阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Thursday, January 20, 2011

Mr Kemal Derviş



Kemal Derviş (10 janvier 1949 à Istanbul) est un économiste et homme politique turc. Il était administrateur du Programme des Nations unies pour le développement jusqu'en mars 2009.

De père turc et de mère allemande, Kemal Derviş a fait ses études à la London School of Economics à l'université américaine Princeton. Après 24 ans passés à la Banque mondiale, il a été nommé ministre turc de l'économie en 2001 où il met en place d'importantes réformes économiques. Il a démissionné en août 2002. Il est membre du Parti républicain du peuple (CHP) depuis septembre 2002 et est élu député au parlement le 2 novembre 2002 sur la liste de CHP. Il a fait partie de la Convention européenne.

Il a été pressenti par le gouvernement Adalet ve Kalkınma Partisi pour diriger les négociations d'adhésion à l'Union européenne en 2005. Mais le 5 mai 2005, l'Assemblée générale de l'ONU, l'a élu administrateur du Programme des Nations unies pour le développement. Son mandat de 4 ans a commencé le 15 août 2005.

D'après la liste arrêtée au 11 novembre 2003, il est membre du Comité d'orientation scientifique de l'association fondée par Michel Rocard et Dominique Strauss-Kahn, À gauche en Europe.

l'économiste Mr Kemal Dervis explique que le rattrapage de l'Occident par les pays émergents



Kemal Dervis, économiste de la Brookings Institution, à Washington

"Comment redistribuer la nouvelle richesse ?"
Dans un entretien accordé au Bilan du monde (en vente en kiosques depuis le 17 janvier), l'économiste Kemal Dervis explique que le rattrapage de l'Occident par les pays émergents est un fait acquis. Mais ce basculement de l'histoire laisse entier le problème des inégalités entre les nations, comme en leur sein.

Les économistes se disputent pour savoir si la bonne santé économique des pays du Sud est encore liée à celle des pays du Nord, ou s’ils ont acquis une dynamique propre qui signifierait, à terme, le déclin de la domination économique occidentale au profit des nouvelles nations émergentes. Quelle est votre opinion ?


Kemal Dervis : En termes de produit intérieur brut (PIB), il y a bien une convergence entre pays avancés et émergents depuis la fin des années 1980 : ces derniers croissent plus vite que les premiers. Mais cela ne devient globalement le cas, en PIB par tête, qu’à partir de 1999, une fois passée la crise asiatique de 1997.

Cette convergence s’accélère à partir de 2008, parce que la crise touche d’abord et plus fortement les pays avancés ; et elle devrait encore s’accélérer dans les cinq années à venir, si l’on en croit les prévisions du Fonds monétaire international, en PIB comme en PIB par tête.

C’est donc une tendance durable et inédite, et non une période intermédiaire, en attendant un rebond spectaculaire des pays avancés ou un ralentissement marqué de la croissance des pays émergents. Nous sommes bel et bien entrés dans une nouvelle ère historique.

Pourtant, les pays émergents aussi ont vu leurs performances érodées par la crise, tout comme les pays avancés.

Certes, mais le découplage concerne les tendances structurelles de la croissance, et non les cycles économiques de court terme. Si l’on élimine les effets de ces cycles des tendances longues, il s’avère que le découplage des taux de croissance intervient dès les années 1980 pour les pays d’Asie de l’Est et du Sud-Est, et à partir de 2000 pour l’ensemble des pays émergents comme pour les pays les moins avancés (PMA, les plus pauvres de la planète). Il y a aussi une plus forte corrélation entre les émergents et les PMA qu’entre les émergents et les pays riches.

A l’inverse, si l’on ne considère que les évolutions cycliques, alors, le couplage demeure, en raison de l’interdépendance croissante entre les économies de la planète, due à la progression des échanges et des flux financiers mais aussi aux facteurs psychologiques : la panique financière, tout comme l’exubérance, est contagieuse.

Comment expliquez-vous cette convergence ?

La technologie travaille désormais en faveur de la convergence, parce que les transferts de technologies sont de plus en plus rapides. La mondialisation a accéléré le rattrapage technologique de beaucoup de pays émergents.

De plus, surtout en Asie, le taux d’épargne y est beaucoup plus élevé que dans les vieilles économies du Nord. Cela leur permet d’investir beaucoup plus, d’importer les technologies à grande échelle et de réaliser des gains de productivité impressionnants. Au cours des dix dernières années, la part de PIB consacrée aux investissements par les pays de l’Asie émergente s’est élevée à 37% en moyenne, contre 20% à 22% dans les autres pays émergents et 18% seulement dans les pays avancés. Ces augmentations de productivité liée à l’investissement et à l’adaptation de technologies importées se développent aussi à l’intérieur d’un même pays, entre les régions, voire entre les entreprises.

Les réserves de productivité demeurent encore très importantes, même en Chine, parce qu’il reste beaucoup de régions et d’entreprises qui pourront suivre l’exemple des régions et des entreprises les plus avancées. Les facteurs démographiques sont aussi un avantage important. Sauf en Chine, la population est plus jeune que dans les pays avancés, et un pourcentage plus élevé de la population peut donc être économiquement actif.

Cela signifie-t-il un déclin des économies occidentales ?

Non, les pays avancés ne vont pas s’appauvrir, mais ils croîtront moins vite, et il sera difficile pour leurs populations, psychologiquement et politiquement, de voir le PIB par tête augmenter trois fois plus vite dans d’autres pays, même si leur niveau de vie moyen restera plus que trois fois supérieur.

Pour la première fois depuis des siècles, les plus grandes puissances économiques mondiales ne seront plus, dans dix ou vingt ans, celles qui auront le plus haut niveau de vie moyen. Cela ne manquera pas de créer des tensions majeures dans l’ordre économique international. Le mouvement du G7 vers le G20 reflète le début de ce rééquilibrage.

