阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Saturday, August 13, 2011

Consultant Youtube 2011

L’objectif de la politique économique de l’Algérie l’économiste Mr El Hachemi Aliouche



Entretien réalisé par Bahia Aliouche La Tribune
La Tribune : Quelle lecture faites-vous de la crise de la dette américaine ? Quels sont les facteurs déclencheurs de cette crise ?
EL HACHEMI ALIOUCHE : Cette crise était prévisible, surtout après l’accord passé à contre-cœur entre les républicains et les démocrates le 2 août dernier pour réduire le déficit budgétaire et augmenter le plafond de la dette publique américaine qui approchait rapidement le seuil des 14 290 milliards de dollars. Cet accord n’est en fait que temporaire et ne résout pas les causes fondamentales de la crise de la dette publique américaine. Les débats au Congrès ont montré que beaucoup de politiciens américains n’étaient pas prêts à un compromis qui résoudrait la crise durablement. En fait, c’est l’un des facteurs principaux qui a finalement poussé Standard & Poor’s à abaisser la notation des bons du Trésor américain de AAA à AA+.     La crise actuelle a été déclenchée par des facteurs immédiats (mais temporaires) et des facteurs fondamentaux. Le principal facteur immédiat est la baisse de la notation de Standard & Poor’s des bons du Trésor US de AAA à AA+, ce qui traduit une augmentation des risques de défaut de paiement sur les bons du Trésor américain. C’est la première fois dans l’histoire des Etats-Unis que les bons du Trésor US perdent leur notation AAA. La décision de S&P a été motivée par le fait qu’il pense que l’accord passé début août entre les républicains et les démocrates ne résout pas la crise de la dette US. Cette agence de notation pense, également, que les politiciens US, à cause de désaccords idéologiques profonds, ne sont pas en mesure actuellement de s’attaquer sérieusement aux problèmes économiques du pays (récession, chômage, etc.). Au chapitre des facteurs fondamentaux de la crise actuelle figure le déficit budgétaire chronique du gouvernement fédéral américain depuis 2001 du à l’augmentation des dépenses militaires après le 11 septembre et à la réduction des taux d’impôt par le président Bush, ce qui a réduit, sérieusement, les revenus du gouvernement fédéral. A cela s’ajoute l’augmentation des dépenses nationales du secteur de la santé qui consomme, actuellement, près de 17% du produit intérieur brut des USA. La récession commencée en décembre 2007 a, quant à elle, accéléré le déficit qui est passé de 458 milliards de dollars en 2008 à 1 423 milliards de dollars en 2009, pour atteindre en 2010 près de 1 556 milliards de dollars. La dette publique US a plus que doublé en 10 ans. Elle est passée de 5,6 trillions de dollars (57,3% du produit intérieur brut) (1 trillion = 1 000 milliards) en 2000 à 13,8 trillion (94,3% du PIB) en 2010. Il faut toutefois relativiser la dette publique US.  Par exemple, la dette publique japonaise représente 225,8% du PIB du Japon et celle de l’Italie 118,4%  (source : FMI, 2010).Il faut aussi se rappeler que les risques de défaut américain (risques de ne pas pouvoir rembourser ses dettes) sont encore minimes, quoique pas absolument nuls. Un AA+ (cotation Standard and Poor’s) est moins bien qu’un AAA, mais c’est encore une cotation qui traduit un risque de défaut minimal.
La crise de la dette américaine est-elle liée à celle des subprimes de 2008 ?Oui, indirectement, parce que la crise des subprimes a été l’un des facteurs déclencheurs de la récession, qui a conduit à l’aggravation du déficit budgétaire, et donc de la dette.
Quelles sont les conséquences de la perte du triple «A» sur l’économie américaine et mondiale ?  Théoriquement, l’importante conséquence est l’augmentation des taux d’intérêt US, donc du coût de l’argent avec ses conséquences négatives sur l’économie américaine et mondiale. Paradoxalement, les taux d’intérêt des bons du Trésor US ont baissé les jours d’après l’annonce de S&P. La raison est que même avec une notation AA+, les Etats-Unis sont encore vus comme une valeur refuge par les investisseurs, surtout comparés aux autres investissements potentiels. Les investisseurs pensent que les problèmes de l’Europe sont plus graves que ceux des USA. Ils pensent, aussi, que les investissements en Bourse sont devenus plus risqués. Donc, à court terme, les investissements en bons du Trésor US sont encore relativement moins risqués que les autres investissements. Mais à long