阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Friday, March 18, 2011

Salon Européen de la Jeunesse et des droits de l’Homme




Premier
[Fenêtre sur l'Europe]

L’association "Regards d’Enfants" organise ce week-end à Strasbourg, le premier Salon Européen de la Jeunesse et des Droits de l’Homme qui réunira pas moins de 11 pays et près de 1 500 jeunes sous le patronage du Conseil de l’Europe et de la Ville de Strasbourg.


L'idée centrale de cette manifestation : sensibiliser le jeune public aux droits de l’Homme par des activités ludiques et inviter les enfants et les jeunes à devenir des "ambassadeurs des droits de l'homme" dans leurs écoles, quartiers ou associations.

Un événement sans précédent, qui permettra de rassembler les jeunes générations autour d’un thème, celui de la lutte contre les discriminations. Pendant trois jours se succèderont ainsi de nombreux ateliers, forums, témoignages, concerts, films ou encore expositions pour éduquer et de former les jeunes citoyens européens aux Droits de l’Homme.

Comme le dit Brigitte Kahn, présidente de l’association "Regard d’enfants", " On n’impose pas les valeurs, elles ne se décrètent pas. C’est seulement à la mesure de la libre conviction de chacun que les valeurs des Droits de l’Homme deviennent réalité. Il faut donc, génération après génération, convaincre, éduquer, former."

Les Européens face aux révolutions Arabes



Les Européens face aux révolutions dans les pays arabes
[Fenêtre sur l'Europe]

Les habitants de cinq grands pays européens - France, Royaume-Uni, Allemagne, Espagne et Italie - expriment plutôt des craintes que des espoirs concernant les évènements qui se produisent depuis plusieurs semaines dans les pays arabes, selon un sondage Ifop pour "La Croix".


Mais pour 55 % des Français, les changements de régime dans certains pays arabes représentent à terme "plutôt des opportunités de développement de nouveaux marchés pour nos entreprises".

Lire le sondage IFOP pour "La Croix" : http://la-croix.com/Sondage-Ifop-pour-La-Croix-sur-les-Europeens-face-aux-revolu/documents/2458805/47603

Mr le president Nicolas Sarkozy à la hauteur de la France des droits de l'homme



Mr le président Nicolas sarkozy
Il est le seul à reconnaître le Conseil de Transition libyen
Le jeudi 10 mars, il reçoit à l’Élysée Mahmoud Djibril, le porte-parole du Conseil National de Transition libyen et deux autres chefs des insurgés. Sur le perron, un peu plus tard, ces derniers annoncent, avec l’accord de Nicolas Sarkozy, que Paris a décidé de reconnaître leur représentation ! Plus tard, c’est Bernard-Henri Lévy, l’homme qui a organisé la rencontre entre les Libyens et le chef de l’État qui évoque le désir du président français «d’intervenir militairement par des frappes ciblées contre les bastions du colonel Khadafi».

Mr le president Nicolas Sakozy cela restera dans l'histoire



cela restera dans l'histoire , l’honneur de Mr le president Nicolas Sarkozy d’avoir rappelé au monde, à l’ONU, à l’Union Européenne que la diplomatie n’est pas seulement une incantation sur les grands principes des droits de l’homme et de la démocratie, mais qu’elle doit être aussi un engagement nécessaire et réel lorsque ces principes sont violés. Le choix doit être clair entre accepter l’inacceptable ou refuser la violation des principes si nécessaire par l’action claire, déterminée et choisie.Aujourd’hui, nous pouvons être fiers que dans l’affaire lybienne, Mr le Président Nicolas Sarkozy, notre Président, qui, contre tous, ait eu raison

Mr le president Nicolas Sarkozy entretenu avec le Premier ministre japonais Mr Naoto Kan,



Nicolas Sarkozy s'est entretenu vendredi avec le Premier ministre japonais Naoto Kan, auprès duquel il a salué "le courage et la dignité exceptionnels" de ses concitoyens après le séisme qui les a touchés, répétant qu'il était prêt à se rendre au Japon dès que possible.

