阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Friday, October 08, 2010

L’Algérie et l’Union européenne


Algérie - UE : Impasse politique ?

L’Algérie et l’Union européenne se sont dit, mercredi et jeudi, sans complaisance, des vérités sur l’état de leur coopération.
L’Algérie a annoncé, devant le Parlement européen, sa ferme décision de revoir les termes de l’Accord d’association, entré en vigueur en septembre 2005. L’Europe hésite. L’impasse politique est inévitable sans un réel effort des deux parties. A l’occasion de la dixième rencontre interparlementaire entre l’Union européenne et l’Algérie, qui s’est déroulée mercredi et jeudi, au siège du Parlement européen (PE) à Bruxelles, les deux partenaires se son livrés à une franche explication sur l’état de leur coopération, en particulier sur le bilan de l’Accord d’association UE- Algérie. Le débat a été rude, direct et sans concessions.

Le ton a été donné dès le départ par Mme Leïla Ettayeb, sénatrice et présidente de la Commission de l’éducation et qui présidait la délégation algérienne : « 8 ans après la signature de l’Accord d’association qui nous lie, notre industrie est encore faible, nos exportations vers l’UE sont, hors hydrocarbures, nulles et les facilités de déplacement, promises par l’Accord, à nos ressortissants vers l’Europe inexistantes » a-t-elle lancé, avant de préciser : « les parlementaires algériens demandent la révision et la rectification des termes de l’Accord d’association pour être dans un système de coopération de gagnant- gagnant. » Elle n’omettra pas de faire un bref résumé sur la montée des « peurs » en Europe et le développement, à travers les médias, de discours stigmatisant l’immigration qui alimentent les amalgames entre islam, terrorisme, arabes etc.

Elle a appelé, dans ce sens, les élus européens à s’impliquer et à intervenir dans les médias pour clarifier les choses et endiguer ces discours et clichés destructeurs qui minent les relations euromaghrébines et d’une manière générale les relations entre l’Europe et les pays du Sud. Prenant la parole, le directeur du commerce, en charge de la Méditerranée à la Commission européenne, le Français Delahousse a axé son intervention sur « la rigidité de l’économie algérienne » et a opéré une attaque en règle sur les dernières décisions du gouvernement algérien, en particulier les lois de finances de 2009 et 2010.

Selon lui, ces mesures « sont une violation de l’Accord d’association ». Il a qualifié l’Accord de « léger, basé spécialement sur des aspects commerciaux ». Tout en critiquant les décisions algériennes, il ajoutera que les investissements européens en Algérie ont progressé de 90 % depuis l’entrée en application de l’Accord d’association en 2005.

Il relèvera la faible diversification de l’économie algérienne et sa forte dépendance des hydrocarbures. Il fera part des « inquiétudes des entreprises européennes et informera qu’il va se rendre à la tête d’une délégation, la semaine prochaine en Algérie, pour faire part au gouvernement algérien des « inquiétudes européennes ». Enfin, il fera un parallèle avec les Accords de nos voisins maghrébins, le Maroc et la Tunisie, avec lesquels « des statuts de partenaires privilégiés » sont en négociation.

LA PARTICULARITE ALGERIENNE

C’est avec la même franchise et la même fermeté que le député (RND) Abdelkrim Harchaoui, par ailleurs ex- ministre des Finances en 1999, répondra aux griefs du responsable européen. « L’Algérie a respecté les termes de l’Accord d’association entre 2005, date de son entrée en application, et 2009. Les exportations européennes vers l’Algérie ont doublé, y compris dans le secteur des services. Par contre, c’est l’UE qui n’a pas respecté ses engagements » a-t-il affirmé. Il fera part des « inquiétudes » algériennes à son tour. « Depuis la levée progressive des barrières douanières, l’Algérie a fermé plus d’un million d’entreprises et licencié plus de 400.000 travailleurs » précisera-t-il, avant de s’interroger sur le pourquoi de ces ratés : « l’ouverture de notre marché a été brutale. Nous attendions des investissements - productifs- des Européens. Malheureusement, ils sont absents et l’Algérie est considérée comme un simple marché de consommations importées » dira-t-il en substance. Il reconnaîtra les faiblesses de la diversification de l’économie algérienne et sa faible compétitivité.

Mais, l’aide et l’accompagnement de l’UE, attendus sur ces plans, ont manqué rappela-t-il. « Il faut comprendre l’angoisse des responsables algériens face une telle situation » dira-t-il. Répliquant au parallèle fait avec nos voisins marocains et tunisiens, M. Harchaoui tentera d’expliquer la « spécificité » algérienne. Il partira de la situation catastrophique héritée au lendemain de l’indépendance en 1962 en termes de pauvreté en ressources humaines (analphabétisme notamment) et une économie exsangue, pour finir avec les conséquences de la décennie rouge et les affres du terrorisme, en passant par la crise des années 1986 due à l’effondrement des cours du prix qui mettra l’Algérie en situation de cessation de paiement. « Mon pays a été abandonné, isolé durant plus de 10 ans par l’UE et l’Occident d’une manière générale » dira-til, avant de signaler que « les marchés financiers nous ont été fermés, malgré les recommandations du directeur général du FMI de l’époque M. Michel Camdessus ». L’orateur insistera sur le caractère social de l’Etat algérien pour des raisons historiques objectives. « Savez-vous que seul le budget de l’Etat assure les équilibres en Algérie ? Et que cette année par exemple, nous avons assuré la rentrée scolaire pour plus de huit millions d’élèves et de 1,3 million autres pour le cycle universitaire. L’Algérie qui n’avait qu’une seule université en 1962, dispose aujourd’hui de 47 universités » dira-t-il. Il rappellera que la santé comme l’éducation sont gratuites pour tous les Algériens.

Ce sont ces « spécificités » algériennes qui font que l’Etat a un devoir de protection sociale et de premier responsable financier de construction des grandes infrastructures de base. C’est pourquoi l’Etat algérien souhaite, que pour son intégration à l’économe mondiale et la concurrence des marchés que l’UE tienne compte de ces aspects particuliers. C’est dans ce même ordre d’idée que le député (FLN) Mohamed Nadir Hamimid, ex-ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, a abondé. Il fera part de la volonté algérienne de s’engager fermement dans une modernisation tous azimuts. Il rappellera les volumes financiers des plans quinquennaux, notamment celui de 2O10 – 2014 avec plus de 286 milliards de dollars. « L’Algérie a besoin des entreprises et de l’expertise européennes » expliquera-t-il, mais avec quelques garanties et surtout un vrai engagement des Européens dans des investissements productifs.

Ne pas se contenter du seul aspect du commerce et de la consommation en quelque sorte. Le débat ne s’est pas limité aux seuls aspects économiques. Les questions politiques et diplomatiques ont été abordées, parce qu’elles sont le vecteur d’encadrement de la coopération d’une manière générale.

URGENCES POUR LE SAHARA OCCIDENTAL ET LA PALESTINE

La délégation algérienne s’est dite consciente qu’une coopération euro-méditerranéenne ne peut avoir de sens ou réussir sans que la résolution des questions du Sahara occidental et de la Palestine.

Et pour tout dire, l’Algérie n’est pas en droit d’abandonner un principe sacré, universellement admis et acté par le droit international, à savoir, le principe d’autodétermination des peuples dans le choix de leur avenir. « L’Algérie, s’est appliquée, à elle-même, le principe d’un vote d’autodétermination en juillet 1962. Elle a soutenu ce droit pour le Timor oriental chrétien, contre l’Indonésie musulmane » a déclaré Mme Leïla Ettayeb lors de son intervention. Elle a expliqué, qu’au delà des « relations cordiales et de fraternité avec le Maroc », l’Algérie ne peut se défaire de son principe de soutien au peuple sahraoui à son droit à se prononcer sur son avenir. Le député Abdelkader Bounekraf (FLN) a tenu à clarifier la position algérienne : « l’Algérie respectera la volonté des Sahraouis quelle qu’elle soit. Si les Sahraouis décident, par vote de rejoindre le Maroc, ce sera ainsi. Nous ne dictons pas le choix aux Sahraouis. » Les intervenants algériens ont insisté sur le lien entre la construction et le développement d’une authentique Union du Maghreb et la fin du conflit au Sahara occidental. C’est, pareil pour la mise en place d’une zone de libre échange dans le cadre de l’Union pour la Méditerranée (UPM).

