阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Tuesday, November 23, 2010

le président Nicolas Sarkozy.ne renoncera pas au projet d'Union pour la Méditerranée


Sarkozy: la France "ne renoncera pas au projet d'Union pour la Méditerranée"
PARIS (AP) — La France "ne renoncera pas au projet d'Union pour la Méditerranée (UMP)", a assuré lundi le président Nicolas Sarkozy.

Le chef de l'Etat a évoqué "l'engagement de la France en faveur de l'Union pour la Méditerranée malgré les grandes difficultés liées à la situation politique régionale", lors d'un discours prononcé à l'Elysée, à l'occasion du 40ème anniversaire de la chambre de commerce franco-arabe.

"La France ne renoncera pas au projet d'Union pour la Méditerranée, qui est un élément majeur de sa politique étrangère", a-t-il affirmé.

"La question du Proche-Orient est naturellement une préoccupation pour nous tous. Le blocage du processus de paix, je veux le dénoncer, parce que ce blocage empêche non seulement deux peuples -le peuple israélien et le peuple palestinien- de vivre normalement côte à côte en paix et en sécurité, mais de surcroît, il freine les efforts de développement de toute une région", a-t-il déploré.

"Nous ferons tous les efforts pour relancer les négociations", a promis le président français. "Pourtant la France estime qu'une réflexion sur la méthode suivie pour parvenir à un règlement reste nécessaire", a-t-il poursuivi, se disant "convaincu qu'il faut une approche plus collective, plus concertée, plus rapide et plus volontariste".

Le sommet de l'UPM, qui était prévu à Barcelone le 21 novembre dernier, a été reporté pour la deuxième fois en raison du blocage du processus. Initialement, il avait été fixé au 7 juin.

L'UPM, qui rassemble les 27 pays de l'UE et 16 pays partenaires, a pour objectif d'encourager la coopération, notamment sur les plans économique et environnemental. AP

sc/cov/sb

Thursday, November 18, 2010

Développement des énergies renouvelables dans la région MENA


L’Algérie fortement concurrencée

La Banque mondiale classe l’Algérie parmi les quatorze pays à revenu intermédiaire qui ont élaboré des programmes pour rééquilibrer leurs sources d’énergie en investissant dans les projets d’énergies renouvelables à grande échelle.

Cependant, cette institution de Bretton Woods rangeait —jusqu’ici — l’Algérie et la Libye, deux membres de l’OPEP, parmi les pays de la région MENA qui investissent moins dans l’énergie renouvelable. Une nouvelle cartographie des pays investissant dans les énergies renouvelables vient d’être établie par la Banque mondiale, à la veille de la tenue de la Conférence des parties à la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques, prévue du 29 novembre au 10 décembre à Cancun (Mexique). Dans la région MENA, l’Algérie est concurrencée notamment par la Tunisie, le Maroc, l’Egypte et la Jordanie, considérée comme étant un leader des énergies renouvelables. Le pays a pour but de produire 7% de son électricité à partir des énergies renouvelables d’ici à 2015 et 10% en 2020. La réunion du Comité du fonds pour les technologies propres (FTC), tenue lundi dernier à Washington (Etats-Unis d’Amérique), a été donc l’occasion de faire le bilan des réalisations inscrites au terme d’une première série de projets d’énergies renouvelables engagés par certains pays.

Le concours du FTC, un fonds géré par la Banque mondiale dans la réalisation de ces projets, est estimé à 2,4 milliards de dollars. La Banque mondiale a annoncé, en septembre dernier, qu’elle allouera à cinq pays de la région MENA, dont l’Algérie, une enveloppe de 5,5 milliards de dollars afin de financer des projets d’énergie solaire qui devraient être opérationnels à l’horizon 2015. Les pays concernés par le concours de la Banque mondiale sont l’Egypte, la Jordanie, le Maroc, la Tunisie et l’Algérie. Le but étant de générer, à l’horizon 2015, une capacité de production de 9000 mégawatts (MW). Pour le cas Algérie, le Fonds pour les technologies propres (encore dénommé Fonds d’investissements climatiques), cite, entre autres projets à l’actif du pays, les trois centrales solaires hybrides CSP (Concentrating Solar Power) de Naâma, Hassi R’mel et Meghaïr. La centrale électrique hybride de Hassi R’mel, dont la réception est prévue pour janvier 2011, est connectée au 5e plus important gisement gazier au monde et devrait produire une capacité électrique de 150 MW. Quant au projet de la centrale hybride solaire CSP/gaz combinée à Meghaïr, l’étude de faisabilité a été lancée en 2010 pour une centrale qui aura une capacité installée de 470 MW, dont
70 MW pour la partie solaire. Pour la centrale hybride de Naâma, des études d’identification de sites pour la production d’électricité à partir de l’énergie solaire dans le cadre du projet Empower ont été lancées.


D’après les experts de la Banque mondiale, certains pays de la région MENA ont déjà accompli des avancées considérables en matière de développement des énergies renouvelables. Près du Golfe de Suez, l’Egyptien a mis en place un parc éolien d’une capacité de 1000 MW. Le pays ambitionne de porter à 20% à l’horizon 2020 la part de l’énergie renouvelable dans la production de l’électricité. Le Maroc est le pays le plus ambitieux dans la région MENA, d’après les estimations de l’institution de Bretton Woods. Le royaume chérifien envisage de porter la part de l’énergie solaire dans la production de l’électricité à 42% à l’horizon 2020. Le Maroc a déjà inauguré à Tanger la plus grande ferme éolienne en Afrique, dont le coût de réalisation est estimé à 250 millions d’euros, tandis que sa capacité est de
140 MW. Le gouvernement marocain prévoit un investissement supplémentaire de l’ordre de 2,8 milliards euros pour le développement de l’éolien, tandis qu’une autre enveloppe, d’une valeur de 7 milliards euros, sera consacrée au développement de l’énergie solaire. La Tunisie, elle, prévoit d’installer un parc éolien d’une capacité de 180 MW à la fin de l’année 2011. Le pays prévoit de commencer ses exportations vers l’Italie de l’électricité produite à partir de l’énergie renouvelable en 2018. L’Algérie se fixe comme objectif celui d’augmenter la part de ces dernières à 30% d’ici à 2030-2040. Le pays ne produit actuellement que 6% de son électricité à partir de sources d’énergies renouvelables, alors qu’il dispose d’un gisement solaire important.


Ali Titouche

Monday, November 15, 2010

Mise à niveau des entreprises et révision du tissu industriel : un préalable pour la promotion des exportations


Représentants d’institutions publiques et communauté des exportateurs, invités d’El Moudjahid
Mise en place de mécanismes juridiques
Il y a la mise en place de mécanismes juridiques, financiers et institutionnels et les pouvoirs publics estiment permettre l’élaboration d’une politique à l’export. Pourtant, au niveau de l’Etat, on estime qu’en dépit de ces instruments, les exportateurs nationaux font preuve encore d’une prudence excessive, un trop grand souci de sécurité qui tend à étouffer le dynamisme et à limiter les initiatives. Faisant courir le risque d’être précédé par la concurrence étrangère. En matière d’exportation, le maître mot est connu. C’est l’anticipation des politiques des industriels.
A quoi ressemble aujourd’hui la situation dans notre pays dans le domaine. Pour y répondre, ce sont MM. Benini Mohamed, directeur général de l’Agence algérienne de promotion du commerce extérieur relevant du ministère du Commerce ; M. Zaïm Bensaci, président du Conseil national consultatif pour la promotion de la PME ; M. Djilali Tariket, président-directeur général de la CAGEX, la Compagnie algérienne d’assurance et de garantie des exportations ; M. Zoheir Benslim, président de l’Association nationale des exportateurs algériens (ANEXAL) ; M. Anekik Hakim, sous-directeur des requêtes fiscales à la Direction générale des impôts (DGI) et  Madjene Djamel, sous-directeur des relations publiques à la DGI qui ont été les intervenants.

Obstacles à l’exportation, crédits
Les obstacles à l’export, l’aide, les garanties, les crédits à l’export ont été au centre du débat. M. Mohamed Benini a rappelé que les premières mesures concernant les exportations hors hydrocarbures sont intervenues en 1997 et en 2003 avec la publication de la loi sur le commerce extérieur, la création de l’Agence algérienne de promotion du commerce extérieur, du Conseil consultatif de promotion des exportations, et, auparavant, du Fonds de soutien aux exportations. L’orateur rappelle, également, le recul qui s’est opéré en matière de commerce extérieur qui a fini par aggraver notre dépendance vis-à-vis des importations. Le peu d’industries, les quelques produits agricoles éligibles à l’export (agrumes, vins) ont disparu.

Désindustrialisation préjudiciable
La décennie 1980 a vu une désindustrialisation considérable qui a provoqué de graves ruptures. Les années 90 ont vu la crise économique s’exacerber, un recul en matière de pouvoir d’achat et de politique sociale. Dès les années 2000, le gouvernement s’est efforcé de mettre en place des instruments d’accompagnement. En 2008, on chiffre à 2 milliards de dollars les exportations hors hydrocarbures (1,5 milliard de dollars en 1990). On compte très peu de produits manufacturés. L’industrie n’a pas repris en dépit d’une volonté politique nettement affichée.

Emergence de nouveaux produits
Les exportations traditionnelles ont fini par refluer. On compte des actions en matière de produits raffinés (solvants, méthanol), des actions en matière d’exportation de phosphates, l’émergence d’un certain nombre de produits nouveaux, dans la gamme industrielle (verre, plat, sucre raffiné, produits agro-alimentaire) 70% de nos exportations se font vers l’Europe, et, notamment l’Europe du Sud. L’Etat a mis en place le Fonds de soutien à l’exportation, l’Agence de promotion des exportations et à l’intérieur de celle-ci une Maison de l’exportateur. Néanmoins, le directeur général d’ALGEX rappelle que notre commerce extérieur subit ce profond déséquilibre avec des importations situées, en 2008, à 40 milliards de dollars. Ces importations concernent des biens d’équipement et les semi-produits

Le gouvernement favorable à une approche plus rigoureuse
Aujourd’hui, le gouvernement souhaite une approche plus rigoureuse en matière d’exportation hors hydrocarbures. Dans le même temps, il y a une stratégie qui se développe pour une réduction de nos importations et la valorisation du produit local. Les coûts relatifs à l’import restent lourds. Ils se répercutent dramatiquement aussi sur les exportations. Le directeur général d’Algex, a évoqué les procédures qui restent longues, les processus de financement très lourds et pas toujours très proches des exportateurs.

