阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Sunday, July 25, 2010

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Union pour la Méditerranée pour une meilleur communication
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Ouverture du Comité du patrimoine mondial de l'Unesco





Aujourd'hui s'ouvre la 34ème session du Comité du patrimoine mondial à Brasilia, qui se tiendra du 25 juillet au 03 août, pour inscrire de nouveaux sites sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. La Réunion est présente pour défendre son projet de classement des "Cirques, Pitons et Remparts" et peut-être devenir le huitième site classé dans les Mascareignes et le deuxième site français classé en Outre-mer, après les lagons de la Nouvelle Calédonie

C'est aujourd'hui à Brasilia que s'ouvre la 34ème session du Comité du patrimoine mondial pour déterminer quels seront les nouveaux sites classés au prestigieux patrimoine mondial de l'Humanité. La Réunion présente son dossier pour obtenir la classification de ses "Cirques, Pitons et Remparts" au patrimoine mondial de l'Humanité comme l'a été précédemment la Muraille de Chine, le Mont Saint Michel et sa baie, Les Dolomites, … Le dossier de la Réunion va être examiné pendant toute la semaine par un comité composé de représentants des Etats. Sa demande de classement sera ensuite examinée par un organisme l'UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) et la réponse interviendra au terme de cette session le 03 août prochain. Au programme de cette journée, la cérémonie d'ouverture, de cette 41ème session, à 18h (heure locale), en présence du Président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, le ministre brésilien de la Culture, Joào Luiz Silva Ferreira et la Directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova.
Dimanche 25 Juillet 2010 - 12:05
Julien Delarue
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Les États-Unis élèvent le statut de la mission palestinienne




Agence France-PresseWashington
Les États-Unis ont annoncé vendredi qu'ils élevaient le statut de la représentation diplomatique palestinienne à Washington, une mesure symbolique qui est aussi une marque de confiance à l'égard du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.
L'administration du président Barack Obama va permettre à la mission palestinienne, qui n'a aucun statut officiel, de se présenter comme la «Délégation générale de l'Organisation de libération de la Palestine».
Les États-Unis, principal allié d'Israël, rejoignent ainsi les pays européens, l'Australie et le Canada, qui reconnaissent déjà un statut de délégation aux Palestiniens, statut qui n'a toutefois pas la même valeur que celui conféré à une ambassade.
«Cette décision est le reflet de notre confiance de pouvoir contribuer, par le biais de négociations directes, à un règlement passant par la coexistence de deux États, l'un palestinien, indépendant et viable, l'autre Israël», a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche Tommy Vietor.
«Nous devons dès aujourd'hui nous préparer à l'avènement de cette solution, pendant que nous continuons de travailler avec le peuple palestinien en faveur d'un avenir meilleur», a-t-il dit.
Le nouveau statut ne changera pas grand-chose dans la pratique. Le porte-parole du département d'État, Philip Crowley, a dit que le drapeau palestinien pourrait flotter sur le toit de la représentation, mais que son personnel ne bénéficierait pas de l'immunité diplomatique.
M. Crowley a précisé que le gouvernement américain avait approuvé ce changement à la demande des Palestiniens.
«Ces changements ont une valeur symbolique. Ils reflètent l'amélioration des relations entre les États-Unis et les Palestiniens, mais ils n'ont aucune signification en vertu de la convention de Vienne sur les relations diplomatiques», a-t-il dit à la presse.
L'administration Obama tente actuellement de relancer les négociations de paix directes entre l'Autorité palestinienne et Israël.

Le Premier ministre britannique David Cameron effectuera demain et mardi une visite en Turquie



Cameron bientôt en Turquie et en Inde
AFP 25/07/2010

Le Premier ministre britannique David Cameron effectuera demain et mardi une visite en Turquie, centrée sur la candidature d'Ankara à l'UE, avant de s'envoler pour l'Inde dans l'espoir d'y établir une "nouvelle relation spéciale". Accompagné du chef de la diplomatie britannique William Hague, M. Cameron s'entretiendra à Ankara avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan. Londres est depuis longtemps un fervent partisan de l'adhésion turque à l'Union européenne. La reine Elizabeth II avait, lors d'une visite d'Etat en 2008, souligné que la Turquie disposait d'une "situation unique en tant que pont entre l'Orient et l'Occident, à un moment crucial pour l'Union européenne et le monde en général".Le processus d'adhésion butte sur l'opposition de Paris et de Berlin, ainsi que sur le refus de la Turquie d'ouvrir ses ports et aéroports aux vaisseaux de la république de Chypre, qu'Ankara ne reconnaît pas, mais qui est membre de l'UE. La Turquie a plusieurs fois cherché sur ce sujet le soutien du Royaume uni, ancienne puissance coloniale de l'île. Le nouveau gouvernement de David Cameron, installé en mai, a promis de renforcer ses liens avec la Turquie. Hague a récemment souligné que le pays était "la plus importante économie émergente d'Europe".Cameron s'envolera en Inde plus tard dans la semaine, à une date non encore précisée. Avec cet ancien joyau de l'Empire, le Premier ministre veut "remodeler la politique étrangère britannique et la recentrer sur les aspects commerciaux", avait-il dit la semaine dernière. Le chef du gouvernement entend faire de l'Inde un partenaire clef, en établissant une "nouvelle relation spéciale" qui passerait par l'entrée de New Delhi au Conseil de sécurité de l'ONU. Témoignant de l'importance accordée à la visite, Cameron sera accompagné d'une délégation de ministres et hommes d'affaires, notamment le Chancelier de l'Echiquier George Osborne. Il s'agit de la "délégation la plus importante des temps modernes à se rendre en Inde", a souligné M. Osborne dans le Sunday Telegraph de dimanche. Le commerce bilatéral entre les deux pays atteignait en 2009 11,5 milliards de livres (13,7 milliards d'euros).Source : AFP -->

Accord d’association Algérie-UE France, Italie, Espagne : principaux partenaires commerciaux de l’Algérie



