阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Friday, July 16, 2010

Algérie Deutsch Bank poursuivra ses activités



Après avoir reçu des assurances des autorités algériennes

Le groupe allemand « Deutsch Bank » qui a débuté ses activités en Algérie en 2007, est revenu sur sa décision de cesser ses activités de courtage financier et d’assistance aux sociétés dans le lancement des crédits documentaires, qu’il avait auparavant décidé de rendre secondaires, contrairement au premier plan tracé par la Deutsch Bank en Algérie. Les responsables allemands qui auraient reçu des assurances de la part des autorités algériennes, ont en effet décidé de reprendre leurs activités après avoir dû faire face à des problèmes suite à la crise de Deutsch Capital Market Algéria « ex Stratégica », spécialisée dans le domaine des études financières, des transactions bancaires et du courtage.Cette crise a d’ailleurs poussé son PDG, El Hachemi Siagh a démissionné, après les réserves émises à son encontre conformément à la circulaire du premier ministre Ouyahia qui interdisait aux banques et sociétés d’assurances toute relations d’affaires avec la société. Il est par ailleurs attendu que la banque poursuive ses activités par l’intermédiaire de la DCMA dans l’attente d’une accréditation qui permettrait d’étendre ses activités dans le domaine financier.

Coopération algéro-cubaine




Les deux pays entendent élargir les relations «excellentes» les unissant Pour l’extension de la coopération algéro-cubaine à d’autres secteurs
En visite de six jours depuis le 13 juillet dernier à Alger, le président du Conseil national de l’autorité populaire de la République de Cuba, Ricardo Alarcon de Quesada, a eu à rencontrer plusieurs responsables algériens.
Durant les discussions, l’accent a été mis sur les moyens à mettre en œuvre pour consolider les relations déjà séculaires entre les deux pays et les étaler à d’autres secteurs en dehors de l’éducation, du sport et de la santé. Pour ce dernier secteur, l’état de la coopération est à un stade avancé.
La volonté de lui conférer un caractère particulier est clairement affichée des deux côtés. Dans ce cadre, une réunion technique d’experts algériens et cubains pour l’évaluation et le renforcement de la coopération dans ce domaine se tiendra prochainement à Alger.
C’est ce qui ressort de la réunion d’hier entre le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbes, et le responsable cubain. Les deux parties ont convenu de «tout mettre en œuvre» pour que cette coopération soit «à la hauteur des relations historiques qui lient l’Algérie et Cuba, et des relations fraternelles et d’amitié qu’entretiennent les présidents des deux pays», a indiqué un communiqué du département de Ould Abbes. Dans ce cadre, M.
Ricardo Alarcon de Quesada a insisté sur le fait que «les relations algéro-cubaines sont exceptionnelles», tout en affichant sa volonté d’«œuvrer ensemble à les renforcer et les consolider». Pour sa part, M. Ould Abbes a affirmé que «tout sera mis en œuvre pour l’aboutissement rapide des conventions signées, notamment dans le domaine de la santé de la mère et de l’enfant».
Il a également souligné «l’urgence» de «développer la coopération en matière des soins de haut niveau, particulièrement en chirurgie cardio-pédiatrique», y compris, a-t-il dit, dans le volet de la formation. Le ministre a appelé, d’autre part, à la mise en place d’autres mécanismes de coopération permettant à l’Algérie de «sécuriser la couverture de ses besoins dans le domaine des médicaments essentiels», relève la même source. Le président de l’Assemblée nationale du pouvoir populaire de la République de Cuba a, auparavant, jugé «excellentes» les relations algéro-cubaines, notamment sur le plan politique. A l’issue des entrevues avec le
président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, et avec le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, le responsable cubain mettra l’accent sur «le raffermissement et la consolidation de ces liens dans tous les domaines sans exception». A ce sujet, notons que l’eau figure parmi les créneaux où les deux pays veulent intensifier leurs relations, notamment dans le suivi de la réalisation des barrages et dans l’assainissement.

ALGÉRIE - FRANCE



Quelle sera la suite?

