阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门
指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

retrouver ce média sur www.ina.fr

commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Saturday, August 28, 2010

Des milliers d'enfants menacés de famine au Pakistan, dit l'Onu



Alors que les inondations menacent deux villes du sud du Pakistan, les Nations unies tirent la sonnette d'alarme: un mois après le début de la catastrophe, la malnutrition fait peser une menace mortelle sur des dizaines de milliers d'enfants."Nous redoutons la combinaison meurtrière des maladies transmises par l'eau, comme la diarrhée, de la déshydratation et de la malnutrition", a déclaré samedi Karen Allen, responsable de l'Unicef, dans un communiqué.
"Si rien n'est fait, 72.000 enfants, d'ores et déjà touchés par une malnutrition sévère dans les zones inondées, risquent fort de mourir", prévient pour sa part le coordinateur des opérations humanitaires de l'Onu au Pakistan, Martin Mogwanja, pour qui l'aide internationale aux populations sinistrées doit passer à un rythme supérieur.
Ces inondations, qui ont fait jusqu'à présent 1.600 morts et provoqué l'évacuation de plus de six millions d'habitants, commencent à reculer dans la majeure partie du pays. Mais, combinées aux grandes marées en mer d'Oman, elles menacent toujours certaines villes de la province méridionale de Sindh comme Thatta, à 70 km à l'est de la grande ville portuaire de Karachi.
DIGUE REHAUSSÉE POUR PROTÉGER UNE VILLE

L'Indus est sorti de son lit près de Thatta et un canal de dérivation déborde lui aussi, relève Riaz Ahmed Soomro, responsable des opérations de secours dans la province de Sindh.
"Les eaux n'ont pas atteint la ville pour l'instant, mais elles s'en rapprochent", a-t-il dit à Reuters.
Plusieurs dizaines de milliers d'habitants ont quitté cette ville du delta de l'Indus, qui compte normalement 300.000 personnes, à la suite d'un ordre d'évacuation.
Les autorités s'emploient d'autre part depuis plusieurs jours à empêcher que la ville de Shahdadkot, dans le nord de la zone rizicole du Sindh, ne se retrouve elle aussi sous les eaux. Pour cela, elles ont rehaussé une digue de plusieurs kilomètres de long, à mesure que les eaux montaient. La levée, indique Soomro, tient toujours bon.
Les inondations, qui ont commencé fin juillet, ont endommagé au moins 3,2 millions d'hectares, soit 14% des terres cultivées du Pakistan, selon les Nations unies. Le total des dégâts infligés à l'agriculture pourrait s'élever à 245 milliards de roupies (2,86 milliards de dollars). Il s'agit de la pire catastrophe naturelle qui touche le Pakistan, en termes de dégâts mais aussi eu égard au nombre de personnes touchées.
Eric Faye pour le service français

La Guerre d'Algérie et l'économie Francaise Youtube

Il est impératif aujourd’hui de concevoir les villes pétrolières dans la perspective de l’après-pétrole


UN PROFESSEUR ALGÉRIEN À HARVARD SOULÈVE LE PROBLÈME
Hassi Messaoud survivra-t-elle au pétrole?

Il est impératif aujourd’hui de concevoir les villes pétrolières dans la perspective de l’après-pétrole.

La ville nouvelle de Hassi Messaoud peut concilier, voire réconcilier les impératifs a priori antinomiques de l’exploitation d’une ressource non renouvelable et de la promotion d’un développement durable. Chacun de ces impératifs est un défi en soi, aussi, la conciliation pour être ardue n’en est pas moins porteuse d’une valeur exemplaire.
Comment concevoir une nouvelle ville qui puisse à la fois répondre aux nécessités de la production pétrolière et gazière, poumon économique du pays, tout en offrant à ses habitants l’ensemble des fonctions indispensables au développement de la vie d’une communauté dans une géographie particulière.
L’intérêt de cette problématique est qu’elle met en relief la nécessité de coordination de visions entre des secteurs traditionnellement indifférents l’un à l’égard de l’autre, à savoir: l’énergie et l’aménagement du territoire. Autrement dit, comment concevoir l’aménagement du territoire du Sahara d’une manière qui intègre les questions énergétiques, celles liées à la sécurité et celles afférentes à l’environnement? La question est délicate en ce qu’elle invite à tisser des rapports systémiques entre trois paramètres: l’aridité du territoire, la survivance de traditions nomades et la fragilité de l’écosystème qui sont source de défis souvent inattendus.
De nombreux spécialistes discutent aujourd’hui de la taille des réserves pétrolières et gazières de l’Algérie et du nombre d’années dont elle dispose pour exploiter ses réserves.
Ces questions engagent l’avenir du pays d’une manière générale, en particulier celui des villes vivant de l’exploitation de ses ressources fossiles. Un défi crucial pour ces agglomérations est celui de la prise en compte des enjeux de l’après-pétrole.
Quelle vision d’avenir peut-on développer pour une ville dont le développement est lié a l’essor des hydrocarbures et dont les ressources se tariront dans un avenir proche ou en tout cas prévisible? La future Hassi Messaoud n’est évidemment pas la seule ville confrontée à ce questionnement.
Il est impératif aujourd’hui de concevoir les villes pétrolières dans la perspective de l’après-pétrole. A titre d’exemple, Abu Dhabi s’est lancé, il y a quelques années déjà, dans le projet de Masdar. La ville nouvelle de Masdar aux Emirats arabes unis est un cas intéressant car elle est construite sur le principe d’une totale indépendance vis-à-vis des énergies fossiles, fonctionnant uniquement à partir d’énergies renouvelables comme le solaire avec les principes du zéro-carbone et du zéro-déperdition d’énergie.
Si l’Algérie d’hier a contribué au développement du secteur pétrolier aux Emirats arabes unis, force est de constater que ce pays s’est taillé à force d’innovations créatrices, une image de marque internationale faisant de la conciliation entre le secteur pétrolier et les autres activités, un moteur de développement.
L’exemple de Bakou, la capitale de l’Azerbaïdjan, est également instructif. Faisant anciennement partie de l’empire russe et de l’Union soviétique, Bakou est une des villes les plus dynamiques aujourd’hui.
Elle le doit certes, à sa position géopolitique stratégique entre l’Europe, le Moyen-Orient et l’Asie centrale, mais aussi à la seconde révolution énergétique qu’elle traverse (la première ayant eu lieu au siècle dernier).
La ville est appelée en effet à devenir une actrice majeure dans l’économie mondiale du fait de son attractivité énergétique.
Aujourd’hui, Bakou ambitionne de devenir une des premières «ville du pétrole à devenir verte». Le concept est de développer la ville et ses alentours en utilisant les technologies des énergies renouvelables et les pratiques durables. Cette vision d’avenir aura de nombreuses implications que ce soit en termes d’attractivité de la ville elle-même, ou de l’image de marque du pays tout entier.
Le cas de Houston aux Etats-Unis est également un exemple de réussite à méditer en la matière.
Il est intéressant de relever que certaines villes qui se sont développées grâce à l’essor des hydrocarbures, sont ainsi en train d’opérer une mutation vers la «révolution verte».
Aujourd’hui, quand on projette une nouvelle ville dans le désert en Algérie, en rapport avec l’industrie des hydrocarbures, il serait utile de concevoir la ville en intégrant avec créativité les besoins de l’industrie et les impératifs de l’aménagement du territoire, mais en ayant en vue le devenir de la ville après l’épuisement des ressources pétrolières. La durée de vie d’une ville est de loin supérieure à celle d’une exploitation industrielle. La conception d’une ville nouvelle est également l’occasion de se projeter dans le futur pour toute une communauté; c’est donc également un projet politique. Si Brasilía a été conçue par Oscar Niemeyer et Lucio Costa, la ville était avant tout la vision d’un Brésil moderne et indépendant, qui habitait Juscelino Kubitschek de Oliveira. Brasilía a été la ville moderniste qui a été la cible de toutes les critiques. Mais le cycle de développement et de maturation des villes nécessite du temps.Aujourd’hui, cinquante ans après son ouverture officielle, on s’accorde pour dire que la nouvelle capitale du Brésil a atteint de nombreux objectifs de par son iconicité qui continue d’attirer les regards du monde entier grâce à son plan en forme d’avion.
La future Hassi Messaoud devrait relever l’ensemble des défis actuels d’une nouvelle cité dans le Sahara, afin de projeter l’Algérie et tous les Algériens résolument vers un XXIe siècle porteur d’espoirs et de valeurs de civilisation constitutive de notre identité distincte dans un monde globalisé.
L’objet de cet article n’est pas de proposer une solution, mais de légitimer une question: quel avenir pour la future Hassi Messaoud une fois que ses ressources se seront épuisées? Si cette question retient l’attention sur la base des quelques éléments présentés, alors, il faudra passer à la seconde étape, à savoir, celle de constituer un collège d’experts, et de leur donner le temps et les moyens d’ y répondre.

