudie bien pour être plus tard un homme. 17 ans 1/2, ma vie a été courte, je n’ai aucun regret, si ce n’est de vous quitter tous. Je vais mourir avec Tintin, Michels. Maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me promettes, c’est d’être courageuse et de surmonter ta peine. Je ne peux en mettre davantage. Je vous quitte tous, toutes, toi maman, Serge, papa, en vous embrassant de tout mon coeur d’enfant. Courage ! Votre Guy qui vous aime.
Guy

L’accord d’association UE-Algérie a été jugé positif



L’UE satisfaite de l’accord d’association avec l’Algérie

Le bilan de l’accord d’association UE-Algérie a été jugé positif par le ministre espagnol Miguel Angel Moratinos.jeudi 17 juin 2010.
Miguel Angel Moratinos, ministre espagnol des Affaires étrangères qui coprésidait le 5ème Conseil d’association Algérie-UE au Luxembourg, n’a pas trouvé d’éléments négatifs dans le bilan de cinq ans de relations économiques fait par son homologue algérien. Il n’a pas vraiment tort, même s’il ne fait que son boulot de diplomate contraint, d’une manière ou d’une autre, à manier la langue d’ébène. Le ministre espagnol peut en effet constater-comme nombre d’observateurs-que, comparativement aux grosses ruades lancées ces derniers mois contre l’Union européenne et l’accord d’association-principalement par l’ancien ministre du Commerce El Hachemi Djaaboub et à un degré beaucoup moindre par Karim Djoudi-le ton de M. Mourad Medelci est particulièrement modéré. Il est vrai qu’un ministre des Affaires étrangères pense aussi politique et n’a pas à l’esprit que les chiffres-franchement désavantageux pour l’Algérie-pour apprécier le bilan de cinq ans de mise en œuvre de l’accord d’association.
Le constat a déjà été fait de la différence d’appréciation-à moins que ce ne soit un partage des tâches-entre le ministre des Affaires étrangères algérien et ses pairs au gouvernement en charge des affaires économiques. L’exercice de Mourad Medelci, qui a très officiellement demandé une révision du calendrier des démantèlements tarifaires dans le cadre de l’accord d’association Algérie-UE, a consisté à doser entre le souci d’une relation politique qui semble « globalement positive » et une relation économique qui, elle, paraît « globalement négative ». Les choses ont, de toute évidence, été tranchées en Algérie à la veille de la réunion du conseil d’association. Pas de remise en cause de l’accord d’association mais on va demander un nouveau calendrier dont la possibilité était d’ailleurs prévue dans l’accord entré en vigueur en septembre 2005.
Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com D’après le Quotidien d’Oran

