Tuesday, September 28, 2010
La Turquie, candidate à un fauteuil au premier rang
Ankara n’est pas encore membre de l’UE, mais déjà, le vice-Premier ministre turc Ali Babacan revendique un rôle de premier plan pour son pays. Avec sa croissance économique et démographique, elle risque fort de l'obtenir, estime Die Presse.
Wolfgang Böhm
"Si la Turquie devient membre de l'UE, elle ne restera pas au deuxième rang et c'est l'une des raisons pour lesquelles notre adhésion inquiète vivement des pays comme l'Allemagne et la France", a déclaré fièrement le vice-Premier ministre turc Ali Babacan en marge de l'assemblée générale des Nations unies à New York.
Ce désir de voir la Turquie jouer un rôle directeur repose sur des faits solides : avec une croissance économique qui devrait atteindre 7% cette année, une influence grandissante dans le secteur de l'énergie dont le pays est une plaque tournante et un potentiel pratiquement inépuisable en ressources humaines, la Turquie est passée récemment sur la voie rapide de l'Europe.
La Turquie devrait dominer l'orientation politique de l'UE
Elle est actuellement la dix-septième économie du monde et d'ici vingt ans, elle devrait, selon les experts, entrer dans le top 10 et dépasser des pays comme l'Espagne ou l'Italie.
Dans le même temps elle devrait selon les pronostics de l’Institut international pour l’analyse des systèmes appliqués (IIASA) et de l'Académie des Sciences de Vienne, compter 85,5 millions d'habitants et dépasser le plus grand pays d'Europe, l'Allemagne, en termes de population.
Si la Turquie faisait son entrée à l'UE malgré la résistance de pays comme l'Autriche, l'Allemagne ou la France, elle dominerait l'orientation politique des institutions européennes.
Elle aurait aujourd'hui d'ores et déjà la deuxième influence politique au Parlement européen et serait à égalité avec les grands pays au Conseil de l'UE. Même si la structure du pouvoir doit progressivement s'adapter aux règles du traité de Lisbonne dans les prochaines années, cela ne changerait pas grand chose pour la Turquie. Son influence devrait également augmenter en raison de la forte croissance de sa populatio. Le nombre de sièges au Parlement ainsi que les nouvelles majorités au Conseil seront en effet avant tout fonction du nombre d'habitants.
La domination de l'axe germano-français serait brisée
En tant que grand pays, la Turquie pourrait non seulement faire passer facilement ses décisions mais également bloquer les mesures qui ne lui plaisent pas.
Le traité de Lisbonne prévoit qu'à partir de 2014, les pays qui représentent ensemble plus de 35% de la population de l'UE constitueront une minorité de blocage. Cela signifie qu'Ankara pourrait avec par exemple Londres, Madrid et Varsovie faire obstacle à toute mesure présentée par Paris et Berlin. La domination de l'axe germano-français serait brisée.
Qu'est-ce que l'entrée à l'UE de la Turquie changerait politiquement ? Selon les diplomates européens, la politique extérieure et la sécurité se tourneraient davantage vers les Etats-Unis. Par ailleurs Ankara réclamerait toujours plus de libre échange et pousserait, selon toute probabilité, à une plus grande coopération en matière de sécurité intérieure. Et cela tout en freinant les avancées en matière de droits civils et de protection des données informatiques.
Ali Bacaban a indiqué à New York que l'Union Européenne gagnerait en importance sur la scène internationale avec la Turquie. "Le poids de l'économie européenne dans le monde est réduit et continuera à diminuer. Ce n'est qu'avec l'élargissement que l'UE sera en mesure de préserver sa puissance et son influence." Une opinion à laquelle s'est rallié Gerhard Schröder dans une interview donnée à Welt-Online. "Sans la Turquie, l'UE plongera dans la médiocrité", déclare l'ancien chancelier social-démocrate. Rien que cette année, l'économie turque devrait connaître une croissance quatre fois supérieure à celle de la France et deux fois supérieure à celle de l'Allemagne. Schröder estime que la Turquie sera dans vingt ans la quatrième ou la cinquième économie européenne. Et nous serons alors obligés de passer par elle.
Libellés :
candidate à un fauteuil au premier rang,
La Turquie
Turquie/UE: la présidence belge espère ouvrir un chapitre des négociations
La présidence belge de l'Union européenne espère ouvrir un chapitre des négociations d'adhésion de la Turquie d'ici la fin de l'année, a indiqué mardi le ministre des Affaires étrangères, Steven Vanackere. La décision dépendra toutefois de l'adoption d'une législation spécifique par Ankara, a-t-il précisé.
M. Vanackere a répondu mardi aux questions des parlementaires belges, dans le cadre du comité mixte de la Chambre et du Sénat sur les questions européennes. Il a passé en revue les dossiers du Conseil des Affaires générales (CAG), dont il assure la présidence jusqu'à la fin de l'année. Le ministre belge est chargé notamment de dégager des consensus sur la politique d'élargissement. Dans ce contexte, la présidence belge espère notamment parvenir à ouvrir un nouveau chapitre de la négociation d'adhésion de la Turquie. La décision, qui devra être prise à l'unanimité des Etats membres, nécessitera préalablement "l'approbation d'une législation sur les aides d'Etat en Turquie", a-t-il indiqué. M. Vanackere, qui a effectué une visite en Turquie récemment, a insisté sur l'importance de la perspective européenne pour maintenir le climat de réforme dans le pays. Il s'est toutefois défendu d'être "tout feu, tout flamme" à l'idée d'une adhésion turque, comme l'a suggéré le député François-Xavier De Donea (MR). Ce dernier a plaidé pour une approche prudente en matière d'élargissement, citant le proverbe latin "Festina lente" ("Hâte-toi lentement"). (WAE)
Mr Mohamed Louaïl
Arts. Visite à Mohamed Louaïl : L’Artiste gentleman
A 80 ans, toujours aussi fringant malgré la maladie, il est l'un des doyens de l'art moderne algérien. Presqu'un numéro spécial sur un homme humble aux créations magnifiques
Les Algériens rêvent de travailler dans les multinationales
Plus de 60 % des demandeurs d'emploi en Algérie souhaitent travailler dans des entreprises multinationales.
Travailleur dans une entreprise publique ne fait pas rêver les Algériens. Bien au contraire, c’est souvent le cauchemar que personne ne cherche à vivre. Les demandeurs d’emploi dans notre pays ne voient leur avenir qu’au sein des entreprises étrangères installées en Algérie. C’est la principale information qui ressort du sondage réalisé récemment par Emploitic.com, un organisme privé de recrutement sur internet.
Cette enquête d’opinion réalisée sur internet, et qui a ciblé 4450 jeunes au niveau d'étude qui varie entre la 3eme année secondaire et bac + 5, révèle ainsi que plus de 60 % des demandeurs d'emploi en Algérie souhaitent travailler dans des entreprises multinationales.
Les avantages que ces sociétés étrangères offrent en matière de rémunération, de formation et de carrière font saliver beaucoup de nos jeunes dont l’espoir se résume aujourd’hui à intégrer l’une de ces boites afin d’assurer un avenir immunisé contre la précarité ambiante.
