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Tuesday, January 04, 2011
Un monument dédié aux victimes Roms et Sintis
A quand un monument pour les victimes Sintis et Roms ?
Un monument dédié aux victimes Roms et Sintis de la barbarie nazie devrait être érigé à Berlin. Les politiques et les représentants de la communauté tzigane en Allemagne s’accordent sur la nécessité de mettre en avant cet épisode trop souvent occulté de la seconde guerre mondiale. Pourtant, le projet semble au point mort, pâtissant des conflits entre l’artiste à l’origine du modèle du monument et les responsables du chantier.
Peu après la Réunification, la classe politique allemande réalisa que les Etats européens continuaient à considérer l’Allemagne avec méfiance - malgré les efforts menés par la République fédérale pour s’affranchir de son passé national-socialiste et s’inscrire pleinement dans les institutions de coopération occidentales (CEE, OTAN).
On décida alors de marquer un grand coup : l’ouverture à deux pas du Bundestag d’un monument dédié aux victimes juives. Dans un souci d’équité, on promit au Conseil central des Sintis et des Roms en 1992 l’ouverture prochaine d’un lieu de mémoire pour rappeler le massacre de plus de 500 000 d’entre eux. On l’attend toujours…
Bien que le projet démarra sous les meilleurs auspices, grâce, notamment, à l’implication active de l’artiste israélien Dani Karavan, des conflits d’intérêts entre les différentes parties représentées ne tardèrent pas à émerger. L’artiste menace de se retirer du projet, compte tenu des réticences des maîtres du chantier à mettre en œuvre le plan pourtant approuvé par l’administration Schröder. On évoque des "coûts exubérants" ainsi que des " divergences de fond" quant à la signification du monument.
Déjà déplacée, l’inauguration devait avoir lieu au début du mois d’octobre 2010. Des responsables politiques évoquent désormais l’horizon mai 2011. Si un accord entre l’artiste et les autorités n’est pas trouvé d’ici-là, il sera très difficile de respecter l’échéance.
Pourtant, c’est bien d’un geste fort dont la communauté tzigane aurait besoin, alors que les discriminations à son encontre ne font plus la une des médias européens…
Les deux rives de la Méditerranée
Accentuer la convergence entre l’Europe et les pays du Sud de la Méditerranée
Quinze ans après le processus de Barcelone, les gains escomptés entre l’Europe et les pays du Sud de la Méditerranée ne sont pas au rendez-vous. Le défi de l’Union pour la Méditerranée ? Résoudre le manque de convergence de ces régions. Selon Ahmed Galal, président du Femise, l’Europe doit trouver un nouveau mode de coopération, d’adhésion. Les accords de libre-échanges doivent être profonds et une attention plus sérieuse doit être accordée à la circulation des travailleurs.
Les voies de coopération entre l’Europe et les pays Méditerranéens ne sont toujours pas satisfaisantes. Politique de voisinage, processus de Barcelone, accord Euro-Med…
Les deux rives de la Méditerranée en ont tiré des bénéfices insuffisants aux yeux d’Ahmed Galal. Selon le président du Femise également directeur de L'Economic Research Forum au Caire, l’augmentation des échanges ces dernières années n’a pas permis de réduire la fracture avec les pays du Sud de la Méditerranée dont le niveau de vie reste toujours en deçà du niveau européen et sans convergence.
Le constat est identique du point de vue des échanges entre les pays Méditerranéens. L’introduction de la GAFTA (Greater Arab Free Trade Area) entre les pays du Sud n’a pas apporté les retombées escomptées tant au niveau du PIB que des échanges commerciaux alors que les potentialités résultant d’une intégration régionale sont bien réelles.
ENCOURAGER AUSSI LA COOPERATION SUD-SUD
L’intégration Sud-Sud doit, elle aussi, être encouragée par exemple à partir de l’unification des règles d’origine.
« Nous devons mettre en place un véritable accord commercial avec les pays de l’UE et favoriser la mobilité temporaire des travailleurs méditerranéens vers l’Europe. Les accords à venir ne doivent pas reposer uniquement sur une l’ouverture du marché aux biens », explique par ailleurs Ahmed Galal citant l’exemple de l’accord Etats-Unis/Canada avec le Mexique.