Facilité alimentaire - un franc succès pour l'Europe



Fenêtre sur l'Europe]
La Facilité alimentaire d'1 milliard € de l'UE a connu un franc succès, avec plus de 500 millions € déjà décaissés et 97 % des fonds engagés un an et demi seulement après sa mise en place. Cette facilité a apporté une réponse rapide et efficace à l'insécurité alimentaire. Quelque 50 millions de personnes en bénéficient à travers le monde.
En raison du nombre impressionnant de propositions de haute qualité qu'elle reçoit et du budget limité dont elle dispose, la Commission européenne en appelle à d'autres donateurs pour qu'ils contribuent au financement des actions dans le cadre de la bourse aux projets récemment lancée (Food Facility Auction Floor). M. Andris Piebalgs, commissaire responsable du développement a déclaré que la Facilité alimentaire a permis à l'Europe de réagir rapidement et efficacement à la crise alimentaire qui a frappé les pays en développement. L'aide apportée aux pays en difficulté a eu un impact élevé, en touchant plus de 50 millions de personnes, notamment de nombreux petits agriculteurs. Face à la forte hausse des prix alimentaires mondiaux en 2008, l'UE a instauré, en décembre de cette même année, une Facilité alimentaire d'1 milliard €, se dotant ainsi d'un instrument lui permettant d'apporter une réponse rapide à l'insécurité alimentaire dans 50 pays en développement. Résultats concrets sur le terrain Les actions sur le terrain ont débuté en 2009 et commencent à porter leurs fruits dans bon nombre des 50 pays cibles. Au Pakistan, les récoltes ont diminué au cours des deux dernières années en raison de l'envolée du coût des semences et des engrais, alors que les prix des denrées alimentaires augmentaient à la suite de la sécheresse. Cette année, les agriculteurs ont réussi à briser cette spirale descendante grâce à un projet conjoint de l'UE, du PAM et de la FAO mis en œuvre au titre de la Facilité alimentaire. Plutôt que s'endetter, 23 000 agriculteurs pakistanais ont reçu du PAM 400 kg de blé qui devraient leur permettre de tenir pendant la période de soudure précédant la récolte. Au Niger, l'UE et l'UNICEF se sont associées en 2009 dans le cadre de la Facilité alimentaire pour traiter, dans des centres nutritionnels thérapeutiques, 65 000 enfants de moins de cinq ans souffrant de malnutrition grave. Au Guatemala, la Facilité alimentaire a permis à 14 000 familles de petits agriculteurs de recevoir de l'engrais. Un engagement efficace s'inscrivant sur le long terme La Commission européenne a déjà engagé 97 % des fonds disponibles au titre de la Facilité et s'apprête à engager les fonds restants. La dernière décision de financement, portant sur un montant total de 145,3 millions €, a été adoptée en avril 2010. C'est l'utilisation des circuits de financement existants et l'excellente coopération avec l'ensemble des agences et gouvernements concernés qui ont rendu possible cette mise en œuvre rapide de la Facilité. Le rôle directeur joué par la Commission européenne a été un facteur essentiel pour assurer une collaboration fructueuse entre les organisations internationales partenaires sans qu'il ait été nécessaire d'imposer de nouvelles charges administratives ou de créer de nouveaux fonds fiduciaires verticaux. Bourse aux projetsUn appel à propositions a été lancé en 2009 dans le cadre de la Facilité alimentaire. En raison du nombre élevé de candidatures, la Commission européenne a publié une brochure qui présente les 84 meilleurs projets prêts à être mis en œuvre afin de faciliter l'appariement entre investisseurs et promoteurs de projets. Avec cette bourse aux projets, la Commission européenne entend améliorer le rapport coût‑efficacité, la cohérence et la coordination conformément au programme d'Accra relatif à l'efficacité de l'aide en donnant accès à des projets prêts à être financés. Contexte La Facilité alimentaire d'1 milliard € de l'UE fournit des fonds en vue d'améliorer l'accès aux intrants agricoles, de mettre en œuvre des programmes de type filet de sécurité s'adressant aux populations les plus vulnérables et de soutenir le microcrédit, les investissements, les équipements, les infrastructures et la formation. L'essentiel des fonds sont acheminés par l'intermédiaire des organisations internationales membres de l'équipe spéciale de haut niveau sur la crise mondiale de la sécurité alimentaire mise en place par les Nations unies.

Mr le Président Nicolas Sarkozy est le premier président français à se rendre à Londres pour célébrer l'anniversaire de l'appel du 18 juin 1940.


Nicolas Sarkozy célèbre de Gaulle et Churchill, 70 ans après l'appel du 18 juin
Cher et grand peuple britannique…" Nicolas Sarkozy est le premier président français à se rendre à Londres pour célébrer l'anniversaire de l'appel du 18 juin 1940. Son hommage est certes rendu au général de Gaulle, mais tout autant à Winston Churchill et au peuple britannique. "Permettez-moi de vous adresser le salut fraternel et la reconnaissance éternelle du peuple français qui se souvient de ce que vous avez accompli, vous les Britanniques, pour notre liberté et pour notre honneur", a dit le président français au Royal Chelsea Hospital, l'équivalent français des Invalides, en présence du premier ministre britannique, David Cameron, devant deux portraits géants de de Gaulle et de Churchill.

