PATRICK LE BERRIGAUD EUROPE fédérale/UNION POUR LA MEDITERANNEE consultant ingenieur conseil
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Les produits algériens ont leur place sur le marché allemand Les produits algériens « ont leur place sur le marché allemand », a estimé hier Andreas Hergenröther, le directeur général de la Chambre algéro-allemande de commerce et d’industrie (AHK Algérie). « Les petites et moyennes entreprises (PME) algériennes gagneraient à accroître leurs capacités d’exportation vers le marché allemand », a-t-il suggéré, à l’occasion d’une rencontre tenue à Oran avec des opérateurs économiques de la région ouest du pays. Cette rencontre, consacrée à la promotion des exportations algériennes hors hydrocarbures, a été organisée à la Chambre de commerce et d’industrie de l’Oranie (CCIO). M. Hergenröther a appelé, dans ce contexte, à la diversification des produits algériens à destination de l’Allemagne, en plus de ceux déjà commercialisés tels les équipements agricoles, les produits chimiques et les articles d’artisanat. Les bijoux traditionnels, l’ameublement, l’aliment du bétail, l’électroménager, l’équipement médical figurent également parmi les segments investis par des entreprises qui ont réussi à placer leurs produits sur le marché allemand, a-t-il souligné. Le guide d’accès au marché allemand destiné à la promotion des exportations algériennes, d’édition récente, a été présenté aux participants à cette rencontre organisée en collaboration avec la Fondation Freidrich Naumann-Stiftung (FNST). Une conférence consacrée à « La certification, passeport pour l’exportation », a été animée à cette occasion par un auditeur de l’organisme de certification allemand TUV Rheinland.
Abdelkrim Tazaroute a posé beaucoup de questions à El Hachemi Guerouabi lors d’une interview réalisée au milieu des années 1980. « C’est un livre que tu veux écrire », avait lancé le maître du châabi sans avoir de réponse. « La rencontre fut pour ainsi dire un déclic », écrit le journaliste dans la présentation de Guerouabi ou le triomphe du chaâbi, paru aux éditions ANEP. Le livre déjà édité en langue arabe aux éditions Colors et à la faveur de « Alger, capitale de la culture arabe » en 2007 a donc été repris et enrichi par l’auteur. « Je me suis appliqué à ne m’intéresser qu’au phénomène Guerouabi dans la sphère de la chanson algérienne, tout en m’interdisant toute incursion dans la vie privée de l’artiste », a-t-il prévenu. Pour lui, la seule évocation de Guerouabi restitue un pan entier de l’histoire du chaâbi, de la musique algérienne et de la modernisation de la chanson populaire. « Guerouabi a effectivement osé bousculer l’ordre établi. Il a innové en prenant la liberté qui sied à tout artiste digne de ce nom, en procédant à un lifting du châabi, une musique au statut si particulier », a relevé Abdelkrim Tazaroute, lui même musicien. Il a rappelé que la rencontre de l’auteur de Megouani Sahrane avec le compositeur et parolier Mahboub Bati a été pour beaucoup dans le succès du chanteur. « Le résultat fut instantané et l’impact des chansons générées par ce duo unique était tel qu’il a fortement contrarié ceux qui ont prédit un cuisant échec à l’option modernisation du châabi », a observé l’auteur. Il a rappelé que « les puristes » ou « les conservateurs » avaient — bien entendu — crié au scandale et de vouloir défendre « le cercle fermé des irréductibles du chaâbi ». « Guerouabi a eu le malheur de débarquer dans la sphère chaâbi en trublion, la fleur aux dents, avec ses idées, son style, sa voix », a-t-il noté. Guerouabi devait mener des combats sur plusieurs fronts et « lever » les frontières. « Aucun visa dûment signé par un parrain n’est exigé pour aller humer l’air de la sphère musicale châabi », a insisté l’auteur qui a connu le chanteur lors d’une soirée de mariage à Aïn Naâdja. Depuis El Bareh, phénoménal succès de Guerouabi dans les années 1970, l’artiste a pris définitivement son envol. « Si Guerouabi a eu dès son jeune âge comme modèle le cheikh El Hadj M’Rizek, il ne tardera pas