Il existe un potentiel à l’export
Intervenant à son tour, M. Bensaci Zaïm, président du Conseil supérieur pour la promotion de la PME, relève qu’en matière d’exportation hors hydrocarbures, nombre de nos entreprises ont un potentiel qu’il convient de valoriser. Il faut savoir que le contexte a, aujourd’hui, beaucoup changé. Aujourd’hui, il en question de mise à niveau de nos entreprises pour les amener sur le terrain concurrentiel. Le ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements travaille sur une stratégie qui sous-tend de nouveaux choix industriels. Pour M. Zaïm Bensaci, avec le lancement d’un vaste programme de mise à niveau, on doit pouvoir remettre en cause nos modes de gestion, hiérarchiser nos priorités. Aujourd’hui, sur 400.000 PME, on estime que les entreprises exportatrices se chiffreraient à une centaine.

Confiance dans le secteur privé
L’orateur relève que l’Etat a placé sa confiance dans le secteur privé pour recréer une dynamique à l’export. Concernant la mise à niveau, celle-ci procède d’une logique de changement. Le potentiel du marché algérien est suffisamment dense pour éventuellement attirer des partenaires vers les PME algériennes. Le partenariat international peut même constituer un bon levier de croissance en apportant technologie et ouverture sur les marchés extérieurs. C’est à ce moment-là qu’on va réellement parler d’exportations.

La mise à niveau comme pièce maîtresse
La relance industrielle va s’appuyer sur la mise à niveau de 20.000 PME et un soutien direct aux entreprises publiques, c’est-à-dire un marché. Aujourd’hui, il s’agit d’un défi à relever car la part de l’industrie dans le PIB n’a pas cessé de baisser depuis 20 ans pour atteindre en 2009 un taux de 5,3% seulement. On reproche souvent au secteur privé de s’intéresser à l’industrie. M. Bensaci y voit plusieurs raisons à cela. D’abord, les entreprises ont été confrontées à des difficultés de tout ordre. Le démantèlement tarifaire, dit-il, l’informel, les difficultés financières et la situation sécuritaire a contribué au reflux que l’on constate. Beaucoup de PME se sont reconverties dans la revente en l’état des produits importés. D’un autre côté, le président du CNC-PME pense que les changements opérés dans la politique d’investissements avec l’introduction de nouvelles règles ont fait craindre un retour en force de l’Etat dans les dossiers économiques, alors qu’il s’agit-là d’une tendance mondiale. Avec la crise, le protectionnisme revient en force et l’on parle ouvertement de patriotisme économique.

La sous-traitance, un puissant levier
Pour M. Zaïm Bensaci, la sous-traitan ce est un moyen privilégié du développement de nos entreprises. Il cite le cas de la Tunisie qui a réussi à décrocher en accompagnement pour la Tunisie de l’acquisition de 19 Airbus par Tunis-Air, la construction d’une usine de fabrication de tronçons de fuselage, des éléments d’aéro-structures (pointes avant des appareils). Cet investissement va créer en Tunisie, par le biais de la sous-traitance, plusieurs milliers d’emplois. 
La construction d’une usine en Tunisie est en fait, note l’orateur, la première implantation d’Airbus hors de la zone euro.

Algérie - Maroc - Tunisie, paradoxes des situations
Pour l’Algérie, jusque-là aucun constructeur d’avions retenus comme Boeing, Airbus, ATR ou Bombardier, n’a pris d’engagement de nature industrielle. Le principal fournisseur d’Airbus, l’équipementier aéronautique, Latécoère est présent en Tunisie avec deux unités de production spécialisées dans le cablage. Il vient de s’installer aussi au Maroc ou il devrait fabriquer des composants pour le concurrent direct d’Airbus.

Algérie 50% du parc automobile maghrébin
Le président du CNC-MPE, note pour conclure que s’agissant du véhicule particulier, Renault a fini de construire son usine à Tanger (Dacia-Logan groupe Renault) alors que l’Algérie représente à elle seule plus de 50% du marché automobile maghrébin. Pour M. Bensaci, l’Algérie dispose d’un marché de la sous-traitance. Autour des pôles pétroliers, il y a des travaux que l’on peut faire ou en partenariat. L’enjeu est considérable, dit-il.

Sécuriser les paiements
Le président-directeur général de la Cagex rappelle de son côté que la Cagex a été créée dans le cadre de la mise en place du dispositif de soutien à l’export. La Cagex fait logiquement donc partie des instruments destinés à développer l’export, à sécuriser les exportations pour aller dans les marchés à risques avec des avantages concurrentiels. L’octroi de crédits bancaires, les délais de paiement sûrs, cela ne serait pas possible sans l’existence d’une institution de garantie. L’expérience montre que s’il y a des produits qui arrivent à se placer, pour d’autres les exportateurs éprouvent des difficultés dans l’accompagnement de la Cagex, les exportateurs rencontreraient des problèmes, notamment en matière de paiement.

La Cagex et le partenariat international
Le P-dg de la Cagex relève que l’institution dont il est à la tête, travaille dans le cadre d’une coopération internationale (réseaux et banques de données).
L’exportation, c’est un travail de professionnel, dit-il, car il faut aujourd’hui savoir analyser les informations sur le fonctionnement des marchés. Les banques peuvent être mobilisées pour des financements. Là aussi la Cagex a un rôle à jouer, avant et après l’export. La Cagex, pour son P-dg, joue son rôle en matière de sécurisation des exportations, mais aussi vis-à-vis de la Banque d’Algérie, à travers le contrôle de change. C’est une institution qui est en mesure de récupérer les investissements là où ils se trouvent. M.  Tariket Djilali, rappelle qu’on ne peut s’improviser exportateur.

L’accompagnement, une nécessité
Il note que l’accompagnement est une nécessité à travers Algex, la Cagex Anexal, etc. Le P-dg de la Cagex souligne qu’aujourd’hui l’on souffre d’un manque d’intégration dans les missions. Par similitude, il compare ce qui se passe au niveau de tout le dispositif à l’existence de bonnes individualités qui ne réussissent pas encore à constituer un groupe homogène, une équipe qui n’a pas de jeu collectif. Il y a un important travail à accomplir pour lever les obstacles, assurer les crédits à l’export, l’aide, les garanties dynamiser les circuits financiers, l’information.

Se mettre autour d’une table
Tous les acteurs doivent se mettre autour d’une table pour créer une véritable force de frappe. M.  Benslim Zoheir, président d’Anexal, dit que le dossier des exportations suscite chez lui beaucoup d’amertume. Il affirme que beaucoup d’espoirs ont été placés sur la stratégie industrielle telle que développée par l’ancien ministre de l’Industrie, M. Temmar, mais celle-ci n’a pas reçu d’exécution pour les PME et pour les exportations. Cette stratégie est demeurée invisible, dit-il.

Des importations qui marchent bien
Il relève aussi que le Conseil national consultatif n’a pas vu encore le jour. Pour le président d’Anexal, tant que les importations marchent bien, ce sont les exportations qui en souffriront, l’Etat doit mettre en place des outils pour amener les exportateurs à devenir réellement des exportateurs. Des décisions volontaristes restent à prendre qui devront encourager les PME. Comme d’autres intervenants, M. Benslim n’hésite pas à comparer la situation dans notre pays à ce qui se passe chez nos voisins où une stratégie à l’export existe avec des dispositifs d’aide et de soutien, notamment en matière de fiscalité.  Comment dit-il pouvoir développer le secteur des services quand un utilisateur ne peut même pas domicilier une facture.

Une activité prioritaire
Les exportations hors hydrocarbures doivent constituer une activité prioritaire avec à la clé des objectifs précis à attendre et assurer la mise en place d’instruments. Le président d’Anexal suggère la création d’un secrétariat d’Etat au commerce extérieur qui serait l’interlocuteur des exportateurs parce que pour l’heure, cette tâche est diluée au sein de plusieurs institutions. Pour l’heure, ce que l’on peut remarquer, c’est que le pays n’éprouvant pas de nécessité, n’exporte pas. Quand on n’a pas d’objectifs, on ne risque pas de les atteindre.

Exonération pour les ventes génératrices de devises
M.  Anekik Hakim, sous-directeur des requêtes fiscales à la Direction générale des impôts, fait pour sa part remarquer que le projet de loi de finances 2011, prévoit dans ses dispositions l’exonération pour les ventes génératrices de devises y compris les services à l’export.

L’intérêt de l’Etat et des exportateurs
Il y a des sacrifices que l’Etat consent, note le représentant de la DGI à travers de telles mesures parce qu’il y va de l’intérêt de l’Etat d’aller au devant des exportations hors hydrocarbures et d’accompagner les exportateurs afin de trouver des alternatives au monopole des hydrocarbures, une fois bâtie une PME compétitive, on doit penser à des instruments d’accompagnement encore plus efficaces et plus affinés.

Exonération de l’IBS à toutes les sociétés qui concourent à l’export
M. Tariket propose d’exonérer de l’IBS toutes les sociétés qui concourent à l’export, et, notamment une institution comme la Cagex. Pour M. Tariket, l’assurance-crédit devrait être intégrée dans les dispositifs de soutien. Le P-dg de la Cagex se dit favorable à l’implantation d’antennes de nos grandes banques publiques à l’étranger, tout le monde le fait aujourd’hui. C’est un indice qui pourrait rassurer l’exportateur et lui permettre de réaliser ses opérations d’export dans de bonnes conditions. Pour M. Tariket, l’assurance-crédit doit être au cœur des dispositifs d’exportation. La Cagex, dit-il en répondant aux questions de l’assistance, n’est pas associée, actuellement, aux dispositifs existants. Pourtant, nous travaillons bien avec un grand nombre d’institutions. Algex, Anexal, la DGI, les banques on pourrait faire plus, dit-il, si les actions étaient intégrées.

L’action positive de la DGI
M. Benslim, président d’Anexal, reconnaît que les services fiscaux sont bien à l’écoute en matière d’exportations hors hydrocarbures rejoignant en cela, le représentant de la DGI. Malheureusement, relève M. Benslim, on ne peut en dire autant d’autres acteurs.

Adapter les textes à l’international
Adapter les textes à l’international est un impératif, souligne M. Tariket, car c’est le seul moyen de se mettre en conformité avec la réglementation internationale. Pour M. Ali Bey Nasri, exportateur, intervenant dans le débat, le ministre du Commerce a montré toute sa disponibilité pour aller dans le sens d’une promotion des exportations hors hydrocarbures. Pour M. Nasri, la fiscalité, c’est un bien. Elle est, particulièrement, réactive dans le domaine des exportations, mais la TVA pose encore problème. Mettre à niveau pour exporter, accompagner les entreprises qui ont des produits à exporter. C’est vrai que c’est une tâche complexe, note M. Bensaci. L’Etat en la matière ne peut pas tout faire.