Dans un communiqué, l'Elysée ajoute que Nicolas Sarkozy a souligné "l'entière disponibilité de la France à fournir des moyens supplémentaires" au Japon en matière "d'aide et de protection des populations ainsi que pour faire face à la situation de la centrale de Fukushima".

"Le chef de l'Etat a fait part à M. Naoto Kan de la totale solidarité de la France à l'égard du Japon" et a rendu hommage "au courage et à la dignité exceptionnels du peuple japonais dans ces épreuves tragiques", indique le texte.

M. Sarkozy "a indiqué son souhait de se rendre au Japon dès que les circonstances le permettront, afin d'exprimer depuis le territoire japonais le soutien du peuple français et de souligner la volonté de la France d'oeuvrer dans le cadre de sa présidence du G8 et du G20 pour apporter l'aide nécessaire à la reconstruction des régions sinistrées et à l'économie du Japon", ajoute le texte du communiqué.



Nicolas Sarkozy s'est entretenu vendredi avec le Premier ministre japonais Naoto Kan, auprès duquel il a salué "le courage et la dignité exceptionnels" de ses concitoyens après le séisme qui les a touchés, répétant qu'il était prêt à se rendre au Japon dès que possible.

Dans un communiqué, l'Elysée ajoute que Nicolas Sarkozy a souligné "l'entière disponibilité de la France à fournir des moyens supplémentaires" au Japon en matière "d'aide et de protection des populations ainsi que pour faire face à la situation de la centrale de Fukushima".

"Le chef de l'Etat a fait part à M. Naoto Kan de la totale solidarité de la France à l'égard du Japon" et a rendu hommage "au courage et à la dignité exceptionnels du peuple japonais dans ces épreuves tragiques", indique le texte.

M. Sarkozy "a indiqué son souhait de se rendre au Japon dès que les circonstances le permettront, afin d'exprimer depuis le territoire japonais le soutien du peuple français et de souligner la volonté de la France d'oeuvrer dans le cadre de sa présidence du G8 et du G20 pour apporter l'aide nécessaire à la reconstruction des régions sinistrées et à l'économie du Japon", ajoute le texte du communiqué.

Mr le président Nicolas Sakozy Nicolas Sarkozy a fini par l'emporter



Libye, le coup d'éclat de Sarkozy?
Nicolas Sarkozy a fini par l'emporter. La résolution, jeudi, du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Libye vient consacrer la position française sur la question. Un véritable succès diplomatique?
En France, l'unanimité est presque parfaite. L'adoption de la résolution de l'ONU visant le régime de Kadhafi est un succès. A droite comme à gauche, les hommes politiques saluent cette décision. Et certains tressent même des louanges à Nicolas Sarkozy dans ce tournant diplomatique. "Les efforts du président français et de son ministre des Affaires étrangères auront marqué un coup d'arrêt à l'offensive meurtrière du dictateur libyen. L'espoir renaît à Benghazi. La France et les Nations unies y sont saluées avec gratitude", s'est réjoui vendredi Jack Lang dans un communiqué.

"La France a prouvé son leadership en s'exprimant la première en faveur d'un départ du pouvoir dictatorial de Kadhafi puis en reconnaissant l'opposition comme seul interlocuteur légitime", avançait vendredi dans un communiqué Axel Poniatowski, président UMP de la Commission des affaires étrangères à l'Assemblée nationale. Histoire de concrétiser cette victoire diplomatique, un sommet réunissant l'Union européenne, l'Union africaine et la Ligue arabe sur la Libye se tiendra samedi à Paris en présence de Ban Ki-moon, secrétaire général de l'ONU, a annoncé vendredi Hicham Youssef, directeur du bureau du patron de l'organisation panarabe Amr Moussa. La Ligue arabe a indiqué répondre ainsi favorablement à une invitation formulée par la France.