* Docteur en architecture et urbanisme de l’université de Harvard aux Etats-Unis, où il travaille actuellement comme chercheur et enseignant

El Hadi JAZAÏRY *

L’ÉNERGIE EN ALGÉRIE


Plaidoyer pour une stratégie créatrice de richesses


Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer.» Guillaume d’Orange

«Nous devons investir davantage dans la valorisation de nos potentiels en hydrocarbures en intensifiant les efforts de recherches et d’exploration à travers le pays. J’en attends la présentation d’un véritable programme d’action, tout en précisant, dès à présent, que les propositions qui en seront retenues bénéficieront d’un appui financier public approprié.» Avant de donner un contenu aux orientations du président de la République, faisons un point rapide de la situation mondiale de l’énergie. Chacun sait que la crise actuelle marque l’essoufflement de la civilisation industrielle dont le modèle de développement repose sur l’utilisation débridée, voire le gaspillage des énergies fossiles: d’abord le charbon puis le pétrole et enfin le gaz. Celle-ci a permis de soutenir une croissance économique et démographique jusqu’alors jamais vue, donnant l’illusion que la croissance infinie dans un monde fini était possible. Cependant certains pays émergents étant dans la phase ascensionnelle consomment toujours plus. Ainsi la Chine est devenue le premier pays consommateur d’énergie dans le monde, devançant les Etats-Unis, rapporte le Financial Times dans son édition du 20 juillet. Les Chinois ont consommé en 2009 2 252 milliards de tonnes d’équivalent pétrole, soit environ 4% de plus que les Etats-Unis. Ce record doit être relativisé car de fait, rapporté à la consommation par habitant, l’Américain consomme autour de 7,8 tep/an et le Chinois pour sa part consomme près de 1,5 tep/an. Cette course effrénée est d’autant moins rassurante qu’on apprend que l’Arabie Saoudite, premier producteur mondial de pétrole, aurait mis un terme à la prospection sur son sol afin d’épargner ses richesses et les transmettre aux générations futures, selon une déclaration du roi Abdallah datée du 1er juillet 2010. Le roi Abdallah Ben Abdel Aziz Al-Saoud, a dit: «Je tenais une réunion de cabinet (...) Je leur ai dit que j’ai ordonné d’interrompre toute exploration pétrolière afin qu’une part de cette richesse soit préservée pour nos fils et nos successeurs, si Dieu le veut.» Pour rappel, en mai 2005, Matthew Simmons publiait Crépuscule dans le Désert, accusait l’Arabie Saoudite de grossièrement surestimer ses réserves d’or noir, de plus la production saoudienne a atteint son maximum, et risque de s’effondrer bientôt, faute de réserves suffisantes. L’Aramco a fourni quelques données précises pour la première fois de son histoire. La principale compagnie pétrolière mondiale (et de loin) a reconnu que les extractions de ses puits déclinent à grande vitesse: entre 5 et 12% par an. Depuis, l’Aramco n’a plus publié le moindre fait consistant sur ses réserves.(1)
C’est donc un fait, il y a déclin des réserves. D’après l’enquête publiée ici, le 23 mars, Glen Sweetnam, responsable de l’analyse économique au sein du DoE, admet qu’ «il existe une chance pour que nous fassions l’expérience d’un déclin» de la production mondiale de carburants liquides entre 2011 et 2015 «si les investissements font défaut». Par ailleurs, le Pentagone défend strictement la même hypothèse d’une «crise énergétique sévère» d’ici à 2015, comme l’indique un rapport de l’Etat-major inter-armées publié en mars.(2)
Il y a un prix à payer pour l’effet de serre induit par la combustion des énergies fossiles. Le réchauffement de la planète est-il devenu une réalité? Des phénomènes climatiques exceptionnels bousculent des pays entiers. En Russie, une canicule inédite a favorisé des incendies majeurs, le Pakistan est dévasté par des pluies diluviennes et au Groenland, c’est un gigantesque morceau de banquise qui a pris le large. Pour Jean-Pascal van Ypersele, vice-président du Groupe d’experts intergouvernemental sur le climat (Giec) ces phénomènes climatiques extrêmes sont en accord avec les prévisions du Giec sans toutefois pouvoir être reliés avec certitude au réchauffement de la planète. Le Giec s’est exprimé très clairement sur le caractère anthropique du réchauffement de la planète et sur ses conséquences possibles, mais il ne faut pas oublier que l’on reste dans le domaine des statistiques.(3)
Voilà l’état des lieux d’une planète bien abîmée! Quelles sont alors les stratégies mises en oeuvre pour pallier à la fois le manque imminent d’énergie mais aussi pour atténuer les effets des changements climatiques? Le recours aux énergies renouvelables s’avère de plus en plus comme une voie incontournable. Ainsi et comme l’écrit Bertrand d’Armagnac: «Les énergies renouvelables continuent de gagner du terrain dans le monde. Le montant des investissements en faveur des énergies renouvelables dans le monde en 2009 - 162 milliards de dollars - est quatre fois plus élevé que celui affiché en 2004. Sur le premier semestre, 65 milliards de dollars ont été dépensés en faveur des énergies vertes, en croissance de 22% sur la même période de 2009». Près de 50 GW de capacité de génération d’énergie verte ont été créés dans le monde, contre 40 GW en 2008. On apprend aussi que l’Europe envisage de porter de 20 à 30% la part des énergies renouvelables d’ici 2020. De plus, l’UE compte anticiper son objectif à long terme de baisse de 80 à 95% (!) de ses émissions d’ici 2050. Par ailleurs, en 2009, les énergies renouvelables ont fourni 18% de l’électricité consommée dans le monde, d’après REN21. L’évolution des dépenses en recherche, varie selon les régions. Sur les 119 milliards dépensés hors budget de R & D, la Chine a pris la tête du classement mondial avec 33,7 milliards de dollars, en augmentation de 53%. Sur la période 2005-2009, le rapport de REN21 montre que la puissance installée en éolien a progressé de 27% par an.»(4)
Du côté des pays en développement, on apprend l’installation d’une centrale solaire au Maroc de 1 MW dans le cadre du projet solaire initié par l’Allemagne. Pour rappel, ce projet est un projet éco-énergétique de grande envergure. Il s’agit de créer un réseau interconnecté alimenté par des centrales solaires du Maroc à l’Arabie Saoudite (également relié via Gibraltar) et des câbles sous-marins à l’Europe. La surface totale des déserts sur la planète entière fournirait plusieurs centaines de fois l’énergie utilisée actuellement. Couvrir 0,3% des 40 millions de km² de déserts de la planète en centrales thermiques permettrait de couvrir les besoins électriques de la planète en 2009 (18.000 TWh/an). Dans le même ordre, un parc éolien d’une capacité de 140 MW avec 165 aérogénérateurs a été inauguré à Tanger début juillet. Le Maroc a pour ambition d’assurer 42% de sa production énergétique, à raison de 14% par l’éolien, 14% par le solaire et 14% par l’hydraulique. En Tunisie, le ministère de l’Industrie a fixé un objectif de 500.000 m² de panneaux installés d’ici 2011. Dans ce contexte, la Tunisie a élaboré un programme quadriennal couvrant la période 2008-2011 dans l’objectif de réaliser une économie de l’énergie primaire de 20% à l’horizon 2011, soit l’équivalent de 2 millions de tep. Rappelons que la Tunisie a bénéficié avec le concours du Pnud d’un plan pour l’installation de plusieurs milliers de chauffe-eau solaires

