Wednesday, September 01, 2010
Fabrication de médicaments en Algérie
Yasmine Djaber
Prochain partenariat avec le laboratoire américain Eli Lilly
Un partenariat entre le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et le laboratoire pharmaceutique américain Eli Lilly sera mis en place avant la fin de l'année en cours. C'est ce qu'a indiqué ce mercredi 1er septembre à Alger le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès, à l’issue d'un entretien qu'il a eu avec le président de la région Amerasie (Afrique, Moyen-Orient et Asie) du laboratoire, M. Eberhard Ludwigs.
Le ministre de la santé a souhaité que ce partenariat parvienne à mettre fin à la pénurie qui concerne pas moins de 41 produits pharmaceutiques en les produisant en Algérie. « La dépendance vis-à-vis de l'étranger en matière de médicaments doit cesser et il est impératif pour nous de donner une impulsion à l'industrie pharmaceutique dans notre pays (...) Aucun pays n'imposera sa politique du médicament à l'Algérie », a ajouté le ministre. Ce dernier a précisé qu'un comité mixte entre les partenaires nationaux algériens et le laboratoire américain sera mis sur pied afin de s'intéresser aux différents aspects de cette coopération.
Djamel Ould Abbès a assuré que toutes les facilités seront accordées au laboratoire afin de lui permettre d'activer dans les meilleures conditions possibles. S'agissant de certains médicaments signalés comme faisant l'objet de pénurie, M.Ould Abbès a tenu à préciser que si ces médicaments ne sont pas disponibles sous leur nom commercial, ils le sont sous forme de générique, rappelant que l'Algérie importe uniquement les produits non disponibles localement. Rappelant que l'Algérie a importé pour 2 milliards de dollars de médicaments en 2009, le ministre de la Santé a qualifié le médicament de produit "stratégique" entrant dans la sécurité nationale. Le représentant d'Eli Lilly a indiqué de son côté que son laboratoire est intéressé par des projets à long terme avec l’Algérie
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Israël-Palestiniens: Mr le président Barack Obama lance de nouveaux pourparlers de paix
WASHINGTON (AP) — Barack Obama lance ce mercredi une nouvelle série de pourparlers de paix sur le Proche-Orient par un dîner à la Maison Blanche, en l'honneur du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou et du président palestinien Mahmoud Abbas.
Ces discussions ont pour objectif de conclure un accord d'ici un an sur une solution à deux Etats: une Palestine souveraine à côté d'un Etat israélien en sécurité.
Il s'agit des premiers pourparlers directs entre Israéliens et Palestiniens depuis décembre 2008. Mais les attentes sont faibles en raison de la persistance de nombreuses divergences et de tensions entre les deux parties, notamment suite à la fusillade, revendiquée par le Hamas, au cours de laquelle quatre Israéliens ont été tués mardi. Des responsables israéliens ont affirmé qu'il s'agissait d'une tentative de sabotage des discussions.
Benyamin Nétanyahou et Mahmoud Abbas sont arrivés mardi à Washington pour des discussions préparatoires avec la secrétaire d'Etat Hillary Clinton. AP
Allemagne : Les 20 ans de la réunification
[Fenêtre sur l'Europe]
L'Allemagne a célébré hier 31 août les 20 ans de la signature du traité de la réunification de l'Allemagne.
Ainsi disparaissait l'ex-Allemagne de l'Est (RDA). "Ce ne fut pas un traité d'adhésion mais un véritable traité d'unification" a déclaré hier le ministre allemand de l'Intérieur, Thomas de Mazière, lors d'une cérémonie au Kronprinzenpalais de Berlin où fut signé le traité. Le traité d'unification est entré en vigueur le 3 octobre 1990, date de la Réunification dont l'Allemagne va célébrer le 20e anniversaire à Brême (nord).
Thomas de Maizière a cependant reconnu que des erreurs avaient été commises après la réunification. Alors que le chômage est toujours deux fois plus élevé en moyenne dans l'Est que dans l'Ouest, de nombreux Allemands de l'Est se disent déçus par la réunification.
Réseau des Créateurs d'Entreprises Franco Algériens à Alger
http://recrealger.ning.com/
Bienvenue sur le Réseau des Créateurs d'Entreprises Franco-Algériens à Alger.
Si, tout comme moi, vous avez écouté durant votre enfance des histoires racontées par vos parents sur ce pays qu’ils ont quitté par obligation,
Si, tout comme moi, enfant, vous avez été émerveillé lors de vos vacances par ses parfums et ses couleurs,
Si, vous aussi, vous faites partie de ces bi-nationaux qui croient aux énormes potentiels que possèdent l’Algérie,
Si, vous aussi, par votre esprit d’entreprise vous voulez contribuer au développement de ce pays en apportant votre expérience et votre savoir-faire,
Si, vous aussi, vous croyez en l’avenir de l’Algérie,
Alors cette communauté vous ouvre grand ses portes.
Venez partager vos impressions, votre expérience, proposer vos conseils…
Et tous, ensemble, œuvrons pour une Algérie Grande et Prospère.
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Relation franco-algérienne
La décision de la Cour d'appel de Paris apporte un développement positif pour nos relations bilatérales"
La France salue la décision de la Cour d'appel de Paris qui abandonné les poursuites contre le diplomate algérien Mohamed Ziane Hasseni.
"Le prononcé de cette décision de la Cour d'appel de Paris apporte un développement positif pour nos relations bilatérales dont notre volonté est bien d'en poursuivre l'approfondissement et le développement", a déclaré même le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero.
Ainsi, tout indique que la France veut profiter du non-lieu délivré par la cour d'appel de Paris dans l'enquête sur l'assassinat de l'opposant Ali Mecili pour tourner la page de "l'empoisonnement" dans les relations avec l'Algérie. Il faut dire que cette affaire judiciaire pesait beaucoup sur les relations franco-algériennes.
Les relations entre les deux pays traversent une passe particulièrement difficile depuis plusieurs mois, même si la présence du président Abdelaziz Bouteflika à un sommet Afrique-France début juin a quelque peu apaisé le climat. Ceci dit, une visite bilatérale que le président algérien devait effectuer en France en 2009 a été ajournée et n'a toujours pas eu lieu.
El Watan avec AFP
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Algerie-Focus.Com a rencontré le groupe de flamenco Estuaria Youtube
Poste par faycal
Le groupe de flamenco espagnol Estuaria s’est produit pour la première fois en Algérie au conservatoire de musique d’Oran à l’invitation de l’Institut Cervantès d’Oran. Nous étions présents. Petit reportage.
Le groupe de flamenco espagnol Estuaria s’est produit pour la première fois en Algérie au conservatoire de musique d’Oran à l’invitation de l’Institut Cervantès d’Oran. Nous étions présents. Petit reportage.
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Vers un sommet méditerranéen sur la paix au Proche-Orient
La France et l'Egypte ont dit lundi leur volonté de réunir un sommet de l'Union pour la Méditerranée (UPM) en novembre pour conforter le processus de paix au Proche-Orient, en complément des négociations directes qui s'ouvrent cette semaine à Washington.