En clair, Nicolas Sarkozy a refait le coup de la Géorgie. A l'été 2008, le président avait réalisé un forcing identique pour tenter de calmer les ardeurs russes à sa frontière avec son ancienne république. Sa médiation, alors qu'il était à la tête du Conseil européen, avait permis l'arrêt des combats entre les deux belligérants. Un succès diplomatique éclair et retentissant.

"Tournant opportuniste"
A l'étranger, les commentateurs restent cependant encore circonspects sur l'attitude française face à la Libye. L'offensive du président français cette semaine a été assez mal perçue. La France reste le seul pays à avoir reconnu le Conseil national de transition (CNT), organe de l'opposition à Kadhafi dans le pays. Et, lorsque Nicolas Sarkozy les a reçus à l'Elysée et leur a confié qu'il soutiendrait l'idée d'un appui militaire, les laissant eux-mêmes annoncer à la presse cette nouvelle, les représentants du CNT n'y croyaient pas eux-mêmes. Angela Merkel se disait alors "fondamentalement sceptique", le Premier ministre des Pays-Bas parlait d'un geste "fou", rapporte le site Internet du Nouvel Observateur .

Aux Etats-Unis, ce soutien abrupt est aussi mal passé. Le Washington Post relevait jeudi des "critiques" qui expliquaient que ce changement d'attitude "reflétait l'embarras de Nicolas Sarkozy face à la lente réponse de son gouvernement aux révoltes tunisienne et égyptienne." Un thème repris par Lionel Jospin, jeudi soir à Nancy, qui évoquait un "tournant opportuniste". Ou encore par Daniel Cohn-Bendit, vendredi: "Nicolas Sarkozy a eu raison sur la Libye, mais il ne faut pas oublier que la diplomatie française et le gouvernement français sur la Tunisie et l'Egypte, ce n'était pas brillant."

A juger sur pièces
En Angleterre, fervent soutien de la France dans ce combat, le rôle des deux pays est aussi minoré. Certes ils ont eu un "impact", souligne vendredi le Guardian , mais il faut aussi mentionner, notamment, les efforts du démocrate John Kerry et du conservateur John McCain aux Etats-Unis. Car, si victoire française il y a eu, elle n'aurait pas était possible sans le revirement de Barack Obama.

Le président américain n'était au départ pas très enclin à y aller, ne voulant pas répéter l'erreur faite en Irak par son prédécesseur. Il souhaitait plutôt une intervention semblable à celle du Koweït ou du Kossovo. En voyant qu'il était possible d'obtenir un mandat de l'ONU et le soutien de pays arabes (les Emirats Arabes Unis et le Qatar), en convaincant les Chinois et les Russes de ne pas s'opposer, Obama a choisi de prendre part à cette aventure. Juste après ce vote important de l'ONU, le président américain a passé un coup de fil à David Cameron et à… Nicolas Sarkozy, a révélé vendredi la Maison blanche. Clairement, la France a su s'imposer sur ce dossier.

Pour le sans-faute diplomatique, il faut encore réussir à fédérer les opinions européennes, alors que l'Allemagne a critiqué la résolution de l'ONU. "On va avoir du travail pour préserver l'unité de l'UE", a concédé un diplomate à l'AFP. "La suite va dépendre de l'évolution sur le terrain. Si la révolution libyenne l'emporte car on aura anéanti les troupes de Kadhafi que pourront dire les autres (les pays qui s'opposent)? Si cela ne marche pas, ils diront: 'on vous l'avait bien dit!'", a pronostiqué Daniel Cohn-Bendit, interrogé par l'AFP. Le succès de Sarkozy sera donc jugé sur le terrain.

Vivien Vergnaud (avec agences) - leJDD.fr

Mr le president Nicolas sarkozy salué pour son action



PARIS (Reuters) -
La France entend frapper la Libye "dans quelques heures"
Le gouvernement français a lancé vendredi une série de consultations politiques et diplomatiques avant de lancer avec ses alliés des opérations militaires en Libye contre les forces fidèles à Mouammar Kadhafi.
Le porte-parole du gouvernement, François Baroin, a annoncé que la France participerait à ces opérations qui seront menées "rapidement", voire "dans quelques heures", après le vote, jeudi soir à New York, d'une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies autorisant le recours à la force et l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye.