Qu’en est-il de l’Algérie?
Nous lisons dans un Rapport de la Creg sur les besoins en gaz, aboutir à une conclusion étonnante. «L’Algérie cessera d’exporter du gaz à partir de 2017-2018. Les principaux gisements de gaz, Hassi R’mel, Alrar, Stah, ont été malmenés.» Différentes sources concordantes font état d’une production de gaz en voie d’essoufflement en raison de l’intensification de l’extraction de gaz depuis 2000, non compensée par des découvertes majeures d’hydrocarbures. En effet, dans le rapport de la Creg, intitulé «Programme indicatif d’approvisionnement du marché national en gaz, on peut lire que les besoins domestiques vont passer de 26 milliards de mètres cubes en 2008, 28 milliards de mètres cubes en 2009 (estimation) à 62 milliards de mètres cubes en 2018 dans un scénario fort (54 milliards de mètres cubes dans le scénario moyen). La répartition de la consommation globale sur toute la période dans un scénario moyen montre que près de 52% sont consommés par les clients industriels, 31% par les centrales électriques et seulement 18% par la distribution publique.» En matière de découvertes et d’accumulations de gaz, les résultats sont modestes. «On n’a découvert que de petits et moyens gisements (pendant la décennie 2000)», déclarait dans un entretien à la Tribune l’ex-président aval, Belkacem Boumediène. (...) Il faudra donc inverser la tendance rapidement. En révisant à la baisse le programme pétrochimique de Sonatrach, par l’annulation de certains projets, l’intensification des investissements d’exploration en vue de renouveler les réserves, en menant une politique beaucoup plus ambitieuse d’économie d’énergie et de développement des énergies renouvelables.» (5)
Hakim Derbouche, un spécialiste de l’énergie travaillant en Grande-Bretagne abonde dans le même sens et estime que le rythme des découvertes ne compense pas l’épuisement des réserves. Ce que nous avons toujours clamé.: «Les prévisions de la Creg en matière de besoins du marché national en gaz à l’horizon 2017/8, ainsi que sur des déclarations faisant état de «l’essoufflement» de certains gisements gaziers, dont Hassi R’Mel. La politique actuelle d’utilisation du gaz naturel sur le marché national mériterait d’être revue La demande croissante en électricité reflète non seulement la dynamique économique et démographique qu’a enregistrée l’Algérie ces dernières années, mais aussi et surtout le fait que les prix de cette énergie restent artificiellement bas (parmi les plus bas en Méditerranée). (...) Enfin, il me semble qu’il y a énormément de travail à faire pour le développement de nouvelles sources d’énergie, tant nécessaires, qu’elles soient renouvelable ou nucléaire. Le potentiel de l’Algérie est bien connu dans ce domaine. Le plus tôt le gouvernement adoptera une stratégie résolue dans ce domaine, et développera les outils législatifs et réglementaires nécessaires, le mieux ça sera pour l’avenir énergétique et économique de notre pays.(6)
Les énergies renouvelables représentent actuellement moins de 0,1%? De plus, les achats débridés d’appareils électriques bas de gamme donc gros consommateurs, ne sont pas contrôlés du fait que le ministère du Commerce n’a aucun instrument juridique ou législatif interdisant d’acheter par exemple, des climatiseurs ou des frigidaires gros consommateurs d’énergie. Il en est de même, dans un autre registre mais toujours dans le cadre des économies d’énergie, des voitures importées qui, pour la plupart, ne sont pas acceptées en Europe car dépassant la norme de 130 g de C02 par km.
En Algérie, la moyenne des voitures est autour de 150 g de CO2 par km, soit une surconsommation de 15%. A seulement 300 dollars le m3. C’est au total 400 millions de dollars de gagné!! De quoi rénover totalement le système éducatif dans son ensemble. De plus, il est scandaleux que l’Algérie continue à importer pour près de 250 millions de dollars du gasoil alors qu’elle a des quantités importantes de GPL boudées par les consommateurs du fait de la faible différence entre le prix du gasoil et le GPL! Si nous ajoutons à cela que l’énergie est gratuite, qu’elle n’est pas vendue à son juste prix, d’où le gaspillage d’eau (une bouteille d’eau minérale coûte 5 m3 d’eau potable).
Une recharge d’un portable que 1 citoyen gaspille allégrement coûte 500 DA, soit 22 m3 d’essence en Europe, c’est 3,5 litres!). Allez donc parler d’économie d’énergie quand le budget de l’Aprue en charge des économies d’énergie est insignifiant devant celui des opérateurs téléphoniques. En clair, nous n’avons pas de cap!
Imaginons, à Dieu ne plaise, que nous continuons sur la lancée actuelle; gaspillage et production débridée d’hydrocarbures, nous arrivons en 2030: les hydrocarbures ont disparu, 45 millions d’habitants, un système éducatif à l’égyptienne, une pléthore de diplômés sans valeurs, la majorité de la population vivra dans les villes croyant à une meilleure qualité.
Les campagnes sont abandonnées. Pas de récolte significative en 2010, 70% du blé était importé grâce aux barils de pétrole. Nous ne savons plus rien faire, l’Algérie est devenue une zone grise à la somalienne. C’est la guerre de tous contre tous, les ressources provenant des hydrocarbures seront marginales. Nous n’avons plus d’argent du fait que la rente n’est plus au rendez-vous.
Notre consommation d’énergie va chuter brutalement. Nous serons amenés à vendre de vastes étendues à des multinationales qui feront du blé que nous verrons traverser le pays pour aller au port comme cela se fait dans certains pays africains actuellement.

Il n’est pas encore trop tard
Que faut-il faire pour conjurer le sort? Nous avons deux décennies devant nous pour tenter de sauver l’Algérie en démarrant maintenant. Nous voyons de grands pays pétroliers comme l’Arabie Saoudite qui freinent leur production d’énergie et pensent aux générations futures. Imitons-les pour une fois! Imaginons que l’on veuille faire une projection à 2030, la population sera d’environ 45 millions d’habitants en supposant une amélioration du cadre de vie sur la lancée actuelle, on peut penser à une consommation de 2500 kWh /hab contre 1000 actuellement.
Il nous faudra alors 120 TWh, soit l’équivalent de 25.000 MW contre 9000 MW actuellement. Avec quoi elles fonctionneront si on sait que les réserves de gaz au rythme du gaspillage effréné actuel seront épuisées dans 20 ans?
Qu’attendons-nous pour mettre en place un modèle énergétique flexible qui nous indique la marche à suivre. On ne peut pas imaginer toutes les retombées positives d’une stratégie énergétique qui concernerait tous les secteurs (énergie, eau, environnement, transport, agriculture, habitat, éducation nationale et société civile)
L’Université a une responsabilité particulière, elle doit être partie prenante de cette stratégie, revoir les programmes pédagogiques pour former utiles, c’est-à-dire des créateurs de richesse. Ce sont des dizaines de milliers de projets initiés dans le cadre de start-ups de l’énergie, coparrainées par l’industrie et l’Université. Nous produirons alors algérien et consommerons algérien. Le patriotisme économique n’est pas passé de mode. L’utilisation rationnelle de l’énergie, l’investissement à marche forcée dans le renouvelable mais aussi un coup d’arrêt concernant la production débridée d’hydrocarbures sont les plus sûrs garants de la pérennité de l’Algérie.

1. Matthieu Auzanneau:
Le roi Abdallah annonce l’arrêt de l’exploration pétrolière en Arabie Saoudite http//lepetrole.blog.lemonde.fr. 7 juillet 2010
2. Matthieu Auzanneau: Choc pétrolier imminent: le département de l’énergie US refuse de commenter sa propre hypothèse 21 avril 2010 http //petrole.blog.Lemonde.fr
3. «Nous risquons d’être de plus en plus confrontés à des phénomènes climatiques exceptionnels» Le Monde.fr 12.08.10
4. Bertrand d’Armagnac: Les énergies «vertes», en 2009. Le Monde 15.07.10
5. Khaled R.: Conséquence de la politique ruineuse de Chakib Khelil: L’Algérie cessera d’exporter du gaz en 2017! Liberté Lundi 26 juillet 2010
6. Hakim Darbouche: Perspectives d’exportation de gaz de l’Algérie: des défis, certes, mais pas de dernier mot encore.

Pr Chems Eddine CHITOUR

NCA Rouiba leader du marché des jus en Algérie


NCA Rouiba champion des jus en Algérie

La nouvelle conserverie algérienne (NCA) confirme sa place de leader du marché des jus en Algérie et annonce une gamme de produits light.
jeudi 1er mai 2008.
La nouvelle conserverie algérienne (NCA) de Rouiba a annoncé une panoplie de nouveaux produits à mettre très prochainement sur le marché en Algérie. Des produits qui sont améliorés pour les clients qui connaissent cette marque de boisson aux fruits, à partir de mai, et pour certaines autres boissons à partir de juillet et de septembre. Entre autres gammes présentées avant-hier par le P-DG de cette entreprise, Slim Othmani, des boissons enrichies aux vitamines, des purs jus, et une gamme de produits light. Un nouveau logo est également adopté, « pour mieux refléter le renouveaude cette entreprise », explique en outre le responsable. La stratégie de renouveau adoptée par cette entreprise leader en son créneau, est basée sur des données étudiées auprès des consommateurs. « Les avis, les goûts et les appréciations de ces dernier sont pris en compte pour être à leur écoute », explique M. Othmani.

NCA Rouiba qui exporte dans plusieurs pays africains, en plus de la grande Bretagne, de la France et de la Suisse, a engagé des investissements colossaux pour la mise à niveau de l’entreprise et l’acquisition de matériel répondant aux normes internationales à la hauteur des perspectives de l’entreprises qui se présente comme étant une entreprise citoyenne de par le respect des normes de sécurité, d’hygiène et de protection de l’environnement en Algérie. Si NCA a dépensé 4 millions d’euros de 2005 à 2007, ce chiffre est appelé à atteindre 6,5 millions d’euros d’ici 2009. A souligner qu’en 2007 l’entreprise, leader des jus en Algérie, a réalisé une production de 33 millions de litres, ce qui représente 2 milliards DA, en 2008 ce chiffre est appelé à augmenter de 20%. De son côté, Jean Pierre Philippe, conseiller de NCA en stratégie, estime que le marché algérien est prometteur en matière de boissons aux fruits, devant ceux du Maroc et de la Tunisie.

