阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Wednesday, December 30, 2009

Wilayas d'Algérie





L'Algérie est divisée en quarante-huit collectivités territoriales appelées wilayas.
La wilaya, prévue par l'article 15 de la Constitution algérienne, est une collectivité publique territoriale dotée de la personnalité morale et de l'autonomie financière.
Elle constitue aussi une circonscription administrative de l'État algérien. Elle est dotée d'une assemblée élue nommée APW (« Assemblée populaire de wilaya ») et est placée sous l'autorité d'un wali (préfet).
Le numéro porté par chaque wilaya se retrouve sur les plaques minéralogiques ainsi que dans les deux premiers chiffres des codes postaux.
Les wilayas sont divisées en daïras, lesquelles sont divisées, à leur tour, en communes.
Un nouveau découpage administratif portant la création d'une vingtaine de nouvelles wilayas est en cours d'élaboration . Le dernier découpage administratif algérien date de 1984.
Code
Wilaya
Indicatif téléphonique
Code
Wilaya
Indicatif téléphonique
01
Wilaya d'Adrar
+213 (0)49
25
Wilaya de Constantine
+213 (0)31
02
Wilaya de Chlef
+213 (0)27
26
Wilaya de Médéa
+213 (0)25
03
Wilaya de Laghouat
+213 (0)29
27
Wilaya de Mostaganem
+213 (0)45
04
Wilaya d'Oum-El-Bouaghi
+213 (0)32
28
Wilaya de M'Sila
+213 (0)35
05
Wilaya de Batna
+213 (0)33
29
Wilaya de Mascara
+213 (0)45
06
Wilaya de Béjaïa
+213 (0)34
30
Wilaya d'Ouargla
+213 (0)29
07
Wilaya de Biskra
+213 (0)33
31
Wilaya d'Oran
+213 (0)41
08
Wilaya de Béchar
+213 (0)49
32
Wilaya d'El-Bayadh
+213 (0)49
09
Wilaya de Blida
+213 (0)25
33
Wilaya d'Illizi
+213 (0)29
10
Wilaya de Bouira
+213 (0)26
34
Wilaya de Bordj-Bou-Arreridj
+213 (0)35
11
Wilaya de Tamanrasset
+213 (0)29
35
Wilaya de Boumerdès
+213 (0)24
12
Wilaya de Tébessa
+213 (0)37
36
Wilaya d'El-Tarf
+213 (0)38
13
Wilaya de Tlemcen
+213 (0)43
37
Wilaya de Tindouf
+213 (0)49
14
Wilaya de Tiaret
+213 (0)46
38
Wilaya de Tissemsilt
+213 (0)46
15
Wilaya de Tizi-Ouzou
+213 (0)26
39
Wilaya d'El-Oued
+213 (0)32
16
Wilaya d'Alger
+213 (0)21
40
Wilaya de Khenchela
+213 (0)32
17
Wilaya de Djelfa
+213 (0)27
41
Wilaya de Souk-Ahras
+213 (0)37
18
Wilaya de Jijel
+213 (0)34
42
Wilaya de Tipaza
+213 (0)24
19
Wilaya de Sétif
+213 (0)36
43
Wilaya de Mila
+213 (0)31
20
Wilaya de Saida
+213 (0)48
44
Wilaya de Aïn-Defla
+213 (0)27
21
Wilaya de Skikda
+213 (0)38
45
Wilaya de Naâma
+213 (0)49
22
Wilaya de Sidi-Bel-Abbès
+213 (0)48
46
Wilaya de Aïn-Témouchent
+213 (0)43
23
Wilaya d'Annaba
+213 (0)38
47
Wilaya de Ghardaia
+213 (0)29
24
Wilaya de Guelma
+213 (0)37
48
Wilaya de Relizane
+213