La part de marché de l’UE dans les importations algériennes a régressé,passant de 57,4% en 2002 à 51,9% en 2007 au bénéfice de la Chine.
Dans le cadre de l’accord d’association (AA) entre l’Algérie et l’Union européenne, il est constaté que les principaux clients de l’Algérie, fournisseurs de notre pays, sont la France, l’Italie et l’Espagne qui demeurent également ses principaux clients pour toutes les exportations algériennes. Un effort de diversification devrait être entrepris pour instaurer une concurrence entre un plus grand nombre de pays européens. C’est l’une des conclusions auxquelles sont arrivés des experts chargés de l’évaluation de l’impact de la mise en œuvre de l’AA. Les exportations européennes par catégories de produits font ressortir une évolution dans la spécialisation relative des pays exportateurs. Ainsi, la France abandonne progressivement une partie de sa part de marché dans les intrants peu transformés au profit de l’Italie et de l’Espagne. “Pour les deux autres listes qui concernent les produits à plus forte valeur ajoutée, l’érosion de la part de marché de la France est moins significative sauf en fin de période. Quelle que soit la catégorie de produits, l’Italie et l’Espagne sont les principaux concurrents de la France sur le marché algérien”, expliquent ces analystes. Les quatre premiers produits importés par l’Algérie représentent 43,9% des importations totales. Les produits sont dispersés dans à peu près toutes les branches et toutes les listes de l’AA. Des produits à faible valeur ajoutée “côtoient des biens incorporant une technologie avancée. Le spectre des produits importés révèle les faiblesses de l’industrie (métallurgie, pharmacie, robinetterie) et de l’agriculture (lait concentré) malgré les réformes engagées dans le cadre de la nouvelle politique industrielle”, soulignent-ils. Il est relevé en outre l’émergence de nouveaux acteurs sur cet espace commercial à savoir, les importations en provenance d’Asie et des États-Unis. La part de marché de l’UE dans les importations algériennes a régressé, en effet, passant de 57,4% en 2002 à 51,9% en 2007 au bénéfice de la Chine dont la part de marché a sensiblement augmenté de 2,8% en 2002 à 8,6% en 2007, passant devant les États-Unis. Cette évaluation en dollars ne tient pas compte, selon les experts, de l’appréciation de l’euro sur la période et de ce fait surestime la part européenne. La Chine concurrence l’Europe sur tous les produits en métal, les véhicules industriels et les produits métallurgiques.Malgré le démantèlement tarifaire, l’appréciation de l’euro et le faible niveau des prix chinois permettent à la Chine d’accroître ses parts de marché dans des secteurs clés pour les exportations européennes. “De ce point de vue, l’AA n’a pas donné d’avantages à l’Europe sur le marché algérien. Pour les États-Unis, le marché algérien offre des opportunités pour les céréales, les appareils électriques, les produits de la métallurgie et des exportations captives (turboréacteurs…). Toutefois, la part des États-Unis reste très modeste en dehors des hydrocarbures”, relève-t-on dans le rapport reprenant le bilan final de cette évaluation. “Malgré le faible niveau des exportations de produits industriels, celle-ci sont concentrées sur les intrants peu transformés alors que dans le même temps l’Algérie importe une quantité importante de ces produits de l’UE. En conséquence, pour ces groupes de produits, le commerce intra- industries est probablement significatif mais dégage une faible valeur ajoutée”, expliquent encore les auteurs de ce document. Les exportations de produits agricoles sont très faibles et concernent des produits isolés (produits de la pêche, dattes…). Le calcul des avantages comparés révélés de l’Algérie à l’exportation montrent que “l’Algérie a un avantage comparé bilatéral et un avantage comparé vis-à-vis des autres pays dans une dizaine de produits dont certains ne font pas l’objet d’un développement à l’exportation”, avouent-ils. Certains produits qui sont compétitifs vis-à-vis des pays en dehors de l’UE ne le sont pas vis-à-vis de l’UE : le liège et le zinc. La grande majorité des produits est issue de la filière hydrocarbures. “Au niveau agrégé, l’AA n’a pas eu d’effet significatif sur les importations en provenance de l’UE et sur les exportations à destination de l’UE.” Ainsi, globalement, la part de l’UE dans les importations de l’Algérie a très légèrement diminué. Les principaux produits exportés par l’Algérie sont dérivés de l’industrie des hydrocarbures et quelques produits métallurgiques non transformés. En revanche, “la destination géographique des exportations de l’Algérie est évidemment déterminée par le poids des hydrocarbures et la proximité géographique des marchés. L’UE représentait en 2008 plus de 50% des exportations de l’Algérie”, précisent les rédacteurs du document. En dehors des hydrocarbures, l’UE reste de très loin le premier client de l’Algérie. La “proximité géographique et probablement l’AA qui se veut un aboutissement d’un ancrage de l’Algérie à l’Europe font de l’Europe un partenaire commercial incontournable” de notre pays. Il est constaté aussi qu’en hors hydrocarbures les exportations en 2008 sont concentrées sur trois pays, la France, l’Italie et l’Espagne. Ce sont les principaux partenaires commerciaux de l’Algérie qui accumulent encore des excédents commerciaux avec elle.

