阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Friday, March 11, 2011

Mr le president Nicolas Sarkozy Libye pragmatique du langage Youtube france 24

Europe le President Nicolas Sarkozy




La France défend la position suivante: les changements dans un certain nombre de pays arabes ont une dimension historique. La démocratie est un droit pour tous les peuples du monde, ce n’est pas un droit réservé aux seuls peuples européens, aux seuls peuples occidentaux », a martelé Mr le President Nicolas sarkozy .

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-patrick le berrigaud-
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Expérience professionnelle
2006 - 2010 Consultant bénévole Euromed Union pour la méditerranée »

bénévole, Association EUROMED

Développer le projet « Union pour la méditerranée »

Référencement, modérateur

Secteur : Radio

2000 - 2002 Consultant Administrateur bénévole, Chambre Belgo-Algérienne, Belgique

Administrateur bénévole, Chambre Belgo-Algérienne, Belgique

● Développer la coopération PME Algéro-Belge

Secteur : Conseil, Organisation et stratégie

1994 - 1996 Consultant fin de serie Gilli international

consultant fin de serie pour marques

Secteur : Textile - habillement -accessoires

1990 - 1993Consultant Responsable d’agence de voyages, ALLER RETOUR,

Responsable d’agence de voyages, ALLER RETOUR, Paris

Création de voyages touristiques auprès des CE

Négociation de prix (équipe de 5)

Secteur : Tourisme Loisirs

1990 - 1991 Animateur auprès du public Animation tour de france auprès de grandes surface
Secteur : Grandes surfaces

1988 - 1992 Consultant MEDIA Consultant, J’ANNONCE PLUS, Groupe AGL

Consultant, J’ANNONCE PLUS, Groupe AGL, Paris

Commercial auprès des différents kiosques, annonceurs

Participation à la conception du journal

Secteur : Communication et Médias

1987 - 1988 Consultant communication Consultant, La Tirellerie

Consultant, La Tirellerie, Paris

Journal d’annonces gratuites pour particuliers

Commercial auprès des différents annonceurs

Participation à la conception du journal

Secteur : Communication et Médias

1985 - 1990 Vendeur Vendeur de fripes américaines

Vendeur de fripes américaines, Puces Clignancourt/Forum des Halles, Paris

Gestion de caisse Relation clients

Secteur : Textile - habillement -accessoires

1985 - 1986Communication auprès des clients Consultant, Choc 75

Conception, réalisation, distribution publicitaire

Création d’une agence publicitaire

Conseils en communication auprès des clients

Secteur : Communication et Médias

1981 - 1983 Independant Distribution de prospectus

1981/1983 Artisan, Société de distribution de prospectus

● Conception, réalisation de prospectus

● Distribution de prospectus ciblé

● Affichage « sauvage » (équipe de 3)

Secteur : Publicité

1981 - 1983 Independant Distribution de prospectus

1981/1983 Artisan, Société de distribution de prospectus

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Secteur : Publicité

Mr Le président Nicolas Sarkozy débat sur l'islam


: Sarkozy limoge son conseiller à la diversité
PARIS - Le président Nicolas Sarkozy a mis un terme vendredi aux fonctions de son conseiller en charge de la diversité, Abderahmane Dahmane, qui avait sévèrement critiqué la veille le débat sur la laïcité et l'islam voulu par l'UMP, a annoncé ce dernier à l'AFP.
"Je n'ai pas l'intention d'être le supplétif alimentaire de Sarkozy ou de (Jean-François) Copé", le secrétaire général de l'UMP, a-t-il expliqué. "Il vient de me rendre ma liberté, je vais me mettre en campagne pour défendre la dignité des musulmans de ce pays", a-t-il ajouté.

Jeudi soir, pendant une réunion à la Grande Mosquée de Paris, l'ancien secrétaire national en charge de l'immigration dans le parti présidentiel s'en était pris avec vigueur à sa formation : "L'UMP de Copé, c'est la peste pour les musulmans".

Tout en défendant le chef de l'Etat, il avait appelé ses coreligionnaires à "ne pas renouveler leur adhésion" à l'UMP tant qu'il n'aurait pas annulé le débat prévu le 5 avril. Il avait demandé aux musulmans de l'UMP de "ne pas l'accepter dans les sections s'ils ont une dignité et une fierté".

Secrétaire national de l'UMP en charge de l'Immigration de 2005 à 2007, Abderahmane Dahmane avait mené campagne pour Nicolas Sarkozy en banlieue et dans les milieux de l'immigration.