Dans son discours, M. Sarkozy a défini la spécificité de l'Appel dont il ne reste pas d'enregistrement original : "Sans le 18-Juin, il y aurait quand même eu des résistants. Mais il n'y aurait pas eu la France libre. Il n'y aurait pas eu le Conseil national de la Résistance. Il n'y aurait pas eu la France parmi les vainqueurs le jour de la capitulation allemande. Il n'y aurait pas eu la France lavée du déshonneur de la collaboration", a dit le chef de l'Etat.
LES BRITANNIQUES À L'HONNEUR
Accompagné de son épouse, Carla Bruni, M. Sarkozy a commencé par visiter le siège historique de la BBC, d'où fut lancé le fameux Appel. Avec le prince Charles, il a déposé une gerbe devant la statue du général et s'est rendu à son quartier général à Carlton Gardens. Au Royal Chelsea Hospital, la cérémonie se voulait fastueuse. Un Eurostar de sept cents vétérans français a été spécialement affrété. Un élève du lycée Charles-de-Gaulle de Londres a fait la lecture de l'appel du 18 juin. L'on a chanté le chant des partisans et assisté à une parade de vieux aéronefs et le président s'est entretenu avec les pêcheurs de l'île de Sein, premiers à rejoindre l'Angleterre.
Mais les Britanniques étaient à l'honneur. Trois cents vétérans anglais étaient présents. On souligna la mission des deux nations qui se prolongea après la guerre. "Winston Churchill, ce vieux lion si acharné à détruire l'Allemagne hitlérienne, réclamera aussitôt que les armes se seront tues, la création des Etats-Unis d'Europe. Et le général de Gaulle dira à Adenauer : 'N'oublions rien du passé mais regardons ensemble vers l'avenir'", a dit M. Sarkozy, ajoutant : "ce passé nous oblige".
David Cameron, le premier ministre britannique, a mis en parallèle l'action pendant la guerre avec la mission accomplie aujourd'hui en Afghanistan. Il a salué la décision prise par Nicolas Sarkozy de réintégrer l'OTAN, décision bien peu gaulliste aux yeux d'une partie de la classe politique française.
De retour à Paris, le chef de l'Etat avait prévu de fleurir la statue de Churchill et de Gaulle sur les Champs-Elysées, en présence du fils du général, Philippe de Gaulle. La journée devait s'achever avec l'hommage traditionnel au Mont-Valérien, sans doute en présence de Jacques Chirac.
Le 18 juin, version 2010, a donc été franco-anglais. L'hommage à de Gaulle est de facture assez classique, alors que dans ses précédents discours, en février 2008 à l'historial des Invalides et à Colombey-les-Deux-Eglises (Haute-Marne) en octobre 2008, M. Sarkozy avait fait du "gaullisme" un pragmatisme. "Il n'y a pas de catéchisme du gaullisme et nul ne sait ce qu'il aurait fait aujourd'hui", avait dit le président français à Colombey. En présence de la chancelière allemande, Angela Merkel, il avait invoqué la "leçon intellectuelle" du gaullisme, "celle de la raison plus forte que le sentiment, celle du pragmatisme plus fort que l'idéologie".
M. Sarkozy, qui a commencé à militer dans le rangs gaullistes dans les années 1970, revendiquait plutôt l'héritage du premier ministre de Georges Pompidou, Jacques Chaban-Delmas et sa nouvelle société, censée répondre au défi de mai 1968, qui avait dépassé Charles de Gaulle. Pendant sa campagne électorale de 2007, le candidat UMP avait préféré braconner sur les terres de la gauche et citer Jean Jaurès ou le jeune communiste Guy Môquet, fusillé par les Allemands.
Lors du 50e anniversaire de la Constitution de 1958, célébrée devant l'Académie des sciences morales et politiques, M. Sarkozy évoqua Tocqueville avant de Gaulle qu'il a, alors, ancré dans le passé. "En 1958, la télévision était en noir et blanc. Elle est aujourd'hui en couleur", dit le président. Il chercha à justifier sa réforme constitutionnelle adoptée en juillet 2008. Une poignée de vieux gaullistes ne l'avaient pas voté, jugeant qu'elle rompait trop avec l'esprit du fondateur de la Ve République. La "plume" de M. Sarkozy, Henri Guaino, avait exprimé de puissantes réserves sur la possibilité faite aux citoyens de saisir le Conseil constitutionnel, craignant de voir émerger un gouvernement des juges.
Enfin, l'ancien ministre des affaires étrangères socialiste Hubert Védrine voyait dans Nicolas Sarkozy, lorsqu'il décidé de réintégrer l'OTAN, un représentant de la droite prégaullienne, viscéralement pro-américaine et pro-israélienne, comme l'était la IVe République.
Toutefois, ce 18-Juin, chacun est (re)devenu gaulliste. M. Guaino juge que les réticences de M. Sarkozy concernaient plus les vieux barons gaullistes, alors que les tempêtes économiques qui bousculent le monde appellent à une attitude gaullienne. Il n'empêche, à Londres, les gardiens du temple ont tous fait le déplacement : les deux petits fils du général, Pierre et Jean de Gaulle et les gaullistes de la première heure, Yves Guéna, Pierre Mazeaud, Stéphane Hessel, Jean-Louis Crémieux-Brilhac.
Le lendemain, samedi 19 juin, ce sera le tour d'un autre prétendant à l'héritage d'entrer en scène : l'ancien premier ministre Dominique de Villepin, ennemi intime de Nicolas Sarkozy, lance son propre parti.
Arnaud Leparmentier