Il a précisé qu'il ne s'agissait pas d'occuper la Libye mais d'aider le mouvement de révolte à prendre le dessus sur les forces de Mouammar Kadhafi.

"Quand je disais quelques heures ou rapidement (...), sans donner de lieu stratégique ou de nature de frappes, je ne suis pas sûr que quoi que ce soit puisse faire entendre raison à cette dictature terroriste ou sanguinaire", a-t-il dit sur RTL.

Une intervention terrestre n'est pas envisagée.

"(C'est) une intervention militaire qui n'est pas, je le rappelle, une occupation du territoire libyen, mais qui est un dispositif de nature militaire pour protéger le peuple libyen et lui permettre d'aller jusqu'au bout de son souffle de liberté", a ajouté le porte-parole du gouvernement français.

LONDRES DÉPLOIE SES MOYENS

Idéalement, les premières frappes auraient lieu avant le sommet tripartite Union-européenne-Ligue arabe-Union africaine qui se tiendra samedi à Paris, dit-on de source française.

Mais, selon la même source, l'objectif réaliste est de commencer les opérations dans un délai de 48 heures pour mettre les choses au point avec les pays qui y participeront. Outre la France et le Royaume-Uni, le Qatar, les Etats-Unis, le Canada, le Danemark et la Norvège ont déjà fait des offres de service pour y participer.
"Nous ne voulons pas commencer à nous tirer les uns sur les autres ou sur l'opposition", a déclaré cette source. "Nous ne pouvons pas nous permettre de nous rater."

Nicolas Sarkozy a reçu vendredi matin l'émir du Qatar, Cheikh Hamad Bin Khalifa al Thani pour, selon l'Elysée, évoquer "les suites de la résolution 1973 du Conseil de sécurité".

Il s'est également entretenu par téléphone avec le Premier ministre britannique, David Cameron, ainsi qu'avec Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen.

David Cameron a annoncé devant le parlement que le Royaume-Uni allait déployer des Tornado et des Typhoon ainsi que des avions de ravitaillement et de reconnaissance.

"Les préparatifs en vue du déploiement de ces appareils ont d'ores et déjà commencé et, dans les heures qui viennent, ils vont être envoyés sur des bases d'où ils pourront mener les actions nécessaires", a-t-il déclaré.

Le gouvernement français, qui a pris avec le Royaume-Uni la tête de l'offensive diplomatique qui a abouti au vote de la résolution de l'Onu, prépare également son opinion.

François Fillon recevra vendredi après-midi les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat pour les informer des initiatives en cours sur la Libye.

SARKOZY SALUÉ EN FRANCE

Nicolas Sarkozy a reçu l'appui de la majorité de la classe politique française pour son projet d'intervention en Libye, y compris de son rival Dominique de Villepin.
Je veux saluer ici le rôle de la France qui a su, dans une démarche d'initiative, être à la hauteur de ses messages à un moment décisif pour le renouveau de la légitimité internationale et l'avenir de la paix et de la démocratie", déclare l'ancien Premier ministre dans un communiqué.

Le centriste Hervé Morin, ancien ministre de la Défense, s'est lui aussi félicité "qu'enfin la communauté internationale ait pris la décision de protéger le peuple libyen des exactions de son dictateur" et a salué l'action de la France.

L'opposition socialiste a approuvé la résolution de l'Onu, tout en réclamant un débat au Parlement.

"L'espoir renaît à Benghazi. Puissent à présent les opérations être entreprises rapidement et efficacement pour prémunir la Libye contre le bain de sang que lui promettait Kadhafi", dit le député socialiste Jack Lang.

Rare bémol, la présidente du Front national, Marine Le Pen, s'est en revanche élevée contre le recours à la force, qu'elle juge trop tardif. En tergiversant, on a, selon elle, permis à Mouammar Kadhafi de reprendre le dessus militairement.

