un comité ad-hoc pour les questions budgétaires .L'observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) entend élargir son financement en faisant appel, notamment, à la Banque africaine de développement, la banque islamique de développement et au Japon, a déclaré, mercredi à Alger, le ministre algérien des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal. Le conseil d'administration de l'OSS, qui s'est réuni durant deux jours à Alger, avait souligné la veille son manque de moyens financiers et demandé aux bailleurs de fonds traditionnels "d'activer" leurs contributions. En plus de l'Allemagne, Canada, France, Italie et Suisse, il a décidé d'élargir ce financement à la banque africaine et à la banque islamique ainsi qu'au Japon, selon M. Sellal qui a jugé "primordial" que l'OSS maîtrise mieux les dépenses et la gestion des moyens dont il dispose afin d'assurer sa pérennité, selon l'agence APS. "L'eau constituera un problème de discorde dans la région et le sous-continent d'où la nécessité d'assurer la pérennité de l'OSS", a-t-il dit. L'OSS peut jouer un rôle important en matière de lutte contre les effets du changement climatique avec ses conséquences économiques, environnementales et sociales et contre l'aggravation du phénomène de désertification et la raréfaction des ressources en eau, a encore affirmé le ministre algérien selon APS. Le conseil a en outre adopté un planning pour l'élaboration de la stratégie d'ici 2020, portant sur une évaluation des perspectives financières et une analyse des réalisations régionales et internationales, et sur la préparation d'un plan d'action. Les membres du conseil d'administration de l'Observatoire ont mis l'accent sur l'importance de tisser des partenariats stratégiques avec les institutions publiques. Dans son intervention de clôture de cette réunion de deux jours, le ministre des Ressources en eau, M. Abdelmalek Sellal a mis l'accent sur le rôle important que peut jouer l'Observatoire dans le domaine de lutte contre les effets du changement climatique et ses conséquences économiques, environnementales et sociales pour les ressources naturelles dans les pays africains de même que l'aggravation du phénomène de la désertification et la raréfaction des ressources en eau. Le ministre a jugé "primordial" de mieux maîtriser les dépenses et la gestion des moyens dont dispose l'Observatoire et les rationaliser de manière à assurer la durabilité de l'organisation. "C'est un outil commun qui a montré ses preuves et que nous devons renforcer avec plus de rigueur pour en maximiser le rendement pour le bien de nos pays et sous-région face aux enjeux stratégiques de la mondialisation et de la fragilisation des ressources naturelles", a-t-il dit. Selon M. Sellal, le conseil d'administration de l'OSS a décidé d'élargir le financement de cette organisation régionale. En plus de l'Allemagne, Canada, France, Italie et Suisse, l'Observatoire fera appel à d'autres bailleurs de fonds dont la Banque de développement africaine (BAD), la Banque islamique de développement (BID) et le Japon. "Pour la paix et la stabilité, la sous-région a besoin de régler le problème fondamental de partage équitable de l'eau et la lutte contre la désertification", a-t-il ajouté. Dans ce contexte marqué par la raréfaction des ressources en eau dans la région, le ministre a affirmé que "la problématique dans la région est une problématique de devenir", estimant que "l'eau constituera un problème de discorde dans la région et le sous-continent d'où la nécessité d'assurer la pérennité de l'OSS".R.A
Saturday, April 03, 2010
Algerie ressources halieutiques
Une école de pêche prochainement à Mostaganem
La wilaya de Mostaganem bénéficiera, prochainement, d'une école de pêche pour la formation de marins et de pêcheurs dans différentes techniques de cette activité, a annoncé, mercredi à Mostaganem, le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Smaïl Mimoune. Le ministre a instruit les autorités locales à sélectionner au plus vite un terrain adapté à ce type de projet, en vue d'entamer les travaux de sa réalisation, signalant que la région sera dotée à l'avenir de deux plages d'accostage dans les communes de Ouled Boughalem et Benabdelmalek Ramdane dans les dairas de Achaâcha et Sidi Lakhdar respectivement. Smaïl Mimoune a souligné que les projets des deux plages sont encore à l'étude et les travaux de réalisation seront lancés au