阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Monday, March 29, 2010

Algerie Europe un réseau de câbles électriques sous-marins




Un réseau de câbles électriques sous-marins en Méditerranée

Le potentiel solaire algérien attise les convoitises



Le potentiel énergétique de la rive sud de la Méditerranée aiguise de nouveaux appétits. Le débat ouvert depuis sur le changement climatique et la nécessité de promouvoir une économie décarbonisée ouvre certaine pistes de réflexion autour du développement des énergies renouvelables notamment le solaire. Au-delà du plan solaire méditerranée, les opérateurs aussi bien public que privés avancent leurs pions dans le bassins méditerranéen à travers notamment l'initiative Desertec. Mais la problématique du transport de l'électricité reste toujours aussi vive. Ainsi, après les Allemands qui ont entrepris plusieurs démarches notamment avec l'Algérie pour mettre en place un câble long de plusieurs milliers de kilomètres afin d'être alimentés d'électricité issue du solaire, c'est au tour de la France de travailler à la constitution d'un consortium d'entreprises chargé de développer un vaste réseau de lignes électriques sous la mer Méditerranée, afin d'acheminer l'électricité solaire produite en Afrique vers l'Europe. Ce projet, baptisé Transgreen, rassemblerait des fournisseurs d'électricité, des gestionnaires de réseau électrique et des fabricants de matériel haute tension sous l'égide d'EDF. Le lancement de Transgreen, qui s'inscrit dans le cadre du "plan solaire méditerranéen", devrait être annoncé lors d'une réunion des ministres de l'Energie des 43 pays de l'nion pour la Méditerranée (UPM) prévue le 25 mai au Caire. Parmi les objectifs que s'étaient assignés les participants à la première réunion de l'UMP, en juin dernier : instaurer un plan solaire, pour importer de l'énergie solaire des pays du Sud de la Méditerranée.Le consortium Transgreen serait dans un premier temps (2010-2012) chargé de mener des études de faisabilité en vue de la construction d'un vaste réseau de lignes électriques haute tension sous-marines en courant continu. Actuellement, l'Europe n'est reliée à l'Afrique que par une double ligne en courant alternatif d'une capacité de 1.400 mégawatts (MW) traversant la mer sous le détroit de Gibraltar. Mais plusieurs projets existent pour installer des câbles sous-marins entre l'Algérie et l'Espagne, l'Algérie et la Sardaigne, la Tunisie et la Sicile. L'Algérie s'annonce donc comme le pays pivot d'un tel réseau d'autant que c'est le pays au potentiel solaire le plus important. L'objectif de Transgreen serait de fournir un "schéma directeur pour les investisseurs", dans l'optique d'une augmentation de la production d'électricité renouvelable, en particulier solaire, sur le pourtour méditerranéen. Le Plan solaire méditerranéen, lancé dans le cadre de l'UPM, prévoit la construction de capacités de production d'électricité "bas carbone", notamment solaire, de 20 gigawatts (GW) à horizon 2020. Une partie de cette électricité (5 GW) a vocation à être exportée vers l'Europe. Transgreen va de pair avec le projet Desertec: il s'agit de construire une trentaine de centrales thermiques (et non photovoltaïques) dans le Sahara, lesquelles pourraient fournir, dans un délai de 40 ans, environ 15 % de l'énergie consommée par les Européens. Dix-sept partenaires industriels ont uni leurs forces dans le projet Desertec, soutenus parle gouvernement allemand, l'Union européenne et Greenpeace. Parmi ces partenaires : le groupe Saint-Gobain. Mais un certain flou entoure les modalités de financement de ce chantier, d'autant plus que des difficultés politiques ne manqueront pas d'apparaître. Reste donc à mettre en place les infrastructures qui achemineront cette énergie solaire vers les pays du vieux continent, d'où la nécessité de déployerle le projet Transgreen. Consultant auprès de l'UPM, Patrick Le Berrigaud commente: "Des scientifiques travaillent sur ce projet, mais nous en sommes encore aux balbutiements (dudit projet), d'autant plus que la Méditerranée étant un écosystème fragile, il faudra prendre toutes les précautions environnementales nécessaires pour faire passer autant de câbles sous les eaux".Samira G.

