Il commente la prochaine tripartite
Mouhoubi : “Pas de réformes politiques sans le volet économique”
Par : Badreddine Khris liberté
La rentrée sociale intervient dans un contexte plus au moins favorable d’autant plus que globalement l’ensemble les tensions se sont apaisées. Une telle situation a été favorisée par les augmentations des salaires ayant touché de nombreuses catégories professionnelles et qui ont permis de revaloriser dans une certaine mesure, le pouvoir d’achat du citoyen.
Il reste encore quelques catégories socioprofessionnelles à prendre en charge. Pour cela, l’intervention des pouvoirs publics est donc souhaitée pour qu’ils puissent prendre les mesures adéquates. Toutefois, la problématique de l’inflation demeure préoccupante, en dépit du discours ambiant. La rentrée ne se limite pas désormais, selon l’économiste Salah Mouhoubi, au volet social uniquement car celle liée au politique a toutes les chances d’être animée. Il fait allusion au projet de réformes politiques, apparemment ficelé par le gouvernement, qui sera soumis à un large débat public. “Cependant, j’ose espérer que le citoyen algérien puisse y contribuer également pour que ses aspirations légitimes soient prises en considération. Car, le citoyen aspire à l’émergence d’un véritable État de droit, d’une démocratie réelle, d’une stabilité et sécurité et de progrès économique et social. Il veut retrouver en outre toutes ses libertés”, souligne le Dr Mouhoubi. D’où l’importance de ce projet de réformes politiques pour l’avenir du pays. Sur le plan économique, il serait souhaitable que la prochaine tripartite s’éloigne, escompte-t-il, des sentiers battus pour se pencher sur les vrais problèmes économiques auxquels fait face le pays. “Le sommet doit trouver les moyens, comme cela a été décidé lors de la précédente réunion, pour régler les questions liées à l’amélioration de l’environnement de l’entreprise et renforcer les capacités productives de l’économie nationale dans le but de la soustraire progressivement de sa dépendance des hydrocarbures”, affirme l’expert. Il est, en effet, plus qu’urgent de construire une économie densifiée et diversifiée qui donnera la chance à l’Algérie de maîtriser au mieux son avenir, d’assurer sa sécurité — au sens large du terme — et de reprendre son rang dans le concert des nations. Si l’État donne les moyens pour l’émergence de cette économie, cela ne doit pas se faire sans contrepartie. En termes plus clairs, l’État contribue à renforcer l’appareil productif, public et privé, il est donc normal qu’il y ait une contrepartie économique. “Nous devons arriver à nous doter d’une économie compétitive et créatrice de richesses. Ce qui veut dire que la finalité est de déboucher sur une économie sans subventions”, estime Salah Mouhoubi.
L’économiste avoue que le projet de réformes politiques ne peut réussir que si l’on adosse un autre projet de réformes économiques ambitieux. En un mot, le pays doit disposer d’une stratégie globale car il faut qu’il avance sur deux jambes que sont le politique et l’économique
Il reste encore quelques catégories socioprofessionnelles à prendre en charge. Pour cela, l’intervention des pouvoirs publics est donc souhaitée pour qu’ils puissent prendre les mesures adéquates. Toutefois, la problématique de l’inflation demeure préoccupante, en dépit du discours ambiant. La rentrée ne se limite pas désormais, selon l’économiste Salah Mouhoubi, au volet social uniquement car celle liée au politique a toutes les chances d’être animée. Il fait allusion au projet de réformes politiques, apparemment ficelé par le gouvernement, qui sera soumis à un large débat public. “Cependant, j’ose espérer que le citoyen algérien puisse y contribuer également pour que ses aspirations légitimes soient prises en considération. Car, le citoyen aspire à l’émergence d’un véritable État de droit, d’une démocratie réelle, d’une stabilité et sécurité et de progrès économique et social. Il veut retrouver en outre toutes ses libertés”, souligne le Dr Mouhoubi. D’où l’importance de ce projet de réformes politiques pour l’avenir du pays. Sur le plan économique, il serait souhaitable que la prochaine tripartite s’éloigne, escompte-t-il, des sentiers battus pour se pencher sur les vrais problèmes économiques auxquels fait face le pays. “Le sommet doit trouver les moyens, comme cela a été décidé lors de la précédente réunion, pour régler les questions liées à l’amélioration de l’environnement de l’entreprise et renforcer les capacités productives de l’économie nationale dans le but de la soustraire progressivement de sa dépendance des hydrocarbures”, affirme l’expert. Il est, en effet, plus qu’urgent de construire une économie densifiée et diversifiée qui donnera la chance à l’Algérie de maîtriser au mieux son avenir, d’assurer sa sécurité — au sens large du terme — et de reprendre son rang dans le concert des nations. Si l’État donne les moyens pour l’émergence de cette économie, cela ne doit pas se faire sans contrepartie. En termes plus clairs, l’État contribue à renforcer l’appareil productif, public et privé, il est donc normal qu’il y ait une contrepartie économique. “Nous devons arriver à nous doter d’une économie compétitive et créatrice de richesses. Ce qui veut dire que la finalité est de déboucher sur une économie sans subventions”, estime Salah Mouhoubi.
L’économiste avoue que le projet de réformes politiques ne peut réussir que si l’on adosse un autre projet de réformes économiques ambitieux. En un mot, le pays doit disposer d’une stratégie globale car il faut qu’il avance sur deux jambes que sont le politique et l’économique