S’il est nécessaire de poursuivre des efforts pour accentuer la circulation des biens, des capitaux et des services, l’économiste égyptien prône la mobilité de la main d’œuvre, avec l’assurance d’un retour vers le pays d’origine, et une plus grande fluidité des personnes qualifiées, la preuve étant faite que le développement dans le Sud viendra avec l’économie de la connaissance et les efforts des pays méditerranéens dans les domaines de la recherche et de la formation. Pour combler l’écart avec l’Europe l’accent doit être mis sur l’innovation.
L’objectif étant de créer un partenariat aux retombées positives sur les deux rives de la Méditerranée car l’Europe reste et demeure le principal partenaire commercial de la Méditerranée même si l’on note un effritement des échanges à la faveur des pays hors UE, de la Chine notamment.
En ce sens, Ahmed Galal préconise de faire sauter les derniers verrous s’agissant des biens européens importés en Méditerranée en supprimant les barrières tarifaires. De son côté, l’Europe devra ouvrir son marché aux produits agricoles méditerranéens comme elle l’a fait en son temps pour l’Espagne lors de son adhésion à la Communauté en 1986.
Pour Ahmed Galal, ces handicaps ne pourront être résolus que si la volonté politique est réelle et ne reste pas simplement cantonnée au vœu pieux.
Libellés :
Les deux rives de la Méditerranée
Les autorités veulent lancer en 2011 la place financière d’Alger
par Samy Injar
Le gouvernement Ouyahia est en panne de réforme, si on exclut la lancée en 2010 du professionnalisme dans le football. Il veut faire de 2011 l’année du vrai décollage de la place d’Alger autour de la réforme du marché financier qui y végète. C’est le patron de la COSOB qui s’est chargé de l’annoncer la semaine dernière. C’est dire un peu si les politiques sont prêts à se mouiller sur ce chantier à l’arrêt depuis bientôt quinze ans. Le nombre des acteurs du marché pourrait augmenter sans attendre la réforme. Dans le sillage de nouvelles introductions en bourse pressenties après le succès d’Alliance Assurance.
L’agenda 2011-2012 de la place financière d’Alger a été esquissé par Ismaîl Nourredine le président de la commission de surveillance des opérations en Bourse (COSOB). C’est celui d’une grande réforme qui doit permettre non plus le décollage, mais quasiment « le sauvetage du marché financier » algérien. Le président de la COSOB a profité d’un évènement propice aux grandes résolutions pour décliner les ambitions des pouvoirs publics sur le sujet. Il a fait son annonce lors de la cérémonie de présentation des résultats de la levée de fonds d’Alliance Assurances en vue de son introduction en bourse. Le discours du patron de la COSOB est autant directif que revendicatif. D’abord l’action : le président de la COSOB propose dans un texte, le cadrage, de la réforme à venir du marché financier algérien. Objectif, « lancer un grand débat national » autour d’un plan de relance du marché financier. Il s’agit de donner aux acteurs actuels et futurs de ce marché un business modèle protégé par un cadre juridique et réglementaire actualisé. En réalité, le cadre actuel, datant du milieu des années 90 dans sa conception, a besoin « d’une refonte de fonds en comble ». Et là arrive la tonalité incantatoire de la démarche : l’état des lieux est jugé « intenable », la place telle qu’elle existe aujourd’hui est « un obstacle » à l’émergence d’un marché financier et de nouveaux moyens de financements pour le développement des entreprises. Tout le monde en prend pour son grade. Les chefs d’entreprises qui ne jouent pas le jeu de la transparence en ne recourant pas à la place pour lever des fonds souvent pour ne pas avoir à subir les exigences de transparence ; l’Etat qui a laissé la législation en friche et qui n’a pas privatisé ses entreprises publiques en passant par la bourse. Les options de privatisation d’Abdelhamid Temmar sont, sans que l’ancien ministre en charge des actifs publics ne soit cité, jugées comme une « erreur ». « Le marché secondaire est strictement illiquide, le code légal et réglementaire est inachevé, les services d’investissements nécessaires au marché sont inexistants, l’organisation et le fonctionnement actuel du marché financier manquent de consensus et de schéma directeur», a pointé en vrac le président de la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse.
