阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Monday, June 07, 2010

Algerie nouveau siège du Samu d’Alger



Inauguration du nouveau siège du Samu d’Alger
Le nouveau ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès a inauguré, hier, le nouveau siège du Samu d’Alger. Selon les informations fournies au ministre, ce siège de vocation administrative et technique assure la régulation entre les sept unités existantes sur Alger, à savoir, les unités du CHU Mustapha, CHU de Beni Messos, CHU de Bab El-Oued, EHS de Zmirli, EHS de Douéra, EPH de Zéralda et EPH de Rouiba. Une fois les appels enregistrés, ils seront dispatchés à temps sur les unités les plus proches des malades. «De cette manière, l’intervention des médecins du Samu se fera à temps permet d’éviter au malade toute complication», nous a précisé le chargé de la communication, M. Belkacem.A noter que ces unités disposent de 80 médecins, de 31 paramédicaux et de 34 ambulanciers, avec 11 ambulances médicalisées fonctionnelles et 15 en cours d’acquisition. Selon le chargé de communication, l’Algérie disposera, à long terme, d’un siège national du Samu. Il n’a pas écarté le recours à l’acquisition de motocycles pour éviter les éventuels bouchons qui asphyxient Alger. Outre la salle de régulation, le ministre a fait escale à la bibliothèque et au laboratoire du siège où il a insisté sur le respect strict du code des marchés dans l’acquisition du nouveau matériel. «Avec tous les scandales qui sont révélés au quotidien, vous êtes tenus de respecter le code des marchés et d’éviter le marché de gré à gré», a-t-il insisté. M. Ould Abbès a mis à la disposition des responsables du siège les services des psychologues affiliés à son ancien département, puisque selon les explications des responsables, le Samu d’Alger qui s’offre les services de 14 médecins permanents ne dispose pas encore de psychologues .Dans un autre cadre, cette rencontre a été l’occasion de présenter au ministre l’équipe médicale et paramédicale devant assister les supporters algériens qui se déplacera demain en Afrique du Sud. Cette équipe est composée de 10 médecins et cinq infirmiers, qui auront pour tâche de veiller sur la santé des 257 supporters algériens. Saïda G.
08-06-2010

Tap Portugal : une nouvelle ligne Lisbonne-Alger





La compagnie aérienne portugaise vient d'ouvrir une ligne régulière Lisbonne - Alger qui vise à renforcer les relations commerciales entre les deux pays. Un Embraer de 45 places de TAP Portugal s'est posé au début de mois de juin à l'aéroport Houari Boumediene d'Alger en provenance de Lisbonne, inaugurant la première ligne aérienne directe entre les deux nations. Le vol sera assuré trois fois par semaine, les mardi, jeudi et samedi. Il décollera de l'aéroport Portela de Lisbonne à 15h45 pour se poser à 18h05 dans la capitale algérienne. Le vol retour quittera l'aéroport Boumediene à 18h50 pour se poser en terre portugaise à 21h00. TAP Portugal, qui est membre de Star Alliance depuis 2005, a d'ailleurs lancé un tarif promotionnel de 266 euros pour des vols effectués pendant tout le mois de juin au départ de Lisbonne, Porto ou Faro. M. Paulo Campos, secrétaire d'Etat portugais (vice-ministre) adjoint des Travaux publics et Communications, a d'ailleurs vol inaugural en représentation du gouvernement portugais. Il a profité de ce déplacement pour assister à l'inauguration de la FIA, où plus d'une trentaine d'entreprises portugaises ont été représentées. La compagnie portugaise a par ailleurs également inauguré hier ses trois vols hebdomadaires à destination de Marrakech (les mardi, vendredi et dimanche), qui avec Casablanca lui permet d'assurer vingt vols par semaine vers le Maroc. Ce qui renforce la présence de TAP en Afrique, où elle dessert désormais onze villes dans neuf pays avec un total de 63 vols par semaine. Avec sa flotte de 74 appareils, TAP dessert en tout 69 villes dans 31 pays.R.E.