Elle met par ailleurs en doute les capacités militaires de la France et les implications de cette décision.

"Si nous intervenons, nous sommes peut-être là pour quinze ans. Ce n'est pas avec quelques frappes, en tapant quelques radars ou quelques pistes d'aéroports, qu'on va régler le problème de la Libye", a-t-elle dit sur France Info.

Yves Clarisse, avec le service France et John Irish, édité par Gilles Trequesser

Dire merci au chef le l'etat Mr Nicolas Sarkozy nécessaire


REACTIONS] Libye : "Dire merci à Sarkozy, ça sèmerait la confusion"A droite comme à gauche, on salue la décision du Conseil de sécurité de l'Onu en faveur d'un recours à la force contre Kadhafi. Avec plus ou moins d'enthousiasme.Voici les premières réactions à la décision du Conseil de sécurité:

- Daniel Cohn-Bendit (EELV), député européen :

"Kadhafi va disparaître : ou il va se suicider ou il va se faire suicider", a déclaré le leader d'Europe Ecologie-Les Verts. La résolution de l'ONU votée jeudi soir "change l'équilibre des forces", mais "il ne faut pas croire que maintenant c'est la communauté internationale contre Kadhafi", a-t-il par ailleurs affirmé.

Maintenant, "c'est le peuple libyen et ses forces révolutionnaires contre Kadhafi, soutenus, d'une manière intelligente je l'espère, par les forces armées de la communauté internationale". Cohn-Bendit a salué "la diplomatie française qui sur ce coup-là, a bien travaillé". "Nicolas Sarkozy a eu raison sur la Libye, mais il ne faut pas oublier que la diplomatie française et le gouvernement français sur la Tunisie et l'Egypte, ce n'était pas brillant".



- Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche :

"Dire merci à Nicolas Sarkozy, ça sèmerait la confusion. Il ne faut pas que les Français passent de l'état d'abattement et de ridicule dans lequel nous avons été sur les révolutions en Egypte et Tunisie à une espèce d'exaltation cocardière sur cette affaire. La résolution commune de l'Onu est partie du Parlement européen qui a impliqué le groupe social-démocrate, une partie du groupe GUE dans lequel je siège, le groupe des Verts, c'est ça cette résolution, c'est à elle qu'il faut dire merci.

Nous ne sommes pas en guerre contre la Libye. Nous répondons à un mandat des Nations unies qui nous enjoint d'intervenir militairement pour aider la révolution libyenne. Nous n'avons pas donné notre accord à une intervention physique débarquant des gens sur les plages et occupant les villes"



- Jean-Pierre Chevènement, sénateur (MRC):

"Cette responsabilité de protéger définie par l'ONU en 2005 ne se confond nullement avec un droit d'ingérence ouvert à la France, à la Grande-Bretagne, aux Etats-Unis et aux pays volontaires. Il faut souhaiter que la résolution du Conseil de sécurité soit interprétée strictement. Les frappes doivent être réservées à des cibles militaires. Il faut donc éviter tout dommage collatéral sur les civils. La France serait bien inspirée d'agir en contact étroit avec les pays arabes, notamment l'Egypte et les pays du Maghreb".



- Hubert Védrine (PS), ancien ministre des Affaires étrangères français :

"On peut critiquer ou refuser l'ingérence, en revanche, il est difficile de refuser de protéger un peuple qui appelle à l'aide contre un régime ubuesque ! Ou alors le discours sur la communauté internationale est du vent", estime l’ex-ministre.

Opposant le cas de la Libye à l'Irak de 2003, où, "évidemment, il n'y avait à la guerre de George W. Bush aucune justification autre que mensongère", Hubert Védrine affirme qu'"en Libye, en ce moment, oui, notre responsabilité de protéger est engagée".

Interrogé sur le risque que ne se reproduise le chaos irakien, Védrine estime que "s'il y a une action en Libye, ce sera juste pour protéger des populations courageusement insurgées d'une répression violente". "Le reste est l'affaire des Libyens. Les pays arabes l'entendent certainement ainsi".