Ce Franco-algérien avait été ensuite nommé inspecteur général de l'Education nationale et décoré l'année dernière de la Légion d'honneur par le président de la République qui l'avait alors présenté comme un "jeteur de ponts" entre les deux rives de la Méditerranée.

Jeudi, il a souligné que le débat sur la laïcité avait été "voulu par Nicolas Sarkozy pour la défense des musulmans". "Mais, a-t-il déploré, il a été dévié parce qu'à l'UMP, il y a des gens très proches du Front national".

M. Dahmane a aussi qualifié de "néo-nazis" les promoteurs du débat, ce que le parti a jugé comme un "amalgame odieux".

"En tenant des propos outranciers à l'encontre de l'UMP et de son secrétaire général, Jean-François Copé, et en faisant des amalgames odieux entre le débat sur la laïcité et la politique antisémite des années 30, Abderahmane Dahmane est très largement sorti de sa fonction de conseiller technique de l'Elysée", a regretté Valérie Rosso Debord, membre de la direction nationale du parti.

La députée juge "inacceptable" qu'Abderahmane Dahmane "veuille interdire un débat souhaité par les Français et par des élus de la République" ainsi que "le parallèle qu'il tente de faire entre l'UMP et le FN".

"Depuis la création du FN, la droite républicaine ne s'est jamais compromise avec lui alors que dans le même temps François Mitterrand en instaurant la proportionnelle faisait rentrer des députés FN à l'Assemblée nationale", a souligné Valérie Rosso Debord.

Le débat prévu par l'UMP est "profondément sain", a estimé de son côté le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, car, selon lui, il "ne sert à rien de cacher des problèmes".

Par AFP Partager l'info :

Mr Le président français Nicolas Sarkozy a félicité vendredi le roi Mohammed VI du Maroc,



Source AFP Le président français Nicolas Sarkozy a "félicité" vendredi le roi Mohammed VI du Maroc, lors d'un entretien téléphonique, "pour la réforme constitutionnelle" qu'il a annoncée mercredi, selon l'agence marocaine MAP.
Sarkozy félicite Mohammed VI pour ses réformes
Le Point.fr -
Le roi du Maroc a annoncé mercredi une réforme constitutionnelle.
Nicolas Sarkozy "a affirmé suivre avec beaucoup d'intérêt et de considération les décisions et les orientations arrêtées par (Sa) Majesté dans le cadre de la modernisation continue des institutions et de la société marocaines", ajoute la MAP. Mohammed VI a annoncé mercredi d'importantes réformes démocratiques allant notamment vers un renforcement du Premier ministre et l'"élargissement des libertés individuelles", dans son premier discours à la nation depuis les manifestations du 20 février pour réclamer plus de démocratie et moins de corruption. Au cours de l'entretien, le président français a "assuré que son pays restera toujours aux côtés du Maroc ouvert et tourné vers l'avenir", a ajouté l'agence.

La presse marocaine a salué vendredi les réformes démocratiques annoncées par le roi Mohammed VI dans un discours à la nation, les qualifiant d'"historiques", tout en s'interrogeant sur l'avenir de certains proches du souverain dont les manifestants fin février avaient demandé le départ.

l'économie européenne sur l'emploi à horizon 2015



A la demande de la Chambre de Commerce Internationale (CCI), le cabinet TERA Consultants a livré une étude sur le poids de l'industrie créative dans l'économie européenne, et l'impact du piratage sur l'emploi à horizon 2015. Son scénario le plus pessimiste prévoit 1,2 millions de pertes d'emplois en cinq ans. Le plus optimiste 611 000 emplois perdus. Mais quelle crédibilité faut-il lui accorder ?

Mr le president Nicolas sarkozy l'UE Libye 2011




L'UE, aiguillonnée par Sarkozy, se penche sur la Libye
par Julien Toyer et Emmanuel Jarry

BRUXELLES (Reuters) - Les dirigeants européens, réunis en sommet extraordinaire, se sont penchés vendredi sur la crise libyenne, aiguillonnés par la France qui devait proposer un plan d'action avec le soutien de la Grande-Bretagne.

Dès son arrivée à Bruxelles, Nicolas Sarkozy a dit sa préférence pour des frappes ciblées et "purement défensives" pour empêcher Mouammar Kadhafi d'utiliser des armes chimiques et son aviation contre ses opposants.

Selon des sources françaises, cela pourrait inclure le bombardement de bases aériennes mais pas seulement.