terme, la réduction de la notation se traduira par une augmentation des taux d’intérêt US, ce qui ralentira la croissance économique US et mondiale.L’autre importante conséquence est la perte de confiance en l’économie américaine et le dollar US. Les USA et le dollar ont été jusqu’à présent des valeurs refuge pour les investisseurs étrangers qui envoient leur argent aux USA. Ce ne sera peut-être plus le cas dans le futur. Une conséquence de cette perte de confiance, ajoutée à la crise de la dette en Europe, est la perception que les risques économiques aux USA sont maintenant plus graves qu’auparavant. Cela a déclenché l’effondrement de la Bourse aux USA et dans d’autres pays. La valeur du dollar US se détériore par rapport à la monnaie d’autres pays moins touchés par la crise de la dette. En somme, le statut du dollar US comme valeur de change universelle sera remis en cause.
Quels sont les effets dévastateurs que pourrait avoir cette crise sur la finance algérienne ? La crise de la dette US pourrait avoir des effets négatifs sur la finance algérienne, mais je ne pense pas qu’ils seraient dévastateurs. Quoi que disent certains, les réserves de change algériennes investies dans les bonds du Trésor américain ne sont pas en danger de ne pas être repayées. Une cotation AA+ de S&P dénote un investissement de haute qualité et un risque de défaut minimal. Il ne faut pas oublier aussi que les deux autres agences de cotation (Moody’s et Fitch) maintiennent leurs cotations AAA des bons du Trésor US. En plus, le Trésor américain peut toujours recourir à la planche à dollars pour payer ses dettes. Je pense  que le danger pour l’Algérie vient principalement des conséquences liées à la dévaluation possible du dollar US. Quand les avoirs algériens seront remboursés par le Trésor US en dollars, ils auront moins de valeur par rapport à d’autres devises. Aussi, les recettes pétrolières de l’Algérie pourraient être touchées, puisque le prix du pétrole est généralement coté en dollars US. Enfin, le montant des importations algériennes payées en dollar pourrait augmenter.
Pour l’Algérie, quels sont les enseignements à tirer de cette crise ?Des déficits budgétaires chroniques auront tôt où tard des conséquences néfastes sur l’économie algérienne (comme on le voit maintenant non seulement aux USA, mais aussi en Grèce, Irlande, Portugal, Espagne, Italie, etc.). L’objectif de la politique économique de l’Algérie doit être d’équilibrer son budget. En fait dans ce domaine, l’Algérie a mieux fait que les USA. Grâce au pétrole, l’Algérie a en fait un surplus de réserves de change (plus de 170 milliards en juillet 2011). Aussi, la dépendance de l’Algérie aux exportations d’hydrocarbures aura des conséquences négatives sur ses finances. Une récession dans les pays acheteurs de pétrole algérien réduira la demande pour son pétrole, et donc réduira ses avoirs financiers. Pour réduire les risques financiers, il est important de diversifier les placements des réserves de change algériennes dans plusieurs pays et dans plusieurs domaines. Aussi, il est important de réduire la dépendance de l’économie algérienne aux exportations des hydrocarbures.
La création d’un fonds souverain algérien est-elle d’actualité ?La création d’un fonds souverain algérien pourrait être utile dans certaines circonstances. Mais dans les conditions actuelles de l’Algérie, dont les besoins sont énormes (logements, emplois, infrastructures, etc.), investir son argent à l’étranger est difficile à justifier. Investir ses avoirs localement dans des projets productifs sera beaucoup plus rentable à long terme. Mais il est important que ces projets soient traités comme des investissements économiques, ce qui veut dire qu’ils doivent produire une plus-value durable.
Que doit faire le gouvernement algérien face à cette situation ?Dans l’immédiat, il n’y a pas de mesures urgentes à prendre. Les investissements algériens en bons du Trésor US ne sont pas menacés de défaut à court terme. Les Chinois et les Japonais (respectivement, premiers et deuxièmes détenteurs de bons du Trésor US) ne retirent pas leurs avoirs des USA. Mais, à plus long terme, il serait utile qu’une politique de diversification de ces avoirs soit mise en place. Investir une partie de ces avoirs en dehors des bons du Trésor US pourrait générer une plus forte valeur. Et surtout, il faut investir, localement, une partie importante des avoirs de l’Algérie pour créer des industries et des emplois productifs.  
B. A