Existe-t-il un lien entre ce basculement de la création de richesses et l’accroissement du chômage et des inégalités dans les pays avancés ?

Oui, car l’accélération des échanges entraîne une compétition sur le travail par la baisse des coûts, ce qui engendre des délocalisations et restructurations qui contribuent souvent à une concentration des revenus au sein des économies nationales.

Les nouvelles économies d’échelle et la mondialisation sont plus favorables au capital et au travail qualifié, plus mobiles que le travail peu qualifié. La croissance des inégalités, non seulement au sein des pays avancés, mais aussi dans beaucoup des pays émergents, est le facteur le plus préoccupant de cette nouvelle donne.

Mais il existe des moyens politiques d’y remédier. Après tout, les mêmes forces de la mondialisation et de la diffusion technologique ont touché également l’Europe et les Etats-Unis ; pourtant, la distribution des revenus y est sensiblement différente, surtout avec les pays scandinaves, parce que d’autres aspects entrent en jeu : les institutions, les rapports de forces politiques et sociaux, la façon dont les politiques publiques sont capturées ou pas par des intérêts économiques privés.

Certains économistes "intégristes" du marché sous-estiment l’importance de la politique et de la négociation sociale dans la détermination de la distribution des revenus. Du côté des émergents, on peut également lutter pour une meilleure redistribution : regardez l’exemple du Brésil de Lula qui a réussi à faire baisser les inégalités, bien qu’elles y demeurent élevées !

Mais le rythme de croissance actuel des pays émergents est-il soutenable ?

Beaucoup de variables sont difficiles à prédire. Mais je pense qu’à moyen terme, sur les dix ou vingt prochaines années, les grandes tendances que j’ai évoquées plus haut sont assez claires, bien que, dans chaque pays, des circonstances particulières peuvent freiner ou accélérer le mouvement. La gestion politique de l’équilibre social va jouer un rôle important. Sur le plus long terme, je ne pense pas que, même à l’horizon de la seconde moitié du XXIe siècle, il y aura nécessairement une pénurie de ressources naturelles qui bloquerait la croissance.

Mais nous aurons besoin de technologies révolutionnaires pour protéger le climat et économiser certaines ressources limitées. Et ces technologies ne pourront se développer à temps que si les politiques économiques encouragent leur développement, ainsi que des comportements respectueux de l’écologie de notre planète.

La croissance économique est-elle le seul indicateur à considérer ?

Bien sûr que non, même s’il est important.

Les pays qui ont connu la plus forte croissance de leur revenu national sur la période 1970-2010, par exemple la Chine, ne sont pas forcément ceux qui ont connu la plus forte croissance de leur indicateur de développement humain (IDH, qui inclut des données sur l’espérance de vie, le niveau d’éducation…), comme Oman ou le Népal.

Par ailleurs, le PIB moyen par tête masque souvent une inégalité croissante des revenus à l’intérieur d’un même pays, voire un appauvrissement des groupes les plus vulnérables, souvent lié a l’insuffisance de ce que l’Organisation internationale du travail appelle le "travail décent". Ce qui pose une fois de plus la question de la répartition de cette nouvelle richesse et de la gestion de l’équilibre social. Et cette question n’est pas seulement économique, elle est aussi politique.

Propos recueillis par Antoine Reverchon

Algérie regard sur la Tunise 2011



Algérie: les yeux rivés à l'est vers la révolution à la tunisienne
(AFP)

ALGER — L'Algérie, elle-même secouée début janvier par des émeutes sociales, a les yeux rivés sur la "Révolution du jasmin" qui a balayé le régime autoritaire de la Tunisie voisine et pourrait faire des émules chez elle.

L'exemple tunisien "hante l'esprit des autorités", écrivait jeudi Le Quotidien d'Oran, et pourrait encourager aussi une population algérienne exposée aux mêmes problèmes, notamment une jeunesse diplômée et sans emploi.

Les étudiants de l'Université Mouloud-Mammeri, à Tizi-Ouzou, principale ville de Kabylie à une centaine de kilomètres à l'est d'Alger, ont ainsi annoncé qu'ils soutiendraient une marche interdite, mais maintenue pour samedi dans la capitale. Elle est organisée par un parti d'opposition, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD, 19 députés sur 385) pour réclamer une ouverture démocratique.

L'état d'urgence en vigueur depuis 1992 interdit tout rassemblement de ce type.

"L'impressionnante mobilisation du peuple tunisien, particulièrement celle de la jeunesse" doit "inspirer et motiver tous les patriotes de l'Afrique du nord", soulignent les étudiants dans communiqué, se disant prêts à en découdre avec "un demi-siècle d'autoritarisme, d'oppression et de mépris".

"Nous en avons assez des promesses, nous voulons du concret car les solutions conjoncturelles au profit des jeunes ont montré leurs limites", proclamait Mounir, invité à un forum sur la jeunesse mercredi au Parlement et cité par El Watan.

La Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (Laddh) et quatre syndicats autonomes algériens devaient se rencontrer vendredi pour trouver les moyens d'"empêcher la marginalisation d'un nombre de plus en plus important de jeunes et, par la même occasion, empêcher que le pays ne s'enfonce encore plus dans le chaos", indiquait un communiqué.

A en croire Le Quotidien d'Oran, "les services de sécurité sont en état d'alerte maximum et les walis (préfets) et les administrations locales ont été instruits d'avoir à ne prendre aucune décision ou initiative risquant d'envenimer la tension sociale".

Le gouvernement avait réagi très vite aux cinq jours d'émeutes début janvier qui ont fait cinq morts et plus de 800 blessés, presque tous des policiers. Il a fait baisser les prix de première nécessité, huile et sucre, qui flambaient depuis le début de l'année.

Il a assuré la population qu'il continuera à subventionner d'autres produits, dont la farine, et vient d'acheter environ un million de tonnes de blé en quinze jours.

