POUR LE PATRON DE NEDJMA, la question économique, surtout pour une entreprise privée, se pose toujours en première position avant d’opter à sponsoriser telle ou telle activité
«L'ANEP a sponsorisé 125 opérations à caractère culturel de 2005 à 2010 pour un montant de 12 milliards de dinars», a annoncé, avant-hier, Ahmed Boucenna, directeur général de l'Agence nationale d'édition et de publicité. Invité à un débat sur le sponsoring culturel à l'espace Mille et Une News du journal Algérie News, le directeur de l'Anep a souligné que son organisme poursuivra ses activités en matière de sponsoring des activités culturelles et ce, qu'il soit dans le domaine des arts, de la production des livres, etc. A ce titre, l'orateur a déclaré que «l'Anep a été sponsor et en même temps chercheur de sponsors. Nous avons sponsorisé le Salon international du livre pendant plus de 8 ans, avant que ce salon ne soit repris par le ministère de la Culture».
L'Anep envisage, selon lui, de se redéployer davantage sur la scène internationale en élargissant ses activités à d'autres disciplines comme le théâtre, la musique, les séminaires et autres activités liées à son champ d'action qui va dans le sens du développement et de la promotion du patrimoine matériel et immatériel du pays. De son côté, le directeur général de Watania Telecom Algérie, Joseph Ged, a abordé la question du sponsoring culturel en axant sur la vision et la conception d'un investisseur de la chose culturelle.
Selon lui, un entrepreneur ne peut pas s'engager dans le sponsoring d'une activité culturelle qui ne lui soit pas rentable ou qui ne fera pas un coup de pub, fût-il minime, à la marque.
Pour M. Ged, la question économique, surtout pour une entreprise privée, se pose toujours en première position avant d'opter à sponsoriser telle ou telle activité.
Il a cité, pour le cas de son entreprise, l'exemple de l'organisation de la Médina, au complexe Mohamed-Boudiaf, avec la collaboration de la Radio nationale durant le mois de Ramadhan 2011. «En tant qu' entreprise citoyenne, il est un devoir de chacun, de faire la promotion des valeurs algériennes sans préjugés», a-t-il dit. Etant un sponsor de plusieurs clubs algériens, l'orateur a abordé ce volet non sans souligner le risque pris car les résultats, sur le plan financier pour l'entreprise, ne peuvent pas être connus d'avance.
Pour sa part, le directeur de la publication du journal El Watan, Omar Belhouchet, conçoit le sponsoring des activités culturelles par sa publication comme un engagement politique, pour enrichir la liberté d'expression et donner la parole à ceux qui en n'ont pas.
Il dira à ce propos: «Nous faisons des actions dans la mesure des possibilités de nos moyens financiers. Les débats d'El Watan, sont là pour expliquer l'engagement du journal en matière de valorisation du patrimoine national dans tous les domaines».
Par ailleurs, M. Belhouchet a exhorté les journalistes à faire valoir davantage le potentiel et valeurs nationales à travers leurs écrits, d'où l'importance des médias tous supports confondus en matière de sauvegarde et promotion du patrimoine national.
M. Belhouchet n'a pas manqué de rappeler que la promotion de la culture est avant tout une responsabilité des pouvoirs publics avant d'être celle des autres intervenants. Pour lui, les activités que sponsorise El Watan ne sont pas du tout significatives par rapport à ce qui devait se faire par les pouvoirs publics. Il suggère que le budget du département de la culture soit plus important que celui qu'on lui accorde actuellement.
L'expression
L'Anep envisage, selon lui, de se redéployer davantage sur la scène internationale en élargissant ses activités à d'autres disciplines comme le théâtre, la musique, les séminaires et autres activités liées à son champ d'action qui va dans le sens du développement et de la promotion du patrimoine matériel et immatériel du pays. De son côté, le directeur général de Watania Telecom Algérie, Joseph Ged, a abordé la question du sponsoring culturel en axant sur la vision et la conception d'un investisseur de la chose culturelle.
Selon lui, un entrepreneur ne peut pas s'engager dans le sponsoring d'une activité culturelle qui ne lui soit pas rentable ou qui ne fera pas un coup de pub, fût-il minime, à la marque.
Pour M. Ged, la question économique, surtout pour une entreprise privée, se pose toujours en première position avant d'opter à sponsoriser telle ou telle activité.
Il a cité, pour le cas de son entreprise, l'exemple de l'organisation de la Médina, au complexe Mohamed-Boudiaf, avec la collaboration de la Radio nationale durant le mois de Ramadhan 2011. «En tant qu' entreprise citoyenne, il est un devoir de chacun, de faire la promotion des valeurs algériennes sans préjugés», a-t-il dit. Etant un sponsor de plusieurs clubs algériens, l'orateur a abordé ce volet non sans souligner le risque pris car les résultats, sur le plan financier pour l'entreprise, ne peuvent pas être connus d'avance.
Pour sa part, le directeur de la publication du journal El Watan, Omar Belhouchet, conçoit le sponsoring des activités culturelles par sa publication comme un engagement politique, pour enrichir la liberté d'expression et donner la parole à ceux qui en n'ont pas.
Il dira à ce propos: «Nous faisons des actions dans la mesure des possibilités de nos moyens financiers. Les débats d'El Watan, sont là pour expliquer l'engagement du journal en matière de valorisation du patrimoine national dans tous les domaines».
Par ailleurs, M. Belhouchet a exhorté les journalistes à faire valoir davantage le potentiel et valeurs nationales à travers leurs écrits, d'où l'importance des médias tous supports confondus en matière de sauvegarde et promotion du patrimoine national.
M. Belhouchet n'a pas manqué de rappeler que la promotion de la culture est avant tout une responsabilité des pouvoirs publics avant d'être celle des autres intervenants. Pour lui, les activités que sponsorise El Watan ne sont pas du tout significatives par rapport à ce qui devait se faire par les pouvoirs publics. Il suggère que le budget du département de la culture soit plus important que celui qu'on lui accorde actuellement.
L'expression