A l'issue d'une rencontre d'une heure à l'Elysée, les présidents Nicolas Sarkozy et Hosni Moubarak sont tombés d'accord sur la nécessité d'une participation européenne à ce processus, qui passera par la convocation d'un tel sommet.
"Nous avons proposé avec le président Moubarak que puisse se tenir aux alentours de la mi-novembre un sommet de l'Union pour la Méditerranée auquel participeraient l'ensemble des intervenants nécessaires pour obtenir la paix au Proche-Orient", a déclaré le président français lors d'une conférence de presse commune avec son homologue égyptien.
Ce sommet, a-t-il indiqué, devrait avoir lieu le 20 novembre à Barcelone et tous les protagonistes du conflit, y compris Israël, devraient être présents autour de la table.
"Je pense que le rôle des Etats-Unis est très important mais qu'il ne peut pas être le seul", a-t-il ajouté en soulignant que l'Union européenne était le premier bailleur de fonds des Palestiniens et qu'il était important, pour faire avancer les choses, "que tout le monde tienne le même discours".
Hosni Moubarak a estimé de son côté que le début des négociations de Washington était en soi un succès. "Ce n'est pas la fin du chemin. (Mais) ce qui est important, c'est qu'elles se poursuivent en toute bonne foi afin de remettre le processus de paix dans le droit chemin. Je souhaite que toutes les parties puissent saisir cette occasion", a-t-il déclaré.
Pour le président égyptien, un sommet de l'UPM permettra de "conforter la relance" du processus de paix, les Etats-Unis ayant besoin du soutien des Européens pour régler notamment le problème "compliqué" de l'arrêt de la colonisation dans les territoires occupés.
Evoquant les négociations de Washington, il a déclaré qu'il aurait souhaité la présence de tous les pays du quartet "et d'un certain nombre de présidents européens".
Coprésidée par la France et l'Egypte, l'UPM n'a pu se réunir en sommet depuis son lancement en 2008 en raison du blocage du processus de paix israélo-palestinien.
Nicolas Sarkozy a plaidé lundi pour que les négociations avancent vite.
"Des bonnes discussions, ce sont des discussions qui seront rapides. Depuis le temps qu'on parle de ce conflit, tout le monde connaît les paramètres de la paix. Des mois et des mois de discussions n'amèneront rien de plus", a-t-il dit.
"Le temps travaille contre les partisans de la paix. La longueur des pourparlers et l'absence de compromis feraient le lit de tous les extrémistes partout dans le monde, et notamment dans cette région."
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Algerie PRÉLÈVEMENTS OBLIGATOIRES
lgerie
Le président de la République a fini par admettre que se profilait à l’horizon une lourde menace pour les finances publiques algériennes. Les dépenses pour l’exercice 2010 atteindront 6468 milliards de DA dont 3446 pour le budget de fonctionnement et 3022 pour le budget d’équipement. Le déficit prévisionnel du Trésor est de 3651 milliards de DA en augmentation de 906 milliards de DA par rapport à celui de 2009. En 2010, les recettes tirées de la fiscalité pétrolière ont diminué de 344 milliards de DA, cependant que les recettes globales de la fiscalité ordinaire ont atteint seulement 176 milliards de DA. L’ensemble de ces déficits est couvert grâce aux ressources du Fonds de régulation de recettes. Ceci dit, l’endettement en soi n’est pas nécessairement à proscrire. En principe, à travers le Pcsc (2005- 2009) et le plan quinquennal actuel (2010-2014), les investissements projetés dans l’éducation, les infrastructures, l’agriculture, la mise à niveau des PME/PMI, les Ntic ont vocation à favoriser la croissance, par voie de conséquence les revenus futurs aussi bien des entreprises que des ménages; il s’ensuit que les rentrées fiscales attendues devraient être importantes à l’horizon 2015. Encore faudrait-il que la collecte de l’impôt s’effectue correctement et que les efforts, actuellement menés pour améliorer le rendement de la fiscalité ordinaire, soient couronnés de succès. La décision la plus attendue est l’installation par le président de la République d’un Conseil national des impôts dont la mission serait double: constater la répartition de la charge fiscale et mesurer l’évolution de cette charge en tenant compte à la fois des caractéristiques économiques et sociales des différentes catégories de redevables concernés. Il importe peu de quelle institution le CNI dépendrait.
En France, il est rattaché à la Cour des comptes et on peut estimer, eu égard au renforcement significatif des prérogatives de la Cour des comptes, décidé ce 25 août par le Conseil des ministres, qu’il pourrait être présidé par le président de la Cour des comptes, et ce, dans le cadre du vaste réaménagement que pourrait connaître cette institution fondamentale. Ce conseil sera certainement appelé à dialoguer en permanence avec les services du ministère des Finances (notamment la direction générale des impôts) qui ne manqueront pas d’être sollicités en matière de statistiques. Il est attendu de ce Conseil qu’il commette des rapports sur les sujets exactement les plus sensibles: la fiscalité des PME/PMI, la fiscalité locale, la fiscalité du patrimoine, celle des revenus de l’épargne, etc. Peut-être même conviendrait-il d’aller plus loin. Compte tenu du fait que l’IRG pèse surtout sur les salariés et les fonctionnaires (prélèvement à la source oblige), il serait plus judicieux de mettre en place un Conseil des prélèvements obligatoires car plus que jamais, dans la perspective du pacte social interne que le gouvernement ambitionne d’instaurer, il est nécessaire que les pouvoirs publics aient une vision précise du niveau des prélèvements obligatoires. Il n’est pas normal, qu’en 2010, on ne puisse pas évaluer le pourcentage rapporté au PIB du niveau global des prélèvements, qu’il s’agisse des impôts et taxes perçus par l’Etat et les collectivités locales ou de l’ensemble des cotisations obligatoires collectées au profit des institutions de protection sociale. Il est, en effet, indispensable que le gouvernement, s’engage de façon éclairée dans la réduction du montant de la dette publique interne qui est passée de 734 milliards de DA (soit 7,12 milliards d’euros) en 2008 à 814 milliards de DA (7,91 milliards d’euros) en 2009.
Tous les éléments actuellement disponibles, donnent à penser que la dette publique risque d’augmenter sensiblement et ce phénomène résulte essentiellement de l’important déficit de certaines administrations publiques centrales. L’augmentation de l’endettement constitue aujourd’hui une ressource publique à part entière. Il est vrai que la diminution de la dette n’a jamais constitué une priorité pour les gouvernements successifs depuis 30 ans, en dehors de la période de l’ajustement structurel imposé par le FMI. Force est également d’admettre que la période 2005-2008, au cours de laquelle le prix moyen du baril se situait autour de 115 dollars, n’a pas été mise à profit pour réduire la dette publique interne, en raison de la priorité accordée au plan de relance de l’économie.