Algerie Oran l'éducation à l'utilisation rationnelle de l'énergie




Oran

Projet pilote pour l'éducation à l'utilisation rationnelle de l'énergie



Le pétrole étant une énergie fossile et non renouvelable risque de disparaître un jour ou l'autre, dans ce sens la sensibilisation à la préservation de nos ressources et à l'efficacité énergétique est primordiale. Ainsi, un projet pilote pour l'éducation à l'utilisation rationnelle de l'énergie a été élaboré à Oran à l'initiative de l'association locale "El-Baraim" à caractère socio-éducatif. "Eco-Bourgeons: Les enfants de la maternelle, éco-citoyens par excellence" est l'intitulé de ce projet pilote d'éducation à la maîtrise de l'énergie, signé Zahid Djalila, doctorante en psychologie exerçant dans le secteur de l'énergie à Oran. "Ce travail qui sera parachevé par une étude qualitative et quantitative de la mise en place des éco-gestes, fera l'objet d'une communication au Congrès mondial de l'énergie prévu en septembre prochain à Montréal (Canada)", a fait savoir Mme Zahid dans un entretien à l'APS. "Instaurer des comportements éco-citoyens chez les enfants, puis sensibiliser et changer les comportements des adultes par leur biais, tel est l'objectif principal du projet", a expliqué la spécialiste. Il s'agit, a-t-elle poursuivi, d'inciter à une consommation réfléchie, par de simples gestes quotidiens, ce qui permettra par conséquent de réduire les factures d'électricité et de gaz à la maison et à l'école. Mme Zahid s'est notamment appuyée sur son expérience pour avoir éduqué dans le domaine ciblé près de 700 enfants dans les maternelles durant l'année scolaire 2009/2010 sous tutelle de l'association "El-Baraim" dont elle est membre fondatrice. "Cette action de sensibilisation a eu un impact positif sur plus de 4.000 personnes, sachant que chaque ménage compte en moyenne six personnes", a expliqué la psychologue en soulignant la contribution à cette initiative d'une équipe d'éducateurs bénévoles. Plusieurs moyens pédagogiques ont été conçus dans ce cadre (des maquettes électriques, des éoliennes, des panneaux solaires) en plus de séances ludiques autour du dessin et la distribution aux parents de CDroms documentaires consacrés à la thématique énergétique et environnementale. S'agissant des actions programmées au titre du projet "Eco-Bourgeons", 6.000 personnes au total (enfants et adultes) seront sensibilisés par cycle de formation, un cycle comptant trois années par enfant (de 3 à 6 ans). Une quarantaine d'éducatrices qualifiées, une dizaine de stagiaires, des psychologues, des psychopédagogues, et des animateurs exerçant dans le secteur de l'énergie sont investis dans le cadre de cette initiative éco-citoyenne qui est basée sur des techniques d'apprentissage adaptées aux objectifs du projet. "Si l'on se fie aux prévisions des experts estimant à quelques décennies le restant du mode de vie basé sur la consommation de pétrole, le vrai défi aujourd'hui est d'instaurer la sobriété énergétique et la croissance économique éco-compatible", a-t-elle observé en estimant que les enfants sont les meilleurs messagers de la culture de préparation à "l'après-pétrole". Mme Zahid qui a été invitée à présenter son projet au prochain Congrès mondial de l'énergie est à la recherche de sponsor pour la couverture des frais de son inscription à cette rencontre, évalués à 160.000 DA.R.R.

Le président Barack Obama La prochaine génération ne sera pas otage des ressources énergétiques du siècle dernier



Obama mobilise pour une loi climat
AFP

Le président des Etats-Unis Barack Obama a promis aujourd'hui de rallier des élus du Sénat à sa loi sur l'énergie et le climat, dont la nécessité a été mise en évidence selon lui par la "catastrophe" de la marée noire dans le golfe du Mexique."La seule façon de faire en sorte que la transition vers des énergies propres soit couronnée de succès, c'est que le secteur privé s'investisse totalement [...] si les capitaux affluent et l'ingéniosité de nos entrepreneurs est libérée", a affirmé le président, selon le texte d'un discours qu'il devait prononcer en milieu de journée à Pittsburgh."La seule façon de le faire est de mettre enfin un prix sur la pollution au carbone", a ajouté Barack Obama, en rappelant que si la Chambre des représentants a déjà adopté un tel texte, une loi similaire est jusqu'ici restée bloquée au Sénat. "Les votes ne sont peut-être pas là à l'heure actuelle, mais j'ai l'intention de les trouver dans les mois qui viennent", a promis le président."Je défendrai la cause des énergies propres partout où je pourrai, et je travaillerai avec des membres des deux partis pour y parvenir", a-t-il encore dit, en jurant que "nous y arriverons. La prochaine génération ne sera pas otage des ressources énergétiques du siècle dernier".Source : AFP -->
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Algérie-UE: signature de deux accords de coopération


LE CAIRE, 7 juin - RIA Novosti

L'Algérie et l'UE ont signé un mémorandum sur la coopération pour 2011-2013 d'un montant total de 172 millions d'euros et un accord sur le financement du programme de soutien de l'enseignement supérieur algérien à hauteur de 21,5 millions d'euros, écrivent lundi les médias algériens. Stefan Füle, commissaire européen à l'élargissement et à la politique européenne de voisinage s'est rendu dimanche à Alger en visite de deux jours pour signer les documents. Le mémorandum stipule la coopération dans six programmes: la défense de l'environnement, la protection et le développement du patrimoine culturel, le secteur social et économique, les transports, la mise en œuvre de l'accord d'association, ainsi que la pêche et la protection de la bioculture aquatique. L'accord d'association Algérie-UE est entré en vigueur au mois de septembre 2005.