Mais ces mesures n'ont pas calmé les esprits dans ce pays richissime en hydrocarbures. En une semaine jusqu'à mercredi, huit personnes se sont immolées par le feu, même si certains cas ont été qualifiés de "psychiatriques" par les autorités locales.

Ce "suprême recours d'un citoyen désespéré qui ne trouve point une oreille attentive", ainsi que le qualifie le sociologue Saïb Musette, rappelle le geste du jeune Tunisien le 17 décembre qui avait ainsi mis le feu aux poudres dans son pays.

Le malaise social touche, tout comme en Tunisie, d'abord les jeunes qui voient leur avenir bouché: nombre d'entre eux sont diplômés mais au chômage. Un chômage qui touche au moins 20% d'entre eux alors que 15 millions des quelque 36 millions d'Algériens ont moins de 30 ans, selon les autorités.

Copyright © 2011 AFP

Mr Jiang Jianqing Europe ICBC


Jiang Jianqing (Chinese: 姜建清; pinyin: Jiāng Jiànqīng; born February 1953) is the current president of the Industrial and Commercial Bank of China (ICBC).Jiang graduated from Shanghai University of Finance and Economics in 1984, and later obtained his master's and doctor's degrees from Shanghai Jiao Tong University. In 1993, Jiang was appointed as the vice president of ICBC Shanghai Branch. In 1995, he became the president of Shanghai Municipal Cooperation Bank. He started serving as the president of ICBC Shanghai Branch in 1997, and in July 1999, he was promoted to the vice president and vice Party chief of ICBC. From February 2000, Jiang has served as the president and CPC Party chief of ICBC.

Jiang has served as governor of the Shanghai Bank and the Pudong Subsidiary Bank. His research interests include theoretical and practical bank innovation, and corporation theory of both industrial and financial capital. He is the author of numerous articles including "Technical Revolution in American Banking Industry".

He was an alternate member of the 16 CPC Central Committee and is currently an alternate member of the 17th CPC Central Committee

Google sur le marché de la mobilité 2011


CAROLINE NOUBLANCHE
Présidente, Prylos

Google sur le marché de la mobilité : une ascension inattendue ?
Google a-t-il réussi à s’imposer sur le marché des mobiles face à Apple et aux acteurs historiques comme RIM ou Nokia ? L’arrivée des tablettes comme la Motorola ou la Samsung semble confirmer que le géant du Web a adopté une stratégie gagnante.
(20/01/2011)
Après avoir bouleversé le marché de la téléphonie mobile et conquis des parts de marché considérables, l'iPhone d'Apple est désormais challengé par les smartphones ayant du « Google inside ». Numéro deux du marché derrière Nokia, le système Android a équipé un quart des smartphones vendus dans le monde (25%) au troisième trimestre 2010. 20 millions de "Google Phone" ont été achetés de juillet à septembre, contre 1,4 million un an plus tôt, soit un bond de 1.309%. (1)

Le rythme des lancements de produits Android s'est considérablement accéléré en 2010, avec 172 références de mobiles Android disponibles à l'heure actuelle contre moins de 10 l'an dernier.



Le choix de lancer un système d'exploitation avait ralenti la pénétration du marché parce qu'il requérait l'adhésion d'une tierce partie, les constructeurs de terminaux mobiles. Désormais, ce choix s'avère payant et démultiplie la présence de Google sur le marché de la mobilité, notamment celui des tablettes numériques.



Encore inexistant il y a un an, ce marché devrait représenter 55 millions de tablettes vendues en 2011 dans le monde d'après le cabinet Gartner, contre 408 millions de PC (~15%). La progression des tablettes numériques est manifeste et annonce un combat homérique.

Après un lancement en mai 2010, l'iPad est le leader du marché mais fait face à une rude concurrence. La tablette Motorola Xoom a été la star du CES de Las Vegas. Outre la tablette Xoom, la Galaxy Tab de Samsung fait également parler d'elle et ce constructeur annonce des surprises pour le MWC 2011. L'importance des tablettes chez le géant Google est réaffirmée avec l'annonce de la sortie de son nouveau système d'exploitation, Honeycomb, pour le premier trimestre 2011. Il succédera à Android 2.3 alias Gingerbread et sera une version optimisée pour les tablettes tactiles.

Les clés d'une stratégie gagnante

Tout d'abord, la politique de prix. En comparaison de l'iPhone, les terminaux Android bénéficient d'un prix très attractif dû notamment à la gratuité de l'OS pour les partenaires (Samsung, Motorola, HTC, LG, Sony Ericsson, Acer, etc.). Google peut de fait s'appuyer sur ces acteurs historiques de la téléphonie ce qui lui permet de bénéficier de produits basiques mais fondamentaux (qualité des appels, pas de problème d'antenne...).

Aujourd'hui, l'Android Marketplace compte environ 200 000 applications, dont des déclinaisons intelligentes des services Internet de Google (on n'est jamais mieux servi que par soi même). Parmi ces applications, on trouve bien sûr Gmail, Google Maps ou encore dernièrement, Google Traduction avec la synthèse vocale en français ! Ces applications contribuent indéniablement à valoriser l'approche mobile de Google.

Contrairement à l'univers Apple considéré comme un univers fermé, Android est un système d'exploitation en open source. Tandis qu'Apple attire le grand public en raison d'une ergonomie intelligente et simple d'utilisation, Android remporte l'adhésion des développeurs et des acteurs technologiques qui apprécient la possibilité d'évoluer dans un univers complètement libre.

A long terme, Android s'inscrit dans une stratégie extrêmement bien pensée. Il peut même être vu comme un cheval de Troie pour concurrencer Microsoft dans l'univers du PC. Actuellement, l'importance donnée aux solutions professionnelles de Google ou encore la campagne d'affichage sur son navigateur Chrome révèlent que Google vise en premier lieu l'univers des PCs, la chasse gardée de Microsoft (90% de part de marché). L'accent mis sur les tablettes est ainsi un moyen de challenger Microsoft sur son terrain de prédilection.