Le président français a cependant précisé que ces frappes devraient être autorisées au préalable par les Nations unies, acceptées par la Ligue arabe et désirées par le Conseil national de transition constitué par les opposants à Mouammar Kadhafi.

Il a aussi invité l'Union européenne à exiger le départ du dirigeant libyen et à reconnaître dans ce Conseil l'opposition libyenne, comme la France l'a fait jeudi.

La Ligue arabe, l'Organisation de la conférence islamique (OCI) et le Conseil de coopération du Golfe (CCG) se sont déjà tous exprimés pour une intervention sous une forme ou une autre.

La situation sur le terrain évolue cependant si rapidement que l'UE risque d'être prise de vitesse.

Les forces fidèles à Mouammar Kadhafi, appuyées par l'aviation, ont continué vendredi à regagner du terrain, notamment dans la région du Golfe de Syrte, alors que les insurgés commencent à désespérer d'une aide étrangère.

MERKEL DEMANDE LE DÉPART DE KADHAFI

Le ministre français de la Défense, Gérard Longuet, qui participe à Bruxelles à une réunion de l'Otan, a indiqué que la question des frappes aériennes n'avait pas encore été évoquée par l'Alliance atlantique mais que celle-ci avait décidé de poursuivre la "planification prudente" d'une intervention.

"Nous sommes aujourd'hui dans une phase d'observation. La prochaine étape serait éventuellement un embargo maritime, puis un possible contrôle aérien", a-t-il expliqué, tout en précisant que ce contrôle pourrait prendre des formes diverses.

La France est très réservée sur une éventuelle intervention militaire massive et juge trop compliquée la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne.

Mais Nicolas Sarkozy et le Premier ministre britannique David Cameron ont souhaité jeudi dans une lettre au président du Conseil européen que l'UE se prépare à toutes les éventualités.

Dans ce courrier, ils appellent au départ de "Kadhafi et de sa clique" et ont été rejoints vendredi par Angela Merkel, qui a estimé que le dirigeant libyen ne pouvait plus être considéré comme un interlocuteur.

"Nous voulons tout faire pour réduire les souffrances du peuple libyen mais nous devons réfléchir soigneusement aux décisions que nous prenons afin qu'elles aboutissent à un résultat raisonnable", a cependant ajouté la chancelière allemande.

Le Premier ministre suédois, Fredrik Reinfeldt, a estimé pour sa part que toute intervention militaire relevait du conseil de sécurité des Nations unies et de l'Otan, voire de la Ligue arabe, mais pas de la responsabilité de l'Union européenne.

ZONES HUMANITAIRES

La reconnaissance du Conseil national de transition comme représentant légitime du peuple libyen, également souhaitée par Paris et Londres, est en revanche un point qui fait débat parmi les Etats membres de l'UE.

Nicolas Sarkozy a d'autre part proposé la création de zones humanitaires en Afrique du Nord, pour traiter le cas de dizaines de milliers de personnes qui ont fui ces dernières semaines les affrontements entre insurgés et forces loyales à Kadhafi.

Selon l'entourage de la haute représentante pour les Affaires étrangères de l'UE, Catherine Ashton, la préparation d'une éventuelle intervention humanitaire, un point qui devait aussi être évoqué vendredi, a déjà été engagée.

Nicolas Sarkozy a pris ces derniers jours ses partenaires européens quelque peu de court en adoptant sur la Libye une position en pointe, qui a tranché avec la prudence observée par Paris lors des crises tunisienne et égyptienne qui ont abouti à la chute des présidents Zine Ben Ali et Hosni Moubarak.

"Le président de la République a un peu étonné par son initiative mais il a été très largement compris", estimait jeudi soir Gérard Longuet.

Edité par Patrick Vignal

le président français, Nicolas Sarkozy euro économie


Ecrit par
Catherine CHATIGNOUX
Les Européens doivent adopter ce soir un Pacte pour l'euro voulu par Berlin
Le principal objectif de la chancelière allemande pour le sommet de ce soir est l'adoption du Pacte pour l'euro, qui enjoint ses partenaires à des politiques améliorant la compétitivité. Mais ni ses partenaires ni les marchés ne s'en contenteront.



Les Dix-Sept débattront d'un « pacte pour l'euro »
Tous ses articlesLa bonne nouvelle, c'est que la réunion au sommet de la zone euro, ce soir, à Bruxelles annonce une ère nouvelle : si le Pacte pour l'euro est adopté - ce qui ne fait guère de doute -, les chefs d'Etat et de gouvernement des pays qui partagent la monnaie unique se réuniront chaque année pour surveiller la mise en oeuvre des politiques de « convergence » et de « compétitivité » qu'ils s'engageront à mener. L'Elysée ne peut que se féliciter de cette nouvelle étape - emportée de haute lutte contre l'Allemagne -, qui symbolise la mise en place d'une gouvernance économique, indispensable complément de la politique monétaire commune.