L’Union Economique et Monétaire le Royaume-Uni doit agir pour une participation à part entière.

Comment juger de l’attitude générale du Royaume-Uni envers l’Union Européenne L’Union Economique et Monétaire n’est cependant pas la seule politique commune à laquelle le Royaume-Uni a obtenu de ne pas participer. La Conférence Intergouvernementale pré-Maastricht avait ainsi abouti à un accord qui étendait les compétences de la Communauté en matière de politique sociale. Face au refus du Royaume-Uni de participer à cet accord, celui-ci avait été placé dans un protocole annexé au traité, auquel la Grande Bretagne ne participait pas. C’est seulement durant les négociations du Traité d’Amsterdam que Tony Blair, fraîchement arrivé au pouvoir, accepta la participation de la Grande Bretagne au protocole social, qui put alors être intégré au traité en tant que titre à part entière.

Mr George Soros l’homme qui a fait sauter la banque d’Angleterre 2011


Mr George Soros (81 ans), connu comme « l’homme qui a fait sauter la banque d’Angleterre » après avoir spéculé sur la chute de la livre sterling en 1992, fait l’objet d’un dépôt de plainte de la part de son ex-petite amie brésilienne, Adriana Ferreyr (28 ans), qui l’accuse d’avoir tenté de l’étrangler et qui lui réclame pas moins de 50 millions de dollar
La jeune femme, une actrice de soap opéra, prétend qu’elle a entretenu une relation avec le milliardaire américain d’origine hongroise pendant 5 ans, qui a pris fin l’année dernière à l’initiative de ce dernier. Mais en août de l’année dernière, le couple se serait brièvement réconcilié et aurait passé une nuit ensemble au domicile de M. Soros dans le quartier huppé new yorkais de Upper East Side. Au cours de leur entrevue, il lui aurait annoncé qu’il avait offert à une autre femme un appartement qu’elle convoitait, d’une valeur de 1,9 million de dollars, qu’il lui aurait promis d’acheter pour elle.
Dans la plainte, il est relaté qu’au cours de la dispute qui aurait fait suite à cette révélation, Soros aurait giflé la jeune femme, et aurait mis ses mains autour de son cou pour tenter de l’étrangler. La jeune femme aurait réussi à se dégager et se serait saisie d’une lampe en verre pour se protéger. Soros serait alors parvenu à lui prendre la lampe des mains, et aurait tenté de la frapper avec, la manquant de peu. Elle affirme qu’elle a ensuite couru dans le bureau mitoyen de la chambre, et que c’est de cette pièce qu’elle a appelé la police. Ferreyr ajoute que depuis cette altercation, elle est traumatisée et souffre de désordres de stress.
Mr George Soros a fermement démenti ces accusations. Son avocat évoque une plainte « frivole et totalement infondée ».

Mr George Soros création d'euro-obligations

Pour le financier américain Mr George Soros , sans la création d'euro-obligations, la zone euro est condamnée
"L'Allemagne et les autres pays notés AAA (par les agences de notation)  doivent d'une façon ou d'une autre créer un système d'euro-obligations. Sinon,  l'euro va s'écrouler", avertit Mr George Soros dans une tribune du quotidien allemand Handelsblatt de vendredi.
Il estime également qu'un élargissement du fond de secours européen est  absolument nécessaire, car "tant que ce ne sera pas le cas, la note AAA de la  France sera menacée", ajoute-t-il.

