PATRICK LE BERRIGAUD EUROPE fédérale/UNION POUR LA MEDITERANNEE consultant ingenieur conseil
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La générale de « Ali-Baba el kabir » fait pétiller de bonheur les enfants à Batna Publier le 24.04.10 Les enfants et les écoliers ont « pétillé » de joie, vendredi au théâtre régional de Batna (TRB), en savourant la générale de « Ali Baba el kabir », une pièce adaptée et mise en scène par Fouad Leboukh. Inspirée de l’histoire d’origine perse « Ali-Baba et les quarante voleurs », quelquefois intégrée aux contes des « Mille et une nuits », la pièce transporte les spectateurs à la cité Er-Rassafa de Baghdad, en Irak, à l’époque Abbasside. Une scénographie et un décor plutôt inspirés servent avantageusement cette œuvre qui narre les aventures du pauvre bûcheron Ali-Baba et de son frère Kassem, un riche marchand, et leurs épouses Modjana et Nafissa aux prises avec quarante voleurs dont la grotte aux trésors venait d’être découverte par Ali-Baba. source: APS
Ghardaïa va se doter d’une station d’épuration des eaux usées. Celle-ci va procéder par système de lagunage naturel. Elle va prendre en charge toutes les eaux usées de la vallée, qui seront ensuite destinées à l’agriculture. Il y aura plusieurs bassins pour la décantation. Ce système prend plus d’espace, coûte moins cher et ne consomme pas d’électricité. L’installation sera prête vers la mi-2011. Par Z. A. M.
L’ONCI rend hommage à Cheikha Tetma BentabetL'indomptable diva du hawzia Née à Tlemcen en 1891, Tetma Bentabet -- de son vrai nom -- grandit au sein de la famille de sa mère, les Bensari, une famille de mélomanes. Inscrite à la mosquée Sid El-Djabbar, elle y apprend les valeurs religieuses et les principes de base de la langue arabe. Cette instruction acquise lui permettra, plus tard, de lire et surtout d’apprendre les poèmes qu’elle interprètera avec une aisance sans pareille. Affichant, par ailleurs, un intérêt non feint pour la musique, elle fera son apprentissage artistique avec les frères Mohamed et Ghouti Dib qu’elle rencontra par l’intermédiaire de cheikh Moulay Driss Medeghri. Premier enseignement à la mosquée Djamaâ Sid El-Djabbar où elle apprend des valeurs Sa première scène aura lieu en 1915, à l’occasion d’une foire qui se tenait sur la place de la mairie. Installée sur la modeste scène avec son instrument de musique, elle interprète un panel du répertoire hawfi qui séduira l’auditoire. Se faisant ainsi connaître, elle voit des propositions d’enregistrement affluer. Aussi, ses premiers disques 78 tours, sortirons sous le label Pathé. Malheureusement, ce début de notoriété ne sera pas du goût d’une société conservatiste. Si, elle veut ignorer les ragots et les anathèmes, Tetma sera touchée au plus profond d’elle-même lorsqu’elle verra une pétition la mettant en cause circuler dans toute la ville. Elle décide alors de partir et de s’exiler au Maroc, plus précisément à Fès. Elle y restera 5 années, période durant laquelle, elle continue à chanter et à parfaire son art. Elle sera de retour en 1925, plus aguerrie que jamais et entame une série d’enregistrement chez la maison Polyphone. L’artiste qui ne manque pas de ressources et d’idées, apportera sa petite touche à ce genre musical, introduisant pour la première fois le piano, dans un orchestre à Tlemcen. Il faut dire que Tetma a eu de la chance car elle a bénéficié du soutien d’artistes de renoms dont le cheikh Djilali Zerrouki, son père spirituel. Ensemble, ils des cérémonies à travers tout le pays, mais aussi au Maroc et en France. Virtuose du piano, Zerrouki exécutait avec brio les Istikhbar dans les modes zidan, mawwal, sika et autres sahli et âarêq. Quant à Tetma, elle était incomparable dans le maniement du violon ou de la kouitra. Mais lorsqu’il disparaît en 1945, elle décide de quitter à nouveau Tlemcen pour venir s’installer à Alger, sur les sollicitations de Boudali Safir. Elle intègre l’orchestre féminin aux côtés de Fadhéla Dziria, Meriem Fekkaï, Reinette Daoud… Dix ans plus tard, ce sera le dernier retour au bercail. Fatiguée et âgée, Tetma ne peut plus rien donner, elle rend l’âme le 22 avril 1962, quelques mois avant l’indépendance de l’Algérie. Aujourd’hui, et près d’un demi-siècle après sa disparition, un hommage sera rendu à son génie, à son talent mais, surtout, à son courage. Hassina A. 24-04-2010
Sous le thème «la santé au rendez-vous», la treizième édition du Salon international du médicament et de l’équipement médical a réuni les professionnels de la santé du 21 au 24 avril au Palais de la culture, à Alger. Organisé par Krizalid communication, le SIMEM,a vu, quatre journées durant, de nombreux spécialistes des instruments sanitaires exposer. C’est pour que la santé, ô combien tributaire de l’équipement médical, toujours plus sophistiqué, soit au rendez-vous ! Le SIMEM se veut un carrefour où convergent tous les acteurs du vaste patrimoine des technologies de l’outil médical, qu’il soit matériel, ou prestataire immatériel. Il offre, ainsi, aux professionnels d’une même et noble corporation, l’espace approprié pour poser et, pourquoi pas, trouver des réponses aux nombreuses attentes du secteur de la santé. À savoir, échanger des