阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Tuesday, November 18, 2008

Union Med TGV Algerie Maroc Tunisie





La ''5ème réunion des ministres des transports des pays de la Méditerranée occidentale'' (GTMO 5+5), ouverte, lundi à Tunis, et présidée par la Tunisie (2007-2009), a discuté des moyens financiers susceptibles de concrétiser les différents projets de transport prioritaires et d'infrastructure, dans la perspective de la mise en place d'un réseau de transport multimodal pour la méditerranée occidentale. Les projets prioritaires de coopération entre le groupe GTMO 5+5 et l'Union Européenne (UE), concernent la modernisation et l'interopérabilité de l'axe ferroviaire trans-maghrébin, reliant Tunis, Alger et Casablanca et l'amélioration de ses services. Le sommet a aussi représenté l’occasion de lancer une étude de faisabilité du train maghrébin à grande vitesse portant le nom de TGVM, et reliant Tripoli à Casablanca, via Tunis et Alger, outre l'examen de la possibilité pour l'UE de financer des maillons transfrontaliers dans la réalisation de l'autoroute de l'union maghrébine. Il s'agit, également de l'émergence des autoroutes de la mer en Méditerranée Occidentale. La Tunisie a, à cet effet, présenté sa candidature à l'UE sur les axes Radès-Marseille/Radès-Gènes.
Les projets euro-méditerranéens entre le rêve et la réalité !
Ouvrant les travaux de la réunion, Abderrahim Zouari, ministre du transport, a mis en exergue le rôle de l'infrastructure de base dans la réalisation de l'intégration économique et l'impulsion du développement, soulignant l’importance du financement en tant qu’élément déterminant dans la concrétisation des objectifs en la matière. Les efforts déployés par les institutions de financement internationales et la commission européenne pour la mobilisation de ressources financières supplémentaires et la mise en place de nouveaux mécanismes de financement pour les projets d'infrastructure, tels que la FEMIP (facilité euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat), la facilité d'investissement voisinage (FIV), ont marqué les interventions des ministres présents. Ces derniers ont aussi évoqué les facilités d'investissement dans les projets propres, à vocation écologique et la problématique du financement, notamment pour les crédits concessionnels. Il y’a lieu d’observer, sur ce volet, que les différences au niveau du volume d'aides octroyées par l'Union Européenne (UE) par habitant, varie de 1 à 40 entre les pays candidats à l'adhésion à l'union et les pays de voisinage. La vulnérabilité de ces institutions, ainsi que la marge existante entre le financement des projets dans rive nord et celle du sud, sont de nature, selon quelques experts présents, de nature à semer quelques doutes sur les réelles chances de concrétisation de ces projets, du moins au long terme.
La question du financement plane sur les travaux de la réunion
Les derniers bouleversements sur les marchés financiers ont démontré la fragilité de l'économie financière, ce qui constitue une occasion de développer davantage l'économie réelle, par le renforcement des financements destinés aux projets d'infrastructures de base. Ceci fut un point d’accord entre les responsables présents. Le contexte de la crise n’a pas empêché Antonio Tajani, vice-président de la commission européenne chargé des transports, de préciser que l’une des solutions prise pour limiter les effets de la crise actuelle, réside dans l’investissement dans l’infrastructure. Pour lui, les objectifs escomptés à savoir la création d'un réseau multimodal transméditerranéen de transport et l'établissement de plans d'action régionaux en matière de transport et d'infrastructure dans la région, ne devraient pas être affectés par les effets de la crise, ce qui nécessiterait, d’un autre côté, une œuvre commune pour l'harmonisation des textes réglementaires. Pour le responsable de l’Union Européenne, le développement de la région maghrébine en général et de son infrastructure en particulier, demeure l’une des priorités de Bruxelles « le développement de la région du Maghreb, est un pilier très important dans notre vision pour le continent africain. Cela ne représente que le point de départ pour améliorer le développement de l’Afrique dans l’objectif de contrôler l’immigration venant de l’Afrique subsaharienne, ce qui devrait inquiéter la région du Maghreb à son tour », a-t-il souligné. Pour le représentant de la Banque Européenne d’Investissement, Diederik Zambon, l’appel au secteur privé était le message qu’il avait à transmettre. Ce secteur est aujourd’hui appelé, selon lui, à participer d’avantage dans le financement et à la réalisation de projets d'infrastructure et de transport euro-méditerranéens. Les questions du financement des projets ont pratiquement dominé les interlocutions, notamment des ministres de la rive Sud, comme ce fut le cas de Karim Ghellab, ministre marocain qui a rappelé les engagements des pays de la rive Nord dans les projets d’infrastructures et de transport avec leurs homologues du Sud. Pour lui «le fait de s’orienter vers l’Afrique, tout d’un coup, ne devrait pas faire oublier aux européens ceux qui existent au milieu». Un clin d’œil vers les engagements des pays de la rive nord dans le royaume chérifien, qui portent notamment sur un TGV reliant Tanger à Casablanca. Les ministres libyens et algériens ont, quant à eux, énumérés les projets de transport qui ont lieu dans leurs pays perspectifs.
En somme, la réunion du GTMO 5+5 englobera l'ensemble des domaines et projets de coopération avec l'UE, en matière de transport, notamment les autoroutes de la mer en Méditerranée, la création d'un institut de formation aux métiers de la mer, la dépollution de la mer Méditerranée, la mise en place d'un système intégré de contrôle du trafic maritime, de surveillance des activités en mer et d'assistance en cas de détresse ou d'accident maritime. Cette coopération intéressera, encore, la mise en place d'un système intégré d'échanges de données informatisées relatives au transport maritime des marchandises (EDI), outre l'identification et la mise en œuvre d'un système d'indicateurs de mesure de la qualité de services dans les aéroports méditerranéens. Des projets qui seront proposés au forum euroméditerranéen qui se tiendra à Bruxelles au mois de décembre prochain.