Que faut-il attendre pour la suite ? Les prochaines actions de Google dessineront-elles le marché de la mobilité en 2011 ?

Les annonces pour 2011 confirment une vision à long terme de la firme de Mountain View et une mise en perspective de ses atouts naturels.

La technologie sans contact (NFC - Near Field Communication) devient un des terrains de jeu de Google. Le smartphone Google Nexus S a été officialisé début décembre et comme annoncé, le terminal fabriqué par Samsung embarque une puce NFC afin de pouvoir notamment servir de porte-monnaie électronique pour le paiement sans contact. La technologie NFC est, pour le géant, l'avenir du paiement.

Le CES de Las Vegas a été également l'occasion de montrer la pertinence de la stratégie multiplateforme : mobile, tablette et TV... Le grand rêve de la TV connectée au Net est plus présent que jamais. Google s'y positionne via la déclinaison d'Androïd pour les TVs et via une approche boîtier connecté pour la Google TV. Un moyen en amenant le Web sur la TV d'affirmer sa suprématie sur les revenus publicitaires sur un canal qui était jusque là une chasse gardée?

Ces solutions convergentes vraiment abouties ouvrent la voie à des offres packagées et devraient intéresser les acteurs proposant des offres quadruple play, en particulier des acteurs comme Free (affinité technologique, offre infra complète difficilement comprise et doc appréciée par le client) ou encore les MVNOs (mobile virtual network operator), Darty, Virgin et bientôt La Poste.

Cela dit, la plupart des solutions Androïd souffrent de leur origine « geek » et sont encore insuffisamment abouties en terme d'expérience utilisateur. Elles laissent le choix à l'utilisateur dans une offre très (trop ?) complète mais hermétique. L'alliance avec un Free, par exemple, gagnerait à proposer du « prépackaging », segmenté pour des cibles données mais améliorant l'expérience utilisateur, pour valoriser un bijou technologique encore mal compris du grand public.

Affaire à suivre...



Source : étude cabinet Canalys

Caroline Noublanche

Algérie destination les capitaux étrangers redécouvrent l'Algerie 2011


128 demandes d'investissement adressées à l'ANDI
Les capitaux étrangers redécouvrent la destination Algérie

Après une année 2009 " morose " en matière d'investissements directs étrangers, les choses se présentent autrement et sous de meilleurs auspices pour l'année en cours. Le directeur général de l'Agence nationale de développement des investissements (ANDI) s'est montré en tout cas rassurant et optimiste quant à la concrétisation de plusieurs projets. Abdelkrim Mansouri a admis que l'année 2009 n'a enregistré aucune intention d'investissement, encore moins un projet émanant des investisseurs étrangers. Mais la situation est tout autre aujourd'hui, a-t-il expliqué sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale. En témoigne, selon lui le nombre de demandes enregistrées au niveau de l'ANDI qui est, selon un bilan encore provisoire, de " 128 intentions d'investissements déposées par des étrangers ". Il s'agit, donc, d'un " nouveau départ pour les IDE en Algérie qui toucheront des domaines bien précis comme le tourisme, les services, l'industrie du médicament, le bâtiment, l'agroalimentaire et les assurances notamment ". Des secteurs qui généreront une " plus value et de la richesse ", a-t-il déclaré. Mais qu'est ce qui a changé pour assister aujourd'hui à un retour massif des investisseurs étrangers ? Le directeur général de l'ANDI explique cet engouement pour la destination Algérie par, d'abord, la "crise qui secoue bon nombre d'économies dans le monde et qui a épargné notre pays qui offre au contraire des opportunités d'affaires". Autre atout mis en avant la " disponibilité de fonds grâce au plan quinquennal de 286 milliards de dollars ". Autant de facteurs qui ont été " bien accueillis par les investisseurs, notamment les asiatiques autres que les chinois, les arabes et les européens qui ont affiché leur intention d'investir en Algérie ". Le directeur général de l'ANDI se dit prêt à les accompagner en leur proposant des partenariats conformément à la réglementation en vigueur qui donne 51% aux nationaux. Cette mesure, décriée au départ, est actuellement " acceptée par les étrangers et l'ANDI, justement, a mené un travail de vulgarisation et d'information qui a contribué à lever les appréhensions". Il rappellera, néanmoins que l'investissement se fera selon des règles permettant d'asseoir un partenariat " gagnant-gagnant pour le transfert de technologie et la diversification de l'économie nationale en vu de diminuer la facture des importations ", a-t-il affirmé. Pour ce faire, l'ANDI, poursuit-il, a mis en place une " bourse de partenariat qui est en réalité une base de données comprenant des idées d'investissements pour mettre en relation d'affaires les investisseurs étrangers et les nationaux". Le premier responsable de l'ANDI estime par ailleurs que le climat d'investissement en Algérie est nettement meilleur et les obstacles qui se dressent devant les capitaux étrangers sont levés. La preuve, dit-il, " nous n'avons pas assisté au départ massif des investisseurs étrangers ".
Abdelghani M.