En revanche, ils sont à peine 15% les candidats qui cherchent à travailler soit dans les administrations ou entreprises publiques soit dans les grandes entreprises privées algériennes ! Pis encore, 5% seulement de nos demandeurs d’emploi souhaitent évoluer dans les PME/PMI algériennes.
Les jeunes Algériens ne font nullement confiance à ces entreprises où les salaires dérisoires et l’instabilité professionnelle peuvent les accabler à tout moment.
S'agissant des critères qui orientent le choix de l'emploi, les résultats de ce sondage ont dévoilé que 64% des demandeurs d’emploi sont attirés par les salaires élevés, 59% par les offres de formations de qualité. Ceci dit, les femmes accordent plus d importance à la sécurité de l'emploi (51%) comparativement aux hommes (40%).
Quand aux secteurs considérés comme ceux qui offrent les meilleures opportunités de carrière, on retrouve notamment ceux de l'énergie, mines et matière première (21%), informatique, télécom et internet (19%) et enfin l'industrie (14%).
Abderrahmane Semmar
Aperçu du patrimoine forestier d'Algérie
Cabinet GIDCA
Conseil Etudes en développement durable
Le couvert forestier en Algérie couvre une superficie de 4,15 millions d'hectares mais seuls 1,3 millions représentent la vraie forêt naturelle, le reste étant constitué par les reboisements, les maquis, les garrigues, les matorrals ou des terres improductives aux potentialités forestières.
Sur la base des différents travaux (Boudy, 1955 ; Seigue, 1985 ; Ghazi et Lahouati, 1997 ; RNE 2000 ; DGF, 2002) les superficies des principales essences forestières sont estimées conformément aux données du Tableau 1. En dehors des éléments floristiques communs au bassin méditerranéen, on rencontre dans la partie nord, des espèces de diverses origines : européenne, asiatique, circumboréale, paléotropicale.
Dans la partie sud, les massifs du Sahara Central se composent de 3 éléments floristiques d'origines biogéographiques différentes : saharo arabique, méditerranéenne confinée aux altitudes supérieure à 1500m et tropicale localisée dans les oueds et les vallées environnantes (Boucheneb, 2000).Sur les 70 taxons arborés que comporte la flore spontanée algérienne (Quezel et Santa 1962-1963), 52 espèces se rencontrent dans les zones montagneuses : 13 résineux, 05 chênes, 05 acacias, 04 peupliers, 04 érables, 03 figuiers, 03 sorbiers, 02 oliviers, 02 frênes, 02 pruniers, 02 pistachiers, 01 caroubier, 01 aulne, 01 micocoulier, 01 orme, 01 châtaigner, 01 houx et 01 balanites.
En plus de ces taxons, la flore d'Algérie se caractérise par un taux d'endémisme assez remarquable (12.6% soit 653 espèces sur les 3139 répertoriées). On dénombre 07 espèces arborées à caractère endémique, dont 02 endémiques exclusives à l'Algérie : Abies numidica aux Babors et Cupressus dupreziana au Tassili N'Ajjers.Par ailleurs, l'endémisme spécifique au Sahara est particulièrement élevé ; avec 162 espèces endémiques ce qui représente 25% de la flore saharienne (Ozenda, 1977).
Tableau 1 : Principales essences forestières et leurs superficies (ha).
Source: Direction générale des forêts (MADR)
Espèces forestières
1955
1985
1997
2000
2007
Pin d'Alep
852 000
855 000
800 000
881 000
881 000
Chêne liège
426 000
440 000
463 000
229 000
230 000
Chêne vert
679 000
680 000
354 000
219 000
108 000
Eucalyptus
-
-
-
-
43 000
Chênes Zen et Afares
-
67 000
65 000
48 000
48 000
Genévriers
279 000
-
217 000
-
254 528
Thuya de Berbérie
157 000
160 000
143 000
-
59 114
Cèdre de l'Atlas
45 000
30 000
12 000
16 000
16 000
Pin maritime
-
12 000
38 000
32 000
31 000
Sapin de Numidie
-
300
-
-
-
Maquis
780 000
-
-
-
1 662 000
--------------------------------------------------------------------------------
Remarque
A ces superficies il y a lieu de rajouter, au titre de 2007, les reboisements de protection (717 000 ha) et les vides labourables (240 000 ha).
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Colloque international de RICAPEC : Pour un développement Africain durable
Cabinet GIDCA
Conseil Etudes en développement durable
Dans le sillage de sa politique solidaire avec les réseaux associatifs internationaux, le Cabinet GIDCA apporte son soutien à l’initiative du RICAPEC : Réseau international des cadres Africains pour l’environnement, l’eau et le climat.
Le RICAPEC envisage d’organiser un colloque international le 08 octobre 2010 au Bureau du parlement Européen à Paris. Ce colloque se fera sous la haute présidence de Mme Corinne Lepage, de Mamadou Lamine Thiam, Président des parlementaires de l'environnement au Sénégal, les partis à vocation écologique du Congo et de la Cote d'ivoire. Ce colloque sera, par ailleurs, patronné par Monsieur Kofi Annan, Président de l'alliance pour la révolution verte en Afrique et ex Secrétaire général de l’ONU.
Ce colloque se déroulera sous le label de l'année internationale de la Biodiversité 2010, discerné par le Ministère de l'environnement, de l'énergie et du développement durable (France).
Le colloque se concrétisera par la signature d'un contrat avec les Co-fondateurs des ateliers de la terre pour un plan d'action conjoint en vue de soutenir des projets en Afrique et d'étudier les mécanismes nécessaires pour porter la voix de l’Afrique à Cancun.
A titre de rappel, le RICAPEC est une association internationale spécialisée dans les projets de développement durable orientés vers les citoyens et les citoyennes, la protection des écosystèmes, la gestion climatique et de l'énergie auprès des institutions territoriales, des États et des entreprises.
RICAPEC encadre depuis quelques années les décideurs et les institutions de la société civile Africaine dans les grands rendez vous internationaux à l’instar du Sommet de Copenhague.
Ressource biologique en Algérie : Une loi en gestation
Cabinet GIDCA
Conseil Etudes en développement durable
L’Algérie est en passe de promulguer un texte de loi relatif aux ressources biologiques.
En effet, un avant projet de loi est actuellement à l’étude. Dans son exposé des motifs il est stipulé «L’urgence…d’élaborer et d’appliquer des règles en matière d’accès aux ressources biologiques et des connaissances qui leurs sont associées en application de l’article 15 de la convention sur la diversité biologique ».
Les initiateurs de ce textes mettent aussi en évidence, la nécessité « d’organiser et de promouvoir des mécanismes appropriés pour un partage juste et équitable des avantages tirés de l’utilisation des ressources biologiques…, de reconnaitre et de protéger les droits des agriculteurs sur les variétés qu’ils ont mises au point ».