expériences, monter des opérations de partenariat… c’est également, un des objectifs de ce regroupement. D’ailleurs, cet aspect du salon a, apparemment, été bien discerné par les différents exposants. À voir l’important taux d’occupation de l’espace, notamment le renouvellement de confiance des sociétés fidèles au SIMEM, on est vite renseigné, à la fois sur la perspicacité des exposants et aussi sur le sérieux et le professionnalisme de l’équipe organisatrice. Il est en effet rare chez nous de renouveler un même rendez-vous professionnel, 13 fois de suite, si l’on n’est pas un authentique spécialiste de l’événementiel ! Comme quoi, le sérieux, ça paie ! Un marché en bonne santé Autre particularité de ce salon, sa véritable dimension internationale. Nous avons effectivement rencontré sur place une diversité de langues et de couleurs qui donnent une incontestable empreinte universelle à l’événement. Ce ne sont pas moins de 27 pays, représentés par 179 firmes qui ont jugé opportun d’être présents à un cet important rendez-vous de la santé. À l’exemple de Bio Latex Algérie, spécialisé dans les instruments de chirurgie et de matériels de blocs opératoires, ou Aloka, le spécialiste des échographes dernière génération. «Même des représentants chinois sont venus prospecter le marché algérien du matériel et de l’équipement médical». C’est ce que nous a révélé, avec satisfaction, Mustapha Chaouche, organisateur du SIMEM. «De trois représentants, l’an dernier, ils sont six délégués de firmes chinoises à participer au salon ». Les salons, comme les années, se suivent mais ne se ressemblent pas. Ne dit-on pas que l’événementiel est la meilleure des formes de communication éphémère ? En attendant, le SIMEM 2011 est déjà dans la couveuse… Bon vent ! M. G. 24-04-2010
Le télescope spatial Hubble (en anglais, Hubble Space Telescope ou HST) est un télescope en orbite à environ 600 kilomètres d'altitude, il effectue un tour complet de la Terre toutes les 100 minutes. Il est nommé en l'honneur de l'astronome Edwin Hubble. Son lancement, effectué le 24 avril 1990 par une navette spatiale, est le fruit d'un long travail de recherche de la NASA et de l'Agence spatiale européenne. Ce télescope a une résolution optique meilleure que 0,1 seconde d'arc. Il est prévu de le remplacer en 2014 par le James Webb Space Telescope (précédemment nommé Télescope spatial nouvelle génération, en anglais Next Generation Space Telescope ou NGST). Travailler en dehors de l'atmosphère a des avantages parce que l'atmosphère obscurcit les images et absorbe le rayonnement électromagnétique à certaines longueurs d'onde, principalement dans l'infrarouge. De plus les turbulences atmosphériques sont également évitées, même si actuellement les télescopes au sol peuvent les corriger à l'aide d'optiques adaptatives.
La relance de l'industrie mécanique à Constantine pour bientôt «Nous sommes en train de recenser les besoins en formation pour préparer la relance de l'industrie mécanique à Constantine», a indiqué Gasmi El Ayache, directeur de la formation professionnelle de la wilaya de Constantine. Certaines spécialités nécessitent des formations accélérées pour les apprentis en vue d'être au rendez-vous, car cette relance de l'industrie mécanique devrait se faire avant la fin de l'année en cours. Le Complexe moteurs et tracteurs (CMT) d’Oued Hmimine et l'ENMTP de Aïn Smara, spécialisée dans le développement de tout processus de fabrication et de distribution entrant dans la filière travaux publics de l'industrie mécanique, devront renouer avec la carrière qui leur a été dévolue. Ainsi et hormis les postes de travail qui seront ouverts, plus de 1000 autres emplois seront offerts, selon le directeur de la formation professionnelle de la wilaya, à ses jeunes diplômés. Par ailleurs, cette relance prévue pour l'industrie mécanique constantinoise est issue de la dernière réorganisation du secteur de l'industrie qui, selon Abdelhamid Temmar, intervenant sur les ondes de la radio le 27 mars dernier, verra l'organisation de nouvelles sociétés prenant le relais des SGP, appelées désormais à disparaître. Ainsi, la dissolution des SGP s'inscrit dans le cadre du redéploiement sectoriel, l'un des axes de la nouvelle stratégie industrielle et de la transformation du secteur public. Ce redéploiement sectoriel des entreprises concernera plusieurs secteurs, à l'image de l'industrie mécanique, la pharmacie, la pétrochimie, la sidérurgie, l'agroalimentaire et la production de ciment. A cet effet, le ministre de l'Industrie avait annoncé la création de zones intégrées dans 5 wilayas pilotes, à savoir Annaba, Bordj Bou Arréridj, Sétif, Oran et Blida. Ce «modèle» sera élargi à d'autres wilayas, notamment Constantine et Sidi Bel Abbès. Il est à savoir que Constantine est disposée à redevenir le fleuron de l'industrie mécanique avec ses grands complexes ENMPT et CMT. M. Temmar avait constaté, lors de sa dernière visite dans la capitale de l'Est, que le secteur de la mécanique est axé sur des domaines où la demande est très élevée en Algérie. «Les transports et l'agriculture sont des activités qui connaîtront un essor non négligeable. La demande en équipement ne sera alors que croissante.» I. T.
