阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Thursday, June 24, 2010

Alger Mr Jacques Toubon l’ancien ministre de la Culture et de la Francophonie évoque l’immigration au CCF


Plaidoyer pour une nouvelle politique d’intégration
Par : Djilali Benyoub

Être deux, c’est la seule unité concevable pour moi.” Cette sentence de l’écrivain français d’origine russe, Romain Gary, résume, selon M. Jacques Toubon, président de la Cité pour l’histoire de l’immigration, la situation de la population française dont une grande partie est issue d’une succession de vagues d’immigrants.
Venu faire une conférence sur ce thème, au CCF d’Alger, l’ancien ministre de la Culture et de la Francophonie, a procédé dans son exposé qui, somme toute, tranche nettement avec le discours politique ambiant dans l’Hexagone, par un rappel en petites leçons de l’histoire de ce phénomène qui a participé à la construction de la nation. L’état du peuple français est “un alliage”, “une identité multiple”. Laissant de côté la perception politique, le président de la Cité et du Comité de la célébration du cinquantenaire des indépendances, est remonté jusqu’aux premières heures de l’immigration où la France, face à une baisse de la fécondité, a fait appel, pour les besoins de son industrie, à des étrangers, à la fin du XIIIe siècle. En majorité de pauvres ruraux allemands. Le mouvement n’a pas cessé pendant 150 ans, a-t-il reconnu, contrairement aux autres politiques qui ne reconnaissent pas le phénomène et encore moins cette histoire. Évidemment, à chaque crise, les velléités ethniques remontent à la surface et “l’étranger” en a fait, comme aujourd’hui encore, les frais. Alors que les immigrés par le truchement de la loi sur le droit du sol ont fourni l’essentiel des rangs de l’armée pour reprendre l’Alsace et la Lorraine, les travailleurs italiens des salines ont été massacrés “pour avoir pris le travail des Français”. Les grands brassages de populations verront le jour pendant la Première et la Seconde Guerres mondiales. Mais M. Toubon distingue trois périodes d’immigration. Il y a ceux appelés communément les réfugiés ou apatrides après la première guerre. Ce sont essentiellement des Européens, des Allemands, des Russes, des Polonais… La France ayant perdu 1,5 million d’habitants pendant la guerre 14-18 avait besoin de travailleurs. Le phénomène a été pris en charge par l’État et le privé, une immigration organisée à travers la société générale de l’immigration. Le phénomène se poursuivra et culminera en 1931 alors que la loi sur la naturalisation (1927) par sa souplesse avait permis à entre 250 000 et 300 000 personnes de bénéficier de la nationalité française. “Les Français de papier” qui le payeront sous Vichy. La courbe se stabilise jusqu’à la Seconde Guerre où l’engagement devient massif. Évidemment, le gros vient de l’empire. 700 000 personnes viennent d’Afrique et d’Asie et 10 000 resteront après la guerre dont une majorité d’Algériens. Ceux qu’on appelle “la première immigration”. De 200 000 entre 1945 et 1954, le nombre d’Algériens passera à 400 000 pour s’amplifier à l’indépendance. Cette immigration, postcoloniale, touchera non seulement la France, mais aussi d’autres pays du pourtour méditerranéen. La crise de 1974, une autre petite leçon, verra naître le slogan politique sur l’immigration. Les politiques, selon M. Toubon, utilisent ce phénomène, mais ne l’abordent pas en tant que “sujet”. Il est souvent évité dans les campagnes électorales, mais jamais abordé après. D’où l’un des objectifs de la Cité qui est de le “connaître” et de le reconnaître. Sa reconnaissance par le président Chirac, perçue comme un pas positif, notamment à travers la mise en place du contrat accueil et intégration, n’est pas effectivement aisée sur le terrain. L’exemple des Bleus en donne la preuve. Cette équipe “plurielle” qui représente la France contemporaine a eu droit à tous les honneurs lorsqu’elle était performante, mais humiliée lorsqu’elle échoue. Pis encore, des divisions, selon un ordre ethnique, l’origine, sont apparues. Ce sont les mêmes divisions qui existent à l’échelle du pays, de la France, selon M. Toubon. Il a reconnu que la difficulté réside dans la gestion des institutions de l’intégration : les écoles, les usines et l’armée… et l’attitude des jeunes en 2001 au stade de France en est l’expression. Ces jeunes ont manifesté naturellement un sentiment d’inégalité. Revenant sur le cas des Algériens, M. Toubon s’appuiera sur la “patrimoine commun” entre l’Algérie et la France. Une histoire commune, une histoire coloniale partagée, de combat, de culture commune de “tous ces Algériens, algériens ou français (une majorité de bi-nationaux) et constitue pour nous des éléments absolument essentiels de leur identité”, a-t-il dit. Le but est donc de reconnaître dans cette identité la diversité des origines. Il a plaidé pour une nouvelle politique de l’immigration et d’intégration. Il a, par ailleurs, relevé le caractère mondial du phénomène, surtout avec l’apparition de l’immigration sud-sud, qui est majeure. Malgré le risque de déstabilisation, demeure une note d’optimisme quant à l’Afrique : c’est le continent de l’avenir. Ses atouts, la démographie, les richesses naturelles, sol et sous-sol. Ce qui va influer sur le phénomène migratoire.