Le projet de loi vise à déterminer les conditions de collecte, de préservation, de conservation, d’accès, de transfert, de circulation et de valorisation des ressources biologiques au profit des générations actuelles et futures. L’objectif principal étant d’éviter le bio piratage de ces ressources.
Dans cette optique, en vertu de l’article 3, la loi envisage la création d’un « Organe national des ressources biologiques ». Il est institué, à travers l’article 6, un « registre public des ressources biologiques » qui consignera toutes les requêtes impliquant un transfert des ressources biologiques en Algérie.
L’avant projet de loi sur les ressources biologiques traite, aussi, de la valorisation économique des ressources biologiques par:
- L’institution des mécanismes de partage des avantages tirés des ressources biologiques (Article 14).
- L’instauration un droit intellectuel sui generis octroyé aux populations, aux ménages et aux individus concernés en tenant compte des droits régaliens de l’Etat sur les ressources biologiques (Article 16).
- La protection en l’état des variétés végétales et des races animales dites « paysannes », déployées au niveau des fermes selon les usages locaux spécifiques, qu’elles soient authentifiés ou non (Article 17).
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Association de réflexion, d'échanges et d'actions pour l'environnement et le développement (AREA-ED)
Cabinet GIDCA
Conseil Etudes en développement durable
L’AREA-ED est une association Algérienne fondé le 18 Janvier 1994. L’association active dans les domaines de l'environnement et du développement durable.
L’association a pour mission de promouvoir le développement durable, la protection de l’environnement et l’utilisation rationnelle des ressources naturelles. Ses activités sont orientées vers plusieurs objectifs:
- Initiation, promotion et participation à des réflexions sur les modèles de développement et leurs impacts sur l’environnement ;
- réhabilitation et de valorisation des modes d’exploitations traditionnels
- Développement des activités éducatives et de formation relative à l’environnement et au développement durable ;
- Création et animation d’un réseau d’information et d’échange sur l’environnement et le développement durable.
Pour ses actions, L’AREA-ED adopte une approche territoriale et éco systémique, centrée sur les besoins des communautés locales, en vue de valoriser les savoir locaux et d’influer positivement sur l’environnement et les ressources locales. L’action de l’AREA-ED s’articule autour de cinq principes :
- S’ériger en interface entre les acteurs de la société civile, les institutions de recherche et les institutions de l’Etat.
- Agir avec les acteurs locaux à l’instar des institutions publiques locales, des associations, des communautés et des organisations traditionnelles,
- Développer des partenariats à l’échelle Maghrébine, Méditerranéenne et Africaine.
- Organiser des campagnes de formation, de sensibilisation et d'éducation.
- Capitaliser et partager l’information et les expériences.
Pour d’amples informations : Consultation du site de l’AREA-ED.
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La qualité de service dans la distribution de l’électricité, thème d’un atelier algéro-européen
Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
La qualité de service dans la distribution de l’électricité a été au centre d’un atelier thématique organisé lundi à Alger par le Programme d’appui à la mise en oeuvre de l’Accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne (P3A). Durant cette rencontre à laquelle ont participé des experts européens à côté des intervenants dans le domaine de l’électricité sur le marché algérien, le président de la Commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG), M. Nadjib Otmane, a assuré que "cet atelier est une occasion pour approfondir nos connaissances autour des méthodes de régulation appliquées au sein des membres de l’UE". Une des institutions algériennes intéressées par les opportunités offertes par le P3A, la CREG, créée en 2005 dans le cadre de la réforme du secteur énergétique, vient d’ailleurs de formuler une demande de jumelage institutionnel avec une administration similaire européenne. Ce jumelage devra contribuer, selon M. Otmane, à enrichir le plan d’action quinquennal (2010-2014) de la commission, qui vise l’élaboration, au bout de cinq ans, d’un "bilan très exhaustif pour l’amélioration de la qualité de service" dans la distribution de l’électricité. Le responsable de la CREG a rappelé, à cette occasion, que la loi sur la distribution de l’électricité et du gaz, promulguée en février 2002 et constituant la référence juridique de la réforme de ce secteur, est "inspirée des schémas européens initiateurs de la séparation des activités de production, transport et distribution". Intervenant de son côté, un responsable de l’autorité italienne de régulation de l’électricité et du gaz (AEEG), Luca Lo Schiavo, a présenté l’expérience de son pays qui a introduit, dès 1995, la régulation de la qualité dans la gestion de l’alimentation électrique. Comptant plus de 35 millions d’usagers de basse-tension et quelque 100.000 de moyenne tension , l’Italie, explique cet expert, a "réussi, grâce à l’introduction en 2000 d’un système de primes-pénalités, à améliorer considérablement l’alimentation" en électricité. Cet atelier est le premier du genre pour le secteur de l’électricité dans le cadre de la mise en oeuvre du P3A, un programme sous la tutelle du ministère du Commerce, destiné à accompagner l’application de l’Accord d’association avec l’UE dans toutes ses dimensions. Le programme est doté d’une enveloppe financière de 64 millions d’euros, répartie sur trois tranches : 10 millions d’euros pour l’exercice en cours, 24 millions d’euros pour les deux années suivantes et enfin 30 millions d’euros à consommer à partir de 2013, a précisé à l’APS M. Aissa Zelmati, directeur national de P3A..
APS.
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3e FESTIVAL INTERNATIONAL DE LA BANDE DESSINÉE D’ALGER
Par : Sara Kharfi
Passerelles entre pays et générations
Outre les nombreuses ventes-dédicaces quotidiennes, les ateliers, l’agrandissement de la boutique Fibda, les conférences, les tables rondes et projections, le festival rendra hommage, cette année, à Ahmed Haroun à travers une exposition et la publication d’un beau-livre.
Lors de la première édition du festival dédié au 9e art, personne ne croyait qu’il existait réellement un public passionné de BD en Algérie. Pourtant, et contre toute attente, le Fibda est devenu un rendez-vous incontournable pour les amoureux de cette forme de littérature et pour les professionnels.
Si la première édition a permis de voir où en était la bande dessinée algérienne, la seconde a célébré l’Afrique, les pionniers du 9e art, tout en donnant un aperçu sur les jeunes qui ont démontré talent, application et implication. Cette année, l’esplanade de Riadh El Feth s’apprête à abriter, du 13 au 17 octobre, la troisième édition du Fibda, qui mise cette année sur la qualité. Les bédéistes sont moins nombreux que lors des éditions précédentes, mais leur poids dans le monde de la Bd est très grand, notamment l’américain Josh Neufeld et Baru, le grand prix d’Angoulême 2009 ou encore l’argentin Joquin Salvador Lavado, alias Quino, créateur, en 1964, du si célèbre personnage de Mafalda.
Une exposition dédiée à son œuvre sera inaugurée, le 13 octobre prochain. En avant-première du Sila, la Suisse sera à l’honneur cette année. Trente-six pays (y compris l’Algérie) participent donc à ce festival qui se veut comme “une passerelle entre les BD et donc, les pays”. En plus de la Suisse, l’Argentine, le Pakistan, la Chine et la Serbie participent pour la première fois.