Alger Oran salons internationaux du livre du Caire et de Casablanca 2011


Le centre d'anthropologie d'Oran prendra part aux Salons internationaux du livre du Caire et de Casablanca
Le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc) d’Oran prendra part aux salons internationaux du livre du Caire et de Casablanca, a indiqué cette institution

Le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc) d’Oran prendra part aux salons internationaux du livre du Caire et de Casablanca, a indiqué cette institution. Le Centre fera partie des autres éditeurs nationaux, publics et privés, qui seront regroupés dans le pavillon "Algérie", dans ces deux salons prévus respectivement du 26 janvier au 4 février au Caire (Egypte) et du 11 au 20 février à Casablanca (Maroc). Mme Benhenda, chargée d’organiser la participation du Centre à ces deux manifestations, a expliqué à l’APS, que son institution saisira cette opportunité pour faire découvrir sa panoplie de titres édités et nouer des relations d’échanges et de partenariat avec des organismes étrangers similaires. Le CRASC édite actuellement trois publications. Il s’agit de la revue "Insaniyat", spécialisée dans les domaines de l’anthropologie et des sciences sociales. Chaque numéro aborde une thématique particulière, en plus des informations sur les activités du centre, des compte-rendus de colloques et autres rencontres nationales et internationales. Sa dernière livraison, la 46e du genre, est intitulée "Alger: une métropole en devenir". "Les cahiers du CRASC", une autre publication, présente les résultats des travaux de recherche entrepris par les différentes équipes. Le dernier numéro qui vient de sortir est consacré au "Statut et fonction du personnage féminin dans la littérature d’expression française". Enfin, "La Revue africaine des livres", une publication bilingue (français/anglais), éditée en collaboration avec le Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA), établi à Dakar. Elle a pour objectif de faire découvrir à un large public les ouvrages publiés en Afrique par de jeunes auteurs, de même que des ouvrages de référence d’universitaires et auteurs de renom. A ces publications s’ajoutent tous les ouvrages spécialisés abordant des problématiques liées aux domaines de l’anthropologie et des sciences sociales.
Il est à noter qu’une opération de numérisation de toutes ces publications est actuellement en cours dans le but de leur mise en ligne sur le réseau Internet ou de leur mise à la disposition des chercheurs sous forme de CD.

Chine France Europe Banque Bank of China (ICBC), 2011



La première banque chinoise arrive en France

L’Industrial and Commercial Bank of China (ICBC), la plus grande banque du monde, ouvre sa première agence à Paris au 61, boulevard Haussmann(VIIIe). Le géant chinois l’a annoncé hier lors d’une conférence de presse au Luxembourg, où la banque va installer son siège pour l’Europe. En même temps que Paris, ICBC ouvre quatre autres agences, à Bruxelles, Amsterdam, Milan et Madrid.
Le 18 janvier 2011 par psychoreve

Europe Bruxelles Chine ICBCA


La banque chinois ICBCA ouvre sa branche à Bruxelles
L'Industrial and Commercial Bank of China (ICBC), la plus grande banque chinoise, a inauguré mercredi sa branche Bruxelles.
Une cérémonie d'inauguration de la branche Bruxelles de la banque ICBC a eu lieu dans la capitale belge en présence du président de la banque chinoise, Jiang Jianqing et du Premier ministre belge Yves Leterme.

Il s'agit de l'une des cinq nouvelles branches de la banque ICBC en Europe, avec celles de Paris, de Madrid, de Milan et d'Amsterdam.

ICBC, numéro un bancaire du monde en termes de capitalisation boursière, de bénéfices et de dépôts bancaires, "veut jouer un rôle de pont dans les relations économiques et commerciales entre la Chine et la Belgique et l'Union européenne", a dit M. Jiang dans son allocation.

Il a exprimé une "pleine confiance en futur développement de l'Europe", bien que cette dernière "soit confrontée maintenant à la crise financière".

M. Jiang a attribué le renforcement de la présence de la banque ICBC en Belgique et en Europe au développement rapide des relations économiques et commerciales entre la Chine et l'Europe ces dernières années. L'Union européenne (UE) est maintenant le plus grand partenaire commercial de la Chine et le plus important fournisseur de technologies. Au cours des dix premiers mois de l'an 2010, le commerce bilatéral entre la Chine et l'UE est passé à 388,4 milliards de dollars américains, soit un boom de 32,9% par rapport à la même période l'année précédente.

Le président d'ICBC souhaite que sa banque puisse accompagner des investisseurs chinois en Belgique et des investisseurs belges en Chine.

M. Leterme a pour sa part insisté sur les bons essentiels de l'économie belge, en particulier sur un accord conclu mardi entre les syndicats et les entreprises sur l'évolution équilibrée du salaire afin d'assurer la compétitivité de l'économie belge dans les années à venir.

"Ça représente la force des relations entre les partenaires sociaux en Belgique, en dépit des difficultés politiques", a-t-il affirmé.

Plus de 250 compagnies belges ont investi en Chine et plus de 230 compagnies chinoises s'installent maintenant en Belgique, les échanges commerciaux bilatéraux ont franchi le cap de 15 milliards d'euros en 2010, s'est félicité M. Leterme.

Il a également noté que le produit intérieur brut (PIB) belge a connu une croissance de 2,1% en 2010, contre la moyenne de 1,6% dans la zone euro, et que les avoirs des familles belges se sont soldés fin 2008 par 180% du PIB du royaume, soit 70% de plus que la moyenne de la zone euro.

PIB chinois 2011



Le PIB chinois accélère encore !

L'économie de la Chine a encore surpris par sa vigueur au 4ème trimestre 2010... Le produit intérieur brut, publié ce matin, a en effet progressé de 9,8% après 9,6% au 3ème trimestre, alors que les économistes attendaient une hausse allant de 9,2% à 9,4%. Sur l'ensemble de l'année 2010, la croissance chinoise a atteint 10,3%, en hausse par rapport aux 9,2% de 2009.

Quant à l'inflation, elle a légèrement ralenti en décembre, selon le Bureau des statistiques, à 4,6% sur un an, après avoir rejoint un pic de 5,1% en novembre. Sur l'ensemble de 2010, la hausse des prix à la consommation a atteint 3,3% (après une baisse de 0,7% en 2009), un niveau supérieur à l'objectif de 3% fixé par le gouvernement. Pour 2011, les autorités chinoises ont d'ailleurs relevé cet objectif à 4%, se donnant ainsi une plus grande marge de manoeuvre...