Le président de la République vient d’insister, ce 25 août, sur la remise en ordre prioritaire de nos finances publiques. Deux pistes devraient, d’ores et déjà, être privilégiées: la réorganisation de notre appareil administratif qui constitue une source d’incitation périodique à la dépense publique et à la multiplication de coûts injustifiés. La deuxième piste qui suppose un patient effort de réflexion dont un éventuel Conseil des prélèvements obligatoires pourrait se saisir et de ne plus reconduire automatiquement des dépenses sans un examen d’ensemble de la légitimité des missions et de la pertinence des instruments utilisés. Ce qui, en tout cas, ne fait pas de doute, est que le gouvernement ne pourra pas affecter quelque 1100 à 1300 milliards de DA (soit 12 milliards d’euros) au titre des transferts sociaux, dans la loi de finances pour 2011, sauf à se résigner à une dérive dangereuse, à moyen terme, de nos finances publiques.
(*) Professeur de droit
alimebroukine@yahoo.com
Ali MEBROUKINE (*)
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Algerie CLIMAT DES AFFAIRES
yacine abdouni
Difficultés des groupes étrangers : l'exception algérienne
Le climat économique en Algérie est-il hostile au bon fonctionnement des entreprises, notamment celles du secteur industriel ? Ces dernières années, plusieurs entreprises publiques, après avoir été des fleurons dans leurs secteurs (SNS, Sider, Eniem, Eni, BCR, Air Algérie, Sonelgaz, Algérie Télécom…) ont fini par être dissoutes, bradées à un investisseur privé ou font face à d’importantes difficultés financières. Les compétences du management algérien de ces entreprises ont souvent été pointées du doigt.
Mais aujourd’hui, ce sont des firmes multinationales, leaders mondiaux dans leurs domaines respectifs et souvent dirigées par des managers étrangers choisis par les maisons mères, qui n’arrivent pas à trouver leur essor sur le marché national.
Les exemples sont nombreux. Le plus emblématique est sans doute celui du sidérurgiste ArcelorMittal. Depuis qu’il a acquis l’usine d’El Hadjar via l’absorption d’Ipsat en 2005, le groupe, numéro un mondial du secteur depuis 2006 date de la fusion entre Arcelor et Mittal Steel, ne fait pas parler de lui pour ses performances industrielles ou financières mais presque uniquement pour ses conflits sociaux.
L’Algérie est aujourd’hui le seul pays parmi ceux dans lesquels évolue ArcelorMittal où la tension sociale est aussi permanente. Les travailleurs contestent systématiquement les décisions du management étranger de l’entreprise et tentent d’imposer des décisions industrielles que la direction juge inefficaces et peu rentable. Résultat, le plan d’investissement de 200 millions de dollars annoncé au début de l’année est renvoyé sine-die. Et la tension n’est pas prête de retomber.
Autre cas illustrant cette exception algérienne : l’émirati DWP (Dubaï World Port) qui a pris la gestion du port d’Alger au milieu de l’année 2009. Depuis, le troisième opérateur portuaire mondial – avec 55 terminaux gérés, fait face à de sérieuses difficultés. Au sein de l’entreprise, les conflits sociaux se sont multipliés, aggravant les retards dans le traitement des marchandises. De nombreux affréteurs contestent la dégradation des conditions logistiques se traduisant par le prolongement de la durée que passent les navires en rade. DPW ne connaît pas une actualité aussi tendue dans un autre pays.
Et quand ce ne sont pas les conflits sociaux, c’est l’Etat lui-même qui est en cause. Comment expliquer que Siemens (Allemagne) et Vinci (France) soient incapable de livrer le métro d’Alger dans les délais ? Ces deux groupes, leaders mondiaux dans leurs secteurs, ont réalisé dans d’autres pays des projets plus difficiles et plus complexes que le métro d’Alger. Mais en Algérie, ils sont confrontés à une situation tellement complexe qu’ils viennent de demander une indemnité de 100 millions d’euros à l’Etat algérien. Des pénalités liées à l’immobilisation sur le chantier du métro d’Alger de matériel et de personnel pour des raisons administratives.
En Algérie, les rares entreprises étrangères qui tirent leur épingle du jeu sont celles activant dans l’importation ou les services. Les concessionnaires automobiles, les banques et les opérateurs de téléphonie mobile affichent des taux de rentabilité exceptionnels. Mais ces entreprises sont confrontées à des problèmes d’une autre nature : l’instabilité juridique, avec des lois qui changent régulièrement et d’une manière brusque. Résultat, depuis maintenant plus d’une année l’Algérie n’attire plus les investisseurs étrangers.
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Algerie ECONOMIE ET BUSINESS
samir allam
Droit de préemption: un fardeau trop lourd pour l'Etat algérien?
Le gouvernement a décidé en 2009, dans le cadre de la loi de finances complémentaire (LFC), d’introduire le droit de préemption de l’Etat dans toute cession d’une filiale algérienne d’un groupe étranger. Cette disposition, renforcée dans la LFC 2010, n’a encore jamais été appliquée. L’Algérie n’est pas le premier pays à introduire le droit de préemption pour les cessions d’entreprises étrangères ou issues de secteurs stratégiques, mais les lois actuelles et les outils existants permettent-ils une réussite de cette stratégie ambitieuse ? Le dossier Djezzy constitue donc un premier test pour cette mesure de patriotisme économique.
« Le droit de préemption est en théorie une bonne chose mais une telle politique a besoin de méthode et d’objectifs clairs », explique un expert financier. La première interrogation concerne la structure via laquelle ces opérations seront réalisées. L’Algérie ne dispose pas d’une banque d’affaires publique capable de mener une opération financière de cette importance. « L’Etat ne doit pas perdre sa neutralité en impliquant directement le gouvernement et des ministres dans ce type de négociations. Le rôle d’un Etat n’est pas de jouer les traders en rachetant et en revendant des entreprises. Il doit créer une structure qui va porter ce type de projets en son nom », ajoute le même expert.
Ensuite, une fois l’opération menée,l'’Etat doit relever un autre défi, plus difficile : assurer la gestion et le développement de l’entreprise sans en dégrader la valeur. « Or, explique un économiste, si on savait faire, pourquoi ne pas l’avoir fait avec nos entreprises publiques ? » Dans le secteur de la téléphonie, Mobilis et Algérie Télécom n’offrent pas des exemples encourageants de bonne gestion ou d’efficacité opérationnelle. Mobilis est l’un des rares opérateurs mobiles au monde à ne pas dégager de cash et Algérie Télécom continue d’être gérée comme une administration.
L’autre défi qui attend le gouvernement dans l’exercice du droit de préemption est social. Tout le monde le sait : les filiales de groupes étrangers offrent à leurs salariés des rémunérations nettement supérieures à celles des entreprises publiques. Dans le cas de la téléphonie mobile, les salaires peuvent être 10 à 15 fois supérieurs sur certains postes d’ingénieurs ou de cadres. Dans le cas d’un éventuel rachat par l’Etat, Djezzy deviendrait un opérateur public régit pas la même convention collective que Mobilis et Algérie Télécom. Aujourd’hui, les lois algériennes ne permettent pas de doter des entreprises d’un statut particulier permettant d’importantes différences de rémunérations au sein d’entreprises publiques du même secteur. Que va faire le gouvernement en matière de salaires ? Va-t-il aligner les 40.000 salariés d’Algérie Télécom et de Mobilis sur ceux de Djezzy ? Ou décidera-t-il de faire le chemin inverse au risque de provoquer un mécontentement et une démotivation, synonymes de manque d’efficacité et de destruction de valeur ? Autant de questions auxquelles le gouvernement algérien n’a pas répondu en décidant d’introduire le principe de préemption.