Mais la Palestine conserve une place de choix dans le cœur de ce festival puisqu’une exposition — parmi les quinze proposées cette année — intitulée “Regards sur la Palestine”, rassemblant les œuvres d’un grand nombre de bédéistes, notamment les Palestiniens Amal Kaawash et Nidal Al-Khaïry, le Français Maximilien le Roy, l’Américain Joe Sacco et un autre jeune palestinien, sera organisée. Tous ces dessinateurs seront présents pour le Fibda, à l’exception de Joe Sacco.
Une défection de dernière minute. Outre les nombreuses ventes-dédicaces quotidiennes, les ateliers, l’agrandissement de la boutique Fibda, les conférences, les tables rondes et projections (les Aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec de Luc Besson et Alice au pays des merveilles de Tim Burton), le festival rendra hommage, cette année, à Ahmed Haroun à travers une exposition et la publication d’un beau-livre. Parmi les bonnes surprises de ce festival, l’atelier spécial enfants en situation d’handicap. Placé sous le signe “Dialogues en bulles”, le Fibda, qui tend également à créer “une passerelle entre les générations de bédéistes algériens”, organisera un événement spécifique qui rassemblera toutes les générations.
Par ailleurs, les résultats du concours de l’affiche (lancé le 15 avril dernier) ont été dévoilés. Le jury du concours national, présidé par Mahfoudh Aider, a départagé les nombreux candidats. Le premier prix est revenu à Redjem Rebbah et sa création a été choisie comme affiche officielle du festival. Nasser Eddine Ghezaïli a reçu le deuxième prix et Abdel Djallil Heddi est l’heureux récipiendaire du troisième prix. Le prix du jury est revenu à Safir Allag. Les résultats du concours national seront révélés, le 7 octobre prochain, lors de la conférence de presse qui sera animée par la commissaire du festival, Dalila Nedjam.
Quant aux lauréats du concours international, réservé aux professionnels, ils seront connus lors de la cérémonie de clôture du Fibda, prévue pour le 17 octobre prochain. Et pleins d’autres surprises nous attendent encore…
1 500 offres IT accessibles depuis Viadeo
par Véronique Arène
Depuis le 20 septembre et jusqu'au 10 octobre 2010, l'opération « Career IT » lancée par Viadeo donne à ses membres la possibilité d'accéder aux 1 500 offres d'emploi proposées par Atos Worldline, Micropole Univers, Sogeti et Groupe One Point.
En lançant « Career IT », le réseau professionnel Viadeo met à disposition de ses membres un espace d'opportunités, d'échanges, et de partage d'opinion autour d'une thématique commune : le recrutement de profils IT. En effet, depuis lundi de la semaine dernière, les candidats ayant un profil d'informaticien peuvent accéder et postuler, directement depuis le site, aux 1 500 offres d'emploi proposées par les quatre grandes SSII partenaires de cette opération, à savoir Atos Worldline, Micropole Univers, Sogeti et Groupe One Point. Ils y retrouvent notamment des postes de concepteurs/développeurs, d'architectes IT, de chefs de projet, d'ingénieurs d'étude, de business managers, de consultants analystes fonctionnels, de développeurs Java et .Net, et également de consultants en maîtrise d'ouvrage (MOA).
Conseils et réponses à l'intention des membres
Un espace baptisé « Hub Corporate », créé à l'intention des postulants, est dédié à l'information et à l'échange : les quatre SSII y présentent leur activité, leurs métiers et les compétences IT qu'elles recherchent. Des experts du recrutement prodiguent leurs conseils et répondent aux questions des membres. En mode forum, les candidats ont ainsi la possibilité de visualiser les dernières réponses postées et classées par rubrique, sur des sujets comme les perspectives du marché de l'emploi informatique, l'agilité dans l'IT, les e-communautés et le partage de l'information dans l'entreprise, ou le Web 2.0 et les réseaux sociaux comme outils de recrutement pour des profils IT.
Viadeo compte par ailleurs pérenniser cette initiative sur d'autres marchés et mettre ainsi prochainement et régulièrement en avant les sociétés et les métiers des secteurs bancaires et financiers et de l'énergie.
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LFC 2010 - Soutien de « principe » du privé à l’obligation de partenariat avec des locaux
Mr Slim Othmani : " le transfert de savoir-faire et de technologie doit être réel"
Écrit par Salam Hairouz
La loi de finances complémentaire a introduit une obligation pour les soumissionnaires étrangers aux appels d’offres internationaux d’investir dans le cadre d’un partenariat. Grincement de dents perceptibles chez les partenaires. Le privé algérien, lui, applaudit par « principe » une mesure destinée à soutenir l’entreprise algérienne. Reste le détail de la mise en œuvre…
«Les cahiers des charges des appels d’offres internationaux doivent prévoir l’obligation, pour les soumissionnaires étrangers, d’investir dans le cadre d’un partenariat, dans le même domaine d’activité, avec une entreprise de droit algérien, dont le capital est détenu majoritairement par des nationaux résidents ». La nouvelle disposition contenue dans la LFC 2010, liant l’octroi de marchés publics aux entreprises étrangères à la conclusion de partenariats avec les entreprises locales, a suscité quelques grincements, inhabituellement publiques, de la part de partenaires étrangers. Ainsi l’ambassadeur de France a fait valoir, dans des propos rapportés par deux journaux algériens, des considérations objectives sur la difficulté de mise en œuvre de la disposition. «Le tissu industriel n’est pas très dense. Le nombre d’entreprises dynamiques qui ont des capitaux à même d’investir avec des partenaires étrangers n’est pas considérable», a déclaré M. Xavier Driencourt. La ministre déléguée de l’économie du gouvernement bavarois- en charge des infrastructures, des transports et de la technologie, Mme Kajta Hessel a exprimé des réticences similaires. A l’opposé, les opérateurs économiques nationaux apportent une approbation de principe à la mesure, certains la qualifiant de « seule mesure » prise ces dernières années allant dans le sens d’un renforcement de l’entreprise algérienne.
Une bonne mesure… mais
Dans le secteur privé, elle est perçue comme une correction nécessaire. Il est vrai que les opérateurs nationaux n’ont jamais caché leur dépit de voir que les précédents plans de soutien à la croissance n’ont profité qu’aux entreprises étrangères. Les dimensions modestes des entreprises algériennes et les délais de réalisation fixés – et en définitive peu ou pas respectés – les ont pratiquement exclues de l’autoroute est-ouest, du programme du million de logements, des grands transferts hydrauliques, des travaux ferroviaires, des centrales électriques et de dessalement d'eau, les grands équipements publics… Il n’est donc pas surprenant de voir les opérateurs algériens applaudir une mesure censée leur assurer d’avoir une part du gâteau de 286 milliards de dollars du nouveau plan. Slim Othmani, président directeur général de NCA Rouïba, note qu’il ne s’agit pas d’une innovation. « Cela se fait déjà dans plusieurs pays dans le monde. C’est une bonne chose pour les entreprises algérienne qui cherchent à acquérir un certain savoir-faire ». Quand à l’efficacité de cette disposition, Slim Othmani, reste assez circonspect. « Il faut que le partenaire étranger fasse réellement participer les cadres des entreprises algériennes dans la réalisation des projets et partage réellement avec ces cadres les compétences et la maitrise ». Le patron de NCA Rouïba formule une attente haute de ce qu’il qualifie de « correction du cadre économique ». Celle-ci, a-t-il dit « a besoin d’être suivie afin que le transfert de savoir-faire et de technologie soit réel et que le partenariat ne résume pas seulement à du recrutement de la main d’œuvre locale ».