Deux tiers de la surface de l'Afrique sont menacés par la désertification
La 13e session du conseil d'administration de l'Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) s'est ouverte, hier, à Djenan El-Mithaq, à Alger à l'initiative du gouvernement algérien. L'OSS, faut-il le rappeler, est une organisation internationale basée à Tunis. Elle oeuvre, depuis sa création en 1992, pour le développement durable en Afrique, en collaboration avec les pays membres et les partenaires pour la rationalisation de la gestion des ressources naturelles dans la région du circum-Sahara. Ses activités se concentrent sur plusieurs thématiques ayant trait principalement à la gestion concertée des ressources en eau partagées, au suivi environnemental orienté vers la lutte contre la désertification, à l'adaptation au changement climatique et à la mobilisation de la recherche scientifique au profit du développement durable. Ces activités sont soutenues par un axe informationnel transversal pour diffuser l'information environnementale et les acquis de l'organisation auprès des pays membres, impulser leur action et dynamiser la coopération régionale. Ainsi, cette réunion est la seconde activité importante menée par l'OSS en Algérie en moins de trois mois, après la clôture, en janvier 2010, du projet Geo-Aquifer, 1er volet de la phase III du ''Système aquifère du Sahara septentrional (SASS)'', partagé entre l'Algérie, la Libye et la Tunisie. Par ailleurs, des représentants des 23 pays et organisations membres et plusieurs observateurs (Canada, France, Allemagne,…), ont pris à cette 13e sessions du conseil d'administration de l'OSS. Pour sa part, M. Abdel Malek Sellal, ministre des Ressources en eau, a indiqué que " cette 13e session du conseil d'administration de l'OSS intervient trois mois après la tenue de la grande conférence de Copenhague durant laquelle est apparue l'absolue nécessité d'une solidarité internationale Nord /Sud et Sud/ Sud concrète, forte et agissante pour faire face aux défis multiples et variés que nous opposent les changements climatiques particulièrement marqués dans notre région considérée comme l'une des plus vulnérables au monde, le bouleversement climatique alterne les cycles de sécheresse et d'inondations ravageurs provoquant dégradation des sols et la désertification et dont l'extension va, sans nul doute, provoquer une intensification des flux migratoires. L'Afrique est le continent le plus touché et cela depuis les années soixante, ce qui a fait que les deux tiers de la surface de l'Afrique sont touchés par l'érosion, la dégradation des sols et la désertification". " Dans ce contexte de variabilité climatique, nous nous devons d'exploiter de la façon la plus possible nos ressources en eau, tant pour les usages domestiques, agricoles, énergétiques et industriels ", a précisé le ministre. Aussi, il a ajouté que " la prochaine étape portera sur l'étude conjointe d'un grand projet de l'ensemble des systèmes aquifères d'lullemeden, de Taoudenni- Tanezrouft et du fleuve Niger mettant ainsi, en symbiose pas moins de huit pays (Algérie, Bénin, Niger, Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Nigeria, et le Sénégal) qui feront l'apprentissage du travail en commun afin de développer une coopération régionale bénéfique pour tous ". Quant à M. Nadhir Hamada, président de l'Observatoire du Sahara et de Sahel, il a affirmé que " l'ampleur croissante des enjeux internationaux actuels, en particulier ceux relatifs aux effets du phénomène des changements climatiques, a des conséquences économiques, environnementales et sociales pour les ressources naturelles dans les pays africains, et nous recommande plus que jamais, d'aller de l'avant sur la voie du renforcement de la concertation et de la coordination entre tous nos pays en vue de la mise en place et lancement des projets de prévention des conséquences de tels phénomènes et l'exploitation optimale des mécanismes de financement disponibles au plan international pour la réalisation des projets et programmes en la matière ". " C'est vrais que le montant actuel du fonds dont dispose actuellement l'observatoire ne lui permet pas de remplir sa tâche de la manière souhaitable, mais avec la contribution des Etats membres de l'observatoire, on fera en sorte que les programmes d'action soient en adéquation avec les besoins et les attentes de nos état ", a-t-il précisé. Dans ce contexte, M. Hamada a tenu à ajouter que " l'observatoire a entamé l'élaboration d'un projet de plan décennal qui s'étalera jusqu'a 2020, qui prend en compte les missions réajustées de l'Observatoire du Sahara et de Sahel et qui s'appuie sur des programmes d'action selon les objectifs, tout en fixant des indicateurs pour la mise en œuvre du plan en question et les mécanismes de financement nécessaires ". Enfin, pour conclure, le président de l'Observatoire a dit qu'il garde toujours espoir de voir le conseil parvenir à renforcer le rôle de l'Observatoire afin qu'il soit un mécanisme régional de coordination entre tous les Etats partenaires en matière de suivi et d'évaluation des ressources naturelles et de lutte contre la désertification, de manière a-t-il conclu " à affermir les attributs de développement de nos Etats et des peuples africains".Nassim I.