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après le Jour d’Algérie

Histoire de Jijel Youtube canal Algerie

Jijel, la côte du saphir, une ville chargée d’histoire




Posté par Jijelecho le 25/8/2010 0:40:00
Grâce à ses immenses plages de sable fin, la richesse de son site, la douceur de son climat, Jijel a attiré, au cours des siècles, tous les peuples expansionnistes de la Méditerranée. Bloquée entre la chaîne des Babors et la mer, démunie presque totalement de voies de communication, à l’exception de quelques voies romaines traversant des zones peu sûres reliant Constantine, Béjaïa, et Collo, après plusieurs jours de marche, Jijel subira toutes les attaques, venant surtout de la mer.
Pour les historiens, l’histoire de Jijel remonte à quelque 2.000 ans. Le nom même de la cité n’est pas éclairci. Jijel tirerait son nom du berbère «Ighil-Ighil», de colline en colline ou, en se référant à l’Antiquité romaine, «Igilgili» de «Jiljil», cercle de pierres sur lequel la cité a été construite pour échapper aux invasions venant du Nord, selon la Monographie de la wilaya de Jijel, de Salah Bousseloua.

En effet, grâce à ses immenses plages de sable fin, la richesse de son site, la douceur de son climat, Jijel a attiré, au cours des siècles, tous les peuples expansionnistes de la Méditerranée. Bloquée entre la chaîne des Babors et la mer, démunie presque totalement de voies de communication, à l’exception de quelques voies romaines traversant des zones peu sûres reliant Constantine, Béjaïa, et Collo, après plusieurs jours de marche, Jijel subira toutes les attaques, venant surtout de la mer.
La wilaya de Jijel s’étale sur une superficie de 2.396,63 km2, avec une façade maritime de 120 km.
La région appartient au domaine Nord atlasique connu localement sous le nom de la chaîne des Babors. Elle est limitée par la mer Méditerranée au Nord, la wilaya de Skikda à l’Est, la wilaya de Béjaïa à l’Ouest et la wilaya de Sétif et de Mila au Sud.La wilaya de Jijel est caractérisée par un relief montagneux. Bien que l’altitude moyenne soit de 600 à mille mètres, on distingue principalement deux régions physiques qui sont les zones de plaines situées au Nord, le long de la bande littorale allant des petites plaines de Jijel, les plaines d’El-Aouana, le bassin de Jijel, les vallées de Oued Kébir, Oued Boussiaba et les petites plaines de Oued Z’hor et les zones de montagnes qui constituent l’essentiel du territoire de la wilaya (82 %) et sont composées de deux groupes de zones de montagnes . Le premier groupe est constitué de zones moyennes montagnes situées dans la partie littorale et centrale de la wilaya, caractérisée par une couverture végétale très abondante et un réseau hydrographique important, et le deuxième groupe de zones de montagnes difficiles, situées à la limite sud de la wilaya, comporte les plus hauts sommets de la wilaya, dont les principaux sont Tamasghida, Tababour, Bouazza et Seddat.
La région de Jijel est considérée parmi les régions les plus pluvieuses d’Algérie. Elle est caractérisée par un climat méditerranéen, pluvieux et froid en hiver, chaud et humide en été.
Un potentiel agricole intéressant, caractérisé par une superficie agricole utile de 44 mille ha de haute valeur agronomique avec un périmètre irrigable de 10 mille ha, dont 5 mille ha en cours de réalisation.
Un patrimoine forestier occupant 48% du territoire de la wilaya (115 mille ha) dominé par le chêne liège avec un maquis de bruyère et une végétation dense de plantes médicinales.Des ressources hydriques considérables estimées à 800 Mm3 avec 19 sites de barrages potentiels, dont deux en voie de lancement (Kissir, Boussiaba) et cinq déjà étudiés : Tabelout, Bouadjoul, Irdjana, Ziama et Dar El-Oued (797,4 Mm3). Des ressources halieutiques appréciables avec une superficie maritime de 6.510 km2 et une biomasse totale de 20.800 T/an. Un potentiel touristique unique composé de paysages terrestres et marins exceptionnels.
Des gisements miniers et de substances utiles importants (fer, kaolin, zinc, sables, etc.).
Concernant les infrastructures économiques, en tête de liste, le port de Djen-Djen, axe privilégié du transport euro-africain (une capacité de 4,5 millions de tonnes par an et des tirants d’eau de moins de 18 m) suivi de l’aéroport Ferhat-Abbas en pleine expansion, puis la ligne ferroviaire reliant Jijel au réseau national avec une gare de tri de 08 millions de T/an de marchandises et, enfin, un réseau routier dense et raccordé au réseau national (RN : 197 km, CW : 373,6 km, CC et pistes : 1.182 km).
APS

Mascara aura sa maison de l’artisanat



RADAR (Samedi 28 Août 2010)
Elle sera livrée très prochainement

Une première maison de l'artisanat et des métiers sera prochainement réceptionnée dans la wilaya de Mascara.
Les coûts de cet édifice construit dans le cadre du programme de développement 2005-2009 et conformément aux normes de l’architecture maghrébine sont évalués à plus de 68 millions de dinars. Selon les responsables locaux, le secteur de l'artisanat et des métiers de Mascara enregistre une croissance, bénéficiant récemment de l’ouverture de nouvelles galeries destinées à l'exposition et à la vente de produits d'artisanat au centre-ville, dans l'ancienne gare routière, aménagée à cet effet en un espace économique, pour un coût de 4 millions de dinars.

Organisée par Alger chaîne III


RADAR (Samedi 28 Août 2010)

Opération “Un enfant, un jouet, un sourire”

Par : Rubrique Radar
La Chaîne III de la Radio nationale a lancé un appel à ses auditeurs pour prendre part à l’opération de solidarité avec les enfants hospitalisés “Un enfant, un jouet, un sourire.” Dans le cadre de cette opération, organisée en collaboration avec le Croissant-Rouge algérien (CRA), Alger Chaîne III invite ses auditeurs à “se rendre au service de pédiatrie de leur secteur, un jouet à la main, pour faire plaisir à un enfant malade”.
Afin de travailler dans la durée, la chaîne œuvre à récolter des fonds pour améliorer le quotidien des enfants hospitalisés, indique un communiqué de la Radio algérienne. Pour sa part, le CRA a comme objectif d'aménager des aires de jeux et des salles d'activités dans tous les hôpitaux du pays pour soulager le séjour des petits patients, ajoute-t-on de même source

Algerie une attention particulière pour les handicapés et les mineurs



MR Barkat auditionné par MR Le President bouteflika
Une attention particulière pour les handicapés et les mineurs
Par : DjAZIA SAFTA/APS
Dans le cadre du traditionnel défilé des ministres chez le président de la République durant le mois sacré, le chef de l’État a convoqué, jeudi dernier, Saïd Barkat, ministre de la Solidarité nationale et de la Famille. Lors de la réunion, deux volets importants ont été soulevés, l’insertion professionnelle des personnes “fragiles” et la protection des mineurs en danger moral.
Le premier volet s’articule autour de mécanismes nouveaux d’insertion professionnelle par le biais de la mise en place de structures de travail protégées et la facilitation pour l’acquisition des équipements et appareillages adaptés. Le microcrédit constitue un volet important dans les programmes du ministère qui vise “une intégration sociale et économique des personnes détenant un savoir-faire, à travers la création d’activités de production de biens ou de services”. Le microcrédit permet, ainsi, de générer des revenus et, par la même occasion, d’améliorer les conditions de vie des handicapés. Ainsi, au 31 décembre 2009, ce sont près de 150 000 activités génératrices de revenus qui ont été financées par ce dispositif, selon le bilan présenté par le ministre.
Le second volet, celui lié aux mineurs en danger moral, a également fait l’objet d’un examen approfondi en relation avec les services concernés du ministère de la Justice.
À ce propos, un programme de réorganisation de la sauvegarde et des services d’observation et d’éducation en milieu ouvert destiné à améliorer et à renforcer les dispositifs et mécanismes de prise en charge de cette frange de la population, a été mis en place.
Le rapport de Saïd Barkat fait également un état des lieux des réalisations du secteur qu’il gère depuis à peine 3 mois, après avoir succédé à Djamel Ould-Abbès. Il a ainsi présenté un bilan des activités du secteur pour l’année écoulée, lequel bilan se traduit par l’allocation forfaitaire de solidarité (AFS), qui a triplé en 2009, la revalorisation de l’aide sociale aux personnes handicapées en augmentation de 30%, ainsi que l’accès au transport pour les personnes handicapées, qui a été renforcé par la signature en 2009 de huit conventions avec les nouveaux établissements publics de transport urbain, ce qui porte à 19 le nombre total des conventions signées avec les opérateurs de transport routier, ferroviaire et aérien.
D’autres actions ont été menées durant l’année dernière, selon le rapport, dont l’opération d’identification des démunis non assurés sociaux pour l’accès aux soins qui a été engagée et qui a donné lieu à l’enregistrement de près de 160 000 personnes. Un comité de suivi de la mise en œuvre de la relation contractuelle pour les soins dans les hôpitaux a été mis en place en mai 2009. L’année écoulée a également enregistré un renforcement du réseau des structures spécialisées de prise en charge des catégories handicapées et/ou personnes en difficulté sociale par l’ouverture de 14 nouveaux établissements, ce qui fait un total de 289 structures, avec une capacité d’accueil de 30 000 places. S’ajoutent à cela 141 centres gérés par le mouvement associatif.
Le budget global alloué pour le fonctionnement de ces centres est de 7 milliards de DA. Intervenant à l’issue de l’évaluation, le président Bouteflika a rappelé que “la solidarité est une ligne primordiale sur laquelle repose la justice sociale de notre société”.