Le milliardaire d'origine hongroise, figure respectée du monde de la  finance, connu pour avoir fait sortir la livre britannique du Système monétaire européen en 1992, fait porter le poids de l'aggravation de la crise sur  l'Allemagne.  "Ce sont les réticences allemandes (à venir en aide aux pays en difficulté)  qui ont renforcé la crise grecque et qui ont mené à la contagion qui s'est  transformée en crise existentielle pour l'Europe", juge-t-il.
  
Pour lui, seule l'Allemagne "peut renverser la dynamique destructrice  européenne" en soutenant la création des euro-obligations et éviter "les pertes  incalculables que l'effondrement de l'euro aurait sur le système bancaire".
  
La Commission européenne doit publier cet automne un rapport sur la  "faisabilité des euro-obligations", une fois conclue la réforme de la  gouvernance économique, à la rentrée.   Avec ces euro-obligations, une option combattue jusqu'à présent par  l'Allemagne, les pays de la zone euro mutualiseraient une partie de leurs  emprunts sur les marchés, avec un taux d'intérêt moyen où les pays puissants  protègeraient les plus fragiles.

Europe Mr George Soros appelle l'Allemagne à sauver l'euro 2011

Allemagne doit défendre l'euro afin de prévenir la désintégration européenne, estime le célèbre financier américain, Mr George Soros, dans une tribune publiée vendredi par le journal italien Il Sore 24 Ore.
"La question n'est plus de savoir s'il faut une monnaie commune; l'euro existe et son effondrement entraînerait des pertes incalculables pour le système financier", écrit le milliardaire américain.
Selon lui, "le manque d'empressement" de la part de l'Allemagne a aggravé la crise grecque et entraîné la contagion qui s'est ensuite transformée en une "crise existentielle pour l'Europe".
"Seule l'Allemagne est en mesure d'inverser la dynamique de désintégration de l'Europe", estime M.Soros. Il juge notamment que le Fonds européen de stabilité financière (FESF) ne permettra pas à prévenir une crise de la zone euro, cette structure ne disposant pas des ressources nécessaires.
"La situation devient intolérable. Les autorités cherchent à gagner du temps, mais c'est quasiment trop tard, la crise est en train d'atteindre son apogée", écrit le financier.
"L'Allemagne et les autres pays de la zone euro avec une note de crédit AAA devront décider s'ils vont risquer leur propre crédit pour permettre à l'Espagne et à l'Italie de refinancer leurs obligations à des taux d'intérêt raisonnables. Si ce n'est pas le cas, ces deux pays devront inévitablement être secourus eux aussi", conclut Mr Soros.