Le processus de coopération entre les pays de la Méditerranée occidentale, dit Dialogue 5+5, a été lancé lors de la réunion ministérielle tenue le 10 octobre 1990, à Rome, et marquée par l’adoption de la Déclaration de Rome. Ce processus regroupe les cinq pays du Maghreb (Tunisie, Algérie, Maroc, Mauritanie et Libye) et cinq pays européens du bassin occidental de la Méditerranée (Espagne, Portugal, France, Italie et Malte).
I – La Déclaration constitutive de Rome
1 – Au plan politique Elle a pour but de favoriser un dialogue efficace entre les ministres des Affaires étrangères des pays concernés. A cet effet, ces derniers se rencontreront périodiquement, chaque année, pour échanger leurs points de vue aux fins de trouver des solutions aux questions politiques et sécuritaires d’intérêt commun. Elle met l’accent sur l’attachement des pays participants au principe de globalité et d’indivisibilité de la question de la sécurité en Méditerranée, et sur la nécessité de faire du bassin méditerranéen une aire de paix, de coopération, de sécurité et de stabilité. Elle souligne que le processus de coopération entre les pays de la Méditerranée occidentale offre à nouveau, de grandes opportunités pour le renforcement de la coopération entre les pays membres et l’intensification du dialogue entre la communauté européenne et l’Union du Maghreb Arabe, ainsi que pour la promotion du dialogue euro-arabe, en général. 2 – Au plan économique La Déclaration de Rome insiste sur le caractère global du dialogue 5+5 et sur sa dimension économique. Elle affirme, également, la volonté commune d’instaurer une solidarité régionale à même de remédier au déséquilibre existant en matière de développement. Les pays membres s’engagent, en outre, à faire en sorte que le processus de coopération et d’intégration au niveau de l’Europe s’accompagne d’un effort similaire en direction de la zone méditerranéenne. Pour la concrétisation de cette solidarité, la Déclaration de Rome souligne la nécessité de mettre en œuvre des moyens et des mécanismes efficaces au service de ce dialogue. En pratique, il a été convenu d’adopter les programmes et projets suivants : Réaliser des projets et programmes spéciaux méditerranéens ; Promouvoir le développement économique ; Echanger les points de vue et les informations, de manière à instaurer une concertation au niveau des politiques et des programmes de coopération, en vue d’une meilleure coordination et d’une plus grande efficience. La coopération méditerranéenne implique, aussi, la participation des entreprises, des partenaires sociaux, des investisseurs privés, des collectivités publiques territoriales et des institutions culturelles. Les pays participants s’engagent à promouvoir leurs relations dans des domaines prioritaires tels que les échanges commerciaux, les ressources humaines et naturelles. Dans ce contexte, les projets suivants ont été adoptés : Création d’une banque de données méditerranéenne, en vue de faciliter les échanges d’informations entre les pays membres, dans les domaines industriel et commercial. Gestion commune des équilibres naturels dans la région. Recherche de solutions adéquates aux dettes extérieures des pays du Maghreb Arabe. Mise en place du cadre juridique et des institutions financières idoines pour la réalisation des projets dans les pays maghrébins, notamment pour ce qui est de la promotion du partenariat et du transfert de technologie. 3 – Au plan socio-culturel La Déclaration de Rome met l’accent sur la dimension globale du processus de coopération, en ce sens qu’il englobe, en plus des volets politique et économique, les volets social et culturel, c’est-à-dire les questions de l’émigration, de l’éducation, de la formation et de la communication, ainsi que les questions culturelles et la protection du patrimoine. A cet égard, les ministres ont adopté les projets suivants : Œuvrer en vue d’une meilleure connaissance mutuelle, d’un plus grand respect réciproque et de davantage de compréhension entre les peuples et les cultures de la région. Procéder à l’étude des questions inhérentes à la migration. Enrichir le dialogue et la coopération dans les domaines culturel, scientifique et technologique, à travers des programmes d’action méditerranéens permettant de promouvoir la coopération entre les universités et les institutions scientifiques, culturelles et éducatives.
II – La Déclaration d’Alger
1 – Au plan politique La Déclaration d’Alger, adoptée par la 2ème Conférence ministérielle du Dialogue 5+5, tenue les 26 et 27 octobre 1991, dans la capitale algérienne, a confirmé les recommandations et les directives de la 1ère Conférence ministérielle de Rome. Elle a, notamment, mis l’accent sur l’importance de la démocratie et des libertés politiques et économiques, pour la promotion des relations entre les pays membres et la réunion des conditions nécessaires au maintien de la stabilité et de la sécurité régionales. La Déclaration a, également, renouvelé l’engagement des pays membres à concrétiser ce nouvel espace de solidarité et leur attachement au principe de globalité et d’indivisibilité de la question de la sécurité. La Conférence a adopté les principes suivants : Préserver la sécurité des pays de la région et contribuer au renforcement de leur stabilité. Promouvoir le développement économique et social, dans un cadre de solidarité, en vue de réduire les écarts entre les deux rives de la Méditerranée. Construire des relations de bon voisinage permettant le développement d’un dialogue entre les différentes cultures existantes dans la région, fondé sur la tolérance et la compréhension mutuelle. 2 – Au plan économique Les pays membres ont réitéré leur détermination à réduire les écarts qui les séparent en matière de développement. Ils sont convenus que le renforcement de la coopération économique, sociale, scientifique et culturelle entre eux doit permettre de promouvoir, progressivement, la région de la Méditerranée occidentale en aire de développement et de solidarité. 3 – Au plan socio-culturel Les pays membres ont affirmé que la présence, sur leurs territoires respectifs, de communautés originaires des deux rives de la Méditerranée, dans le respect des législations en vigueur, contribue au développement des relations d’amitié et de coopération entre les pays de la région. La Déclaration d’Alger insiste sur la nécessité de construire des relations de bon voisinage permettant le développement d’un dialogue entre les différentes cultures, dans un climat de tolérance, de compréhension mutuelle et de respect des droits de l’Homme.