Enfin, le gouvernement n’a toujours pas précisé ses intentions concernant Djezzy : veut-il garder l’opérateur alors qu’il possède déjà Mobilis, un opérateur public qui occupe la deuxième place sur le marché ? Va-t-il le revendre pour réaliser une plus-value qu’il aurait pu capter sans faire de bruit en autorisant la transaction avec MTN? Le flou reste total.
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Mr Le président Abdelaziz Bouteflika veut obliger les groupes étrangers à former les travailleurs algériens
riyad hamadi
Le président Abdelaziz Bouteflika a demandé lors de l’audition, jeudi 26 août, de Tayeb Louh, ministre du Travail et de la protection sociale, d’exiger des groupes étrangers la formation de la main d’œuvre algérienne lors de la réalisation de grands projets en Algérie. Le chef de l’Etat souhaite « l’insertion systématique des clauses de formation de la main d'œuvre qualifiée dans le cadre des contrats de réalisation des grands projets confiés aux grandes entreprises étrangères, afin de faire bénéficier les cadres et les travailleurs du savoir-faire et de la maîtrise de la technologie », selon le compte-rendu officiel de l’audition, rendu public mardi 31 août.
Le président Bouteflika a également demandé d’assurer un plan de charge aux micro-entreprises créées dans le cadre des dispositifs gérés par l'ANSEJ et la Caisse nationale d'assurance chômage (CNAC), pour leur permettre de se développer. Le chef de l’Etat a aussi rappelé la nécessité d’adapter les organes de contrôle de l’Etat « aux nouvelles réalités économiques et sociales afin de prendre en charge plus efficacement la poursuite de la lutte contre les différentes formes de fraude et d'atteinte à l'économie nationale », selon la même source. Concernant le dialogue social, le président de la République a insisté sur « la nécessité de poursuivre sa promotion dans l'intérêt du développement économique et social à travers, notamment, l'enrichissement du pacte national économique et social ».
Dans son exposé, Tayeb Louh a fourni le bilan de son secteur pour 2009 et évoqué les projets futurs, notamment la lutte contre le chômage et la création de trois millions d’emplois d’ici à 2014. M. Louh a notamment indiqué que la population occupée est passée de 8.200.000 en 2005 à près de 9.500.000 en 2009, soit une progression de près de 16% alors que le taux de chômage a baissé de 15,3% de la population active en 2005 à 10,2% en 2009.
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L'Algérie pourra-t-elle encore exporter du gaz à l'horizon 2020 ?
Par le Docteur Abderrahmane MEBTOUL Expert International
Après les nouvelles mesures gouvernementales d’encadrement de l’investissement étranger, et au vu de l’ouverture d’autres pays, notamment en Afrique et Amérique latine, de la crise mondiale qui a entraîné une baisse de la demande, accrue par les économies d’énergie, de la modification de la loi des hydrocarbures limitant à moins de 49% l’apport étranger tant à l’amont qu’à l’aval, que dans le transport par canalisation, il y a eu une nette diminution des investissements étrangers alors que le secteur requiert des technologies de pointe. C’est que ces mesures pouvaient se justifier en partie pour l’amont (l’essentiel de la rente actuelle), mais pas pour l’aval et les canalisations dont les coûts sont élevés et la rentabilité financière beaucoup plus faible. Les produits semi finis et finis pétrochimiques étant soumis à une rude concurrence et les segments contrôlés au niveau mondial par quelques firmes, l’Algérie n’ayant pas, par ailleurs, investi à temps dans ces filières, contrairement à bon nombre de pays du Golfe.
Aussi les parts de marché au niveau mondial sont déjà prises, sans compter que l’amortissement a été largement effectué, réduisant substantiellement leurs coûts, contrairement à l’Algérie qui aura fort à faire pour avoir un prix compétitif du fait de la lourdeur des coûts d’amortissements de départ.
Questions stratégiques
Aussi la question stratégique qui se pose est la suivante : avec l’hémorragie de ses cadres, Sonatrach a-t-elle les capacités de faire des découvertes intéressantes, rentables financièrement ? Sonatrach a-t-elle les capacités d’investir seule, sans un bon partenariat, sans le partage des risques à l’aval, sans être assurée de la commercialisation ? Quelle est la rentabilité financière réelle des investissements de Sonatrach à l’étranger tant dans sa participation que dans des fonds d’investissement qu’elle aurait réalisés ? Quelle est la rentabilité, Sonatrach, s’étant fortement éloigné de ses métiers de base, dans l’aviation, dans la construction, dans les unités de dessalement d’eau de mer ?
Selon les dernières estimations l’Algérie a produit 86,5 milliards de m3/an en 2008 contre 49 milliards en 1990 et avec les nouveaux projets elle devrait atteindre 100 milliards de mètres cubes gazeux. Les exportations prévues entre 2014/2016 seraient de 85 de milliards de mètres cubes gazeux et 40 pour la consommation intérieure selon les dernières estimations d’août 2010 dont le CREG a revu à la baisse la consommation par rapport à son précédent rapport.
Pour l’horizon 2020, les prévisions d’exportations seront de 100 milliards de mètres cubes gazeux, ceci dans une perspective dynamique de développement allant vers 60 milliards de mètres cubes gazeux de consommation intérieure, toujours selon les estimations révisées à la baisse. Ce qui donnera un déficit de 60 milliards de mètres cubes gazeux soit l’urgence d’une découverte additionnelle durant cette période d’un volume plus élevé, soit plus de 70% de la production actuelle. En cas d’un développement plus intensif pour l’Algérie, ce qui est souhaitable, l’écart serait encore plus grand.
Par ailleurs, et en prenant par hypothèse une stabilisation des coûts, toute augmentation des coûts réduisant également la durée de vie des réserves en termes de rentabilisé financière compte tenu de l’évolution du Vecteur prix au niveau international, le prix devrait être entre 14/15 dollars le million de BTU pour le gaz naturel liquéfié – GNL- (coût et transport) et 10/11 dollars pour le gaz naturel par canalisation – GN- ( Medgaz- Galsi) pour l’exploitation de 4300 milliards de mètres cubes gazeux ( 10% de gisements marginaux étant non rentables à soustraire) donnant entre 25/30 ans de durée de vie ( exportation plus consommation ).
Si le vecteur prix est de 6/7 dollars le million de BTU, la durée de vie est à diviser par deux soit environ 15/16 ans. Si le prix est de 4/5 dollars, comme cela se passe sur le marché spot, la durée de vie serait entre 10/12 ans c’est à dire en 2020. Ainsi, l’'Algérie pourrait faire face à une grave crise interne de gaz dans les huit prochaines années, si le prix international se maintient à son niveau actuel, ainsi que les actuelles prévisions d’exportation, étant dangereux de sacrifier la consommation intérieure et d’annuler certains projets inducteurs.