source de la Banque d'Algérie 2011

Selon une source de la Banque d'Algérie :
«Le débat sur la gestion des réserves de change est une pure agitation»
Le débat enclenché depuis la dégradation de la note souveraine des Etats-Unis d'Amérique par l'agence de notation Standart & Poors et ses répercussions sur les réserves de change de l'Algérie est «une agitation qui n'aura aucune emprise sur la gestion de ces placements», a tenu à expliquer hier une source de la Banque d'Algérie, sous couvert de l'anonymat. 
Tenue par le droit de réserve, notre source a souligné «qu'il n'y a aucun risque sur les placements effectués par l'Algérie en bons de trésor américains, des placements sûrs garantis par les autorités américaines». Selon notre source, les interventions et les analyses fournies par les économistes algériens et étrangers sur les répercussions de la dégradation de la note américaine sur les rendements et les éventuelles pertes des réserves sont fausses et ne tiennent pas la route.
«Comment expliquer que des grandes nations, à l'instar de la Chine qui a placé plus de 1100 milliards de dollars dans les bons de trésor, la Corée du Sud, la France et bien d'autres pays n'ont pas pris la décision de retirer leurs réserves en bons de trésor américain ?
C'est clair que ces nations ont confiance en le système financier américain, d'autant plus il s'agit de placements dans le Trésor américain et non pas dans des marchés boursiers connus pour leur instabilité», a ajouté notre source estimant que la gestion des réserves de change requiert «une retenue et une politique prudentielle loin des débats de la rue.
C'est une question de souveraineté et l'Algérie observe une démarche très juste et rationnelle en la matière. Nous avons eu dans le passé des messages de félicitations des grandes institutions bancaires et financières mondiales par rapport à notre politique de placements. Nous continuons à observer la même démarche sans affolements et précipitations»,
souligne encore notre source persuadée que la dégradation de la note américaine n'affectera pas le rendements des réserves. «Il faudrait plutôt s'attendre à un rondement meilleur», estime notre source. Pour étayer ses propos, elle nous renvoie à la crise grecque. «Malgré le poids de la dette et le déficit enregistré, les grandes nations ont renouvelé leur confiance à la Grèce en achetant leur dette. S'agissant des Etats-Unis d'Amérique, il n'y a pas de risque», argumente-t-il.
La source bancaire relativise également la question de la dévaluation de la valeur du dollar, expliquant que les pays européens et asiatiques vont soutenir la monnaie américaine étant donné l'interdépendance de leurs économies, notamment les marchés monétaires.
La chute de la valeur du dollar affectera directement la valeur des autres monnaies, d'où l'intérêt de défendre le billet vert par les marchés monétaires, a fait savoir notre source. Quant à la politique de placements, l'Algérie a toujours opté, selon la même source, à la diversification des placements, notamment chez la Banque centrale européenne et la Réserve fédérale américaine. L'avis de ce haut responsable de la Banque d'Algérie est en totale contradiction avec les réactions faites jusque-là par des experts et d'anciens responsables de la Banque centrale.
Abderrahmane Hadj Nacer, ancien gouverneur de la Banque d'Algérie, avait souligné dans des déclarations à la presse que les rendements des réserves de changes sont faibles. Il a plaidé pour des investissements dans les actifs à l'étranger.
Quant à l'économiste Abdelhak Lamiri, il a souligné dans un récent entretien au Temps d'Algérie que la dégradation de la note de la dette américaine n'affectera pas les placements de l'Algérie en bons de trésor américain. Selon cet économiste, il faudrait s'attendre à des rendements meilleurs avec la hausse des taux d'intérêts. L'Algérie possède, selon les dernières statistiques établies par des organismes financiers étrangers, 173 milliards de dollars de réserves de change. Le Temps – Quotidien National d’Information   

Le Royaume-Uni doit adopter l’Euro et adopter des règles strictes financières.


Le moment est venu pour le Royaume-Uni d'intégré l’Euro 2011


Comment parler d’Europe fédérale au niveau monétaire sans que le Royaume-Uni ait intégré l’Euro, alors que le gouvernement britannique s’est engagé depuis bien longtemps à rejoindre l’Euro. Le moment venu est pour lui de le faire. Cela c’est pour le niveau institutionnel et fonctionnel, mais il est impossible que l’Europe soit monétairement fédérale sans que le Royaume Uni ait rejoint l’espace de l’Euro. Ça serait une ineptie. Si le Royaume-Uni est un manque pour l’Europe de l’Euro, il est une entrave en dehors de l’Euro parce que ses pratiques monétaires et financières sont contre l’Europe et contre l’Euro

Algerie emplois 2011

Impossibilité économique pour le gouvernement algérien de créer plus de 1million d’emplois durant le premier semestre 2011

Au moment où le monde est en crise les services du premier ministre algérien dans un communiqué que j’ai lu attentivement, par le canal de l’APS, annonce officiellement datant du 08 aout 2011, la création de 1.090 435 emplois durant le premier semestre 2011 soit 181.739 emplois par mois.