Festival de lecture à Alger du du 15 au 30 juillet prochain





Enfin la lecture va s’inviter, quinze jours durant, à Alger sous la forme d’un festival devant se tenir du 15 au 30 juillet 2010.Baptisée Festival culturel local « Lire en fête », cette manifestation, qui sera désormais institutionnalisée, se déroulera, cette année également, dans les wilayas de Blida, Bouira, Boumerdès, Tipasa et Tizi-Ouzou.
Il s’agira de monter des ateliers et d’organiser plusieurs activités culturelles autour de la lecture. C’est la placette El-Kettani, à Bab El- Oued, qui recevra, à Alger, les activités d’atelier où il y aura de la lecture, de l’écriture, de la lecture de contes, des travaux manuels, de dessin, de théâtre pour enfants (clowns, magie et marionnettes) animés par des auteurs, conteurs et artistes.
Une exposition à laquelle participeront plusieurs maisons d’édition, et des bibliobus proposeront des livres aux citoyens, l’objectif étant d’ »encourager la lecture chez l’enfant et lui faire aimer » les livres. L’inauguration de la manifestation sera faite sur fond de fanfare, de rollers, de spectacle de marionnettes et de spectacle pour enfants. En outre, une fresque sera réalisée sur toile par les enfants autour du thème de la lecture.
Le festival, en effet, tombe à point nommé alors que l’Algérie traverse une crise de la lecture dans un contexte marqué par l’avènement des nouvelles technologies liées aux multimédias qui concurrencent l’écrit par l’imposition de l’image. En 2009, une étude réalisée par le Centre mondial de consulting économique et de prospective a établi que le taux de la lecture en Algérie ne dépasse pas 6,8%, alors que le taux de personnes ne lisant point est de 56,86%.
source: Midi libre

UE/Etats-Unis : l'accord "ciel ouvert II" est signé



Fenêtre sur l'Europe]

Les Etats-Unis et l'UE ont signé, le 24 juin à Luxembourg, l'accord "ciel ouvert II" conclu en mars dernier. Une signature dans la foulée du feu vert donné officiellement par le Conseil des ministres des Transports de l'UE, qui se réunissait ce jour-là dans la même ville