Sans la solution des questions sahraouie et palestinienne, l’avenir d’une coopération juste et profitable pour l’Europe comme pour le sud méditerranée est lourdement hypothéqué.
Les députés et sénateurs algériens ont appelé à une plus grande implication politique et diplomatique de l’UE dans ces dossiers, et surtout à parler d’une même voix pour aider à résoudre ces deux conflits. Pour ce faisant, le cadre existe, c’est celui du droit international, de la justice que, par ailleurs les Nations unies ont mis en évidence et voté à travers diverses résolutions, notamment celles du Conseil de sécurité.

Les problématiques sécuritaires notamment celle du terrorisme international, ont été passées en revue. Le Coordinateur de la lute anti-terroriste de l’UE, le Belge Giles de Kerchove, a exposé la stratégie de l’UE en matière de lutte antiterroriste et a déclaré que le prochain Conseil des ministres des Affaires étrangères prévu le 25 octobre se penchera sur le renforcement de la « stratégie de lutte antiterroriste de l’UE. » Pour lui, El Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) a fait jonction avec les réseaux maffieux activant dans la bande du Sahel. Plus, l’AQMI tente de nouer des rapports avec les mouvements subversifs dans le delta du Nigéria, autant qu’avec des sectes d’inspiration religieuse au nord du pays. C’est toute l’Afrique de l’Ouest qui est menacée. Le responsable européen s’est interrogé sur l’absence d’un cadre de concertation entre les pays du Maghreb sur ces questions éminemment stratégiques.

L’orateur a estimé que le nombre des terroristes dans l’arc du Sahel ne dépasse pas deux katibates (compagnies), soit entre 200 et 240 éléments. Par contre ils bénéficient d’une superficie gigantesque et difficile d’accès. M. Giles de Kerchove s’est dit « conscient que l’expertise algérienne est capitale dans l’élaboration d’une stratégie commune de lutte antiterroriste. Et l’Europe est prête à développer sa coopération avec les services de renseignements algériens. Enfin, tout en reconnaissant le travail fourni par le Centre africain d’études et de recherche anti terroriste d’Alger, ainsi que la toute nouvelle installation du Centre de renseignement conjoint qui regroupe l’Algérie, le Mali, le Niger et la Mauritanie, M. Giles de Kerchove, a estimé que les accords de l’Algérie et de la Libye concernant les « Touareg » sont mal appliqués et ne poussent pas les Touareg à leur adhésion.

Car, selon lui, la coopération des populations touareg est primordiale dans toute stratégie de lutte dans les pays du Sahel. Dans le débat, la délégation algérienne a dénoncé l’absence, justement, d’une stratégie commune de l’UE dans la lutte antiterroriste. L’exemple du paiement des rançons pour la libération des otages européens pose un vrai problème. S’il est normal de vouloir sauver des vies humaines aux mains des terroristes quitte à payer des rançons, il faut aussi comprendre que ce n’est pas la solution à l’éradication du crime et du phénomène terroriste.

Sans porter un jugement moral sur la méthode, la délégation algérienne a appelé l’UE à réfléchir comment sortir de la spirale dans laquelle veut l’entrainer l’AQMI et le crime organisé dans la région du Sahel. C’est l’argent des rançons payées par les Européens, et dont le montant a été estimé à 50 millions d’euros à ce jour par le Coordonateur de l’UE, qui permet l’achat des armes et des bombes qui tuent en Europe et ailleurs, ont fait remarquer les délégués algériens. Cette rencontre entre parlementaires européens et algériens a permis de lever les nombreuses incompréhensions et, surtout, de se dire des vérités, aussi difficiles et crues soient-elles. C’est le prix pour du rêve partagé d’une zone de paix et de prospérité tant souhaitée au Nord comme au Sud.

M’hammedi Bouzina Med




Auteur : Le Quotidien d'Oran

Symboles à valeurs universelles les couleurs dans le langage



Au fil du temps, les langues s’affirment en acquérant de nouveaux concepts, néologismes emprunts, citations. Même les toponymes sont souvent inventés à partir des couleurs : place rouge, sommet jaune. Les métonymies viennent aussi, parfois, des couleurs de produits que des gens veulent consommer sans éveiller l’attention des autres : «Donne-moi un rouge, dit un consommateur de vin rouge, dans un débit de boisson d’Europe.»

Les couleurs dans les arts
Lorsqu’on parle d’art, on pense de prime abord à la peinture esthétique, celle des m aîtres du pinceau qui font de la prémonition avec un mariage de couleurs dont certaines sont accentuées à dessein. Sur leur toile, on voit des zones d’ombre accompagnées de variétés de chaque couleur indiquent la progressivité dans une attitude humaine, une situation d’un vécu collectif dans ses différents stades. Ils font un travail de création par les couleurs qui, parfois, ressemblent à de la fiction.
Ceux qui ont appris à faire parler les couleurs pour des intérêts souvent sordides sont les publicistes qui mettent en relief un produit à faire vendre en le plaçant dans un décor polychrome. La littérature abonde dans ce domaine, c’est le cas surtout du roman bourgeois porteur de titres composés des noms de couleurs. Le Rouge et le Noir renvoie aux origines sociales et au deuil porté à la fin par celui ou celle qui a perdu un des siens. C’est un roman qui met en scène des personnages appartenant à des catégories sociales opposées. Julien Sorel n’était qu’un parvenu bien qu’il eut été pris comme précepteur dans la famille bourgeoise dont il a osé tenter de tuer un membre.
Mouloud Féraoun a écrit la Terre et le Sang aux couleurs représentatives du thème développé dans son roman, à savoir l’appartenance à des origines sociales spécifiquement marquées.
Il faut remarquer que les couleurs n’ont pas les mêmes connotations ou signifiés d’un auteur à l’autre. Imaginez le langage que cela peut faire lorsqu’on réunit toutes les connotations de chacune. Carte grise, vers blanc, bas bleu, costume noir sont assez significatifs dans une œuvre artistique.

Les couleurs dans la vie
Vous avez sûrement entendu parler quelqu’un qui dit : «Je n’ai pas de couleur partisane ou de coloration politique pour dire qu’il n’appartient à aucune tendance.»
Les tenues vestimentaires se fondent très souvent sur le choix des couleurs pour une mode, des styles de vêtements préférés par telle personne ou telle autre pour des raisons personnelles ayant trait au caractère, sinon au goût ou au métier exercé.
Comme la société est méchante, il arrive qu’on choisisse une couleur pour désigner quelqu’un par un sobriquet. C’est un veau rouge parce que cette personne a le teint rouge ou des cheveux roux qui attirent les regards. On a entendu parler de l’oiseau bleu pour parler de quelqu’un qui a coutume de s’habiller en bleu et qui passe comme un éclair quand il se déplace.
Et que d’expressions populaires sont transmises au quotidien, par référence aux couleurs. Il est frappé de jaune, traduction de notre parler populaire qui signifie que la personne dont on parle a des dents indicatrices de vieillesse. Pour parler de la fatigue de la vie, on dit qu’il a le haut des oreilles transparent. Lorsqu’une personne est dans un état fébrile, il a les yeux rouges et brillants, et quant à ses joues, elles sont d’un rouge vif. Ce sont là autant de symptômes d’une maladie.
Boumediène Abed