« On aura toujours un partenaire »
Le nouveau dispositif imposé aux entreprises étrangères répondant aux appels d’offres internationaux de l’Algérie pourrait cependant se retrouver dans une situation d’inexistence d’entreprises algériennes spécialisés pouvant prétendre à un partenariat avec elles. « Il existe un risque que l’investisseur étranger ne trouve pas le partenaire idoine pour engager sa soumission. Nous avons certes quelques entreprises performantes mais pas dans tous les domaines » relève Zaïm Benssassi, président du Conseil national consultatif des PME. Raison de plus, estime-t-il, pour que l’on engage un grand travail de mise à niveau des entreprises algériennes. L’absence d’entreprises locales ne constitue cependant pas un problème, selon le ministre des finances, M.Karim Djoudi, qui a indiqué que les partenaires locaux potentiels sont déjà identifiés. « Il y a une liste d’entreprises qui sont identifiées par secteur d’activité. Il appartient à l’entreprise étrangère qui bénéficie d’un marché public de transférer technologiquement son savoir faire en constituant une société mixte avec un partenaire algérien » a-t-il déclaré. Dans le cas où le projet, objet de l’appel d’offres, requière un savoir-faire et une maitrise introuvables au niveau local, Karim Djoudi, a déjà proposé une alternative. « On aura toujours un partenaire. Si ce n’est pas une partenaire technique ça sera un partenaire financier. Cela peut-être donc le fonds national d’investissement (FNI), les banques ou d’autres… ».
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Journée mondiale du Tourisme
Près de 2 millions de touristes ont visité l’Algérie en 2009
Le nombre d’arrivées de touristes en Algérie a atteint près de 2 millions de touristes en 2009, a indiqué, hier, Smaïl Mimoune, ministre du Tourisme et de l’Artisanat lors de son allocution d’ouverture de la célébration de la Journée mondiale du tourisme. “Il est à signaler qu’au titre de l’année 2009, le nombre d’arrivées de touristes en Algérie a atteint plus de 1,9 million de touristes, que les recettes du tourisme sont de l’ordre de 330 millions de dollars, et que la capacité totale d’accueil est de près de 90 000 lits”. Le ministre a indiqué qu’il est prévu à l’horizon 2015 une augmentation des recettes touristiques à 530 millions de dollars, grâce à l’accroissement des flux touristiques, ainsi que la création de 560 000 postes d’emploi et la réalisation de structures d’accueil haut de gamme avec une capacité supplémentaire de 75 000 lits. Il a précisé, en outre, que le ministère a agréé, ces dernières années, 474 projets d’investissement touristique d’une capacité totale de plus de
45 000 lits. Le ministre a appelé, à l’occasion, les acteurs concernés à une contribution efficace pour “hisser le tourisme dans notre pays au niveau des pays avancés dans ce domaine et récolter ses effets socioéconomiques et environnementaux”. À propos du thème retenu cette année pour la célébration de cette journée, à savoir “Le tourisme et la diversité biologique”, le ministre a souligné que ce thème se veut “un appel fort aux pays du monde pour une meilleure prise de conscience de l’importance de la biodiversité et du rôle du tourisme durable dans la préservation de la vie sur notre globe”. “Le tourisme et la biodiversité sont interdépendants. Les relations sont étroites et complémentaires entre les espaces naturels avec leur biodiversité et les activités touristiques qui s’y exercent”, a-t-il relevé et de rappeler que “la stratégie de développement durable du tourisme doit prendre en considération la préservation des ressources biologiques naturelles”.
Le Président Bouteflika : “Unissons-nous pour la paix”
Dans un discours lu en son nom par M. Medelci devant les participants à la 65e session de l’Assemblée générale de l’ONU
Le ministre des Affaires étrangères,M. Mourad Medelci, a lu, hier, à New York, un discours du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, lors de la 65e session de l'Assemblée générale des Nations unies. Voici le texte intégral :
Monsieur le Président,
Je voudrais, tout d'abord, vous féliciter de votre accession à la présidence de la présente session de l'Assemblée générale. Vos qualités humaines, votre prestigieux parcours et votre connaissance des réalités internationales seront, sans nul doute, d'un apport certain à la bonne conduite et au succès de nos travaux. Je tiens à vous exprimer le plein soutien de l'Algérie dans votre tâche et tout au long de votre mandat.
Je voudrais, également, rendre un vibrant hommage à votre prédécesseur, mon frère Ali Abdessalam Triki, pour sa mobilisation et son engagement en faveur des principes du multilatéralisme et du respect des valeurs fondatrice de la Charte.
Je me dois, enfin, d'exprimer notre grande satisfaction et notre gratitude à notre secrétaire général, M. Ban Ki-moon, pour la qualité et la portée des impulsions qu'il n'a cessées d'imprimer à l'action et au rôle de l'Organisation dans notre quête commune pour la réalisation et le raffermissement de ses idéaux.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs,
Le monde continue de subir les retombées de la crise financière et économique, en dépit de la récente apparition de certains signes encourageants de reprise.
Les mesures adoptées jusqu'à présent pour faire face à ses effets les plus dévastateurs et relancer la machine économique mondiale nous persuadent davantage que la meilleure manière d'éviter l'occurrence de crises encore plus profondes réside dans une refonte de la gouvernance financière et économique mondiale.
Une gouvernance qui laisserait moins de place aux aléas du marché et à la spéculation. Une gouvernance qui assurerait une représentation équitable aux pays en développement, autant dans la fixation des nouvelles règles de jeu que dans la gestion, des institutions financières internationales du 21e siècle.
Monsieur le Président,
Les principaux traits et tendances qui ont marqué le monde depuis la dernière session nous interpellent sur la profondeur de la crise économique mondiale et le besoin urgent d'y faire face de manière déterminée et solidaire. Au lendemain de la réunion plénière de haut niveau sur le OMD, ce constat est révélateur de la persistance des éléments structurants de cette crise, en dépit des thérapeutiques administrées.
En effet, les retombées de la crise économique mondiale se font ressentir de manière particulière sur les pays les plus démunis, notamment, en Afrique, dont elles retardent la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement.
En cette année d'examen de la mise en œuvre de la Déclaration du Millénaire, le dernier avant l'échéance de 2015, il apparaît de plus en plus clair qu'un grand nombre de pays ne seront pas au rendez-vous, en particulier, en matière de santé maternelle et infantile et de lutte contre la pauvreté.