Côte d'Alger projets d'aménagement 2010-2014




Plusieurs projets d'aménagement prévus durant le quinquennat 2010-2014



Plusieurs ports de la côte algéroise seront réhabilités ou réaménagés. Le ministre des travaux publics qui a effectué une visite sur plusieurs projets relevant de son secteur dans la périphérie d'Alger a indiqué dans ce sens que ces projets inscrits au titre du programme quinquennal 2010-2014 concernent notamment l'aménagement du port de pêche de Tamentfoust en port de plaisance, la transformation du port d'El Marsa en port de pêche, du confortement du port de Rais Hamidou ainsi que du projet du désensablement du port de Sidi Fredj. Selon les explications fournies lors de cette visite par les responsables de la Direction des travaux publics (DTP), ces projets, en plus des ceux relatifs au parachèvement des actions de protection des rivages de la capitale, nécessitent une enveloppe de l'ordre de 10 milliards de DA. Ces nouveaux projets interviennent dans le prolongement de plusieurs opérations réalisées entre 2005 et 2009, parmi lesquelles la protection du rivage et l'aménagement du front de mer à Bordj El Kiffan, le confortement des jetées Kheireddine et Mustapha (port d'Alger), ainsi que le confortement du mur longeant la côte allant de Bab El Oued aux Deux Moulins (Rais Hamidou) sur 3 km. M. Ghoul s'est rendu également au niveau du port d'El Djamila (ex-La Madrague) où il s'est enquis de l'état de cette infrastructure de plaisance ouverte au public l'année dernière, et dont la capacité d'accueil avoisine les 4.000 estivants. Abritant l'unique plage artificielle construite en Algérie, le nouveau port de plaisance d'El Djamila s'étale sur une superficie de 5 hectares. A ce sujet, le ministre a chargé les responsables de la DTP de projeter des infrastructures similaires sur la côte allant de Sidi Fredj à Zéralda. S'agissant des projets routiers en cours de réalisation dans la capitale, M.Ghoul a instruit les responsables des entreprises concernées d'assurer le travail sur les chantiers 7 j/7 pour accélérer la cadence des travaux afin de les livrer avant la saison estivale. Il a enjoint les entreprises en charge de la réalisation de la Voie express Ain Benian-Boufarik (52 km) de livrer la section Chéraga-Baba Hassen (6 km) dans une semaine, et l'achèvement de la Route nationale n° 11 entre Ain Bénian et Staouéli (5km) dans un délai de 10 jours. "Les sanctions sont définies dans le code des marchés publics et les cahiers de charges de chaque projet. A ce titre les entreprises, publiques ou privées, n'assurant pas le travail durant tous les jours de la semaine n'auront aucun projet à l'avenir ", a mis en garde le ministre qui a également inspecté le lancement des travaux de dédoublement d'un chemin de wilaya près de Sidi moussa devant assurer la jonction entre cette localité et la future Rocade d'Alger (Zéralda-Boudouaou).R.R.

Micro credit le droit à l'initiative économique


L'activité de microcrédit consiste généralement en l'attribution de prêts de faible montant à des entrepreneurs ou des artisans qui ne peuvent accéder aux prêts bancaires classiques. Le microcrédit se développe surtout dans les pays en développement, où il permet de concrétiser des microprojets favorisant ainsi l'activité et la création de richesse mais se pratique aussi bien dans les pays développés ou en transition.
Les Nations unies ont décrété 2005 l'Année internationale du microcrédit. Le microcrédit s'inscrit dans une sphère plus complète qui comprend d'autres outils financiers tels que l'épargne, la micro-assurance et d'autres produits qui forment la microfinance.
Le 13 octobre 2006, la mise en place et le développement à grande échelle de ce système ont été récompensés par le prix Nobel de la paix attribué conjointement au Bangladeshi Muhammad Yunus et à la banque qu'il a créée, la Grameen Bank.On peut trouver des antécédents au microcrédit dans la pratique de prêt sur gage à taux faibles ou nuls des Monts de Piété, les tontines en pays émergents, dans les mutuelles de crédit agricole, les banques populaires, créées en Europe à la fin du XIXe siècle.
Le système a été développé par le professeur d'économie Muhammad Yunus au cours des 30 dernières années.
Lors d'une séance de travaux pratiques d'un cours d'investissement, Muhammad Yunus propose à ses étudiants d'interroger les fabricants de tabourets en bambou des plus proches villages. Les 42 femmes artisanes ont besoin de 27 dollars au total pour développer leur activité. Or toutes les banques refusent de financer ce trop faible montant à des clients a priori insolvables. Yunus déclare avoir eu honte de cette situation et prête la somme de sa propre poche. En permettant aux producteurs d'acheter d'avance le bambou sans subir les variations importantes de prix, ils réussissent à créer des emplois et à rembourser intégralement Yunus.
Depuis 1999, la méthodologie de crédit adoptée par les institutions de microfinance prend de manière croissante la forme d'un produit individuel flexible, ressemblant plus aux produits bancaires classiques. La forme choisie à l'origine était basée sur la méthodologie de crédit collectif, utilisant les mécanismes d'épargne locale et de caution solidaire et la supervision des pairs pour couvrir le risque de crédit. Se sont rapidement ajoutés des financements extérieurs reposant sur un système de titrisation des portefeuilles de crédit