Le dégel et la décrispation des relations algéro-françaises ont commencé à s’opérer depuis quelques semaines et les observateurs s’interrogent déjà sur la suite qui sera donnée à cet élan après deux années de blocage. La France va-t-elle se contenter d’une part du gâteau dans les 283 milliards de dollars que comporte le plan de relance économique? Dans l’allocution de bienvenue devant les invités, prononcée mercredi dernier, à Alger, à l’occasion de la fête du 14 Juillet, l’ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt, n’a pas laissé l’ombre d’un doute sur les intentions de son pays. «Les entreprises françaises ne viennent pas ici faire de coups ni pour profiter des effets d’aubaine. Elles travaillent dans la durée et sur la distance: en 2009, 80% des bénéfices réalisés en Algérie ont été réinjectés dans l’économie du pays et plus de 300.000 journées de formation ont été dispensées.» C’est parce que la situation économique est cruciale en ces temps de crise qu’«il est indispensable de reconstruire sur du durable, du solide, du long terme. Le partenariat économique qu’engagent ensemble la France et l’Algérie est de cette espèce», a affirmé Xavier Driencourt soulignant dans son allocution que «le gouvernement français s’est engagé auprès du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, à désigner un ´´Monsieur Algérie´´, haute personnalité du monde politique et économique, chargé de promouvoir les investissements français en Algérie». Cette nomination annonce une nouvelle approche de la France dans ses rapports avec l’Algérie. Le dossier Algérie a été confié au secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, au lieu du ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner. Michel Dejaegher, ou «Monsieur visa», vient d’être nommé Consul général à Alger et enfin un Monsieur Algérie pour les relations économiques. Abordant la question de la mémoire, M.Driencourt a parlé «d’étapes franchies» dans cette question et cite le cas de l’indemnisation. Cela sous entend-il qu’il y aura encore d’autres étapes à franchir? A propos de la circulation des personnes, le diplomate français a confirmé encore une fois, la révision des accords de 1968 portant sur la circulation des personnes entre la France et l’Algérie. «(...) Il me revient ainsi que ces discussions migratoires ont pour objet de dénoncer les accords qui lient la France et l’Algérie. Je le répète: c’est inexact. La vérité est beaucoup plus simple: ces discussions sont aujourd’hui indispensables pour adapter l’accord migratoire aux évolutions de son environnement démographique et réglementaire.» En tout cas, les dossiers en suspens entre les deux pays sont connus et ont été largement abordés, notamment lors de la réception accordée par le président de la République au secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, à Alger en juin dernier.
Brahim TAKHEROUBT

Plus vaste réforme de Wall Street depuis 1930 Youtube BFM TV

La réforme de Wall Street bien accueillie par la presse américaine

Algerie Economie d’énergie : une première bâtisse d’efficience énergétique réalisée à Souidania




Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
La première bâtisse d’efficience énergétique en Algérie, un chalet réalisé à Souidania (Alger) peut atteindre une économie d’énergie de 60%, a-t-on appris mardi auprès du Centre de recherche sur les énergies renouvelables (CDER). "Le contrôle de performance qui a démarré juste après l’achèvement de la bâtisse, en été 2009, ont montré qu’il est possible d’arriver à une économie d’énergie de 60%", a indiqué à l’APS Samir Larbi-Youcef, attaché de recherche au CDER lors d’une visite sur le site de la battisse à Souidania. La construction de ce prototype en efficience énergétique a été lancé en 2007 et achevé en juillet 2009, a-t-il précisé. Le projet qui s’inscrit dans le cadre du programme MED-ENEC (Energy Effeciency in the Construction Sector of the Mediterranean) de l’Union européenne, a été réalisé en partenariat avec le Cnerib (Centre national d’études et de recherches intégrées du bâtiment) et le CDER.
Le programme a pour objectif de relancer les mesures relatives à l’efficacité énergétique et à l’utilisation de l’énergie solaire dans le secteur de la construction en vue de réduire la consommation énergétique dans les pays du bassin méditerranéen, a-t-on expliqué de même source.
"L’expérience (de l’isolation) est réussie", a estimé pour sa part M. Hamid Afra, directeur de recherche du CNERIB, ajoutant que les estimations préalables ont tablé sur une économie d’énergie entre 40 et 50%.
Le chalet, un F3, a été construit sur une surface de 84 m2 en brique de terre argile, qui est un matériau peu conducteur de chaleur.
Plusieurs techniques ont été utilisées dans la construction de ce chalet de façon à réduire au maximum la consommation énergétique, dont le choix des matériaux, à la base, très peu conducteur de chaleur, l’orientation de la bâtisse, l’installation de par-soleil, l’utilisation de chauffe-eau solaire et de plancher chauffant.
Un programme de 600 logements sera prochainement lancé Ces techniques nécessitent, par ailleurs, un investissement additionnel entre 10 et 15%, selon M. Afra.
"C’est justement ces coûts supplémentaires qui freinent l’enthousiasme chez la population comme chez les responsables", a expliqué ce même responsable.
Malgré les avantages, écologique et financier, à moyen et long termes, que présente la construction d’isolation thermique, l’expérience est encore au "stade laboratoire", a-t-il dit.
Hormis des démarches pour appliquer ces techniques dans un programme de 600 logements, qui sera lancé prochainement dans 11 wilayas du pays dans les trois régions : nord, hauts plateaux et sud, les techniques d’isolation "ne sont pas encore une priorité dans la politique nationale", a-t-il souligné ajoutant que "les choses évoluent progressivement".
"En Algérie, nous avons adopté une démarche progressive", a-t-il expliqué relevant qu’il fallait "d’abord, procéder à la mise en place d’un cadre réglementaire, notamment la réglementation thermique des bâtiments en 1999 et passer ensuite à la multiplication de projets pilotes". "Nous allons justement utiliser ce projet pour tenter de convaincre", a-t-il dit.
Le besoin de convaincre découle, selon ce même responsable, de plusieurs facteurs, dont les coûts supplémentaires pour l’isolation des constructions, d’un côté, et le coût faible le l’énergie en Algérie, d’un autre.
En plus du programme des 600 logements, il est en outre prévu de construire quelques 3.000 autres dans le programme quinquennal 2010-2014, indique M. Afra.
S’agissant de l’expérience acquise par les Algériens de par ce projet avec la Commission européenne, M. Larbi-Youcef a indiqué, de son côté, qu’une dizaine d’ingénieurs ont été formés à cet effet. Il a noté, en outre, le manque de formation dans les universités algériennes en rapport avec la l’isolation thermique des bâtiments.
APS