Il est fondamental que la communauté internationale respecte ses engagements en matière d'aide publique au développement et mette en œuvre des mesures additionnelles pour venir en aide à ces pays et leur permettre, sinon d'atteindre les OMD, du moins de s'en approcher à l'échéance de 2015.
Dans cette perspective, il est important de réduire d'abord l'impact de la pauvreté qui est le principal obstacle à la concrétisation des OMD. Plusieurs voies pourraient être explorées, parmi lesquelles celles qui nous paraissent les plus prometteuses à savoir :
- un moratoire sur la dette des pays en développement en difficulté ;
- et une amélioration de l'accès de leurs produits aux marchés des pays industrialisés.
Monsieur le Président,
La programmation très pertinente d'une réunion de haut niveau sur la diversité biologique, à quelques semaines de la Conférence des parties à la Convention prévue à Nagoya, Japon, nous fournit une précieuse opportunité de lancer un appel pressant à une mobilisation accrue de la communauté internationale en faveur de la préservation des ressources biologiques de notre planète menacées par un développement économique débridé et peu soucieux des générations futures.
Dans ce contexte, je voudrais souligner la nécessité de renforcer le rôle de l'ONU dans la protection de la biodiversité dans les pays en développement et dans la promotion de la coopération Nord-Sud mutuellement bénéfique et leur permettre de mieux partager les bénéfices découlant de l'exploitation de ses ressources.
Monsieur le Président,
La question des changements climatiques constitue un autre défi de taille pour la communauté internationale, par les risques de tous ordres qu'il fait planer sur nos écosystèmes et nos économies. Les résultats mitigés enregistrés à Copenhague devraient inciter tous les Etats à redoubler d'efforts en vue de progresser, lors de la prochaine réunion de la Conférence des parties à Cancun, en direction d'un accord juridiquement contraignant sur la base des principes de la Convention cadre et du Protocole de Kyoto.
J'aimerais redire, à cet égard, la priorité qui doit être donnée, dans le futur instrument, au soutien multiforme à accorder aux pays en développement et, particulièrement, africains, en termes de transfert de technologie et de flux financiers, pour leur permettre de s'adapter aux changements climatiques.
Monsieur le Président,
Imputables probablement aux dérèglements climatiques, les phénomènes naturels qui viennent d'endeuiller, simultanément le Pakistan, la Russie, la Chine et l'Inde, plaident, par leur gravité exceptionnelle, pour une restructuration des mécanismes internationaux en charge des catastrophes et, en particulier, de la stratégie internationale pour la prévention des catastrophes, basée à Genève. Un tel renforcement permettrait à travers une stratégie sur une plus large échelle et soigneusement coordonnée, une meilleure prise en charge de la gestion de ces phénomènes récurrents, à travers une plus grande mobilisation de la solidarité internationale en faveur des pays qui en sont victimes.
C'est dans ce même esprit empreint de solidarité et d'humanisme que je lance un appel en vue d'initier une réflexion commune sur la recherche de voies et moyens pour une prise en charge universelle d'une gestion authentique des catastrophes naturelles.
Monsieur le Président,
Mon pays a favorablement accueilli le regain d'intérêt qu'accorde la communauté internationale au désarmement conventionnel et non conventionnel. Fort préoccupés par le péril nucléaire qui menace l'humanité entière, les Etats non dotés de l'arme nucléaire, dont l'Algérie, sont en droit de demander aux Etats nucléaires d'assumer pleinement la responsabilité qui leur incombe de mettre en œuvre des mesures concrètes en vue d'un réel désarmement nucléaire.
Les résultats de la conférence sur l'examen du TNP de 2010 constituent un pas positif dans ce sens, grâce, notamment, au lancement de processus devant aboutir à la mise en place d'une zone exempte d'armes nucléaire au Moyen-Orient.
De même, mon pays, qui a toujours plaidé en faveur du droit légitime des pays à l'acquisition de la technologie nucléaire à des fins pacifiques et déploré la politique des deux poids, deux mesures, est convaincu que seul le dialogue et les moyens pacifiques sont susceptibles d'aplanir les désaccords. La réalité internationale contemporaine nous enseigne, en effet, qu'aucun Etat ne peut sanctuariser son territoire par la seule force brutale des armes.
D'autre part, dans le but de se hisser au niveau des défis multiples posés à la paix et à la sécurité dans le monde et afin de dépasser la logique de confrontation dans laquelle elle s'est confinée et qui a paralysé ses activités pendant plus de dix années, la Conférence du désarmement devrait mettre à profit une conjoncture internationale favorable et l'élan positif généré par les résultats de la huitième Conférence d'examen du TNP de 2010, pour relancer ses travaux et honorer son mandat.
A cet effet, je voudrais saluer l'initiative lancée par le secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon, de tenir demain, ici à New York, une réunion de haut niveau dans le but de faire progresser les négociations multilatérales sur le désarmement.
C'est dans ce but que l'Algérie demeure engagée en faveur de la relance effective des travaux de la Conférence du désarmement en vue de consolider ce forum multilatéral singulier de négociation en matière de désarmement et de lui permettre de s'acquitter de sa mission, en faveur de la consolidation de la paix et de la sécurité internationale. Le statu quo ne saurait être une option. Le contenu et les objectifs du programme de travail de la CD, adopté en 2009, demeurent valides et susceptibles de constituer une base de travail pour ses prochaines sessions, à condition que l'esprit de compromis, dont les uns et les autres ont su faire preuve, soit réellement le maître mot de ses travaux futurs.
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,
Depuis plusieurs années maintenant, la problématique de la paix et de la sécurité se pose également en termes d'exacerbation du phénomène du terrorisme et de ses liens qui ne cessent de se tisser avec le crime transnational organisé, la prise d'otages, les trafics d'armes et de drogue et le trafic des êtres humains.
Mon pays a salué avec satisfaction l'adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 1904 portant sur l'incrimination juridique du versement de rançons aux groupes terroristes, partant du principe que cette pratique absolument condamnable constitue une source importante de financement du terrorisme.
Cependant, des efforts considérables restent à déployer par la communauté internationale en vue d'éradiquer cette menace transnationale, non seulement dans le cadre de sa mise en œuvre intégrale et systématique, mais également dans le traitement de la problématique de l'élargissement des terroristes en contrepartie de la libération d'otages, question qui doit être abordée avec détermination, fermeté et responsabilité.
La vigilance de la communauté internationale à l'égard du terrorisme transnational devrait, également, s'étendre à tous les moyens modernes qu'il déploie pour lancer ses activités criminelles, notamment, par l'usage de l'imagerie satellitaire pour planifier et commettre ses actes. Ainsi, l'Algérie convie la communauté internationale à prendre les mesures appropriées en vue d'empêcher l'usage criminel de l'imagerie satellitaire par internet.
En tout état de cause, la Convention globale sur la lutte antiterroriste, à laquelle l'Algérie n'a eu de cesse d'appeler, sera amenée, une fois adoptée, à renforcer l'important arsenal juridique international.