La mauvaise nouvelle, c'est que, si cette réunion ne tient pas ses promesses - progresser dans l'élaboration d'une réponse globale et crédible à la crise persistante de la dette dans la zone euro -, le calme tout relatif de ces dernières semaines sur les marchés financiers pourrait rapidement tourner court. L'agenda de la réunion de ce soir est assez bien circonscrit : les dirigeants de la zone euro doivent adopter un Pacte pour l'euro qui appelle les gouvernements à multiplier les efforts pour accroître leur compétitivité, favoriser l'emploi et assurer la soutenabilité de leurs finances publiques. C'est, pour l'Allemagne, le principal objectif du sommet, même si le texte est bien édulcoré par rapport à ses demandes initiales. Elle cherche en effet à rassurer son opinion publique, inquiète de payer pour l'Europe du Sud, et à calmer la grogne persistante de ses alliés libéraux et d'un Bundestag de plus en plus interventionniste.

Fortes réserves de l'Allemagne
Mais il s'agira aussi pour les Dix-Sept de trouver un accord sur la réforme du Fonds européen de stabilisation (FESF), qui a secouru l'Irlande en novembre mais qui pourrait être rapidement mobilisé au profit du Portugal. Si l'augmentation des ressources du Fonds - actuellement de 440 milliards d'euros -à 500 milliards semble acquis, chaque Etat apportant sa part supplémentaire de garanties, c'est sa flexibilité qui suscite encore de fortes réserves de l'Allemagne, de la Finlande et de l'Autriche. Angela Merkel préférerait que le Fonds limite son rôle à des prêts aux pays en grande difficulté financière et rejette pour l'instant l'idée que le FESF, ou le futur mécanisme, puisse racheter des obligations d'Etat sur le marché secondaire de manière directe ou indirecte. Mais elle n'aurait pas fermé la porte à la possibilité que le Fonds se porte acquéreur de titres de dette de ces Etats sur le marché primaire.

L'Allemagne sera également mise sous pression par le chef du nouveau gouvernement irlandais issu des élections du 25 février. Enda Kenny veut renégocier à la baisse les taux d'intérêt sur le prêt accordé à Dublin en novembre dernier, qu'il juge « punitifs ». Le Premier ministre grec, Georges Papandréou, demande de son côté « la prolongation du remboursement et la réduction des taux d'intérêt des prêts consentis par l'UE et le FMI ». « Il n'y aura pas de concessions sans contreparties », a déjà prévenu Angela Merkel, sur la même ligne que le président français, Nicolas Sarkozy.

Ce dernier espère toutefois convaincre les dirigeants irlandais de relever de quelques points le taux de leur impôt sur les sociétés. Fixé à 12,5 %, il est l'un des plus bas de l'Union et nourrit l'agacement de la plupart de ses partenaires. Grâce à cette forme de dumping fiscal, l'Irlande attire - ou du moins a attiré dans les années fastes -les sièges sociaux de grands groupes européens et les recettes fiscales qui vont avec. Mais il n'est pas exclu qu'Enda Kenny, qui a rassemblé une bonne partie des voix de ses compatriotes sur cette revendication, refuse de pactiser. Il pourrait même refuser de signer le Pacte pour l'euro, qui évoque une harmonisation de l'assiette fiscale de l'IS. Autant d'enjeux que les marchés attendent avec une extrême nervosité.

catherine Chatignoux avec Karl de Meyer
À BERLIN

PME françaises Europe



Des PME françaises en manque de projets européens
Permettre à une centaine de petites et moyennes entreprises de participer à des projets collaboratifs européens, c'est l'objectif du programme de partenariat technologique européen lancé par Bercy l'an dernier et qui fait suite à celui de 2007. « Cela s'est traduit par du coaching avec des consultants qui connaissent les critères d'évaluation et nous ont aidés à formaliser la présentation de notre projet », résume Angelo Corsaro, un des fondateurs de la jeune société francilienne Prismtech, qui avait été sélectionnée et participe désormais au projet Blend Box (programme européen Eurostars).