Revenir à la spécialisation
Le président du CNC-PME recommande de revenir à la spécialisation à l’export. Il est une nécessité, celle de réduire les disparités entre importations et exportations. Cela se dessine, note M. Bensaci. S’agissant des services, suite à une question, M. Bensaci relève que l’Algérie dépense 17 milliards de dollars en paiement des services.
T. M. A.

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La mise à niveau des entreprises et la révision du tissu industriel, demeurent un "préalable déterminant" en matière de promotion des exportations hors hydrocarbures, ont souligné hier, à Alger des spécialistes. "La réduction de la facture de l'importation ne peut venir que de la promotion de la production nationale", a estimé le président du Conseil national consultatif pour la promotion des PME, M. Zaim Bensaci, plaidant pour "la reconsidération des pôles industriels pour en faire un véritable fer de lance de l'industrie nationale". Intervenant lors d'une table ronde organisée par le quotidien El Moudjahid sur la Stratégie nationale pour la promotion des exportations hors hydrocarbures, M. Bensaci a relevé également la nécessité d'encourager les sociétés de sous-traitance et de dégager des moyens pour les renforcer dans le cadre du développement industriel en Algérie. Il a réitéré, à ce titre, la volonté de l'Etat de développer l'investissement dans l'industrie pour en faire une alternative à l'exportation hors hydrocarbures. Le président du CNC-PME s'est déclaré en faveur des mesures protectionnistes prises par l'Etat pour protéger l'économie nationale. "Je suis pour le patriotisme économique. Les mesures protectionnistes existent dans le monde entier. On ne doit pas avoir de complexe par rapport à cela", a-t-il dit. De son côté, le directeur général de l'Agence algérienne pour la promotion des exportations (ALGEX), M. Mohamed Bennini, a estimé que l'Algérie devrait approfondir l'investissement dans les PME, créatrices de richesses, avant d'accélérer les négociations d'adhésion à l'OMC, notamment après la signature d'Accord d'association avec l'UE et la mise en place de la Zone arabe de libre-échange. ''Nous ne gagnons pas à ouvrir notre marché davantage sans avoir grand-chose à offrir au marché extérieur et sans être bien préparé à la concurrence", a-t-il fait remarquer. Il a indiqué que les contraintes auxquelles sont confrontés les opérateurs économiques sont "récurrentes" depuis les années 1960, soutenant que la priorité actuelle pour les exportateurs nationaux était de chercher les voies et moyens afin d'améliorer la productivité, la qualité et l'expertise des entreprises algériennes en vue d'arriver à conquérir davantage de parts de marchés sur le plan international. Le premier responsable d'Algex a rappelé, dans ce contexte, les instruments, les facilitations et les mesures d'accompagnement des exportations mises en place par les pouvoirs publics pour promouvoir les exportations hors hydrocarbures. Parmi ces dispositions mises en œuvre par l'Etat figurent l'élargissement de nouvelles mesures visant à accompagner l'activité d'exportation, notamment des études d'exploration du marché, la création de services d'export aux PME/PMI, la facilitation de leur présence à l'étranger, l'accompagnement de l'exportateur dans les opérations de fret et la participation aux Salons, à l'instar de l'agence de promotion des exportations. Pour sa part le président de l'Association nationale des exportateurs algériens (Anexal), M. Zoheir Benslim a regretté que "la mise en place du Conseil national des exportations, prévue par la loi de 2004 n'est pas encore concrétisée à ce jour". Prévu en 2004, ce Conseil, qui doit être présidé par le Chef du gouvernement, est chargé, notamment, de définir la politique nationale en matière de diversification des exportations nationales lesquelles demeurent très dominées par les produits pétroliers. Il a, ainsi, plaidé pour "une politique nationale claire et à long terme, visant la diversification et la promotion des exportations hors hydrocarbures". Expliquant le rôle de la Caisse algérienne de garantie des crédits à l'exportation (CAGEX) et les différentes polices d'assurances à l'exportation et d'assurance-crédit offertes par cet organisme et qui sont 'bien différentes des assurances-dommages, son directeur général, M. Djilani Triket a mis en valeur l'avantage que représente l'assurance à l'exportation. Les exportations algériennes hors-hydrocarbures demeuraient "marginales" en 2009 avec seulement 2,4% des exportations globales, soit l'équivalent de 1,05 milliard de dollars, enregistrant ainsi une diminution de 46% par rapport à 2008.
APS

Publié dans : Forum d'EL MOUDJAHID , exportations

Le projet de loi de finances 2011 adopté par l’APN



Le texte qui consacre la deuxième année d'exécution du Programme quinquennal d'investissements publics (2010-2014), a maintenu la plupart des agrégats macroéconomiques contenus dans la loi de finances complémentaire (LFC) pour 2010.
Le projet de la loi de finances pour 2011 a été adopté hier, par les membres de l'Assemblée populaire nationale (APN). Le texte de la loi a été adopté lors d'une séance plénière présidée par M. Abdelaziz Ziari, président de l'Assemblée, en présence de membres du gouvernement. Le texte qui consacre la deuxième année d'exécution du Programme quinquennal d'investissements publics (2010-2014), a maintenu la plupart des agrégats macroéconomiques contenus dans la loi de finances complémentaire (LFC) pour 2010. Il propose plusieurs mesures visant essentiellement l'encouragement de l'investissement à travers l'introduction d'exonérations et d'abattements fiscaux au profit de différentes branches de l'économie nationale.

Le texte de la loi de finances (LF) pour 2011, qui consacre la deuxième année d'exécution du Programme quinquennal d'investissements publics (2010-2014), maintient la plupart des agrégats macroéconomiques contenus dans la loi de finances complémentaire (LFC) pour 2010.
Ce texte s'est ainsi basé sur un prix de référence fiscal du baril de pétrole à 37 dollars (usd), et prévoit une croissance économique à 4% et celle hors hydrocarbures à 6% et une inflation à 3,5%. Ces chiffres ont constitué le cadrage de la LFC 2010.
Le taux de change est en revanche fixé à 74 DA pour un dollar, contre 73 DA dans la LFC 2010.
Le nouveau texte prévoit toutefois une légère progression des importations, y compris celles sans paiement, qui passent à 37,6 milliards (mds) usd en 2011 contre 36,8 mds usd dans la LFC 2010, selon une note de présentation élaborée par le ministère des Finances.
Les exportations des hydrocarbures, calculées sur la base d'un prix de brut projeté à 60 usd en 2011, devront cependant baisser de 4,5% par rapport à la LFC 2010 pour se situer à 42,2 mds usd.
La balance commerciale prévisionnelle pour 2011 est ainsi excédentaire de 6,8 mds usd.
Le différentiel entre les produits de la fiscalité pétrolière budgétisés, établis sur la base de 37 usd/baril, et ceux de la fiscalité pétrolière recouvrés, sur la base de 60 usd, s'établira aux alentours de 780 mds DA. Cette somme alimentera le Fonds de Régulation des Recettes (FRR) qui financera, à son tour, une partie du déficit budgétaire.
Ce dernier, qui s'élèvera à 3.355 mds DA en 2011 soit 28% du PIB, résulte d'une ressource publique de 2.992 mds DA (+2% par rapport à la LFC 2010) et d'une dépense globale de 6.618 mds Da (+2,3%), répartie en 3.434 mds DA au titre du fonctionnement et 3.184 mds DA au titre de l'équipement.
La stabilisation constatée du budget de fonctionnement par rapport à celui fixé par la LFC 2010 est due, selon la même source, au repli en 2011 des dépenses liées à la mise en place des régimes indemnitaires et des statuts particuliers.
Ce budget représente tout de même 29% du PIB contre 31% en 2010.
Les transferts sociaux atteindront plus de 1.200 milliards DA en 2011, soit 18% du budget général de l'Etat et plus de 10% du PIB du pays.
Le budget d'équipement, quant à lui, progresse de 161 mds DA par rapport à la LFC 2010, une hausse imputable à une augmentation de 312,3 mds DA des investissements, d'une part, et une régression de 151 mds DA des crédits alloués aux opérations en capital.
La baisse de ces crédits, explique encore le document, est due à l'absence, en 2011, d'un programme complémentaire au profit des wilayas ainsi qu'à la non dotation du Fonds national d'investissement dont le capital a été totalement libéré durant les années 2009 et 2010.

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De nouveaux abattements fiscaux pour relancer l'économie productive
Le texte de la loi de finances (LF 2011) propose plusieurs mesures visant essentiellement l'encouragement de l'investissement à travers l'introduction d'exonérations et d'abattements fiscaux au profit de différentes branches de l'économie nationale.
Le texte veut ainsi exonérer de l'IRG (Impôt sur le revenu global) et de l'IBS (Impôt sur le bénéfice des sociétés) les activités portant sur le lait cru dans la perspective de renforcer cette filière.
Il propose également l'exonération de l'IBS des opérations génératrices de devises, tant pour les activités d'exportation que pour celles réalisées localement, de même que la suppression de la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) pour les opérations d'acquisition de navires par les compagnies de navigation maritime.
Les chantiers de construction navale bénéficieront, dans le cadre de la LF 2011, d'une réduction de la TVA à 7%, un même taux qui sera appliqué aux importations d'aliments d'élevage aquacole qui profitent parallèlement d'une exonération des droits de douanes. Le texte définit, par ailleurs, les conditions d'application d'un abattement de 30% en cas de réinvestissement des revenus soumis à l'IRG.
Les procédures fiscales seront à leur tour simplifiées à travers l'élargissement du délai du dépôt des déclarations annuelles au 30 avril de chaque année civile, à l'ensemble des impôts et taxes et états annexes, quel que soit le régime fiscal appliqué.
Dans le même contexte, la période de versement des acomptes IRG et IBS sera alignée sur celle du dépôt de la déclaration du chiffre d'affaires, alors que la motivation par les services fiscaux des décisions contentieuses sera "obligatoire".
Le texte précise aussi les modalités du contentieux du recouvrement tels le cadre conceptuel, le délai de saisine et le délai de réponse et institut en outre le régime de l'autoliquidation en matière de la TVA, qui permet le versement de cette taxe au Trésor public par le client lui même lorsque le redevable légal est établi à l'étranger.
Au titre de la lutte contre la fraude fiscale, le texte de la LF 2011 exige le "paiement immédiat" des régularisations établies à l'encontre des contribuables non installés en Algérie bénéficiant de sursis légal de paiement et dont les contrats arrivent à expiration.
Le texte consacre également "l'obligation de transmission", par les sociétés et compagnies d'assurance ou de réassurance ou d'autres intervenants, d'un état des polices d'assurance contractées par les personnes physiques, morales et les entités administratives au profit de leur véhicules ou patrimoine immobilier. Il introduit d'autre part une procédure d'orientation de la vérification des déclarations en douane par la sélection des contrôles douaniers à effectuer.
Dans une approche de protection de l'environnement, le texte introduit une exonération de la vignette automobile des véhicules équipés en GPL/C.
Il propose enfin l'autorisation à l'Office National des Statistiques d'accéder aux bases de données du Centre national du registre de commerce (CNRC). Cette démarche s'inscrit, selon la note du ministère, dans le cadre du renforcement du système d'information économique algérien.