Les marchés boursiers chinois ont mal réagi à ces statistiques ce jeudi matin : l'indice CSI 300 reperd actuellement 1,9% à Shanghai et l'indice Hang Seng cède 1,2% à Hong Kong. Les investisseurs estiment que ces chiffres ne sont pas de nature à modifier la politique de restriction de crédit de Pékin, caractérisée par une hausse des taux et des réserves obligatoires des banques. La banque centrale devrait ainsi continuer à relever ses taux directeurs afin de lutter contre la formation de bulles spéculatives, en particulier dans l'immobilier.

Sur le front de l'inflation, de nombreux économistes s'attendent à une nouvelle poussée des prix au 1er trimestre, à la faveur d'une météo froide et du Nouvel An chinois, deux facteurs susceptibles d'entraîner des hausses des prix de l'alimentation et de l'énergie... En décembre, les prix alimentaires ont bondi de 9,6% sur un an, après une flambée de 11,7% en novembre, une tendance qui fait craindre des troubles sociaux si elle se poursuit...

Europe examen d'un CV 2011


Source : La Tribune.fr
Examen d'un CV : dix minutes maximum, écarté pour quelques fautes
Votre candidature sera-t-elle étudiée avec soin ? La réponse selon une enquête menée par le groupe Robert Half, spécialiste du recrutement, en avril-mai 2010, auprès de plus de 2.400 managers.
Vous rêviez d'un recruteur ayant passé une heure sur votre CV pour en découvrir toutes les richesses ? Selon une enquête menée par le groupe Robert Half, spécialiste du recrutement, en avril-mai 2010 auprès de plus de 2 400 managers (ressources humaines, financiers ou dirigeants) dans 13 pays (dont Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, France, Italie, Irlande, Luxembourg, Pays-Bas, République tchèque, Suisse) sur la base d'un échantillon représentatif d'entreprises, 73% des recruteurs examinent chaque CV en 10 minutes au maximum pour se faire une première opinion.

Seuls les recruteurs en Belgique (42%), en Autriche (37%) ainsi qu'en Italie (36%) indiquent avoir besoin de plus de 10 minutes. D'autres se font une première opinion en 5 à 10 minutes, comme en Irlande (53%), aux Pays-Bas ou en Allemagne (48%) et en Espagne (47%). Certains plus « pressés » n'ont besoin que de 5 minutes, à l'instar des recruteurs en France (27%) ainsi qu'au Luxembourg (25%). En France spécifiquement, 27% des recruteurs analysent un CV en moins de 5 minutes, 46% en 5 à 10 minutes et 24% en plus de 10 minutes.

Pire, 35% écartent une candidature pour 2-3 fautes ! Gare donc à l'orthographe. L'enquête du cabinet Robert Half révèle que cette tolérance irait jusqu'à 4 ou 5 fautes voire... jusqu'à l'indifférence aux fautes (!). En Europe, on observe qu'une candidature sera écartée pour une faute par 37% des recruteurs allemands, 28% des Autrichiens et 23% des Italiens, pour 2 ou 3 fautes par 35% des recruteurs français, 31% des Irlandais, 30% de leurs homologues espagnols ou hollandais et 22% côté autrichiens, pour 4 ou 5 fautes par 20% des recruteurs français, 19% des Néerlandais, 16% des Irlandais et 15% des Belges, pour plus de 5 fautes par 10% des recruteurs Irlandais, 6% aux Pays-Bas et 5% en Suisse...alors que pour 56% des recruteurs tchèques, 32% des Italiens et 23% des Autrichiens, ce critère n'est pas pris en compte !

En France, si 35% écartent une candidature pour 2-3 fautes et 20% pour 4-5... et 18% considèrent que cela n'est pas important...

latribune.fr -

Mr Xavier Darcos,diplomatie culturelle l’Institut français 2011


Xavier Darcos, au cœur de la diplomatie culturelle
Fabrice Madouas le jeudi, 20/01/2011
Ambassadeur pour l’action culturelle extérieure de la France, l'ancien ministre de l'Education préside le nouvel Institut français.

Créer pour la France l’équivalent du British Council. Il y a des années qu’on en parlait. C’est désormais chose faite : le 1er janvier est né l’Institut français. La loi sur l’action extérieure de l’État lui assigne une mission aussi claire que vaste : « La promotion et l’accompagnement à l’étranger de la culture française. » À sa tête, il fallait quelqu’un qui ait à la fois de l’entregent politique, l’expérience de notre diplomatie et « ne prenne pas Claudel pour une marque de fromage », résume avec humour l’intéressé, Xavier Darcos. Agrégé de lettres classiques, auteur d’une Anthologie historique de la poésie française qui vient de paraître aux Puf, nouveau secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences morales et politiques, il a été ministre de l’Éducation nationale, des Affaires sociales mais aussi de la Coopération et de la Francophonie.

Le réseau culturel français est l’un des plus denses au monde : 154 services de coopération et d’action culturelle au sein des ambassades, plus 144 centres et instituts à l’étranger, sans compter le millier d’Alliances françaises, associations de droit local dont beaucoup ont passé des conventions avec l’État.

Cependant, ce réseau, quelle que soit sa qualité, « souffre d’un manque de visibilité » qui handicape son action, résumait l’an dernier Bernard Kouchner, le prédécesseur de Michèle Alliot-Marie au Quai d’Orsay. La France a « besoin d’un dispositif plus cohérent et plus lisible, elle a besoin d’un instrument au service de sa diplomatie d’influence » : c’est l’Institut français.