La Banque mondiale a recensé 10 000 institutions de microfinance dans 85 pays, au service de 130 millions de personnes pour un encours de 30 milliards d'euro. En novembre 2002, a eu lieu un sommet à New York sur ce sujet qui a rassemblé 2000 délégués de plus de 100 pays.
En 1976, le Pr. Yunus crée la Grameen Bank, organisme qui propose des prêts aux plus pauvres du Bangladesh. La Grameen Bank a accordé environ 3 milliards d'euros de crédits à plus de 2,4 millions d'emprunteurs. Il a reçu le prix Nobel de la paix 2006.
Créé en 1979 le Centre international du Crédit mutuel est une association qui créé et organise des réseaux coopératifs de microfinance en Afrique et en Asie. Il est notamment présent au Sénégal, au Niger, au Congo, en Centrafrique, au Cameroun, au Cambodge et aux Philippines.
Créée et présidée par Jacques Attali économiste et intellectuel français en 1998, PlaNet Finance est l'une des principales Organisations Internationales de développement du secteur de la microfinance. Elle propose des services d'assistance technique, de notation et de financement à l'ensemble des acteurs de la microfinance.
En France, le principal opérateur est l'Association pour le droit à l'initiative économique


. Elle délivre 10 000 à 13 000 microcrédits par an à des chômeurs ou Rmistes créateurs de leur propre emploi, ou à des travailleurs pauvres. L'association compte plus de 130 agences sur toute la France.
En Belgique, deux institutions dominent cette sphère, le Fonds de participation et la coopérative Crédal

.
En Suisse, une des institutions les plus connues est la fondation Microcrédit Solidaire Suisse (anciennement ASECE) (), fondée en 1998, par M. Georges Aegler (1911 - 2007). Sur le plan international, la société ResponsAbility Social Investment Services a lancé un fond responsAbility Global Microfinance Fund dont le volume des investissements a atteint en 2008 584 millions de dollars. Environ 2 millions de personnes dans 54 pays en profitent. Nous pouvons citer également l'Aga Khan Agency for Microfinance (AKAM), gérée selon le droit suisse, établie à Genève.
Le microcrédit s’est révélé une arme efficace contre la misère et la faim » Extrait du message vidéo du secrétaire général, Kofi Annan, à l’occasion du lancement de l’Année internationale du microcrédit, le 18 novembre 2004. L'organisation a déclaré 2005 Année internationale du microcrédit, dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le Développement.
Le 24 janvier 2005, un rapport de la Banque mondiale a dressé un bilan positif. Le nombre de bénéficiaires y est estimé à 500 millions (sur les 3 milliards de personnes pauvres). L'Asie et le Pacifique totalisent 83% des comptes ouverts dans les pays en développement, ce qui représente 17 comptes pour 100 habitants. Au Cambodge, cela concerne 400 000 personnes, et 18 000 nouveaux comptes sont ouverts chaque année au Kenya. Toutefois c'est en Amérique latine et en particulier en Bolivie que le système connaît un essor formidable, ce pays apparaît comme un des pays les plus avancés et les plus compétitifs de la microfinance.
Le 13 octobre 2006, le prix Nobel de la paix a été conjointement attribué à Muhammad Yunus et à la Grameen Bank. « Une paix durable ne peut pas être obtenue sans qu'une partie importante de la population trouve les moyens de sortir de la pauvreté », a déclaré Ole Danbolt Mjoes, le président du comité Nobel. France : Maria Nowak, présidente de l’Adie et du Réseau européen de microfinance salue l’attribution du prix Nobel de la Paix à Muhammad Yunus et se réjouit ainsi de la reconnaissance portée au microcrédit