1.-Je cite l’APS : « quelque 1.090.435 emplois ont été créés durant le 1er semestre de 2011, indique un bilan des services du Premier ministre » source - APS- lundi 8 août 2011/ 18 h. Pour le gouvernement, la création d’emplois est ventilée ainsi : dans le cadre du dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP) 489.955, 45% du total. Si l’on inclut la fonction publique pour 41.215 nous aurons un taux qui approche 50% exactement 48,73%. Mais fait remarquant, nous aurons pour les véritables entreprises dont les entreprises publique un recrutement de 61. 831 personnes dont seulement pour Sonatrach et Sonelgaz et leurs filiales déjà en sureffectifs 22.183, 34 .196 emplois dans l’agriculture et 24. 612 postes ont été générés par les investissements financés par les banques (hors ANSEJ et hors agriculture). Pour l’ONS et le Ministre du travail le taux de chômage s’établirait à 10,2 % fin 2010 soit une baisse de 1,1 % par rapport à 2008 contre 15 % en 2007. Ainsi en 2010, 1,072 million de personnes sont touchées par le chômage sur une population active estimée à 10,5 millions de personnes, la population active occupée étant de 9,4 millions de personnes. Cela signifie en supposant une demande additionnelle de 200.000 emplois durant le premier semestre 2011(la demande est en principe de 400.000 par an avec une sous estimation de la demande féminine), nous aurons 1.272.000 moins 1.090.435, soit 181565 chômeurs au 30 juin 2011. Ain pour l’Algérie le taux de chômage serait environ de 1,65% si l’on suppose que la population active est d’environ 1,1 million à la même période, contre plus de 20% en Espagne, une moyenne européenne et américaine de plus de 9% et plus de 10% pour certains pays émergents dynamiques. Donc il n’ya plus de pratiquement de chômeurs en Algérie, devenant le pays miracle, le plus développé du monde. Pourquoi alors toutes ces tensions sociales dans toutes les régions du pays, que nos responsables visitent les wilayas d’Algérie pour vérifier leurs données car qui n’ pas dans sa famille un ou plusieurs chômeurs y compris des diplômés à la recherche d’emplois. Ayant à eu à diriger un audit avec une équipe pluridisciplinaire exclusivement algérienne car il existe de nombreuses compétences dans tous les domaines mais marginalisée, sur l’emploi et les salaires pour les pouvoirs publics entre 2007/2008 je tiens à faire les remarques suivantes déjà contenues dans ce rapport(1)
2. Il existe une loi économique valable pour tout pays, le taux d’emploi est fonction du taux de croissance et des structures des taux de productivité, la crise mondiale actuelle étant une crise de la sphère réelle. Comment avec un taux de croissance selon les rapports internationaux de ¾% entre 2010/2011 contre une moyenne de moins de 3% entre 2004/2011, peut-on avoir créé autant d’emplois ? L’Algérie dont la dépense publique est de 480 milliards de dollars ( 200 entre 2004/2009 et 286 entre 2010/2014 dont 130 de restes à réaliser ( surcouts mauvaise gestion voir le rapport de la BM remis aux autorités algériennes janvier 2008 sur l’inefficience de la dépense publique) dépense deux fois plus pour avoir deux fois moins de résultats par rapport aux pays similaires du niveau du bassin méditerranéen selon une récente étude pour la région MENA. Des calculs précis que je peux mettre à la disposition des lecteurs, montrent clairement que sur les 6% de croissance hors hydrocarbures officiellement 80% l’ont été par la dépense publique via les hydrocarbures et que les entreprises évoluant dans le cadre des valeurs internationales contribuent à moins de 20% du produit intérieur brut. Pour preuve l’Algérie exporte 98% en hydrocarbures brut et semi brut et importe plus de 70% de ses besoins. Toujours dans ce cadre 70% de la dépense publique a été absorbée par les infrastructures dont BTPH) qui ne sont qu’un moyen l’entreprise et le savoir étant dévalorisés. Pour preuve le poste services est passé de 4 milliards de dollars en 2004 à plus de 11 milliards de dollars entre 2010/2011 avec ce paradoxe fuite des cerveaux algériens et appel à l’assistance étrangère. Après la fin des chantiers que deviendront ces milliers de travailleurs en espérant une non chute brutale du cours des hydrocarbures due à la crise mondiale ce qui serait dramatique pour l’Algérie ? Alors se posent plusieurs questions précises.