Dans le cadre du respect des principes de la Charte de l'ONU, l'Algérie participe pleinement, dans le cadre d'une coopération régionale intégrée, maillon indispensable dans la lutte internationale contre le terrorisme. A ce titre, l'Algérie est à l'origine de plusieurs initiatives récentes, parmi lesquelles le renforcement de la coopération bilatérale et régionale entre les Etats de la région aussi bien dans les domaines de la paix et de la sécurité, que dans celui du développement. Les pays de la région sahélo-saharienne ambitionnent, ensemble de forger une vision la plus large et la plus cohérente possible des enjeux d'une sécurité collective.
Au demeurant, je reste convaincu qu'une approche sélective de la lutte antiterroriste ne peut réaliser les objectifs escomptés. Seul le respect intégral de tous les principes énoncés par la stratégie antiterroriste adoptée en 2006 devrait constituer notre feuille de route.
Monsieur le Président,
L'Algérie est attachée à la poursuite de l'action commune pour l'édification de l'Union du Maghreb arabe et la dynamisation de ses institutions en vue de concrétiser ce projet civilisationnel qui constitue le cadre idoine pour la coopération et la complémentarité économique entre les Etats de la région.
Soucieuse de favoriser la construction maghrébine, elle a déjà lancé, dans le cadre de ses récents programmes de relance économique et sociale, des projets de développement à portée maghrébine d'envergure, de nature à favoriser l'intégration sous-régionale.
Monsieur le Président,
Le peuple palestinien qui aspire toujours à bâtir un Etat viable, demeure otage de l'indécision de certaines parties qui font prévaloir le statu quo, aggravé par des politiques d'agression et des blocus tous azimuts par la puissance occupante.
Nous réitérons notre appel à la communauté internationale à faire preuve de plus de fermeté et de cohérence envers ce conflit, en exerçant des pressions crédibles sur la force d'occupation afin de l'amener à respecter ses engagements.
De même, je saisis cette occasion pour réitérer mon appel, lancé en mars 2010, lors du dernier Sommet arabe de Syrte, à notre honorable Assemblée générale, à reprendre ses travaux sous le thème "Unissons-nous pour la paix", unique voie lui permettant de doter ses résolutions de la force juridique capable de contraindre la puissance d'occupation à mettre un terme à sa politique unanimement condamnable.
Nous estimons aussi qu'un règlement définitif, juste et global de ce conflit passe par la mise en œuvre de l'initiative arabe de paix. Un règlement qui doit honorer toutes les revendications du peuple palestinien, parmi lesquelles l'arrêt immédiat de la colonisation, le droit au retour des réfugiés et le choix d'El Qods-Est comme capitale de l'Etat palestinien, dans le cadre des frontières d'avant juin 1967. Un règlement qui doit comporter, également, la restitution des autres territoires arabes occupés du Golan et du Liban.
Monsieur le Président,
Alors que nous fêtons, cette année, le 60e anniversaire de l'adoption de la Résolution 1514 qui a consacré le principe de l'affranchissement des peuples opprimés du joug colonial, dans un contexte marqué par la fin de la deuxième décennie internationale de l'élimination du colonialisme, nous constatons, hélas, la persistance de territoires non autonomes, dont les populations aspirent toujours à l'autodétermination.
A ces fins et conformément à ses responsabilités et ses devoirs, l'Algérie demeure disposée à apporter son plein soutien aux efforts de l'ONU visant à résoudre le conflit du Sahara occidental.
C'est pourquoi nous réitérons notre soutien à la mission et aux efforts de l'envoyé spécial Christopher Ross ainsi que notre attachement à la dimension des droits de l'homme et à la nécessité de sa prise en charge par le Conseil des droits de l'homme et les mécanismes universels en la matière.
Il est indispensable que la communauté internationale assume sa pleine responsabilité envers le peuple du Sahara occidental, conformément aux dispositions pertinentes de la Charte des Nations unies, afin de parvenir à une solution politique juste qui permettra au peuple du Sahara occidental d'exercer son droit inaliénable à l'autodétermination au moyen d'un référendum.
Monsieur le Président,
La lutte contre l'impunité et les violations des droits humains est devenue un acquis irréversible pour la communauté internationale. Mais faut-il encore qu'elle s'inscrive dans une approche globale qui n'entrave pas tout processus de résolution politique des crises et conflits dans le monde, et ni ne contrarie les efforts régionaux et internationaux en matière et ce, conformément à la Charte des Nations unies.
Je réitère, à cette occasion, la position de mon pays qui s'insère en droite ligne de celle de l'Union africaine et réaffirmée lors de la XVe Conférence des chefs d'Etats et de gouvernements, tenue récemment à Kampala, qu'une justice internationale à double vitesse et focalisée uniquement sur une région particulière du monde, risque de menacer la paix et la sécurité régionales, dénaturer les nobles causes de cette justice et l'instrumenter, in fine, à des fins politiques et géostratégiques.
Monsieur le Président,
Consciente que la paix et la sécurité demeurent la clé de la réussite de tout processus durable de développement économique et social, l'Union africaine a proclamé l'année 2010 "Année de la paix", exprimant, ainsi, la volonté de ses Etat membres de déployer tous les moyens pacifiques de résoudre les conflits et les crises qui perdurent ou qui surgissent sur le continent.
En effet, nous encourageons au sein de l'Union africaine, le processus de consolidation de la paix et de reconstruction post-conflit, ainsi que la réconciliation nationale, seules voies pouvant prévenir la résurgence des foyers de crise.
De même, notre détermination à lutter contre les changements anticonstitutionnels a été mise à l'épreuve. Nous avons, ainsi, pu exprimer au sein de l'Union africaine et à travers ses institutions, notre rejet total de ce mode d'accès au pouvoir.
Notre continent, qui s'attelle à instaurer les principes de démocratie, de bonne gouvernance et de l'Etat de droit, est voué à concrétiser son intégration aussi bien économique que politique et devenir, ainsi un partenaire qui compte au sein de la communauté internationale.
Publié dans : Mourad Medelci , ONU , Bouteflika
Mr Malik Belili. chanteur d’expression kabyle
«Je rêve de me produire dans mon pays»
Imprégnées de sonorités berbères, latines et groove, ses chansons font partie de la playlist de FIP (Radio France International). Il a chanté pour les enfants en compagnie de Yannick Noah.
Il est le premier chanteur kabyle à se produire sur la scène du Casino de Paris, le 5 juin dernier pour la présentation de son nouvel album Awid awid (Donne-moi, donne-moi), sorti le 23 mars 2010 en France. Entouré d’invités de renom, il avait rendu à l’occasion un hommage appuyé à Cheikh El Hasnaoui, la figure emblématique de la chanson algérienne.
Vivant dans l’Hexagone depuis plusieurs années, Malik Belili est un faiseur de fêtes. Avec un orchestre de violons, guitaristes, percussions, il réinvente la musique populaire.
