阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Saturday, December 25, 2010

Le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Mr Mohamed Benmeradi


Secteur industriel
Le gouvernement prépare un nouveau programme d’investissement
Après avoir consacré une enveloppe de 600 milliards de dinars dans le développement de 200 entreprises publiques activant, pour la plupart, dans le secteur des travaux publics et du bâtiment, le gouvernement prépare un nouveau programme d’investissement à destination du secteur industriel.

Le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Mohamed Benmeradi, a notamment déclaré à ce propos : «Nous sommes en train de préparer des dossiers concernant les entreprises du secteur industriel qui ont un marché potentiel et que nous pouvons remettre sur pied grâce à de nouveaux programmes d’investissement.» Le ministre, qui s’exprimait en marge de la 15e Journée nationale de la normalisation, a également estimé que «le secteur industriel a souffert d’un ‘désinvestissement’ pendant trente ans et qu’aujourd’hui, le gouvernement est en train de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour moderniser et accroître ses capacités de production». Le ministre a rappelé également que le plan quinquennal 2010-2014 prévoit un programme de mise à niveau de 20 000 entreprises grâce à une enveloppe de 360 milliards de dinars consacrés notamment à la formation, la rénovation des équipements et le coaching.


Il est à noter, sur un autre plan, que le programme national de promotion de la qualité a permis de doter plus d’un millier d’entreprises d’une certification de leurs produits au terme de l’année 2010. Le programme, lancé il y a une dizaine d’années, vise notamment, selon les déclarations du ministre de l’Industrie, à permettre aux entreprises industrielles de faire face aux défis induits par l’ouverture du marché et la concurrence des produits étrangers bénéficiant de la disparition progressive des barrières douanières. M. Benmeradi a notamment souligné, hier, qu’un des axes du programme consiste en «la mise à niveau des entreprises publiques et privées dans les domaines du management de la qualité par une assistance financière dans l’accompagnement à la certification selon les normes internationales, ce qui permettra le renforcement de leur compétitivité et la facilitation de leur intégration dans les marchés régionaux et internationaux».

Les objectifs assignés au programme visent également à harmoniser la législation nationale en matière de normalisation et d’évaluation de la conformité sur le plan de la sécurité, de la santé des consommateurs et de l’environnement. Dans ce cadre, un prix algérien de la qualité a été institué pour récompenser les entreprises performantes en termes de qualité. Cette année, c’est l’Entreprise nationale des peintures (ENAP) qui a décroché le trophée doté de 2 millions de dinars. L’ENAP réalise, selon son directeur général, Hocine Hani, un taux de croissance annuel de près de 7% depuis trois ans et table sur un chiffre d’affaires de 11,8 milliards de dinars pour 2010. Pour consolider ces résultats, l’ENAP compte lancer un plan d’investissement de 2 milliards de dinars sur trois ans.

Zhor Hadjam

Accord d’association Algerie Europe


Accord d’association
L’Europe devrait avaliser la demande algérienne

Il ne serait pas judicieux de revenir en arrière et de reprendre à zéro», nous a confié une source proche de la Commission européenne à propos des conséquences de la demande algérienne de revoir le calendrier de démantèlement des dispositions tarifaires et douanières.

Par «reprendre à zéro», il faut comprendre une remise en cause de l’Accord d’association, c’est-à-dire un clash après la demande algérienne.
Selon ce point de vue, il faut s’attendre à ce que la Commission européenne, qui examine la demande, accepte le calendrier proposé par le gouvernement algérien et elle poursuivra sa coopération le plus normalement du monde, pour «ne pas insulter l’avenir», comme le dit si bien l’expression.


Il est vrai que la coopération entre l’Algérie et l’Europe est déjà vieille de 30 ans et l’Algérie constitue un fournisseur important de l’Europe en matière d’énergie comme elle est aussi un marché porteur et proche.Au moment où les pays de la rive sud de la Méditerranée négociaient les Accords d’association et les signaient, l’Algérie était soumise au terrorisme et au programme d’ajustement structurel du FMI.
La grave crise a duré une décennie et finalement un Accord d’association a été signé le 22 avril 2002 à Valence, en Espagne, dans le cadre du partenariat méditerranéen ou de ce qu’on a appelé le processus de Barcelone. Un processus d’ailleurs qui n’a pas tenu toutes ses promesses.


Avec ce passif et une transition très lente vers l’économie de marché, il fallait s’attendre à des «couacs», surtout que la phase du capitalisme sauvage semble durer en Algérie. Depuis la baisse des revenus tirés des hydrocarbures ces deux dernières années, le gouvernement veut imprimer un autre rythme à la transition en misant sur la production nationale et en essayant de faire reculer les importations. Cela ne pouvait pas ne pas influer sur le processus du démantèlement tarifaire avec l’Europe. Selon une source proche de la Commission européenne, lors de sa visite à Alger au mois de juin dernier, le commissaire européen responsable de l’élargissement et de la politique européenne de voisinage, Stefan Füle, qui a rencontré le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a été très sensible aux arguments de l’Algérie. Par le fait qu’il soit tchèque, M. Fule maîtrise très bien les problèmes de transition d’une économie administrée à une économie de marché.


D’un autre côté, le commissaire européen a bien noté le fait que le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a confirmé officiellement à M. Fule que l’Algérie tenait à sa relation avec l’Europe pour le long terme. «Nous tenons à notre relation avec l’Europe pour le long terme», aurait déclaré Ouyahia à Fule. Pour revenir à la demande algérienne, elle avait déjà été annoncée et elle a été finalisée récemment. Selon la même source, l’Europe devrait mettre sur le compte du contexte de la crise «la demande algérienne» d’un moratoire de cinq années puisque l’Accord d’association prévoit ce genre de situation à travers la clause de sauvegarde. L’article 11 de l’Accord d’association, qui est entré en vigueur en 2005, prévoit ce genre de situation.
«La liste transmise par l’Algérie est regardée avec attention et selon l’Accord, l’Algérie doit démontrer qu’il y a des difficultés dans le secteur concerné et que la demande est justifiée», selon la même source. Cette demande a été motivée par «le souhait de l’Algérie de soutenir la production nationale et la seule possibilité consiste à augmenter les tarifs douaniers», selon la source.



Liès Sahar