Mike Oldfield - Tubular Bells


Partenariat Euromed



Le partenariat Euromed, dit aussi Processus de Barcelone, a été créé en 1995 à Barcelone, à l'initiative de l'Union européenne (UE) et de dix autres États riverains de la mer Méditerranée (Algérie, Autorité palestinienne, Égypte, Israël, Jordanie, Liban, Maroc, Syrie, Tunisie et Turquie). L'Albanie et la Mauritanie sont membres de l'Euromed depuis 2007. EUROMED rassemble, désormais, les 27 États membres de l'UE et douze États du sud de la Méditerranée. La Libye avait un statut d'observateur jusqu'en 1999 ; depuis 2004, la normalisation des rapports avec l'UE prépare son intégration à moyen terme.
Le processus de Barcelone a été lancé en novembre 1995 et a donné naissance à une alliance reposant sur les principes de l'appropriation commune, du dialogue et de la coopération. La déclaration de Barcelone, faite à l'issue du sommet constitutif, énonce les principaux objectifs de ce partenariat : construire ensemble un espace de paix, de sécurité et de prospérité partagée. Pour y parvenir, elle prévoit des actions dans les domaines politique, économique, financier, culturel et social. Euromed est fondé sur les rapports de paix entre ces États qui ont des intérêts communs ainsi qu'un long passé d'échanges mutuels. Au niveau économique, le processus vise à l'instauration d'un marché de libre-échange en 2010. Cet objectif a été réaffirmé lors du sommet de Barcelone de 2005. En 2005, l'immigration et la lutte contre le terrorisme sont devenus les domaines prioritaires du partenariat.
Le processus de Barcelone est une politique régionale et multilatérale de partenariat associant les Etats des deux rives de la Méditerranée. La politique européenne de voisinage (PEV), instaurée en 2004, vise à compléter et renforcer le processus de Barcelone au moyen de plans d'action bilatéraux convenus avec tous les pays partenaires (dans ou hors Euromed).
L'UE a soutenu le processus de Barcelone à hauteur de 16 milliards d'euros entre 1995 et 2007. Les dix partenaires de l'UE bénéficient, à travers le programme MEDA, de fonds de la Banque européenne d'investissement, pour un montant d'environ 2 milliards d'euros par an.
Le président de la République française a émis l’idée, le 6 mai 2007, de créer une Union pour la Méditerranée. Après des négociations difficiles avec les autres Etats membres de l’UE, l’initiative baptisée "Processus de Barcelone – Union pour la Méditerranée" a été lancée par l’UE, à Paris, le 13 juillet 2008. Elle vise à donner un nouveau souffle au partenariat, en le dotant d'une gouvernance plus équilibrée et en renforçant sa visibilité

La dixième édition du marathon des dunes Algerie



Christophe Renoux et Ali Fettih participent à la course dans le Sud algérien dont le départ a été donné le 26 décembre.
La dixième édition du marathon des dunes se déroule en cette fin d'année (voyage du 25 décembre au 3 janvier) autour de la wilaya de Tamanrasset, à 2 000 km au sud d'Alger dans le désert mythique du sud Algérien et ses sites réputés du Hoggar, du Tassili, de l'Ermitage du père Foucault, de l'Assekrem ou de l'Hérissé du piton.
« Ce sera ma quatrième participation à ce marathon qui change de lieu tous les ans. L'Algérie s'ouvre et je veux à ma manière participer à cette ouverture », explique le Loudéacien Ali Fettih qui a multiplié les entraînements en vue de l'épreuve qui se dispute sur trois étapes de 14 km chacune, entre le 26 décembre et le 1 er janvier. Christophe Renoux, autre Loudéacien est également de la partie pour cette aventure parmi cinquante étrangers sur les trois cents participants.
L'objectif de ce marathon est de « ramener en Algérie un grand nombre de touristes sportifs étrangers et de promouvoir la destination Algérie en associant sport et tourisme », précise l'organisateur de l'événement.
Pour le dixième anniversaire de l'épreuve, le défi est le même : « faire découvrir des sites naturels et désertiques propices à la pratique de ce type d'épreuve d'endurance et de faire connaître l'une des facettes de la richesse du patrimoine touristique national. »

Coopération Algérie - Union Européenne



Coopération Algérie - Union Européenne
La délégation de l’UE à Alger fait son bilan
Par : Badreddine Khris