Les perspectives incertaines d’exportation du gaz au rythme prévu
Cette inquiétude est d’autant plus justifiée que les exportations de gaz algérien représentent en 2009 un tiers des recettes de Sonatrach et n’ont pas dépassé 54,5 milliards de m3 en 2009, fort loin de l’objectif de 85 milliards de m3 pour 2012. La concurrence du marché spot et des retards dans certains projets dont celui Gassi Touil, qui devait entrer en production justement en 2009, expliqueraient le recul de 2009 selon le site www.maghrebemergent.com, citant le site de Sonatrach et des responsables du secteur, alors que le rythme des exportations annuelles de gaz naturel tournait autour des 64 milliards de m3 par an, depuis 3 ans, en attendant l’entrée en production de nouveaux gisements gaziers. L’objectif pour 2009 était d’exporter 65 milliards de m3. Par ailleurs, les acheteurs, principalement les Italiens, les Espagnols et les Français - plus de 60% des quantités engagées- n’ont recouru qu’à l’enlèvement minimal des volumes contractuels à un prix moyen indexé sur le prix du brut, situé entre 7 et 10 dollars le million de BTU durant l’année. Le reste des approvisionnements a été réalisé par les clients de Sonatrach sur les marchés spot ou le gaz naturel – cargaisons GNL – étaient cédées à moins de 5 dollars le million de Btu en moyenne sur le second semestre 2009, la crise mondiale ayant entrainé une baisse des enlèvements de gaz naturel par les Italiens, les Espagnols et les Français, de plus de 60% des quantités engagées contractuellement.
Donc, il existe des incertitudes sur le niveau des réserves des hydrocarbures rentables en Algérie à l’horizon 2020 dont une baisse des recettes en 2009 de plus de 40% par rapport à 2008, ce qui ne pourra qu’influencer le financement futur de l’économie nationale. Sans compter que Sonatrach absorbe une grande partie de ses recettes dans son autofinancement amplifié par les nouvelles dispositions qui l’oblige à investir sur ses fonds propres avec une baisse de ses recettes entre 2008/2009. Pour preuve, selon Sonatrach dans son rapport financier 2009, les réalisations de l’année 2009 en matière d’investissement ont atteint 1080 milliards de dinars (14 milliards de dollars) contre 598 milliards de dinars pour 2008, marquant une augmentation de 81%. Et les produits de l’année 2009 ont été de 4239 milliards de dinars contre 9095 milliards de dinars en 2008, marquant une baisse de 53%.
Et selon les prévisions du MEM, l’investissement serait de 63 milliards de dollars en 2010/2014, montant auquel il faut ajouter plus de 15 milliards de dollars pour Sonelgaz soit plus de 35% des recettes de Sonatrach au cours de 75 dollars le baril. L’Algérie devra inéluctablement, si les cours du gaz et du pétrole se maintiennent au niveau actuel, au vu des programmes d’investissements, et sans afflux substantiel de l’investissement étranger, conduire à puiser dans les réserves de change. A moins que l’on freine le rythme de la dépense publique, option peu envisageable avec les risques de tensions sociales de plus en plus vives et en l’absence d’une véritable politique salariale mais des distributions de rente pour une paix sociale fictive.
Se pose alors la question : quelle place de Sonatrach dans cet échiquier stratégique mondial et de la rentabilité des installations ? Ce d’autant plus que les contrats à moyen terme expirent dans leur majorité entre 2012/2013. Mais, il est utile de préciser que la politique économique a été constante, sans changements notables des différents gouvernements depuis 1974 à 2010 : intensifier les exportations des hydrocarbures à l’état brut ou semi brut, certes avec des finalités différentes, industries ou infrastructures clefs en main, solution de facilité, sans s’attaquer à la gouvernance et à la valorisation du savoir, fondement véritable du développement, l’économie algérienne qui est une économie fondamentalement rentière.
Et la problématique centrale est : comment passer d’une économie de rente à une économie hors hydrocarbures, les principaux indicateurs macro-économiques, macro-financiers et macro sociaux positifs, étant biaisés car ne relevant pas du génie créateur, c’est à dire du travail et de l’intelligence.
Et si ces prévisions savèrent fondées que deviendront les générations futures, dans moins de 20 ans, sans que l’on ait préparé l’après hydrocarbures ? Il y va de la responsabilité des gouvernants, car posant le problème de la sécurité nationale.
In Les Afriques
L’auteur
Docteur Abderrahmane MEBTOUL, docteur d’Etat en sciences économiques (1974)
Professeur d’Université en management stratégique et directeur d’études des Ministères industries et énergie 1974/1980, 1990/1996, 2000/2006. Auteur de nombreux ouvrages et interventions dans des revues internationales sur le secteur des hydrocarbures en Algérie face aux mutations mondiales
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Mr Le premier ministre, M. Ahmed Ouyahia représentera le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika au sommet 5+5, Tripoli
Ouyahia représentera le président de la République dans le sommet 5+5 à Tripoli
Il participera également à célébration du 41ème anniversaire de la révolution Libyenne
Le premier ministre, M. Ahmed Ouyahia représentera le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika au sommet 5+5, qui se tiendra, aujourd’hui mercredi, à la capitale Libyenne Tripoli, à l’invitation du guide de la révolution Libyenne, le colonel Mouammar Ghadafi.
Il a été indiqué dans le communiqué du premier ministère que des questions politiques pertinentes seront discutées dans ce sommet, notamment les dossiers relatifs à la sécurité nationale, l’émigration clandestine, la lutte antiterroriste et crime organisé. L’Algérie, la Tunisie, la Libye, le Maroc et la Mauritanie prendront part à ce sommet. Il y aura, également, la participation de pays du nord de la méditerranée, notamment, la France, l’Espagne, le Portugal, Malte et l’Italie.
Par ailleurs, des sources diplomatiques ont révélé que l’Union pour la Méditerranée fera également l’objet de discussions dans le sommet de Tripoli, après l’appel de la coprésidence Française et Egyptienne à organiser un sommet de l’Union pour la Méditerranée, le 20 novembre prochain, pour booster le projet de Sarkozy, bloqué suite à l’attaque Israélienne contre Ghaza.
Il est, également, prévu que les négociations directes entre Palestiniens et Israéliens à Washington seront à l’ordre du jour du sommet de Tripoli.
Parallèlement au sommet de 5+5, le premier ministre algérien, M. Ahmed Ouyahia prendra part au festivités commémorant le 41ème anniversaire de la révolution du 1er septembre, ce qui reflète l’amélioration des relations bilatérales entre les deux pays.
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Le Président Bouteflika préside une réunion d'évaluation du secteur du travail, de l'emploi et de la sécurité sociale
Objectif : 3 millions d’emplois d’ici à 2014
Dans le cadre des auditions qu'il dirige sur les activités des différents départements ministériels, le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a présidé le 26 août 2010 une réunion restreinte d'évaluation consacrée au secteur du travail de l'emploi et de la sécurité sociale.
Au cours de cette audition, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, a présenté les éléments significatifs des actions menées par le secteur et des perspectives à moyen terme en matière d'emploi, de renforcement et de modernisation de l'inspection du travail et de promotion du dialogue social dans le monde du travail.
