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Monday, November 01, 2010

Algérie: Le 3é Forum de la finance islamique




Atlas Eco
Algérie: Le 3é Forum de la finance islamique les 8 et 9 novembre à Alger
La finance islamique et son développement en Algérie sera au menu de la troisième édition du Forum algérien de la finance islamique, prévu du 8 et 9 novembre prochains à Alger.

Plusieurs experts du secteur bancaire et financier devront participer à ce forum, selon les organisateurs, selon lesquels plusieurs thèmes seront abordés durant cette rencontre.

Il y aura ainsi la problématique des banques privées dans le financement des entreprises privées algériennes, la finance islamique et son essor en Algérie, "devenue aujourd'hui une terre de prédilection au Maghreb pour les banques islamiques", selon les organisateurs. Parmi les thèmes qui seront également débattus lors de ce forum, il y aura également '' le rôle de la finance islamique dans le développement du secteur bancaire privé algérien'', ainsi que les nombreuses opportunités et perspectives de ce nouveau marché.

Le deuxième forum sur la finance islamique en Algérie, coorganisé par le groupe ''Islam Invest'' et la banque ''El Baraka'', qui s'est tenu en novembre 2009, s'est penché sur les modalités de financement de l'économie et de l'investissement conformément aux préceptes de la loi islamique (chariâa), les perspectives de développement de ce produit financier en Algérie, ainsi qu'une présentation des modalités de financement islamique adoptées dans certains pays occidentaux, à l'instar de la Grande-Bretagne.

Les différents intervenants avaient relevé, lors de cette rencontre, que la finance islamique en Algérie est encore à un ''stade embryonnaire'', puisque sa part dans l'ensemble du système financier national stagne autour de 1%, malgré son introduction depuis 1991 dans le paysage bancaire algérien.

Concernant les activités de la finance islamique en Algérie, les données fournies lors de cette deuxième édition indiquaient que la banque El Baraka détient près de 94% du marché, les banques Essalem et AGB, et la compagnie d'assurance Salama se partageant les 6% restants.





Lundi 1 Novembre 2010
Avec APS

Souvenir pour papa maman, je pense a vous votre fils



Cevital


Par : Moussa Ouyougoute
Une délégation de diplomates reçue par M. Rebrab
Une forte délégation de diplomates d’Europe, d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie a été reçue, hier, par le P-DG de Cevital, M. Issad Rebrab. Cette escale de plusieurs heures survient après la participation la veille à la 9e édition de la Fête de la figue dans la commune Béni Maouche, située à quelque 80 km de Béjaïa et à plus de 1 000 mètres d’altitude.
Invitée par l’ancienne ministre de la Solidarité, Mme Saïda Benhabylès, en sa qualité de présidente du Mouvement féminin algérien de solidarité avec la famille rurale, la délégation, composée d’ambassadeurs, d’ambassadrices et de conseillers économiques de plusieurs ambassades, a tenu à visiter le complexe de Cevital.
L’ambassadrice de Belgique, Mme Claudia Van Driessche, n’a pas caché son admiration quant à l’importance de Cevital. “Je n’en revenais pas quand M. Rebrab avait avancé le chiffre de 4 500 travailleurs employés dans l’entreprise. C’est vraiment encourageant”. Et dans ce sens, l’objectif de la visite a été atteint, a insisté Mme Benhabylès. D’une part, la délégation a eu à se rendre compte de visu que le recouvrement de la paix est une réalité. Elle a fait plus de 80 km dans tout l’arrière-pays béjaoui jusqu’à Béni Maouche. “Et elle a été très bien accueillie par la population locale dont des femmes qui ont été très impliquées”. La délégation a eu à découvrir cela que ce soit à Béni Maouche, à Seddouk ou à Sidi-Aïch. “Partout, le drapeau algérien flotte sur les frontons des institutions”. Et en dernier lieu, le volet économique de la visite. “On a montré à travers l’exemple de Cevital qu’il est possible de travailler, d’investir et d’espérer un développement durable”, a conclu l’ancienne ministre.