L’énergie solaire pour l’éclairage de la chaussée et des ouvrages d’art de la deuxième rocade d’Alger


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L’énergie solaire pour l’éclairage de la chaussée et des ouvrages d’art de la deuxième rocade d’Alger
Vendredi 23 juillet 2010

Un nouveau tronçon du projet de la 2ème rocade d’Alger, reliant Ouled Moussa à Larbâtache (Wilaya de Boumerdes), a été ouvert à la circulation mercredi, en présence du ministre des Travaux publics M. Amar Ghoul. D’une longueur totale de 13 km, cette section devra permettre de décongestionner la circulation automobile sur les axes routiers situés à l’Est de la capitale notamment au niveau de Réghaia et Boudouaou, a assuré le ministre lors d’une visite d’inspection qu’il a effectuée à plusieurs ouvrages d’art en construction du projet de la rocade Zéralda-Boudouaou (65 km). Désormais, les automobilistes circulant sur les axes menant de l’Est vers l’Ouest de la capitale peuvent emprunter ce tronçon à hauteur de la localité de Kherrouba, près de Boudouaou (Boumerdes) tout en contournant le centre-ville de Réghaia, où est constatée une circulation automobile très dense ces dernières années, a explicité M.Ghoul à la presse.
Réalisé selon les normes internationales attestées par un bureau d’études américain, le tronçon Ouled Moussa-Larbâtache a été confié à l’entreprise privée ETRHB Haddad.
Cette nouvelle section de la 2ème rocade d’Alger (d’une longueur totale dépassant 200 km en incluant les échangeurs et les bretelles), vient s’ajouter à d’autres tronçons qui sont déjà mis en service : Il s’agit du tronçon Zéralda-Douéra (12 km) livré en 2009, et celui reliant Meftah à Khemis El Khechna (12,5 km) ouvert à la circulation en avril dernier.
Le ministre, qui a fait savoir que le projet entier est réalisé à plus de 93%, a souligné que les entreprises en charge de cet équipement doivent accentuer les efforts afin de procéder à la mise en service "prochainement" des sections restantes, à savoir Douéra-Birtouta, et Birtouta-Boudouaou.
S’agissant de la partie devant relier Birtouta à Khemis El khechna (30 km), également inspectée par M.
Ghoul, elle fait partie à la fois du projet de la 2ème rocade d’Alger et de l’autoroute Est-Ouest, selon les explications fournies à l’occasion par les responsables de l’Agence nationale des autoroutes, (ANA), maître d’ouvrage du projet.
Le ministre a aussi instruit les responsables du projet de retenir l’option de l’utilisation de l’énergie solaire pour l’éclairage de la chaussée et des ouvrages d’art relevant de cette infrastructure, tout en insistant sur l’importance de "créer le maximum d’espaces verts tout au long de la rocade".
"Il faut faire appel aux paysagistes, agronomes, ingénieurs et autres bureaux d’études spécialisés pour rendre cette autoroute une infrastructure routière verte et écologique, et l’inscrire dans la durabilité", a-t-il dit à ce propos.
M. Ghoul a, en outre, réitéré la priorité accordée par les pouvoirs publics aux entreprises nationales publiques et privées dans la réalisation des projets du secteur des travaux publics, en appelant ces entreprises à tirer profit des projets qui leur sont attribués "pour se hisser aux standards internationaux en terme de qualité des travaux à travers le recrutement des meilleurs ingénieurs et optimiser l’encadrement des projets".
"Nos entreprises doivent attirer les meilleurs diplômés des universités, des instituts et des écoles algériennes spécialisées, et les encourager à poursuivre leurs études supérieurs parallèlement à leur travail dans les chantiers", a-t-il insisté.
APS

Algerie Energie solaire : Le ministre de l’énergie et des mines annonce un projet "plus grand que Désertec"



Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
Energie solaire : Le ministre de l’énergie et des mines annonce un projet "plus grand que Désertec"
Samedi 24 juillet 2010
En marge de la clôture de la session du printemps du parlement, le ministre de l’Energie et des mines, Youssef Yousfi, a affirmé que le contrôle interne du groupe Sonatrach a été renforcé et se poursuit dans la rigueur et la stabilité. « Nous sommes en train de renforcer les mesures de contrôle interne au niveau de Sonatrach dans la rigueur et la stabilité », a-t-il fait savoir, en affirmant : « En parallèle au renforcement du contrôle interne, le groupe maintiendra sa stratégie énergétique qui est celle de l’Algérie ». M. Yousfi a souligné que « la stratégie du secteur de l’énergie a toujours été la même et est axée autour du renforcement du potentiel énergétique du pays, de l’association de toutes les sources de l’énergie pour approvisionner le pays et la gestion des ressources avec rationalité ». Le ministre a indiqué, en outre, que « nous allons insister sur la nécessité de fabriquer en Algérie un certain nombre de composants et d’équipements, dont on a besoin pour l’industrie pétrolière et gazière en Algérie ».
Pour ce qui est du retrait des investissements de Sonatrach de la Mauritanie, M. Yousfi a estimé que Sonatrach « agit selon ses intérêts et ceux du pays », avant de souligner que « nous sommes actuellement en train d’étudier toutes les possibilités liées aux activités à l’international du groupe en fonction des intérêts de l’entreprise et du pays ». S’agissant du projet d’énergie solaire Desertec, il a déclaré que notre pays comptait réaliser un projet plus important. A ce propos, M. Yousfi a précisé que « l’Algérie va faire plus, et compte réaliser une nouvelle ville, dont l’électricité est entièrement solaire ». Par ailleurs, concernant la tarification de l’électricité, le ministre a fait remarquer que la décision revient au gouvernement. Toutefois, il a estimé nécessaire de mettre le paquet pour améliorer la qualité de service fourni par Sonelgaz. Pour améliorer le service, dira-t-il, « Sonelgaz doit être solide et capable de faire face à la nécessité de renforcer ses potentialités humaines et financières d’approvisionnement de l’énergie électrique et gazière dans le pays ». Le ministre rassure, en disant que « le gouvernement a étudié toutes les possibilités et optera pour la solution la plus rationnelle pour le citoyen et pour l’entreprise, le but étant d’assurer au citoyen une source fiable d’électricité avec une qualité de service conforme aux normes internationales ».
Horizons

L’Algérie fait don d’un million de dollars au profit des victimes du conflit au Yemen