3.-Quelle sont les réalisations concrètes des agences de l’emploi et de l’ANDI (agence d’investissement) ? Il ne suffit pas de donner des intentions mais les réalisations effectives en distinguant la part devises et la part dinars tant des équipements que des entrants afin de dresser une balance devises prévisionnelles non biaisé tenant compte de la concurrence internationale étant dans une économie mondialisée, donc ouverte, et des accords internationaux que l’Algérie a ratifié en toute souveraineté. Quel a été le devenir des projets qui ont bénéficié des avantages financiers et leur durée de vie et le nombre de faillite ? Cette euphorie actuelle où la majorité des jeunes déposent des dossiers à ANSEJ se concrétiseront-ils par l’émergence d’entrepreneurs dynamiques alors que ceux déjà installés souffrent des contraintes d’environnent (bureaucratie, système financier inadapté, foncier, rareté de la main d’œuvre qualifié adaptée). A-t-on tenu compte des sureffectifs dans les administrations et entreprises publiques, la productivité du travail en Algérie selon les rapports de l’OCDE étant une des plus faibles au niveau du bassin méditerranéen. Il s’agit de ventiler les emplois à valeur ajoutée, des emplois non productifs ou faiblement productif (commerce de détail qui connait une implosion selon le dernier recensement du registre de commerce en 2010), des temporaires qui constituent le plus gros des effectifs, faire et refaire les trottoirs ou désherber les routes. Dans ce cadre, quelle est la structuration des effectifs recrutés par niveau de qualification, la ressource humaine étant une richesse bien plus importante que toutes les richesses d’hydrocarbures. Enfin quelle est la part de l’emploi informel en distinguant les emplois à valeur ajoutée et de la sphère informelle marchande spéculative dominante où selon le Ministre du travail devant les députés de l’APN fin 2009 elle représenterait plus de 25% des emplois totaux. D’autres estimations en corrélation avec la masse monétaire en circulation 40% et 65% des segments de produits de première nécessité l’évaluent entre 40/50% dans la création d ‘emplois. Le taux officiel redressé par les sureffectifs, les emplois fictifs temporaires, non tenu compte de l’emploi dans l’informel, le taux de chômage fluctuerait entre 20/25%.
4.-Comment mener une bonne politique sans avoir un tableau de bord clair évitant de falsifier les données posant la problématique de l’effritement du système d’information. Il s’agit de dire la vérité, rien que la vérité, ni verser dans la sinistrose, ni dans l’autosatisfaction source de névrose collective. Les Algériens vivent la réalité et ne mangent pas les chiffres. Aussi, les données qui viennent de paraitre sont étonnants car, paradoxalement l’ONS annonçait pour 2009 ( est ce que la donne a changé entre 2010/2011 alors que bon nombre de chantiers programmés sont encore en gestation ), un recul de 30% de la création d’entreprises et en répartition spatiale avec une concentration au niveau de la région d’Alger et de très loin Sétif, Oran- Constantine et Bejaia. En termes de structure, plus de 49% activent dans le secteur du commerce n’étant pas en majorité des services marchands créateur de valeurs ajoutées, le reste des entreprises étant les secteurs de l’immobilier avec 14%, la construction et travaux publics 12% et enfin les industries manufacturières 11%, taux dérisoire montrant la désindustrialisation du pays. Le peu de performance est confirmée par la dominance des entreprises unipersonnelles à responsabilité limitée (EURL) 48,84%) suivi des sociétés à responsabilité limitée (SARL) 41,96%) alors que les sociétés en nom collectif (SNC). Fait plus grave, l’ONS confirme certaines enquêtes au niveau de l’ANDI