Mr le Président Barack Obama's plan for the ENVIRONMENT


Mr le président Barack Obama politique africaine sur la chaine sud-africaine SABC


CAMEROOM WEB NEWS

VOA
Le président Barack Obama explique sa politique africaine sur la chaine sud-africaine SABC


Le chef de l’exécutif américain est, tout d’abord, revenu sur le double attentat d’al-Shabab qui a fait 76 morts à Kampala. Il s’est insurgé contre le fait pour al-Shabab d’avoir visé des fans de football qui regardaient la Coupe du monde 2010 à la télévision. « D’un côté, vous avez la vision d’une Afrique en progrès, d’une Afrique unifiée, d’une Afrique qui se modernise et crée des possibilités, et de l’autre, vous avez une vision d’al-Qaida et d’al-Shabab qui n’offre que destruction et mort », a déclaré le président Obama. Le président Barack Obama a accordé, mardi, une interview exclusive à la SABC, la chaine de télévision sud-africaine, dans laquelle il a expliqué, dans ses grandes lignes, la politique africaine de son administration.
Le chef de l’exécutif américain est, tout d’abord, revenu sur le double attentat d’al-Shabab qui a fait 76 morts à Kampala. Il s’est insurgé contre le fait pour al-Shabab d’avoir visé des fans de football qui regardaient la Coupe du monde 2010 à la télévision.
« D’un côté, vous avez la vision d’une Afrique en progrès, d’une Afrique unifiée, d’une Afrique qui se modernise et crée des possibilités, et de l’autre, vous avez une vision d’al-Qaida et d’al-Shabab qui n’offre que destruction et mort », a déclaré le président Obama. Washington travaillera de concert avec l’Union africaine pour que des groupes comme al-Shabab ne tuent pas les Africains en toute impunité, a promis le chef de l’exécutif américain.
Pour ce qui est de la Somalie, seul un effort international à travers la Mission de l’Union africaine en Somalie et le gouvernement intérimaire somalien permettra de stabiliser le pays et de créer des possibilités pour son peuple, a-t-il dit.
Interrogé sur l’islam radical en Afrique et la stratégie pour le combattre, le président Obama a répondu : « L’islam est une grande religion. Il a prospéré aux côtés d’autres religions en Afrique. Et l’une des forces de l’Afrique est sa diversité non seulement religieuse, mais aussi raciale et ethnique. Mais ce que nous avons vu, en terme d’islam radical, est une approche disant que tout effort en vue de moderniser, d’établir les droits fondamentaux, de démocratiser, va, d’une certaine manière à l’encontre de l’islam. Et je pense que cela est absolument faux », a déclaré Barack Obama, ajoutant qu’à son avis, la majorité des musulmans et des Africains rejettent une telle vision.
En confrontant cette situation, les Etats-Unis déploient aussi des efforts dans le domaine du développement, conscients que des jeunes gens sans perspective d’avenir sont vulnérables à l’idéologie de groupes comme al-Shabab, a expliqué le chef de l’exécutif américain.
Le président Barack Obama s’est aussi prononcé sur la nouvelle inculpation du président soudanais Omar el-Béchir pour génocide et la position de l’Union africaine selon laquelle ces poursuites nuisent au processus de paix au Soudan. « Nous pensons qu’il est important que le gouvernement soudanais coopère avec la CPI. Nous pensons aussi qu’il est important que le gens soient tenus responsables des actes qui ont lieu au Darfour et qui ont fait, au minimum, des centaines de milliers de morts. Ainsi donc, il doit y avoir responsabilité et transparence. Evidemment, nous tentons aussi activement de faire en sorte que le Soudan soit stabilisé », a dit le président Obama.
Concernant le Sida, le président Obama s’est voulu rassurant, suite aux informations selon lesquelles le financement de la lutte serait en baisse. « Je dois dire que nous ne voyons pas une baisse, mais une augmentation du plan d’urgence PEPFAR, et du Plan de l’administration, je vous promets que quand je me bats pour ce budget ici aux Etats-Unis, les gens n’y voient pas une réduction. Ils voient une augmentation. Ils comprennent qu’on y consacre davantage d’argent, et c’est une bonne chose »
Le chef de l’exécutif américain s’est félicité du succès de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, disant qu’il n’en est pas du tout surpris. « Ayant visité l’Afrique du Sud et constaté l’extraordinaire vitalité du peuple là-bas, ayant pu faire connaissance avec le président Zuma et comprenant l’extraordinaire fierté exprimée par son administration et que partagent, à mon avis, les Sud-africains, j’étais confiant que cela allait être un succès. Evidemment, c’était une vitrine extraordinaire, non seulement pour l’Afrique du Sud, mais pour l’Afrique dans son ensemble », a déclaré Barack Obama dans son interview avec la chaine sud-africaine SABC.