III – La Déclaration de Barcelone
1 – Au plan politique Les travaux de la Réunion préparatoire des Hauts Fonctionnaires, tenue les 15 et 16 janvier 2001, en Tunisie, en prévision de la 3ème Conférence des ministres des Affaires étrangères qui devait se dérouler, les 25 et 26 janvier 2001, à Lisbonne, se sont articulés autour de l’étude des moyens d’organiser le Dialogue 5+5, d’une part, des préparatifs y afférents et du financement de ses activités, d’autre part. La Conférence de Lisbonne a entériné les résultats de la Réunion préparatoire de Tunis et réaffirmé l’importance stratégique de ce processus engagé entre l’Europe et le Maghreb Arabe, se félicitant de sa redynamisation de manière à en faire un modèle de coopération dans la région. Elle a, également, souligné que ce dialogue complète les autres processus de coopération existants entre les deux rives de la Méditerranée. 2 – Au plan économique Les ministres ont souligné l’importance de la solidarité entre leurs pays, dans le contexte des défis posés par la mondialisation. Ils ont appelé à la prise d’initiatives propres à accélérer la dynamique d’intégration régionale et à renforcer la capacité du Maghreb Arabe à drainer les investissements. Ils ont, également, admis comme principe que chaque pays assure le financement de l’activité qu’il propose. 3 – Au plan socio-culturel Les ministres ont insisté sur la nécessité de faire en sorte que leur dialogue englobe les secteurs social et culturel.
IV – La Déclaration de Tripoli
1 – Au plan politique Les ministres des Affaires étrangères ont souligné, lors de leur 4ème conférence, tenue à Tripoli, les 29 et 30 mai 2002, que la sécurité est une responsabilité commune et réaffirmé les orientations qu’ils avaient adoptées à la Conférence de Lisbonne, notamment en ce qui concerne l’attachement de tous les pays membres à ce processus. 2 – Au plan économique S’agissant du dialogue euro-maghrébin, les ministres ont mis l’accent sur l’importance stratégique de ce dialogue , par rapport à la paix, à la stabilité et au développement de la région. Les ministres ont réaffirmé la nécessité d’œuvrer résolument au développement d’une complémentarité économique régionale susceptible d’attirer davantage les investissements étrangers. Ils ont, également, exprimé l’espoir de voir les mécanismes de prestations financières de la Banque Européenne d’Investissement évoluer vers la création d’une Banque Euro-Méditerranéenne. 3 – Au plan socio-culturel L’accent a été mis sur la priorité de la coopération dans le domaine de la migration et des échanges humains,, ainsi que sur l’importance de jeter les bases d’une coopération globale, équilibrée et intégrée, en vue de traiter ce phénomène de manière organisée et harmonisée. Il a été, également, convenu de la nécessité d’instaurer un climat de coexistence pacifique en Méditerranée occidentale, à travers des initiatives culturelles qui renforcent l’identité culturelle méditerranéenne et le dialogue entre les civilisations, en partant de valeurs et de racines communes.
V – La Déclaration de Sainte-Maxime
1 – Au plan politique La 5ème Conférence des ministres des Affaires étrangères, tenue, les 9 et 10 avril 2003, à Sainte-Maxime (France), a confirmé l’importance du processus de coopération entre les pays de la Méditerranée occidentale, en tant que cadre privilégié de dialogue politique entre le Maghreb et l’Europe du Sud. Les pays participants ont exprimé leur ferme détermination à combattre le terrorisme, dans le cadre des Nations Unies. 2 – Au plan économique Les ministres ont souligné la nécessité de réaliser une intégration économique plus substantielle, dans le cadre de l’Union du Maghreb Arabe. La Conférence de Sainte-Maxime a évoqué comme moyen de parvenir à cet objectif, l’idée d’une » coopération subventionnée » entre l’Union Européenne et les pays du Maghreb. Pour ce qui est du projet de création d’une Banque Euro-Méditerranéenne, la Conférence a mis l’accent sur l’importance qu’il y a à ce que les facilités de la Banque Européenne d’Investissement, dans une première étape, et celles de la Banque Euro-Méditerranéenne, une fois créée, permettent de consolider les investissements et les activités des petites et moyennes entreprises (PME). Concernant les retombées économiques de la conjoncture internationale actuelle sur la région méditerranéenne, la Conférence a estimé nécessaire de procéder à l’évaluation de ces incidences de façon continue, afin de soutenir l’effort de développement des pays maghrébins. 3 – Au plan socio-culturel La Conférence a confirmé le caractère prioritaire de la coopération en ce qui concerne les questions de la migration et des échanges humains. Il a été fait état de la tenue, fin 2003, au Maroc, d’une Conférence ministérielle sur les échanges humains et la migration.