Concernant le volet de l'emploi, l'accent a été mis sur les principaux résultats de la mise en œuvre des politiques du gouvernement pour la promotion de l'emploi ainsi que les perspectives pour la période quinquennale 2010-2014.
L'évolution des principaux indicateurs du marché de l'emploi, durant la période 2005-2009 se présente comme suit :
- un accroissement de la population occupée qui est passée de 8.200.000 en 2005 à près de 9.500.000 en 2009, soit une progression de près de 16%,
- la poursuite de la baisse du taux de chômage, qui est passée de 15,3% de la population active en 2005 à 10,2% en 2009.
Les résultats appréciables enregistrés en matière de création d'emplois et de réduction de chômage, sont principalement dus :
- à l'importance du taux de croissance hors hydrocarbures qui a été supérieur à 6%,
- aux investissements publics, notamment dans des secteurs tels que l'habitat, les travaux publics, l'hydraulique, le transport et les services,
- à l'effort financier important, consacré à la mise en œuvre des dispositifs publics de promotion de l'emploi,
- au renforcement, enfin, du dispositif de soutien à la création d'activités.
Les actions entreprises dans le cadre de la promotion de l'emploi des jeunes dans ses deux composantes - l'appui au développement de l'entrepreunariat et le soutien à la promotion de l'emploi salarié-, ont permis d'améliorer sensiblement les performances des deux dispositifs gérés respectivement par l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ) et la Caisse nationale d'assurance chômage (CNAC).
En matière d'intermédiation sur le marché du travail, les efforts ont porté sur la poursuite du programme de réhabilitation et de modernisation de l'Agence nationale de l'emploi (ANEM) qui s'est traduit par une densification du réseau qui est passé de 150 agences en 2006 à 205 agences en 2009 parallèlement à l'informatisation de leur gestion.
Dans le cadre de la concertation intersectorielle visant à assurer un suivi et une évaluation permanente de la situation de l'emploi, il a été procédé à l'installation de la Commission nationale de promotion de l'emploi.
Quant aux perspectives en matière d'emploi, l'objectif retenu pour la période 2010-2014, est la création de 3.000.000 d'emplois, dont 1,5 million au titre des emplois d'attente par le renforcement des mesures incitatives dans le cadre de la consolidation des acquis et de la politique de soutien à l'emploi.
A cet effet, et en application des directives du Président de la République, des moyens financiers substantiels sont mobilisés pour accompagner l'insertion professionnelle des diplômés universitaires et de la formation professionnelle, soutenir la création des micro-entreprises et financer les dispositifs d'emplois d'attente.
Enfin, et s'agissant du renforcement et de la modernisation des organes de contrôle relevant du secteur, il a été procédé à :
- la poursuite du programme de la réalisation d'infrastructures de l'inspection du travail, de la valorisation de la ressource humaine et de l'intensification de la lutte contre les infractions à la législation du travail, ainsi plus de 126.000 visites d'inspection ont été effectuées en 2009,
- la consolidation du dialogue et la concertation sociale dans le cadre de la Tripartite.
Concernant la préservation du pouvoir d'achat des travailleurs, des mesures de valorisation des salaires ont été mises en œuvre, à travers :
- le relèvement du salaire national minimum garanti (SNMG), dont le montant est passé de 12.000 DA à 15.000 DA à compter du 1er janvier 2010,
- la mise en œuvre de la nouvelle grille des salaires de la Fonction Publique,
- la promulgation de 38 statuts particuliers des différents corps de la Fonction publique et le début de la mise en œuvre du nouveau régime indemnitaire,
- la conclusion, a fin 2009, de 190 conventions et accords de branches dans le secteur économique public et privé et la révision de 15 conventions collectives de branche en 2010, qui ont permis une amélioration des salaires dans le secteur économique.
Les instructions du Président
A l'issue de l'évaluation du secteur, le Président de la République a relevé l'importance des moyens mobilisés et des efforts consentis pour promouvoir l'emploi et lutter contre le chômage, qui se sont traduits par une création significative d'emplois, soulignant que "la lutte contre le chômage doit être menée avec une détermination encore plus forte durant les prochaines années afin de permettre à chaque citoyen de participer au développement du pays".
Il s'agira, également de veiller à permettre aux micro-entreprises créées dans le cadre des dispositifs gérés par l'ANSEJ et la Caisse nationale d'assurance chômage (CNAC), de disposer de plans de charges permettant d'assurer leur viabilité et leur développement.
Le Chef de l'Etat a, par ailleurs, mis en exergue "l'importance des moyens prévus par le programme d'investissement public 2010-2014, consacrés pour l'essentiel à des secteurs à fort potentiel d'emplois", pour la réalisation de l'objectif de création de 3.000.000 d'emplois à l'horizon 2014. "La mise en œuvre du plan d'action pour la lutte contre le chômage et la promotion de l'emploi, doit faire l'objet d'un suivi particulier à tous les niveaux", a insisté le Président de la République.
"Il est impératif que les efforts en matière de mise en adéquation du produit de la formation avec les besoins du marché du travail soient poursuivis de manière à pouvoir disposer d'une main-d'œuvre qualifiée maîtrisant les technologies les plus récentes et répondant aux exigences de qualité et de performance qu'impose un environnement caractérisé par la concurrence et la compétition", a ajouté le Président de la République.
Il convient, également, a précisé le Président de la République, de veiller, notamment, à "l'insertion systématique des clauses de formation de la main-d'œuvre qualifiée dans le cadre des contrats de réalisation des grands projets confiés aux grandes entreprises étrangères, afin de faire bénéficier les cadres et les travailleurs du savoir-faire et de la maîtrise de la technologie".
En ce qui concerne les organes de contrôle, le Chef de l'Etat a rappelé "la nécessité de leur adaptation aux nouvelles réalités économiques et sociales afin de prendre en charge plus efficacement la poursuite de la lutte contre les différentes formes de fraude et d'atteinte à l'économie nationale", et abordant le volet du dialogue social, le Président de la République a insisté sur "la nécessité de poursuivre sa promotion dans l'intérêt du développement économique et social à travers, notamment, l'enrichissement du pacte national économique et social".
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Défilé de mode maghrébin au jardin botanique de l’hôtel Saint Georges à Alger
Froufrous de la haute couture maghrébine
Le temps d’une soirée, les hautes coutures algéroise, marocaine et tunisienne se sont croisées et enchevêtrées, lundi soir, au niveau du jardin botanique de l’hôtel Saint Georges à Alger pour dévoiler des tenues somptueuses et colorées à la fois.
Baptisée «Leïlat El Yasmine», cette soirée organisée par l’ex-mannequin Yasmine Ferhani et l’agence Ultimart a regroupé pas moins de six cents invités de marque. Le parking de l’hôtel a eu d’ailleurs du mal à parquer les voitures de ces hôtes. Ce n’est qu’aux alentours de 23h40 que le coup d’envoi de la manifestation a été annoncé par la sympathique Yasmine. La première partie du défilé de mode a vu le passage de couples de mannequins gracieux à la taille filiforme et à la démarche mesurée, exhibant des tenues typiquement marocaines. Un peu plus d’une vingtaine de caftans aux découpes diverses et aux broderies raffinées ont été dévoilés, au grand bonheur de la gent féminine. Preuve en est, avec ce beau caftan royal de deux pièces de couleur rouge sang, travaillé entièrement au fil d’or, porté avec un pantalon Aladin.