09-10-2010

Algerie la mise en valeur des terres doit être une priorité nationale


Lutter contre la désertification :
La communauté internationale n'est pas suffisamment préoccupée par l'avancée du désert dans les pays du Sud, comme en Algérie. Constat établi jeudi matin par Luc Gnacadja, Secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, invité de la chaîne III de la radio nationale. " Au Nord, l'image qu'ont les gens du changement climatique ce sont les ours polaires qui vont disparaître. Au Sud, ce sont les vies humaines qui sont en danger du fait de la sécheresse devenue plus longue et de la pluie qui vient d'une façon inattendue. Les États doivent comprendre le coût de l'inaction face à la désertification notamment en Afrique", a-t-il dit. Selon lui, les opinions publiques doivent être informées sur les dangers de la désertification. " Des dangers liés à la sécurité alimentaire, à la disparition des pâturages et à l'instabilité. Dans le monde, 80 % des crises violentes sont concentrées dans les zones arides. Des crises alimentées par la compétition pour accéder aux terres fertiles et à l'eau ", a-t-il souligné. Mettre un dollar dans la sauvegarde des terres dégradées permet, d'après lui, d'améliorer la sécurité alimentaire et de réduire la pauvreté. Aussi, a-t-il insisté sur la mise en valeur des terres qui doit être selon lui une priorité nationale pour les pays africains dans leur lutte contre la désertification. La mise en valeur des terres est un "impératif pour l'Afrique" pour lutter contre la désertification, un phénomène qui touche 41% du Continent et 2 milliards de personnes dans le monde, a déclaré M. Gnacadja lors d'une conférence animée en présence de cadres du secteur agricole et de représentants du corps diplomatique. Le conférencier a plaidé pour une intégration de la mise en valeur des terres dans la politique publique de chaque pays africain touché par ce phénomène. Se référant à des études internationales sur le phénomène de la désertification, M. Gnacadja, a indiqué que l'aridité va entraîner une diminution de la productivité des sols de 15 à 50% d'ici 2050, alors que le cycle de germination des graines sera réduit de 20%, a-t-il averti. Selon lui, la mise en valeur des terres permet, non seulement d'assurer la sécurité alimentaire des populations, mais aussi de réduire la pauvreté. Il a plaidé, dans ce sens, pour l'orientation des investissements des pays africains vers les zones rurales arides où se trouvent 50% du cheptel mondial. "Bien plus que celui effectué dans l'industrie, l'investissement dans la mise en valeur des terres permet de faire sortir plus de personnes de la pauvreté", a-t-il dit. L'expert onusien a regretté, par ailleurs, que les effets des changements climatiques prennent le dessus lors des négociations mondiales sur le climat, au détriment du phénomène de la désertification qui cause, selon lui, "plus de victimes directes que les changements climatiques". Mercredi Luc Gnacadja a estimé que l'Algérie "a été toujours un pays précurseur dans la lutte contre la désertification, puisqu'après le barrage vert, l'Algérie continue de lutter contre ce phénomène à travers un programme national de reboisement". Il a souligné, dans ce sens, l'intégration de la lutte contre la désertification dans les priorités du gouvernement algérien, contrairement à d'autres pays ou cette lutte a souffert d'un faible intérêt. L'Algérie préside le groupe africain dans le cadre de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification jusqu'à 2011. La visite de M.Gnacadja en Algérie rentre dans le cadre de la mise en œuvre de cette Convention et s'inscrit dans l'objectif d'échange d'expériences entre les pays signataires de cette Convention. L'Algérie met à la disposition des pays africains son expérience en matière de lutte contre la désertification qu'elle mène dans le cadre de la politique du renouveau rural, selon des responsables du secteur de l'agriculture. La lutte contre ce phénomène est l'un des programmes de référence de la politique du Renouveau rural à travers la protection des bassins versants, la conservation des écosystèmes naturels, et la mise en valeur des terres agricoles. Le programme de lutte contre la désertification pour 2010-2014, auquel l'Etat va consacrer 10 milliards DA par an, repose sur la protection du barrage vert (360.000 ha) et son extension sur 100.000 ha durant les cinq prochaines années, la protection des nappes alfatières sur 3 millions ha, et la protection et la valorisation des terres de parcours sur 32 millions ha. Le Plan national de reboisement vise à réaliser d'ici 20 ans plus de 1,2 million d'ha, soit 60.000 ha par an, selon la même source. Il est question, à moyen terme, de porter le taux de reboisement à 15 voire 20% d'ici 2014 contre 11% actuellement. En terme d'impact, ce programme va permettre d'arriver d'ici 5 ans à préserver quelque 8 millions d'ha menacés par ce phénomène.
Dalila T.

Alger la commune de Birtouta va distribuer 68 locaux au profit des jeunes



Après la décision prise par le président de la république d'attribuer 100 locaux dans toutes les communes du pays au profit des jeunes en chômage. Les jeunes de la commune de Birtouta à Alger vont bénéficier de la distribution de 68 locaux dans le cadre de la réalisation du projet de 100 locaux dans chaque commune, au niveau de la citée Chaâybia et Ouled Chbel dans les 15 jours qui viennent. Dans ce cadre, Mr Salah Cherradi, le wali délégué de la circonscription administrative de Birtouta a déclaré que cette opération de distribution aura lieu dans les 15 jours qui viennent à Ouled Chbel et Tessala El Merja. Aussi cette circonscription administrative de Birtouta a déjà distribué 65 locaux au niveau de ouled mendil dans la commune de Birtouta dans le cadre d'emploi des jeunes.
La décision de cette distribution a été prise après la revendication des jeunes des autorités pour accélérer cette opération. La préparation des listes des bénéficiaires est terminée par le comité de la wilaya pour la distribution des locaux professionnels, après l'étude des dossiers des jeunes à l'instar de l'agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes et l'agence nationale de mini prêt. Le même responsable a ajouté que le but principal de cette opération est de soutenir les jeunes en chômage et fournir des nouveaux postes de travail. Cela afin de préserver l'industrie traditionnelle.

Omar B.

Esplanade de Riadh El Feth à Alger



3e Festival international de la bande dessinée

Quarante pays étrangers et une centaine de bédéistes de marque seront présents lors de la tenue de la troisième édition du Festival international de la bande dessinée qui se tiendra du 13 au 17 octobre de ce mois, au niveau de l’esplanade de Riadh El Feth à Alger.

Placé sous le slogan «Alger, dialogues en bulles», cette troisième édition se veut un signe fort pour s’ouvrir à la diversité des talents et à l’alliance des cultures par-delà tous les clivages. La surface du FDIA est estimée à 4000 mètres carrés dont 1700 mètres carrés seront consacrées aux expositions. Lors d’un point de presse, animé, hier matin, au niveau du cercle Frantz Fanon de Riadh El Feth, la commissaire du festival, Mme Dalila Nadjem, a indiqué que ce troisième rendez-vous de ce festival de la bande dessinée s’annonce des plus importants compte tenu de la qualité des bédéistes nationaux et internationaux conviés.

«C’est dira-elle, un événement suscitant un grand engouement auprès des jeunes. Cette édition révélera la nouvelle génération de créateurs, qui lors de la première édition étaient présents en tant que jeunes talents et qui, aujourd’hui, vont se mesurer aux professionnels internationaux. L’objectif de relance du 9e art en Algérie a été gagné, et ce, en très peu de temps». La conférencière accompagnée de son staff a dévoilé les grandes lignes du programme du festival. Un programme des plus éclectiques a été arrêté. Ainsi durant quatre jours les intéressés pourront visiter une quinzaine d’expositions, dont entre autres celles baptisées «Tahya El Djazaïr», «Palestine» ou encore «Expressions diverses».

Des ateliers, des tables rondes, des conférences ainsi que des rencontres seront à l’honneur. Une projection en avant première du film d’animation intitulé Papa Nzenu, conte l’Afrique, réalisé par Narcisse Youmbi. Cette série de dessins animés est un clin d’oeil à la à la sagesse des Africains et de la culture des Afriques. Le Chasseur et l’Antilope qui sera projeté est le premier épisode de la série Papa N’Zenu d’une durée de 52x13 minutes. L’ensemble des bédeistes étrangers viendront avec leur albums. Des albums que le public algérien pourra acquérir à des prix raisonnables.

C’est du moins ce qu’à tenu à préciser le directeur de la communication, Rachid Allik. Il est à noter qu’au cours de cette conférence de presse, la commissaire a annoncé les résultats du concours «Affiches». Redjem Rabah a décroché le premier prix, , tandis que les second et le troisième prix ont été décernés à Nasser Eddine Ghezaïl et Abdel Djalil Heddi . Quant à la mention spéciale, elle a été attribuée à Safir Allag.