La Cité financière d’Alger livrée début 2013


Écrit par Rafik Sakène
Alger sera dotée, dès 2013, du premier centre d’affaires dédié aux activités financières et connexes. Le bâtiment ultramoderne de l’ilot Belhafaf dans le quartier de Belouizdad (ex Belcourt) offrira quelques 120 000 M2 de bureaux en location ou en vente.


La cité financière composée de deux tours centrales de 18 étages comprend deux bâtiments latéraux de 6 étages et offrira deux salles. La première (en amphithéâtre) pour les conférences peut accueillir 350 personnes. Elle offre également une dizaine de petites salles pour des travaux d’ateliers. La seconde peut accueillir quelques 500 personnes. Elle sera conçue comme une salle de marché. L’ensemble immobilier offre aussi l’ensemble des commodités pour les visiteurs et les quelques 3 500 salariés que générera le projet. En plus des restaurants et cafés, la cité proposera l’ensemble des services de bases (internet, fax, reprographie, courrier rapide…) pour les visiteurs.

La CNEP-Banque promotrice du projet a hérité d’un chantier abandonné depuis 1995. L’état des lieux a vite fait de pousser la banque de l’immobilier vers une configuration nouvelle à même d’amortir l’investissement. C’est dans ce sens que sa filiale promotion immobilière Gepim qui pilote le projet a proposé une ambitieuse offre pour la communauté d’affaires d’Alger, voire d’Algérie. Avaliséé par les instances de la banque la cité financière a été conçue par un bureau d’études allemand M+W Zander pour offrir l’ensemble des commodités pour les firmes financières (banques, as! surances, conseils, bourse, intermédiation …).


Reprise en 2009, la structure était altérée par la dégradation de certaines parties de l’ouvrage avec des malfaçons. Les contraintes architecturales sont venues aggraver la situation d’autant plus que l’incompatibilité de l’existant avec le nouveau programme est de mise. Il a été, aussi, question de mettre l’ensemble immobilier aux normes parasismiques en vigueur induites par le dernier séisme de Boumerdes.


D’ailleurs, le maître d’œuvre délégué qu’est Gepim explique le retard de l’achèvement du projet par ses difficultés. Pour Dimane Abdelhamid, Directeur Général de Gepim, ce retard a été mis à profit pour offrir des études qui permettront à l’entreprise de réalisation, qui sera choisi, fin décembre prochain, parmi les 21 sélectionnées, dont une seule algérienne, de ne pas souffrir de mauvaises surprises et à la banque de ne pas signer des avenants. « L’ensemble est bien ficelé pour livrer la cité financière fin décembre 2012, pour voir les premiers locataires ou propriétaires dès janvier 20013. » Dimane est très confiant pour ! le placement des 120 000 M2. Avant même le lancement des travaux, « une commande portant sur 5000 M2 nous attend. »




Le projet de haut standing « unique en Afrique » affirment ses promoteurs, contient un parking de 1000 places, ce qui soulagera grandement les salariés de la cité mais également les visiteurs de la cité financière qui peuvent accéder aux locaux à travers une multitude de moyens de transports y compris le futur métro d’Alger dont deux entrées sont très proches de la bâtisse.





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Algerie une nouvelle réglementation pour plus de crédits


Selon le gouverneur de la banque d' Algérie
La Banque d’Algérie va introduire de nouvelles règles capables de canaliser l’épargne
vers le financement de l’économie.

La Banque d’Algérie envisage de réglementer davantage le marché monétaire. Il s’agit plus précisément d’introduire «de nouvelles règles de gestion des risques de liquidités», dira le gouverneur de la plus haute autorité monétaire du pays, qui exposait hier, dans les locaux de son institution, l’évolution des agrégats monétaires de l’Algérie et les résultats arrêtés, à fin juin 2010, comparés à la même période de l’année écoulée. «Une nouvelle réglementation est en préparation au niveau de la Banque d’Algérie pour introduire de nouvelles règles de gestion des risques de liquidités bancaires. Cette réglementation sera soumise sous peu à l’appréciation du Conseil de la monnaie et du crédit», révèle Mohamed Laksaci entouré de tous les dirigeants des banques et établissements financiers activant sur la place financière algérienne. La finalité première étant «d’éviter une crise de liquidités».