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La loi de finances 2011 par les chiffres

Voici quelques chiffres contenus dans le texte de la loi de finances (LF) pour 2011, adopté dimanche par l'APN.
Prix de référence fiscale du baril de pétrole à 37 dollars (usd).
Taux de change fixé à 74 DA pour un dollar
Croissance économique à 4%
Croissance hors hydrocarbures à 6%
Inflation à 3,5%.
Des importations à 37,6 milliards (mds) usd (y compris les importations sans paiement)
Des exportations à 42,2 mds usd (sur la base d'un prix international du baril à 60 usd).
Balance commerciale excédentaire de 6,8 mds usd.
Ressources du Fonds de régulation des recettes atteindront 780 mds DA
Ressources publiques de 2.992 mds DA
Dépenses globales de 6.618 mds DA dont 3.434 mds DA au titre du fonctionnement et 3.184 mds DA au titre de l'équipement.
Déficit budgétaire à 3.355 mds DA, soit 28% du PIB.
Accroissement des effectifs des fonctionnaires de près de 50.000 postes
Transferts sociaux à plus de 1.200 milliards DA, soit 18% du budget de l'Etat et plus de 10% du PIB.

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Les recettes prévues par le budget de l'Etat pour l'exercice 2011

Le texte de la loi de finances 2011, adopté hier, par l'APN, prévoit des recettes budgétaires de 2.992.400.000 DA qui se répartissent comme suit :
1- Recettes budgétaires
Montant (en DA)
Ressources ordinaires :
- Recettes fiscales 1.324.500.000
- Recettes ordinaires 38.000.000
- Autres recettes 157.500.000
- Total des ressources ordinaires 1.520.000.000
2 - Fiscalité pétrolière 1.472.400.000
Total général des recettes 2.992.400.000

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Répartition du budget de fonctionnement 2011 par département ministériel

Le texte de la loi de finances 2011, adopté hier par l'APN, prévoit un budget de fonctionnement d'un montant de 3.434 milliards de dinars.
Voici la répartition par département ministériel des crédits ouverts au titre de ce budget, en dinars algériens.

- Présidence de la République 8.329.601.000
- Services du Premier ministère 1.774.314.000
- Défense nationale 516.638.000.000
- Intérieur et Collec/locales 419.486.622.000
- Affaires étrangères 28.363.652.000
- Justice 49.815.764.000
- Finances 58.371.770.000
- Energie et Mines 30.416.135.000
- Ressources en eau 11.111.443.000
- Prospective et statistiques 939.109.000
- Indus/PME/prom/invest 4.135.439.000
- Commerce 12.361.594.000
- Affaires Relig/Wakfs 16.096.937.000
- Moudjahidine 169.614.694.000
- Aménagement du ter/Env 3.266.759.000
- Transports 28.874.103.000
- Education nationale 569.317.554.000
- Agriculture et dev/rural 115.907.074.000
- Travaux publics 6.912.595.000
- Santé et Réformes/hospi 227.859.541.000
- Culture 22.913.218.000 -
- Communication 7.120.012.000
- Tourisme et Artisanat 3.992.419.000
- Enseignement sup./Re/Sci 212.830.565.000
- Postes et TIC 2.899.636.000
- Relations avec le Parlement 241.660.000
- Formation et Ens/Prof 38.328.953.000
- Habitat et urbanisme 13.181.921.000
- Travail, Em/Séc/Sociale 76.058.041.000
- Solidarité nat/Famille 109.466.698.000
- Pêche et Ress/halieutiques 1.811.565.000
- Jeunesse et Sports 28.280.209.000
- Sous total 2.796.717.597.000
- Charges communes 637.589.037.000
- Total général 3.434.306.634.000

Publié dans : Abdelaziz Ziari , LFC 2011

Journées médicales à Tizi Ouzou


Echange entre médecins des deux rives
Une rencontre a été organisée ce week end par l’association Tujya de Tizi Ouzou en partenariat avec Solidarité médicale ( Solimed) de France.

Sous l’égide de l’assemblée populaire de la wilaya de Tizi Ouzou, l’association médicale et humanitaire Tujya de la faculté de médecine de l’université Mouloud Mammeri, a organisé, en partenariat avec « Solidarité médicale » ( Solimed) de France, vendredi et samedi, les deuxièmes journées d’échange entre médecins des deux rives.
Plusieurs communications étaient au programme de cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la formation continue du corps médical.
Le docteur Madjid Si Hocine, responsable de l’unité de gériatrie aigue de l’hôpital St Camille à Bry sur Morne, a donné une communication intitulée «Alzheimer : diagnostic positif et prise en charge». Il a ainsi expliqué que «cette a maladie reste toujours sous diagnostiquée même en France», comme il a souligné également que le contrôle de la tension artérielle est le seul facteur de protection contre l’Alzheimer.

Cette maladie commence par un syndrome amnésique qui se développe dans la mémoire et à ce moment-là, le malade présente toujours des troubles psychiatriques, a fait remarquer le communiquant avant d’estimer qu’à l’heure actuelle, les traitements sont médiocres, car ils n’ont pas un caractère curatif. «Il y a des recherches sur le vaccin mais on est très loin pour le moment. La maladie éprouve la famille et tout l’entourage du patient», a-t-il fait remarquer. Le Dr Hocine a précisé aussi que «les traitements de cette maladie sont décevants. L’isolement et l’enfermement du patient font évoluer la maladie», a-t-il indiqué. Le même intervenant a évoqué aussi, dans une autre communication, le syndrome d’immobilisme et ses conséquences.

Dr Bouamrane, médecin interniste et chef de service douleur à la polyclinique Ahmed Aroua de Birmandreis, à Alger, a mis l’accent, dans son intervention, sur les différents traitements de la douleur. Elle a souligné que la douleur aiguë est un signal d’alarme mais quand elle dépasse trois mois, elle devient chronique. A ce stade, a-t-elle expliqué, elle n’est plus un symptôme mais une maladie. Lors de la prise en charge d’un sujet âgé, le médecin doit tenir compte des pathologies associées pour prescrire un traitement.

Pour la journée de samedi, Dr Chellah, assistant en pédiatrie à l’hôpital d’Azazga, et le Dr Hassaim, médecin spécialiste en endocrinologie, devaient intervenir respectivement sur des thèmes ayant trait à la fièvre chez l’enfant et le choix thérapeutique chez le diabétique de type 2. Par ailleurs, lors de son intervention, à l’ouverture des travaux, Dr Hadj Said, président de la commission santé à l’APW, a estimé que ces journées de formation doivent êtres encouragées. «Il faut reconnaître que le niveau a baissé et le citoyen commence à se douter du médecin. C’est pour cela qu’il faut essayer de multiplier ce genre de rencontres car, elles permettent aux médecins et étudiants de connaître davantage plusieurs nouvelles notions dans le domaine», a-t-il dit.
Enfin, notons que l’association Solimed (solidarité médicale) est composée de médecins algériens établis en France.

Hafid Azzouzi

Saturday, November 13, 2010

L’Algérie exige l’ouverture du marché européen aux Maghrébins




Les pays du Maghreb doivent faire preuve de prudence vis-àvis des initiatives européennes portant exploitation de l’énergie solaire de la région.

C’est là, une mise en garde de Youcef Yousfi, ministre de l’Energie et des Mines, adressée a ses homologues maghrébins, en réunion, hier, à Rabat. Sans les citer nommément, le ministre faisaient certainement allusion aux projets Desertec et PSM.

Le premier, Desertec, est un très ambitieux projet allemand qui prévoit le transfert de l’électricité produite dans le sud algérien, à base de l’énergie solaire, vers l’Allemagne, et ce, à travers des milliers de kilomètres de câbles.

Le second, PSM (Plan solaire méditerranéen (PSM), quant à lui, est un projet dévoilé, simultanément, avec le lancement de l’UPM, en juillet 2008. Le PSM aspire à construire des stations de production de l’énergie solaire d’une capacité de 20 Gigawatt, d’ici 2020.

La réalisation du PSM, nécessite un investissement de près de 50 milliards d’euros. Yousef Yousfi a fait remarquer que les pays du Maghreb n’ont pas été consultés avant la prise de ces initiatives européennes, visant l’exploitation des grandes potentialités en énergie. Le but de ces initiatives se limite, a-t-il estimé, à » approvisionner les marchés européens en énergie propre « .

L’Algérie accueille favorablement ces initiatives qui doivent cependant » tenir compte de plusieurs aspects, a souligné Yousfi. Il est question, selon lui, de » la nécessite de considérer les pays de la région comme partenaires efficients et non comme pays qui approvisionnent l’Europe en énergie et en matières premières ou comme marché de consommation des produits d’équipement fabriqués hors de la région ».

L’Algérie, a déclaré son ministre de l’Energie, insiste pour que ses partenaires favorisent le développement des industries locales des équipements utilisés dans la production de l’énergie solaire.

La réalisation de tels projets, dit-t-il encore, doit être accompagnée du transfert de la technologie mais aussi de » la clarification des sources de leurs financement « . Par ailleurs, Yousfi a plaidé pour l’ouverture des marchés européens aux produits et aux partenaires maghrébins.

Il a invité, en ce sens, les pays du Maghreb » à plus de concertation et de coordination en ce qui concerne les initiatives de certains pays européens « . Les pays du Maghreb sont appelés, a-t-il avancé, » à plus de cohésion et de complémentarité dans leurs économies afin que la région puisse occuper la place qui est la sienne en tant que force économique concurrente et efficace dans la qualité de ses services et en tant que groupe capable de faire face aux transformations mondiales « .

Signalons, enfin, que les travaux de la 9e session du Conseil maghrébin des ministres de l’Energie ont été focalisé sur le renforcement des infrastructures de transport de l’électricité. Les participants auront également à débattre des règles communes de gestion technique des réseaux pour développer les échanges, et la tarification des transports.