à s’imposer avec son propre style. (...) Nombreux sont actuellement des chanteurs connus qui se revendiquent de l’école El Hachemaouia, sans que Guerouabi, contrairement à El Anka, ait eu à diriger une classe de chant et à professer son art », a relevé Abdelkrim Tazaroute. L’auteur a repris les confessions de plusieurs artistes tels que Boudjemaâ El Ankis, Noubli Fadel, Mohamed Lamari et Abdelkader Tadjer sur Guerouabi. Il est revenu sur son dernier concert, en juillet 2005 à Alger, après plus d’une année d’absence pour raisons de santé. « Le récital est entamé dans une ambiance de chaleureuses retrouvailles, In Qarabou ah ! La voix de Guerouabi est imposante, grave et juste. (...) Inoubliable soirée. El Hachemi salue son public et le remercie : “katar khirkoum” », a écrit le journaliste. Admirative, Khalida Toumi, ministre de la Culture, écrit dans la préface : « Son nom est prestigieux, son allure élégante, son sourire séduisant. Il dégageait une sorte d’harmonie paisible soutenue par une grande part de mystère que confortait son peu de volubilité. » Les lecteurs peuvent apprécier la lecture de deux qacidate, Lyoum El Djemâa de Mebarek Soussi et Haraz Aouicha de El Mekki Benhadji El Korchi, publiées en intégralité à la fin du livre. Par Fayçal Métaoui
Musicien de talent et professeur émérite de musique classique algérienne, Kamel Belkhodja a sorti son premier album andalou en interprétant la nouba M’djenba, en digne continuateur de ses maîtres Abderrezak Fekhardji, Abdelkrim Dali notamment, et Abdelghani Belkaïd. Après une longue formation et un passage dans les associations El Andaloussia et El Fakhardjia, il dirige actuellement l’ensemble de l’association Mezghena présidée par Réda Bestandji, tout en assurant et en dispensant son savoir à une pléiade de jeunes garçons et filles dans le conservatoire de Bir Mourad Raïs. Nous retrouvons dans cet album des morceaux choisis mettant en relief la beauté de la nature, la fidélité en amitié et le rappel des jours heureux : un « M’cedder » Qoum ya habibi puis un btaïhi, un derdj, un insiraf et un khlass, selon une suite de mouvements dans l’ordre établi par Ziryab. Par ailleurs, l’association Mezghena a sorti un autre album L’art de la nouba (Hsin). Notre ami, le chercheur musicographe Saâd El Kenz en parle avec beaucoup de finesse, à l’image des mélodies qu’elle véhicule. « Divine, conviviale et festive par excellence, cette nouba lascive, chantante et dansante unit et sertit avec grâce les arabesques de sa mélopée autour d’une ‘‘qaâda andaloussienne’’ ». A l’écoute de ce langoureux panégyrique, Omar Khayam et Musharif Aldin hantent certains passages quelque peu émaillés d’accents libertaires. Relevons tour à tour la lecture orchestrale ciselée par le maître de l’ensemble : Kamel Belkhodja, l’exquise beauté renouvelable des voix solistes et, entre autres, l’étonnante virtuosité accomplie du maître mandoliniste, Anis Mehamsadji. A l’écoute de cette nouba, voici que surgissent par mille correspondances et enchantements artistiques la magie, le génie et l’anamnèse subliminés des miniatures anciennes, persanes, turques, et... M. Temmam, ainsi que résonnent en arrière-fond musical les sortilèges envoûtants de El amor brujo, El Tricorne et de Noches en los Jardines de Espana, œuvres majeures de Manuel de Falla. Voilà, les mélomanes et les férus de la musique raffinée sont servis avec ces deux nouveautés qui viennent éclaircir le ciel de la création plutôt moribond. On pourra se délecter de ces chants envoûtants lors de la prochaine sortie de l’association Mezghena : « Peut-être pendant le mois sacré du Ramadhan », pronostique, prudent, Réda Bestandji... Par Hamid Tahri