Nacima Chabani

Sommet arabe extraordinaire et 2e sommet arabo-africain à Syrte (Libye) : L’union face aux exigences de l’heure L’union face aux exigences de l’heure



Début, hier soir, des travaux de la réunion du Comité de l’initiative de paix arabe

De notre envoyé spécial à Syrte : Abderrahmane Marouf Araibi et des envoyés spéciaux de l’APS

Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, est arrivé hier en début d’après-midi à Syrte, ville côtière située dans le golfe éponyme, à l’ouest de la capitale de la Jamahiriya libyenne, Tripoli, pour prendre part dès aujourd'hui au sommet arabe extraordinaire dont la tenue a été décidée rappelons-le, lors de la tenue, ici même à Syrte, du 22e sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement arabes et aux travaux du deuxième sommet arabo-africain, prévu pour sa part demain, après la première rencontre du genre qui s’était tenue en 1977. Des rencontres au niveau ministériel ont eu lieu jeudi et hier vendredi pour la préparation de ces deux rencontres au sommet à travers notamment l’élaboration d’un projet de la déclaration de Syrte et d'un projet de réforme institutionnelle de la Ligue arabe. La question palestinienne se trouve naturellement au cœur de cette rencontre extraordinaire au sommet au regard des dernières bouleversements et de l’intransigeance israélienne malgré les pressions internationales demandant la prolongation du moratoire sur le gel des constructions de nouvelles colonies en Cisjordanie occupée. Un préalable auquel tient l’Autorité palestinienne pour toute poursuite des négociations de paix. Dans ce contexte, M. Mahmoud Abbas devait présenter, hier, en début de soirée un compte-rendu sur la question dans le cadre du Comité de suivi de l’initiative arabe de paix dont l’Algérie est membre. Faut-il continuer dans cette voie de dialogue ou adopter une attitude différente et dans cette optique, quelle attitude prendre relève-t-on ici à Syrte ?
La rencontre des ministres arabes des Affaires étrangères qui s’était tenue jeudi a abordé plusieurs points dont celui de la réforme institutionnelle de la Ligue arabe. Depuis 1948, le monde a changé et a connu de grands bouleversements et de fait la Ligue arabe se doit de faire sa mue pour adapter à ces changements. L’Algérie est pour cette réforme, relève-t-on de source diplomatique, mais pour une réforme graduelle qui préserve ce qui est fondamental. Des réformes en somme qui se doivent d’être consensuelles allant dans le sens des aspirations de développement mais qui préserve la souveraineté de chaque pays. Dans ce contexte, la notion même de voisinage se doit d’être revue et non plus confinée dans un cadre géographique restreint. Le monde évolue, les distances grâce aux développements technologiques et au boom des techniques de communication et de télécommunication n’est plus ce qu’il était, nous faisons face aujourd'hui à une communauté d'intérêt multiple aussi bien économique, commerciale, culturelle que cultuel, a relevé à juste titre d'ailleurs M. Mourad Medelci, notre ministre des Affaires étrangères abordé dans les couloirs du Ouagadougou Hall où se tiennent ces rencontres.
Concernant le sommet arabo-africain qui va se dérouler demain et qui intervient 33 années après le premier du genre, il s'agit de rattraper le temps perdu, de remettre en selle un partenariat et de jeter les bases d'une coopération arabo-africaine qui ne saurait qu'être mutuellement profitable au regard des immenses et des énormes potentialités de part et d'autre conjuguées autant au rapprochement géographique, économique que cultuel, culturel et historique. Dans ce cadre avons-nous appris, le projet de création d'un fonds d'investissement sera soumis aux Chefs d'Etat. Un fonds qui sera autonome sur le plan budgétaire et qui sera alimenté sur la base des contributions volontaires.
Pour l'Algérie, c'est plus qu'une profession de foi, la dimension africaine de sa politique a de tout temps été présente et d'autant plus matérialisée par son engagement et ses actions sur les plans politique, diplomatique, et économique. La transsaharienne qui a ouvert pratiquement tout le continent depuis l’Algérie, le gazoduc doublé d'une autoroute de fibre optique entre Alger et Lagos ou encore l'autoroute Est-Ouest et la ligne de chemin de fer qui relie le nord du continent sont autant de projets structurants qui à terme permettront une intégration économique africaine. Bien avant le premier sommet arabo-africain de 1977, l'Algérie avait dès 1975 appelé à établir et à renforcer une coopération avec les pays africains, souligne le spécialiste des questions africaines, M. Abdelkader Messahel, ministre délégué en charge des Affaires maghrébines et africaines. Les universités, les instituts et autres écoles algériennes ont formé des dizaines de milliers de cadres africains. La dernière réunion du Comité des 24 qui s'était tenue à Alger en 2001 avait d'ailleurs appelé à booster cette coopération arabo-africaine. Une coopération qui s'invite d'elle-même, considérant que l'espace africain est le plus proche sur tous les plans comparé aux espaces ouverts avec le continent européen à travers son Union, la Chine, le Japon ou encore l'Amérique latine.
A. M. A.

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Début de la réunion ministérielle préparatoire au sommet arabo-africain
Les travaux de la réunion des ministres des Affaires étrangères arabes et africains ont débuté vendredi à Syrte (Libye) pour préparer l’ordre du jour qui sera soumis au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des deux parties, prévu demain. Il s’agit de l’examen de la stratégie de partenariat arabo-africain et du plan d’action conjoint 2011-2016, ainsi que de l’examen du projet de la Déclaration de Syrte.

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La sécurité alimentaire parmi les problèmes majeurs de la coopération arabo-africaine
La question de la sécurité alimentaire figure parmi les problèmes majeurs de la coopération arabo-africaine compte tenu des potentialités naturelles et financières dont jouissent les deux ensembles.
Ce défi a été à l'origine de la création de la coopération arabo-africaine en 1977.
Des statistiques publiées par l'Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) font état de "933 millions de personnes souffrant de famine chronique dans le monde, soit une augmentation de 75 millions de personnes par rapport aux estimations de 2005", selon le bulletin spécial du sommet arabo-africain.
Les estimations provisoires de la l'année 2009 prévoient une augmentation sensible de ce chiffre qui est appelé à dépasser la barre de un milliard, en raison de l'effet négatif engendré par la flambée des prix des denrées alimentaires.
Selon la même source, "le plus grand nombre de personnes affectées par la famine se trouve en Asie et en Afrique subsaharienne, avec 90%".
"Environ 200 millions de personnes" souffrent de la famine en Afrique subsaharienne, soit "30%" de la population, précise le bulletin.
Dans le cadre de la coopération arabo-africaine ayant pour objectif la lutte contre ce phénomène, le Conseil exécutif de l'Union africaine (UA) et le Conseil de la Ligue arabe au niveau ministériel, ont recommandé en janvier 2008, l'organisation de réunions successives, en présence d'experts de haut niveau des deux régions, afin de mettre en œuvre un plan d'action afro-arabe conjoint pour le développement de l'agriculture.
Les ministres africains et arabes de l'Agriculture ont, dans ce contexte, réalisé une étude en février 2010 à Charm Al-Cheikh (Egypte) sur le développement de l'agriculture et de la sécurité alimentaire dans les deux régions.
Cette étude a été sanctionnée par l'élaboration d'un plan d'action s'articulant autour des volets relatifs à "l'intensification de l'agriculture, l'infrastructure de base et le commerce, la recherche et le transfert de technologies".