Pourquoi la création de cet Institut ? La France conduit depuis longtemps une ambitieuse politique culturelle, mais il lui manquait un opérateur unique chargé d’en préciser les enjeux et d’en coordonner les acteurs, sous la tutelle du ministère des Affaires étrangères. Le Royaume-Uni en a un : c’est le British Council. Pour l’Allemagne, c’est le Goethe-Institut. L’Institut français a donc été créé pour mettre en oeuvre la “politique culturelle d’influence” de notre pays. Son but est de soutenir la stratégie diplomatique de la France et d’en servir les intérêts par la culture.

Où devons-nous porter nos efforts dans le monde ? Dans quelles zones aujourd’hui gagnées par la culture américaine (ou chinoise, ou japonaise…) la France a-t-elle intérêt à renforcer son action ? Dans quels pays sommes-nous en concurrence dans le domaine audiovisuel ou du numérique ? Autant de questions préalables à l’action de l’Institut français dans le monde.

La convention d’objectifs et de moyens, que nous sommes en train de rédiger avec la Direction générale de la mondialisation, comportera d’ailleurs un préambule portant sur ces priorités géographiques.

Quelles sont-elles ? L’objectif, vous l’avez compris, est de renforcer notre action là où nous y avons intérêt. En Europe, évidemment. À terme, nous voudrions développer avec nos partenaires européens des stratégies culturelles communes, fondées sur une conception voisine de la culture. Il y a donc un travail important à conduire avec eux sur ce sujet. Il y aura aussi les “pays émergents”, dont l’économie croît rapidement : nous devons y faire valoir nos industries culturelles, notre expertise, notre langue, nos idées. Je n’oublie pas l’Afrique et les pays en développement de la francophonie, où la France est très présente. Et, bien sûr, les pays de l’Union pour la Méditerranée, notamment la Syrie qui en est une pièce très importante. C’est un projet cher au président de la République.

La France, puissance moyenne, a-telle encore des capacités d’influence culturelle ? Les États-Unis ont diffusé leur “way of life” en se fondant surtout sur le dynamisme de leur économie et leur force militaire. La démographie compte aussi… Deux réponses à votre observation : aucune puissance, si forte soit-elle, ne néglige aujourd’hui la diplomatie d’influence. Pékin, par exemple, multiplie les Instituts Confucius depuis 2004. L’administration Obama a mis au coeur de son action diplomatique ce qu’Hillary Clinton appelle le “pouvoir de l’intelligence” (smart power).

Bien d’autres États (je pense aux pays du Golfe, à Singapour, au Japon) implantent un peu partout des instituts conçus comme un moyen de diffuser, grâce à la culture, leurs valeurs, leurs idées sur la gouvernance ou sur leur vision de l’homme. Des visions souvent différentes, parfois antagonistes. Vous le savez : toutes les civilisations n’accordent pas à l’homme la même place. Chacun comprend qu’il y a dans cette concurrence culturelle des enjeux civilisationnels majeurs. La France – seconde partie de ma réponse – a évidemment sa place dans ce concert diplomatique. Elle a une tradition de présence culturelle par sa langue, par son droit, par sa conception des rapports entre l’homme et la nation… Il est à la fois logique et nécessaire qu’elle fasse fructifier cet atout au moment où la compétition économique s’avive.

La culture, c’est très vaste ! Dans quels domaines l’Institut français interviendra-t-il ? L’Institut assume les compétences qui étaient auparavant celles d’autres organismes, en particulier de CulturesFrance, dans les domaines du livre, du théâtre et de la musique, auxquels s’ajoutent l’audiovisuel, le numérique, le cinéma, plus l’organisation de débats d’idées, par exemple sur la gouvernance et sur le développement. J’y tiens beaucoup. À Moscou, où j’étais le mois dernier, j’ai fait se rencontrer des penseurs et des écrivains français, comme Edgar Morin ou Dominique Fernandez, avec des personnalités russes. Je me suis entretenu avec le ministre de la Culture, parfaitement francophone, qui comprend l’intérêt de ces rapprochements face aux offensives chinoise et américaine.

Il nous faut exporter la réflexion française en sciences humaines en exploitant tous les outils disponibles. Cela passe évidemment par le livre : nous lancerons un programme énergique en faveur des projets éditoriaux français, en accord avec le Centre national du livre. Mais nous allons aussi créer une plateforme numérique pour mettre en ligne des fictions, des débats et de grands entretiens, de sorte que nos instituts disposent, dans le monde entier, des ressources nécessaires à la diffusion de la pensée française. Ce ne sont que quelques-uns de nos projets !

De quels moyens disposez-vous ? Notre budget atteint 43 millions d’euros, deux fois celui de CulturesFrance. Il nous est garanti pendant trois ans. Nous avons donc les moyens d'agir dans un contexte budgétaire pourtant contraint. Je suis persuadé que la création de l’Institut permettra des économies d’échelle : en organisant une action de façon plus concentrée, nous serons plus efficaces.

De plus, l’Institut est un Epic, un établissement public industriel et commercial, ce qui nous autorise une activité lucrative. À ces ressources s’ajouteront les dons de mécènes désireux de soutenir l’action culturelle de la France à l’étranger : les entreprises accompagnent notre démarche.

Et les ressources humaines ? L’Institut emploie 150 personnes aujourd’hui, 200 à terme. Des professionnels de grande qualité, comme la directrice générale déléguée, Sylviane Tarsot-Gillery, qui a dirigé la Cité universitaire internationale, et la secrétaire générale, Laurence Auer, qui était auparavant à la tête de l’Institut culturel français à Londres.

Quels seront les rapports entre l’Institut français et les services culturels des ambassades ? L’Institut français doit, à terme, “chapeauter” l’ensemble des acteurs de notre réseau culturel. Cela, c’est l’objectif de la loi, mais on ne pourra l’atteindre que progressivement : les choses se feront en marchant.