VI – La Conférence ministérielle régionale sur la migration en Méditerranée occidentale
Cette conférence, tenue les 16 et 17 octobre 2002, à Tunis, a adopté, au terme de ses travaux, la Déclaration de Tunis sur le Dialogue relatif aux questions de la migration. Les participants à cette réunion se sont prononcés pour le renforcement du dialogue et de la coopération, équilibrée et globale, entre leurs pays, en ce qui concerne les questions de la migration et, plus particulièrement, celles ayant trait à la migration non organisée, à la migration dans sa relation avec le codéveloppement, aux droits et obligations des migrants, à l’intégration de ces derniers et à la libre circulation des personnes.
Barid Al-Maghrib : Emission spéciale de deux timbres-poste "journée de la terre" et "Timbre graine" Rabat- Barid Al-Maghrib a lancé mercredi, à l'occasion de la célébration de la journée de la terre, une émission spéciale de deux timbres-poste intitulés respectivement "Journée de la terre" et "Timbre graine". Une première dans l'histoire de la philatélie africaine et arabe, cette émission qui se distingue par l'originalité de son procédé de fabrication et sa technique d'impression. "Journée de la terre" et "Timbre Graine" ont le même format 30 x 40 et coûtent respectivement 3,25 Dhs et 10,00 Dhs. Pour le 1er timbre, "Journée de la Terre", la technique d'impression est l'Offset mais sa véritable particularité est le papier utilisé qui est 100 pc recyclé provenant de rognures de chèques et il n'a subi aucune impression avec des encres polluants ni aucun traitement chimique pour son recyclage. Ce qui explique son aspect parfaitement blanc qui le différencie des papiers recyclés habituels. S'agissant du 2-ème timbre, "Timbre Graine", il est illustré par la luzerne, une plante fourragère pluriannuelle de référence au Maroc, résistante à la salinité et à la sécheresse et dont les graines sont de très petite taille. "Timbre Graine" est également imprimé en Offset, sur papier 100 pc recyclé et contient un petit réceptacle accueillant trois graines. Le tout est recouvert d'une pastille de film transparent biodégradable. Le timbre avec ses graines, une fois macéré dans l'eau pendant une heure, peut-être mis en terre pour faire pousser une plante. Le choix de l'espèce végétale s'est effectué en collaboration avec l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) en raison de la petite taille des graines recherchées. Intervenant à cette occasion, le directeur général de Barid Al-Maghrib, M. Ahmed Amine Benjelloune Touimi a souligné que pour "accompagner l'événement de la journée de la Terre et lui donner plus d'impact, Barid Al-Maghrib lance une émission spéciale de deux timbres-poste qui font honneur à l'écologie et à la préservation de l'environnement". M. Touimi, qui présidait la cérémonie du lancement de l'émission spéciale de ces deux timbres-poste, a indiqué que de nouvelles techniques ont été utilisées pour leur impression, en précisant qu'il s'agit de "procédés à la fois innovants et qui respectent parfaitement l'environnement". Barid Al-Maghrib sera le 3-ème opérateur postal à émettre des timbres graines après le Pays Bas en 2007 et la Belgique en 2010, et le premier pays au monde à opter pour la réalisation du timbre graine sur papier 100 pc recyclé. A cette occasion, qui coïncide avec le choix de Rabat parmi cinq autres capitales dans le monde pour abriter les célébrations du 40ème anniversaire de la journée de la Terre, ont été exposés 100 timbres-poste de différentes catégories et volumes.
Un dispositif pour accompagner les PME innovantes à l'international [Fenêtre sur l'Europe] Favoriser l’innovation dans les entreprises et leur développement à l’international, c’est l’objectif du nouveau dispositif INNOVEX. Dédié aux entreprises innovantes, il contribuera également à l’internationalisation des pôles de compétitivité. "L’amélioration de notre compétitivité à l’international doit passer en priorité par des actions visant à augmenter le potentiel d’innovation de nos entreprises. Plus une entreprise est innovante, mieux elle réussit à l’international : en France, une entreprise sur vingt exporte alors que près d’une entreprise innovante sur deux exporte. C’est pourquoi, j’ai décidé de lancer un nouveau dispositif, INNOVEX, entièrement dédié aux entreprises innovantes pour les accompagner dans leur développement à l’international." a déclaré hier Anne-Marie IDRAC, Secrétaire d’Etat chargée du Commerce extérieur, lors de la visite du pôle de compétitivité du végétal, VEGEPOLYS, à Angers.Ce nouveau dispositif, couplé à l’action des pôles de compétitivité, jouera un rôle capital pour la réussite du commerce extérieur français en assurant le lien entre innovation et exportation. INNOVEX est une aide spécifiquement destinée aux PME et TPE françaises innovantes. Rapide et simple d’accès, elle accompagne leurs projets de développement à l’international en facilitant les mises en contact avec les opérateurs étrangers. Sont éligibles à cette aide, les seules PME françaises membres d’un pôle de compétitivité labellisé par le Comité interministériel d’aménagement et de compétitivité des territoires (CIACT).Le montant de cette aide s’élève à 600€ pour les pays de la zone « Europe-Méditerranée » (UE27 -sauf France-, Algérie, Croatie, Egypte, Israël, Liban, Libye, Maroc, Norvège, Suisse, Tunisie, Turquie) et à 1300€ pour les pays de zone « Grand large » (Australie, Chine (y compris Hong Kong), Taïwan, Corée du Sud, Inde, Indonésie, Japon, Malaisie, Singapour, Thaïlande, Vietnam, Brésil, Canada, Chili, Etats-Unis, Mexique, Afrique du Sud, Angola, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Koweït, Qatar, Kazakhstan, Russie, Ukraine).Le dossier de demande INNOVEX sera accessible en ligne, à partir du 1er mai prochain, via le site internet d’UBIFRANCE, l'Agence française pour le développement international des entreprises.