Depuis quelques années, l’Union européenne accompagne l’Algérie dans ses réformes multisectorielles, engagées dans le cadre d’un processus de développement politique, économique et social. Vivant encore la phase de la transition vers une économie de marché, notre pays continue de tirer profit de sa coopération avec l’UE. Les changements structurels que subit l’économie nationale, imposés par cette inévitable étape, ont poussé les dirigeants du pays à arrêter un certain nombre d’objectifs d’un commun accord avec leurs homologues européens. Il s’agit en fait d’une assistance européenne pour mener à bien les réformes économiques et renforcer les institutions selon le modèle d’une économie de marché. La formation des ressources humaines, la consolidation d’un État de droit et la bonne gouvernance sont autant de projets envisagés également par l’Algérie dans le cadre de cette coopération.
L’ensemble des programmes bilatéraux de l’UE en cours, abstraction faite de ceux des États membres, sont, faut-il le préciser, évalués à plus de 500 millions d’euros. La délégation de la Commission européenne à Alger vient, à ce propos, d’établir son rapport annuel de 2008. Trois principaux volets ont été dégagés conjointement. Le premier traite de l’appui à la transition économique et au commerce. Un programme d’appui à la restructuration industrielle et à la privatisation a été aussitôt lancé. À travers cette opération, l’État a voulu améliorer le processus de privatisation et moderniser l’administration du secteur industriel. L’idée est de fournir une expertise et des moyens aux principaux organes chargés de la privatisation en Algérie. Le programme a contribué au renforcement du cadre institutionnel et environnemental de la politique industrielle. L’UE a apporté ainsi sa contribution dans des actions-pilotes pour la privatisation majoritaire, efficace et transparente d’au moins 80 entreprises publiques y compris des cas de liquidation ou de concession.
Privatisation majoritaire, efficace et transparente de 80 entreprises publiquesLa modernisation et l’assistance aux réformes administratives constituent un autre programme d’une enveloppe de 25 millions d’euros qui vise à améliorer l’efficacité des administrations algériennes à travers deux composantes ciblant d’une part, le ministère des Finances et, d’autre part, la réglementation en matière d’activité commerciale avec plusieurs bénéficiaires. Cette démarche a permis la rédaction d’une nouvelle loi domaniale, la révision du code des douanes. L’aide de l’UE a concerné aussi le système de contingents, liés à l’accord d’association, les luttes contre la fraude et la contrefaçon. Le programme, qui a démarré en janvier 2005, et qui s’est achevé en octobre 2008, a mis en œuvre le système informatisé de la gestion fiscale et renforcer la formation à l’École nationale des impôts. Sur un autre registre, les enjeux économiques et sociaux auxquels fait face notre pays a nécessité, une vision à moyen et long terme, fondée sur “des outils d’analyse économique, des structures et des ressources humaines adaptées dont les décideurs sont actuellement insuffisamment pourvus”, lit-on dans le rapport de la délégation. Ce qui a poussé la Commission européenne de proposer un programme qui aura pour but la mise en place d’un management de l’économie. Celui-ci vise à améliorer l’information économique et contribuer à faciliter la prise de décision en matière de conception et de mise en œuvre de politiques macro-économiques, sectorielles et régionales. Il est donc question de “développer le système de collecte, d’analyse et de modernisation des données statistiques afin de rendre l’information économique plus fiable et utilisable par les décideurs”, note le rapport. C’est ainsi que les missions de planification, de prospective et de vulgarisation de l’information économique ont été améliorées au sein du CGPP (Commissariat général au plan et à la prospective). Le système national d’information statistique (Snis) géré par l’ONS (Office national des statistiques) a été en outre amélioré. Mieux, le département chargé de l’analyse et de la modélisation au ministère des Finances est devenu opérationnel alors la modernisation du ministère des Travaux publics a été engagée et mise en œuvre comme cas d’école. De par l’importance du secteur du commerce dans le modèle d’économie de marché, la signature de l’accord d’association avec l’UE et la future adhésion à l’OMC, la Commission européenne a jugé utile d’apporter son soutien dans des aspects bien précis. Son partenariat avec le ministère du Commerce a donné lieu à un programme d’appui à la facilitation du commerce. Celui-ci vise à “faciliter le processus de libéralisation de l’économie nationale et accroître son intégration dans l’économie de marché en renforçant les capacités du ministère, de ses organismes associés et des ses principaux partenaires”, explique-t-on dans le document. Le but recherché est de renforcer les capacités de négociation et de mise en application des accords commerciaux passés dans le cadre régional ou multilatéral. La commission fournira, dans ce sens, une assistance au ministère du Commerce pour le suivi, l’évaluation et la vulgarisation des accords commerciaux. La protection et la sécurité des consommateurs est également un autre objectif tracé. Pour cela, il est envisagé la mise en place d’un réseau d’alerte et le développement d’un système de prévention des risques liés à la consommation. D’autres aspects ayant trait aux mécanismes de contrôle pour la lutte contre le commerce informel, la contrefaçon et les pratiques commerciales anticoncurrentielles ont été encore pris en compte.