Pour l’heure, nous allons tester la formule dans treize pays très différents, du Chili à la Syrie, en passant par l’Inde, la Serbie ou le Royaume-Uni, qui deviennent ainsi des priorités géographiques pour nous. Une chose est sûre : la diplomatie culturelle et d’influence ne réussira qu’avec le soutien des ambassadeurs et des réseaux qu’ils animent. Propos recueillis par Fabrice Madouas


Photo © Patrick Iafrate

Le secrétaire général de la Ligue arabe,Mr Amr Moussa développement social 2011


Colère et frustration de la rue arabe
La mise en garde de Amr Moussa

Le développement social est une question qui engage «notre avenir, notre continuité, et constitue une exigence pour la sécurité nationale». Dixit Moubarak.

Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a appelé hier à répondre à «la colère et la frustration sans précédent» de la population, lors d’un sommet des pays arabes en Egypte, sur fond de crainte de contagion des événements tunisiens. «La révolution en Tunisie n’est pas éloignée de ce que nous discutons ici», a déclaré M. Moussa devant ce sommet des 22 membres de l’organisation panarabe consacré questions économiques. «L’âme arabe est brisée par la pauvreté, le chômage et le recul des indices de développement», a-t-il ajouté, soulignant la nécessité de parvenir à des «succès réels» pour améliorer les conditions de vie. «La majorité de ces problèmes n’a pas été résolue», a-t-il dit, affirmant que «les citoyens arabes sont dans un état de colère et de frustration sans précédent».

Ce sommet constitue la première réunion des chefs d’Etat arabes depuis le départ vendredi dernier, sous la pression populaire, du président tunisien Zine El Abidine Ben Ali après 23 ans de règne. Il doit confirmer un engagement pris lors du précédent sommet économique arabe, en 2009 au Koweït, de créer un fonds de deux milliards de dollars pour financer les petites et moyennes entreprises afin notamment de soutenir l’emploi. L’hôte de ce sommet dans la station balnéaire de Charm El Cheikh, sur la mer Rouge, le président égyptien Hosni Moubarak n’a pas parlé directement de la Tunisie, mais a souligné que le développement économique et social était devenu «une question qui concerne notre avenir, notre continuité et constitue une exigence pour la sécurité nationale».

Peur et panique

De nombreux gouvernements arabes ont minimisé, ces derniers jours, les déclarations selon lesquelles la crise tunisienne pouvait se reproduire chez eux, tout en laissant parfois poindre leur inquiétude devant cette situation. «Nous suivons les efforts de nos frères en Tunisie pour se rassembler et surmonter cette phase difficile» afin de parvenir à «la paix et la sécurité», a déclaré l’émir du Koweït cheikh Sabah Al Ahmad Al Sabah. Plusieurs pays arabes — Algérie, Egypte, Mauritanie — ont connu ces derniers jours une série d’immolations par le feu semblables au geste du jeune vendeur ambulant tunisien, à la mi-décembre 2010, qui avait marqué le début de la révolte qui a renversé le président Ben Ali.

Dans plusieurs pays, l’exemple de la Révolution du jasmin tunisienne a été repris par l’opposition — au Soudan, en Jordanie, en Egypte notamment. Des manifestions contre la cherté de la vie ou le chômage ont également eu lieu dans plusieurs pays.
Dix chefs d’Etat participent au sommet de Charm El Cheikh. Les autres pays sont représentés principalement par des Premiers ministres ou des ministres des Affaires étrangères. Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Kamel Morjane, qui devait représenter son pays, a quitté l’Egypte pour Tunis hier matin, avant l’ouverture du sommet. Suite à ce départ, le siège de la Tunisie devait être occupé par son ambassadeur au Caire, a-t-on indiqué à l’ambassade, sans donner la raison du départ précipité du ministre.


Hassan Moali

Fonds européen sauvetage de l'Euro 2011




La semaine dernière, la Commission Européenne, par la voie de son président José Luis Barroso faisait ce qu'il est tenu d'appeler en relations internationales un coup de poker, annonçant qu'un renforcement du fonds européen de sauvetage de l'Euro devait être effectué. Retour sur les réactions des principaux intéressés : Paris et Berlin.


Jeudi dernier, José Luis Barroso annonçait que le fonds européen de sauvetage de la zone Euro devait à tout prix s'élever de 440 milliards actuellement, à 1 500 Milliards d'Euro. En effet, les marchés financiers se demandent bien comment seulement 440 milliards d'Euros pourraient bien sauver les pays en difficulté, s'ils venaient tous prochainement à demander une mobilisation de ce fonds. Dans la journée, Paris et Berlin faisaient part de leur réticence, estimant que cette mesure s'avèrerait ni pertinente ni nécessaire.

Depuis lundi, les ministres des finances des 17 de la zone Euro sont réunis en Conseil à Bruxelles pour plancher sur cette proposition. Finalement il leur a été demandé de travailler sur un texte à présenter au Conseil Européen de Mars, dans lequel les « grands États stables » comme la France et l'Allemagne, supporteraient les coûts et les engagements pour sauver les pays les plus déstabilisés, par un système de rachat de la dette et d'augmentation du fonds. Christine Lagarde et Wolfgang Schäuble, les deux ministres expressément concernés, affirmaient finalement lundi en soirée, qu'ils s'étaient mis d'accord sur texte allant dans ce sens.

Dans l'Union Européenne, les « non » se transforment heureusement grâce à la négociation par des « oui », comme dans un couple en crise.

Europe santé 2011




Soins transfrontaliers : un pas important vers l’Europe de la santé a été franchi
[Fenêtre sur l'Europe]

De l’avis de tous, le vote positif des députés sur la directive relative aux soins de santé transfrontaliers, intervenu le 19 janvier, représente un pas important vers l’Europe de la santé.


Dans moins de trois ans, les patients européens souhaitant se faire soigner à l’étranger se verront assurer de recevoir des soins de qualité et seront remboursés par leur système national à hauteur du remboursement prévu pour un traitement similaire dans l’État membre d’affiliation, si ce remboursement est prévu par celui-ci.