Tenue de la 8è réunion des ministres des AE de la Méditerranée occidentale à Tunis Les ministres des Affaires étrangères du dialogue de la Méditerranée occidentale "5+5" ont affirmé vendredi à Tunis que le dialogue "5+5" constitue le noyau dur de la coopération euro-méditerranéenne. Dans un communiqué rendu public à la fin des travaux de leur 8è réunion à Tunis, les ministres des AE du "5+5" ont qualifié également le dialogue de "modèle de partenariat Nord-Sud", à même de renforcer les complémentarités et les solidarités entre les deux rives de la Méditerranée occidentale. La 8è réunion des ministres des AE du "5+5" s'est tenue le 15 et 16 avril à Tunis, avec la participation des ministres des 10 pays de ce dialogue, soit la France, l'Espagne, le Portugal, l'Italie et Malte de la rive nord, et la Tunisie, l'Algérie, la Libye, la Mauritanie et le Maroc de la rive sud de la Méditerranée. Le secrétaire général de l'Union du Maghreb arabe Habib Ben Yahia et le commissaire européen chargé de l'élargissement et de la politique de voisinage Stefan Fule ont également participé à cette réunion, en qualité d'observateurs. Selon le communiqué final de cette réunion, les ministres des AE du"5+5" ont réitéré l'urgence de mettre en application sans délai la solution des deux Etats israélien et palestinien. Ils ont appelé à une relance effective et crédible des négociations entre les palestiniens et les israéliens aux fins de parvenir à une paix juste, globale et durable sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations Unie. Rappelons que le dialogue "5+5" est un forum centré sur la Méditerranée occidentale et la coopération avec le Maghreb. Il constitue un cadre de discussion informel permettant aux ministres d'évoquer les enjeux régionaux.
Journée mondiale de la Terre: stars, rassemblements et concerts aux USA
Pour la 40e Journée mondiale de la Terre, des stars ont endossé jeudi le rôle de défenseurs de l'environnement, alors qu'un grand rassemblement est prévu dimanche à Washington et qu'une multitude d'initiatives mobilisent autour du climat. Créée par un sénateur américain le 22 avril 1970 pour sensibiliser aux questions environnementales, cette journée est devenue depuis 1990 un évènement planétaire. Triste coïncidence: le même jour, une plateforme pétrolière a sombré dans le golfe du Mexique, non loin des côtes américaines, provoquant une importante marée noire. De nombreuses interventions ont eu lieu malgré tout au cours de journée soulignant l'importance des défis environnementaux. "Nous devons apprendre à vivre en harmonie avec la planète qui nous fait vivre", a déclaré à New York le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. "Montrons au monde qu'on peut se débarrasser des habitudes émettrices de carbone", a-t-il ajouté, promettant une rénovation "verte" du siège des Nations unies à New York. A Washington, devant le Congrès, l'actrice Sigourney Weaver s'est faite l'avocate passionnée de la lutte contre l'acidification des océans. "Les citoyens doivent agir maintenant pour pouvoir dans vingt ans regarder leurs enfants dans les yeux et se dire qu'ils ont fait ce qu'ils devaient", a déclaré l'héroïne d'"Alien" et d'"Avatar", aux côtés d'un pêcheur, d'un plongeur et de deux scientifiques. La comédienne s'exprimait alors qu'un rapport de l'Académie américaine des Sciences publié jeudi affirme que les émissions de dioxyde de carbone (CO2) entraînent un accroissement sans précédent de l'acidification des océans avec des conséquences à long terme sur la vie marine. "Ensemble, nous avons renouvelé notre engagement à faire adopter un projet de loi complet sur l'énergie et le climat qui protègera notre planète, stimulera l'innovation et nous aidera à être compétitifs au XXIe siècle", a affirmé de son côté Barack Obama. Alors qu'un tel projet de loi peine à progresser au Sénat, le président américain a prévenu que "la tâche attendue serait écrasante". "Cela n'arrivera pas du jour au lendemain", a-t-il averti, lors d'une réception consacrée à la Journée de la Terre. Dans les écoles, 10.000 jardins devaient être plantés par des enfants grâce à la fondation Green Education tandis que des actions de recyclage ou de nettoyage de parcs et de rivières étaient organisées. Parmi les innovations officielles, le département du Trésor a annoncé jeudi qu'il utiliserait l'énergie éolienne pour fournir 100% des besoins énergétiques de ses deux bâtiments à Washington à compter du 31 juillet. Au rang des initiatives insolites, la salle des ventes Christie's à New York a mis aux enchères jeudi une vingtaine de lots originaux, dont un parcours de golf avec l'ancien président Bill Clinton (estimé à 100.000 dollars). Les profits de ces lots iront à des projets écologiques. Dimanche, sur l'esplanade centrale du Mall de Washington, se tiendra un vaste rassemblement pour réclamer des lois contre les gaz à effets de serre. Des personnalités comme le réalisateur d'"Avatar" James Cameron, un environnementaliste convaincu, prendront la parole tandis que Sting, John Legend et Jimmy Cliff donneront un concert. En 2010, les Américains sont moins préoccupés par l'environnement que par l'économie, selon un sondage réalisé en mars par l'institut Gallup. Pour une majorité d'entre eux (53%), la croissance économique est une priorité qui passe avant la protection de l'environnement (38%).