Kader. S

Friday, November 12, 2010

Quelles sont les perspectives de la politique industrielle et de la privatisation des entreprises publiques en Algérie


Poste par faycal
La faculté des sciences économiques, des sciences de gestion et des sciences commerciales de l’Université d’Oran a fait soutenir un travail de recherche approfondi mettant en relief différentes expériences historiques( pays développés et pays en transition) en comparaison avec l’expérience récente algérienne qui peut être utile
pour les décideurs du pays, mémoire d e magister de Mademoiselle Amina MOKRETAR AROUSSI avec succès en ce début de novembre 2010, intitulé «bilan, difficultés et perspectives de la privatisation des entreprises publiques » que j’ai eu l’honneur de diriger et d’encadrer avec mon collègue et je puis dire avec fierté mon ancien
étudiant (l’élève pouvant souvent dépasser son maître) Bachir BOUNOUAR, Doyen de la faculté des Sciences économiques, de gestion et des sciences commerciales de l’Université d’Oran, présidé par notre collègue Habib BENBAYER, également mon ancien étudiant dans les années 1980 et dont je suis également fier de son ascension.Cela montre à l’instar d’autres facultés de toutes les régions du pays un début de dynamisme dans la recherche appliquée au niveau des sciences sociales, loin des schémas théoriques abstraits. Sujet que je connais assez bien puisque dé jà en1980 , j’ai été chargé par les autorités du pays à l’époque avec des cadres supérieurs de l’Etat, des universitaires d ‘Alger et d’ Oran (juristes, sociologues et économistes) de diriger l’audit sur la place du secteur privé dans l’économie nationale qui a conduit par la suite à bon nombre de texte législatifs entre 1984 et 1995 ’10 volumes) et dont certaines parties ont été déposés à cette date aux universités d’Alger et d’Oran, et enfin avoir été le président du conseil national de la privatisation entre 1996/2000, mais n’ayant jamais quitté l’enseignement supérieur, ma racine de toujours depuis 1974. Je livre les axes stratégiques de ce travail de recherche qui j’espère sera approfondi.

1- Quelle politique industrielle pour l’Algérie ?

Il convient de souligner au préalable que faute d’une planification stratégique, depuis des années, les lois de finances, souvent modifiées par une complémentaire sont devenues une référence pour comprendre la politique socio-économique de l’Algérie. En matière de relance de l’industrie nationale, le programme d’actions du ministère
de l’Industrie et de la Promotion des Investissements découle des orientations issues du document portant « Stratégie et politiques de relance et de développement industriels ». Ce document prévoyait une action sur trois plans complémentaires : valorisation des ressources naturelles, densification du tissu industriel et promotion
de nouvelles industries en insistant sur le fait que le déploiement industriel, ne peut plus se confiner à la configuration actuelle des zones industrielles et devra obéir à une vision plus moderne et à des notions plus fécondes, telles que les Zones de développement industriel intégré (ZDII), les Technopoles ou les Zones spécialisées.

Certains de ces espaces auraient été localisés et leur mise en place se ferait progressivement. Leur développement permettrait de créer des synergies en exploitant la concentration spatiale des activités économiques et en mettant en réseaux les entreprises, les établissements publics de régulation ainsi que les structures de recherche, de formation et d’expertise. Grâce aux synergies qui seraient ainsi créées, ces nouveaux espaces auraient pour effet d’engendrer un véritable microclimat d’affaires et d’intensifier l’investissement en continuant dans la politique d’encouragement des industries de substitution à l’importation, avec en parallèle le
développement d’une industrie orientée vers l’exportation.

Pour cela, un certain nombre d’activités industrielles aurait été identifiée, dont notamment l’agroalimentaire, les industries mécaniques, la mécanique de précision, l’électromécanique, l’électricité, la pétrochimie, la chimie organique et la pharmacie. Les secteurs de la pêche et du tourisme, jusqu’ici délaissés par les programmes publics, ont été intégrés à cette stratégie. Le choix porté sur ces secteurs serait justifié par le fait qu’ils présentent des avantages comparatifs face à la concurrence, ces branches étant soutenues par l’Etat en vue de les rendre plus compétitives.

L’ex ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements en 2009 se proposait de créer «treize champions nationaux » implantés dans des secteurs aussi divers que la pétrochimie, la pharmacie, la sidérurgie ou le transport aérien, qui devaient naître de la fusion de plusieurs entreprises d’un même secteur, publiques ou privées, y
compris des PME. Il était envisagé dans l’industrie pharmaceutique, un pôle d’entreprises qui pourrait être agrégé autour du groupe SAIDAL. Et dans le secteur de la mécanique, la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) jouerait ce rôle de fer de lance. Ce document est–il suffisant et réaliste d’autant plus que l’ex ministre n’a pas donné de projets précis se limitant à des entités globales, ni un calendrier précis pour le lancement de ces nouveaux fleurons ni précisé les moyens dont ils disposeront. Et se pose cette question : l’Algérie a-t-elle véritablement une stratégie industrielle ? Quelle est la stratégie des filières quel est la place de la recherche
développement ? Et les objectifs tracés pour le quinquennat 2010-2014, visant la promotion de 200.000 PME génératrices d’emplois productifs seront –ils atteints ? La restructuration du secteur public industriel et marchand permettra-t–elle des programmes d’investissement, pour les transformer en véritables leviers économiques permettant l’émergence de secteurs dynamiques compétitifs dans le cadre des avantages comparatifs mondiaux dont la prise en compte des industries écologiques et de l’épuisement des hydrocarbures car qu’adviendrait-il de toutes ces activités économiques fonctionnant au pétrole/gaz si demain il y a pénurie devant raisonner non en termes de réserves mais en termes de rentabilité économique, d’où l’urgence d’un nouveau modèle de consommation énergétique dont l’avenir appartient aux énergies
renouvelables.

Par ailleurs, dans plusieurs déclarations officielles de Ministres algériens entre 2008/2009, il a été question de la construction d’une voiture avec une intégration à 100% algérienne qui serait un des axes de la nouvelle politique industrielle. Or, il s’agit de tenir compte que l’Algérie est face à un marché mondial oligopolistique de production de voitures. A l’heure actuelle, les plus grandes multinationales sont General Motors malgré sa restructuration récente, Toyota, Volkswagen et Nissan, qui depuis son alliance avec le constructeur français Renault, Chrysler, FIAT, Honda, Mitsubishi et Mazda et que les six premiers constructeurs mondiaux qui, tous, ont une capacité de production supérieure àquatre millions de véhicules, représentent 61 % du marché mondial de l’automobile, suivi des sociétés sud coréennes Hyundai,
Daewoo, Kia, Ssang Young et Samsung qui ont rejoint les rangs des constructeurs indépendants, capables de financer, de concevoir, de produire leurs propres véhicules, la Chine et l’Inde s’ étant lancé récemment dans des gammes de voitures compétitives en partenariat .

Aussi, si l’on veut le gaspillage des ressources financières, cela suppose que l’on réponde au moins à six questions :

- construit-on actuellement une usine de voitures pour un marché local régional, ou mondial afin de garantir la rentabilité financière face à la concurrence internationale ? Cette filière n’est–elle pas internationalisée des sous segments s’imbriquant au niveau mondial et une intégration à 80/100% est–elle possible pour l’Algérie ? La production locale sera-t-elle concurrentielle en termes du couple coûts/qualité dans le cadre de la logique des valeurs internationales ? Et qu’en sera t-il de la technologie adoptée au moment où au niveau mondial se développe les voitures dites propres.

Par ailleurs, c’est comme un parfum ou un habit griffé, le consommateur achète également la marque, comment s’appellera la voiture algérienne ? La demande étant fonction du pouvoir d’achat, avec le nivellement par le bas des couches moyennes trouvera t- on acquéreur au niveau local et le gouvernement algérien ne sera t–il pas contraint d’avoir au recours à nouveau au crédit à la consommation du fait de la détérioration du pouvoir d’achat des ménages, supposant que plus de 80% de la population active algérienne touche un revenu moyen inférieur à 25.000 dinars ? Cette industrie étant devenue capitalistique, quel est le nombre d’emplois directs et indirects créés, puisque qu’un certain nombre d’empois indirects restent les mêmes (garages, magasins) ? L’Algérie a-t-elle la qualification nécessaire tenant compte des nouvelles technologies appliquées àl’automobile , cela s’appliquant à tous les autres segments industriels, et d’un réseau dense de PMI/PME devant passer par une
innovation interne soutenue et des partenariats bien ciblés qui ramènent la technologie et le savoir-faire ? Dès lors comment rendre performant par une mise à niveau plus de 90% des entreprises, en majorité des PMI/PME estimées par le Ministère de tutelle à 431200 fin 2009 (contre 320.000 en 2007), sur un total de 593.000
employant 1.490.00 personnes contribuant à 48%de la valeur ajoutée, ayant peu de savoir faire managérial et technologique, et qui de surcroit ne sont pas insérées dans le cadre des valeurs internationales comme le montrent les données au niveau du registre national du commerce pour fin 2008, la structuration des entreprise y
compris publiques étant la suivante : – 49,90 % personnel -32,14 % SNC -13,32 % SARL -4,64 % SPA dont Sonatrach et Sonelgaz.

En effet, 4 à 5% des 593.000 entreprises disposent d’un site web, les sociétés spécialisées dans la création de sites Internet représentant moins de 1 % et la certification aux normes internationales (systèmes de management ISO 9001, ISO 22000, ISO 14000) étant négligeable ? Et même si les pays développés et émergents ouvraient leurs portes aux produits algériens qu’exporterait l’Algérie en dehors des hydrocarbures tenant compte de la concurrence internationale ? Et surtout l’Algérie a-t-elle un système financier adéquat qui réponde à la nouvelle logique industrielle car sans réformes de ce système, actuellement se limitant à une redistribution de la rente donc un enjeu de pouvoir, impulser des secteurs restructurants constitue un mythe. D’où l’importance de se mettre au diapason des normes
internationales boursières et bancaires dont l’extension du crédit-bail souvent considéré comme un substitut de l’endettement tant des entreprises que des particuliers écartées des formes traditionnelles d’emprunt en raison de leur risque. En effet, les petites et moyennes entreprises (PME) jouent un rôle vital dans le développement économique et sont souvent confrontées à plusieurs défis en matière de croissance, qui varient des environnements macroéconomiques peu favorables aux barrières administratives et à la bureaucratie, le plus grand obstacle demeurant leurs capacités limitées à avoir accès aux services financiers.

Les financements bancaires à long terme habituels sont généralement inaccessibles pour les PME, faute de garanties, ce qui rend les actifs mobiliers peu sûrs pour l’accès au crédit. Cette situation, ajoutée au niveau élevé des coûts de transaction liés à l’obligation de vigilance, amène les banques commerciales à continuer de privilégier les prêts aux marges, les entreprises bien établies.