6e anniversaire de Nedjma rencontre conviviale avec les médias


Pour la 4e année consécutive et à l’occasion du mois sacré de Ramadhan, M. Joseph Ged, directeur général de Wataniya Télécom Algérie-Nedjma a invité, le 25 août dernier, les responsables des médias nationaux pour un f’tour, à la Terrasse du Sheraton. Des personnalités de marque du monde des médias, de la communication et du football, ont répondu à l’invitation afin de partager un moment convivial, sympathique et chaleureux.
Lors d’une allocution prononcée à cette occasion, qui coïncide avec le 6e anniversaire de Nedjma, M. Joseph Ged a dressé un bilan succinct de l’entreprise en mettant l’accent sur les excellents résultats réalisés par Nedjma durant le 1er semestre 2010, notamment en termes de croissance, de nombre d’abonnés et de parts de marché mais aussi l’implication de Nedjma dans le monde du football en tant que sponsor officiel de la Fédération algérienne de football, de l’équipe nationale et de plusieurs clubs de division 1. Il a aussi réitéré les excellentes relations qui lient Nedjma à l’ensemble de la presse nationale sous ses différents supports.
M. Joseph Ged a profité de cette rencontre conviviale pour annoncer, en exclusivité, le lancement d’une campagne de sensibilisation citoyenne qui touche différents thèmes, en l’occurrence la prévention routière, l’utilisation rationnelle de l’énergie électrique et de l’eau ainsi que la protection de l’environnement. Une importante campagne réalisée en partenariat avec différents organismes publics, notamment la Radio algérienne, le Centre national de sécurité et de prévention routières, le ministère de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire et l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (Aprue). Les personnalités présentes ont pu découvrir, en avant-première, les spots TV de cette campagne qui ont été largement applaudis.

Algérie préparer la zone de libre-échange en 2017



L’Europe ouvrira ses portes en 2017


Pas moins de 64 millions d’euros sont octroyés par l’Union européenne à l’Algérie pour préparer la zone de libre-échange en 2017.

Français, Tunisiens et membres de la Commission européenne, se sont retrouvés hier à Alger pour expliquer les vertus d’une certification des produits algériens. Un atelier thématique sur les Accords pour l’évaluation de la conformité et l’acceptation des produits industriels a effectivement eu lieu à l’hôtel Sheraton d’Alger.
C’est l’Unité de gestion du programme d’appui à la mise en oeuvre de l’Accord d’association qui a été à l’origine de cette initiative. L’assistance était composée des responsables d’organismes ayant tous, dans leur rayon d’action, la thématique de la qualité. C’est le cas pour l’Office algérien d’accréditation ou de l’Organisme de métrologie légale qui sont sous tutelle du ministère de l’Industrie. Des responsables du ministère du Commerce étaient aussi présents ainsi que ceux de responsables du contrôle de la qualité, à l’instar du Laboratoire national de contrôle des travaux publics. L’expérience de la Tunisie dans le domaine de la reconnaissance mutuelle avec l’Union européenne a été déclinée par Mme Noura Laroussi Ben Lazreg, directrice générale des industries manufacturières au ministère de l’Industrie, de l’Energie et des PME. Du côté français, c’est à M.Christian Wendling qu’est revenu la tâche d’expliquer le cycle de préparation d’accords d’évaluation. Il occupe la fonction de directeur de coopération et des projets internationaux auprès de l’Association française de normalisation. Des explications ont aussi été données par M.Aïssa Zelmati, directeur de l’Unité de gestion du programme d’appui à la mise en oeuvre de l’Accord d’association. Tous ont insisté sur le fait que l’observance des règles de qualité facilitera l’exportation des produits algériens, non seulement vers l’Union européenne, mais également vers d’autres régions comme l’Amérique du Nord: les normes européennes et américaines étant quasiment identiques. C’est aussi un moyen de protéger la santé du consommateur local. En outre, il se peut que des entreprises étrangères installées en Algérie décident de ne traiter qu’avec des homologues garantissant une qualité irréprochable des produits. Il n’est pas étonnant qu’il soit exigé des normes européennes.
Cet atelier affiche alors l’objectif de sensibiliser les administrations concernées et les opérateurs économiques par l’exportation des produits industriels vers l’Union européenne des bénéfices et implications de la signature d’accords d’acceptation. La circulation des produits entre l’Algérie et l’Union européenne n’en sera que plus facilitée. L’événement a aussi été l’occasion de présenter le projet de jumelage du ministère de l’Industrie et de la Promotion des Investissements pour le renforcement de l’infrastructure qualité en Algérie. De cette manière, il sera possible d’améliorer la compétitivité des produits algériens dans les marchés internationaux et faciliter leur accès au marché de l’Union européenne. Ce projet de jumelage est d’un montant d’un million d’euros. Il a été validé par l’Unité de gestion du programme. Selon nos sources, il suit actuellement son cycle habituel en vue de sa validation par l’Union européenne. Les procédures sont trop longues, soulignent des membres des organismes algériens, présents à la rencontre. Ils soulignent aussi qu’une partie trop importante de ce financement ne bénéficie pas directement à son objet initial. Les honoraires des experts et les frais de gestion sont aussi importants. Certains admettent, que ce n’est pas le financement qui est important au vu des potentialités dont dispose l’Algérie, mais plutôt l’expertise européenne afin d’être prêt à s’intégrer dans la zone de libre-échange avec l’Union européenne en 2017.

Ahmed MESBAH

Europe l' Algérie subventionne le prix de l’énergie




L’europe admet que l’algérie subventionne le prix de l’énergie

Lors de la 21 e session annuelle du forum de Crans Montana, qui se tient actuellement à Bruxelles, le ministre d’Etat, représentant personnel du président de la République, M. Abdelaziz Belkhadem, a exposé la perception de l’Algérie vis-à-vis des questions qui étaient abordées lors de cet événement.

Dans une déclaration à la presse, le représentant personnel du président a indiqué, jeudi, que le problème du double prix a été débattu avec les Européens et qu’il a été convenu que l’Algérie dispose d’un avantage comparatif.

« Les Européens comprennent la nécessité pour l’Algérie d’avoir un prix intérieur pour la consommation des ménages et le secteur industriel à partir du gaz », a-t-il affirmé à l’APS. Le différend entre les deux parties, faut-il le rappeler, est lié aux exigences de l’Union européenne de mettre fin à la subvention du prix du gaz destiné à l’industrie.

L’UE reproche, en effet, à l’Algérie de subventionner le prix des carburants sur son marché local. Mais cette dernière refuse de lever la subvention sur le gaz et d’aligner les prix des carburants sur les prix internationaux pour conserver le seul avantage qu’elle possède, à savoir un prix compétitif de l’énergie. Ceci afin d’attirer plus d’investissements dans le secteur de l’industrie et également de rendre les produits algériens issus de la pétrochimie plus compétitifs sur les marchés internationaux.

Ainsi, si l’on se tient aux déclarations de M. Belkhadem, tout est rentré dans l’ordre concernant ce litige entre l’Algérie et l’Europe, les deux parties restant, toutefois, « très fortement » liées par la coopération énergétique.

Ace sujet, le ministre tient à rassurer sur « la disponibilité de l’Algérie à garantir la sécurité énergétique de l’Europe pour peu que les prix négociés soient des prix qui permettent à l’Algérie de rentabiliser ses infrastructures et de tirer profit de cette ressource financière qui constitue une bonne partie de nos recettes d’exportations », a-t-il affirmé.

« L’Algérie a consenti des investissements lourds pour assurer cette sécurité énergétique de l’Europe, à travers une augmentation substantielle de ses capacités de production et d’exportation dont la construction des gazoducs (GALSI et MEDGAZ) et des infrastructures pétrolières et gazières et attend légitimement un retour sur ces investissements par le biais d’un prix rémunérateur et des contrats permettant d’assurer une sécurité énergétique sur le long terme », a-t-il justifié.

Cependant, un problème demeure et qu’il faut résoudre, a-t-il relevé. « C’est celui de la directive communautaire européenne sur l’Energie qui, a-t-il estimé, devrait prendre en considération les intérêts de l’Algérie et de tous les pays qui alimentent l’Europe en gaz ».

« L’Algérie réitère sa préoccupation par rapport aux difficultés que ses entreprises rencontrent pour l’accès aux marchés européens de distribution de gaz et d’électricité afin de rééquilibrer, un tant soit peu, l’asymétrie des relations avec son partenaire européen », a-t-il martelé.