- Marielle de Sarnez, vice-présidente du MoDem, dans un communiqué :

"C'est avec soulagement et espoir que j'accueille, comme tous les démocrates, le vote intervenu cette nuit au Conseil de sécurité de l'ONU. In extremis, la communauté internationale, y compris la Ligue arabe, s'est rangée aux côtés des insurgés libyens afin de les aider à résister et à chasser Kadhafi du pouvoir. Désormais les Libyens ne sont plus seuls : nous sommes à leurs côtés. Je veux saluer l'action diplomatique de notre pays qui, sous l'impulsion d'Alain Juppé, a eu sur la Libye la bonne position. Ma joie est toutefois teintée d'une forte déception concernant l'Union européenne, qui n'a joué, en tant que telle, aucun rôle".





Nouvelobs.com, avec AFP

Libye des drapeaux français aux côtés de l'étendard libyen.


Libye. Après la résolution de l'Onu, explosion de joie à Benghazi

Peu de temps après le vote du Conseil de sécurité de la résolution autorisant le recours à la force, la mesure a été salué par une explosion de joie à Benghaszi, le fief des insurgés au régime de Kadhafi. Du côté du régime libyen, on indique que l'on est prêt à un cessez-le-feu, des propos qui tranchent avec ceux du «guide la révolution» qui déclarait cette nuit qu'il s'apprêtait à nettoyer Benghazi jusque dans ses moindres ruelles.


Benghazi, après la résolution de l'Onu, on attend désormais l'intervention militaire occidentale, alors qu'une attaque imminente des forces pro-Khadafi était redoutée après des propos menaçants du dirigeant libyen.

Aussitôt après l'annonce de la décision de l'ONU, des centaines d'habitants de la ville ont laissé exploser leur joie dans ce bastion des rebelles. Pleurs, embrassades, concert de klaxons, des milliers de libyens, jeunes pour la plupart ont laissé é claté leur joie et exprimé leur espoir., brandissant des drapeaux libyens mais aussi français.

«C'est le plus beau jour de ma vie. C'est grâce aux Occidentaux, mais surtout au président Sarkozy. Nous n'oublierons jamais ce que la France a fait pour nous», dit, ému, Marij Bourahim, un employé du secteur pétrolier. «Désormais, nous pouvons combattre jusqu'au dernier homme, voire jusqu'à la dernière femme», dit-il quelques minutes après le vote.


Des frappes aériennes, mais quand?


Ce vote en faveur d'un recours à la force contre les troupes pro-Kadhafi, ouvre la voie à des frappes aériennes après plus d'un mois d'une insurrection réprimée dans le sang. La résolution autorise «toutes les mesures nécessaires» pour protéger les civils et imposer un cessez-le-feu à l'armée libyenne. Elle prévoit aussi une zone d'exclusion aérienne pour empêcher l'aviation du colonel Mouammar Kadhafi de pilonner ses opposants.

Le texte a été adopté par 10 voix sur les 15 membres du Conseil de sécurité. La Chine, la Russie, l'Allemagne, le Brésil et l'Inde se sont abstenus.


En revanche, le ministre australien des Affaires étrangères a espéré que la résolution n'arrivait pas «trop tard», ajoutant que «si la zone d'exclusion aérienne était imposée» l'Australie pourrait «envisager une participation».


Le Canada va de son côté fournir six avions de chasse CF-18 pour la mise en oeuvre de la résolution, selon des médias canadiens. Reste à savoir désormais quand ses frappes vont avoir lieu. Elle pourraient intervenir dans les heures qui viennent. Selon, Jean-Dominique Merchet sur son blog Secret Défense, les forces françaises sont prêtes, les différentes options également. Toujours est-il que Nicolas sarkozy, Barack Obama et David Cameron se sont entretenus cette nuit pour coordonner une stratégie.