L'activité de microcrédit encourage les microprojets au niveau local. Cela permet d'induire des mutations "à la base". Celles-ci sont souvent plus efficaces et ont un plus grand effet d'entraînement - en créant un maillage économique dans le pays - que certaines infrastructures ou certains gros projets industriels qui bénéficient rarement aux plus pauvres. Cet effet de levier permet d'agir efficacement auprès de ceux qui prennent des initiatives en s'engageant personnellement, c'est-à-dire les entrepreneurs ou les artisans.
Mais au-delà du simple aspect financier, les programmes de microcrédit ont aussi un impact sur le développement local. En effet, ils touchent des secteurs aussi divers que l'agriculture (groupements villageois, coopératives paysannes, organisations professionnelles agricoles), l'artisanat (groupements d'artisans, associations artisanales féminines), le financement de l'économie sociale (mutuelles d'épargne et de crédit, banques villageoises), la protection sociale

(mutuelles de santé, caisses de santé primaire). Ainsi, ils contribuent à l'amélioration de l'accès aux services sociaux de base, aux soins de santé, aux services de planification familiale et à l'eau potable.De plus, touchant des secteurs faiblement capitalisés employant souvent une main d'œuvre féminine, on peut considérer le microcrédit également comme un levier de revalorisation de la femme dans les pays en voie de développement, d'amélioration directe de leur sort (et de celui de leur famille) et comme un facteur d'évolution profonde des sociétés par le rééquilibrage qu'il induit entre les sexes (cf. l'argumentaire en ce sens sur le site www.planetfinance.org : ).
Une autre caractéristique de ce mouvement est qu'il s'appuie sur des réseaux d'assurance et de solidarité traditionnelle relativement efficaces qui favorisent le remboursement régulier des prêts. La mise en place de ces programmes offre également l'opportunité de conduire des actions de formation, notamment en matière de développement communautaire et de gestion d'entreprise Wikipedia

UE parité emploi féminin 70% en 2020



Parité : Zapatero veut un taux d'emploi féminin de 70% en 2020
[Fenêtre sur l'Europe]
Le président du gouvernement espagnol et président en exercice de l'Union européenne, José Luis Rodríguez Zapatero, a assuré, hier, que l'Espagne continuera de défendre, durant son tour de présidence de l'UE, l'inclusion dans la nouvelle stratégie économique de "l'affirmation absolue de l'égalité entre les hommes et les femmes", avec pour objectif d'atteindre un taux d'emploi féminin de "70 pour cent en 2020" et de réduire au maximum l'écart salarial.
Le chef de gopuvernement espagnol, qui a clôturé à Valence la Ve Rencontre des femmes espagnoles et africaines pour un monde meilleur à laquelle ont assisté plus de cinq cents personnalités, a déclaré égelement que la Présidence espagnole de l'UE continuera de promouvoir de nouveaux instruments pour la lutte, à échelle européenne, contre la violence à caractère sexiste. Dans son discours, le président de l'exécutif espagnol a souligné le fait que l'Europe n'est pas uniquement le principal espace de référence pour l'Espagne, mais aussi un acteur international servant d'exemple et de source d'inspiration pour d'autres régions du monde. En ce sens, le président a encouragé à ce que l'égalité devienne une "réalité homogène dans toute l'Europe", dans les zones rurales comme urbaines, dans le domaine professionnel comme dans celui de la famille."Lorsque nous soutenons l'égalité partout dans le monde, nous bâtissons un avenir plus juste ; et lorsque nous faisons perdre du terrain à la discrimination, c'est un espace de dignité pour tous que nous gagnons", a ajouté M. Zapatero, pour qui l'égalité des sexes commence par l'éradication tant de la violence directe exercée à l'encontre des femmes que de la violence structurelle qui perpétue "des habitudes abominables pour leur dignité."Avant l'acte de clôture, la directrice du département Éducation et Culture du cabinet de la Présidence du gouvernement, María Fe Santiago, a procédé à la lecture de la Déclaration de Valence, un texte élaboré par les plus de 500 femmes ayant assisté à la rencontre, venues d'Afrique pour la majorité, mais aussi d'Europe, des États-Unis, d'Asie et d'Amérique latine.Voir la video : http://www.eu2010.es/fr/documentosynoticias/galeria_multimedia/videos/MAR28_Valencia_Clausura.html