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Ligue arabe
Le développement de l'action arabe commune au centre des travaux
La réforme de l'action arabe commune dans différents domaines et la politique de bon voisinage des pays arabes seront au centre des travaux du Sommet arabe extraordinaire qui se tiendra aujourd’hui à Syrte (Libye).
Deux avis marquent le débat sur cette question, l'un en faveur d'une refonte globale et accélérée pour l'avènement d'une Union arabe et d'un accord sur une nouvelle charte dont les dispositions seront mises en œuvre dans un laps de temps court.
Le deuxième point de vue prône un développement progressif en maintenant pour le moment l'appellation de la Ligue arabe et en ajournant l'examen de l'établissement d'une Union jusqu'après l'exécution et l'évaluation des étapes du développement requis.
Ces deux points de vue se sont concrétisés lors du sommet tenu à Tripoli (Libye) fin juin dernier avec la participation du Guide de la Révolution libyenne, le colonel Maâmar El Gueddafi, l'Emir de l'Etat du Qatar Cheikh Hamad Ben Khalifa Al Thani, le président du Yemen Ali Abdallah Salah, le président égyptien Hosni Moubarak, le président irakien Djallal Talabani ainsi que le secrétaire général de la Ligue arabe M. Amr Moussa.
Ce Sommet a adopté une série de recommandations visant le développement de l'action arabe commune, dont la vision sur le développement de la Ligue arabe. La haute commission présidentielle du sommet a adopté des recommandations, notamment la tenue de deux sommets arabes par an (l'un ordinaire, l'autre de concertation qui se tiendra dans le pays abritant le siège) outre la tenue de sommets arabes de qualité sur l'examen de domaines précis à l'instar du sommet économique, social et de développement, le sommet culturel ainsi que la création d'un conseil exécutif au niveau des chefs de gouvernement qui sera chargé de superviser l'exécution des décisions des sommets arabes en relation avec les domaines de développement socio-économique.
La haute commission présidentielle du sommet a également approuvé la création d'un conseil des ministres de l'économie et du commerce, l'examen de la création d'autres conseils ministériels sectoriels et la célérité dans la prise des décisions nécessaires pour décider du statut du Parlement arabe permanent.
Parmi les autres recommandations qu'il a adoptées, le sommet a chargé les ministres arabes des Affaires étrangères et de la Justice de réexaminer le statut de la Cour arabe de justice en tant qu'un des principaux dispositifs de l'action arabe commune.
La nécessité pour le Conseil des ministres arabes des Affaires étrangères d'assumer ses responsabilités comme responsable direct devant le sommet en élargissant cette demande aux autres conseils en charge des questions sécuritaires figurait également parmi les points du projet de document visant le développement de l'action arabe commune.
Les dirigeants arabes ont conclu à la nécessité de revoir la composition du Conseil arabe de paix et de sécurité pour davantage d'efficacité, par l'augmentation du nombre de ses membres tout en veillant à l'équilibre géographique, l'élargissement de ses missions et la mise en place des mécanismes prévus dans le statut.
Dans ce contexte, les pays arabes ont été appelés à désigner des détachements de leurs forces armées pour contribuer aux opérations de préservation de la paix, à la création d'un organisme de coordination arabe des secours, l'organisation d'aides humanitaires urgentes en cas de situations exceptionnelles, de catastrophes, de crises humanitaires, de conflits et de guerres, conformément à la décision 319 du 23 mars 2005 du Conseil de la Ligue arabe au niveau du sommet.
Les dirigeants arabes auront, d'autre part, à débattre lors de leur réunion à Syrte, de la proposition du secrétaire général de la Ligue arabe sur la politique de bon voisinage arabe.
Les dirigeants arabes avaient demandé, lors du sommet arabe de mars dernier à Syrte, à M. Amr Moussa d'élaborer un document de travail sur les principes proposés pour la politique de bon voisinage arabe et les mécanismes susceptibles de garantir le développement des liens et de la coordination à ce niveau.

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En survolant les territoire tunisien
Message du Chef de l’Etat au Président Ben Ali
Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a réitéré hier, sa détermination à poursuivre le travail avec le Président tunisien, Zine El Abidine Ben Ali, pour le renforcement des relations de coopération et de fraternité qui lient les deux peuples algérien et tunisien dans différents domaines.
"Partant de ma satisfaction de l'excellence des relations de fraternité et de coopération qui lient nos deux pays et nos deux peuples frères, je ne peux que vous réitérer ma sincère détermination à poursuivre le travail avec vous dans le sens du raffermissement de ces relations dans tous les domaines, a écrit le président de la République, dans un message adressé au président tunisien au moment où il survolait l'espace aérien tunisien. "Il m'est agréable au moment où je survole l'espace aérien de la République tunisienne de vous adresser mes sincères salutations et de vous faire part de ma grande considération, priant Dieu le Tout-Puissant de vous accorder santé et bonheur et au peuple tunisien davantage de progrès et de prospérité sous votre sage direction", a ajouté le président de la République dans son message.

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Négociations de paix israélo-palestiniennes
La situation “n'est pas favorable” à des négociations directes israélo-palestiniennes
La situation au Proche Orient "n'est pas favorable" à des discussions directes entre Israéliens et Palestiniens, actuellement dans l'impasse, a estimé vendredi à Syrte, le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa.
"La situation est négative et n'est pas favorable à des négociations directes", entre Israéliens et Palestiniens, a estimé M. Moussa dans une déclaration à la presse en marge d'une réunion préparatoire du sommet arabo-africain prévu samedi dans la ville libyenne de Syrte. Dans la soirée de vendredi, le président palestinien Mahmoud Abbas doit prononcer en soirée un "important" discours lors d'une rencontre avec le Comité arabe de suivi du processus de paix.
"Nous allons l'entendre et nous allons discuter de la situation. Mais nous n'allons pas lui dire ce qu'il doit faire", a indiqué le chef de la Ligue arabe.
A une question de la presse concernant les alternatives arabes prévues dans le cas d'une suspension des négociations directes, M. Moussa a assuré qu'il "existe de nombreuses alternatives, y compris d'aller au Conseil de sécurité", notamment pour demander une condamnation des activités de colonisation israéliennes.
"Nous sommes d'accord sur cette question, mais nous devons choisir le moment opportun", a ajouté le secrétaire général de la Ligue arabe.
Le Comité de l'Initiative de paix arabe doit tenir vendredi à Syrte une réunion d'urgence au niveau des ministres des Affaires étrangères pour débattre justement de l'avenir du processus de paix israélo-palestinien. La partie palestinienne avait décidé le 2 octobre de rompre toute négociation avec l'occupant israélien en raison de la poursuite de la colonisation juive dans les terres palestiniennes.

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33 Sommets arabes : dates, évènements et décisions
Les souverains et chefs d'Etat arabes ont tenu depuis 1945, date de la création de la Ligue arabe, plus de 30 réunions au sommet, dont 23 sommets ordinaires, 9 extraordinaires et 01 sommet économique.