57 millions d’euros pour augmenter la rentabilité des PME-PMIL’année 2008 a été consacrée à l’installation de l’unité d’appui au programme (Uap) composée de 5 experts. Les organismes tels que l’Agence algérienne de promotion du commerce extérieur, le centre algérien de contrôle de la qualité et de l’emballage (Cacque) ont bénéficié du soutien de la commission. La PME-PMI est un autre secteur qui a suscité l’intérêt des deux partenaires. Une enveloppe de 57 millions d’euros a été dégagée dans le but d’augmenter la rentabilité du plus grand nombre de PME-PMI. Les actions entreprises ont ciblé la mise à niveau des PME à travers l’assistance technique et la formation. Il est aussi question d’un appui aux institutions financières pour établir un fonds de garantie. Résultats : le projet a réussi à mettre à niveau environ 450 PME alors que de nombreuses autres ont participé à des formations. Le chiffre d’affaires et le taux d’encadrement supérieur au sein de ces sociétés a connu une croissance de 10% et 300%. La certification qualité (Iso 9000, Iso 14 000) certification CE a concerné 17% des PME. Et pour améliorer la compétitivité de ces PME, en vue de reconquérir le marché national et se placer à l’international, un autre programme d’appui lié à la maîtrise des technologies d’information et de communication, d’un montant de 40 millions d’euros, vient d’être lancé. Le deuxième volet de cette coopération aborde les domaines des infrastructures dans les secteurs des transports, l’eau et l’énergie.
Croissance de 10% et 300% du chiffre d’affaires des PME cibléesLe programme réservé aux transports a pour finalité de mettre à la disposition de l’administration concernée des instruments et des systèmes de gestion efficaces permettant une meilleure libéralisation de ce secteur. Durant l’année 2008, 17 activités ont été lancées. L’on peut citer l’actualisation du plan national des transports, avec une étude générale de tarification et la mise en place d’un système d’information. Une étude est également engagée pour réorganiser les réseaux de transport urbain dans l’agglomération d’Alger. Outre la mise en place de guichets uniques dans trois ports-pilotes, il a été procédé aussi à l’actualisation des lois-cadres du secteur et la mise en œuvre des réformes du groupe ferroviaire… Un montant de 20 millions d’euros a été réservé par ailleurs au secteur des ressources en eau. L’objectif principal de ce programme est de contribuer à la satisfaction durable de la demande en eau potable. Depuis le début opérationnel du programme en janvier 2007, 17 activités ont été lancées. Six contrats sur le financement de la Commission européenne en août 2008 ont été signés. À la date limite pour contractualiser, 18,9 millions d’euros avaient été engagés sur le total de 19,45 millions d’euros de contribution de la Commission européenne. Les six contrats en exécution concernent l’actualisation du plan national de l’eau, la mise en place de systèmes d’information, l’équipement de 4 laboratoires d’analyses de micropolluants et physicochimiques.
Réhabilitation difficile des zones affectées par le terrorisme !Le troisième volet de ce partenariat aborde les développements rural et local. L’assistance de l’UE dans ce sens traite essentiellement le développement socioéconomique local dans le nord-est du pays. L’objectif assigné à ce dossier est l’amélioration du niveau et de la qualité de vie des populations habitant les zones rurales pauvres de cette région ciblée. Ce qui va encourager les habitants à se stabiliser dans ces localités. La contribution de l’UE dans ce cadre est estimée à 50 millions d’euros. Les deux parties se sont mises d’accord pour enclencher un processus autonome de développement local durable dans un territoire particulièrement défavorisé de 50 communes réparties sur 6 wilayas du nord-est de l’Algérie. Un autre programme visant à réhabiliter les zones affectées par le terrorisme dans 6 wilayas du nord-est du pays d’un financement de 30 millions d’euros a été en outre décidé. Une soixantaine de communes ont été ciblées dans les wilayas de Mascara, Relizane, Tiaret, Tissemsilt, Chlef et Aïn Defla. La mise en œuvre du programme était assurée au sein des wilayas par une cellule opérationnelle du programme (Cop) désignée par le wali. Cependant, “pour des raisons diverses, le programme n’a pu déboucher que sur une très faible réalisation. Des contrats ont été signés pour des travaux et des appuis à des activités génératrices de revenu. En 2008, le programme est dans sa phase de clôture avec le lancement d’un audit de quelque 129 contrats validés par les walis”, relève-t-on dans le rapport de la commission.