Energie Commission Européenne





Energie : la Commission présente sa stratégie
(Plus d'infos)
La Commission européenne a proposé la semaine dernière un nouvel ensemble de mesures dans le domaine de l'énergie, exposant sa deuxième analyse stratégique concernant l'énergie au sein de l'Union.
Ce paquet de mesures entend "donner un nouvel élan à la sécurité énergétique en Europe, en soutenant les propositions dites «20-20-20» sur le changement climatique.
Bruxelles espère notamment parvenir à créer une solidarité entre États membres dans le domaine énergétique, ainsi qu'une nouvelle politique de réseaux pour stimuler l’investissement et renforcer l'efficacité et la réduction de l'intensité carbonique.
Cinq domaines sont présentés dans lesquels il lui paraît nécessaire d’agir en priorité pour garantir un approvisionnement énergétique durable :
La Commission met en avant les projets de construction des infrastructures. L'Union européenne doit mieux utiliser ses propres ressources énergétiques, qu'elles soient renouvelables ou fossiles, préconise-t-elle. Une plus grande attention doit être accordée aux dispositifs de solidarité qui comprennent notamment les mécanismes de gestion de crise de l'UE, les stocks pétroliers et de nombreux mécanismes pour faire face aux éventuelles interruptions de l'approvisionnement gazier. Enfin, des efforts supplémentaires doivent être consentis d’urgence pour améliorer l’efficacité énergétique.
En outre, un ensemble de mesures d’efficacité énergétique est proposé, qui vise à réaliser des économies d’énergie dans des domaines essentiels, notamment en étoffant la législation relative à l’efficacité énergétique applicable aux bâtiments et aux produits consommateurs d’énergie, et en renforçant le rôle des certificats de performance énergétique ainsi que des rapports d’inspection sur les systèmes de chauffage et de climatisation.
Lors de la présentation de cette deuxième analyse stratégique de la politique énergétique de la Commission, le président José Manuel Barroso est parti d'un constat : «Le prix de l’énergie dans l’Union européenne a augmenté en moyenne de 15 % au cours de l’année dernière. L'UE importe 54 % de son énergie pour un coût de 700 € par citoyen. Il est urgent que nous remédions à cette situation en prenant des mesures pour accroître notre efficacité énergétique et réduire notre dépendance à l'égard des importations, a-t-il déclaré. Nous devons investir et diversifier. Les propositions adoptées aujourd'hui attestent sans ambiguïté de la volonté de la Commission de garantir un approvisionnement énergétique sûr et durable. Elles devraient nous aider à atteindre les objectifs cruciaux "20-20-20" relatifs au changement climatique.»
Andris Piebalgs, membre de la Commission chargé de l'énergie, a souligné pour sa part les possibilités qui s'ouvrent de réaliser de nouveaux investissements et des économies et de créer des emplois: «Plus que jamais, l'Union européenne est d’accord pour traiter la question du changement climatique, du prix de l'énergie et de la sécurité énergétique. Mais nous devons faire plus, être plus ambitieux et faire preuve d’encore plus d’audace pour éviter le risque de ruptures d’approvisionnement à l’avenir. Cela signifie qu'il faut investir. Investir dans l'énergie, y compris dans l'efficacité énergétique, revient à donner à notre économie l’impulsion dnt elle a besoin en ces temps incertains.»
"Objectifs 20-20-20"
La première priorité retenue dans la deuxième analyse stratégique est d'adopter et de mettre en œuvre rapidement des mesures pour atteindre les objectifs pour l'Europe fixés par le Conseil européen qui visent, d’ici à 2020, à réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre, à porter la part des énergies renouvelables à 20 % de la consommation énergétique finale et à réduire de 20 % la demande en énergie. Cet ensemble de mesures sur le changement climatique, proposé par la Commission en janvier 2008, doit être soumis au Conseil et au Parlement au cours des prochaines semaines.