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La coopération algéro-russe



Après s’être dit intéressés par les mines de phosphate

Des entrepreneurs russes étudient les possibilités d’investir dans l’immobilier algérien
L’Union russe des entreprises du bâtiment a en effet révélé que de nombreuses entreprises voulaient obtenir une part des marchés de réalisation et de logements lancés par l’Algérie dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014.L’union a organisé à Moscou un colloque sur la coopération algéro-russe, en présence de responsables des deux pays, et durant lequel les entreprises russes ont exposé leurs dernières avancées techniques, déclarant avoir prouvés leur efficacité dans le domaine dans 22 pays, notamment en Arabie Saoudite et en Jordanie.Celles-ci indiquent également être prêtes à collaborer avec l’Algérie et à partager son expérience afin d’obtenir à l’avenir des projets, ce que les responsables algériens présents ont jugé possible à condition que les offres soient compatibles avec les cahiers de charges et la loi sur la concurrence.Les entreprises russes qui assurent par ailleurs être en mesure de s’imposer rapidement sur le marché algérien, précise que les projets sur lesquels elles souhaitent travailler concernent le domaine de l’électricité, particulièrement le projet de relier l’Afrique du nord à l’Europe, ainsi que des projets dans le secteur ferroviaire et celui du bâtiment.La déclaration des entrepreneurs intervient quelques jours seulement après le communiqué du ministère russe de l’énergie, à l’issue de la réunion du comité de coopération algéro-russe, dans lequel il annonce la volonté des entreprises russes de participer aux appels d’offres concernant l’investissement dans le domaine du phosphate, en réponse à l’appel du ministre algérien des finance, Karim Djoudi, aux sociétés russes afin qu’elle participe à la réalisation de différents projets inclus dans le programme d’investissements publics pour la période 2010-2014.