Ces sommets sont :
- 27 et 28 mars 2010 à Syrte (Libye): Le 22ème sommet ordinaire arabe décide à Syrte la tenue d'un sommet extraordinaire des pays arabes au cours de la même année pour examiner l'action arabe commune et la politique de bon voisinage des pays arabes.
Les dirigeants arabes avaient alors affirmé leur volonté de mettre fin à tout conflit interarabe "par la consécration du dialogue pour enrayer les causes du conflit et de la division et faire face à l'intervention étrangère".
- 30 mars 2009 à Doha (Qatar) : La déclaration du sommet de Doha souligne le rejet par les pays membres de la décision de la cour pénale qui avait émis un mandat d'arrêt contre le président soudanais Omar El Bachir.
S'agissant de la paix arabo-israélienne, la déclaration de Doha a insisté sur "la nécessite pour Israël de fixer un échéancier pour la mise en oeuvre de ses engagements envers le processus de paix".
- 28 et 29 mars 2007 à Ryadh (Arabie Saoudite) : Le sommet décide une nouvelle fois de redynamiser l'initiative de paix arabe, cinq an après son lancement appelant Israël à l'accepter.
- 28 et 29 mars 2006 à Khartoum (Soudan) : Adoption d'un communiqué faisant de la région du Moyen Orient une région exempte d'armes de destruction massive, le rejet du plan d'Ehud Olmert du traçage unilatéral des frontières avec les territoires palestiniens.
- 22 et 23 mars 2005 à Alger : "Déclaration d'Alger" dans laquelle les arabes ont réitéré la nécessité de redynamiser l'initiative de paix arabe.
- 22 et 23 mai 2004 à Tunis : Les dirigeants arabes relèvent l'importance de l'initiative arabe et de la feuille de route élaborée par le quartette sur le Moyen Orient.
- 1er mars 2003 Charm Echeikh (Egypte) : Les dirigeants arabes conviennet du "rejet total" des frappes contre l'Irak et de la nécessité de résoudre la crise irakienne par les voies pacifiques.
- 27 et 28 mars 2002 Beyrouth (Liban) : L'initiative de paix avancée par le prince héritier saoudien de l'époque l'Emir Abdallah Ben Abdelaziz qui propose à Israël le retrait total des territoires occupés en 1967 contre une paix globale.
- 27 et 28 octobre 2000 au Caire (Egypte) : Le sommet extraordinaire appelé "sommet d'El Aqsa" un mois après le déclenchement de la seconde intifadha, décide de la création d'un fonds de soutien à l'intifadha dénommé 'Fonds de l'intifadha d'El Aqsa" et un autre pour la protection de la mosquée d'El Aqsa (Fonds d'El Aqsa).
- 9 et 10 août 1990 au Caire (Egypte): Sommet extraordinaire une semaine après l'invasion du koweit par l'Irak demandant le retrait des forces irakiennes et affirmant "la non reconnaissance de l'annexion du Koweït par l'Irak".
- du 28 au 30 mai 1990 à Baghdad (Irak): Sommet extraordinaire dénonçant l'intensification de l'émigration juive vers Israël et exprimant sa solidarité avec l'Irak face aux menaces et campagnes d'information le visant.
- du 23 au 26 mai 1989 à Dar El Beida (Maroc) : Sommet extraordinaire qui a vu le retour de l'Egypte à la Ligue arabe et qui a exprimé son soutien à l'Etat de Palestine proclamé par le leader Yasser Arafat à l'issue des travaux du conseil national palestinien tenu à Alger en 1988 tout en oeuvrant à élargir sa reconnaissance.
- Du 7 au 8 juin 1988 à Alger : Sommet extraordinaire qui réitère le soutien de l'Intifada palestinienne et appelle à la tenue d'une conférence internationale sur le Proche-Orient avec la participation de l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP).
- Du 8 au 11 novembre 1987 à Amman (Jordanie) : Sommet extraordinaire pour l'examen de la guerre entre L'Irak et l'Iran. Ce sommet décide de soutenir l'Irak.
- Le 25 novembre 1981 à Fès (Maroc) : Le sommet adopte l'initiative de paix israélo-palestinienne, présentée par le prince héritier saoudien, Fahd Ben Abdelaziz.
- Du 20 au 22 novembre 1979 à Tunis : le sommet a décide de la mise en oeuvre des mesures de boycott d'Israël et de soutenir la résistance palestinienne.
- Du 2 au 5 novembre 1978 à Baghdad (Irak) : Tenu en l'absence de l'Egypte, ce sommet a rejeté le Traité de paix signé à Camp David, estimant qu'il portait atteinte aux droits du peuple palestinien et de la communauté arabe en Palestine et dans les territoires arabes occupés.
- 25 et 26 octobre 1976 au Caire (Egypte) : Le sommet adopte les décisions du sommet de Ryad portant sur la reconstruction du Liban et la création d'un fonds pour le financement des forces arabes de sécurité au Liban.
- Du 16 au 18 octobre 1976 à Ryad (Arabie Saoudite) : Sommet à six consacré à l'examen de la guerre civile au Liban. Les participants appellent au cessez-le-feu et à l'application de "l'Accord du Caire".
- Du 26 au 28 novembre 1973 à Alger : Organisé à la demande de la Syrie et de l'Egypte après la guerre d'octobre, ce sommet souligne la nécessité de libérer les terres occupés par Israël en 1967 "et rejette toute situation pouvant porter préjudice à la souveraineté totale des arabes sur El-Qods".
- Le 27 septembre 1970 au Caire (Egypte) : Sommet extraordinaire coïncidant avec les affrontements entre Jordaniens et Palestiniens. La réunion décide de constituer un Comité à quatre visant le règlement du conflit. Le sommet a été sanctionné par une réconciliation entre le souverain jordanien et Yasser Arafat.
- Du 29 août au 1er septembre 1967 à Khartoum (Soudan) : Le sommet des "trois-non" tenue après la "crise" de juin 1967. Le sommet adopte le slogan "non à la réconciliation, non aux négociations et non à la reconnaissance d'Israël".
- Du 9 au 11 septembre 1964 en Alexandrie (Egypte) : Le sommet se félicite de la création de l'Organisation de libération palestinienne et la proclame "représentante du peuple palestinien".
- 13 et 14 novembre 1956 à Beyrouth (Liban) : Le sommet est sanctionné par un communiqué reaffirmant le soutien à l'Egypte dans sa lutte contre "l'agression tripartite menée par la France, la Grande-Bretagne et Israël en réponse à l'annonce du président égyptien, Jamal Abdennasser portant sur la nationalisation du canal de Suez. Le sommet exprime son soutien "au peuple algérien dans sa lutte contre l'occupation française".
- 28 et 29 mai 1946 Anshass (Egypte) : Le sommet appelle à mettre fin à l'immigration juive, à l'indépendance de la Palestine et à la formation d'un gouvernement garantissant les droits à l'ensemble de ses habitants légaux, sans discrimination.

L’Algérie a-t-elle trouvé son partenaire de marque ?



Qui a dit que la modernité rendait amnésique? La visite du Président russe, Dimitri Medvedev, en Algérie, a été l’occasion pour les deux nations de renouer avec leurs traditions diplomatiques et idéologiques de jadis.

Qui a dit que la modernité rendait amnésique? La visite du Président russe, Dimitri Medvedev, en Algérie, a été l’occasion pour les deux nations de renouer avec leurs traditions diplomatiques et idéologiques de jadis.

Le caractère «stratégique» des relations bilatérales moult fois réitéré par le Président russe, lors de sa brève intervention, devant la presse est très révélateur…En effet, la visite de Medvedev, suivie par le forum d’affaires algéro-russe a été porteuse d’acquis importants pour les deux Nations, autant sur le plan économique que sur le plan politique.

Ni immobilisme, ni chaos : voilà désormais la nouvelle donne des relations entre les deux pays, après une période tiède qui a duré plus de deux décennies. Les observateurs donnaient la Russie comme un pays d’oligarques pragmatiques et sans scrupules qui diffèrent absolument et sur tous les plans de leurs prédécesseurs idéologues et universalistes.

Cependant, le redressement de la Russie, enclenché avec l’avènement de l’homme providentiel, Vladimir Poutine, est en train de sortir ce pays du marasme des années prodigues qui ont supplanté l’ère communiste.

En effet, si la Russie perdu de son hégémonie et de sa force au temps de l’Union soviétique, elle demeure aujourd’hui une des 10 économies les plus importantes au niveau international (en 2007, 8° rang), avec des ressources naturelles importantes, une population de plus de 140 millions d’habitants, des compétences scientifiques et techniques parmi les plus avancées du monde, et une croissance économique forte depuis l’année 1999.Dans cet ordre d’idées, les Russes veulent avoir une place de marque dans le Monde.

Dans ce nouvel ordre mondial…moribond par les faiseurs de crises, il devient essentiel de trouver les bonnes volontés, les bonnes stratégies entre les pays. C’est dans cette optique que les relations algéro-russes pourront se raffermir et donner naissance à des alliances de poids. Il n’y a qu’à lire la déclaration commune algéro-russe qui a été publiée à l’issue de la visite officielle effectuée ce mercredi à Alger par le président de la Fédération de Russie.

Cette déclaration se veut exhaustive, touchant à tous les secteurs économiques et toutes les questions politiques régionales et mondiales. En somme, cinq mémorandums d’entente et un accord de coopération ont été signés. La Déclaration sur le Partenariat stratégique signée le 4 avril 2001 à Moscou a trouvé toutes ses ambitions et tous ses attraits.

Les deux pays se disent «convaincus que les transformations actuelles dans le monde, liées notamment aux nouveaux défis et menaces, rendent impérative et urgente la mise en place d’un nouvel ordre mondial plus démocratique et plus équitable».

Ils confirment ainsi «leur attachement aux normes universellement reconnues du droit international, aux objectifs et aux principes de la Charte des Nations unies et des organisations internationales et régionales dont les deux pays sont membres».

Les deux pays ont également pris une position commune concernant le problème du Sahara Occidental : il faut «trouver une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable permettant au peuple du Sahara occidental d’exercer son droit à l’autodétermination, conformément à la légalité internationale».

Pour les territoires occupés de la Palestine, la déclaration commune fait état de l’inquiétude des deux pays, «préoccupés par la persistance d’une tension dangereuse au Moyen-Orient, exacerbée, avant tout, par la poursuite de l’occupation israélienne des territoires arabes, condamnent les activités de colonisation menées par Israël et toutes les actions unilatérales dans les territoires arabes occupés, notamment à El Qods».

La Russie et l’Algérie demandent «la levée du blocus imposé à la Bande de Gaza et appellent à l’intensification des efforts visant à mettre fin à la crise humanitaire dans ce territoire». La sortie de crise est, selon les deux parties, dans «la base juridique internationale, notamment les résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité de l’ONU, les principes de Madrid, l’Initiative arabe de paix, et ce, en vue d’un règlement global, juste et viable».

Quant à l’épineuse question du nucléaire, les deux pays insistent sur la nécessité de «consolider le régime de la non-prolifération des armes de destruction massive et de leurs vecteurs, ainsi que sur la prévention du déploiement des armes dans l’espace extra-atmostphérique.

Dans ce contexte, elles expriment leur préoccupation devant la persistance de défis contemporains à la sécurité globale, accentuée notamment par la menace de la prolifération des matières nucléaires et de leur acquisition par des entités non-étatiques ». Aussi, ils appellent à «l’universalisation du Traité de non prolifération nucléaire et soulignent la nécessite pour Israël d’y adhérer en tant qu’Etat non-nucléaire et de soumettre toutes ses activités nucléaires aux garanties généralisées ».