Bâtir la confiance en Méditerranée un rendez-vous d'exception


Par Maya GHANDOUR HERT
Avec l'ambition d'être « un rendez-vous d'exception » visant à « expliquer et enraciner les atouts et les ambitions de l'Union pour la Méditerranée » au sein des opinions publiques des 43 pays membres, le premier forum de la Fondation Anna Lindh a réuni, à Barcelone, plus de 1 000 représentants d'organisations de la société civile euro-méditerranéenne. Le rassemblement le plus important des acteurs de la société civile des pays de l'UPM jamais organisé jusqu'à présent avait pour objet la promotion des actions interculturelles à travers la région méditerranéenne, et le débat autour des actions favorisant le dialogue, la compréhension mutuelle et la paix. Au terme de quatre jours de débats et de discussions souvent animés, le forum a adopté des recommandations qui vont constituer une véritable feuille de route pour bâtir la confiance mutuelle dans une région qui en a grandement besoin.Le premier forum de la Fondation Anna Lindh (FAL) pour le dialogue des cultures s'est déroulé début mars à Barcelone, lieu hautement symbolique puisque la ville catalane a été le témoin de la naissance du partenariat euro-méditerranéen, et c'est là où siège actuellement le nouveau secrétariat de l'Union pour la Méditerranée. Au programme de ces quatre jours, des débats, des discussions, des partages d'idées, certes. Mais les partenaires de la Fondation Anna Lindh ont aussi eu l'occasion de faire preuve de vision, d'audace et d'ambition. Beaucoup d'ambition.À cette occasion, les membres de la grande famille de la FAL se trouvaient pour la première fois réunis au cours d'un événement de cette envergure. Ainsi, les différentes branches : le conseil des gouverneurs de la fondation, le conseil consultatif, les chefs de file et les représentants du siège de la fondation à Alexandrie se sont rencontrés au palais royal de Pedralbes, siège du nouveau secrétariat de l'Union pour la Méditerranée.Ce forum a sans nul doute constitué la première tribune du genre mise à la disposition des acteurs de la société civile des pays de l'Union pour la Méditerranée (UPM) pour confronter leurs idées au sujet des questions au centre de leurs préoccupations, développer de nouveaux partenariats et promouvoir le dialogue interculturel. Les recommandations issues des travaux des différents ateliers qui étaient programmés dans le cadre de ce grand rassemblement ont mis l'accent sur le rôle important que peuvent jouer les programmes scolaires et éducatifs dans la promotion du dialogue interculturel dans l'espace euro-méditerranéen.Les participants ont par ailleurs plaidé pour le renforcement de la coordination entre les initiatives visant à atteindre ce même objectif et pour la garantie de la légalité des conditions de participation à cet effort des organisations de la société civile des deux rives de Méditerranée. Ils ont insisté, dans ce sens, sur l'importance de la mobilité et de la libre circulation des personnes pour encourager l'échange des idées et renforcer la coopération dans le domaine artistique et littéraire. Les organisations de la société civile des pays de l'UPM ont appelé, par ailleurs, à une action collective pour faire face aux possibles effets de la crise économique mondiale sur les relations entre les peuples et cultures de la région. Le prochain Forum des organisations de la société civile se tiendra en 2012, ont annoncé les organiseurs, précisant que cette rencontre coïncidera avec le lancement du nouveau plan d'action de la FAL pour les trois années qui suivront.Le programme du forum s'est articulé autour de deux thèmes-clés : « L'Agora » et « La Médina ». Le premier portait sur les défis rencontrés au niveau de la coopération sociale et culturelle dans le cadre régional, alors que le second a rassemblé des membres des réseaux nationaux ainsi que des partenaires régionaux afin de partager des idées et de mettre en place de nouveaux partenariats et initiatives.Initié avec l'IEMed, le Forum Anna Lindh a été marqué par la participation d'éminents spécialistes dans les domaines politique, culturel et économique de l'espace de l'UPM. Cet événement a compté avec le soutien de la Commission européenne, du gouvernement espagnol, de la Generalitat de Catalogne et du conseil municipal de Barcelone.