L'Union pour la Méditerranée (UPM) "gagnerait en cohérence et en légitimité en faisant avancer au même rythme ses grands projets économiques et les chantiers culturels et sociaux qui déterminent le succès ou l'échec de la destinée commune que l'Union veut construire des deux côtés de la Méditerranée", a déclaré mercredi à Paris, M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi et président de la Fondation Anna Lindh. Intervenant devant le Conseil culturel de l'UPM, M. Azoulay a regretté la "modestie des moyens financiers et institutionnels mobilisés à ce jour pour donner corps et contenu aux objectifs d'intégration sociale et culturelle qui sont les corollaires immédiats et incontournables du postulat euro-méditerranéen". Dans la même perspective, le Conseiller spécial du président Sarkozy, M. Henri Guaino a souligné la nécessité de prendre en compte avec la même hiérarchie de priorité, les impératifs du dialogue de toutes nos cultures nourri par la logique méditerranéenne retrouvée du respect mutuel et d'une connaissance mieux partagée. Sous la présidence de M. Renaud Muselier, le Conseil Culturel de l'Union pour la Méditerranée a confirmé, par ailleurs au cours de cette réunion, le lancement de plusieurs projets parmi lesquels ceux inscrits dans le programme "Maarifa", pour lequel ont été sélectionnés et retenus le projet " Mektaba", présenté par la chaîne éducative marocaine "Al Arrabia ", le projet "Chabab" proposée par la chaîne palestinienne " Watan TV " et le projet "Madrassati" conçu par Jordan Radio et Télévision et qui vise à restructurer les écoles jordaniennes par le déploiement du numérique et la création de contenus multimédias éducatifs. Le Jury qui a sélectionné ces 3 projets, avait à examiner dix propositions présentées par le Maroc, la Palestine, l'Algérie, la Jordanie, la Syrie et le Yémen. MAP
Nous accompagnons les entreprises françaises en coopération avec les entreprises algériennes, à l’instar de l’Entreprise algérienne de télévision (ENTV) et Télédiffusion d’Algérie (TDA)”, a déclaré l’attaché culturel et audiovisuel de l’ambassade de France, Vincent Garrigues. La télévision numérique représente un “véritable territoire d’échanges et de coopération entre l’Algérie et la France”, a souligné, hier à Alger, un responsable de l’ambassade de France en Algérie. Au cours d’une rencontre sur “le savoir-faire français en matière de télévision terrestre”, organisée par l’ambassade de France et l’Agence française pour le développement international des entreprises (Ubifrance) à l’hôtel El-Djazaïr, l’attaché culturel et audiovisuel de l’ambassade de France, M. Vincent Garrigues, a indiqué que cette rencontre entrait dans le cadre d’un “accompagnement traditionnel de la coopération française en Algérie autour de l’audiovisuel”. “L’audiovisuel est un véritable territoire d’échanges et de partage”, a-t-il affirmé dans ce cadre. “Nous accompagnons les entreprises françaises en coopération avec les entreprises algériennes, à l’instar de l’Entreprise algérienne de télévision (ENTV) et Télédiffusion d’Algérie (TDA)”, a-t-il précisé, ajoutant que de telles coopérations entre les professionnels des deux rives sont “bien vivaces et marchent très bien”. L’ancien directeur général du groupe France Télévision et membre du comité stratégique français pour le numérique, M. Ghislain Achard, a présenté, de son côté, l’expérience française en matière de télévision numérique, qui est “un processus assez long”, a-t-il dit. Néanmoins, la télévision numérique présente de nombreux avantages, dont sa gratuité, le nombre de chaînes, sa qualité de réception et les nombreux services qu’elle offre, a-t-il relevé. La réception de la TNT se fait grâce à de petites antennes ordinaires (intérieures ou extérieures), d’un adaptateur et d’un téléviseur analogique ou numérique (plasma ou LCD). À juin 2010, environ 90% de la population en France ont été couverts par la télévision numérique depuis le lancement de l’opération en 2005, tandis que les 10% restant le seront avant la fin de l’année prochaine (2011), a indiqué M. Achard. Plusieurs acteurs se sont ralliés au succès de cette opération, principalement le gouvernement qui avait pour mission de fixer les normes, ainsi que des institutions de l’audiovisuel. M. Achard a précisé que la télévision numérique en France offrait 18 chaînes nationales gratuites et 9 payantes ainsi qu’une vingtaine de télévisions locales, mettant en exergue le grand succès des chaînes gratuites en numérique par rapport aux chaînes payantes. R. N./APS