L’Algérie fait don d’un million de dollars au profit des victimes du conflit au Yemen
L’Algérie a remis hier au gouvernement yéménite 1 million de dollars d’aides aux victimes du conflit entre l’armée gouvernementale et les rebelles houthistes dans le gouvernorat de Saada. L’agence de presse yéménite a indiqué que l’ambassadeur d’Algérie au Yémen, Abdelouahab Bouzaher a remis l’aide financière au ministre yéménite des affaires estrangères Abu bakr Al Karbi et le président de l’unité exécutive de gestion des camps des de réfugiés, Ahmed Mohamed Al Kahlani, et ce à l’appel du haut commissariat des nations unies pour le réfugiés.Rappelons que l’insurrection au Saada qui a débuté en 2004 entre les rebelles houthistes et le gouvernement a fait plus de 10 mille morts et 350 mille déplacés. Un cessez le feu a été signé le 11 février 2010 après l'acceptation par la rébellion des six points demandés par le gouvernement : Les rebelles sont tenus d'« observer un cessez-le-feu, d'ouvrir les routes, de déminer et évacuer les hauteurs », « de se retirer des bâtiments publics », « de restituer les biens publics et les armes saisies », « de libérer les détenus civils et militaires, y compris les Saoudiens », « de respecter la loi et la Constitution » et « de ne plus agresser » l'Arabie saoudite.

Quelles perspectives pour l’économie algérienne ? (II)



LFC 2010 et nouveau code des marchés publicsQuelles perspectives pour l’économie algérienne ? (II)
Il s’agira, pour rendre opérationnelles, de telles mesures d’avoir des informations et des réseaux d’information fiables et transparents connectant notamment la douane, la fiscalité, les banques et de nouveaux mécanismes de régulation tant au niveau central que local des entreprises puisque les walis sont en charge de bon nombre de projets. Sans la confiance, devant tenir compte de l’anthropologie culturelle, fondement de tout management stratégique, la majorité des ménages et des opérateurs préféreront toujours le liquide. Sans cela, il faut également s’attendre à des effets mitigés malgré toujours des intentions louables. Comme pour les deux projets de lois relevant du domaine du commerce adoptés à l’APN le 12 juillet 2010 relatifs aux textes amendant et complétant les anciennes législations énumérées dans la loi 05-02 du 23 juillet 2004 liées aux pratiques commerciales et celle du 19 juillet 2003 relative à la concurrence, mettant en avant la nécessité d’une intervention plus efficace des pouvoirs publics à travers, notamment, les mécanismes de contrôle dont dispose le ministère du Commerce afin de limiter les effets de la spéculation sévissant dans le domaine de la pratique commerciale. En effet, la difficulté d’appliquer cette mesure réside en le fondement de la sphère informelle ne pouvant isoler celle-ci de la sphère monétaire avec la dominance en Algérie des institutions et des pratiques informelles. C’est que le marché de la contrefaçon gangrène l’économie algérienne puisque, selon certaines estimations, un tiers des produits vendus en Algérie sont contrefaits. Et tous les secteurs sont touchés (tabac, cosmétiques, habillement, électroménager…), mais aussi des domaines beaucoup plus sensibles comme les pièces de rechange automobile, la moitié contrefaite mettant en danger les automobilistes. Les chiffres en Algérie, faute d’enquêtes précises, sont les plus contradictoires : 40 à 50 % de la masse monétaire en circulation hors banques (avec une intermédiation financière informelle limitant la politique monétaire globale de l’Etat), mais beaucoup plus si l’on inclut les transactions en nature. Il faut reconnaître que cette sphère informelle joue actuellement en Algérie avec la cellule familiale de tampon social. En matière d’emploi, la part qui revient à l’économie informelle, le taux annoncé par le ministère du Travail à la fin de 2009 est de plus de 25% de la population active avec une contribution dans la formation du PIB (produit intérieur brut) hors hydrocarbures de 20 à 25%. Une enquête menée par le CREAD (Centre de recherche en économie appliquée pour le développement) révèle que sur 7.500 PME, 42% des effectifs ne sont pas déclarés et 30% de leur chiffre d’affaires échappent au fisc. Concernant justement l’évasion fiscale due à la sphère informelle, pour l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), dans une déclaration du 19 mai 2009 reproduite par l’agence officielle APS, le manque à gagner induit par l’évasion fiscale dans les transactions commerciales en Algérie dépasse 200 milliards de dinars annuellement, soit au cours actuel 2,6 milliards de dollars, tout en précisant que 80 % des transactions commerciales se font sans aucune facturation, alors que 70 à 80 % des transactions sont faites en cash. Et que près de 900 000 sur le 1,2 million de commerçants inscrits au Centre national du registre du commerce ne payent pas leurs cotisations sociales et que l’approvisionnement des deux tiers de la population provient de la sphère informelle. Il en est de même de la dualité du dinar sur le marché parallèle et le cours officiel. Cela a des incidences donc sur le pouvoir d’achat de la majorité des citoyens car cette sphère contrôle quatre segments clés : ceux des fruits et légumes, de la viande, du poisson pour les marchandises locales et pour l’importation, des textiles et des chaussures. Or, selon l’enquête de septembre 2007 du CNAEP, 70% des revenus des ménages algériens vont aux besoins essentiels. S’agissant non pas de prendre des agrégats globaux de peu de significations pour toute politique socio-économique concrète, mais d’analyser les liens entre l’accumulation, le modèle de consommation et la répartition des revenus par couches sociales avec l’inflation de retour jouant comme vecteur de concentration des revenus au profit des revenus variables avec le nivellement des couches moyennes utiles et non rentières vers le bas, taux de 2% en 2006, 3% en 2007, 4% en 2008, plus de 5,7% en 2009 et 5,4% en 2010 en glissement annuel , toujours selon les statistiques du 15 juillet 2010 de l’ONS. Pour 2009/2010, selon nos enquêtes par échantillonnage, 80% du revenu moyen est consacré aux produits de première nécessité et donc s’adressant à la sphère informelle, impliquant d’ailleurs la révision de l’indice des prix de l’ONS qui semble être sous-estimé car le besoin est historiquement daté : nouveaux besoins durant chaque phase historique. Comme se pose cette question : avec ce retour à l’inflation et la détérioration du pouvoir d’achat de la majorité de la population, en supposant que la production locale existe, cette dernière pourra-t-elle être écoulée sans le recours au crédit à la consommation qui a été supprimée dans la loi de finances complémentaire 2009 ? III - Certaines dispositions de la loi de finances complémentaires 2010Elles sont liées aux mesures précédentes et concernent, notamment, l'interdiction de l'importation de certains produits finis produits localement, de l'importation des déchets ferreux, de l'imposition de plusieurs taxes sur l'importation de différents équipements, par exemple la taxation des véhicules touristiques neufs, décidée par la loi de finances complémentaire 2008, élargie aux grosses cylindrées en 2009 et dans la loi complémentaire 2010 prévoyant des taxes variant entre 5 et 70 millions de centimes pour l’acquisition de 47 véhicules utilitaires, de transport de voyageurs et motos, de camions, des taxes variant entre 30 et 70 millions de centimes selon leurs caractéristiques techniques, pour les bus neufs entre 15 et 30 millions de centimes selon la capacité, à partir d’une dizaine de places et une taxe sur l’importation de blé dur d’un montant de 2 500 dinars le quintal. Il s’agit d’obliger les meuniers à s’approvisionner en blé produit localement et fait unique dans les annales de l’économie algérienne depuis 1963 où l’on a nationalisé les bains maures, la loi de finances complémentaire pour 2010 permettrait à l’Etat de «nationaliser», les locaux commerciaux ou professionnels, tant publics que privés, non exploités depuis une année s’attaquant au droit fondamental de la propriété privée contenue dans la Constitution. Pour autant, ces mesures semblant inopérantes dans la mesure où l’informel sévit et manque d’être combattu efficacement, vont-elles permettre effectivement d’encourager la production locale et de préparer l’ère hors hydrocarbures ? Je rappelle que les deux fondamentaux du XXIe siècle pour l’épanouissement de l’entreprise créatrice de richesses durables, les infrastructures, certes nécessaires, n’étant qu’un moyen alors qu’ils absorbent plus de 70 % de la dépense publique (2004-2014) sont la bonne gouvernance et la valorisation du savoir. Supposant qu’elles reposent sur une plus cohérence et une visibilité dans la politique socio- économique, évitant l’instabilité juridique perpétuelle qui décourage tout investisseur et sur l’innovation permanente pour résister à la concurrence et avoir le couple coût/qualité compétitif.(A suivre)Abderrahmane Metboul
25-07-2010