La large ceinture est chargée de pierres de cristal de swaroski. La tendance de la couleur de la robe de mariée au Maroc est la recrudescence du vert. Cette tenue de noces est incrustée de pierres précieuses, entièrement travaillée avec du fil d’or. Les mannequins hommes, pour leur part, sont sapés de djabadors aux manches longues, liserets dorés sur le devant du corset et les bouts des manches. La tête est ornée d’une coiffe de prince arabe avec un bandeau doré. Le choix de toutes les tenues marocaines et tunisiennes a été confié à la boutique de tenues traditionnelles Elégance Maghrebine, dirigée par Mme Malika. Cette dernière est une passionnée du Maghreb. Elle effectue régulièrement des voyages dans ces pays frères. Avec art et doigté, elle a ce don de regrouper les trois tenues en une seule.
Place ensuite à l’Algérie avec ses tenues typiquement algéroises. Signée par la styliste Lylena d’Alger, cette collection de 21 modèles s’est distinguée par la noblesse de ses tissus, par la diversité de ces pierres et par la richesse de ses broderies. A travers cette déclinaison de tenues algéroises, Lylena a toujours veillé à la fois à la modernisation de ses modèles et à la conservation de l'authenticité. Dans ses créations, elle associe toujours la beauté et la qualité. En œuvrant dans l’innovation et le renouvellement, la styliste veille à la fois à la modernisation de ses modèles et à la conservation de l’authenticité. Comme en témoigne cette sublime tenue traditionnelle, composée d’un seroual «mdouar» blanc cassé, d’une veste jaune safran, d’un haïk et d’un foulard en «ftoul».
Traditionnel stylisé
Chez Lylena, la tenue des Aurès et berbère fusionne pour donner naissance à une création des plus épurées. La troisième partie du défilé a levé le voile un tant soit peu sur la haute couture tunisienne où uniquement six modèles traditionnels ont été présentés. Les tenues tunisiennes sont structurées de deux pièces, en l’occurrence une fouta et une blouza fouta. La fouta est la jupe qui se porte et le bustier on l'appelle blouza. C'est un ancien nom qui est encore utilisé, même en Algérie. La kiswa qu'on voit dans la photo est composée de deux pièces (bustier et pantalon bouffant). L’homme est paré d’une jebba, une sorte de jellaba traditionnelle, faite généralement à base de soie. Ce défilé de mode qui s’est clôturé à 3h du matin a eu le mérite de faire cohabiter sur le podium la modernité et la tradition.
Un spectacle, en somme, tout en beauté et en élégance. Mention spéciale pour le casting de ces mannequins sauvages qui se sont prêtés au jeu du mannequinat avec assurance et grâce. Ils ont été formés durant deux mois par leur doyenne, Yasmine Ferhani. «Nous voulons travailler avec de nouveaux visages, façon singulière de les booster dans le domaine de la mode», confie-t-elle. C’est un casting sauvage. Les organisateurs ont relevé le défi en organisant pour la première fois en Algérie un défilé maghrébin sous un seul thème. Ce concept de défilé a été étudié depuis plus de six mois, mais il n’a pris forme que depuis trois mois. Quinze jours ont été consacrés pour le montage final. Selon Yasmine Ferhani et Sofiane Hassine «Leylet El Yasmine» est un événement qui est destiné à revenir l’année prochaine en deux éditions, automne/hiver et printemps/été. Il sera, nous dit-on, exporté certainement en europe. Il est à noter, en outre, que les organisateurs ambitionnent d’organiser d’ici la fin de l’année la première fashion week en Algérie.
Nacima Chabani
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printpack Alger 2011
Des solutions de pointe
La troisième édition du Salon international de l'Impression et de l'emballage en Algérie aura lieu au mois d'octobre 2011 au Palais des Expositions d'Alger.
printpack alger 2011 est organisé par le spécialiste allemand des salons professionnels, fairtrade, et son équipe allemande et algérienne. fairtrade possède une filiale à Alger déjà depuis 2003. Certifiée ISO 9001:2008 et membre de l'UFI, Association mondiale du secteur des expositions, la Société fairtrade organise des manifestations conformes aux normes de qualité exigées par l'UFI. Le Salon printpack alger 2011 constitue une excellente occasion de présenter des solutions de pointe à une audience professionnelle de toute l'Algérie.
C'est en ce haut lieu que les décideurs du secteur, les experts techniques, les leaders technologiques et les professionnels se rencontrent pour créer des réseaux de contacts et faire des affaires.
Selon la VDMA, l'Associationdes Constructeurs allemands de machines et d'installations, l'Algérie représentait en 2009 un marché avec un volume d'importation de 190 millions d'euros portant sur le seul secteur des machines et équipements à imprimer et à emballer. Outre le marché des technologies, il existe un marché en croissance constante pour le matériel d'impression et d'emballage, les papiers professionnels, les solutions d'emballage utilisant métal, verre, papier et carton, plastique,… Les exposants du printpack alger 2011 profitent du deuxième programme d'investissement massif de 150 milliards de dollars US entre 2010 et 2014, celui-ci contribuant à développer l'infrastructure du pays. Dans le contexte d'une nouvelle poussée des secteurs de l'édition, de la fabrication et de la transformation des aliments, et, par conséquent, du secteur de l'impression et de l'emballage, des centaines de nouvelles usines seront construites au cours des années à venir dans le cadre d'investissements de multimilliards de dollars. Le secteur de l'impression et de l'emballage en Algérie connaît un niveau de croissance inégalé en Afrique du Nord. Des investissements massifs dans différents secteurs de biens d'équipement et de consommation contribuent à l'accélération de la demande en machines, matériel et solutions d'emballage et d'impression en Algérie.printpack alger 2011 est au service du secteur algérien de l'impression et de l'emballage en tant que vitrine des innovations technologiques, des évolutions et des tendances.
Juste comme en 2010 : Pierre Henri Gerbet, Directeur général de SAGA a souligné : " printpack alger 2010 a été pour SAGA un événement très réussi, celui-ci nous ayant permis de rencontrer de nombreux nouveaux clients, de conclure des affaires directement sur notre stand et de renforcer notre marque aux yeux de nos clients et du marché algérien en général.
Sur fond de croissance soutenue et de climat d'investissement gagnant en intensité au sein du marché algérien de l'impression, printpack alger a parfaitement réussi sa mission qui est celle de constituer une plate-forme de premier ordre pour notre secteur.