Les entrepreneurs souhaitent que les gouvernements prennent des mesures pour inciter les grandes entreprises à sous-louer leurs bureaux vides aux plus


PME dénoncent les freins à leur développement
Les entrepreneurs souhaitent que les gouvernements prennent des mesures pour inciter les grandes entreprises à sous-louer leurs bureaux vides aux plus petites entreprises, les loyers élevés dans les capitales européennes restant un obstacle à leur développement.
Lors d'une réunion regroupant des entrepreneurs, organisée par la fondation Euractiv dans le cadre de la semaine des PME, ces derniers se sont plaints du manque de perspective de développement auquel ils étaient confrontés notamment en raison du prix des bureaux.
Avec la contraction de la demande depuis la crise, beaucoup de grandes entreprises ont des espaces de bureaux inoccupés. Dans le même temps, les petites entreprises qui cherchent à s'agrandir continuent à souffrir du prix des loyers artificiellement élevés.
Ségolène Finet, fondatrice de mamaNANA, une boutique en ligne consacrée aux besoins des mères qui allaitent, a déclaré que plus de soutien était nécessaire pour les petites entreprises après leur phase de démarrage.
"Lorsque l'on commence une entreprise, il y a un soutien disponible, mais lorsque l'entreprise cherche par la suite à se développer, les choses se compliquent", a-t-elle déclaré.
Le coût élevé des loyers est l'un des aspects principaux du problème, considère Ségolène Finet. Elle a d'ailleurs fait remarquer que les entreprises devaient se battre pour faire concurrence aux grandes, à moins qu'elles ne soient soutenues par le gouvernement.
Elle a proposé que les gouvernements prennent des mesures incitatives afin que les grosses sociétés sous-louent une partie de leur bureau aux PME en développement. "En ce moment, il y a énormément de surfaces de bureaux inutilisés à Paris, mais cela n'est pas assez rentable de les louer à d'autres entreprises", a-t-elle déclaré.
La chef d'entreprise a aussi déclaré que les impôts et les charges sociales étaient des barrières au recrutement et décourageaient les entreprises d'embaucher.
Sava Marinković de l'entreprise serbe TeleSkin a partagé la même opinion considérant qu'il y avait des bureaux vides à profusion à Belgrade, mais que les entreprises ne les sous-louaient pas.
Les entrepreneurs se sont également plaints des difficultés d'accès au financement. S'ils souhaitent moins de règlementation et d'impôts, ils appellent également à plus de fonds étatiques.
Pour lire l'intégralité des positions des entrepreneurs en anglais, cliquer ici
Réseau EurActiv

Algerie Bouira FESTIVAL NATIONAL DE LA CHANSON SPORTIVE



135 participants attendus à Bouira

Le chef-lieu de la wilaya de Bouira accueille à partir du 9 juin prochain, la première édition du Festival de la chanson sportive. Coïncidant avec la participation de notre Equipe nationale à la Coupe du Monde, le concours concerne 15 wilayas qualifiées après les tours éliminatoires et les wilayas d’Adrar, Tindouf, Illizi, Tamanrasset et Bouira, en sa qualité d’organisatrice. La compétition qui portera sur la meilleure chanson sportive est ouverte aux personnes âgées entre 18 et 30 ans. Chaque délégation, qui devra comprendre sept personnes, présentera deux chansons par participant. 135 jeunes chanteurs sont attendus pour la circonstance.La directrice de la jeunesse et des sports, Melle Hadj Aïssa dira à ce sujet: «L’objectif recherché est multiple. En plus du fair-play, nous voulons, à travers ce festival, créer un esprit compétitif, sain et encourager notre Equipe nationale.» Ce festival est baptisé «Maâk ya bladi, maâk ya l’Khadra». L’oeuvre ne doit pas excéder 15 minutes.En marge de ce concours, une autre compétition sera réservée à la meilleure affiche. Le thème portera là aussi sur la participation de notre sélection à la Coupe du Monde. Des récompenses sont prévues pour les trois meilleurs travaux.En plus de son caractère sportif, ce festival se veut aussi une activité culturelle puisque des soirées seront animées par les participants pour les familles de Bouira qui auront l’occasion de venir apprécier la richesse et la diversité de notre culture. S’agissant de l’animation générale, la direction de la jeunesse en collaboration avec l’Office des structures de jeunesse (Odel), des écrans géants sont prévus à travers divers points de la wilaya pour permettre à tout le monde de suivre les sorties de nos capés.
Abdenour MERZOUK

Algerie la 7e session du Conseil consultatif de l'UMA les 9 et 10 juin à Alger



La 7e session du Conseil consultatif de l'UMA les 9 et 10 juin à Alger
Le Parlement algérien accueillera les 9 et 10 juin prochain la 7e session du Conseil consultatif de l'Union du Maghreb arabe (UMA) au Palais des nations à Club des Pins (Alger), a indiqué samedi dernier un communiqué de cette institution. Les membres des sections maghrébines des cinq pays membres de l'UMA participeront à cette session qui sera consacrée, deux jours durant, à l'évaluation et la dynamisation de l'action du Conseil et de ses structures, à l'adoption du programme de transition périodique des cinq commissions du conseil et à l'examen de la situation et des perspectives de l'UMA, précise la même source. La séance d'ouverture doit se dérouler en présence des ministres chargés des Relations avec le Parlement dans les pays membres de l'UMA et des responsables des instances similaires dans les pays arabes, islamiques et africains, conclut le communiqué.Agence