Sarkozy a pesé de son poids pour convaincre Bouteflika de participer au sommet de Nice mais évite de s’impliquer davantage dans l’avenir des relations bilatérales en laissant, semble-t-il, le temps faire les choses. La participation du président Bouteflika au 25e sommet Afrique France qui vient de se tenir dans la ville française de Nice aurait été négociée jusqu’à la dernière minute. On savait que l’Algérie était l’un des derniers pays à avoir répondu favorablement à l’invitation de l’Élysée. Mais ce qu’on ne savait pas en revanche c’est l’insistance du président Sarkozy qui a dû intervenir personnellement pour convaincre son homologue algérien de se déplacer à Nice. La révélation a été faite, hier, par Sarkozy lui-même lors d’une conférence de presse clôturant le sommet. “J’ai été très sensible à la présence du président Bouteflika (…) je lui ai téléphoné spécialement pour lui dire : “Je t’en prie, viens, c’est important que tu sois là et c’est un geste qu’il vienne”, a-t-il confié sans donner d’autres détails. L’occasion était également propice pour aborder l’état des relations bilatérales qui semblent traverser ces dernières années une zone de turbulences. Et sur cette question, le chef de l’État français a été moins optimiste. “Est-ce qu’il suffit que le président Bouteflika participe au sommet Afrique-France pour que, d’un coup, tout s’éclaire dans la relation entre la France et l’Algérie ? Je crains de ne pas avoir exactement le même optimisme. Il faudra encore du temps”, a jugé Nicolas Sarkozy. Le président français semble reprendre son ministre des Affaires étrangères tout en évitant les formulations qui fâchent. Sarkozy viserait en revanche sur les relations qui le lient à Bouteflika pour régler un différend qui les dépasse tout en reconnaissant la difficulté de régler les problèmes nés de l’Histoire. “Les problèmes qui peuvent exister entre l’Algérie et la France, ce ne sont pas des problèmes qui existent entre deux présidents, ce n’est pas personnel, on s’entend très bien, on se connaît très bien”, a-t-il poursuivi. “Il n’en reste pas moins qu’il y a une Histoire entre l’Algérie et la France, que l’Histoire est compliquée, qu’il y a beaucoup de souffrance, beaucoup d’incompréhension et qu’il serait tellement important que les historiens puissent faire leur travail librement”, a encore déclaré Sarkozy. “Pour moi, la guerre d’Algérie, c’est une Histoire avec un grand H, ce n’est pas une expérience puisque je n’avais pas l’âge. De mon point de vue, sûrement, je vois les choses de façon moins passionnée”, a-t-il relevé en laissant implicitement entendre que ce n’est pas forcément le cas de son vis-à-vis. Sarkozy aura ainsi repris de la main gauche ce qu’il a donné de sa main droite. En attendant, les relations bilatérales resteront l’otage de la persistance des divergences sur la reconnaissance par la France de ses crimes coloniaux commis en Algérie durant les 132 ans d’occupation. Initialement programmée pour 2009, une visite d’État en France du président Bouteflika reste reportée sine die et le déplacement niçois n’a pas permis de lever certaines contraintes qui puissent débloquer la situation et fixer une date. Nicolas Sarkozy qui avait dénoncé le système colonial “injuste par nature”, mais refusé toute idée de “repentance” lors de sa visite à Alger, en décembre 2007, reste visiblement sur la même position. Salim Tamani
Nicolas Sarkozy reçoit le Président Colombien à l’Elysée
Le Président de la République recevra demain, jeudi 8 juillet 2010 à 11h00 au Palais de l’Elysée, M. Juan Manuel SANTOS, Président élu de la République de Colombie. Cette rencontre, la première entre les deux chefs d’Etat depuis l’élection de M. SANTOS à la présidence colombienne le 20 juin dernier, permettra d’évoquer l’avenir des relations entre la Colombie et la France et le développement de la coopération entre nos deux pays. Les questions régionales seront également abordées, ainsi que les principaux sujets globaux.