plus tard l'année prochaine, après l'achèvement des procédures relatives à l'avis d'appel d'offres national et le choix des entreprises en charge des travaux. Ces deux infrastructures permettront d'accueillir 400 sardiniers et chalutiers et autres petits bateaux de pêche, de manière à pérenniser la pêche traditionnelle et promouvoir la pêche artisanale dans la région, selon le directeur du secteur de la wilaya.D'autre part, le ministre a mis l'accent sur la nécessité d'adopter la pisciculture comme deuxième ressource d'exploitation des richesses halieutiques, en indiquant que la wilaya de Mostaganem dispose de 12 sites habilités à ce secteur, notamment dans la région Est, en référence à une étude réalisée par le ministère de tutelle. Ce genre de sites au niveau national contribuera, a-t-il expliqué, à augmenter la production à 600 000 tonnes de poisson par an, relevant que la production nationale est actuellement estimée à 22 .000 tonnes /an, soit l'équivalent de 6 kg/an par habitant dont 187 000 tonnes de poisson bleu et 30 tonnes de poisson blanc et crustacés. Pour ce qui est de la cherté du poisson, le ministre a expliqué que ceci est dû avant tout à des facteurs climatiques et naturels (période de repos biologique et de reproduction de trois mois), estimant que la baisse des prix interviendra, selon lui, au début de l'été. Inspectant les travaux de réalisation du port de pêche et de plaisance de Salamandre où le taux d'avancement des travaux a atteint 90%, M. Mimoune a mis l'accent sur la nécessité d'accélérer le rythme des travaux pour le transfert d'une partie des navires de pêche du port de commerce de Mostaganem au cours de l'été prochain. La production halieutique nationale est, bon an mal an, en moyenne de 187 000 tonnes, et peut aller jusqu'à 220.000 tonnes les bonnes années. Mais elle reste en deçà des objectifs tracés par les pouvoirs publics pour porter à au moins 8-10 kg de poisson consommé par an par chaque algérien. Pour développer le secteur et l'intégrer dans la dynamique du développement national, un programme devant permettre la production de quelque 274 000 tonnes de poisons a été mis en place par le ministère de tutelle. Lancé depuis l'année 2 000, ce programme, intitulé "Plan d'orientation du développement des activités halieutiques et d'aquaculture", vise à valoriser la ressource halieutique, tant maritime que continentale, pour atteindre à l'orée 2025 une production d'environ 221 000 tonnes pour la pêche maritime et 53 000 tonnes pour la pêche continentale à travers les différents projets d'aquaculture. Notons qu'une enveloppe de 9,7 milliards de dinars avait été consacrée au développement et à la dynamisation de ce secteur dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014 en vue de satisfaire la demande croissante en poissons. Dalila T.
Jijel destination touristique par excellence
Destination touristique par excellence, grâce à ses potentialités en matière de tourisme balnéaire, la wilaya de Jijel va bientôt bénéficier de la réalisation de plusieurs structures hôtelières. Ainsi et selon la direction de wilaya du Tourisme, pas moins de 5 établissements hôteliers seront opérationnels à Jijel au cours de cette année dont "deux ou trois" pour la prochaine saison estivale. Ces nouvelles infrastructures permettront de renforcer les capacités d'accueil et de combler le déficit en hébergement ressenti, particulièrement, en période estivale avec le rush des vacanciers. La précédente saison estivale avait, selon les statistiques locales, enregistré plus de huit millions d'estivants, rappelle-t-on. Faute de places dans les établissements hôteliers, 125.000 estivants avaient trouvé "refuge" auprès des particuliers qui ont loué des appartements ou des étages de villa, pour une durée moyenne de séjour de 10 jours, selon un rapport de la direction du tourisme, précisant que la période de "pointe" se situe entre le 10 juillet et le 15 août. Lors de la première session ordinaire de l'Assemblée populaire de wilaya (APW), clôturée jeudi, le directeur du tourisme a révélé que cinq grands projets d'investissements dans le secteur touristique et hôtelier ont reçu un accord de principe du ministère de tutelle. Cet investissement induira la création d'infrastructures d'accueil d'une capacité de 622 lits et génèrera jusqu'à 314 emplois directs. Des hôtels IBIS et "Novotel", du groupe SIEHA, un autre établissement à Boublatène ainsi