De l’avis de tous ceux qui ont fréquenté ses concerts en Europe, Malik est un phénomène de scène qui sait briser toutes les distances et emporter le public très loin dans ses chansons. De passage à Tizi Ouzou pour se ressourcer auprès des siens, il a rendu visite à El Watan pour nous parler se sa carrière artistique et de ses projets. Malik a quitté son pays à l’âge de 17 ans, et c’est à Paris, au sein de la communauté maghrébine, qu’il a fait ses premiers pas sur scène. Actuellement, il vit entre la France et l’Allemagne. Pour lui, la musique est un don du ciel. Sensible à sa musique, Frédéric Mitterrand l’invite en 1998 à chanter pour la première fois dans son émission télévisée Les nuits du Ramadhan sur France 2.Enchaînant les succès, Malik était de tous les concerts et les festivals en Allemagne et en France.Du divan du monde à l’Archipel, en passant par les dix ans du Cabaret sauvage en première partie avec Takfarinas à Paris, il multiplie les apparitions en public.
En décembre 2008, durant un mois, il prendra la direction artistique du festival des «Folles nuits berbères» au Cabaret sauvage. En juin 2009, à l’occasion du festival Fête le mur, Malik croise la route de Yannick Noah et chante en sa compagnie pour les enfants. Après son premier album Zmanayi (ce temps-là), il sort un deuxième produit intitulé Awid awid enregistré entre Paris et Cologne. C’est un mélange d’influences berbères et de groove music. Cet album est le fruit d’un travail acharné qui a pris plus d’un an de studio. Il sera disponible en Algérie prochainement, promet l’artiste. Dans cet opus de 11 titres mêlant la rythmique des percussions berbères et de la guitare Flamenco à la mélodie envoûtante du violon, Belili chante ses thèmes de prédilection : l’amour, la nostalgie, l’exil, l’enfance.
Il a été de nombreuses fois l’invité de l’émission Des mots de minuit sur France 2. Imprégnées de sonorités berbères, latines et groove, ses chansons font partie de la playlist de FIP (Radio France Internationale). Malik Belili rêve de se produire en Algérie.
Ahcène Tahraoui
Algerie un grand pas vers l'harmonie
La cohésion nationale, une des caractéristiques du programme présidentiel, se crédibilise au fil du mécanismes mis en place et s'instaure en force. Les instruments palpables et plus appropriés mis au service de l'incarnation de cette démarche "grandissent" avec une bonne dose politique, tout en pratiquant la solidarité nationale sans faille prescrite dans le programme en question. Une convergence qui apparaît en public. Elle permet de penser que cette cohésion est à même de développer, très classiquement, une mobilisation à égale distance d'une réflexion à la fois comme caution et soutien pour oser l'avenir et donner satisfaction à la demande populaire. Engagée avec plus de conviction et de vérité sur le terrain, cette accumulation d'actions constitue un plan politique considérable. Il prouve la viabilité des changements engagés. La cohésion nationale dont il est question est, en effet, l'un des éléments majeurs des grands axes du programme présidentiel et l'un des fondements de la vie socio-économique et démocratique. Un modèle qui vise à instaurer la maîtrise perceptible des évolutions économiques et sociales. Et, apparemment, l'action est bien choisie et ciblée pour "retendre" tout le tissu de cette confiance autour de ce nouveau type de la vie collective, perçue dès lors très positivement au sein de la société et de tous les autres partenaires de l'Etat. Cette démarche nullement contestée procède d'un engagement voulu pour répondre à l'impatience des citoyens tout en mettant à la disposition des pouvoirs publics les moyens et le temps de conclure.
C'est pourquoi, le chef de l'Etat invite à chaque occasion tout le monde à être plus opérationnel au service de cet objectif dans le plus grand respect des préoccupations des populations. En clair, plus cette mobilisation se propage, plus elle guide vers de riches et dynamiques résultats concrets sur tous les plans.
C'est vrai, la cohésion nationale est aujourd'hui une réalité tellement bien programmée et inscrite comme "majeure" afin d'atteindre la mentalité collective, qu'elle montre que les choses changent en Algérie. Dans cet esprit tout est mis en œuvre par l'Etat à travers de nouveaux mécanismes et de nouvelles formules qui tiennent compte des meilleures options économiques et sociales et surtout permettre de libérer l'imagination, l'innovation et les énergies. Et sur ce point, l'expression des populations sur leurs conditions de vie devrait permettre aux pouvoirs publics d'apporter des réponses insoupçonnées à toues les questions. La vraie question, c'est qu'il y a une " ferme " responsabilité qui est engagée afin de ne laisser dans l'ombre aucun problème qui touche aux citoyens. Ainsi, de part et d'autre, on trouve bien au cœur de la politique nationale de développement, cette réponse à être à l'écoute des doléances des populations. Le souci exprimé laisse donc présager que cette attention particulière sera portée à plus d'accomplissement du progrès. Ce développement cadré désormais afin d'éclairer l'avenir de la Nation en "traînant" la prudence qui s'impose afin d'explorer les voies du futur, constitue un grand pas vers l'harmonie sociale, dès lors solidement ancrée. En récupérant la confiance de ses partenaires étrangers, l'Algérie en une décennie à réussi dans ses efforts internes à maintenir le cap des réformes, accrue la transparence des finances publiques, mis en actualité et à l'ordre du jour les défis et investi des secteurs clés. Les dépenses publiques engagées dans les différents programmes de redressement économique ont remis le pays sur la bonne voie, après une longue période de turbulences singulièrement tumultueuses dans les années 90. Le climat présent fondé sur des bases politiques solides "émaillé" par divers événements favorables, permet au pays de marquer plus de points performants dans tous les domaines, il est beaucoup plus question de valorisation et d'application d'une judicieuse politique cohérente engagée sur plusieurs réformes de grande portée structurante.
B. Chellali
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Alger un nouveau système d'information pour améliorer les services
Alger - centre
Un nouveau système d'information pour améliorer les services
les guichets de l'état civil ont connu une grande pression, surtouts durant la rentrée sociale et scolaire, car durant cette période, la demande de piéces d’étantaine augmente, de pour ce qui est l'extrait de naissance 12 et 12S, les fiches familiales et les certificats de résidence et autres papiers. Pour éviter cette situation, le P/ APC de cette commune a déclaré que l'APC va renforcer ses services par un nouveau système d'information dès le mois de novembre de cette année. Ce système permet de faciliter l'obtention des documents officiels, le même responsable a ajouté qu'il y à 1.4 millions citoyens inscrits dans cette commune, ce qui pousse la commune d'utiliser le système informatique afin de faciliter et accélérer les opérations d'obtentions des documents surtouts durant la rentrée scolaire et universitaire. Cette opération selon le maire est dans la période d'essai, et après, on va l'élargir dans toutes les autorités qui accueillent les citoyens, pour éviter la pression d'une part, et d'autre part afin de gagner du temps. Ce nouveau système va faciliter aux citoyens nés dans la commune d'obtenir les documents officiels comme les extraits de naissance 12 et 12S à distance, car ils peuvent envoyer leurs demandes par Internet, et envoyer les documents récents par fax, et joindre la commune après la préparation de leurs papiers.
Omar B.
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