La volonté politique est là
Le débat sur une réforme du marché financier, lancé un peu à la hussarde, par le patron de la COSOB, a-t-il des chances de déboucher sur un nouveau train de mesures et sa suite d’effets : augmentation des titres côtés, du volume des transactions et de la capitalisation boursière ? La volonté politique d’y arriver serait présente. C’est encore Ismaîl Nourredine qui le dit : « il s’agit d’un choix national et politique ». Les autorités veulent plus d’acteurs dans la filière, plus de cabinets conseils, plus d’intermédiaires en opération de bourse (IOB). Un souci qui fait dire à un observateur « lorsqu’on voit le sort fait cette année à Hachemi Siagh, qui avait longtemps durant les faveurs du pouvoir pour tout emprunt obligataire des entreprises publiques, on peut vouloir attendre et voir, avant de se lancer.. ». La réforme du marché financier, énoncée en pointillé dans le texte non publié d’Ismaîl Nourredine, envisage de renforcer les nouveaux compartiments de la bourse d’Alger qui permettent à des entreprises plus jeunes et moins grandes de venir y lever des fonds. Une avancée qui peut aller jusqu’à la création ex nihilo d’entreprises par appel à l’épargne publique. « Il y a tout de même là le risque de subir un revers d’entrée et d’avoir un effet contre productif. On peut penser que dans le cas d’une opération comme Dounya Park, une levée de fonds à la bourse d’Alger peu avoir du sens. Elle permettrait de fixer une partie des actifs en Algérie et d’en faire profiter les épargnants. Mais on ne peut pas faire de la bourse d’Alger un marché financier pour les startups avant de l’avoir consolider avec quelques unes des belles entreprises privées qui évoluent depuis des années », prévient un analyste financier. « La bonne démarche est d’abord de diffuser de la bonne gouvernance avec des fonds d’investissements qui vont accompagner le management, contrôler ce qu’il fait, avant d’aller ensuite à la bourse pour donner une autre dimension à la croissance de l’entreprise ». La réforme du marché financier n’en est pas encore là. La première étape parait toutefois portée beaucoup sur l’arrivée de nouveaux acteurs en bourse, du côté des IOB, autant que du côté des entreprises ouvrant leur capital. « D’ici à la première séance de cotation du titre Alliance Assurance en février prochain, de nouveaux candidats à l’entrée auront émargé à la COSOB » pronostique un cadre du secteur financier. Sans attendre le débat sur la réforme du marché financier ?
Relations EU- ALGERIE historique 1969
Relations EU- ALGERIE
Historique
La coopération entre la Commission européenne et l’Algérie remonte au mois de juillet 1969 lorsqu’un accord fut signé pour une période de cinq ans, liant l’Algérie à la CEE (qui comprenait alors six membres). Cet accord de coopération était essentiellement commercial. En effet, la France était quasi l’unique source d’aide ou d’autres formes de coopération puisqu’elle maintenait des intérêts politiques et économiques considérables au Maghreb. Le même style d’accord fut également signé avec le Maroc et la Tunisie.
Dans le chapitre de l’agriculture, la CEE imposa des restrictions substantives dans le but d'empêcher les biens compétitifs d’entrer sur le marché. Des tarifs préférentiels furent attribués pour certains produits agricoles comme les agrumes, exonérés de 80% (l’Espagne n’était pas encore membre) ; ou l’huile d’olive exonérée de 30% (parce que l’Italie ne pouvait pas répondre à la demande du marché des six membres).
L’accord ne s’appliquait réciproquement que pour les biens importés de la CEE qui ne concurrençaient pas la production locale.
Sous la Politique Méditerranéenne Globale, de nouveaux accords bilatéraux furent conclus en 1976 avec les trois pays du Maghreb, la Tunisie, l’Algérie et le Maroc - entrant en vigueur en 1978. Cette fois, la PMG allait au-delà du cadre strict de coopération commerciale et fournissait de l’aide économique et financière (selon les protocoles financiers bilatéraux, voir table). La CEE destinait cette aide au développement, à la modernisation et à la diversification de leurs industries agricoles et industrielles, tout en imposant de nouvelles restrictions qui prévoyaient d’être catastrophiques pour les exportations nord-africaines :
· Le taux zéro appliqué aux produits industriels importés des huit pays méditerranéens avec lesquels la CEE devait coopérer sous la PMG ne s'appliquait plus aux textiles et produits pétrolliers rafinés, qui représentaient une grande partie des exportations algériennes.