Programme PDIA :Mr Le Président Bouteflika représenté par M. Medelci


Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a été représenté, hier à Kampala (Ouganda), par le ministre des Affaires étrangères M. Mourad Medelci

Cérémonie de lancement du programme PDIA : Le Président Bouteflika représenté par M. Medelci
Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a été représenté, hier à Kampala (Ouganda), par le ministre des Affaires étrangères M. Mourad Medelci, à la cérémonie du lancement officiel du Programme de l’Union africaine pour le développement des infrastructures en Afrique, connu sous l’acronyme PDIA. M. Medelci s’est félicité au nom du Président de la République, au cours de cette cérémonie, de l’organisation de cet événement qui atteste "autant de volonté que d’engagement de l’Afrique à développer le secteur des infrastructures en tant que vecteur fondamental pour le développement et l’intégration du continent africain". A ce propos, le ministre des Affaires étrangères a rappelé les efforts que l’Algérie poursuit au titre de développement des infrastructures de portée régionale, citant la route transsaharienne qui reliera Alger à Lagos (Nigeria) et qui sera bientôt entièrement achevée grâce à la réalisation des quelques tronçons restants sur le territoire nigérien. Le projet du gazoduc entre le Nigeria et l’Algérie de même que l’autoroute Est-Ouest ont également été cités par le ministre à l’effet de souligner ces acquis en tant que "manifestation de la volonté" de l’Algérie à accorder tout l’intérêt voulu au secteur des infrastructures à même de promouvoir le développement régional en Afrique. M. Medelci a relevé, en outre, les promesses dont est porteur le PDIA et le lancement récent, "particulièrement encourageant", des activités de la nouvelle Agence de planification et de coordination chargée de la mise en œuvre et du programme de suivi des projets relevant du programme NEPAD.

ENERGIE SOLAIRE





Energie solaire : un rayon de soleil dans un nuage de pollution ?
22 juillet 2010 par Charles LARUE L’approche du peak oil, et même son imminence selon organismes scientifiques, a contribué à la hausse des prix et à la spéculation sur les hydrocarbures ces dernières années, et ce malgré la crise mondiale. Les alternatives, entendons ici les énergies renouvelables, sont nombreuses et à la fois très marginales. Mais leur importance, notamment celle de l’énergie solaire, augmente sensiblement, comme le montre par exemple l’adoption en 2009 par l’Union Européenne (UE) du paquet énergie-climat qui fixe à 20% la part des énergies renouvelables dans le total de la consommation d’énergie.
En effet, l’énergie solaire est dite propre : c’est une énergie qui ne génère ni déchets ni pollution. Elle peut être utilisée pour chauffer les maisons ou encore produire de l’électricité. Le four solaire d’Odeillo, dans les Pyrénées orientales, en est un parfait exemple. Si le coût de la production d’énergie à partir des rayons émis par le soleil diminue progressivement, il reste encore beaucoup à faire pour que cette énergie soit accessible à tous. Pourtant, les gouvernements des pays développés incitent bien souvent à l’adoption de panneaux solaires par le biais de subventions. De plus, l’électricité produire par les installations chez les particuliers est bien souvent rachetée par les entreprises chargées de la distribution d’électricité, à un prix très intéressant. En Europe, l’Allemagne est aujourd’hui le fer de lance de cette nouvelle énergie. Néanmoins, dans le domaine des transports, seuls quelques véhicules roulant à l’énergie solaire existent, tels que la Toyota FT-EV dévoilée au salon de Détroit en 2009, mais ne sont pas disponibles au grand public. En outre, le solaire est aujourd’hui confronté à un manque de silicium, nécessaire à la fabrication de cellules photovoltaïques, ce qui devrait entraîner une hausse préjudiciable de son prix.
Mais l’énergie solaire reste difficile et coûteuse à produire, et même si les investissements devraient croître sensiblement à l’avenir, les Pays en Voie de Développement (PED) auront des difficultés encore supérieurs aux pays développés pour réaliser les infrastructures nécessaires à la généralisation de ce type d’énergie. Or, en Asie, où seulement 30% de la population a accès à l’électricité, ou en Afrique (8%), équiper les habitations de panneaux solaires pourraient être une réponse efficace à la déficience des réseaux d’électricité. Pourtant, certaines régions du monde ont un potentiel gigantesque : ainsi, l’Union Européenne, dans le cadre de l’Union pour la Méditerranée (UPM), projette d’édifier un véritable océan de panneaux solaires dans le Sahara via le Plan solaire méditerranéen. Tel est l’objectif du projet Desertec, auquel participent notamment E.ON et RWE, et qui pourrait fournir 15% des besoins d’électricité de l’UE. Par ailleurs, les grandes puissances mondiales de demain, en particulier la Chine et l’Inde, tente de développer la filière solaire, en améliorant par exemple le rendement des cellules photovoltaïques.
Certains estiment que l’énergie solaire pourrait fournir 25% du bilan énergétique mondial en 2040. Pour cela, les efforts financiers devront suivre, mais ils seront sans doute concomitants avec les désagréments liés aux problèmes d’approvisionnements en pétrole