Apropos de l’Union pour la Méditerranée (UPM), le ministre d’Etat a estimé qu’ »elle ne peut avoir d’avenir que si elle apporte un plus au processus de Barcelone, c’est-à-dire, si les mécanismes financiers mis en place par le processus de Barcelone sont améliorés et si les problèmes politiques pendants trouvent une solution ». Dans ce sens, il a rappelé que le processus de Barcelone est venu après, à un moment où il y avait une lueur d’espoir chez les Européens pour arriver à résoudre le conflit arabo-israélien.

« Il est malheureux de constater que nous n’avons pas évolué d’un iota. Il y a eu une dégradation, puisqu’on parle maintenant du mur, d’implantation de colonies, des différents barrages érigés en terre palestinienne pour empêcher la libre-circulation des Palestiniens et de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie et d’une autre autorité à Ghaza », a-t-il déploré.

« C’est-à-dire que la situation s’est aggravée pour le peuple palestinien et nous ne voyons pas l’emprise européenne sur la scène moyen-orientale pour participer activement au processus de paix, bien que les Arabes eurent proposé, en 2002, une initiative de paix », a-t-il expliqué.

« Nous estimons que l’Europe, de par son poids et son influence, devrait s’impliquer dans la relance des efforts diplomatiques en vue d’une résolution juste et durable », a-t-il ajouté, appelant les grandes puissances à « agir pour mettre fin au blocus contre Ghaza et en condamnant les attaques israéliennes barbares contre la flottille de la paix ».

Dans le même ordre d’idées, M. Belkhadem a réaffirmé, à l’occasion de ce forum, que la ville d’El Qods faisait partie intégrante des territoires palestiniens et qu’on ne pouvait pas parler de « Jérusalem ville ouverte ».

Pour l’Algérie, « El Qods-Est fait partie du territoire palestinien et, selon le droit international et les résolutions de l’ONU, on ne peut pas parler de +Jérusalem ville ouverte+ parce que le problème de la souveraineté se posera », a-t-il précisé à la presse.

« Sous qu’elle souveraineté sera cette « ville ouverte », d’autant que nous, en Algérie, nous considérons que la Palestine libérée devra avoir une capitale que les Palestiniens choisiront eux-mêmes bien sûr et qu’El Qods orientale fait partie de la Palestine », a-til ajouté.

« Il se trouve malheureusement que les thèmes dans leurs dénominations n’appellent pas à un débat approfondi comme par exemple sur le problème du Moyen-Orient où on parle de processus de paix depuis 19 ans, c’est-àdire depuis la conférence de Madrid et où on parle également de « Jérusalem ville ouverte »", a-t-il expliqué.

Ferhat Y.

l'Algérie, un marché dynamique aux portes de l'Europe




L'Agérie, un marché dynamique aux portes de l'Europe : pourquoi et comment aborder le marché algérien ?
l'ouvrage édité par la Chambre de commerce et d'industrie de Paris apporte un éclairage utile et des réponses concrètes aux entreprises qui sont déjà présentes ou qui veulent entrer sur ce marché.
L'Algérie devrait connaître un taux de croissance, estimé par la Banque mondiale, de 4,6% .
Dans un contexte de croissance modeste en Europe, l'Algérie, à la faveur de la bonne tenue de son économie et de son niveau de réserves de change, fait figure de relais de croissance pour les entreprises européennes et françaises.
Cet ouvrage apporte un éclairage approfondi sur ce pays en pleine mutation. Il convient, en effet, de se préparer pour développer, de façon satisfaisante, une activité dans ce pays.

Aide algérienne après les intempéries au Niger et en Mauritanie



AFP) – il y a 1 heure

ALGER — L'Algérie a envoyé samedi soixante tonnes d'aide humanitaire au Niger, frappé par des intempéries qui ont fait plus de 110.000 sans-abri, a rapporté l'agence APS.

Deux avions gros-porteurs militaires chargés d'aide alimentaire ainsi que de médicaments, de couvertures et de tentes ont quitté l?aéroport militaire de Boufarik à Blida (50 km au sud d'Alger) pour le Niger.

Plus de 110.000 personnes sont sans-abri à la suite des graves inondations qui frappent depuis début août ce pays sahélien également confronté à une grave crise alimentaire, avait indiqué mardi l'ONU.

La veille, deux avions-cargos algériens avaient décollé du même aéroport pour acheminer 60 tonnes de médicaments, de couvertures, de tentes et de denrées alimentaires en Mauritanie, également au profit de victimes d'intempéries, avait indiqué l'APS.

Copyright © 2010 AFP.

Entreprenariat: Le SAV américain


Pradeep Ramamurthy, Directeur principal de l’engagement mondial à la Maison Blanche

Conférence maghrébine les 29 et 30 septembre à Alger

· Priorité à la libre entreprise


Une délégation du Conseil de la Sécurité Nationale (NSC) et du Département d’État américain, conduite par Pradeep Ramamurthy, Directeur principal de l’engagement mondial à la Maison Blanche a visité le Maroc du 23 au 26 juillet dernier, au terme d’une tournée maghrébine. La délégation a eu des entretiens avec les représentants du gouvernement, du secteur privé, et d’ONG sur la promotion du développement des affaires, la croissance économique et les partenariats internationaux à travers l’entreprenariat. Cette visite entre aussi dans le cadre des préparatifs pour la conférence maghrébine sur l’entreprenariat qui sera organisée à Alger les 29 et 30 septembre prochain par le Conseil d’affaires algéro-américain (USABC).

- L’Economiste: Quel bilan faites-vous de votre tournée maghrébine?

- Pradeep Ramamurthy: Ma visite entre dans le cadre des efforts entrepris par le président américain Barack Obama pour améliorer les relations américaines avec le monde arabo-musulman et faire progresser les partenariats économiques.
Au Maroc, j’ai discuté essentiellement des moyens de promouvoir l’entreprenariat. J’ai rencontré aussi bien des officiels que des représentants du secteur privé, dont certains participants au sommet de l’entreprenariat, organisé par le président Obama en avril dernier. Ces contacts visent à promouvoir l’entreprenariat dans l’intérêt des deux parties et en application des recommandations du président Obama dans son discours au Caire. J’ai aussi rencontré des représentants des associations professionnelles. De manière générale, j’ai eu des contacts fructueux car tout le monde est d’accord sur la nécessité de promouvoir l’entreprenariat pour les PME/PMI. D’ailleurs, cette idée prédomine non seulement au Maroc, mais aussi dans la région. Nous recherchons des pistes tangibles pour mettre en pratique ces idées qui ont apparemment trouvé un bon écho au Maroc et dans la région

- Pourquoi ce choix de l’entreprenariat et de l’innovation en tant que thèmes de la conférence d’Alger?

- Le choix de l’entreprenariat n’est pas fortuit. Après le discours du Caire du Président Obama, nous avons demandé aux ambassades de prospecter et explorer les domaines auxquels les Etats-Unis peuvent le mieux contribuer. J’ai aussi effectué des tournées dans la région afin de sonder les opérateurs sur ce qui peut être entrepris.
L’entreprenariat et l’innovation étaient les deux thèmes qui se dégageaient le plus souvent de ces discussions. A travers la région, il apparaît clairement qu’il y a un intérêt réel pour cette question. Le message important à retenir du discours d’Obama au Caire, c’est qu’il faut entretenir des relations basées sur la compréhension entre les USA et le monde musulman. C’est ce type de relation que nous entretenons déjà avec le Maroc. Notre souhait est que cette conférence puisse mobiliser les gens dans d’autres régions du monde pour continuer le dialogue et prendre le relais. L’objectif aussi est de développer des partenariats tangibles en dehors de la conférence, qui se poursuivront dans les mois ou les années à venir.

- Quelle est la prochaine étape après la conférence d’Alger?

- Nous n’organisons pas la conférence à Alger mais nous allons envoyer une délégation de haut niveau pour y participer. Il s’agit d’un évènement indépendant organisé par le secteur privé.
La conférence sur l’entreprenariat au Maghreb réunira les entreprises nord-africaines, dirigeants, entrepreneurs, jeunes aspirants à devenir de futurs entrepreneurs, chefs d’entreprises de la diaspora d’Afrique du Nord et les chefs d’entreprise et entrepreneurs des États-Unis afin de faire progresser l’esprit d’entreprise dans la région. Nous avons lancé le débat lors du sommet d’avril et nous sommes satisfaits de voir que d’autres instances de la région prennent la relève et s’impliquent dans l’organisation de cette conférence régionale. Ce sera, je l’espère, un rendez-vous annuel qui se tiendra la prochaine fois au Maroc.

Propos recueillis par
Aziza EL AFFAS

Mr le Président Nicolas Sarkozy présente ses grandes ligne pour la présidence française du G20



Sarkozy présente ses grandes ligne pour la présidence française du G20
[Fenêtre sur l'Europe]

Le président de la République française a présenté hier devant le corps diplomatique les priorités pour la présidence du G20 qui débute le 12 novembre prochain.


Son action sera placée sous le signe de l’économie et de la finance internationales. Nicolas Sarkozy a proposé aux partenaires de la France d’ajouter trois nouveaux chantiers : la réforme du système monétaire international, la volatilité des prix des matières premières et la réforme de la gouvernance mondiale.