Algerie Oran projet pilote sur l’éducation à l’utilisation rationnelle de l’énergie


Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
Projet pilote à Oran sur l’éducation à l’utilisation rationnelle de l’énergie
Un projet pilote pour l’éducation à l’utilisation rationnelle de l’énergie a été élaboré à Oran, à l’initiative de l’association locale "El-Baraim" à caractère socio-éducatif.
"Eco-Bourgeons : Les enfants de la maternelle, éco-citoyens par excellence" est l’intitulé de ce projet pilote d’éducation à la maîtrise de l’énergie, signé Zahid Djalila, doctorante en psychologie exerçant dans le secteur de l’énergie à Oran.
"Ce travail qui sera parachevé par une étude qualitative et quantitative de la mise en place des éco-gestes, fera l’objet d’une communication au Congrès mondial de l’énergie prévu en septembre prochain à Montréal (Canada)", a fait savoir Mme Zahid dans un entretien à l’APS.
"Instaurer des comportements éco-citoyens chez les enfants, puis sensibiliser et changer les comportements des adultes par leur biais, tel est l’objectif principal du projet", a expliqué la spécialiste.
Il s’agit, a-t-elle poursuivi, d’inciter à une consommation réfléchie, par de simples gestes quotidiens, ce qui permettra par conséquent de réduire les factures d’électricité et de gaz à la maison et à l’école.
Mme Zahid s’est notamment appuyée sur son expérience pour avoir éduqué dans le domaine ciblé près de 700 enfants dans les maternelles durant l’année scolaire 2009/2010 sous tutelle de l’association "El-Baraim" dont elle est membre fondatrice.
"Cette action de sensibilisation a eu un impact positif sur plus de 4.000 personnes, sachant que chaque ménage compte en moyenne six personnes", a expliqué la psychologue en soulignant la contribution à cette initiative d’une équipe d’éducateurs bénévoles.
Plusieurs moyens pédagogiques ont été conçus dans ce cadre (des maquettes électriques, des éoliennes, des panneaux solaires) en plus de séances ludiques autour du dessin et la distribution aux parents de CDroms documentaires consacrés à la thématique énergétique et environnementale.
S’agissant des actions programmées au titre du projet "Eco-Bourgeons", 6.000 personnes au total (enfants et adultes) seront sensibilisés par cycle de formation, un cycle comptant trois années par enfant (de 3 à 6 ans).
Une quarantaine d’éducatrices qualifiées, une dizaine de stagiaires, des psychologues, des psychopédagogues, et des animateurs exerçant dans le secteur de l’énergie sont investis dans le cadre de cette initiative éco-citoyenne qui est basée sur des techniques d’apprentissage adaptées aux objectifs du projet.
"Si l’on se fie aux prévisions des experts estimant à quelques décennies le restant du mode de vie basé sur la consommation de pétrole, le vrai défi aujourd’hui est d’instaurer la sobriété énergétique et la croissance économique éco-compatible", a-t-elle observé en estimant que les enfants sont les meilleurs messagers de la culture de préparation à "l’après-pétrole".
Mme Zahid qui a été invitée à présenter son projet au prochain Congrès mondial de l’énergie est à la recherche de sponsor pour la couverture des frais de son inscription à cette rencontre, évalués à 160.000 DA.
APS

Algerie les entreprises algériennes misent sur l’exportation le label algérien doit devenir une référence



Les entreprises algériennes misent sur l’exportation, malgré les contraintes
Les entreprises algériennes activant dans la production hors hydrocarbures semblent de plus en plus déterminées à exporter leurs produits malgré les différents obstacles qu’ils rencontrent à tous les niveaux. Abordés par l’APS à l’occasion du 2ème salon algérien de l’exportation, Djazaîr Export qui se tient au Palais des expositions à Alger, des exportateurs activant dans multiples domaines tels l’agroalimentaire, les produits cosmétiques, l’artisanat ou encore l’édition des livres ont affiché la même détermination: le label algérien peut concurrencer les marques internationales.