"Les remarques de M. Mustapha Merzouk, Directeur général de GIPEC ont été elles aussi positifes : " Avec un chiffre d'affaires de quelque 75 millions de dollars US et 30 années d'expérience, GIPEC est le leader de l'industrie algérienne du papier et l'un des premiers partenaires de l'industrie du papier et de la cellulose en Afrique. Au Salon printpack alger 2010, c'est avec succès que nous avons exposé nos produits avec nos deux marques Embag et Sacar. Ayant solidement investi dans de nouvelles machines et de nouveaux équipements, nous avons été en mesure d'améliorer notablement la qualité de nos produits. " Pour sa part, Christian Deufert, cadre auprès de l'exposant allemand Windmöller & Hölscher, une des compagnies leaders à l'échelle mondiale dans le secteur de l'emballage souple, s'est également dit impressionné par le résultat de l'événement : " Grâce aux opportunités d'affaires générées sur un marché algérien en croissance, printpack alger 2010 a été pour nous un succès retentissant. Nous avons vendu un bon nombre de machines à imprimer et d'extrudeuses. Notre objectif à présent est de réaliser une croissance supérieure à celle du marché et de devenir chef de file du marché en Algérie.
"En Algérie, des revenus pétroliers et gaziers considérables accompagnés d'une ouverture économique, de libéralisations et de privatisations sont à l'origine d'une augmentation constante du PIB située entre 3 % et 6 % au cours de ces dernières années.
Avec un PIB de 140.8 milliards de dollars US en 2009, des réserves de change de 149.0 milliards de dollars US fin 2009 et des exportations de produits pétrochimiques s'élevant à 42.8 milliards de dollars US en 2009, l'Algérie est, après l'Afrique du Sud et le Nigeria, le plus puissant moteur économique du continent africain. Les importations ont progressé, passant de 26,35 milliards de dollars US en 2007 à 37,99 milliards en 2008 (+44,2 %) et à 39,1 milliards de dollars US en 2009 (+2,9 %). Le secteur de l'impression et de l'emballage en Algérie connaît un niveau de croissance inégalé en Afrique du Nord. Des investissements massifs dans différents secteurs de biens d'équipement et de consommation contribuent à l'accélération de la demande en machines, matériel et solutions d'emballage et d'impression en Algérie.
K. B.
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L'ONU encourage l'exploration des hydrates de gaz
Une réserve énorme d'énergie
À mesure que les réserves conventionnelles d'hydrocarbures s'épuisent, on devra se rabattre sur les réserves dites non-conventionnelles, comme les gisements des régions éloignées et d'exploitation onéreuse, les sables bitumineux et peut-être un jour, les hydrates de méthane. Dans ce sens, l'ONU encourage l'exploration des hydrates de gaz. Les trois dernières décennies du XXème siècle ont vu des découvertes étonnantes sur les fonds océaniques : sources chaudes précipitant des sulfures massifs et soutenant une biomasse impressionnante, communautés chimiotrophes tirant leur énergie d'évents sulfureux, méthaniques ou ammoniaqués, hydrates de gaz, etc. Les hydrates de méthane, entre autres, constituent une réserve énorme d'énergie. On peut prévoir, sans trop se tromper, que l'homme tentera d'exploiter cette réserve. On estime, aujourd'hui, que les hydrates de méthane des fonds océaniques contiennent deux fois plus en équivalent carbone que la totalité des gisements de gaz naturel, de pétrole et de charbon connus mondialememt.
Le long de la seule côte sud-est des USA, une zone de 26 000 kilomètres carrés contient 35 Gt (gigatonnes = milliards de tonnes) de carbone, soit 105 fois la consommation de gaz naturel des USA en 1996! La carte qui suit, extraite de Sues, Bohrmann, Greinert et Lausch (Pour la Science, octobre 1999), montre la répartition des gisements connus d'hydrates de méthane dans le monde.
Pour les chercheurs du Pnue, les États-Unis auraient assez de gaz naturel sous forme d'hydrates de méthane pour les 100 prochaines années L'organisme en charge d'ordonner les activités des Nations unies dans le domaine de l'environnement a indiqué que les "chercheurs devraient étudier le potentiel énergétique des hydrates de méthane comme source d'énergie alternative". Les hydrates de gaz naturels (Natural gas hydrate ou NGH en anglais) sont caractérisés par une plus faible pression (25 mégapascals, compression 1/170) et une plus haute température (0°C), que les GNL (gaz naturels liquéfiés) ou les GNC (gaz naturels comprimés). Ils sont présents dans les fonds marins, ainsi que dans le pergélisol des régions polaires (Arctique). L'Institut d'études géologique des États-Unis (US Geological Survey) estime pour sa part qu'il y a des trillions de mètres cubes de gaz d'hydrates de méthane disponible dans le pays. "Si les États-Unis pouvaient exploiter ne serait ce que 1% des ressources disponibles, le rendement pourrait répondre à la demande en gaz naturel pour le siècle prochain", a précisé le PNUE dans un communiqué. Par ailleurs, le PNUE a affirmé qu'il travaillait actuellement à partir de son centre de recherche en Norvège sur une enquête mondiale dont l'objet relatait des hydrates de méthane. "Le potentiel des hydrates de méthane est quelque chose qui requiert plus d'études et de compréhensions" a déclaré Yannick Beaudoin, chef de projet au centre de recherche norvégien. "L'impact environnemental du développement des hydrates de gaz ne peut être bien compris que par des tests effectués sur le terrain", a-t-il ajouté.
Les hydrates de méthane sont une source potentielle d'énergie fossile pour remplacer le pétrole, mais ils restent une source directe de méthane ou indirecte de CO2, deux puissants gaz à effet de serre. On retrouve les hydrates de méthane en milieu océanique, principalement à la marge des plateaux et sur les talus continentaux (zone en rouge sur le schéma ci-dessus), mais aussi à plus faible profondeur dans les régions très froides, comme dans l'Arctique. La marge des plateaux continentaux et les talus constituent une zone privilégiée pour accumuler les hydrates de méthane parce que c'est là que se dépose la plus grande quantité de matières organiques océaniques.
On retrouve aussi des hydrates de méthane dans les pergelisols, c'est-à-dire dans cette couche du sol gelée en permanence, même durant les périodes de dégel en surface. Néanmoins , les hydrates de méthane des fonds océaniques constituent une réserve énergétique énorme, ... mais pour l'instant inaccessible.
Cette glace méthanique se trouve, soit dans les interstices du sédiment entre les particules de sable ou d'argile cimentant ces derniers ou sous forme de vésicules dans les sédiments, soit en couches de plusieurs millimètres ou centimètres d'épaisseur parallèles aux strates ou en veines les recoupant. Les hydrates de méthane sont donc dispersés dans les sédiments et ne peuvent être exploités par des forages conventionnels; il faudrait plutôt penser à une exploitation massive du sédiment à l'aide de dragues comme on le fait par exemple pour nettoyer les chenaux de navigation des sables et des boues, ou encore d'un système sophistiqué de pompage du sédiment. Mais voilà un énorme risque de déstabiliser rapidement les hydrates et de libérer des quantités considérables de méthane dans l'atmosphère, sans compter les accidents probables associés à ce genre d'exploitation. Il n'en demeure pas moins que l'industrie pétrolière salive à la pensée d'avoir peut-être un jour accès à de telles réserves.
Samira G.
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