FESTIVAL DE DJOUA À BEJAIA


La grand-messe à partir d’aujourd’hui
La wilaya de Bejaïa s’apprête à vivre à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 22 du mois en cours, le festival le plus original dans le site féerique de Djoua, ex-capitale des Aït Mimoun.
Ce qui était un simple pèlerinage des habitants des quelque 50 villages des Aït Mimoun au mausolée d’Imma Djoua, pour invoquer cette sainte (merabta) qui vivait en ermite, est devenu désormais, après la réussite de sa première édition, une destination touristique et culturelle incontournable en s’adjugeant même le statut de Festival international de Djoua à partir de cette année.En effet, en ratissant large en invitatant des enfants des 48 wilayas d’Algérie (six enfants par wilaya) et avec la participation des délégations japonaise, brésilienne, française, californienne, canadienne, kurdistanaise, et autres, le Festival de Djoua s’impose désormais sur l’échiquier culturel et touristique et devient ainsi un rendez-vous annuel international.C’est sur le mont de Djoua dans la commune de Boukhelifa, daïra de la ville balnéaire de Tichy, dans la wilaya la plus culturelle d’Algérie, Béjaïa, que se tient à partir d’aujourd’hui la 2e édition du Festival de Djoua sous l’égide de l’Association pour la protection du patrimoine et le développement du tourisme, Djoua de Béjaïa et l’association de Djoua de Paris établie en France. «Après la réussite totale de la 1ere édition de notre festival, la deuxième édition se veut un trait d’union entre les enfants d’Algérie d’une part et un pont vers l’international. L’objectif est double, c’est faire sortir la wilaya de l’isolement et promouvoir la destination Algérie en général et Béjaïa en particulier en matière de tourisme et d’activité culturelle», nous déclare le commissaire du festival M.Youcef Khelfaoui. Réhabiliter et renouer avec les traditions ancestrales du village, «réapprendre» aux gens à emprunter à nouveau, ses chemins oubliés, promouvoir le tourisme de montagne, sont de ce fait, les objectifs tracés par l’association, qui veut marquer les esprits des participants d’une part et inscrire la manifestation au-delà de son aspect culturel, sportif ou encore touristique, dans le cadre de la réconciliation avec soi-même et son environnement. A l’instar de la première édition, le programme s’articule autour de cinq grands axes: un espace économique sous forme de souk artisanal, un espace culturel dans ses volets musique, poésie, contes et théâtre, un espace de conférences et débats qui seront animés par des intervenants originaires du village ou de la région et des experts invités pour la circonstance dont le choix des thèmes privilégiera les questions relatives à l’histoire de la région ainsi qu’aux problématiques du développement local, un espace associatif qui accueillera les associations locales et nationales pour favoriser les échanges interassociatifs et enfin un espace d’animation à caractère ludique à destination des enfants et des jeunes en plus des activités sportives telles que les exhibitions, le cross et le parapente...En plus des conférences-débats qui sont au programme durant toute la période du festival, le programme artistique tracé par l’association est, à l’image du site et de la nature qui l’accueille, riche et diversifié. Plusieurs artistes algériens et étrangers sont conviés à animer les nuits de Djoua, tels que Cheikh Sidi Bémol, Amazigh Kateb, les Abranis, Brahim Tayeb, Agraw, Si Moh... Du côté international, la troupe Diar Bakir du Kurdistan turque, les Innus venus du Canada, une troupe brésilienne et une autre du Zaïre sont également programmés.
Boualem CHOUALI

Les victimes algériennes des essais nuclaires du Sahara seront indemnisées



Merouane Mokdad
Les victimes algériennes des essais nucléaires français dans le sud algérien dans les années 1960 seront indemnisées au même titre que les victimes françaises. L’annonce a été faite mercredi soir par l’ambassadeur de france à Alger, Xavier Driencourt, lors d'un discours au début de la réception traditionnelle des festivités du 14 juillet. “Il n’existe aucune discrimination entre victimes algériennes et victimes françaises. A Alger, c’est le service des anciens combattants et victimes de guerre qui se chargera de recevoir les demandes”, a-t-il déclaré. Il a rappelé la promulgation d’une nouvelle loi, au début 2010, portant sur cette indemnisation et la mise en place d'un fonds d’intervention doté de 10 millions d’euros.
L’ambassadeur est revenu sur l’entrée en vigueur, depuis fin juin 2010, de la Convention de partenariat algéro-français. “Plusieurs autres textes accords sont actuellement en cours de discussion, en particulier un protocole de coopération en matière de soins de santé, ainsi qu’un accord sur la lutte contre la pollution en Méditerranée”, a-t-il précisé.
Selon lui, Paris n’a pas l’intention de dénoncer les accords de 1968 réglant la circulation des personnes entre la France et l’Algérie. “Je souhaiterais avec vigueur couper court à certaines rumeurs caricaturales entendues ici et là. La vérité est beaucoup plus simple : ces discussions sont aujourd’hui indispensables pour adapter l’accord migratoire aux évolutions de son environnement démographique et réglementaire. Ces discussions ne sont pas les premières, et ne seront pas les dernières : elles constitueront la quatrième mise à jour du texte depuis son entrée en vigueur”, a-t-il dit. Le but de cette révision est, d’après le diplomate, de faciliter la circulation entre la France et l’Algérie et fluidifier les aller-retours entre les deux pays. “Ceci concerne le sens Algérie-France, comme le sens France-Algérie”, a-t-il soutenu.
Paris souhaite qu’Alger allège les « dures conditionnalités » liées à l’octroi des visas aux hommes d’affaires et aux journalistes français. Les discussions, bloquées à plusieurs reprises, sur la révision des accords de 1968 devraient reprendre à l’automne prochain. C’est du moins la promesse faite en juin dernier par le président Abdelaziz Bouteflika aux envoyés spéciaux du président Nicolas Sarkozy, Claude Guéant et Jean-David Levitte.