Algerie Environnement : Proposition d’une charte pour le développement durable





Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
En 2009, la réalité du développement moderne de Tiaret est palpable et l’université Ibn Khaldoun en est l’exemple le plus marquant des efforts déployés par l’Etat algérien.
L’association scientifique à caractère écologique « Espoir Vert » pour les énergies renouvelables au service du développement durable de Tiaret a organisé une journée d’études intitulée « Tiaret entre développement tout azimut et perspectives d’un développement durable ». Un thème générique accrocheur et inusité localement. Il a eu le mérite de susciter un large débat, entre initiés mais aussi de simples citoyens. Trois interventions étaient à l’ordre du jour. La première sur « la réalité du développement de Tiaret entre 1925, 1956 et 2009 ».
Étude comparative de l’état du développement local de Tiaret entre ces dates importantes. « 1925 ou la production céréalière était à son apogée, au point où Tiaret fut considérée comme étant "le grenier de l’Europe", une Europe frappée jadis de faillite économique atteignant son top par la crise économique mondiale de 1929 ». En 1956, Tiaret ne faisait plus partie du département d’Oran. Elle forme le département dont elle portait le nom, comprenant les sous-préfectures d’Aflou, de Frenda, de Saïda et de Vialar (actuelle Tissemsilt). Chiffres à l’appui, « le développement, en ces différentes époques, était au service de l’occupant colonisateur et au détriment de la sueur de la population locale, expulsée et souffrant de grandes épidémies », selon le conférencier.
Le colonisateur opérait selon le principe de la spoliation des terres, telle la loi dite « des colons » ou « loi scélérate », qui devint un instrument légal pour la spoliation des terres, sans citer les différents avantages qu’elle offrait aux colons dans tous les domaines d’activités du développement colonial, pour s’installer et produire au détriment des Algériens. En 2009, la réalité du développement moderne de Tiaret est palpable et l’université Ibn khaldoun en est l’exemple le plus marquant des efforts déployés par l’Etat algérien.
L’intégration de la dimension de durabilité dans le processus du développement local, lequel doit être plus respectueux de l’environnement et vise, en premier lieu, l’amélioration du cadre et la qualité de vie des populations locales. Pour cela, une proposition de charte pour le développement durable et l’action participative fut discutée en débat par cette association et l’édition d’un cahier du développement durable. La seconde intervention fut donnée par l’invité de l’Association, M. Djebara Ahmed, animateur régional du projet d’appui aux associations algériennes de développement ONG2 sous l’intitulé « Le tourisme solidaire au service du développement local durable », présentation au cours de laquelle fut expliquée l’utilité de développer le secteur du tourisme solidaire qui respecte, potentialise et exploite le patrimoine socioculturel au service du développement local.
La troisième intervention fut celle de M. Sliman Ali « La problématique morale suscitée par le développement durable », étude sur les références morales et religieuses qui, justement, parlaient et incitaient au développement durable bien avant qu’il soit évoqué en 1987 par « Brundtland », premier ministre norvégien. M. Chaâlal Mourad, président de cette jeune association qui, pour un coup d’essai, a fait un coup de maître. Il a réussi, pour une fois, à sortir le débat sur l’environnement et le développement durable des redondances pour le replacer dans une optique scientifique qui lui sied.
El Watan