Comme d’ailleurs, il faudrait songer à impulser le marché de la finance islamique dont récemment les USA et la France viennent de lui accorder une importance stratégique, ayant bien résisté à la crise mondiale ayant atteint au niveau mondial les 1000 milliards de dollars dès 2010 et étant appelé à croitre. D’ailleurs certains savants musulmans ont pu émettre l’idée du cycle de d’investissement concernant la durée de détention d’un titre de société intervenant par exemple dans le domaine agricole qui correspond au temps nécessaire pour semer, récolter et commercialiser, la décision de vente du titre étant alors justifiée par une véritable stratégie d’investissement mesurée par le retour sur investissement post cycle de récolte .

L’objectif de la réforme du système financier afin de dynamiser les secteurs à valeur ajoutée et donc la condition d’accompagnement de la politique industrielle, afin
de promouvoir l’investissement dans des actifs tangibles, les investissements devant être adossés à des actifs réels, le banquier ne devant pas être seulement prêteur mais co-investisseur et partenaire du projet financé, ses revenus correspondant à une quote-part des résultats issus du projet financé, permettent d’atténuer le risque selon le principe des 3P (Partage des Pertes et Profits) .

2- Une stratégie claire de la privatisation comme facteur de développement

Il ne s’agit pas d’avoir une vision négativiste vis à vis des entreprises publiques qui évoluent dans un environnement concurrentiel (voir les travaux d’A. Mebtoul sur l’Algérie et de D. Labaronne sur les pays de l’Est en transition). Mais force est de reconnaitre que le grand problème en Algérie reste le secteur industriel notamment
public. Ce n’est pas une question de finances qui empêche son évolution du fait que le budget algérien lui a consacré plus de 40 milliards de dollars entre 1991/2009 avec des résultats mitigés, une fraction des entreprises publiques produisant, en effet, en permanence des déficits entraînant dans leur sillage les banques qui restent malades de leurs clients ayant nécessité plusieurs milliards de dollars de recapitalisation des banques.

L’absence de discipline imposée aux entreprises publiques par la concurrence dans le cadre de marchés ouverts a engendré des effets graves : niveau artificiel des
prix dictés par l’administration ; excédents d’effectifs: les employés n’étant pas rémunérés en fonction de leur performance, cela induit le désintéressement, la mauvaise qualité et la faiblesse de la productivité du travail et de compétitivité : dès lors se pose un problème important: doit-on maintenir sous perfusion ces unités en alimentant l’inflation ou les fermer entraînant un chômage croissant ?

Il y a lieu de ne pas confondre démonopolisation avec la privatisation qui à la lumière des expériences historiques peut être défini soit comme un transfert partiel, ou total vers la propriété privée, ou un transfert du management et comme restructuration globale de l’économie évitant la vision micro-statique de restructuration industrielle pouvant toucher certes l’industrie mais également, l’agriculture, les banques, les services et certains segments dits biens publics où est introduit la mixité. Elle est complémentaire à la démonopolisation qui impulse des segments nouveaux des secteurs privés réduisant ainsi dans le temps la part du secteur public.

La question qui se pose est la suivante : la privatisation s’assimilerait t–elle à un simple transfert de propriété ou n’est–elle pas l’instrument privilégié de la
restructuration de l’outil de production permettant l’accroissement de la valeur ajoutée interne dans le cadre d’une libéralisation maîtrisée ? Comme toute comparaison doit être replacée dans son contexte historique évitant de comparer la mixité algérienne avec une mixité de l’économie occidentale qui est dominée par le mode de
gestion privée dans un environnement concurrentiel, l’Algérie souffrant du monopole bureaucratique. Il s’agit pour rendre opérationnel ce processus complexe éminemment politique d’avoir une vision systémique inséparable de la politique socio-économique d’ensemble.

C’est dans ce contexte que la réussite de ce processus complexe implique de tenir compte tant de l’environnement national qu’international. Sur le plan interne, l’on peut invoquer trois facteurs fondamentaux afin de dynamiser ce processus. Premièrement, les relations entre la privatisation et le système fiscal. La fiscalité applicable aux revenus de l’épargne investie en actions et en obligations est un critère essentiel pour tout investisseur national ou étranger.

Ceci vise la fiscalité des dividendes et des revenus d’obligation, le régime fiscal applicable aux plus et moins values sur cessions de titres, le taux d’une éventuelle retenue à la source sur les revenus des actions et obligations. Deuxièmement la relation entre la privatisation et le système douanier. Tout pays à pour souci constant de préserver et protéger sa production nationale tout en laissant la libre concurrence se développer. Le problème peut résider dans le degré de loyauté d’une telle concurrence. Dans ce cadre le système douanier joue un rôle central à travers les droits de douane applicables à telle ou telle importation. L’exemple le plus
typique est celui où les taxes douanières applicables à un produit fini sont plus faibles que celles frappant les contrats composant ce produit fini. La fluidité du système douanier est un facteur déterminant dans la prise de décision d’un investisseur et cela est lié à une bonne gestion des aéroports et ports.

La mauvaise gestion des ports algériens génère des surcoûts considérables qui se répercutent sur le Trésor public et les consommateurs. En 2009, selon
les statistiques douanières l’Algérie a payé aux partenaires étrangers 750 millions de dollars de surestaries sous forme de remboursements des coûts supplémentaires sur les bateaux qui restent en rade au niveau des ports algériens.

Troisièmement, les relations entre la privatisation et les investissements nouveaux. C’est que dans une économie de marché véritable, il n’existe pas de code
d’investissement, le marché étant l’élément de régulation à travers la bourse des valeurs. Cependant dans les économies en transition un code des investissements favorable tant aux investisseurs nationaux qu’étrangers existe afin de rendre le pays attractif à ces investisseurs et de leur assurer une stabilité dans le temps des
avantages, notamment fiscaux, qui peuvent être à l’origine de leur décision d’investissement dans ce pays. Ce code des investissements doit être connecté avec la législation et les règles régissant le processus de privatisation.

Faute d’une telle connexion, tout investisseur mettra en concurrence les avantages liés au code des investissements s’il réalise un projet neuf comparativement à
l’acquisition d’un investissement de même nature à travers le processus de privatisation. Dans la plupart des pays qui ont engagé avec succès la privatisation, il y a eu décote d’environ 20 % par rapport à la valeur déterminée, (en comparaison à des projets neufs) pour attirer les investisseurs nationaux, internationaux.

En fait, la réussite de ce processus complexe est conditionné par une nette volonté politique de libéralisation afin de déterminer qui a le pouvoir de demander l’engagement d’une opération de privatisation; de préparer la transaction; d’organiser la sélection de l’acquéreur; d’autoriser la conclusion de l’opération; de signer les accords pertinents et de mettre en œuvre les accords et s’assurer de leur bonne exécution.

Afin de lever les contraintes, je recense plusieurs facteurs de réussite : nécessité de la définition de l’entité à privatiser, posant la problématique des filialisations opérées devant éviter la logique administrative (primat de l ‘offre)alors que c’est la logique du marché qui est le guide directeur; la délimitation précise de la
propriété réelle, posant le problème des titres de propriété, existant des différences entre la valeur inscrite dans le bilan et la superficie accaparée par l’entreprise, induisant en erreur certains acheteurs plus intéressés par la valeur du terrain surtout dans les grandes agglomérations que par la valeur réelle des actifs de l’entreprise ; la résolution de l’endettement tant externe qu’interne face aux fluctuations monétaires et des taux d’intérêts et la spécification de l’organisme chargé du suivi de la partie échelonnable lorsqu’il existe des dettes tant au niveau intérieur qu’extérieur, pour ce dernier cas posant la problématique des fluctuations du taux de change , le repreneur remboursant en dinars; la préparation de l’entreprise à la privatisation c’est à dire l’intégration de la dimension du dialogue social et politique; la privatisation est un processus politique géré par le Gouvernement et s’agissant d’un programme politique il importe que celui-ci soit soutenu non seulement par les groupes directement affectés mais également par la population en général.

D’où l’importance de la transparence la plus totale de cette opération complexe et délicate, la cohérence dans sa démarche par une communication active et enfin
le pragmatisme tenant compte tant des expériences historiques que de la réalité sociale algérienne ; l’allégement des long circuits bureaucratiques du fait du nombres importants d’organes prévus alors que le temps c’est de l’argent afin d’éviter le dépérissement des actifs entre le moment de la décision de privatiser et l’acte final
de transfert de propriété. Il ya lieu donc lieu de tenir compte de ces facteurs déterminants, la privatisation n’étant pas une technique neutre mais ayant des incidences économiques, sociales et politiques, car déplaçant des segments de pouvoir.

Les gagnants de demain ne sont pas forcément ceux d’aujourd’hui d’où des résistances naturelles des forces sociales rentières. Comme il y a lieu d’être attentif à la concurrence internationale, existant un marché mondial de la privatisation et il est utopique et incorrect de parler de privatisation partielle et totale en donnant naissance à des structures administratives qui se télescopent ce qui entretient la confusion, comme dans les années passées. La règle d’or est d’éviter d’attribuer à différents organes des compétences concurrentes sous peine de voir adopter des politiques ou approches contradictoires, où de se trouver face à d’interminables marchandages bureaucratiques ou luttes de pouvoir, qui porteraient préjudice à la crédibilité du programme de privatisation.

3- Conclusion : l’Algérie doit s’adapter aux mutations mondiales

L’économie algérienne face aux nouvelles contraintes tant internationales qu’internes a-t-elle la possibilité de modifier le régime de croissance pour atteindre un double objectif, aujourd’hui apparemment contradictoire : d’une part, créer les emplois nécessaires productifs, d’autre part, améliorer la compétitivité internationale.
C’est que la structure productive actuelle rend la croissance volatile et soumise aux chocs externes, la ressource financière, l’importance des réserves de change n’étant pas synonyme de développement.

La position extérieure de l’Algérie reste donc dominée par la faiblesse inhérente à sa spécialisation dans les hydrocarbures, n’ayant pas de prise sur ses propres comptes extérieurs, qui ne dépendent que des cours du pétrole/gaz et du taux de change du dollar, le PIB par habitant évoluant de manière chaotique. Disposant d’une
richesse naturelle éphémère, celle-ci étant amenée à s’épuiser, l’Algérie doit à la fois préserver cette ressource pour les générations futures et progressivement trouver des sources de revenus différents. Il s’ensuit que les niveaux de croissance reposant sur des filières à forte valeur ajoutée nécessaires pour entraîner une
amélioration significative de la situation, estimés à 7/8% par an jusqu’en 2015/2020, semblent difficiles à atteindre à court terme en raison du retard dans la réforme globale.