Le rôle de l'Etat dans la préservation de l'espace marin a été souligné, lundi à Alger, lors d'un séminaire destiné notamment à faire connaître l'espace marin et la réglementation en vigueur dans ce domaine. Ainsi, dans une allocution d'ouverture, le commandant des forces navales, le général Malek Necib, a mis en exergue "l'importance des mers pour les pays qui les surplombent notamment dans les domaines économiques et sociaux". "Pour l'Algérie et en tant qu'Etat ayant une façade maritime, 90 pc de ses exportations et importations sont liées aux activités maritimes outre un trafic maritime important sur ses eaux régionales et voisines", a-t-il souligné. Vu l'importance de la mer pour le développement socio-économique de tout pays, les intervenants ont insisté sur la nécessité de protection et de préservation des zones maritimes. Le chef du département des affaires maritimes au niveau du service national des gardes-côtes au commandement des forces navales, le lieutenant-colonel Youcef Zrizer, a plaidé à cet effet pour la création d'une zone maritime écologique régie par les dispositions de la loi sur la protection de l'environnement marin. Il a également estimé nécessaire de réviser les dispositions juridiques contenues dans les deux textes de lois relatifs à la protection et la valorisation du littoral et la protection de l'environnement dans le cadre du développement durable, afin de les intégrer dans un seul texte de loi dans le but de réaliser une gestion harmonieuse des espaces marins et littoraux. Dans le même sillage, un livre blanc sur le littoral algérien est en phase de finalisation, a annoncé pour sa part, un responsable au ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme, M. Khaber Aomar. S'inscrivant dans le cadre de la gestion du littoral, ce livre sert notamment à identifier les sites remarquables en vue de leur classement, lutter contre le pillage du sable des dunes bordières et localiser les décharges non contrôlées. L'intervenant a mis, à cet effet, en exergue l'importance du Commissariat national du littoral chargé de promouvoir les programmes de sensibilisation et d'information du public, assister les collectivités locales et maintenir et réhabiliter l'espace littoral. Concernant la gestion active du littoral, ses objectifs consistent à vulgariser les aspects de la législation et de la réglementation de la protection du littoral, exploiter le savoir-faire local des populations des zones littorales et restaurer les espaces dégradés des zones côtières, a expliqué M. Khaber. M. Khaber a précisé en outre que la définition juridique du littoral englobe l'ensemble des îles et des îlots, le plateau continental, la mer territoriale et la bande de terre d'une largeur minimale de 800 m. Evoquant les menaces que constituent le changement climatique, la pollution, l'urbanisation et l'industrialisation sur le littoral, l'intervenant a indiqué que des mesures sont engagées pour la protection et la valorisation du littoral, en matière juridique, de gestion, ainsi que d'intervention. Un autre responsable du même ministère, a relevé de son côté, qu'environ 300 accidents maritimes se sont produits en Méditerranée durant les vingt dernières années, dont plusieurs en Algérie. Le président du secrétariat général du dispositif national de lutte contre les pollutions marines (Telbahr), M. Farid Nezzar, a souligné à cet effet que cette zone joue un rôle "très important" dans la dynamique de l'économie et du commerce mondial. Il a relevé que cette zone couvre une activité d'environ 5.000 navires marchands et un trafic pétrolier de 400 millions de tonnes par an. Et concernant les accidents maritimes survenus en Méditerranée, il cite, à titre d'exemple, l'échouage du navire "Sophia" avec son remorqueur "Skikda" à la plage Guerbaz, ainsi que le navire "Spruttenberg" pavillon chypriote sur une plage à Dellys. Se situant dans cette zone "très active", l'Algérie, avec les 80 millions de tonnes d'hydrocarbures d'exportations par an, "fait face à un risque permanent de déversements massifs d'hydrocarbures et une menace réelle de pollution", a-t-il estimé. De ce fait, ajoute M. Nezzar, le dispositif national de lutte contre les pollutions marines "Telbahr", a été mis en place afin de mettre en œuvre des plans d'urgence au niveau local. Plusieurs thèmes sont inscrits au programme de ce Séminaire de deux jours, dont "les aspects juridiques relatifs à la protection de l'espace marin"et "la protection et la lutte contre la pollution des mers par les hydrocarbures en Algérie" sont à l'ordre du jour de cette rencontre de deux jours
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