L’Algérie, la Russie et le terrorisme international

La lutte conjointe contre le terrorisme a été également mise en exergue dans le communiqué commun. Concernant le terrorisme islamiste au Sahel, les deux pays insistent sur le renforcement de la coopération internationale afin de «tarir les sources de financement, notamment le payement de rançons.

«Les deux parties condamnent sans équivoque la prise d’otages par les groupes terroristes afin d’obtenir le paiement de rançons, elles réitèrent leur attachement à la lutte contre le terrorisme sur la base d’une approche globale conformément aux résolutions du Conseil de Sécurité, notamment les résolutions 1373, 1624 et 1904 », relève-t-on de la déclaration commune.

En attendant, les systèmes antibrouillage, les missiles S-300 livrés

Les deux parties ont réitéré leur intention de renforcer les liens traditionnels de coopération militaire et militaro-technique, à travers notamment la Commission mixte intergouvernementale algéro-russe pour la coopération militaire et technique.

A cet effet, le contrat, qualifié de «très important» par les militaires algériens, portant sur la livraison à l’Algérie de systèmes antiaériens S-300 par la Russie a été signé il y a deux ans, a révélé, ce jeudi, Sergueï Tchemezov, patron de Rostekhnologuii (Russian Technologies). L’Algérie a déjà reçu une première livraison de ces systèmes et les deux pays finalisent une seconde livraison. M. Tchemezov n’a pas précisé le nombre d’unités livrées à l’Algérie.

Une unité de S-300 contient un maximum de huit missiles. Ces missiles sont conçus pour la défense des sites sensibles comme les grandes installations industrielles, les centrales nucléaires, les sites administratifs.

Ils sont capables de détruire des cibles balistiques aussi bien dans les airs qu’au sol. La dernière version des S-300 peut atteindre un avion ennemi à une distance de 150 km et une altitude de 27 km.

Il faut savoir que la Russie a annulé un contrat similaire à l’Iran. Quant à l’acquisition de systèmes antibrouillage que les pays de l’OTAN refusent de vendre à l’Algérie, elle aurait été débattue entre les deux parties, dans la cohorte, d’autres questions militaires et stratégiques.

L’OPEP du gaz, un challenge russo-algérien

La Russie, le plus grand réservoir de gaz au monde, a rallié l’Algérie à l’idée de création d’un cartel du gaz sur le modèle de l’OPEP. Pour rappel, l’Opep du gaz ou Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) est né à Oran, en avril 2010. Lors du Forum d’affaires algéro-russe, il était question de lancer les activités du FPEG qui travaillera à la réorganisation du marché gazier notamment celui spot, et à l’amélioration des prix.

Sur le Vieux continent, l’Algérie, en matière d’exportations, se fait devancer par la fédération de Russie et par la Norvège seulement. Les deux pays sont engagés dans le Forum des pays exportateurs de gaz, d’une«OPEP du gaz» qui cherche ses marques, surtout depuis l’émergence des technologies qui ont permis, notamment, aux Etats-Unis de développer les gaz non conventionnels et de ne plus être obligés d’importer du gaz. Une donnée qui a bouleversé le monde de l’industrie du gaz et fait chuter les prix du GNL sur le marché spot à moins de 4 dollars le MBTU.

Les deux pays ont eu l’opportunité de se concerter sur les problèmes qui se posent pour le marché du gaz naturel et, pourquoi pas, coordonner leurs initiatives. A la faveur de la relance des avis d’appel d’offres pour l’exploration en 2008, le géant gazier russe Gazprom a fait une percée en Algérie en obtenant un périmètre en décembre 2008.

L’Industrie, le fer de lance de la coopération

Au temps de la coopération avec l’URSS, l’Algérie avait opéré ses plus grandes réalisations industrielles.

A la faveur du lancement du plan de développement 2010-2014 et lors de la tenue d’une session de la commission mixte algéro-russe de coopération, le ministre des Finances, Karim Djoudi, avait appelé, fin juin dernier, les entreprises russes à participer, grâce au partenariat, aux avis d’appel d’offres des projets prévus dans le programme des investissements publics de 286 milliards de dollars.

Lors de la réunion de la commission mixte, il a été établi que les entreprises russes étaient intéressées par les hydrocarbures, l’énergie électrique, les ressources en eau, les travaux publics, les transports ferroviaire et maritime…La sidérurgie est un secteur où les Russes peuvent collaborer fortement.

Dans la déclaration commune, l’industrie minière et métallurgique, l’énergie et la construction mécanique ont été ponctuées. Idem pour l’agriculture, le secteur bancaire et financier, le tourisme, la recherche et la formation, les hautes technologies, la recherche et développement, l’utilisation de l’énergie nucléaire et l’exploitation de l’espace à des fins pacifiques. Soucieux de trouver des partenaires de marque dans les projets du quinquennal 2010/14, les responsables algériens comptent beaucoup sur la coopération russe.

Mohamed Benmeradi, ministre de l’industrie et des PME/PMI et de l’investissement a, dans cette optique encouragé les hommes d’affaires russes à faire du premier forum d’hommes d’affaires algéro-russe «une première étape» d’une action commune visant à rehausser les relations économiques entre les deux pays et à leur donner une nouvelle dimension.

Le leitmotiv des responsables des deux pays est la perspective de partenariat et

Algérie-UE – Le projet de jumelage pour la concurrence finalisé



Écrit par Amine Zoubiri
L’appel à proposition du projet de jumelage pour le secteur de la concurrence lancé par l’Unité de gestion du programme d’appui à la mise en œuvre de l’Accord d’Association entre l’Algérie et l’Union Européenne (UGP) vient d’être clôturé. Le comité de sélection du programme a retenu la proposition de jumelage présentée par un consortium des autorités de concurrence française, italienne et allemande.





De ce fait, l’autorité de la concurrence algérienne, représentée notamment par le Conseil de la Concurrence et les services en charge de la concurrence au sein du ministère du commerce bénéficieront du cinquième et dernier jumelage institutionnel lancé dans le cadre du programme d’appui à la mise en œuvre de l’Accord d’Association dans sa première phase (P3A1). L’annonce a été faite, jeudi par M Aissa Zelmati, directeur du programme, lors d’une rencontre avec des journalistes. Ce jumelage qui a pour objectif spécifique la mise en œuvre efficiente des règles de la concurrence dans notre pays est, doté d’un budget de 870 000 euro et s’étendra à l’ensemble du territoire national. Concernant les objectifs globaux du projet, ils visent à contribuer à la consécration d’un marché concurrentiel et compétitif, la protection des intérêts économiques des consommateurs ainsi que l’émergence d’opérateurs économiques performants.


Un financement de 10 millions €



A présent, les membres de consortium et la partie algérienne entrent dans la phase de négociations qui précède la signature du contrat, qui doit intervenir avant le 15 décembre prochain. Le choix de la concurrence dans l’un des jumelages est dicté par le fait qu’elle est l’une des priorités fixées dans les dispositions du chapitre 2 du titre IV dudit accord. Selon M Zelmati, dans le consortium retenu, la France via l’Autorité de la Concurrence est présentée comme partenaire principal ou team leader. La proposition présente aux autorités algériennes non un seul et unique modèle mais une pluralité d’approches dont le facteur commun est d’appliquer le droit national de chaque pays mais aussi le droit communautaire dans ce domaine, applicable à la réalité algérienne, selon la même source. Il est utile d’indiquer, par ailleurs, que le P3A1 dispose d’un financement de 10 millions d’euros pour son exécution, prévue jusqu’en décembre 2011. Une continuité est prévue en vue de soutenir l’appui à la mise en œuvre de l’accord d’association avec des programmes complémentaires en deux autres phases (P3A2 et P3A3) avec respectivement un financement de 24 et 30 millions d’euros.

Services écologiques fournis par la mer en Algérie: un potentiel économique indéniable


Cabinet GIDCA
Conseil Etudes en développement durable
Avec un linéaire littoral de 1200 km l’Algérie fait partie des pays Méditerranéens dont l’écosystème marin génère une valeur de bénéfice importante et présente, de ce fait, un potentiel économique indéniable.

