阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门
指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

retrouver ce média sur www.ina.fr

commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Wednesday, July 14, 2010

Le numéro 2 des assurances anglaises à Alger en septembre prochain



Une délégation importante composée de représentants de plusieurs compagnies britanniques de différents secteurs se rendra, septembre prochain, à Alger. Parmi les plus les membres de la délégation figurent des responsables du numéro 2 du secteur des assurances en Grande Bretagne, à savoir « Prudential », considérée parmi les plus anciennes au monde. Cette compagnie d’assurances possède environ 22 millions de clients à travers le monde et est implantée dans 12 pays et comptent 16 mille employés.Contrairement aux précédentes visites, celle-ci permettra au conseil des affaires algéro-Britannique, présidée par Lady Maitland Olga, de réaffirmer la volonté de quelques compagnies Britanniques d’investir en Algérie après une série de visites qu’elles ont précédemment effectuées en Algérie. On a, néanmoins, écarté une éventuelle visite du groupe British Telecom jusqu’à la fin de sa restructuration. Parmi les secteurs représentés par la délégation Britannique, on dénombre les nouvelles technologies, les télécommunications, les prestations et l’industrie des satellites en plus du secteur minier, ainsi des formateurs en langues anglaises.
15-07-2010

ORIENT-OCCIDENT


Le vivre-ensemble est-il possible?
Le refus du droit à la différence et l’injustice sont les facteurs qui menacent la liberté des citoyens et des peuples.
Après maints projets de l’ancienne administration qui visait à liquider toute forme de résistance du monde musulman, plus d’une année après, le président américain Barack Obama n’a pas atteint le seuil du changement en ce qui concerne les relations entre le monde musulman et l’Occident. L’Europe semble coincée entre sa politique de Voisinage à sens unique et le projet problématique de l’Union pour la Méditerranée. Le dialogue de sourds est total. La crise est mondiale et les intérêts économiques priment sur les valeurs morales et éthiques. L’esprit colonial continue à souffler sur les relations internationales. Le contrôle des sources d’énergie et le refus de pratiquer le droit et l’équité sont les traits de la situation internationale actuelle, malgré les discours de bonne intention.La politique de la canonnière, toujoursCe qui se passe en Palestine et la question du nucléaire en Iran reflètent bien le fait que la politique de la canonnière n’est pas révolue. Dans quelle sorte de monde sinistre est-on en train de vouloir nous précipiter, alors que le devenir est commun? Alimenter l’idée que le musulman est le nouvel ennemi, créer des partis politiques fondés sur le seul slogan anti-Islam, interdire la construction de minarets, lancer un débat sur l’identité nationale en visant l’Islam, tout comme refuser de manière obsessionnelle l’entrée de la Turquie dans l’UE, et faire la guerre avec cynisme à des populations musulmanes dans plusieurs pays de l’Orient, généralisent un amalgame fondé sur la haine de l’autre.Racisme d’un côté, réaction fanatique de l’autre mettent en danger l’avenir. Les musulmans, diabolisés, sont assimilés à des extrémistes incapables de vivre avec les autres. Situation qui ressemble à l’atmosphère préfascisante du siècle dernier. Les discours islamophobes, les actes de profanation des mosquées et des cimetières sont des signes avant-coureurs, tels qu’on a pu les voir dans les années 30 dans l’Allemagne nazie. L’extrême droite européenne s’est construite depuis des décennies sur l’hostilité par rapport aux musulmans et ce mouvement est en train de déborder pour faire diversion aux impasses morales et économiques. Depuis de nombreuses années, je ne cesse d’appeler au dialogue et d’alerter sur les risques que des idéologues font courir au monde, avec l’invention d’un «nouvel ennemi» sous la figure du musulman stigmatisé. Pour ceux habités par l’ignorance, il est toujours plus facile de diaboliser les couches les plus vulnérables de la société, la nouvelle minorité dans la Cité et de refuser le dialogue, que de faire face aux réalités. Les pseudos-«nouveaux philosophes» pyromanes ou les «théoriciens» de la politique américaine, chassent sur le terrain des extrêmes droites; tous participent à la construction de l’idée suicidaire d’ennemis supposés saper l’«identité» occidentale et alimentent les préjugés sous toutes leurs formes contre les musulmans. La guerre, intérieure contre les «mauvais européens», extérieure contre «les autres», semble s’installer. La diversion l’emporte sur la raison. La mise en place du G20 est l’arbre qui cache la forêt. Les grandes puissances semblent se contenter de gérer au jour le jour, une situation nuisible pour tous, alors qu’elles sont censées prévenir l’avenir en termes de prospectives. Entre l’Orient et l’Occident, le vivre-ensemble est-il possible? Alors que malgré des moments de conflit, durant des siècles ce fut possible et fécond, en ce XXIe siècle le monde dominant, celui des pays du Nord, ne veut pas partager la prospérité, ni reconnaître le droit à la différence, ni revoir les règles qui régissent le rapport entre les Nations, profitant des faiblesses et incohérences des pays du Sud qui prêtent le flanc.Pour éviter des lendemains dramatiques, il ne reste qu’une solution, engager des négociations proches à celles qui ont prévalu durant les années quatre-vingts entre l’Est et l’Ouest. Il n’y aura