Air France : une offre Affaires pour aider les PME dans leur implantation à l’étranger



La compagnie aérienne s'associe à Ubifrance et propose aux PMI-PME de bénéficier de son offre Affaires pour développer leurs exportations à l‘étranger, notamment en terme de tarifications spéciales et de programme de fidélité.
Christian Boireau, Directeur Général du Commercial France d’Air France-KLM, et Christophe Lecourtier, Directeur Général d’Ubifrance, ont renouvelé l’accord de partenariat entre Air France et Ubifrance. Ce renouvellement permettra aux PME-PMI françaises de bénéficier de toute l’offre Affaires d’Air France pour développer leurs marchés à l’étranger : des tarifs préférentiels, programme de fidélisation entreprise gratuit et services dédiés. «Après une première année de collaboration active qui a permis de nous connaître, Air France se réjouit du renouvellement de ce partenariat avec Ubifrance qui renforcera nos liens pour encore mieux aider les PME PMI à l'export en s'appuyant à la fois sur nos offres tarifaires, nos produits et nos services» a déclaré Christian Boireau. Ubifrance propose aux PME exportatrices, sur ses 1.100 opérations organisées chaque année dans le monde, une gamme de services, des tarifs préférentiels et un accompagnement dans leurs actions de prospection, de promotion et d’implantation. Ce partenariat devrait prendre sa pleine mesure en 2010-2011 en s’appuyant sur la présence de 64 Missions économiques Ubifrance dans 44 pays.

Mr le Président Nicolas Sarkozy Alger 3 décembre 2007 Dailymotion


L’INSTITUTO CERVANTES D’ALGER ORGANISE



L’INSTITUTO CERVANTES D’ALGER ORGANISELe Jour de l’Espagnol en fête

L’Instituto Cervantes d’Alger organise El Día del Español (le Jour de l’Espagnol) qui sera célébré le samedi 19 juin 2010 à partir de 11h au sein de l’Instituto Cervantes d’Alger. Pour ce faire, plusieurs activités ont été organisées autour du mot, en prenant comme point de départ la façon dont l´espagnol est perçu, comme une langue relationnelle, joyeuse, chaleureuse et diverse avec un programme culturele spécial dans les 73 centres que compte l’Instituto Cervantes dans 42 pays sur les cinq continents. Une journée «portes ouvertes» qui veut accroître la visibilité de la langue espagnole dans le monde en créant un point de rencontre pour tous les hispanophones. Avec cette journée, l’Instituto Cervantes veut donner de la valeur à l´espagnol en tant que langue de communication internationale.En à peine un mois, http://www.eldiae.es/, la plate-forme interactive que l’Instituto Cervantes a mit en marche pour la seconde année consécutive pour la célébration du Día del Español, a enregistré plus de 40.000 visiteurs et 1500 mots proposés. A 11h, dans tous les centres de l’Instituto Cervantes, il y aura une lluvia de palabras (pluie de mots). Les mot choisis pour «la lluvia» de cette année, sont quelques-uns des mots qui ont reçu le plus de votes sur le site du Dia E. Les participants pourront récolter les mots qu’ils aiment. Des t-shirts et des objets avec des mots seront distribués aux visiteurs, étudiants et participants au Dia E. L’aventure bibliographique est un concours programmé pour la participation en paires. Le jeu consistera à localiser des pistes «cachées» dans le fonds bibliographiques de la bibliothèque. Autre activité ludique, on peut citer, notamment «contando tradiciones» (racontant des histoires traditionnelles).Cette activité est un forum de narration orale de traditions espagnoles et algériennes qui sera ouverte à tout le monde. L’activité a été préparée par les élèves de l’Instituto Cervantes. El libro gigante (le livre géant) Dans la bibliothèque sera placé, une semaine avant le Día E, un pupitre avec un livre blanc dans lequel les visiteurs pourront écrire un texte en espagnol. Enfin, le public sera convié au El son cubano del español (le son cubain de l’espagnol). Cette activité est organisée par l’ambassade de Cuba à Alger et qui comportera une présentation musicale interactive ainsi qu’un jeu de lettres et des musiques des rythmes cubains. Des surprises vous attendent. Distraction assurée!
O. HIND