APS

Algerie Le secteur de la PME et de l’artisanat aborde une étape importante



Benbada : 200.000 PME à la fin du quinquennat
Le secteur de la PME et de l’artisanat aborde une étape importante, où il s’agit de parachever le dispositif d’appui et de promotion de la PME. Les indicateurs montrent une évolution positive avec une cadence de création de PME qui est passée d’une moyenne de 10 % à 15%. Il y a une accélération avec l’entrée en fonction des différents instruments et la définition du programme de travail dans l’optique de concrétiser l’objectif de création de 200.000 PME à la fin du quinquennat ”, a indiqué hier M. Mustapha Benbada, ministre de la PME et de l’Artisanat en marge de la rencontre d’évaluation des services extérieurs du ministère tenue à la mutuelle des travailleurs des matériaux de construction de Zéralda. Il s’agit par conséquent de consolider cette dynamique positive qui est la conséquence de l’amélioration de l’environnement économique global où évolue la PME, dira M. Benbada. Les chiffres attestent de la densification du tissu de PME. Il y avait 455.000 PME privées au 31 décembre 2009 alors que les PME publiques étaient au nombre de 591. Dans l’artisanat on dénombre 167.000 artisans inscrits. Le taux de mortalité des PME est estimé entre 3.000 et 3500. Par ailleurs, l’activité informelle tend à régresser sous l’effet des contrôles de l’administration des réformes intervenues dans le système fiscal, a estimé le ministre. Un important travail a été accompli dans le cadre du parachèvement du dispositif législatif et organisationnel. De nouvelles mesures sont intervenues concernant le fonctionnement du Fonds national de la mise à niveau qui a permis de préciser les prérogatives de l’ANDPME. Deux arrêtés ministériels ont concerné également le fonctionnement du Fonds national de promotion des activités de l’industrie artisanale. Une commission nationale d’agrément a été mise en place. Une circulaire très détaillée vient d’être signée précisant le cheminement du dossier d’aide. Un comité ad hoc a été créé pour étudier l’opportunité aussi bien de la demande que du projet. Un nouveau mécanisme précise comment doivent être dépensées les ressources du Fonds. Il y a également la révision de l’ordonnance 96-01 un lourd dossier, en gestation depuis presque 5 ans là également. On a révisé et amélioré plusieurs dispositions. S’agissant du programme Méda concernant la mise à niveau des PME, sur 235 entreprises ayant fait la demande, 144 entreprises ont bénéficié de ce programme. Il y a lieu de noter également les bons résultats obtenus dans le cadre du programme de développement économique durable en coopération avec GTZ (Allemagne), amélioration des services financiers etc. L’instrumentation mise en place a permis l’inscription de 50 projets d’intégration économique locale d’une valeur de 4 milliards de dinars ainsi que 4 projets de portée nationale. Autres projets d’importance : la création de maisons de l’artisanat au niveau des daïras et communes, un organisme pour promouvoir la sous-traitance, la rénovation du centre de Tipasa spécialisé dans la céramique. A noter le démarrage prochain du projet en collaboration avec des experts brésiliens concernant le travail des pierres précieuses à Tamanrasset. Un séminaire international portant sur le thème “ Transfert de connaissances pour la production de gemmes taillées, bijoux et artisanat minéral ” se tiendra les 29 et 30 mai 2010 à Tamanrasset dans le cadre de la coopération algéro-brésilienne. A noter également la parution prochaine d’un annuaire où sont recensées 30.000 PME classées par wilaya, catégorie, par filière d’activité après la parution de l’annuaire des entreprises spécialisées dans les matériaux de construction. M. Brahim

Algerie Europe Partenariat L’ACCORD D’ASSOCIATION le point sur 5 années




Partenariat
L’ACCORD D’ASSOCIATION A-T-IL ENCORE UN AVENIR ?
Par : Hassan Haddouche