Culture européenne



Culture européenne : A la recherche de nouvelles stratégies
[Fenêtre sur l'Europe]
Barcelone accueille cette semaine le IIe Forum européen sur les industries culturelles, les 29 et 30 mars. Le congrès, auquel participeront des autorités et des professionnels de tous les domaines de la Culture européenne, sert également de prologue à la réunion informelle de ministres de la Culture que la capitale catalane hébergera le mercredi 31 mars.
Le forum comptera sur la présence de représentants institutionnels de l'UE et des différents États membres ; d'experts de haut niveau de chacun des sujets débattus ; de techniciens des groupes de travail de la Commission européenne, et de représentants des secteurs de l'industrie culturelle, de l'économie et de la formation. Dans l'ensemble, il est prévu que plus de 500 professionnels et 70 conférenciers assistent à la réunion.La première journée du congrès aura pour sujet central la présentation de la version préliminaire du "Livre vert des industries culturelles et créatives", élaboré par la Commission européenne à partir de la réflexion préalable partagée par la plate-forme des industries culturelles et le groupe de travail gouvernemental ad hoc. Les données et les statistiques de cette étude sont très révélatrices puisqu'elles dessinent une carte réelle de la Culture européenne, de ses habitudes et de ses tendances.Par la suite, la présidente de la Commission Culture du Parlement européen fera part de ses réflexions sur les propositions exposées et sur les enjeux des industries culturelles contemporaines en Europe.De même, l'agenda prévu pour le lundi 29 mars portera sur les progrès et la réflexion sur les cinq axes de débat qui composent le forum :- le financement des industries culturelles (mécanismes d'intervention financière, durabilité des PME, etc.) ;- la professionnalisation des industries culturelles (nouvelles compétences dérivées de la révolution numérique, mobilité des talents, etc.) ;- l'internationalisation des produits culturels (production locale sur des marchés mondiaux, stratégies d'internationalisation et de coopération, etc.) ;- la propriété intellectuelle et la gestion de droits ;- et enfin, le développement territorial (culture et développement territorial, programmes européens de développement local et régional).La journée du mardi 30 mars permettra d'élargir et de développer les réflexions autour des cinq axes thématiques indiqués précédemment, et les séances plénières de travail s'achèveront par un discours des différents ministres européens de la Culture (à 16 h 50).