En valeur, le niveau de liquidités bancaires en Algérie a atteint 1100 milliards de dinars à la fin juin de l’année en cours, soit le même niveau enregistré à la fin 2009. Selon Mohamed Laksaci, ce niveau témoigne d’une situation marquée par un excès de liquidités au niveau des banques, alors que l’économie souffre d’un manque flagrant de financement. En d’autres termes, le patron des banquiers explique, à titre d’exemple, que «la récente crise financière internationale est apparue d’abord en 2007 sous forme d’une crise de liquidités. Cependant, en Algérie, c’est l’inverse». C’est-à-dire que «l’excès de liquidités n’est pas un phénomène isolé, mais exprime surtout un excès d’épargne par rapport à l’investissement». Et son institution entend bien venir à bout de ce phénomène en introduisant de nouvelles règles capables de canaliser l’épargne vers le financement de l’économie. Le comité de stabilité financière qui siège à la Banque d’Algérie aura, lui aussi, du pain sur la planche à l’avenir, puisqu’il est appelé, d’après M. Laksaci, à se réunir afin d’examiner les 11 indicateurs de solidité financière traditionnellement connus.


Fragilité face aux chocs externes


Quatre nouveaux indicateurs devront être introduits également. L’appréciation de l’évolution des agrégats financiers ainsi que les prévisions macro-financières devront tenir compte à l’avenir de deux nouvelles variables ; «l’excès de liquidités structurelles et l’amélioration des crédits à l’économie pour sa diversification», explique le gouverneur de la Banque d’Algérie.
Les dépôts au niveau des banques enregistrent un accroissement de 4,9% durant le premier semestre 2010, alors que la monnaie fiduciaire connaît une évolution de 6,87%. La Banque d’Algérie intervient déjà sur le marché monétaire afin de reprendre les liquidités qui commençaient à être importantes, notamment depuis 2002.
Les banques, elles, procèdent à des placements en dépôts rémunérés, lesquels ont atteint 829 milliards de dinars à fin juin. Ces nouvelles règles attendues sur la place financière algérienne tendent à asseoir une gestion capable de mieux affecter les liquidités vers les circuits économiques, en vue de diversifier l’offre de l’économie nationale.


Le gouverneur de la Banque d’Algérie reconnaît sur sa lancée : «Nous restons fragiles face aux chocs externes, car notre dépendance des hydrocarbures est toujours là.» S’il est vrai que les crédits alloués à l’économie ont progressé de 10,3% durant les six premiers mois de l’année en cours, selon les chiffres de M. Laksaci, le secteur public se taille la part du lion au détriment de l’entreprise privée. Une situation soulevée par le patronat privé et confirmée par le responsable de la Banque d’Algérie qui a admis, hier, que «les crédits à l’économie ont bénéficié beaucoup plus au secteur public». Effleurant le chapitre des finances publiques, M. Laksaci a indiqué que les recettes du pays ont progressé de 14,6% au premier semestre 2010, tandis que les dépenses ont connu une hausse de 4,5%, faisant ressortir «un solde budgétaire en équilibre».
Les réserves du Trésor ont atteint 292,3 milliards de dinars au titre des dépôts auprès de la Banque d’Algérie, alors que les réserves de change officielles de l’Algérie ont atteint 146,2 milliards de dollars à fin juin 2010 et 1,5 milliard d’avoirs en DTS. Le niveau de la dette extérieure s’établit à 3,7 milliards de dollars à la même période de référence.
Le commerce extérieur est marqué par une hausse de 1,65% des exportations pétrolières et une légère baisse des importations évaluée à 1,5%.


Ali Titouche