qu'un gîte rural et un motel, dans la commune de Ziama Mansouriah, figurent dans cette nomenclature. La wilaya de Jijel dispose à l'heure actuelle de 24 établissements hôteliers offrant une capacité d'accueil de 2.018 lits. Au cours de l'année écoulée, ces structures ont enregistré 38.805 clients ayant passé 67.166 nuitées, soit une moyenne de 2 nuitées par client. Pour cette saison, objet de préparatifs à tous les niveaux, il est prévu l'ouverture d'un centre de vacances d'une capacité de 130 lits à Tassoust, à un jet de pierre de la "grande bleue", alors que les camps de toile, souvent décriés, seront remplacés par des "bungalows de qualité", a indiqué à l'APS, Abdellah Sili, directeur de wilaya du Tourisme. "Nous voulons placer la barre très haut'" a souligné ce responsable, précisant que, parallèlement à ces nouvelles réalisations, l'ensemble des localités ayant une façade sur mer, ou situées dans le hinterland, commencent à faire "peau neuve" à l'occasion de la prochaine saison estivale et touristique. La wilaya de Jijel qui dispose de nombreux atouts naturels, a enregistré, au cours de la précédente saison estivale, un rush de visiteurs dont le nombre a frôlé les 850.000 (contre 450.000 en 2008). En plus du sable doré des plages, les sites les plus prisés sont le parc animalier de Kissir, les grottes "Ghar El Baz" et les légendaires "Grottes merveilleuses" situées le long de la RN 43, entre Jijel et Béjaïa, sur la mythique côte du Saphir.R.R.
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Algerie tourisme community manager
Salon international des équipements, des technologies et des services de l'eau
Un rendez-vous incontournable
Après avoir été organisé 5 fois de suite à Alger, le Salon international des équipements, des technologies et des services de l'eau se tiendra dans le centre des conventions d'Oran du 17 au 20 mai. Selon Sylvie Fourn représentant la société organisatrice "Reed Expositions"cette édition connaîtra la participation de 350 exposants de 20 pays dont l'Algérie, l'Autriche, la Belgique, la Chine, les Emirats arabes unis, alors que des stands officiels seront consacrés à l'Allemagne, l'Espagne, la France et l'Italie. Tous les opérateurs algériens dans le secteur public des eaux y prendront part et un pavillon sera réservé au ministère des Ressources en eau et aux agences qui lui sont rattachées, y compris les agences des bassins hydrographiques et les entreprises chargées de la réalisation de grands travaux, les sociétés des eaux et d'assainissement d'Alger, d'Oran et de Constantine ainsi que des sociétés privées activant dans le domaine des équipements hydrauliques. Cette manifestation, à laquelle sont invités 6.500 visiteurs professionnels, permettra d'attirer de nouveaux clients opérant dans les domaines des équipements et des services de l'eau de l'ouest algérien, et d'informer les exposants étrangers sur les potentialités de la wilaya d'Oran en matière de ressources en eau, a-t-elle ajouté. Le salon sera d'ailleurs marqué par une forte présence des entreprises algériennes avec un taux de 56% par rapport à la première édition organisée en 2005 et qui ne dépassaient pas 30%, a souligné Mme Fourn, directrice de "Pollutec". Diverses installations et services dans les domaines de distribution d'eau, de traitement des eaux usées et des pollutions industrielles, d'analyse, de métrologie et de contrôle de l'eau seront exposés à cette occasion, a indiqué la directrice de "Pollutec", qui a déclaré que "l'Algérie est un marché prometteur, surtout qu'elle a mobilisé des moyens financiers colossaux pour le développement du secteur". Par ailleurs, ce salon constituera un espace pour la formation permettant aux techniciens de l'ouest du pays de s'enquérir des technologies modernes utilisées dans le secteur des ressources en eau, grâce à l'échange d'idées et d'expériences. Des conférences et des tables rondes sur un éventail de sujets, notamment les "techniques alternatives de purification de l'eau", "récupération énergétique dans les usines de dessalement d'eau", "la gestion de projets hydrauliques". Les opérateurs, les instances, les collectivités locales et les professionnels auront l'occasion d'accéder à la formation sur des sujets d'actualité, comme les innovations technologiques et juridiques et les expériences étrangères dans le domaine des services d'eau.K.B
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