C’est dans une semaine que des négociateurs algériens se rendront à Bruxelles pour faire le point sur 5 années d’application de l’Accord d’association avec l’Union européenne. Les vastes ambitions d’une démarche qui visait à la création d’une dynamique de rapprochement et de partenariat tous azimuts entre l’Algérie et le grand voisin européen donne, aujourd’hui, l’impression de se diluer dans d’âpres négociations commerciales. L’Accord d’association est-il encore un projet d’avenir ?
LE rendez-vous de juin 2010, qui était programmé de longue date, a été préparé au cours des derniers mois par des travaux d’experts, ce qui est normal. Nous nous sommes procurés quelques-uns des rapports établis à cette occasion. Il a également été précédé, ce qui n’était pas prévu, par les déclarations de nombreux responsables algériens affichant leur insatisfaction face aux résultats jugés décevants et asymétriques de 5 années d’application de cet accord international négocié et ratifié au pas de charge au début de la décennie.Si on en juge par les déclarations récentes du désormais ex-ministre du Commerce, M. Djaâboub ou de l’actuel ministre des Finances, M. Djoudi, on pourrait être tenté de croire que le torchon brûle entre Alger et Bruxelles. Emboîtant le pas aux ministres, beaucoup de commentateurs ont évoqué l’hypothèse d’une rupture ou au moins d’une “renégociation” de l’Accord signé en 2002. Les plus modérés et les plus prudents se contenteraient, pour leur part, d’une “révision” . En tout cas, le moins que l’on puisse dire est que le projet subit une véritable désaffection et qu’il est aujourd’hui loin de susciter l’enthousiasme des médias et de la population algérienne.Pour les analystes les plus au fait du dossier, les réactions récentes de l’Exécutif algérien sont à replacer dans le contexte des critiques formulées par la Commission européenne vis-à-vis de certaines dispositions de la LFC 2009. Elles apparaissent ainsi comme un contre-feu allumé par les autorités algériennes à la veille d’une échéance importante dans le processus de négociation et de mise en œuvre de l’Accord. Face à ces critiques, la partie algérienne annonce la couleur. Les Européens auraient été les seuls bénéficiaires grâce à l’augmentation de leurs exportations vers l’Algérie. Les sacrifices consentis par notre pays à travers la réduction des droits de douanes n’auraient, en outre, pas eu les contreparties attendues en termes d’investissements européens en Algérie.En dépit de ces formulations assez abruptes, les initiés sont convaincus qu’il n’y aura pas de clash entre Alger et la Commission de Bruxelles. Des messages ont été transmis discrètement par les autorités algériennes qui renouvellent l’assurance que l’Accord d’association reste pour Alger un “axe stratégique” de sa démarche de coopération.Même si les enjeux sont ainsi balisés, beaucoup de choses restent encore à négocier et à éclaircir dans les relations entre les deux parties, à la fois sur le plan commercial, sur le plan des investissements ou sur celui de la coopération en général.
Le commerce d’abordSur le plan commercial, l’ambition de l’Accord d’association est de parvenir à améliorer les conditions de vie des populations concernées grâce au développement des échanges, à l’amélioration de l’offre de produits et à la baisse de leurs prix obtenus par un démantèlement progressif des barrières tarifaires et la création en bout de course d’une zone de libre-échange en 2017. Dans le but de parvenir à des objectifs aussi louables, on a divisé les importations en 3 listes de produits. La première est composée de matières premières et de demi- produits destinés à être transformés par l’industrie pour laquelle un démantèlement tarifaire immédiat a été retenu. Une deuxième liste composée de produits industriels, essentiellement des biens d’équipement et des produits pharmaceutiques, fait l’objet d’un calendrier de réduction des droits de douane d’ici 2012. La troisième concerne les produits finis dont les droits devront disparaître d’ici 2017. À ces calendriers s’ajoute un quatrième agenda pour quelques produits industriels, pour les produits agricoles et pour les services. C’est pour ces derniers produits et les services qu’un rendez-vous a été fixé en 2010.Après 5 années d’application de l’Accord, les autorités algériennes ont fait leurs comptes et s’aperçoivent qu’à la suite du gonflement accéléré des importations au cours des dernières années (38 milliards de dollars en 2008 et 2009 contre 11 à 12 milliards au début de la décennie), la baisse des tarifs douaniers contenue dans l’Accord d’association coûte beaucoup plus cher que prévu au Trésor algérien; déjà près de 2 milliards de dollars de pertes de recettes douanières cumulées entre 2005 et 2009 et certainement plus de 3.5 milliards en 2017, selon M.Djoudi, au train où vont les choses. La position européenne est, de prime abord, très différente de celle de la partie algérienne. Les experts européens constatent d’abord que la baisse des tarifs douaniers a bien eu lieu. Ils chiffrent le taux d’imposition moyen des produits en provenance de l’UE à 4,7% en 2008 contre 7,1% pour les autres régions du monde. Leur principale conclusion concernant l’évolution des flux commerciaux a surpris leurs homologues algériens dont l’analyse s’est focalisée sur l’augmentation de 80 % de la valeur de nos importations entre 2005 et 2008. Pour les Européens, cette augmentation n’est en rien imputable à la baisse des tarifs douaniers et donc à l’application de l’Accord entrée en vigueur en 2005. Ils en veulent pour preuve la baisse sensible de la part de marché des produits originaires de l’UE qui est tombée au cours de la même période de près de 58% à un peu plus de 51%. Conclusion: le gonflement des importations algériennes est d’abord la conséquence de l’augmentation de nos revenus pétroliers et il a surtout profité aux produits d’origine chinoise dont la part de marché est passée de 2% à plus de 8% .