DES EXPERTS ÉVALUENT L’ACCORD D’ASSOCIATION Algerie Europe



DES EXPERTS ÉVALUENT L’ACCORD D’ASSOCIATIONLes torts sont partagés

Les investissements européens ne dépassent pas un milliard de dollars, ce qui déplaît aux Algériens.
«Il nous semble que la situation actuelle n’est pas celle du dialogue et de la coopération entre les parties algérienne et européenne.» Cette phrase résume à elle seule l’état des relations entre les deux parties. Elle figure dans un rapport établi par des experts indépendants faisant le bilan de cinq années d’Accord d’association.Le rapport achevé en décembre dernier est la première étude exhaustive à avoir été effectuée sur le sujet avec la mention qu’elle n’engage que ses auteurs et qu’elle ne reflète pas nécessairement les positions des deux signatures de l’accord. Qui ne manquent pas de se faire des reproches mutuels.Le rapport souligne que du côté européen, il est relevé l’instabilité juridique et le manque de clarté dans les nouvelles dispositions du gouvernement algérien. Ce dernier souligne que l’Algérie est souveraine et c’est l’Europe qui n’a pas respecté les engagements contenus dans l’accord ou aurait montré un manque d’enthousiasme dans l’investissement.Seul un dialogue calme pour un développement équilibré permettra de surmonter ces obstacles, selon les auteurs du rapport. C’est exactement ce qu’ont plaidé, avant-hier, les ministres des Affaires étrangères algérien et espagnol. L’Algérie demande le réexamen du démantèlement tarifaire. Au vu des conclusions des experts, il en ressort pourtant que le taux de croissance des importations en volume n’apparait que très faiblement, corrélé à la diminution de tarifs douaniers. Le volume des échanges entre l’UE et l’Algérie ne représente que 1,8% des importations de l’UE et 1,2% de ses exportations.Par ailleurs, les déséquilibres des échanges hors hydrocarbures sont faibles comparés aux excédents résultant des exportations d’hydrocarbures. Aussi, convient-il de relativiser les enjeux commerciaux des débats autour de l’Accord d’association, selon le rapport. Ses rédacteurs sont catégoriques: l’Accord n’a pas eu d’effet significatif sur les importations en provenance de l’UE et sur les exportations à destination de l’UE.La part de marché de l’UE dans les importations algériennes a régressé passant de 57,4% en 2002 à 51,9% en 2007 au bénéfice de la Chine dont la part de marché a sensiblement augmenté de 2,8% en 2002, à 8,6% en 2007, passant ainsi devant les Etats-Unis. Les experts ne se trompent pas lorsqu’ils constatent que le spectre des produits importés révèle les faiblesses de l’industrie dans plusieurs domaines comme la métallurgie, la pharmacie ou la robinetterie et l’agriculture comme en témoigne l’importation du lait concentré, et ce, malgré les réformes engagées dans le cadre de la nouvelle politique industrielle.Les produits importés sont dispersés dans à peu près toutes les branches et englobent aussi bien des produits à faible valeur ajoutée que des biens incorporant une technologie avancée. Le rapport aborde la préoccupation des autorités algériennes sur le déséquilibre des échanges commerciaux en constatant que le démantèlement tarifaire est souvent perçu comme responsable. «En réalité, aucun impact sur les flux d’échange n’a pu être mis en évidence.» Le tarif douanier moyen appliqué aux importations de l’Algérie a diminué progressivement depuis 2002 à l’égard des produits importés de l’UE mais également vis-à-vis des produits importés des autres pays. Le tarif moyen en 2008 était de 6,3% et se décomposait en 4,7% sur les produits originaires de l’UE et 7,1% pour les produits non originaires de l’UE.En tout état de cause, le rapport ne se limite pas aux échanges commerciaux. Mais qu’il est difficile d’apprécier l’impact de tous les programmes dans la mesure où ils n’ont pas tous fait l’objet d’une évaluation. Dans le cas où l’évaluation a eu lieu, le bilan est nuancé, est-il indiqué. Le rapport se penche aussi sur l’environnement des affaires qui reste encore un frein à l’investissement. Les investissements directs étrangers sont freinés par un cadre juridique et réglementaire qui ne définit pas clairement les droits et obligations des investisseurs, y compris en matière de conclusion des contrats et de respect de la propriété.Le système judiciaire est, lui aussi, affecté d’un manque de crédibilité comme il est réputé dépendant et dont les décisions ne sont pas respectées et appliquées.Les dispositions de la loi de finances complémentaire de 2009 concernant l’investissement étranger sont aussi critiquées. Ces mesures ne sont pas cohérentes avec les articles 32, 37, 39 et 54 de l’Accord d’association, comme l’a fait savoir dans un mémorandum officiel, la Commission européenne aux autorités algériennes, est-il rappelé.En outre, elles introduisent une incertitude dans les décisions d’investissement des entreprises européennes en particulier dans des secteurs-clés pour le rééquilibrage de la balance commerciale, comme les biens d’équipement et les biens de consommation.Toutes les enquêtes auprès des entreprises le montrent, le changement de cadre institutionnel affecte gravement l’image et les décisions des investisseurs et très vite ces mesures risquent de se révéler contre-productives, avertissent les rédacteurs du rapport. Pas sûr que le séminaire sur l’investissement promis par les Européens puisse lever tous ces quiproquos.
Ahmed MESBAH