Lumière d'Afrique cinéma Africadoc



Lumière d'Afrique Pour un cinéma du réel africain
En sept ans d'existence, le programme Africadoc pour le développement du cinéma documentaire africain, initié par l'association Ardèche Image, basée à Lussas, a accompagné de nombreux projets jusqu'à leur diffusion. Mais pour mieux soutenir ces «films singuliers», il a lancé Lumière d'Afrique, une collection de DVD dont le premier coffret est sorti en janvier 2010 et qui cherche à s'imposer comme un véritable «label» de production. «La mise en scène des représentations du réel par le cinéma documentaire est plus que jamais un enjeu esthétique, politique et économique majeur», estiment les responsables de ce programme destiné aux pays d'Afrique de l'Ouest, d'Afrique centrale et d'Afrique lusophone. Pour eux, «permettre aux jeunes générations de cinéastes du Sud de nous donner des nouvelles documentaires de leurs réels est une impérieuse nécessité».Mettre le pied à l'étrier aux professionnels du documentaireAfricadoc tente, ainsi, de répondre à la demande récurrente des auteurs, réalisateurs et producteurs du Sud, à savoir respecter l'«authenticité culturelle du projet africain», qui, en échange du soutien financier apporté, portait jusqu'ici encore trop souvent la marque des scénaristes occidentaux. De ce point de vue -- et le fait mérite d'être souligné --, l'objectif semble atteint. Les dix films de cette collection, adaptés au format télé (52'), sont non seulement de qualité mais leurs thèmes, variés, nous font découvrir autant de facettes des réalités de l'Afrique d'aujourd'hui (v. l'article Dix films originaux et attachants).Depuis dix ans, l'arrivée sur le marché des nouveaux outils numériques a permis aux producteurs et réalisateurs du Sud d'acheter leur propre matériel pour tourner et monter leurs films. C'est pourquoi les efforts d'Africadoc ont plutôt porté sur la rédaction d'une Charte de coproduction équitable Nord-Sud qui garantit, notamment, aux réalisateurs engagés dans ce programme des contrats d'auteur, d'écriture et de réalisation dignes de ce nom. De plus, le programme s'est doté d'un ensemble de dispositifs destinés à mettre le pied à l'étrier aux professionnels du documentaire.Des formations de haut niveau dans des résidences d'écritureLes jeunes auteurs réalisateurs de la collection Lumière d'Afrique ont tous bénéficié d'une formation de haut niveau dans les résidences d'écriture d'Africadoc. Ils ont, ensuite, été mis en relation avec des producteurs indépendants africains. Ensemble, lors des Rencontres Tënk, qui ont lieu depuis 2002 à Saint-Louis du Sénégal, ils ont présenté leurs projets à des coproducteurs et à des diffuseurs européens, eux-mêmes soutenus par le réseau des Télévisions locales de service public (TLSP). Chaque année, dix nouveaux films issus de ces résidences d'écriture et des rencontres Tënk seront, ainsi, accompagnés par des producteurs et diffuseurs africains et européens. Last but not least, lors des 7e rencontres du documentaire africain en juillet 2009 (le Louma, qui regroupe une fois par an les professionnels à Saint-Louis), un colloque ayant pour thème le Cinéma du réel africain, coordonné par François Fronty, cinéaste et enseignant du cinéma, a permis d'élaborer un corpus de textes de référence désormais accessibles sur le site africadoc.net. Les prochaines résidences d'écriture d'Africadoc auront lieu à Bamako (Mali) du 30 mars au 20 avril 2010, et à Lomé (Togo) du 12 avril au 2 mai. Une autre session, consacrée au long métrage, est prévue à Saint-Louis (Sénégal) du 30 novembre au 12 décembre. Cette ville accueille, également, depuis fin octobre 2009, et pour la troisième année consécutive, huit étudiants originaires du Burkina Faso, du Cameroun, du Mali, du Niger et du Sénégal qui suivent les cours du Master 2 en «Réalisation documentaire de création».A. D.
29-03-2010

Algerie deux millions de touristes 2009



Les chiffres de RahmaniDeux millions de touristes en 2009
Amélioration notable de la situation sécuritaire et développement d’infrastructures touristiques sont, entre autres, les facteurs qui ont permis au pays de retrouver sa place dans le monde du tourisme balnéaire et saharien. Hier, le ministre a rencontré les acteurs de son secteur pour évaluer les anciens programmes de réalisation touristique et signer la sixième tranche de projets touristiques. Il s’agit de 28 nouveaux investisseurs nationaux qui s’impliquent davantage dans le développement du tourisme algérien par la signature, hier, de contrats de réalisation d’hôtels au niveau de différentes régions du pays. «Cette opération, à travers laquelle seront initiés 28 projets pour une capacité totale additionnelle de 2 494 lits et la création de 3 741 emplois, vient s’ajouter à cinq opérations similaires concrétisées depuis l’année 2008 pour la réalisation de 431 projets touristiques pour un total de 41 376 lits devant générer 62 000 postes d’emploi», a affirmé M. Rahmani lors de la cérémonie organisée à la même occasion hier à l’hôtel El-Aurassi. Les nouveaux espaces touristiques seront, en effet, répartis à travers les quatre pôles d’excellence touristiques dont 9 projets d’une capacité de 1 214 lits destinés aux six wilayas au nord-est, 8 projets d’une capacité de 532 lits à implanter dans trois wilayas du Nord-centre, 7 hôtels d’une capacité de 662 lits à réaliser dans trois wilayas du Nord-ouest et les 4 autres projets sont destinés à deux wilayas du Grand Sahara. A noter que la signature de contrats de partenariat dans la réalisation de ce genre de projets stratégiques engage l’investisseur à mobiliser les moyens de financement nécessaires à la réalisation dans les délais souscrits, à veiller au respect des lois et règlements relatifs aux normes d’urbanisme, d’environnement et de qualité ainsi qu’à s’inscrire dans une dynamique d’amélioration de la qualité de service dans les établissements touristiques et hôteliers. En contrepartie, les pouvoirs publics s’engagent à apporter un accompagnement aux investisseurs dans différents domaines. Il s’agit, selon les explications du ministre, de la formation des personnels en gestion et aux métiers ainsi que dans le domaine de la démarche qualité, l’insertion de leurs établissements dans les circuits touristiques à proposer aux marchés nationaux et internationaux ainsi que l’innovation et l’utilisation des TIC pour la promotion de leurs produits et prestations. Pour ce qui est de l’évaluation des réalisations enregistrées entre l’année 2008 et 2010, le ministre a exprimé sa satisfaction et annoncé que les objectifs du schéma directeur de l’aménagement touristique (SDAT) ont été atteints avec un taux de 60%. Entre la période allant de 2010 à 2014, le secteur du tourisme prévoit la réalisation de 75 000 nouveaux lits dont 42 000 de haut de gamme permettant la création de 110 000 emplois. Le premier responsable du secteur a indiqué, par ailleurs, que le Sdat pour le développement touristique à l’horizon 2030, qui était en préparation et étude depuis l’année 2006, est finalement prêt. «Il sera incessamment présenté devant les deux Chambres parlementaires pour son adoption avant qu’il ne soit signé par le président de la République», a affirmé M. Rahmani. Radia Zerrouki