C’est qu’au cours de son histoire moderne, entre 1963/2010, l’ Algérie a connu nombre de transformations et de changements structurels fondamentaux, du socialisme spécifique (1965/1979), puis à une phase d’économie de marché spécifique, (19802007) puis depuis 2008/2009 à une volonté de retourner au tout État gestionnaire en restreignant les libertés économiques, l’Etat voulant tout régenter, limiter l’autonomie des entreprises publiques, nommer, soumette le secteur privé local à sa
propre logique et limiter le secteur privé international avec une vision bureaucratique (juridisme) de peu d’efficacité.

Or, l‘objectif stratégique pour relancer la machine économique passe par un management rénové, plus de libertés pour les opérateurs publics et privés locaux et pour les étrangers encourager tout investissement devant reposer sur une balance devises positive, un apport managérial et technologique et non limiter l’investissement étranger à partir de critères juridiques peu efficaces. Cela implique de dépasser la logique rentière actuelle, qui entretient des relations dialectiques avec la sphère informelle contrôlant 40% de la masse monétaire en circulation avec des institutions et une intermédiation financière informelle, à partir d’une autre gouvernance consistant à démocratiser la décision économique et politique.

C’est dans cette optique, qu’il s’agit d’avoir une vision d’ensemble que je qualifierai de stratégie d’adaptation puisque que l’on ne peut pas parler scientifiquement de stratégie au sens strict pour un pays dont la majeure partie de la consommation tant intermédiaire que finale, est importée.et qui reste tributaire d’une seule ressource les hydrocarbures dont la fixation des cours lui échappe. C’est que nous avons deux scénarios horizon 2010/2030, c’est dire demain, avec une population qui approchera 45/50 millions d’habitants presque sans hydrocarbures déflagration sociale ou développement et quel sera le poids de l’Algérie dans les relations internationales ? Pour cela, la valorisation du savoir et toujours la valorisation du savoir, et un bon management stratégique seront déterminants, tributaires d’un certain nombre de réformes politiques, sociales et économiques solidaires.

La pleine réussite implique un contrat social entre le pouvoir d’une part et les différentes sensibilités sans exclusive de la société d’autre part afin de s’adapter aux mutations mondiales comme les pays émergents. Aussi, je souligne l’importance d’un débat national ouvert à toutes les sensibilités sans exclusive, sur l’avenir de l’économie algérienne où des questions fondamentales doivent être traitées dans la plus grande transparence notamment la gestion de la rente de Sonatrach, la gestion des réserves de change et la quantification de l’impact de la dépense publique.

L’objectif est de réaliser un consensus national minimal entre les différentes forces sociales ce qui ne saurait signifier unanimisme signe de décadence de toute société. Méditons cette phrase pleine de sagesse du grand philosophe Aristote : « le doute est le commencement de la sagesse ».

Abderrahmane MEBTOUL, économiste

Thursday, November 11, 2010

Jean-Pierre Raffarin se rendra le 24 novembre en Algérie




Raffarin en Algérie le 24 novembre, chargé de mission par Sarkozy :
Jean-Pierre Raffarin se rendra le 24 novembre en Algérie dans le cadre de la mission de consolidation des relations économiques entre Paris et Alger que lui a confiée Nicolas Sarkozy, a-t-on appris dans l'entourage de l'ancien Premier ministre.

Le 2 septembre dernier, M. Raffarin avait été chargé par le chef de l'Etat "d'identifier et de lever les obstacles entre la France et l'Algérie pour leurs investissements économiques respectifs", selon le sénateur UMP.

Le thème du développement des échanges économiques entre les deux pays, dont les relations sont souvent houleuses, avait notamment été évoqué par le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant et le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia, les 21 février et 20 juin, lors d'entretiens à Alger.

"Notre pays demeure l'un des tout premiers partenaires économiques de l'Algérie. Pour autant, nul acquis n'est définitif et nous devons veiller à maintenir et autant que possible accroître nos positions de marché", écrivait le président Sarkozy dans sa lettre de mission.

Quand une radio locale devient universelle



La nostalgie du bled semble s’atténuer au détour d’un programme d’une radio locale.

Vous écoutez radio Jijel. Nous vous souhaitons de passer d’agréables moments avec nous», lance une animatrice de cette radio locale destinée officiellement aux habitants de cette wilaya côtière. Pourtant, nous ne sommes pas à Jijel, mais à 400 km de cette ville, à Blida plus précisément. La diffusion de cette station sur la FM est très limitée dans l’espace. Néanmoins, et grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, notamment l’Internet et le satellite, cette radio est captée non seulement dans la ville des Roses mais un peu partout dans le monde.

A Blida, la «communauté» des «Jijlis» est importante.Connus pour être de bons cuisiniers, la plupart d’entre eux détiennent des restaurants. Mohamed est un restaurateur qui a ouvert son commerce, il y a quelques années, au cœur de la ville des Roses. Ayant toujours sa ville natale et d’origine dans le cœur, il lit régulièrement les éditions locales d’El Watan sur Internet afin d’être au fait de ce qui se passe à Jijel. Aussi, il branche souvent son téléviseur sur le satellite Atlantic Bird 3 (5°West) afin de pouvoir capter la radio d’une région qui lui manque et d’avoir de la manière la plus instantanée de ses nouvelles, même s’il s’agit du quartier le plus reculé de la ville.

«Je ne peux pas rester sans nouvelles de ma ville. Parfois, je me sens dépaysé même si Blida est une région accueillante et cosmopolite. A vrai dire, les ondes venant de Jijel ont un effet magique sur moi ; ils me font remonter le moral lorsque ma famille et toute ma région me manquent», reconnaît-il, avant de poursuivre avec un air plaisantin : «Capter Radio Jijel dans mon restaurant, c’est aussi promouvoir ma région auprès de mes clients blidéens.»

En fait, la radio de la Perle de l’est du pays n’est qu’un simple exemple de cet engouement de nos concitoyens vers tout ce qui est en rapport avec leur région d’origine. Les radios locales restent donc un cordon ombilical par excellence qui maintient les liens, tout en soulageant les «souffrances de la nostalgie» pour les personnes «sensibles» habitant au pays et surtout à l’étranger.
Pour le moment, elles sont une quinzaine de radios locales relevant de l’ENRS qui diffusent sur Atlantic Bird 3 (5°West) et leur écoute est donc «universelle» et ce, à l’instar de radio Ahaggar, radio Saoura, radio Tlemcen, radio Adrar, ainsi que les stations de Ghardaïa, d’Illizi, de Batna et de Souk Ahras.

Plusieurs autres radios locales émettent aussi sur Internet et peuvent être captées aux quatre coins du monde.
D’autres radios semblent bien comprendre cet «enjeu» puisque nous avons appris que la station de Tipasa, à titre d’exemple, va lancer, d’ici à la fin de 2010, ses émissions par satellite et inaugurer ainsi son site Internet. Les concepteurs de radio Blida, laquelle sera opérationnelle durant le premier trimestre de 2011, pensent déjà à «l’universalisation» de cette station dont la vocation est pourtant régionale.Le monde ne cesse de devenir donc un petit village…

Mohamed Benzerga

Quand une radio locale devient universelle



La nostalgie du bled semble s’atténuer au détour d’un programme d’une radio locale.

Vous écoutez radio Jijel. Nous vous souhaitons de passer d’agréables moments avec nous», lance une animatrice de cette radio locale destinée officiellement aux habitants de cette wilaya côtière. Pourtant, nous ne sommes pas à Jijel, mais à 400 km de cette ville, à Blida plus précisément. La diffusion de cette station sur la FM est très limitée dans l’espace. Néanmoins, et grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, notamment l’Internet et le satellite, cette radio est captée non seulement dans la ville des Roses mais un peu partout dans le monde.

A Blida, la «communauté» des «Jijlis» est importante.Connus pour être de bons cuisiniers, la plupart d’entre eux détiennent des restaurants. Mohamed est un restaurateur qui a ouvert son commerce, il y a quelques années, au cœur de la ville des Roses. Ayant toujours sa ville natale et d’origine dans le cœur, il lit régulièrement les éditions locales d’El Watan sur Internet afin d’être au fait de ce qui se passe à Jijel. Aussi, il branche souvent son téléviseur sur le satellite Atlantic Bird 3 (5°West) afin de pouvoir capter la radio d’une région qui lui manque et d’avoir de la manière la plus instantanée de ses nouvelles, même s’il s’agit du quartier le plus reculé de la ville.

«Je ne peux pas rester sans nouvelles de ma ville. Parfois, je me sens dépaysé même si Blida est une région accueillante et cosmopolite. A vrai dire, les ondes venant de Jijel ont un effet magique sur moi ; ils me font remonter le moral lorsque ma famille et toute ma région me manquent», reconnaît-il, avant de poursuivre avec un air plaisantin : «Capter Radio Jijel dans mon restaurant, c’est aussi promouvoir ma région auprès de mes clients blidéens.»

En fait, la radio de la Perle de l’est du pays n’est qu’un simple exemple de cet engouement de nos concitoyens vers tout ce qui est en rapport avec leur région d’origine. Les radios locales restent donc un cordon ombilical par excellence qui maintient les liens, tout en soulageant les «souffrances de la nostalgie» pour les personnes «sensibles» habitant au pays et surtout à l’étranger.
Pour le moment, elles sont une quinzaine de radios locales relevant de l’ENRS qui diffusent sur Atlantic Bird 3 (5°West) et leur écoute est donc «universelle» et ce, à l’instar de radio Ahaggar, radio Saoura, radio Tlemcen, radio Adrar, ainsi que les stations de Ghardaïa, d’Illizi, de Batna et de Souk Ahras.

Plusieurs autres radios locales émettent aussi sur Internet et peuvent être captées aux quatre coins du monde.
D’autres radios semblent bien comprendre cet «enjeu» puisque nous avons appris que la station de Tipasa, à titre d’exemple, va lancer, d’ici à la fin de 2010, ses émissions par satellite et inaugurer ainsi son site Internet. Les concepteurs de radio Blida, laquelle sera opérationnelle durant le premier trimestre de 2011, pensent déjà à «l’universalisation» de cette station dont la vocation est pourtant régionale.Le monde ne cesse de devenir donc un petit village…

Mohamed Benzerga

Alger. Résidence algéro-européenne des photographes



Alger. Résidence algéro-européenne des photographes
Objectif,le patrimoine culturel et archéologique

En l’espace de quatre jours, dix-huit photographes algériens et étrangers sont conviés à immortaliser, par une série de clichés, le patrimoine culturel et architectural algérois.

Dans le cadre de ses activités culturelles, en partenariat avec le ministère de la Culture, l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) et les services culturels des Etats membres, la délégation de l’Union européenne en Algérie organise, du 9 au 12 de ce mois, une résidence de photographes sur le thème «Le patrimoine culturel et architectural algérois» à la villa Abdeltif. Pas moins de 18 photographes algériens et étrangers prendront part à ce rendez-vous artistique. Un événement qui se veut avant tout un espace d’échange et de dialogue autour du thème du patrimoine culturel et architectural algérois.