Asiexpo 2010 une fenêtre ouverte sur le marché algérien


Afin d'offrir une fenêtre sur les perspectives du marché algérien en mettant l'accent sur les investissements structurants, l'innovation et le transfert de technologie, la Safex, en partenariat avec Actions Services, organise la première édition de l'Asiexpo, un évènement unique en son genre au niveau du Maghreb. Cette manifestation qui se tiendra au mois de septembre prochain au Palais des expositions de la Safex est la première exposition de cette dimension organisée en Algérie, ainsi qu'au Maghreb. Asiexpo mettra particulièrement l'accent sur les principaux projets d'investissements structurants portés par les participants. Ce schéma s'inscrit pleinement dans le cadre des orientations impulsées par son excellence, le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, en matière d'ouverture de la production algérienne hors énergie, en direction du marché domestique mais également de l'export. A l'instar de l'action du fabricant d'autobus chinois Yancheng Zhongwei, du groupe Zonda, qui a permis à l'entreprise algérienne Fandi Motors d'ouvrir un site d'assemblage à Mohammadia, d'autres partenariats ou investissements directs illustrent ce développement des relations d'affaires entre l'Algérie et le continent asiatique. Au service des rencontres industrielles et commerciales, Asiexpo représentera une vitrine optimale pour les entreprises, pour leur pays et sur leur marché. Le salon se fixe pour objectifs de promouvoir les secteurs d'activité et les savoir-faire, créer et développer des rencontres entre producteurs de biens et de services et clients ou partenaires potentiels, informer le public sur les secteurs d'activité en progression en intégrant la dimension "emploi", présenter les orientations politiques en matière de développement économique, orienter les professionnels vers les opérateurs publics d'accompagnement et étendre le marché algérien à l'export. La salon Asiexpo permettra aussi aux participants de bénéficier d'un accès privilégié au marché algérien, de développer son réseau et son potentiel d'affaires et de recevoir un visitorat ciblé : chefs d'entreprises, prescripteurs institutionnels, réseaux publics et privés qui ouvrent commandes et chantiers. Cette manifestation sera accompagnée d'un espace conseil. Véritable source d'informations sur les services et technologies porteurs de développements industriels et économiques, le salon Asiexpo offre l'opportunité de visualiser une chaîne de partenaires et de faire des affaires. Durant quatre jours, la manifestation permettra d'identifier de nouvelles opportunités d'équipement, de développement et/ou d'activité et engager un dialogue avec des partenaires privilégiés sur les investissements de demain, pourvoyeurs d'emplois. Notons qu'Actions Services organisation est une société française, organisatrice de salons professionnels. Elle est également prestataire de services et accompagne les professionnels dans leur projet d'organisation ou de participation à des événements professionnels locaux ou internationaux. La Société algérienne des foires et exportations est une société publique algérienne, principale organisatrice de salons en Algérie. Elle a également pour mission de promouvoir les produits et les services des producteurs algériens et de leur offrir des outils facilitant l'accès à des marchés extérieurs.K. B.

Devenir citoyen ambassadeur de l'ONU en postant une vidéo sur YouTube








23 juin 2010 – A deux mois du Sommet sur les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) organisé à New York, en septembre, le Département de l'information de l'ONU a lancé mercredi une campagne intitulée « Citoyens ambassadeurs auprès des Nations Unies » et destinée à encourager les citoyens de la planète à montrer, via des vidéos postées sur le canal de l'ONU sur YouTube, ce que représentent pour eux les OMD.
Cette campagne, qui va durer jusqu'au 23 aout, reflète la volonté du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, d'utiliser les réseaux sociaux sur internet pour amener les nouvelles générations à faire entendre leurs voix auprès des dirigeants du monde entier.
Pour le lancement de cette initiative, des vidéos montrant Ban Ki-moon et les Ambassadeurs de bonne volonté du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), le chanteur sénégalais Yousou N'Dour et la chanteuse béninoise Angélique Kidjo, ont été mis en ligne sur YouTube, partenaire du projet.
D'autres clips seront mis en ligne dans les prochaines semaines, avec des célébrités telles que les Messagers de l'ONU pour la paix, le musicien Stevie Wonder et la Princesse Haya de Jordanie, les Ambassadeurs de bonne volonté de l'UNICEF, Leo Messi et Jackie Chan, et celle du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Maria Sharapova.
L'année dernière, 400 vidéos avaient été postées par des internautes qui répondaient à la question suivante : « Si vous aviez l'occasion de parler avec les dirigeants du monde, que leur diriez-vous ? ».
Cette année, tout le monde est invité à dire en image ce que les Objectifs du millénaire pour le développement représentent, dans sa vie personnelle, dans son entourage ou dans son pays.
Cette campagne doit soutenir les efforts pour la réalisation d'ici à 2015, des huit Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), définis par les Etats Membres de l'ONU réunis à New York en 2000 : réduire de moitié l'extrême pauvreté, assurer une éducation primaire pour tous, promouvoir l'égalité des sexes, réduire la mortalité infantile, améliorer la santé maternelle, combattre des maladies telles que le VIH/sida et le paludisme, préserver l'environnement et construire un partenariat mondial pour le développement.
Les vidéos mises en ligne sur YouTube seront ensuite diffusées pendant le Sommet sur les OMD en septembre et la 65ème Assemblée générale qui se déroulera en octobre. L'ONU choisira également les cinq meilleures et leurs auteurs seront désignés « Citoyens ambassadeurs » et invité au siège de l'ONU, pendant le Sommet des OMD de septembre.
L'ONU sur YouTube: http://www.youtube.com/user/unitednations
Le site officiel: http://www.uncitizenambassadors.org
News Tracker: autres dépêches sur la question
Le PNUD lance un concours photo avec pour thème l'éradication de la pauvreté