· Pour protéger la Politique Agricole Commune, la CEE établit un « calendrier tarifiare » qui limitait l'accès à un taux préférentiel des produits agricoles au marché européen aux saisons durant lesquelles la production européenne ne parvenait pas à répondre à la demande.
En 1981 et 1986, les accords de coopération et les protocoles financiers furent renouvelés pour une période de cinq ans, avec une nette augmentation des parts de subsides et de prêts du protocole (les prêts de la Commission sont plus avantageux que ceux de la Banque Européenne d'Investissement).
En 1991, la PMG fut remplacée par la Politique Méditerranéenne Rénovée. La quatrième génération de protocoles financiers fut négociée pour la période 1992-96. Les deux innovations majeures de la PMR consistaient en la priorité accordée aux réformes économiques et structurelles dans les pays bénéficiaires et l'accent mis sur la coopération régionale et sur l'environnement.
La mise en place de la coopération financière entre l'UE et l'Algérie a été considérablement retardée à cause de la situation politique et sécuritaire dans le pays. Elle fut également aggravée par la fermeture technique de la Délégation de la Commission à Alger entre juillet 1994 et novembre 1998.
Durant la période de 1978 à 1996, l'Algérie reçut 949 millions d'euros sous quatre protocoles financiers, dont 309 millions d'euros venaient de la Commission et 640 millions d'euros de la Banque Européenne d'Investissement. Parmi les trois pays du Maghreb, l'Algérie a la capacité d'absorption la plus faible. En septembre 2000, seulement 66% des fonds engagés avaient été utilisés.
Le Partenariat euro-méditerranéen
Le programme MEDA
Le programme MEDA est l'instrument principal de gestion de l'aide du partenariat euro-méditerranéen, fixé à Barcelone en Novembre 1995. Le programme MEDA fut créé pour encourager et supporter la réforme des structures économiques et sociales des partenaires méditerranéens, en vue d'établir, en 2010 une zone de libre-échange en Méditerranée. Les ressources MEDA sont attribuées bilatéralement, dans le cadre des Programmes Nationaux Indicatifs alors que le Programme Indicatif régional couvre des activités multilatérales.
Une somme totale de 164 millions d'euros furent engagés pour l'Algérie à travers le programme MEDA (1996-1999). Les programmes principaux furent le soutien pour l'ajustement structurel (à partir d'un total de 125 millions d'euros, 30 millions d'euros provenaient des fonds MEDA); le soutien pour la modernisation du secteur financier (23 millions d'euros); et 5 millions d'euros pour un projet de soutien aux ONG. En plus des fonds MEDA, le Fond Européen d'Investissement a des prêts pour un total de 620 millions d'euros. Les financements sous MEDA II s'élevèrent à 150 millions d'euros pour la période 2002-2004.
L'Accord d'Association
Les négociations en vue d'établir un accord d'association entre l'Union européenne et l'Algérie se terminèrent en décembre 2001. L'accord fut officiellement signé à l'occasion de la Ve Conférence Euro-Méditerranéenne des Ministres des Affaires Etrangères, qui eut lieu à Valence les 22 et 23 avril 2002 - l'accord ne rentrant en vigueur qu'une fois que le Parlement algérien, le Parlement européen et les Parlements des quinze Etats membres l'auraient ratifié.
Bien que chaque accord d'association euro-méditerranéen soit signé entre l'UE et son partenaire méditerranéen au niveau bilatéral, il y a cependant certains aspects communs à tous les accords: le dialogue politique, le respect des droits de l'homme et de la démocratie, la mise en place d'un libre-échange compatible avec les règles de l'OMC sur une période transitoire allant jusqu'à douze ans, des dispositions concernant la propriété intellectuelle, les services, les services publics, les règles de concurrence, les aides d'état et les monopoles, la coopération économique dans un grand nombre de secteurs, la coopération liée aux affaires sociales et à la migration (y compris la réadmission d'immigrants illégaux) et la coopération culturelle.