Perspectives énergétiques à l'horizon 2030



Les perspectives énergétiques à l'horizon 2030
(src : Exxon Mobil)
Dans sa nouvelle édition des Perspectives énergétiques à l'horizon 2030**, la compagnie pétrolière "Exxon Mobil" indique que la croissance économique mondiale fera augmenter la demande énergétique d'environ 35 % entre 2005 et 2030, ce qui nécessitera des milliards de dollars d'investissement.
"Dans nos perspectives énergétiques, nous voyons de nombreux éléments encourageants (la reprise et la croissance économiques, de meilleurs niveaux de vie et une réduction de la pauvreté), ainsi que de nouvelles technologies d'énergies prometteuses", a précisé Rex W. Tillerson, le PDG du Groupe. "Mais nous y voyons aussi un énorme défi, à savoir comment répondre aux besoins croissants en énergie de la planète tout en réduisant l'impact de l'utilisation d'énergie sur l'environnement."M. Tillerson a déclaré que l'approvisionnement de toutes les formes économiques d'énergie devaient être étendues pour répondre à l'augmentation prévue de la demande énergétique mondiale et assurer une énergie fiable et accessible au plus grand nombre afin de relever les défis sociaux, économiques et environnementaux.ExxonMobil fait remarquer que jusqu'à 2030, la croissance démographique et économique vont continuer à tirer la demande énergétique mondiale. Selon les estimations, la population mondiale devrait augmenter pour atteindre près de 8 milliards créant ainsi de nouvelles demandes en énergie pour les besoins individuels comme les carburants pour l'automobiles et l'électricité pour l'habitat, mais également indirectement pour répondre aux besoins d'une économie et d'une société élargies.Les Perspectives tiennent compte d'une évaluation de l'impact des politiques de réduction des émissions de CO2 sur la demande future en énergie et sur la composition du bouquet énergétique. Par exemple, imposer des coûts plus élevés pour les émissions de CO2 aurait des répercussions sur le prix de l'énergie et inciterait à passer à des formes d'énergie moins consommatrices de carbone, comme le gaz naturel (NDLR : coïncidence ou pas, voir notre brève sur le rachat de XTO). Selon Exxon Mobile, "cette mesure pourrait aider à répondre à une demande croissante en électricité tout en réduisant, jusqu'à 60 % par rapport au charbon, les émissions issues de la production d'électricité".Les points-clé de cette édition comprennent également :
La croissance économique rapide dans les pays en développement qui ne font pas partie de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) va augmenter leur demande en énergie d'environ 65 % entre 2005 et 2030. En revanche, dans les pays de l'OCDE, alors que l'économie de ces pays augmentera de plus de 50 % en moyenne, la demande en énergie devrait rester stable sur la même période allant jusqu'en 2030.
Les gains d'efficacité devraient s'accentuer entre 2005 et 2030 par rapport aux tendances des dernières années. Les gains d'efficacité énergétique réduiront la croissance de la demande énergétique d'environ 65 % d'ici 2030.
Il y aura une augmentation des approvisionnements en gaz naturel, en particulier aux États-Unis où les ressources en gaz non conventionnel devraient satisfaire plus de 50 % de la demande en gaz d'ici 2030.
La production d'électricité est le secteur dont la demande énergétique est la plus importante et en plus forte croissance. Ce secteur représentera 55 % de la croissance totale de la demande d'ici 2030, période à laquelle la production d'électricité représentera environ 40 % de la demande totale en énergie primaire.
Les énergies fossiles (pétrole, gaz naturel et charbon) vont continuer à répondre à la plupart des besoins de la planète durant cette période, car aucune autre source d'énergie ne peut les égaler en termes de disponibilité, de polyvalence, de coût et de capacité. L'énergie fossile avec la croissance la plus rapide sera le gaz naturel en raison de son abondance, de sa polyvalence et des avantages économiques en tant que combustible propre et à haut rendement pour la génération d'électricité.
L'éolien, le solaire et les biocarburants augmenteront fortement jusqu'en 2030, à près de 10 % par an en moyenne. Toutefois, étant donné qu'ils partent d'une petite base, leur contribution d'ici 2030 demeurera relativement faible, à environ 2,5 % de l'énergie totale.