Immigration: les négociations sur l’accord Algerie France de 1968 reprendront à l’automne



Immigration: les négociations sur l’accord franco-algérien de 1968 reprendront à l'automne
Merouane Mokdad
Les négociations sur la révision de l’accord franco-algérien de 1968 sur la circulation, l’emploi et le séjour des Algériens en France reprendront à l’automne prochain. Une promesse faite par le président Abdelaziz Bouteflika à Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, et Jean-David Levitte, conseiller diplomatique du président Nicolas Sarkozy, qui étaient en visite à Alger dimanche 20 juin. L’information a été révélée mardi soir par Jacques Toubon, président de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, lors d’une conférence au Centre culturel français(CCF) à Alger.
“Il ne s’agit pas de supprimer l’accord de 1968 qui a été modifié trois fois. Il a fait l’objet de trois avenants. Il s’agit de négocier un quatrième avenant. La négociation a déjà fait l’objet de trois rencontres. La quatrième aura lieu en automne”, a-t-il annoncé. Selon lui, la question de la révision de l’accord de 1968 a été évoquée en 2003, lors de la visite de Jacques Chirac, ex-président français, à Alger.
Il a rappelé que pour l’essentiel l’accord de 1968 permet à un ressortissant algérien, détenteur d’un visa de court séjour, de bénéficier des autres règles de séjour y compris la résidence. “Les algériens sont les seuls à profiter de ce genre de facilité. Il s’agit de discuter de cette disposition, la limiter ou la rendre moins fréquente. Autre façon de comprendre le problème : Paris peut demander, et c’est le but de la négociation, que les Français bénéficient en Algérie de la même facilité accordée aux Algériens en France. C’est à dire la réciprocité”, a ajouté l’ancien ministre de la culture et de la francophonie.
Jacques Toubon, qui a été reçu lundi par Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, a donc cassé un silence imposé à l’ambassade de France à Alger par le Quai d’Orsay sur cette question précise. Sans confirmer la reprise des négociations, Mourad Medelci a pour sa part parlé du "début d’un nouveau processus". Il a indiqué que ses discussions avec Jacques Toubon ont porté sur “le rôle que peut jouer la communauté algérienne en France de façon plus large dans le développement des relations entre les deux pays”. Alger, pour rappel, a émis plusieurs réserves sur la révision de l’accord de 1968 et sur la réciprocité que Paris veut imposer