Au niveau de l'Otan, les représentants des 28 pays membres examineront vendredi les conséquences de cette résolution, selon un diplomate de l'Otan.


Changement de stratégie des pro-Kadhafi


Peu avant le vote à l'ONU, le leader libyen a annoncé que les forces gouvernementales allaient attaquer dans la soirée de jeudi Benghazi dans un message sonore retransmis par la télévision libyenne.


Mais plus tard dans la nuit, CNN a affirmé avoir reçu un appel d'un des fils de Kadhafi, Seif Al-Islam, selon qui le colonel aurait changé de tactique pour des raisons humanitaires et ne prévoyait plus d'entrer dans Benghazi dans l'immédiat mais de prendre position autour.


Un porte-parole du ministère libyen de la Défense avait auparavant indiqué que toute opération militaire étrangère allait «exposer tout le trafic aérien et maritime en Méditerranée au danger».

le chef de l'Etat français Mr Nicolas Sakozy le président américain Mr Barack Obama le Premier ministre britannique Mr David Cameron Libye


L'Onu autorise le recours à la force en Libye
Les Nations unies ouvrent la voie à des frappes aériennes en Libye pour assurer la protection des populations civiles face à l'armée de Mouammar Kadhafi.

Les Nations unies ont autorisé jeudi soir le recours à la force contre l'armée de Mouammar Kadhafi, ouvrant la voie à des frappes aériennes en Libye au lendemain des nouvelles menaces proférées par le dirigeant libyen. Des opérations militaires pourraient être lancées "en quelques heures", notamment être menées par la France, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et plusieurs pays arabes.

Par dix voix pour et cinq abstentions, dont celle de la Chine, de la Russie et de l'Allemagne, le Conseil de sécurité des Nations unies s'est prononcé pour l'instauration d'une zone d'exclusion dans le ciel libyen.

Le Conseil a également autorisé "toutes les mesures nécessaires" -ce qui veut dire en langage diplomatique des actions militaires- pour assurer la protection des populations civiles face à l'armée de Mouammar Kadhafi.

Le texte de résolution prévoit également un renforcement des sanctions existantes: embargo sur les armes, gel des avoirs du n°1 libyen et de ses proches, ouverture d'une procédure devant la Cour pénale internationale (CPI) contre les responsables de crimes contre l'humanité.

Foule en liesse à Benghazi

Lors d'une conférence de presse retransmise sur Al Djazira, le vice-ministre libyen des Affaires étrangères Khalid Kaim a assuré que le gouvernement libyen allait "réagir positivement à la résolution de l'Onu et que (nous) prouverons cette volonté en garantissant la protection des civils", a-t-il déclaré.

A Benghazi, bastion de l'insurrection antiKadhafi, une foule en liesse agitant des drapeaux tricolores datant de la monarchie s'est immédiatement rassemblée dans le centre-ville pour saluer bruyamment le vote aux Nations unies. "1,2,3, merci Sarkozy", ont scandé les participants dont beaucoup agitaient des drapeaux français. Le président français, Nicolas Sarkozy, qui se veut en pointe sur la crise libyenne avec le Royaume-Uni, avait appelé mercredi le Conseil de sécurité à prendre ses responsabilités en imposant une zone d'exclusion aérienne.

Avions de chasse canadiens

Lors d'un entretien téléphonique dans la nuit de jeudi à vendredi, le président américain Barack Obama, le Premier ministre britannique David Cameron et le chef de l'Etat français se sont mis d'accord pour se "coordonner étroitement dans les prochaines étapes" et "continuer à travailler avec les partenaires arabes et les autres partenaires internationaux."

L'Allemagne, qui s'est abstenue de voter la résolution, a, au contraire, réitéré son opposition à toute intervention militaire, estimant qu'elle constituerait "un risque et un danger considérables."

Quelques heures avant le vote à l'Onu, Mouammar Kadhafi avait averti que ses forces entreraient dans la soirée dans Benghazi, ajoutant qu'elles feraient preuve d'aucune miséricorde pour quiconque leur résisterait.