Algerie un plus juste sentiment de civisme




La réussite du processus de reconstruction nationale, n'est maintenant due à aucune baguette magique, elle est le résultat des efforts de l'Etat de répartir rapidement les bienfaits du développement à travers l'ensemble du territoire national et au profit de tous. Les réalisations qui "révolutionnent" la vie des populations, sont ici un indice de l'importance du programme politique favorisant la répartition des moyens à travers des actions très " ramifiées " qui pénètrent le pays profond et ses zones les plus reculées. Ce développement diffère des précédents par certaines particularités sociales et économiques. Il sert à drainer, par cette "épine dorsale", qu'est le programme présidentiel, à résoudre des questions difficiles, avec un volume d'investissement très élevé et d'intérêt plus ou moins important au point de vue social, culturel et économique. Conscients de cet intérêt vital et la de proximité de ce développement jusqu'aux fins fonds du pays, et si beaucoup reste encore à faire pour régler définitivement les problèmes de la population résultant de certains facteurs, les pouvoirs publics ne sont pas loin d'atteindre les objectifs assignés par le programme du président de la République, et pour donner à chacun le droit au développement sur tous les fronts. Tout le monde commence maintenant à apprécier le " travail " qui a été fait et chacun s'est rendu compte des efforts déployés, et qui se sont fixés sur les priorités du moment. Parallèlement à l'intensité de ce processus réel de progrès comme à la voie majoritaire choisie d'édification d'une société moderne, et toujours en relation avec l'actualité, les pouvoirs publics axent leurs interventions sur la nécessité de mieux produire pour assurer le " décollage " économique dans l'optique choisie par le peuple et dont le programme présidentiel reste le " pilier " de son édification. Ce développement touchant à toutes les régions du pays a" matérialisé" une prise de conscience au sein du peuple et un plus juste sentiment de civisme des citoyens. Et cela ne peut que renforcer les capacités économiques du pays a créer les conditions nécessaires, pour une stabilité plus étroite, tout en faisant progressivement disparaître les inégalités.B. Chellali

Algerie projet de réalisation d'une nouvelle ville solaire




Se placer sur le marché des énergies renouvelables



Le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a annoncé, jeudi, que l'Algérie compte réaliser une nouvelle ville dont l'électricité est entièrement solaire. Un projet beaucoup plus important que le Desertec. Il faut dire dans ce sens que l'Algérie, qui dispose du potentiel solaire le plus important de l'Afrique du Nord entend bien se placer sur le nouvel échiquier énergétique mondial. Dans ce sens, le groupe public Sonelgaz, producteur et distributeur d'électricité et de gaz, compte investir dans la production d'énergie électrique d'origine solaire. A cette fin, sa filiale SPE, qui contrôle 75% des capacités de production d'électricité, est chargée d'installer entre 2013 et 2020 une capacité de production d'électricité d'origine solaire totalisant 365 MW. Le rythme de réalisation sera de 10 MW en 2013 puis 50 MW/an à partir de 2014. Sonelgaz a lancé un appel d'offres en novembre dernier pour équiper sa filiale Rouiba Eclairage d'une ligne de production de panneaux photovoltaïques. Cette usine devrait couvrir l'essentiel des besoins du groupe dans le cadre de son programme de développement du solaire. En effet Sonelgaz a chargé sa société d'engineering CEEG de réaliser un projet de construction d'une usine de fabrication de modules photovoltaïques dans le périmètre de la zone industrielle de Rouiba, par le biais d'un mandat avec le maître d'ouvrage (Société Rouiba Eclairage). CEEG est ainsi chargée de mettre en place une équipe, de réaliser les études d'engineering pour les infrastructures, les réseaux d'alimentation…. et d'étudier et déterminer avec le maître d'ouvrage les segments de production ainsi que l'intégration progressive en amont, de la technologie et des processus de fabrication les plus appropriés. La date de production de l'usine est prévue donc au plus tard pour le mois de septembre 2012. Il convient de rappeler aussi que le groupe Sonelgaz a engagé un programme ambitieux dans le photovoltaique. Il s'agit d'un programme d'électrification des zones du Grand Sud algérien par des systèmes photovoltaïques, de près de 10 millions d'euros. L'énergie solaire pourrait fournir environ 22% des besoins mondiaux en électricité d'ici 2050, à condition que les gouvernements lui apportent leurs soutiens dans les dix prochaines années. Selon, l'Agence internationale de l'énergie (AIE), le coût de l'électricité fournie par des panneaux photovoltaïques (PV), qui captent la lumière du soleil, ne sera pas abaissé au niveau de celui des énergies traditionnelles avant 2020. La technologie de la concentration de l'énergie solaire (CSP), qui permet de faire fonctionner des centrales électriques dans les régions très ensoleillées, pourrait permettre d'atteindre cette parité d'ici 2020. L'AIE estime que la production d'énergie solaire sera de 37 TWh en 2010, en presque totalité provenant de panneaux photovoltaïques. Peu de centrales CSP ont été construites jusqu'ici. Le solaire à concentration thermodynamique est une technologie différente du photovoltaïque classique. Des miroirs concentrent l'énergie solaire vers un tube contenant un fluide qui chauffe. La chaleur obtenue permet de former de la vapeur d'eau qui entraîne une turbine couplée à un alternateur et de l´électricité est ainsi produite. Un énorme avantage avec le solaire à concentration thermodynamique est que la chaleur peut être stockée dans des sels fondus, et les centrales solaires peuvent ainsi produire de l'électricité la nuit. Les deux technologies peuvent produire 9.000 terawatt-heure d'électricité d'ici 2050, presque le quart de la demande mondiale. Cela permettrait de réduire de près de six milliards de tonnes les émissions de gaz carbonique.Samira G.