Maghreb-Union européenne : Intégration des marchés de l’énergie




Le commissaire européen chargé de l’énergie, Gunther Oettinger, sera à Alger dimanche prochain pour assister à un Conseil ministériel regroupant les ministres chargés de l’Energie de l’Algérie, du Maroc et de la Tunisie.
Selon un communiqué du ministère de l’Energie, ce conseil entre dans le cadre du projet « Intégration progressive des marchés de l’Algérie, du Maroc et de la Tunisie dans le marché de l’électricité de l’Union européenne ». Il sera présidé par le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, et regroupera la ministre marocaine de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, Mme Amina Benkhedra, le ministre tunisien de l’Industrie et de la Technologie, Affif Chelbi, ainsi que le commissaire européen chargé de l’énergie, Gunther Oettinger. La réunion sera précédée d’une rencontre des experts qui doivent se pencher sur l’exécution du protocole d’accord signé à Rome, en décembre 2003, par la Commission européenne et les ministres chargés de l’Energie des trois pays du Maghreb (Algérie, Maroc et Tunisie), à l’occasion d’un Conseil des ministres euro-méditerranéens.
Selon le ministère, le protocole d’accord, « l’un des trois protocoles signés dans le cadre du processus de Barcelone, adopté en 1995 par le Conseil des ministres européens, a notamment pour objectifs, l’adoption d’une stratégie pour la mise en place d’un marché de l’électricité entre les trois pays du Maghreb et l’intégration progressive du marché maghrébin dans le marché de l’Union européenne, ainsi que d’attirer les investisseurs et encourager la concurrence, la mise en œuvre de mécanismes adaptés pour faciliter les échanges commerciaux régionaux et le développement des exportations de l’électricité vers l’Europe ». Cette première réunion se penchera sur l’évaluation du projet « Intégration progressive des marchés de l’Algérie, du Maroc et de la Tunisie dans le marché intérieur de l’électricité de l’Union européenne », l’examen et l’adoption du plan d’actions prioritaires.
Les travaux de cette réunion seront sanctionnés par l’adoption d’une déclaration ministérielle et du plan d’actions prioritaires. Il faut rappeler que des équipes algériennes et marocaines, des sociétés du groupe Sonelgaz et de l’Office national de l’électricité du Maroc (ONE), ont procédé au mois de septembre 2009 à la mise sous tension de l’interconnexion électrique en 400 kV entre l’Algérie et le Maroc, rendant possible le transport de grandes quantités d’énergie dans les deux sens. Les interconnexions électriques entre l’Algérie et le Maroc aident à pallier les dysfonctionnements électriques et à prévenir tous les risques de déficit, en assurant une meilleure sécurité au réseau maghrébin. Ces interconnexions participent aussi à l’émergence d’un marché régional de l’électricité. Le passage au palier 400 kV procure un nouveau rôle commercial aux interconnexions électriques entre les pays du Maghreb et à l’émergence d’un marché euro-maghrébin.
Par Liès Sahar

Algerie Musée Nasreddine Dinet de Boussaâda (M’sila): engouement intact





M’SILA – Le musée national Nasreddine Dinet de Boussaâda (M’sila) continue d’attirer quotidiennement de nombreux visiteurs, maintenant la dynamique insufflée à cette structure par le programme du mois du patrimoine, a affirmé son directeur. Selon Khelil Ledjlat, le musée qui a vu l’organisation de nombreuses expositions de plasticiens amateurs et de conférences, a reçu récemment des collections du musée de Cirta de Constantine et du musée des arts et cultures populaires de la Casbah d’Alger.
La bibliothèque du musée attire régulièrement malgré son exiguïté, un nombre accru de jeunes lecteurs, même en dehors des périodes des examens, a constaté le même responsable, affirmant que le musée vient de peaufiner un programme spécial inauguré par un concours de dessin pour enfants.
source: APS