M Sihem Merad. Réalisatrice et programmatrice du festival Diwan d’Alger




Sihem Merad. Réalisatrice et programmatrice du festival Diwan d’Alger : Les films programmés attirent les amoureux de la musique

Musique, conférence expo et cinéma sont au programme de la 3e édition du festival Diwan d’Alger, inaugurée, hier soir, au théâtre de Verdure (OREF). Comme chaque année, le pôle cinéma est assuré par la réalisatrice Sihem Merad, une occasion pour faire connaître les coulisses de la culture gnaoua.
Quel rôle jouez-vous dans le festival ?
Je suis programmatrice du pôle cinéma du Festival Diwan que j’ai appelé Cinemusique. Pour la petite histoire, j’ai commencé en tant que bénévole lors de la première édition du festival en 2007. Toutefois, le festival a été reconduit l’année d’après. Je me suis alors rapprochée du commissariat du festival pour leur faire part de ma volonté de collaborer à nouveau avec eux. J’ai alors proposé la création d’un pôle cinéma, entièrement dédié au film documentaire musical. L’idée a plu et a été retenue. Il faut dire que nous sommes le seul festival algérien à programmer ce genre de film. Enfin, l’avancée pour l’édition 2010 est le fait que les films programmés sont tous accompagnés de leurs réalisateurs.
Quelles sont les particularités des films retenus ?
Parmi les films proposés, deux d’entre eux sont consacrés à la culture gnaoua avec deux regards distincts. Les films sont d’une grande sensibilité et instructifs. Par exemple le film Transe Gnaoua, un rituel de guérison à Essaouira s’inscrit dans la mouvance world. La réalisatrice Eliane Azoulay, native de cette ville, opère un passage constant entre une « lila » (animée par le défunt H’mida Boussou et Mostapha Baqbou) et la scène du Festival d’Essaouira sur laquelle défilent des artistes du monde entier.
Le public algérien est-il réceptif à ce genre de film ?
Les films que je programme attirent essentiellement des amoureux de la musique. Pour l’édition de 2008, des films consacrés à la culture gnaoua ont été programmés et le public était à chaque fois au rendez-vous. Ce fut le cas pour le film Les fils de Bilal. Transes et métissage chez les Gnaoua du Maroc » projeté en présence de Hassan Boussou, ainsi que pour le film Les sept couleurs de l’univers du réalisateur Jacques Willemont. Cette année encore, deux films sont consacrés aux Gnaoua du Maroc.
Pensez-vous que le genre gnaoui, dans les films, attire ?
Au-delà du genre gnaoui qui attire le public, ma volonté est aussi de programmer des films construits comme le portrait de la terre qui nourrit le musicien. Ce que je veux dire par là, c’est que certains films nous permettent d’approcher la musique ou le musicien et l’espace dans lequel ils évoluent. C’est le cas du film Le miel n’est jamais bon dans une seule bouche programmé samedi 17 juillet à 16h qui nous permet d’approcher le quotidien de Ali Farka Touré dans son village natal, Niafunké, au sud-ouest de Tombouctou. Le film Bled musique à l’usine est également très intéressant dans la façon de révéler le quotidien des musiciens algériens installés à Paris, et ce, à travers de leur musique.
Par Faten Hayed