Énergie mondiale nouvelles réalités, nouveaux défis


Énergie mondiale
Nouvelles réalités, nouveaux défis
Fatih Birol, Teresa Malyshev
Agence internationale de l'energie

Les modes de production et de consommation de l'énergie évoluent, de même que les défis posés en terme d'investissements et de politique énergétique mondiale.
Le développement du commerce international de l'énergie, en particulier des combustibles fossiles, a d'importantes implications géopolitiques. La disparité régionale entre l’offre et la demande est la plus importante d’entre elles. La dépendance à l'égard du Moyen-Orient continuera de croître dans les régions consommatrices nettes de pétrole, à savoir essentiellement la zone OCDE et certaines parties de l'Asie. En fait, les producteurs et les consommateurs seront mutuellement dépendants, mais la vulnérabilité du monde face à un choc des prix provoqué par une rupture d'approvisionnement restera préoccupante. La chaîne pétrolière, de l'extraction au consommateur s'allongera, et il deviendra donc important de renforcer la sécurité des couloirs de navigation internationaux.
Le pétrole restera sans aucun doute la principale source d'énergie primaire dans les vingt prochaines années. En fait, en 2020 la demande de pétrole atteindra 115 millions de barils par jour, contre 76 millions aujourd'hui et représentera 40 % des sources d'énergie utilisées dans le monde, ce qui correspond en gros au pourcentage actuel. Malheureusement, même si les réserves mondiales confirmées de pétrole sont importantes, l'approvisionnement n'est pas garanti. Et cette fois-ci le problème n'est pas simplement géopolitique. La production des vieux gisements diminue et une nouvelle capacité de production devra être constituée si l'on veut pouvoir faire face à la croissance attendue de la demande. Cette constatation est une des principales conclusions mise en évidence dans le World Energy Outlook 2001 – Insights, Perspectives mondiales de l’énergie 2001 (voir livres).
Les pays de l'OPEP situés au Moyen-Orient représentent en gros 50 % des réserves pétrolières mondiales (l'OPEP dans son ensemble en détient 63 %). La Russie en possède 14 % et les pays de l'OCDE environ 8 %. La part des pays de l'OPEP dans la production mondiale de pétrole passera de 40 % aujourd'hui à 54 % en 2020. Les principaux producteurs de pétrole du Moyen-Orient auront l’opportunité et le défi d’exploiter leurs ressources dont les coûts d’exploitation sont faibles, mais leur capacité de mobiliser des capitaux est incertaine. Leurs plans de production et d'investissement seront étroitement liés à l'évolution des prix mondiaux de l'énergie, et ils devront vraisemblablement faire appel à des capitaux étrangers pour les aider à mettre en place les capacités de production requises.
Le pétrole restera la principale source d'énergie mais le gaz naturel sera aussi plus largement utilisé. Là encore, le problème de la sécurité se posera avec plus d’acuité, et les coûts d'approvisionnement grimperont probablement lorsque les réserves proches des marchés, par exemple celles de l'Atlantique Nord, seront épuisées. Cela se traduira par une augmentation sensible des coûts de l'infrastructure requise pour acheminer l'énergie depuis des gisements plus lointains. La géopolitique dans ce cas aussi risque de jouer un rôle, la récente perturbation de l'approvisionnement en gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance d'Indonésie, en est un exemple. En revanche, l’augmentation attendue des échanges internationaux de GNL pourrait permettre de réduire ces risques en stimulant des transactions à plus court terme et donc en contribuant à un assouplissement du marché.
Les ressources de gaz naturel, comme celles de pétrole, sont abondantes et devraient permettre de faire face sans problème à la forte augmentation de la demande des 20 prochaines années. Les réserves de gaz confirmées ont doublé dans les 20 dernières années. La plupart des réserves actuelles de gaz ont été découvertes au cours d’opérations de prospection pétrolière. Cependant, les recherches limitées au gaz représentent une proportion croissante des dépenses totales de prospection.
Deux pays, la Russie et l'Iran, détiennent à eux seuls 50 % des réserves mondiales de gaz. Néanmoins, ces réserves sont plus largement réparties entre les régions que ne le sont celles de pétrole. L'ex-Union soviétique possède 36 % des réserves mondiales, mais sa part de production a diminué progressivement au cours des 10 dernières années en raison de la baisse des activités de prospection en Russie. Environ 36 % des réserves mondiales de gaz se trouvent au Moyen-Orient dont la part ne cesse de croître au fur et à mesure des découvertes et du développement des gisements existants dans des pays comme l'Iran, l'Arabie saoudite et le Qatar. En ce qui concerne les pays de l'OCDE, leur part des réserves mondiales est en constante diminution mais elle représente encore environ 17 années de l’actuelle production de l’OCDE.
Les perspectives d'approvisionnement en pétrole et en gaz devraient donc être bonnes tant que des problèmes géopolitiques ou de capacité ne surviendront pas. Mais qu'en est-il des énergies renouvelables ? Elles devraient connaître une croissance encore plus rapide dans les 20 prochaines années mais elles ne représenteront probablement qu'une faible proportion de l'ensemble des énergies, en particulier en l’absence d'une politique déterminée des gouvernements. Compte tenu de leurs avantages indéniables pour l'environnement et la sécurité d'approvisionnement (les énergies renouvelables en effet n'émettent que peu de gaz à effet de serre par rapport aux combustibles fossiles et sont, par définition, géographiquement dispersées voire locales), les gouvernements pourraient bien s'y intéresser davantage.
Tout d’abord les coûts des technologies d'exploitation des énergies renouvelables, bien qu’ils aient déjà baissé, devront néanmoins encore diminuer avant que celles-ci ne puissent concurrencer les combustibles fossiles. Mais on ignore quel sera le rythme de diminution de ces coûts dans l'avenir. Les énergies renouvelables pourraient devenir rentables : certains modèles d’éoliennes sont presque compétitifs mais la majorité ne le sont pas encore. En bref, nous sommes confrontés à un dilemme : si l'on veut que les coûts baissent davantage, il faut que ces technologies soient adoptées, diffusées plus largement et développées. Or il se trouve que leur adoption est subordonnée à la diminution de leur coût.
La composition de la demande d'énergie mondiale évoluera vraisemblablement elle aussi, la part des pays de l'OCDE dans la consommation mondiale diminuant en faveur des pays en développement. La Chine et l'Inde devraient à elles deux représenter plus de 20 % de la demande d'énergie mondiale en 2020, contre seulement 13 % en 1997. Les principaux facteurs de cette évolution sont la croissance économique et le développement industriel rapides, la croissance démographique, l'urbanisation et le remplacement de combustibles traditionnels, comme le bois de chauffage et la bouse séchée, par des combustibles modernes. Cette évolution a des incidences profondes sur le système énergétique mondial et l'environnement, car les émissions de CO 2 dans les régions en développement et leur dépendance à l'égard des importations de pétrole augmentent. L'accroissement de la demande se traduira par la nécessité d'investir des capitaux importants pour développer la production d'électricité dans ces pays.
Pour de plus amples informations sur World Energy Outlook, contacter Fatih.Birol@iea.org