Les accords d'association ont créé deux institutions communes, le Conseil d'Association, au niveau ministériel, et le Comité d'Association, au niveau des fonctionnaires, qui se rencontrent de manière régulière.
Le respect des droits de l'homme et des principes démocratiques constituent un élément important de la coopération politique entre les partenaires. Les accords prévoient la possibilité d'être suspendus dans le cas de violations graves des droits de l'homme.
L'introduction de la lutte contre le terrorisme, du crime organisé et de la corruption est une nouvelle caractéristique. Le chapitre de la justice et des affaires intérieures inclut une description détaillée sur les mouvements migratoires, les procédures de délivrance de visas et les droits des migrants.
Ces Accords d’Association sont entrés en vigueur le 1er septembre 2005. Il prévoit des concessions réciproques concernant certains produits et l’enjeu est de mettre en place une zone de libre-échange entre l’Union Européenne et l’Algérie en 2017. De plus, cet accord intègre un volet social et culturel.
Par ailleurs, l’Algérie est un pays partenaire de l’Europe dans le domaine de l’immigration. En effet, l’Algérie participe à l’externalisation de la politique d’asile et d’immigration de l’Union Européenne.
Les relations commerciales
Les relations commerciales entre l'Algérie et les Etats membres de l'Union européenne sont considérables. 77% des exportations algériennes ont pour destination les pays européens. D'un autre côté, 55% de ses importations totales sont originaires de l'UE, s'élevant à 6098 millions d'euros.
En 2000, l'Algérie dégagait un excédent commercial avec l'UE de 10 300 millions. Ceci est principalement dû à l'énergie que l'UE importe d'Algérie, qui s'élevait en 2000, à 16 480 millions d'euros, presque deux fois plus que l'année précédente.
Le volume des échanges entre l’UE et l’Algérie est de 33 milliards de dollars par an (plus de 25 milliards USD d’exportations et 8 d’importations), chiffres appelés à augmenter fortement dans les toutes prochaines années avec le doublement des exportations de gaz
(1) Calendrier mensuel disponible : EU's Mediterranean Policy site
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Relations EU- ALGERIE historique 1969
PME ALGERIENNES Meda 1 Algerie Europe
MISE À NIVEAU DES PME ALGERIENNES
Le programme européen Meda I a été un échecLa première phase du programme de mise à niveau des entreprises algériennes, soutenu par l’Union européenne, le Meda I, a été un échec. « Cette mise à niveau n’a pas eu les résultats escomptés. Les entreprises sont livrées à elles-mêmes », a déclaré Zaïm Bensaci, président du Conseil national consultatif de la PME, invité, dimanche 2 janvier, de la Chaîne III de la radio nationale.
« Peut être que le Meda II sera plus performant. Un directeur algérien suit le programme. Celui-ci va porter sur la compétitivité et concernera 220 entreprises. Cela dit, j’ai confiance dans le programme de mise à niveau mené par les bureaux d’études algériens et je souhaite que les entreprises qui y adhèreront vont être suivies. Il est préférable de commencer par les entreprises qui exportent », a-t-il indiqué.
M. Bensaci a annoncé qu’une « short list » des bureaux d’études va être retenue avant d’être agréée pour le lancement du programme. « J’ai insisté pour que l’entreprise choisisse elle-même le bureau d’études. C’est une manière de s’impliquer dans le programme. Il faut une certaine transparence », a‑t‑il noté. Il a précisé que les secteurs ciblés sont les transports, le BTPH, l’industrie et les services liés à l’industrie. « Il faut arrêter avec la production des chocolats, jus et biscuits. Nous n’avons que peu d’industries. Les importateurs n’ont pas de problèmes de trésorerie alors que l’entreprise fait face à des difficultés. L’entreprise qui réinvestit ne doit plus être taxée sur les montants réinvestis », a-t-il souligné.