En effet, dans un rapport récent récemment publié par le Plan Bleu, des experts ont procédé à l’évaluation de la valeur des flux financiers issus des actifs environnementaux constitutifs des écosystèmes marins naturels. Les bénéfices des services rendus par ces écosystèmes ont été évalués selon la comptabilité économique et environnementale de l’Organisation des nations Unies (ONU).

Cinq écosystèmes ont été pris en considération dans le calcul des services rendus à la société : les herbiers de posidonies (Posidonia oceanica), les concrétions coralligènes, les fonds rocheux à algues photophiles, les fonds à substrats meubles et la mer du large (au-delà de 100 m de profondeur).

Les bénéfices liés à la production de ressources halieutiques ont été évalués à partir des données issues du secteur de la pêche et de l’aquaculture. Les bénéfices rattachés à la fourniture de supports récréatifs ont été évalués à partir des données sur les loyers immobiliers, l’hôtellerie et la restauration ainsi que le tourisme. Les bénéfices liés à la régulation du climat ont été estimés à partir de la capacité d’absorption du gaz carbonique anthropique valorisée au prix de la tonne de CO2 (marché européen d’échange de quota en 2005). Les bénéfices liés à l’atténuation de l’érosion ont été évalués sur la base de la fraction du linéaire côtier exposé à ce risque et où les herbiers à posidonies sont efficaces, les bénéfices étant valorisés par le coût de remplacement d’ouvrages de protection. Enfin, les bénéfices inhérents au traitement des rejets par les écosystèmes marins ont été valorisés en observant une valeur tutélaire correspondant à une situation pour laquelle les rejets sont conformes à une norme environnementale.

Selon cette étude, la valeur des services écologiques a été estimée, pour l’Algérie, à 686 millions d’Euros en 2005, soit prés de 3 % de la valeur globale des bénéfices engendrés par les écosystèmes marins méditerranéens et 0,6% du produit national brut enregistré la même année.

Les activités économiques contribueraient pour 25 % de la valeur des bénéfices générés, avec une forte prééminence pour les activités de pêche et l’immobilier. Mais les bénéfices liés à la régulation du climat (Absorption du gaz carbonique) restent, est de loin, les plus importants (29 %).




Tableau. Structure de la valeur des bénéfices générés par
les écosystèmes marins en Algérie
Sources de la valeur des bénéfices Millions Euros
Rente de ressource halieutique 193
Rente de ressource dans l’hôtellerie et la restauration 13
Rente de ressource dans l'immobilier 159
Rente de ressource dans le tourisme 1
Sous total 173
Bénéfice lié à la régulation du climat 197
Bénéfices liés à la protection contre l’érosion du littoral 14
Bénéfices liés au traitement des rejets 109
Total général 686
Source : Les Cahiers du Plan Bleu 8. Juillet 2010.

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. Chorégraphie d'Abou Lagraa - Cie La Baraka Youtube

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Biographie d'Abou Lagraa

Couronné meilleur danseur international en 2009 par l'International Movimentos Dance Prize, Abou Lagraa incarne le lien culturel entre la France et l'Algérie. Après une formation au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon, il débute sa carrière d'interprète au S.O.A.P. Dance Theater Frankfurt de 1993 à 1996, auprès de son directeur Rui Horta. Fort de son deuxième prix d'interprétation au Concours International de Danse Contemporaine de Paris, Abou Lagraa fonde la compagnie La Baraka en 1997. Régulièrement sollicité par les écoles de danse contemporaine, le chorégraphe crée en 2003 une pièce pour les étudiants de deuxième année du Centre National de Danse Contemporaine d'Angers, puis en 2007 pour les élèves de la Hochschule de Francfort et du Centre Méditerranéen de Danse Contemporaine de Tunis. En 2006, c'est le Ballet de l'Opéra national de Paris qui lui commande une création pour vingt et un danseurs, 'Le Souffle du Temps'. Depuis 2008, Abou Lagraa s'engage politiquement en mettant à profit sa double culture française et algérienne. Avec sa compagnie, il travaille à l'élaboration d'un Pont Culturel Méditerranéen en collaboration avec le Ministère de la Culture d'Algérie. En 2009, dans le cadre de ce projet d'échanges artistiques, il se voit confier la chorégraphie de la Cérémonie de Clôture du deuxième Festival Panafricain d'Alger. Tout en poursuivant ses activités internationales, Abou Lagraa prépare lors de sa résidence aux Gémeaux Scène Nationale de Sceaux, sa nouvelle création, 'Un monde en soi'.

Houria Aïchi Youtube


Née dans les Aurès, elle part étudier la psychologie à Paris dans les années 1970. Elle enseigne la sociologie quand elle commence à se produire sur scène en 1985 pour interpréter des chants traditionnels de son enfance (berceuses, chansons d'amour, …), accompagnée d'instruments traditionnels (gasbâ, bendir).

Elle enregistre deux albums dans cette veine. Elle participe aussi à la musique du film Un thé au Sahara de Bernardo Bertolucci (1990).

Son troisième album, Khalwa (la retraite mystique), réalisé avec la collaboration d'Henri Agnel, est consacré aux chants sacrés d'Algérie, comprenant des dhikrs soufis

"Nya", nourri de "Boléro" et de musique algérienne



'un côté, l'Europe ; de l'autre, l'Algérie. A la main droite, la musique du Boléro de Ravel ; à la gauche, des chansons d'Houria Aïchi, magnifique courroie de transmission des traditions musicales de l'Algérie. Le trait d'union est le chorégraphe Abou Lagraa, auteur de Nya ("faire confiance à la vie", en arabe), pièce composée de deux volets musicaux dansés par dix interprètes hip-hop algériens.A la sortie du spectacle, créé à la Biennale de Lyon (26 septembre au 2 octobre), les deux parties semblaient se refermer comme un livre, emboîtant deux images différentes et pourtant intimement semblables pour composer un portrait de génération. Leur tournée lancée, les voilà qui débarquent en région parisienne.

Le plateau est vide. Carrés de lumière gris perle en fond de scène et joggings pour le Boléro ; tapis bleu turquoise accroché comme une tapisserie et costards noirs sans manches surlignés de bleu pour le versant chanté. La sobriété des moyens, méticuleusement choisis - rien que les bras nus des danseurs, tous des hommes, discrète touche orientale donnée au costume occidental -, ramasse l'enjeu de cette pièce-passerelle entre deux mondes.

GRÂCE ET RUGOSITÉ

Sur le Boléro, Abou Lagraa a conçu une partition rythmique et visuelle tout en éclats et contrepoints. Lignes parallèles et diagonales surgissent des coulisses pour se transformer en petits cercles sur le devant du plateau. Les corps semblent insérés comme des virgules hip-hop dans la masse orchestrale de la partition de Ravel. Plus simplement, dans la seconde partie, la voix somptueuse d'Houria Aïchi donne du volume aux mouvements qui trouvent des accents calligraphiques et gymniques subtils.

Dans les deux cas, au contact de l'écriture contemporaine spiralée d'Abou Lagraa, la gestuelle hip-hop prend une intensité inconnue. Du vocabulaire et de la syntaxe (ondulations, tours sur la tête...) surgit une autre langue à laquelle les pirouettes, les volutes, donnent une ampleur, un swing, qui emportent tout le corps : bras au ciel volubiles, jambes toujours dans la course, chutes fluides...

Cette mise en beauté masculine hybride la grâce et la rugosité, le savant et le populaire avec une sorte de vécu au présent. Des accolades entre les danseurs semblent saisies au coin d'une rue.

Ce concentré tendre et offensif raconte aussi l'évolution de ces dix danseurs, tous autodidactes, travaillant dans la rue pour la plupart et éduqués à la danse par Internet. Sélectionnés sur quatre cents candidats en janvier 2009, ils appartiennent désormais à la Cellule contemporaine du Ballet national d'Alger, créée par Abou Lagraa, et bénéficient aujourd'hui non seulement d'une formation (classique, contemporaine..), mais aussi d'un salaire. Entre le Boléro et le patrimoine musical algérien, une identité s'invente, dont Nya se fait l'ambassadeur.


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Nya, d'Abou Lagraa. Théâtre Les Gémeaux, 49, avenue Georges-Clemenceau, Sceaux (Hauts-de-Seine). Du 8 au 10 octobre, à 20 h 30. Tél. : 01-46-61-36-67. De 5 à 25 euros.Rosita Boisseau