Réda Hamiani dévoile le contenu de sa rencontre avec Ahmed Ouyahia - EXCLUSIF
Une délégation du Forum des chefs d’entreprises (FCE), conduite par son président Réda Hamiani, a rencontré, jeudi 24 décembre pendant plus de trois heures, le Premier ministre Ahmed Ouyahia. Dans cet entretien exclusif à TSA, M. Hamiani détaille le contenu dans la rencontre.Vous venez de sortir d’une rencontre avec le Premier ministre Ahmed Ouyahia. Est-vous êtes satisfait ?
La rencontre s’est déroulée dans une ambiance très conviviale. Nous sommes satisfaits. Le Premier ministre a montré une capacité d’écoute importante. Nous avons débattu des questions liées à l’environnement économique ainsi que des PME et leurs perspectives de développement.
J’ai rappelé les principales propositions du FCE sur le foncier industriel, le financement des entreprises, l’ouverture commerciale et l’investissement d’une manière générale, tout en accordant une attention particulière à la concertation qui doit nous concerner et porter sur l’ensemble des questions liées à l’environnement économique de l’entreprise et les difficultés rencontrées.Quelles ont été les réponses et les propositions de M. Ouyahia à vos attentes ?
M. Ouyahia a été attentif et réceptif à toutes nos remarques. Il a tenu à expliquer et à présenter la nouvelle politique économique choisie par le gouvernement, avec la volonté d’accorder une place particulière au renforcement des capacités de production de l’entreprise algérienne qui va bénéficier d’une mise à niveau vigoureuse.
Cette mise à niveau va concerner 20.000 PME/PMI sur cinq ans. Une enveloppe importante a été dégagée pour cette opération. Les PME seront également concernées par les gros contrats liés à la dépense publique.
Il est prévu dans ce contexte une politique de coopération entre les groupes étrangers bénéficiaires de ces contrats et des entreprises locales. Pour les contrats de moyenne importance, la priorité est donnée à l’entreprise algérienne dans les appels d’offres.
Et concernant les dernières mesures de la LFC 2009 ?
La structure d’investissement, c’est-à-dire, 51% pour les Algériens et 49% pour les étrangers et la lettre de crédit pour le paiement des importations sont maintenus. Mais des consignes seront données aux banques, douanes et autres structures pour que l’entreprise algérienne ne soit pas bloquée.
Le Premier ministre a insisté sur l’emprise de l’économie pétrolière sur le mode de fonctionnement de notre économie en souhaitant une prise de conscience urgente de l’ensemble de la société civile, y compris les chefs d’entreprises, sur la nécessité de diminuer progressivement le poids et l’influence de cette rente pour la substituer par une véritable création de richesses émanant des entreprises.D’autres rencontres avec des ministres et le Premier ministre sont-elles prévues en 2010 ?
Il y a une volonté de se mettre autour d’une table pour discuter et trouver les meilleures solutions aux entreprises. Dans le cadre de cette volonté de concertation, le Premier ministre a invité le FCE à participer activement à cette politique de proximité avec les pouvoirs publics, en intégrant le cadre actuel de la « Tripartite » qui, à l’avenir, prendra en charge l’ensemble des préoccupations des entreprises en associant toutes les structures et acteurs concernés : premier ministère, ministères, syndicats et organisations patronales.
Ce cadre de concertation nous permettra de dégager les meilleures solutions pour rendre plus fluide la gestion des entreprises.
Plus concrètement, on devrait rencontrer début janvier le ministre des Finances pour étudier avec ses services les aménagements et services qui peuvent être accordés à l’entreprise algérienne par rapport au financement des importations de matières premières et de pièces de rechange, avec le souci de faciliter au maximum la mise en œuvre de ces instruments de crédit.
La rencontre s’est déroulée dans une ambiance très conviviale. Nous sommes satisfaits. Le Premier ministre a montré une capacité d’écoute importante. Nous avons débattu des questions liées à l’environnement économique ainsi que des PME et leurs perspectives de développement.
J’ai rappelé les principales propositions du FCE sur le foncier industriel, le financement des entreprises, l’ouverture commerciale et l’investissement d’une manière générale, tout en accordant une attention particulière à la concertation qui doit nous concerner et porter sur l’ensemble des questions liées à l’environnement économique de l’entreprise et les difficultés rencontrées.Quelles ont été les réponses et les propositions de M. Ouyahia à vos attentes ?
M. Ouyahia a été attentif et réceptif à toutes nos remarques. Il a tenu à expliquer et à présenter la nouvelle politique économique choisie par le gouvernement, avec la volonté d’accorder une place particulière au renforcement des capacités de production de l’entreprise algérienne qui va bénéficier d’une mise à niveau vigoureuse.
Cette mise à niveau va concerner 20.000 PME/PMI sur cinq ans. Une enveloppe importante a été dégagée pour cette opération. Les PME seront également concernées par les gros contrats liés à la dépense publique.
Il est prévu dans ce contexte une politique de coopération entre les groupes étrangers bénéficiaires de ces contrats et des entreprises locales. Pour les contrats de moyenne importance, la priorité est donnée à l’entreprise algérienne dans les appels d’offres.
Et concernant les dernières mesures de la LFC 2009 ?
La structure d’investissement, c’est-à-dire, 51% pour les Algériens et 49% pour les étrangers et la lettre de crédit pour le paiement des importations sont maintenus. Mais des consignes seront données aux banques, douanes et autres structures pour que l’entreprise algérienne ne soit pas bloquée.
Le Premier ministre a insisté sur l’emprise de l’économie pétrolière sur le mode de fonctionnement de notre économie en souhaitant une prise de conscience urgente de l’ensemble de la société civile, y compris les chefs d’entreprises, sur la nécessité de diminuer progressivement le poids et l’influence de cette rente pour la substituer par une véritable création de richesses émanant des entreprises.D’autres rencontres avec des ministres et le Premier ministre sont-elles prévues en 2010 ?
Il y a une volonté de se mettre autour d’une table pour discuter et trouver les meilleures solutions aux entreprises. Dans le cadre de cette volonté de concertation, le Premier ministre a invité le FCE à participer activement à cette politique de proximité avec les pouvoirs publics, en intégrant le cadre actuel de la « Tripartite » qui, à l’avenir, prendra en charge l’ensemble des préoccupations des entreprises en associant toutes les structures et acteurs concernés : premier ministère, ministères, syndicats et organisations patronales.
Ce cadre de concertation nous permettra de dégager les meilleures solutions pour rendre plus fluide la gestion des entreprises.
Plus concrètement, on devrait rencontrer début janvier le ministre des Finances pour étudier avec ses services les aménagements et services qui peuvent être accordés à l’entreprise algérienne par rapport au financement des importations de matières premières et de pièces de rechange, avec le souci de faciliter au maximum la mise en œuvre de ces instruments de crédit.