Au cours d’une conférence de presse animée, hier, au niveau de la villa Abdeltif, Mme Laura Baeza, ambassadrice, chef de la délégation de l’Union européenne, a rappelé à l’assistance que cette résidence algéro-européenne de photographes fait suite à la rencontre des femmes écrivaines qui s’est déroulée en octobre dernier à Alger. «Cette résidence s’inscrit dans le cadre du dialogue interculturel que l’Union européenne encourage à travers différents programmes nationaux et régionaux. Algériens et Européens vont travailler ensemble, échanger des expériences et surtout développer un dialogue autour d’un métier qui les passionne», dit-elle.

La conférencière a indiqué que cette résidence est une première étape d’un projet qui a pour objectif d’offrir aux Algérois et à tous ceux qui s’intéressent au patrimoine un regard croisé des professionnels de la photo sur Alger, et ce, à travers une exposition photographique qui sera organisée, probablement au musée du MaMa en 2011.

Déclic pittoresque

Un livre d’art sera également édité avec les photographies réalisées dans le cadre de cette résidence. Parmi les artistes européens, citons l’Allemande Marion Beckhausser, l’Espagnol Juan Angel De Corral, la Française Coralie Grandjean, le Polonais Radoslaw Kazmierczack, le Britanique Jason Oddy, le Belge Charles Paulicevitch, l’Autrichien Christian Wachter, le Belge Charles Paulicevitch et l’Italienne Elisabetta Zavoli. Côté Algérie, on retiendra les noms de Rachida Adaou, Sarah Bellache, Farid Djema, Sid Ali Djenidi, Mohamed Guesmia, El Hadi Hamdikène, Rafik Laggoune, Louiza Sid Ammi, Rafik Zaïdi et Réda Samy Zazoun.

La plupart des photographes sélectionnés pour cette résidence sont des professionnels ayant une expérience dans le domaine. En effet, ce sont des photographes issus de différentes écoles de photographie. Certains sont spécialisés dans la photo d’art. D’autres sont des reporters photo ou encore des plasticiens pétris de photographie.«Durant leur séjour, ils vont focaliser leur travail sur le patrimoine algérois, au sens le plus large du mot, et saisir les images qui à leurs yeux sont les plus significatives de cette richesse», ajoutera Mme Baeza.

Il est à noter que les photographes retenus pour cette résidence seront armés de leur boîtiers afin d’immortaliser des clichés se rapportant au patrimoine culturel et architectural algérois. Le programme des visites prévoit des haltes au niveau du Bastion 23, La Casbah d’Alger, la Grande-Poste, l’hôtel El Djazaïr, Djemâa El Djedid, Djemâa El Kebir, Sidi Abderrahmane, Dar Aziza, Fort Tamentefoust, Notre-Dame d’Afrique, le Théâtre national d’Alger, aqueduc du Val d’Hydra. Des lieux historiques, mythiques, que la mémoire ne saurait oublier.



Nacima Chabani

Wednesday, November 10, 2010

Algerie Loi de finances 2011



Les recommandations du FCE aux députés
Le Forum des chefs d’entreprises (FCE) préconise une dizaine d’amendements à la loi de finances 2011 dont le vote devrait intervenir dimanche prochain. Dans une note présentée devant la commission des finances de l’assemblée dont TSA a pu se procurer une copie, le FCE recommande ainsi concernant l’investissement et le partenariat d’apporter un complément à l’article 45 de la loi de finances complémentaire 2010. Les dispositions contenues dans l’article en question stipulent que toute « modification de l’immatriculation au registre de commerce entraîne, au préalable, la mise en conformité de la société aux règles de répartition du capital ». Mais elles ne s’appliquent pas dans les cas de «modification du capital social qui n’entraîne pas un changement de l’actionnariat et de la répartition du capital entre les actionnaires ; la suppression d’une activité ou le rajout d’une activité connexe ; la désignation du gérant ou des dirigeants de la société ; « le changement d’adresse du siège social ».

Or pour le FCE, ces dispositions « auront immanquablement pour conséquence d’empêcher la mobilité du capital puisqu'un simple changement de l’actionnariat entraînera obligatoirement la mise en conformité de la société aux nouvelles règles de répartition du capital (51/49). « Ainsi, dans le cas d’investissements réalisés antérieurement à la promulgation de la loi de finances complémentaire pour 2010 et dans lesquels des partenaires algériens minoritaires détiennent de faibles parts, le partenaire étranger étant déjà majoritaire à plus de 51 %, les actionnaires algériens se trouveraient dans l’incapacité de vendre leurs actions au partenaire étranger et se trouveraient liés contre leur gré à celui-ci ; ils ne pourront pas non plus vendre leurs parts à un partenaire algérien sans provoquer la mise en conformité de la société aux nouvelles règles de répartition du capital (51/49) », note le FCE.

Dès lors le FCE propose à ce qu’il soit ajouté un alinéa « Toutefois, ne sont pas astreintes à cette obligation, les modifications ayant pour objet : les opérations de cession des parts de l’actionnariat national minoritaire au partenaire étranger majoritaire ou à un ou plusieurs partenaires nationaux résidents lorsque les investissements concernés ont été réalisés antérieurement à la promulgation de l’ordonnance n°10-01 du 26 août 2010 ».

D’autre part le FCE suggère la « souplesse » et « une démarche sélective » concernant l’obligation faite aux investisseurs étrangers de passer nécessairement par le conseil national de l’investissement. « Opérer une distinction entre d’un côté les investisseurs qui s’installent avec pour seul objectif d’activer au bénéfice des maisons mères en s’accaparant des marchés et en développant un simple réseau commercial et d’autre part ceux qui s’installent effectivement pour produire ; moduler l’exigence d’un bilan devises positif selon les secteurs d’activité ; encourager les investissements étrangers qui participent au transfert effectif de "know how" ou qui produisent des biens avec un taux d’intégration égal ou supérieur à un niveau à définir », soutient le FCE.

Concernant les mesures d’ordre fiscal, le FCE recommande la réintroduction de l’exonération de l’impôt sur les bénéfices réinvestis. Il a également préconisé l’unification de la TVA au taux unique de 10 %, la « réduction de 17% actuellement à 7% du taux de TVA auquel est assujetti la position tarifaire 72-07 concernant la matière première dénommée « billette » servant à la production du rond à béton", de procéder à la suppression totale de la taxe sur les activités professionnelles, de porter le plafond de chiffres d’affaires à 10 millions de dinars dans le cadre de l’impôt forfaitaire unique. Dans le même contexte, le FCE recommande la réduction de 15 % du taux de droit de douanes et l’aménagement des droits de douanes frappant les matières premières. Enfin, sur le registre des exportations, le FCE demande de prévoir de ré-autoriser l’exportation de couscous et de pâtes alimentaires.

Algerie Soutien à la PME/PMI



La BEA lance un fonds d’investissement avec une banque portugaise et une société française

Les acteurs économiques s'engagent à travailler l'image de l'Algérie


Clôture des premières journées internationales sur le marketing et le tourisme

Les premières journées internationales sur le Marketing et le Tourisme, qui se sont déroulées les 7 et 8 novembre dernier à l'hôtel Aurrasi (Alger) avec la participation des spécialistes algériens et étrangers, ont pris fin sur des notes satisfaisantes et bien optimistes. Mais, le Directeur général de RH international Communication, M. Rachid Hassas, organisateur de ces journées, refuse totalement de parler de " clôture " de ces journées. Pour lui, il s'agit en fait " de la signature d'un contrat entrer le marketing et les opérateurs économiques. C'est une sorte de convention où les acteurs économiques doivent respecter et surtout s'engager pour travailler l'image de l'Algérie en matière de tourisme, explique M. Hassas, avant de remarquer qu'il a été confirmé à travers ces journées que l'Algérie n'a vraiment rien à envier à nos pays voisins ". Et pour bien soigner l'image de l'Algérie en matière de tourisme, il faut dont bien avoir recours à cet outil qui est le marketing dans le but de fidéliser, séduire et surtout faire de la destination " Algérie ", une destination privilégiée.
Ceci étant l'un des premiers résultats découlant des travaux de ces deux journées riches en enseignements. Par ailleurs, et puisque l'Office national du tourisme (ONAT) a mis en place un plan de communication pour développer et promouvoir le tourisme dans les différentes régions du pays, les agences de voyages se doivent donc de faire la promotion des destinations de ces régions. Et c'est en quelque sorte le 2e résultat atteint lors de ces journées. En évoquant l'outil marketing, on ne pourrait occulter l'un de ses bras d'articulation, à savoir le recours à Internet. Et c'est de ce côté que l'on retrouve le 3e bénéfice tiré de ces journées, puisque les débats riches ayant caractérisées ces journées ont permis d'attitrer l'attention sur le nécessité de mettre en place des sites web et donc des sites professionnels devant servir de référence et de repère pour les utilisateurs avec bien évidement l'actualisation des programmes. De là à passer au e-commerce, il n'y a qu'un pas à franchir. Et c'est ce qui ressort de ces journées également, et il s'agit donc de faire en sorte que les agences de voyage utilisent Internet pour permettre aux clients d'acheter leurs billets et ne point se déplacer, comme cela se fait de part le monde.
Le volet formation a eu également sa part dans les débats entre les conférenciers et les spécialistes du marketing et du tourisme, puisqu'il a été retenu d'utiliser une politique de séduction et de culture tout en faisant très attention pour qu'il n'y ait point de fossé entre la théorie et la pratique. En d'autres termes, il ne faut aucunement que la théorie l'emporte sur la pratique, car la culture algérienne et le sens de la création et la mobilisation sont autant d'axes qui feront de la destination " Algérie " une destination d'accueil et promotionnelle de façon à permettre à notre pays de se positionner sur le podium avec les autres concurrents. Pour le directeur de RH International communication, " ces journées ont prouvé que les compétences existent, que le savoir-faire existe aussi et rien ne manque pour porter l'image de l'Algérie qui peut offrir ce que les touristes attendent et surtout exigent" ; et pour ce faire, M. Hassas, déclare qu'il " faut arrêter le bricolage. Arrêtons de ne penser qu'à faire de l'argent et des gains faciles. Chaque dépense ou entrée doit avoir auparavant servi le touriste à se positionner sur la destination Algérie et il faut que cela serve à faire passer le message le plus important, à savoir que l'Algérie ne doit plus être le pays qu'on regarde d'un seul œil ", conclut le directeur de RH International communication, organisateur de ces premières journées sur le marketing et le tourisme. Alors vivement les deuxièmes journées pour faire le bilan de ce qui se ferait d'ici là.

Saïd Ben