Le président français a jugé nécessaire de "mettre en place des instruments pour éviter l’excessive volatilité des monnaies"

Mr le premier ministre Michel Rocard Turquie Youtube


Michel Rocard, né le 23 août 1930 à Courbevoie (Seine), est un homme politique français, membre du Parti socialiste.

Militant socialiste depuis 1949, il est le candidat du Parti socialiste unifié (PSU) à l'élection présidentielle de 1969, après quoi il rejoint le Parti socialiste (PS) en 1974.

Premier ministre de 1988 à 1991 sous la présidence de François Mitterrand, il est député (PSE) au Parlement européen de 1994 à 2009.
Implication dans l'Union européenne [modifier]
Il démissionne de son mandat de sénateur en 1997, car le Premier ministre Lionel Jospin lui a demandé de choisir entre le Sénat et le Parlement européen, où il siège depuis 1994, et où il s'illustre par son opposition aux brevets logiciels dans l'Union européenne. Il occupe plusieurs fonctions au Parlement européen en présidant les commissions de la coopération et du développement (1997-1999), puis de l'emploi et des affaires sociales (1999-2002) et enfin de la culture (2002-2004).

En 2005, il conduit la délégation d’observateurs européens pour assurer le bon déroulement de l'élection présidentielle en Palestine.

Au lendemain de la victoire du « non » au référendum européen du 29 mai 2005, alors que le Parti socialiste est en crise, Michel Rocard marque, à travers plusieurs entretiens, son opposition à Laurent Fabius et aux courants les plus à gauche du PS, en fustigeant notamment le « Nouveau Parti socialiste » d'Arnaud Montebourg. Il s'en prend également à l'association altermondialiste ATTAC (« monument de bêtise économique et politique » selon l’ancien Premier ministre). Il marque cependant sa curiosité pour le courant « Utopia »[réf. nécessaire].

Michel Rocard est un fervent défenseur de l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. Il a d'ailleurs écrit un plaidoyer concernant ce sujet : selon lui, « la Turquie est un enjeu stratégique » et « une vraie chance pour l'Europe ». Il met en avant les arguments liés à l'accès aux routes énergétiques, une plateforme de paix dans le Caucase, les Balkans et le Proche-Orient, une économie de marché en plein essor et une nation démocratique et laïque : « La Turquie représente une démocratie chrétienne à la mode musulmane à la fois économiquement libérale et conservatrice sur le plan des mœurs ».

Toujours engagé dans la construction européenne, il publie, en septembre 2008, Notre Europe, avec Nicole Gnesotto

Mr Le Président Bouteflika préside une réunion d'évaluation du secteur de la solidarité nationale et de la famille



Des transferts sociaux d’une ampleur exceptionnelle

Dans le cadre des auditions annuelles qu'il dirige sur les activités des différents départements ministériels, M. Abdelaziz Bouteflika, Président de la République, a présidé une réunion restreinte d'évaluation consacrée au secteur de la solidarité nationale et de la famille.

Au cours de cette réunion, M. le ministre de la Solidarité nationale et de la Famille a développé les principaux axes de la démarche du secteur en application du programme du Président de la République, le bilan d'activité de l'année 2009 ainsi qu'une projection du programme physique des réalisations envisagées dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014.
Ainsi, le secteur a engagé un vaste programme visant, notamment le renforcement des dispositifs existants tels ceux relatifs à l'assistance aux segments de populations vulnérables, à l'insertion sociale, et au développement dans les zones défavorisées et enclavées.
Les dispositifs actuels connaîtront une révision et une adaptation selon les exigences du développement social et économique. Outre ceux dédiés à l'insertion sociale et professionnelle, d'autres dispositifs viendront renforcer les mécanismes en place. En outre, une approche inclusive est développée en direction des personnes présentant un handicap. Elle s'articule autour de mécanismes nouveaux d'insertion professionnelle par le biais de la mise en place de structures de travail protégé et la facilitation pour l'acquisition des équipements et appareillages adaptés.
La stratégie développée pour la promotion du mouvement associatif à caractère social et humanitaire, vise à soutenir les associations porteuses de projets de développement durable. En plus "des projets économiques" développés, d'autres projets pourraient s'organiser autour de la création d'activités que les associations qui agissent dans le domaine pourraient développer en direction des personnes âgées, handicapées et/ou se trouvant en difficulté sociale.
Sur un autre plan, le microcrédit constitue un volet important dans les programmes du ministère. Il vise une intégration sociale et économique des personnes détenant un savoir-faire, à travers la création d'activités de production de biens ou de services. Il permet ainsi de générer des revenus et, par la même, d'améliorer leurs conditions de vie. Au 31 décembre 2009, ce sont près de 150.000 activités génératrices de revenus qui ont été financées par ce dispositif.
Le bilan des activités du secteur au titre de l'année 2009, s'est traduit par :
- l'allocation forfaitaire de solidarité (AFS), a triplé à partir de l'année 2009,
- l'aide sociale aux personnes handicapées a été revalorisée de 30%,
- l'accès au transport pour les personnes handicapées, qui a été renforcé par la signature en 2009 de huit conventions avec les nouveaux établissements publics de transport urbain portant à dix-neuf le nombre total des conventions signées avec les opérateurs de transport routier, ferroviaire et aérien pour l'exercice 2009,
- l'opération d'identification des démunis non assurés sociaux pour l'accès aux soins qui a été engagée, a donné lieu à l'enregistrement de près de 160.000 personnes concernées. Un comité de suivi de la mise en œuvre de la relation contractuelle pour les soins dans les hôpitaux, a été mis en place en mai 2009.
- le réseau des structures spécialisées de prise en charge des catégories handicapées et/ou en difficulté sociale, qui s'est renforcé en 2009 par l'ouverture de 14 nouveaux établissements, ce qui porte le nombre total à 289 structures, disposant d'une capacité théorique d'accueil de 30.000 places, auxquels s'ajoutent 141 centres gérés par le mouvement associatif. Le budget global alloué pour le fonctionnement de ces centres est de 7 milliards de dinars.
- Le volet lié aux mineurs en danger moral a également fait l'objet d'un examen approfondi en relation avec les services concernés du ministère de la Justice. Un programme de réorganisation de la sauvegarde et des services d'observation et d'éducation en milieu ouvert destiné à améliorer et à renforcer les dispositifs et mécanismes de prise en charge de cette frange de la population, a été mis en place.
Dans le domaine de l'éducation et de l'enseignement spécialisés, et comparativement à l'année scolaire 2008/2009, il est noté une nette augmentation en matière d'effectif, pris en charge, qui passe de 14.000 enfants à 17.000 au cours de l'année scolaire 2009/2010. Le réseau infrastructurel s'est élargi par la création de 12 établissements, auxquels il faut ajouter la mise en service de 8 structures nouvelles durant l'année 2010.
Parallèlement à la prise en charge en milieu spécialisé, des élèves handicapés sensoriels bénéficient d'une scolarité dans le cadre du dispositif d'intégration scolaire en milieu ordinaire de l'éducation nationale et de la formation professionnelle. Une nette augmentation a été constatée en matière de dispositif d'intégration des déficients sensoriels en milieu ordinaire, dont le nombre est passé de 900 élèves en 2008 à près de 1.500 actuellement.
L'intervention des pouvoirs publics dans le cadre des aides et de la solidarité aux familles démunies a également concerné la distribution de trousseaux scolaires ainsi que l'affectation de bus pour le transport scolaire. Le nombre de bus pour le transport scolaire affectés aux communes s'élèvent à 4.000.
Les actions de solidarité mises en oeuvre durant le mois sacré du Ramadhan 2009, ont mobilisé 4 milliards de dinars.
Le programme quinquennal 2010-2014 vise, notamment la consolidation de l'élan de solidarité mis en œuvre depuis 1999 au profit des personnes en difficulté. Ce programme tend à traiter toutes les formes de disparités et favoriser l'accompagnement des populations en difficulté dans l'objectif de leur intégration socio-économique durableIl vise, également, à promouvoir le rôle des institutions de base chargée de la solidarité nationale et à en impulser la dynamique selon une approche de développement humain pérenne.

