Les Français heureux d’investir en Algérie
Les chefs d’entreprise français sont heureux de travailler et d’investir en Algérie selon la présidente du patronat français Laurence Parisot.jeudi 26 novembre 2009.
La présidente du patronat français Medef, Mme Laurence Parisot, est revenue sur les dispositions de la loi de finances complémentaire 2009, lors d’une conférence de presse tenue avant-hier en fin d’après-midi à Alger, à l’issue d’une visite de deux jours à la tête d’une délégation d’hommes d’affaires. Affirmant que « les chefs d’entreprise français sont heureux de travailler et d’investir en Algérie », Mme Parisot a tenu à souligner que « le changement de règles instituées dans la LFC est pour nous quelque chose dont nous prenons acte et c’est tout ». Elle reconnaît néanmoins que des opérateurs ont eu quelques a priori, qu’il leur fallait une période d’adaptation et que cette période est arrivée à terme. « Les nouvelles règles se posent à tout le monde, à tous les investisseurs de tous les pays et nous allons nous y adapter. Cela n’atténue en rien les relations entre la France et l’Algérie », a-t-elle insisté. Mme Parisot a également fait savoir que « les entreprises françaises ont bien compris l’orientation et les raisons de la nouvelle politique économique du gouvernement algérien avec l’adoption de la LFC qui a redéfini le cadre juridique des sociétés à capitaux étrangers désireuses de s’installer en Algérie », ajoutant que les entreprises françaises « peuvent apporter beaucoup à l’industrie algérienne en investissements, en transfert de technologie ou encore en formation ».
« Si nous sommes présents aujourd’hui en Algérie, c’est justement pour dire qu’il n’y a aucun problème entre les entreprises françaises et les entreprises algériennes. Nous sommes les premiers partenaires de l’Algérie et nous comptons le rester », a dit Mme Parisot. Abondant dans le même sens, M. Yves Thibault de Silguy, président de la commission Algérie au Medef, a déclaré que les relations économiques entre les deux pays sont continues et n’ont pas connu d’arrêt. Elles se caractérisent par ce qu’il a appelé « les 3 C », à savoir compréhension, conviction et confiance. Mme Parisot a poursuivi qu’elle ajouterait même « deux M » pour qualifier la relation bilatérale : « Makane mouchkil (pas de problèmes). » A propos des 5 milliards de dollars que compte investir la partie française en Algérie, elle a déclaré que « cela reste un objectif » et que la France a des leaders mondiaux dans de nombreux domaines, tels la pharmacie, la pétrochimie, les transports, les énergies renouvelables, le secteur de l’eau, etc. A la question de savoir si des constructeurs automobiles français ont manifesté leur intérêt pour un quelconque projet en Algérie, Mme Parisot est restée quelque peu énigmatique en choisissant bien ses mots pour laisser entendre que l’avenir est prometteur dans ce sens.
Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com D’après Le Jeune Indépendant
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