Mr Le president Abdelaziz Bouteflika au sommet de Muskoka au Canada


Renforcer le partenariat Afrique-G8Le Président de la République est attendu, aujourd’hui, au Canada pour participer aux côtés de ses homologues au sommet du G8 qui se tiendra à Muskoka. Le Chef de l’Etat, qui répond à une invitation de Premier ministre du Canada, participera aux travaux du « segment Afrique du sommet » et marquera certainement le dialogue sur le processus de renforcement du partenariat entre l’Afrique et le G8, initié en 2001 à l’occasion du NEPAD. L’Algérie, il faut le souligner, affiche une position constante quant aux problèmes intéressant l’Afrique et son développement. L’Algérie milite pour un partenariat efficace entre les pays du continent et entre l’Afrique et le reste du monde et plaide pour la mise en adéquation de ces partenariats avec les objectifs stratégiques du continent et de ses priorités, comme inscrites dans le programme du NEPAD. Le Chef de l'Etat a, dans tous les forums, appelé la communauté internationale à s’acquitter de la responsabilité qui lui incombe dans l’aide à apporter au continent pour qu’il puisse assurer à son développement économique et à honorer l'engagement auquel il a souscrit pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement. C’est dans cette optique que les débats convergeront fondamentalement sur les perspectives de concrétisation des objectifs de développement du millénaire. Cela avec cette préoccupation majeure de rechercher les mesures concrètes nécessaires à la concrétisation des objectifs de développement et notamment ceux en rapport avec la santé des mères et des nouveaux nés, objectifs fixés par la Déclaration du sommet du millénaire en 2000. L’actualité internationale reste braquée sur les sommets des Chefs d’Etat et de gouvernement du G8 et du G20 qui se tiendront à partir de demain et durant trois jours au Canada. Ces rencontres de haut niveau interviennent dans un contexte mondial difficile et constituent donc un espace privilégié pour voir ensemble où en est la relance de l’économie mondiale. La pauvreté, le chômage et autres contraintes liées au sous-développement sont les traits caractéristiques du vécu quotidien de près de trois milliards de personnes. En Afrique, plus de 40 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, alors que 300 millions de personnes sont dans la pauvreté absolue. Elles gagnent moins de 1,25 $ US par jour. La crise financière et celle du climat, qui va en s’aggravant, compliquent davantage les conditions de vie des moins nantis de ce monde. Des pressions économiques et environnementales, se sont conjuguées pour augmenter le prix des produits alimentaires de première nécessité, qui est au-delà des possibilités financières de millions de gens. Dès la fin de 2008, l’augmentation des prix de la nourriture avait, selon les estimations, grossi de 109 millions les rangs des personnes en état de sous-alimentation permanente, établissant leur nombre à plus d’un milliard. Le nombre pourrait gonfler si cette spirale venait à perdurer. La crise économique ne doit pas être brandie comme prétexte pour répéter les erreurs du passé et d’occulter la possibilité qu’il y a de jeter les bases d’un modèle de développement économique durable d’envergure mondiale. L’action combinée des crises économique, alimentaire et climatique démontre clairement la réalité de l’interdépendance mondiale et la nécessité de penser aux solutions dans une perspective globale. Et c’est pourquoi trois grandes priorités s’imposent dans le programme du G8. Elles s’articulent autour de la lutte contre la pauvreté, la révision du système financier et économique mondial et le changement climatique. Face à l’enjeu que constitue la lutte contre la pauvreté où en sont les engagements-clés du G8 pris à Gleneagles (2005) qui arrivent à échéance. Le G8 risque de se trouver en défaut par rapport à ses engagements concernant l’Aide publique au développement (APD) et à la santé ainsi que la réforme du commerce. L’aide n’apporte pas certainement une solution de fond au phénomène de la pauvreté. Mais elle reste indispensable pour endiguer les problèmes de santé qui se posent avec acuité. La priorité du G8, à Muskoka, devrait être de prendre les mesures concrètes pour se conformer aux engagements pris à Gleneagles pour remettre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) sur les rails. En cela, Muskoka sera pour les gouvernements du G8, un moment décisif pour évaluer ce qui a été entrepris dans la perspective d’apporter les correctifs nécessaires à la concrétisation des objectifs. Aussi le sommet du G8 se présente-il comme l’opportunité d’enclencher le processus de la réforme de l’économie mondiale et d’agir sur les faiblesses structurelles qui ont exacerbé la crise financière, et partant de réunir les conditions d’équité dans le commerce et la finance internationaux. La troisième priorité s’articule sur le changement climatique sur lequel a planché le sommet du G8 de 2009 à l’Aquila. Intervenant donc après la conférence sur le climat qui a eu lieu à Copenhague, la rencontre de Muskoka sera probablement la première réunion des dirigeants influents à laquelle les gouvernements du G8 pourront donner suite aux engagements pris lors de cette conférence, y compris sur les mesures d’atténuation qui sont urgentes (initiative de réduction des émissions), et apporter leur appui à l’adaptation pour ceux qui sont affectés par les conséquences du changement climatique.Saïd Lamari

Le nouvel accord de Cotonou est signé



Le nouvel accord de Cotonou est signé
[Fenêtre sur l'Europe]

Les pays du groupe Afrique, Caraïbes, Pacifique (ACP) et l'UE ont signé, le 22 juin à Ouagadougou, une nouvelle version de l'accord de Cotonou qui régit leurs relations depuis 2000. Le texte insiste sur l'efficacité de l'aide et sur les préoccupations plus actuelles, comme le changement climatique.