et l’ANSEJ où les dépôts de bilan dépassent 40% ces cinq dernières années c'est-à-dire d’entreprises radiées du répertoire des entreprises pour cessation d’activités. L’ANDI n’avait-elle pas annoncé entre 2007/2009 officiellement (ENTV), un flux d’investissement direct étranger supérieur entre 20 à 30 milliards de dollars par an ? Pourtant grâce à un dialogue soutenu et à un débat serein et sans passion, je crois en le génie algérien qui évolue favorablement dans d’autres parties du monde étant considérés .Il s’agit de faire un constat sans complaisance pour pouvoir se corriger positivement. L’Algérie est une économie totalement rentière n’ayant pas préparé encore l’après hydrocarbures alors que la population passera dans 25/30 ans de 36 millions à 50 millions sans hydrocarbures. La découverte de réserves physiquement n’ayant aucun sens, pouvant découvrir des milliers de gisements non rentables. Le niveau des réserves se calcule fonction du couple cout intérieur, vecteur prix international, des énergies substituables en corrélation avec les mutations mondiales énergétiques et du rythme des exportations et consommation intérieure.
5.- Invoquer des données qui ne correspondent pas à la réalité surtout à l’ère d’internet où le monde est devenu une maison de verre, favorise tant le divorce Etat/citoyens que le discrédit de l’Algérie au niveau international. C’est que corrigé, le taux de chômage et le taux de croissance officiel sont des taux artificiels irrigués par la rente des hydrocarbures avec des salaires sans contreparties productives pour calmer le front social. Il en est de même pour l’inflation que l’on comprime artificiellement par des subventions généralisées et non ciblées source de gaspillage et de fuite de produits hors des frontières, avec des impacts mitigés sur le pouvoir d’achat des algériens faute de mécanismes clairs de régulation avec la dominance de la sphère informelle. Cela traduit les liens dialectiques entre la logique rentière et l’extension de cette sphère, de la nécessité de la transition d’une économie de rente à une économie hoirs hydrocarbures, mais tout cela est un autre sujet qui renvoie à la bonne gouvernance. En conclusion, je lance un appel à tous les intellectuels algériens pour un débat utile contradictoire productif. Je considère que le rôle d’un cadre de la Nation, de l’intellectuel ou du journaliste n’est pas de produire des louanges par la soumission contreproductive pour le pouvoir lui-même en contrepartie d’une distribution de la rente, mais d’émettre des idées constructives , selon sa propre vision du monde, par un discours de vérité pour faire avancer la société. Notre seul souci les intérêts supérieurs de l’Algérie. Espérons que les données des services du premier ministère reprise par l’APS, étant une impossibilité économique ont été une erreur de calcul due peut être à l’insomnie durant ce mois sacré du Ramadhan.


Abderahmane Mebtoul
Vendredi 12 Août 2011
 Réflexion

la zone euro 1999 – 2011 pourquoi le royaume unis n'adopte pas la monnaie unique l' euro

On est bien sur encore très loin d'une Union européenne unifiée sur le plan monétaire, seuls 17 Etats membres ayant adopté à l'heure actuelle la monnaie unique.
Pourtant, frappés comme le reste du monde par la crise financière, nombreux sont les pays européens, hors zone euro, et même parfois hors UE, à faire les yeux doux à une monnaie qui semble résister mieux que les autres aux turbulences économiques.

Dix-Sept États membres de l'Union européenne utilisent l'euro comme monnaie :

  • Belgique
  • Allemagne
  • Estonie
  • Irlande
  • Grèce
  • Espagne
  • France
  • Italie
  • Chypre
  • Luxembourg
  • Malte
  • Pays-Bas
  • Autriche
  • Portugal
  • Slovénie
  • Slovaquie
  • Finlande

Pays ne participant pas à la zone euro :

la Bulgarie, la République tchèque, le Danemark, la Lettonie, la Lituanie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie, la Suède et le Royaume-Uni sont membres de l'UE, mais n'utilisent pas à l'heure actuelle la monnaie unique européenne.