Parlera-t-on un jour de la « construction de la Méditerranée » comme on parle aujourd'hui de la « construction de l'Europe »? Cela semble encore très loin, mais un rapprochement par réseau électrique et énergie renouvelable est en train de se profiler : Transgreen, Desertec et le projet solaire méditerranéen sont les maitres mots de cette évolution.Après avoir été annoncé en fin mai, le projet Transgreen a été officiellement lancé lundi 5 juillet par Henri Guaino, le conseiller spécial de l'Elysée, et Jean-Louis Borloo, le ministre français de l'Ecologie. Ce projet ambitieux prévoit de relier les réseaux électriques Européens à ceux de plusieurs pays d'Afrique du Nord, par moyen de câbles sous-marins posés dans la Méditerranée. Ces interconnexions seraient au nombre de 5 ou 6, totalisant 5 gigawatts de capacité, rapporte le quotidien Les Echos. Une ligne est prévue pour relier le Maroc à l'Espagne, l'Algérie devrait être reliée à l'Espagne et la Sardaigne, la Sicile à la Tunisie et la Libye, une interconnexion devra être posée entre la Grèce et l'Egypte, et la Turquie devrait être reliée à Israël en passant par le Liban (voir photo ci-contre). Le protocole signé lundi prévoit de créer une société chargée d'étudier la faisabilité du projet Transgreen. Treize entreprises sont signataires, dont les français EDF, Alstom, Areva, Atos Origin et Nexans. Pour le moment, l'investissement serait évalué à 8 milliards d'euros pour les lignes utilisant la technologie du courant continu, technologie qui réduirait largement les pertes de réseau. « Un aspect décisif pour des lignes de plus de 1 000 kilomètres », selon Les Echos. Le quotidien cite Augustin de Romanet, patron de la banque publique CDC, qui disait que des investisseurs du golfe ou d'Asie du Sud-Est sont intéressés par ces projets d'infrastructures, et que par conséquent, le financement, même s'il est important, resterait ainsi réalisable. Transgreen, la CECA de mare nostrum? Sans même attendre les résultats de l'étude de faisabilité, Jean-Louis Borloo parle déjà en termes élogieux du projet. Selon Les Echos, ce projet le ferait « un peu penser à la CECA », la Communauté européenne du charbon et de l'acier, première institution européenne et point de départ de la construction de l'Union des 27 telle qu'elle est connue aujourd'hui. Une comparaison osée? Sur le principe, non. La CECA fonctionnait ainsi : prioriser des projets fonctionnels pour faire coopérer différents acteurs, divisés auparavant. L'intérêt économique de mettre en commun des économies de l'acier et du charbon a ainsi permis de surpasser des inimitiés datant de la Deuxième Guerre Mondiale. C'est sur cette base que l'intégration de l'Europe a pris forme pour investir de plus en plus de domaines. Et ce sont des projets communs structurant comme ceux de Transgreen et Desertec qui peuvent aujourd'hui entamer un processus de rapprochement entre les pays du pourtour de mare nostrum. Mais sur le plan de la procédure, la manière d'avancer n'est pas encore bien mise au point. Plutôt que de coopération, certains parlent même d'une concurrence franco-allemande entre ce projet (Transgreen) et l'initiative allemande Desertec. Si sur ce plan, une complémentarité devrait s'établir avec le temps, il reste à savoir quelle sera la place des acteurs de la rive sud de la Méditerranée dans ces grands projets. Quelques entreprises marocaines participent déjà au projet Desertec, mais pour le moment, aussi bien Transgreen que Desertec se lisent comme une mise en commun des grands du marché européen. Frederic Schmachtel Copyright Yabiladi.com
Marchés Tropicaux STRATÉGIES ET INVESTISSEMENTS EN AFRIQUE