Cette fois-ci, l'ambition de la Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services (DGCIS) est d'autant plus importante qu'il s'agit de ne sélectionner que des entreprises primo-accédantes, c'est-à-dire n'ayant jamais participé à un projet européen. Une ambition louable, car la France est en effet mal placée dans la compétition européenne de la recherche. En mars 2009, un rapport de l'Inspection générale des finances soulignait ainsi « la faible implication des PME françaises » dans le programme-cadre pour la recherche et le développement (PCRD). Les rapporteurs mettaient en relief un certain nombre de caractéristiques bien françaises.

Absence de vision d'ensemble
D'abord une faiblesse chronique de la culture partenariale, mais également une absence de vision d'ensemble des aides à l'innovation qui ne permet pas « de faire du dispositif national un tremplin vers l'Europe ». Et même si les PME françaises pointaient au troisième rang des participantes (avec 630 PME, tout juste devant l'Italie, mais loin derrière l'Allemagne et ses 914 entreprises), cela restait faible par rapport au poids économique de notre pays, contributeur important du 7 e PCRD (2007-2013) doté de 53 milliards d'euros de crédit. Conséquence, un manque à gagner de 400 millions d'euros et qui pourrait atteindre 2,2 milliards d'euros en 2013, pointait le rapport. Celui-ci a suscité beaucoup de débats, mais a été rangé dans un tiroir. La principale mesure consistant à confier à un seul acteur, en l'occurrence l'ANRT (Association nationale pour la recherche et la technologie), la responsabilité du point de contact national (PCN) (aujourd'hui dispersé dans les organismes de recherche) a été ignorée.

Toute la complexité des programmes européens, c'est qu'ils sont collaboratifs et imposent donc des partenariats entre entreprises et centres de recherche de différents pays communautaires. « L'intérêt est d'accéder à des compétences qu'une PME n'a pas et à des marchés », résume Véronique Desbleds, responsable du bureau Europe d'Innovalis, une structure financée par la région Aquitaine. Ainsi la société bretonne Marinelec, qui a bénéficié de l'appui du programme monté par Bercy, s'est aussi appuyée sur la technopole locale de Quimper sur les aspects touchant à la propriété industrielle. Au sein d'un gros projet baptisé Poséidon, elle participe aujourd'hui à un sous-projet collaboratif pour remplacer les réseaux câblés par du sans-fil à bord des bateaux. « C'est lourd pour une PME. Même si l'on est habitué à l'international et que l'on parle anglais. Ce serait assez compliqué pour nous sans ces appuis », confirme Pascal Citeau, gérant de la société.

Nouvelle vague
Pour trouver une nouvelle vague de PME candidates à la participation à des projets européens, Bercy a retenu une douzaine de projets représentant au total une trentaine de pôles de compétitivité mais également d'autres organismes comme le Centre technique de la mécanique ou Oséo. Certains projets sont conduits par un pôle, par exemple, Lyonbiopôle, Mer Paca, ou Systématic. D'autres comme celui du Sud-Ouest sont multisectoriels et en regroupent plusieurs. Car les PME françaises sont si peu sensibilisées aux projets européens qu'un gros travail de terrain est nécessaire. Ainsi en 2007, 1.900 PME avaient été approchées, parmi lesquelles un tiers (640) avaient donné lieu à un diagnostic. Un tiers de ces dernières (271) avaient été accompagnées pour finalement en voir 99 financées. Certains spécialistes craignent ainsi une « politique du chiffre » privilégiant le nombre de dossiers déposés au détriment de la qualité. A l'image d'Alain Quévreux, chef des activités européennes de l'ANRT : « Le PCRD devient de plus en plus concurrentiel et il faut donc aider les PME à bâtir de solides partenariats technologiques. Et c'est d'autant plus long si l'on s'adresse à des entreprises primo-accédantes. » Un avis partagé par Michel Carton, membre du Cetim (Centre technique de la mécanique), qui participe au projet au sein d'un consortium monté avec des pôles de compétitivité et les instituts Carnot : « Avant de monter des projets européens, nous voulons d'abord faire entrer nos PME dans des projets existants. Il faut faire les choses dans l'ordre et par étape. Il est peu réaliste et très difficile de vouloir faire monter un projet européen par une entreprise sans expérience européenne préalable. »

FRANK NIEDERCORN, Les Echos

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le president Mr Nicolas Sarkozy Europe Libye



le president mr Nicolas Sarkozy demande à l'UE de reconnaître l'opposition. La France a demandé à ses partenaires européens de reconnaître l'opposition libyenne à Mouammar Kadhafi, représentée par le Conseil national de transition (CNT), a annoncé son président Nicolas Sarkozy à son arrivée à un sommet de l'UE.