Iran, Brésil et Turquie évoqueront l'échange d'uranium dimanche à Istanbul énergie mondial



Iran, Brésil et Turquie évoqueront l'échange d'uranium dimanche à Istanbul
AFP 24.07.10

ajoute confirmation turque /// TEHERAN, 24 juil 2010 (AFP) - Les ministres des Affaires étrangères iranien, brésilien et turc vont se rencontrer dimanche à Istanbul pour évoquer un accord d'échange d'uranium signé en mai par ces trois Etats, a annoncé samedi le ministère iranien des Affaires étrangères. Le ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki va rencontrer ses homologues brésilien Celso Amorim et turc Ahmet Davutoglu "à Istanbul demain (dimanche) matin pour discuter des développements liés à la Déclaration de Téhéran concernant l'échange d'uranium", a déclaré le porte-parole du ministère Ramin Mehmanparast, cité par l'agence Isna. A Ankara, une diplomate turque a confirmé que M. Davutoglu recevra à déjeuner ses homologues iranien et brésilien, précisant que "la réunion portera sur les questions nucléaires. Elle a pour but de montrer que les initiatives diplomatiques se poursuivent", pour trouver une solution à la crise concernant le programme nucléaire iranien. La rencontre tripartite sera la première depuis que le Conseil de sécurité de l'ONU a voté le 9 juin un quatrième train de sanctions financières et militaires contre l'Iran pour son refus de suspendre ses activités nucléaires sensibles, principalement l'enrichissement d'uranium. Ces sanctions ont été suivies par d'autres imposées unilatéralement par les Etats-Unis et l'Union européenne, qui soupçonnent Téhéran de vouloir se doter de l'arme atomique. L'Iran a proposé le 17 mai aux grandes puissances, dans le cadre d'un accord avec le Brésil et la Turquie, d'échanger en territoire turc 1.200 kg de son uranium faiblement enrichi (3,5%) contre 120 kg de combustible enrichi à 20% destiné au réacteur de recherche médicale de Téhéran. Cette initiative a été ignorée par les grandes puissances. Un tel échange avait été proposé en octobre par le groupe de Vienne (Etats-Unis, Russie, France) sous l'égide de l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA). Mais l'Iran avait posé des conditions inacceptables pour les grandes puissances, et la Déclaration de Téhéran constitue une contre-proposition. Le chef du nucléaire iranien Ali Akbar Salehi a déclaré samedi que Téhéran avait préparé une réponse aux questions du groupe de Vienne concernant plusieurs points de la Déclaration de Téhéran. "Une réponse a été préparée et sera adressée au groupe de Vienne dans les deux ou trois prochains jours", a annoncé M. Salehi, cité par Isna. D'après lui, la réponse iranienne sera "une réponse générale, mais la réponse technique à leurs interrogations sera probablement discutée lors d'une réunion avec le groupe de Vienne". M. Salehi n'a pas précisé quand se tiendrait une telle rencontre entre l'Iran et le groupe de Vienne. Les autorités iraniennes ont gelé le 28 juin pour deux mois des discussions avec les six grandes puissances impliquées dans le dossier nucléaire iranien (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne, dits les "5+1"). La semaine dernière, la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, qui représente ces six grandes puissances, avait jugé que les conditions étaient réunies pour une reprise du dialogue avec Téhéran. Dans la foulée, le chef de la diplomatie iranienne Manouchehr Mottaki avait déclaré que les négociations pourraient reprendre en septembre. Il s'agirait du premier face-à-face entre le représentant des 5+1 et les autorités iraniennes depuis une rencontre le 1er octobre 2009 à Genève.