Sécuriser l'approvisionnement énergétique
La deuxième des priorités présentée est de remédier à la précarité galopante de la sécurité de l'approvisionnement énergétique de l'Europe. Même si les objectifs relatifs aux énergies renouvelables sont atteints, l'Europe sera probablement contrainte d'importer davantage qu'à l'heure actuelle, insiste la Commission. L'Union européenne doit améliorer les stratégies actuelles pour réaliser son objectif d’efficacité énergétique. En outre, la capacité de l'UE à agir de concert en cas de crise doit être renforcée.
Accorder une plus grande attention à l’énergie dans les relations internationales de l’Union européenne – notamment en établissant des relations fondées sur l’interdépendance avec les pays fournisseurs, les pays de transit et les pays consommateurs – devrait contribuer à la réalisation des objectifs de la politique énergétique de l’UE et aider l’UE à influer davantage sur les évolutions énergétiques internationales, pense-t-elle.
Les mesures comprennent donc une coordination plus étroite entre les États membres et la Commission dans ce domaine.
Renforcer l'efficacité énergétique
Dans le même temps, la Commission présente un ensemble de documents d’accompagnement pour exposer ces lignes d’action plus en détail. L'efficacité énergétique vient en premier lieu.
Le texte proposé vise à réaliser des économie d’énergie dans de nombreux domaines, notamment en étoffant la législation relative à l’efficacité énergétique applicable aux bâtiments et aux produits consommateurs d’énergie, et en renforçant le rôle des certificats de performance énergétique ainsi que des rapports d’inspection sur les systèmes de chauffage et de climatisation.
Afin d'améliorer l'efficacité de l'approvisionnement énergétique, la Commission a adopté des lignes directrices visant à favoriser l'écoulement de la production d'électricité des installations de cogénération à haut rendement énergétique. En 2009, la Commission prévoit de faire une évaluation approfondie du plan d'action européen de 2006 pour l'efficacité énergétique.
Un milliard d'euros pour les infrastructures
La question de l'investissement est également au cœur du paquet de mesures. Les réseaux européens ont besoin de milliards d'euros d'investissement pour remplacer les infrastructures vieillissantes et pour s'adapter aux énergies renouvelables, souligne la Commission.
Six initiatives stratégiques ont par ailleurs été répertoriées comme essentielles à la sécurité énergétique de l’UE dans un livre vert sur les réseaux d’énergie: un plan d'interconnexion pour la région balte, un anneau méditerranéen de l'énergie, des interconnexions gazières et électriques adéquates traversant l’Europe du Centre et du Sud-Est selon un axe nord-sud, un réseau d’énergie en mer du Nord, un corridor gazier méridional et des approvisionnements efficaces en gaz naturel liquéfié (GNL) pour l’Europe.
La première analyse stratégique avait débouché en mars 2007 sur l'accord du Conseil européen quant aux objectifs de la politique énergétique pour l’Europe. Depuis lors, la Commission a proposé des mesures comprenant un ensemble de propositions qui seront adoptées prochainement afin d’ouvrir davantage le marché de l'énergie de l'UE, un plan stratégique pour les technologies énergétiques visant à promouvoir les technologies énergétiques non polluantes, de nouvelles mesures pour améliorer la consommation énergétique des biens de consommation et des propositions de nouveaux objectifs contraignants quant aux énergies renouvelables et aux émissions de gaz à effet de serre.Le Conseil européen de mars 2007 a invité la Commission à présenter une mise à jour de l'analyse stratégique de la politique énergétique pour le début de 2009.
ENERGIE
STRATEGIE
COMMISSION

Part des énergies renouvelables portée à 23% 2020