Pas moins de 13 entreprises et organisations européennes ont lancé lundi 5 juillet le consortium pour la réalisation du projet Transgreen. Ce projet qui s'inscrit dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée doit permettre de transporter l'énergie produite dans le sud de la Méditerranée vers la rive nord. Un premier pas vient d’être franchi dans la réalisation du projet Transgreen. Le 5 juillet, pas moins de 13 entreprises et organisations ont signé la convention de partenariat établissant les règles du futur mégaprojet de transport d’énergie dans la mer Méditerranée. Constitué pour trois ans, ce partenariat est ouvert à d’autres entreprises, notamment du Sud. Pour le moment, Abengoa, l’AFD, Alstom, Areva, Atos Origin, CDC infrastructure, EDF, Nexans, Prysmian, REE (Red Eléctrica de España), RTE, Siemens, Taqa Arabia se sont regroupés au sein d’un consortium autour des résolutions suivantes, réunies dans un communiqué du ministère français de l'Écologie : « proposer le schéma directeur technique et économique d’un réseau transméditerranéen capable d’exporter environ 5 GW vers l’Europe à l’horizon 2020 ; promouvoir un cadre régulatoire et institutionnel favorable aux investissements et à la rentabilité des projets sur la rive sud ; montrer l’impact des investissements d’infrastructures et des échanges d’électricité sur la croissance, l’activité économique et l’emploi ; développer les coopérations techniques et technologiques avec les pays de la rive sud autour de projets de liaisons électriques transméditerranéennes ; promouvoir les technologies et l’industrie européennes dans la compétition mondiale ». Transgreen se situe dans le prolongement de Desertec. « Les investissements sur les projets d'énergie solaire dans la zone de l'Union pour la Méditerranée ne pourront éclore et se développer que s'ils s'accompagnent de nouvelles infrastructures de transport et d'interconnexion reliant les sites de production entre eux et vers l'Europe », explique le consortium. Mais il ne se positionnera pas en bailleur de fonds pour autant. Le consortium débutera d’ailleurs avec un budget limité de € 2 à 3 millions, qui devrait notamment permettre de mettre en place un bureau d’étude d’ici la fin de l’année. C’est au Maroc que devraient commencer les réalisations de Transgreen. Le programme devrait mettre en place un projet démonstrateur de liaison Maroc-Union européenne dans le cadre du Plan solaire marocain.
Dans son nouveau siège à Oued Romane L’ambassadeur de Belgique en visite de courtoisie à Liberté
Son Excellence, l’ambassadeur de Belgique en Algérie, M. Christian van Driessche, a rendu une visite de courtoisie, hier, au nouveau siège de Liberté sis à Oued Romane à El-Achour. Accueilli par le directeur de publication, le diplomate a visité les différents départements du quotidien et a reçu des explications sur le processus de création du journal et son développement tout au long de ses 18 ans d’existence. L’ambassadeur a également abordé des thèmes de l’actualité nationale et internationale
je suis passionné par l'Algerie communiquer expliquer asssister les entreprises locales et les entreprises européennes interessées par le marché Algerien sont mes devises.Vous êtes une entreprise qui recherchez des distributeurs en Algérie,vous souhaitez connaître les particularités du marché algérien,P.Leberrigaud Freelance sera en mesure de vous donner toutes les informations économiques développer vos activités sur le territoire algérien.établir un partenariat avec les pmi pme algeriennes et françaises très étroites ,pour les 20 années à venir nous devons travailler ensemble, pour créer des centres d'interets communs, pour les petites et moyennes entreprises tel O6 16 52 52 46