Pas de décision spectaculaireEn dépit de ces divergences importantes, on ne s’attend à aucune remise en cause fondamentale de la démarche définie dans ce domaine par l’Accord d’association. Le rendez-vous de la semaine prochaine devrait donner lieu à la renégociation de beaucoup d’aspects du dossier commercial, notamment en matière de calendrier pour les produits industriels ou de contingents d’importation pour les produits agricoles. Aucune décision très spectaculaire ne devrait cependant émerger d’une négociation dont les enjeux techniques ont peu de chance de retenir l’attention du grand public.Le dossier complexe des services devrait également être ouvert. Il est considéré comme très sensible par de nombreux spécialistes en raison, notamment, des implications qu’il pourrait avoir sur les négociations en cours pour l’adhésion de l’Algérie à l’OMC.
L’investissement, le sujet qui fâcheSur le chapitre de l’investissement, la position algérienne a été exposée récemment à Bruxelles par M. Djoudi qui estimait devant un Forum réuni dans la capitale belge que “ les flux d’investissement européens sont en deçà des attentes de l’Algérie, en particulier ceux destinés à promouvoir la diversification de son économie et de ses exportations”. La négociation ne pourra pas éviter d’aborder la question du nouveau régime des investissements adopté par les autorités algériennes qui, selon les missions d’experts européens dépêchés à Alger au début de cette année, “entrave très gravement la mise en œuvre de l’Accord d’association”. Pour ces derniers, ces mesures “sont en contradiction avec les articles 32, 37, 39 et 54 de l’Accord d’association comme l’a fait savoir un mémorandum officiel adressé par la Commission européenne aux autorités algériennes. Elles introduisent, en outre, une incertitude dans les décisions d’investissement des entreprises européennes en Algérie en particulier dans des secteurs-clés pour le rééquilibrage de la balance commerciale.”Les mêmes rapports établis au début de l’année jugent que la situation dans ce domaine “n’est pas celle de dialogue et de coopération entre les parties algérienne et européenne. D’une part, la Commission européenne souligne l’instabilité juridique et le manque de clarté dans les nouvelles dispositions du gouvernement algérien. De son côté, la partie algérienne souligne que l’Algérie est souveraine et que l’Europe n’a pas respecté les engagements contenus dans l’Accord en montrant un manque d’enthousiasme pour l’investissement. Pourtant, l’Algérie et l’Europe étant solidaires au sein du bassin méditerranéen, seul un dialogue calme pour un développement équilibré permettra de surmonter ces obstacles”. Les experts européens recommandent en conclusion que “la situation du climat des affaires en Algérie soit discutée avec les opérateurs économiques des deux parties et que des solutions soient trouvées pour permettre aux investisseurs étrangers de se rassurer sur l’environnement des affaires en Algérie”.
De bonnes nouvelles pour la coopération.L’évolution des programmes de coopération est sans doute la seule bonne nouvelle des dernières années. Jusqu’au début de la mise en œuvre de l’Accord d’association, l’Algérie accusait dans ce domaine un retard considérable par rapport à ses voisins. Des bilans sur les programmes MEDA réalisés en 2006 par la Cour des comptes européenne estimaient que l’Algérie n’avait consommé que moins de 30% des programmes engagés à son attention sur une période de 10 années et pour le montant fort modeste de 144 millions d’euros. Ce qui plaçait dans ce domaine notre pays loin derrière le Maroc avec 780 millions d’euros ; l’Égypte bénéficiant de 650 millions d’euros et la Tunisie de 568 millions d’euros. C’est à une forte accélération dans la définition et la mise en œuvre de ces programmes de coopération financés par l’UE qu’on a assisté, au cours des dernières années en Algérie. Les montants cumulés à la fin de 2009 frôlent désormais les 600 millions d’euros. En même temps, les thèmes de cette coopération se sont fortement diversifiés, ce qui les expose à des risques de dispersion. L’action qui a fait l’objet des bilans les plus complets concerne les programmes de mise à niveau des PME qui, en mobilisant plus de 100 millions d’euros en une dizaine d’années, a pu bénéficier à plusieurs centaines d’entreprises. Cette expérience est généralement considérée comme réussie dans la mesure où ses acquis ont été capitalisés par l’administration algérienne qui s’est approprié une partie de ses outils et de ses méthodes, les antennes régionales et les fichiers d’entreprises notamment, pour élargir cette démarche et élaborer ses propres programmes de mise à niveau. Dans la période la plus récente, le thème fort sensible de l’amélioration des performances de l’administration et de la qualité de la gouvernance économique a donné lieu à la définition de plusieurs programmes dont la mise en œuvre est en cours avec le ministère du Commerce et le ministère des Finances notamment.Au total, l’ambiance générale dans laquelle se déroule ce premier bilan de l’Accord d’association risque fort d’être très morose. L’éventualité d’un clash entre les deux parties a peu de chances de se produire mais on n’évitera sans doute pas le scénario d’une “application molle” de l’Accord en raison, principalement, des hésitations qui continuent de planer sur la stratégie de développement algérienne et qui ne permettent pas à notre pays d’exploiter efficacement les apports de l’investissement étranger voire de la coopération institutionnelle en le maintenant dans une attitude presque uniquement défensive sur le plan commercial.