Revenant sur le plan étatique de mise à niveau des PME, et doté d’un montant de 380 milliards de dinars, Zaïm Bensaci a indiqué qu’un maximum d’entreprises seront concernées. Ce programme est applicable sur cinq ans. « Il sera lancé durant la première quinzaine de janvier », a-t-il annoncé. Selon lui, l’Agence nationale de développement de la PME aura la charge de mettre en application le programme. « Programme vaste et complexe. Il faut tenir compte de la typologie des entreprises. Presque 75 % sont de très petites entreprises (TPE), les autres sont des PME. Il est nécessaire de faire le tri pour connaître les entreprises éligibles à la mise à niveau », a-t-il dit. Les TPE (au moins cinq salariés) ne sont, théoriquement, pas concernées par le programme de mise à niveau.
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M. Mustapha Boudina Un pont entre les sociétés civiles d’Algérie et de France
M. Mustapha Boudina : “Un pont entre les sociétés civiles d’Algérie et de France pour élaborer une charte d’amitié”
Le président de l’Association algérienne des anciens condamnés à mort, M. Mustapha Boudina, a plaidé samedi soir à Paris en faveur d’un pont d’amitié entre les sociétés civiles algériennes et française, seules dit-il, en mesure de sortir les relations algéro-françaiseS de l’impasse dans laquelle elles se sont engouffrées.
Le président de l’Association algérienne des anciens condamnés à mort, M. Mustapha Boudina, a plaidé samedi soir à Paris en faveur d’un pont d’amitié entre les sociétés civiles algériennes et française, seules dit-il, en mesure de sortir les relations algéro-françaiseS de l’impasse dans laquelle elles se sont engouffrées. Invité de l’Espace Le Sribeûl’Harmattan, lieu de rencontres d’intellectuels et d’artistes, cet ancien condamné à mort de Fort Montluc (Lyon), a indiqué qu’il a entamé depuis le début du mois en cours une tournée en France, d’abord à Lyon puis à Paris, pour porter un message et dire que "c’est avec la société civile qu’il faut renforcer le dialogue sur la vérité de l’occupation coloniale afin de permettre aux peuples français et algériens de se prémunir des discours électoralistes des tenants de l’Algérie française", a-t-il dit. De son point de vue, seules les sociétés civiles des deux pays peuvent militer pour construire un pont d’amitié entre les deux peuples, estimant que c’est "ce capital là qu’il faudra consolider". "Nous voulons rester loin du jonglage politicien et proche de la réalité, c’est nous les victimes et qu’on ne vienne pas nous dire d’accorder le pardon, alors que l’autre côté on n’a pas fait repentance", a-t-il dit relevant que c’est la société civile "qui imposera plus tard à ses dirigeants de faire acte de repentance, autrement nous continuerons à vivre dans la haine", a-t-il soutenu. Devant un auditoire composé de membres du mouvement associatif des deux pays, d’intellectuels et de journalistes, l’auteur du livre "Rescapé de la guillotine", qu’il a présenté au public, a rappelé qu’il a été témoin des actes de courage de citoyens français qui "ont sympathisé avec la cause nationale, soutenu cette cause et perdu la vie pour elle". "Je ne peux oublier, a-t-il dit avec émotion, le courage et le sacrifice consentis par Fernand Yveton, Maurice Audin, le lieutenant Maillot et bien d’autres encore pour la cause nationale. Il faut faire en sorte que le sang qui a coulé de part et d’autre ne soit pas vain".
"C'est en victime et porteur de mémoire que j'appelle à une union des volontés du mouvement associatif dans les deux pays pour multiplier les rencontres et œuvrer pour le devoir de vérité", a-t-il ajouté. "Ni le réseau des Porteurs de valises, ni les insoumis qui ont refusé de se rendre en Algérie, ni encore les hommes de culture et les syndicalistes qui ont participé avec nous à la libération de notre pays de l'occupation ne seront oubliés et c'est au nom de cette solidarité exprimée que j'estime que nous pouvons construire l'avenir entre nos deux peuples pour peu que nos relations avec le tissu associatif puissent se consolider", a estimé M. Boudina. A la fin de la rencontre, s'est tenue une vente dédicace de son livre "Rescapé de la mort", publié par l'ANEP et préfacé par Ali Haroun et où il retrace les moments douloureux des compagnons d'armes et de cellule exécutés par les bourreaux Meissonnier père et fils. Entre 1956 et 1962, ils étaient quelque 2000 condamnés à morts dans les couloirs de la mort en Algérie et en France. 207 ont été guillotinés.
APS
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