Les instructions du Président

Intervenant à l'issue de l'évaluation du secteur, le Président de la République a tenu à rappeler que "la solidarité est une ligne primordiale sur laquelle repose la justice sociale de notre société", précisant que "la famille bénéficie de la protection de l'Etat et de la société". Par ailleurs, le Chef de l'Etat a souligné que "les obligations fondamentales en termes de solidarité mises à la charge de la collectivité nationale ont chaque fois trouvé leurs réponses dans les programmes d'actions engagés par l'Etat en faveur des catégories sociales les plus vulnérables". Le politique volontariste mise en œuvre en faveur de ces catégories sociales "s'est traduite par des transferts sociaux d'une ampleur exceptionnelle qui ont permis à l'Algérie de satisfaire, avant terme, un nombre important d'objectifs de développement du millénaire arrêtés par l'organisation des Nations unies", a affirmé le Président de la République.
"Les efforts consentis dans ce cadre, seront consolidés et amplifiés", a conclu le Chef de l'Etat.
APS

Algerie un autre avantage au profit d'une politique sociale et économique homogène



Présenté comme l'instrument efficace introduisant de nouvelle dispositions législatives et budgétaires accompagnant les efforts publics de développement économique, le projet d'ordonnance portant loi de finances complémentaire pour 2010, est " plein " de compréhension et de nouveautés entraînant de nouveaux facteurs et autres outils déterminant en matière budgétaire et de comportement quant à la mise de leur exécution. Quoi qu'il en soit, il est à mettre dans ce contexte, toute l'importance que revêt en de pareille circonstance, l'attribut que s'est fixé le Fonds de régulation des recettes. La mise en application des grands principes de ce fonctionnement budgétaire auquel et intimement liée l'action du gouvernement, va se caractériser sur le plan du développement de façon constante à travers un autre " attachement " au sentiment d'être sûr de soi-même, de ses convictions socioéconomiques, du sens des responsabilités et de la valeur de l'impact de ce développement. La consistance financière de cette ordonnance d'avant-projet donne la preuve des vraies connaissances élémentaires des véritables objectives qui poursuit le programme présidentiel. En général, on cherche en haut lieu consciemment à " naturer " la véritable signification de l'importance de ces nouvelles dispositions législatives et fiscales introduites au profit des opérateurs économiques, " notamment pour favoriser la production locale ", d'où la forte insistance du chef de l'Etat aux entrepreneurs, aux agriculteurs, et aux travailleurs, " pour tirer profit de ces diverses dispositions, et accroître la création de biens et de services de qualité en vue de satisfaire le marché local et de développer les exportations hors hydrocarbures, tout en intensifiant l'offre d'emploi pour nos jeunes ".
A travers les propos du chef de l'Etat, il y a lieu de se donner la peine de relever que ces dispositions sont " puissantes " puisque, selon les mêmes termes, l'attitude explicite quant aux nouvelles conditions pour faire face à l'ensemble des dépenses publiques et que, dans tout cet exercice budgétaire complémentaire, c'est l'amélioration des investissements qui serait avantagée au profit d'une politique sociale et économique homogène, consistant à laisser le champ libre à toutes les initiatives de relance et qui semblent être les plus importantes du moment. Et elles sont profondes et sérieuses. Parfaitement conscient de cette option et de la constance de la poursuite de ce développement " sans léguer aux générations futures une dette publique très lourde ", le président Abdelaziz Bouteflika, en raison des tâches à entreprendre, donne des réponses sans détour ; la balle est dans le camp du gouvernement et de la société civile qui devront donner une preuve de leur volonté et de leur engagement de régler tous les problèmes et d'exécuter toutes ces dispositions et en admettant le rôle crucial de chaque partie impliquée dans ce processus. Par ailleurs, s'il fallait résumer d'une phrase les directives du chef de l'Etat, que pourrait-on dire, sinon qu'il a responsabilisé tout le monde pour la mise en œuvre d'une politique budgétaire plus rigoureuse et d'affirmer la doctrine du programme quinquennal 2010/14 à laquelle est étroitement liée la voie directe ouvrant la puissance des ressources nationales désormais inscrite au tableau de l'action du gouvernement. Et, comme la stratégie de ce développement et de sa politique n'a jamais changé d'un jour à l'autre, il est nécessaire de continuer à porter les jalons de l'édification nationale. Le programme présidentiel en se consacrant à cette voie, interpelle que la suite appartient à tous les acteurs, d'autant que le parcours est à chaque fois débarrassé et hérissé de ses obstacles. Autant de critères politiques qui confirment la consolidation de la transparence avec laquelle sera menée la réalisation du développement et la promotion de l'économie.
" La présente loi de finances complémentaire reflète une forte tension sur le budget de l'Etat, au moment même où de nombreux pays sont contraints à des réductions importantes de dépenses publiques ". Ces confirmations du président de la République expliquent que les difficultés ne doivent plus provenir d'une mauvaise gestion des deniers publics ou d'un suivi aléatoire.
Elles ne doivent pas être imputables non plus à la restriction des dépenses d'investissements publics et qui sont jusqu'à présent respectueuses des objectifs fixés. Un pari que se fixe le premier magistrat du pays pour " préserver la dynamique de développement économique et social " et avec laquelle le pays a renoué depuis 2000. Aujourd'hui, ce défi se pose avec plus de force encore. Les nouvelles dispositions prônées par la LFC 2010, le prouvent amplement.
Il s'agit en fait de réaliser le maximum de progrès ambitieux aussi longtemps que possible. Une tâche commune qui s'adresse à tous les Algériens animés de sentiments patriotiques pour accomplir jusqu'au bout ce programme sans aucun slogan creux ni mystificateur. Et c'est bien cette réalité qui donnera tout son poids à l'économie nationale et de débloquer le " déclic " atténuant tous les problèmes de la société. L'alliance de plus en plus convaincante et ouverte contenue dans le programme quinquennal entre la sphère économique et sociale précipitera sans aucun doute la confrontation avec la réalité du programme présidentiel, décidé à aller jusqu'au bout de son entreprise de rénovation nationale, en mettant à profit les " circonstances " apparemment favorables au progrès de la société.
B. Chellail

4e édition du Salon Algérien des Centres d'Appels



Un rendez-vous incontournable


La 4e édition du Salon algérien des centres d'appels aura lieu les 19 et 20 octobre 2010 à l'Hôtel Sheraton, Club des Pins (Alger ). Organisée par Sira Algérie, cette manifestation se déroulera en même temps que le salon algérien de l'externalisation et comprendra une exposition, des conférences, des ateliers et des rendez-vous d'affaires. Le salon qui a connu un franc succès au cours de ses trois dernières éditions se fixe pour objectif de rassembler tous les acteurs du secteur (pouvoirs publics, donneurs d'ordres, prestataires tant nationaux qu'étrangers) de proposer les meilleures solutions de création de centres d'appels en Algérie, de contribuer à la maturité du secteur des centres d'appels, de susciter des vocations pour la création de centres d'appels " inshore " et " offshore ", de faire connaître les atouts de la destination " Algérie Centres d'appels " , de construire les conditions de réussite d'un nouveau marché de la relation clients en Algérie et d'aider à l'émergence d'un marché maghrébin de la relation clients et des centres de contacts.
Ainsi le SACA est en phase avec les attentes des professionnels et les promesses d'un décollage du secteur de la relation clients en Algérie. Ce salon est devenu au fil des ans un rendez-vous incontournable. Il rassemble 25 exposants et partenaires nationaux et étrangers, représentant les donneurs d'ordres et les prestataires, 150 congressistes représentant les professionnels du secteur et 800 visiteurs professionnels nationaux et étrangers. Il comprend 6 conférences et ateliers. Notons que Sira Algérie est une entreprise de droit algérien, fondée en 2005 à Alger. Sira Algérie organise six salons annuels. il s'agit du Salon international du recrutement et des ressources humaines à Alger , du Salon international du recrutement et des ressources humaines à Oran, du Salon de l'Externalisation en Algérie, du Salon des centres d'appels, du Salon des entrepreneurs en Algérie et du Salon international du mobile internet et télépaiement. En 2008 Sira Algérie a remporté l'appel d'offres de BNP Paribas pour l'organisation de l'Académie des PME dans cinq pôles économiques du pays (Blida, Oran, Annaba..). Sira Algérie assure des missions ponctuelles de conseil en recrutement. Elle réalise également des missions d'accompagnement d'investisseurs en Algérie. Sira Algérie gère pour le compte de la Convention France- Maghreb les relations institutionnelles et commerciales en Algérie.

K.B.

Alger le secteur de la formation professionnelle renforcé par des nouvelles structures



La direction de l'enseignement et de la formation professionnels a attribué un budget assez conséquent afin de réaliser plusieurs instituts au niveau d'Alger, et aussi pour les opérations de rénovation des infrastructures existantes. De nouvelles structures viendront ainsi renforcer les 48 centres de formation et les 9 instituts au niveau d'Alger. Selon le recensement qui a été fait par cette direction, le nombre de stagiaires est de 1 350 pour les garçons et 2 979 pour les filles dans 131 écoles avec une résidence interne. Et dans le même cadre, deux nouvelles résidences seront réalisées à El-mohammadia et Bir khadem. Les travaux ont d'ailleurs été entourés en 2008, et ce grâce à la contribution de la wilaya sur son propre budget. Ce secteur sera aussi renforcé par une nouvelle structure pédagogique et une classe d'études au niveau de Bordj El Bahri, et la construction d'un nouvel institut d'hôtellerie et de tourisme à Ain Benian. Dans ce contexte, il y a beaucoup de jeunes qui attendent la réalisation d'autres projets relatifs au secteur de la formation professionnelle, car plusieurs d'entre eux sont obligés de se déplacer vers d'autres communes qui disposent de centres et les instituts de formation pour faire leurs études.

Omar B.