Le multiculturalisme en Suède



Parution ; "Le multiculturalisme en Suède"
[Fenêtre sur l'Europe]
Le numéro 22 de la revue Nordiques de chez Choiseul traite essentiellement du multiculturalisme en Suède.
La Suède, que l'on présentait il y a encore vingt ans comme un pays très homogène, a modifié sa constitution pour devenir officiellement un état multiculturel.Les immigrés vivant en Suède se sont vus accorder le droit de maintenir des liens avec leur culture d'origine, tandis que plusieurs groupes ont été officiellement reconnus comme minorités. Ce numéro se propose d'explorer la thématique du multiculturalisme suédois tant du point de vue des politiques publiques que du point de vue de la connaissance des cultures minoritaires en Suède. En complément : un article sur le bilan de la présidence suédoise de l'Union européenne.Pour plus d'informations : http://www.choiseul-editions.com/

Première coopération renforcée dans l'histoire de l’UE



Loi applicable au divorce: première coopération renforcée dans l'histoire de l’UE
[Fenêtre sur l'Europe]
Le Conseil Justice de l'UE a décidé le 4 juin d’autoriser, comme demandé par 14 États membres, une coopération renforcée concernant la loi applicable au divorce et à la séparation (Rome III).
C'est la première coopération renforcée dans l'histoire de l'UE. Les ministres ont également demandé au Parlement européen de donner son accord à cette coopération renforcée. Sur le contenu de la législation, un règlement d'application de la coopération renforcée, les ministres ont approuvé une orientation générale sur les éléments clés

Algerie « Cinéma sous les étoiles » à Annaba : L’Esquive, amours défuntes



« Cinéma sous les étoiles » à Annaba : L’Esquive, amours défuntes
L’adolescence est un terrain fertile pour les créateurs. Ce passage sensible entre le monde de l’innocence et celui de la conscience a toujours intéressé les cinéastes. Certains, pour se rappeler leur enfance, d’autres pour explorer les sentiers sinueux de l’âme humaine.
Annaba. De notre envoyé spécial
Dans L’Esquive, projeté samedi soir dans la cour du Lycée Pierre et Marie Curie à Annaba, dans le cadre du « Cinéma sous les étoiles », le Franco-Tunisien, Abdelatif Kechiche, a suivi les aventures, presque à huis clos, de Krimo, 15 ans, et de sa bande de copains. Krimo, dont le père est en prison, rêve du large et des grands vents. Dans sa chambre, les images de voiliers occupent l’espace mural. Dehors, il est partagé entre l’amour naissant de Lydia, l’envie de faire du théâtre, et entre les médisances du quartier. Il est hésitant. Les filles ne cessent de se disputer entre elles. Les garçons sont plus calmes. Ils s’intéressent à la petite aventure « amoureuse » de Krimo. Ses copains de classe préparent une pièce de Marivaux, Le Jeu de l’amour et du hasard, rendue célèbre par les comédiens italiens en 1730. Une pièce toute en prose. Et voilà que Krimo, pour se rapprocher de Lydia, qui campe le rôle de Sylvia, veut lui prendre celui d’Arlequin. Il négocie avec son copain de classe pour prendre ce rôle. Sa tentative échoue. « Sors de toi, donne toi du plaisir, sois heureux », lui crie l’enseignante de théâtre. Mais Krimo est trop timide, articule mal et baisse les yeux. Il traîne une sombre tristesse. La même enseignante explique le sens profond de l’œuvre de Marivaux, l’emprisonnement du milieu, autant pour les nobles que pour les petites gens. « Même en amour, on reste prisonnier de son environnement que l’on soit riche ou pauvre », dit-elle.
Durant tout le film, les filles et garçons ne sortent jamais de leur cité des banlieues (le tournage a eu lieu à Saint-Denis dans la périphérie de Paris). Comme si les portes de la grande ville leur étaient fermées. Pris un joint à la main, le groupe se fait sévèrement malmener par des policiers particulièrement zélés et violents. A sa manière, Abdelatif Kechiche a voulu montrer le mal-vivre des jeunes de banlieue, ceux qui inquiètent « la bien pensance » de Paris, leurs rêves brisés et leurs tendres drames. Ils sont là à crier, vociférer, gesticuler un torrent de mots et d’insultes. Ce besoin de dire et de s’exprimer est tellement fort ! Le théâtre n’est qu’un prétexte pour mettre en avant l’idée de lancer : « Oui, on existe. Oui, on est des humains comme vous ! ». A l’origine, Marivaux voulait, dans sa pièce Le Jeu de l’amour et du hasard, inverser quelque peu ce rapport, parfois ambigu, entre les maîtres et les valets, les forts et les faibles. Poétique, fine et intelligente, l’œuvre de Abdelatif Kechiche, qui n’échappe pas aux lourdeurs de ce genre d’expression artistique, a obtenu en 2005 le César du meilleur film et du meilleur réalisateur. Le cinéaste, qui a co-écrit le scénario avec Ghalia Lacroix, a fait confiance à de jeunes acteurs qui n’ont jamais joué de leur vie, comme Osman Elkharaz (Krimo), Sabrina Ouazani (Frida) ou Sara Forestier (Lydia). Il a su canaliser leur énergie pour tirer une œuvre dépourvue d’artifices. Abdelatif Kechiche est lui-même acteur. Il a notamment joué dans Bezness, de Nouri Bouzid et dans Un Vampire au paradis de Abdelkrim Bahloul. En 2007, Abdelatif Kechiche, 50 ans, est revenu à la charge avec La Graine et le Mulet, film qui célèbre le couscous, ce plat maghrébin, autour d’une drôle histoire de famille. Le cinéaste tourne actuellement La Vénus noire. On n’en connaît rien pour l’instant. A noter enfin que, vendredi soir, La Môme, de Olivier Dahan, a été projeté suscitant beaucoup d’émotions. Le long métrage raconte l’histoire dramatique de la chanteuse Edith Piaf.
Par Fayçal Métaoui