El-Tarf la subéraie




Actions pour le développement de la subéraie



La subéraie d'El-Tarf sera prise en charge par des actions devant assurer sa pérennité et y augmenter la production déclinante de liège, a indiqué samedi le conservateur des forêts. Les prévisions de production de liège pour l'exercice en cours dans cette subéraie qui représente 37 % de la superficie forestière évaluée à plus de 160.000 hectares, se chiffrent à 15.000 quintaux, alors que cette matière était auparavant produite à raison de 22.000 quintaux par an, a souligné dans ce contexte Mohamed Teyar. Cette chute de production, si elle est imputée en premier lieu à la lente régénération des superficies déjà exploitées, il n'en demeure pas moins que les responsables du secteur des forêts songent, selon le responsable du secteur, à la prise de mesures pour valoriser et développer la subéraie, d'autant que les menaces pesant sur sa régénération naturelle "sont identifiées à l'image des parcours et du +déliégeage+ (retrait de la couche de liège mâle) incontrôlés, en plus des maladies qui peuvent affecter le chêne-liège". Le conservateur des forêts a souligné, à ce propos, que les "déliégeages" affaiblissent l'arbre, tandis que la forêt "vieillit plus vite et menace de disparaître au cas où l'exploitation de liège n'est pas soutenue, en amont, par des actions de régénération et des traitements appropriés afin d'offrir de meilleures possibilités pour cette industrie". Le reboisement de 8.000 hectares en chêne-liège durant le programme quinquennal 2010-2014 constitue, dans ce contexte, une alternative pour le développement de la subéraie dans cette région du pays qui pourra ainsi reconquérir son aire écologique, a ajouté M. Teyar. Il sera par, ailleurs, procédé durant cette même période, selon ce responsable, à la mise en place d'une banque de données par le recensement des subéraies en fonction des facteurs écologiques, de la typologie des peuplements et des stations ainsi que de leurs potentialités de production pour une meilleure intervention et une exploitation plus rationnelle. Le conservateur des forêts a souligné que le programme de plantation de chêne-liège s'appuie également sur l'identification des peuplements portes-graines à réaliser en vue d'une production suffisante de plants, de la normalisation des techniques de plantation et de l'assurance d'une meilleure gestion des reboisements en association avec les populations riveraines. La reconstitution de la subéraie et son développement feront également appel à une contribution des populations dans la préservation du patrimoine, et ce, à travers les différents dispositifs d'intégration existants, ainsi que par la mise en œuvre d'autres mesures incitatives pour les intéresser à cette œuvre d'envergure. M. Teyar a indiqué à ce sujet que la subéraie peut profiter aux populations riveraines d'où, selon lui, la nécessité d'identifier et de répertorier les usages, les produits ainsi que les actions à mener dans ces milieux susceptibles de générer des richesses et de l'emploi. De même que "la préservation et le développement durable de cette ressource forestière passe inévitablement par une mise à niveau des connaissances techniques d'exploitation pour sa régénération rapide, en qualité et quantité, afin d'accompagner les efforts mis en œuvre pour redonner à la subéraie la place qui lui revient dans l'espace forestier de la wilaya d'El Tarf", a conclu le conservateur des forêts.R.R.