ni paix, ni stabilité, ni civilisation communes dans le monde sans un accord entre l’Orient et l’Occident. La difficulté réside dans l’ignorance et la méconnaissance, aggravée par le fait de vouloir imposer un seul point de vue pour asseoir l’hégémonie. Il y a un recul de l’intelligence, de la connaissance de l’altérité, de l’universalité des valeurs, dont l’Europe intellectuelle hier pouvait s’honorer, sous la figure de grands savants et penseurs du discernement, lucides et critiques constructifs, comme hier Louis Massignon, Henri Corbin, Jacques Berque, Louis Gardet, Jacques Lacan, Gilles Deleuze, Félix Guattari, Jacques Derrida, Gérard Granel, Pierre Bourdieu. Aujourd’hui, la voix de philosophes et chercheurs éclairés comme celle de Pierre Legendre, Jean Luc Nancy, Edgar Morin, Jean Bauberot, Vincent Geisser, René Major, Alain Badiou, Emmanuel Todd et celle de théologiens et prêtres, d’évêques soucieux de justice, n’est pas assez entendue. Mais on ne doit pas s’abandonner à la lassitude. Il est possible d’engager des luttes à contrecourant de l’air du temps, à partir de solidarités transfrontalières. Il ne s’agit pas seulement de dénoncer le caractère inique des relations internationales, le sort des discriminés, mais aussi de changer un mode de représentation ancré dans la subjectivité collective.La société occidentale qui se veut source des Lumières peut intégrer les différences, mais des politiciens et des fossoyeurs du vivre- ensemble veulent lui faire croire que les musulmans cherchent à imposer un changement des paramètres fondamentaux de son modèle. Il suffit de voir la montée de l’islamophobie et les conditions déplorables de vie des musulmans européens pour se rendre compte que les idéologies xénophobes influent. Pourtant, les citoyens musulmans, pour la plupart, sont des citoyens loyaux, paisibles, dignes de ce nom, ne remettent pas en cause le pacte civique, marquent une adhésion sans faille au régime républicain.L’Islam, deuxième religion en Europe est présent dans l’espace européen depuis longtemps et fait partie du paysage sociologique. Qui peut nier qu’il y a un Islam européen séculier, attaché, entre autres, à l’humanisme et à l’amitié islamo-chrétienne? Ce qui signifie que le vivre-ensemble est possible.Le citoyen musulman ne refuse pas le partage, l’intégration dans la vie sociale et économique et la saine participation à la vie politique, là où ils sont possibles.Les régimes politiques archaïques et le rigorisme, de pays arabo-musulmans, qui sont l’anti-Islam, résultat des contradictions de notre temps, sont outrageusement mis en avant pour faire croire que c’est cela les musulmans. La distinction cardinale entre «Islam» et «islamisme» est ignorée.Les extrémistes et les obscurantistes représentent un dévoiement de l’Islam. Dans un monde occidental qui s’est construit contre la religion, la crainte de l’extrémisme se transforme en un rejet de l’Islam. C’est d’autant plus choquant, que les prétendues pommes de discorde comme: l’idée de la non-confusion entre le spirituel et le temporel et la liberté de conscience sont conformes à l’esprit et à la lettre de l’Islam. Le problème n’est pas uniquement celui du politique. Il est celui, de la norme fondamentale, de l’origine des règles de la conduite humaine, dans des domaines essentiels, la morale, la famille, la communauté. La désignification du monde est un problème. Ceux qui ont des règles de vie tentent de garder vivantes ses valeurs. Reste à ce qu’elles soient vécues de manière ouverte et non fermées. Il est compréhensible que des citoyens européens s’inquiètent des excès des croyants fermés, mais l’amalgame et la politique des boucs émissaires sont inadmissibles. Il est légitime que les croyants puissent exercer démocratiquement leur mode de vie et leur foi dans des conditions dignes. Certes, des paroles d’apaisement des officiels sont entendues comme «une République laïque qui doit protéger l’ensemble des cultes» et doit «condamner à la fois l’islamophobie et l’islamisme radical». Cependant, le musulman est un bouc émissaire, otage de calculs qui exploitent l’air du temps pour faire diversion. Les êtres justes, doivent faire barrage à l’intolérance et au repli identitaire.Trop d’inégalitésLe refus du droit à la différence et l’injustice sont les facteurs qui menacent la liberté des citoyens et des peuples. Il y a trop d’inégalités. Dans les zones urbaines défavorisées en Europe, près de 40% des hommes jeunes sont au chômage, soit le triple de la moyenne nationale. L’injustice est flagrante, l’inconscient collectif les a relégués dans ses zones d’ombre inquiétantes. Il y a en Europe des millions de citoyens de confession musulmane qui y sont nés.Leurs grands-parents ayant émigré depuis plus d’un demi-siècle, pour répondre aux besoins économiques et démographiques de la terre d’accueil, ont contribué au développement, vivent avec des salaires de misère, accablés par un climat xénophobe et des lois répressives qui marginalisent et enferment dans des zones de non-droit. Ce sont eux que des discours haineux visent comme n’étant pas vraiment européens. Cette posture politique de la diversion est immonde, elle contredit les principes des Lumières.Travaillons au contraire au vivre-ensemble. Alors que des courants xénophobes et conservateurs prônent la poursuite de la logique honteuse de la discrimination et de la guerre coloniale sous des formes nouvelles, l’Europe peut être un phare et existerait vraiment au niveau mondial si elle pouvait prouver qu’elle est capable à la fois de bâtir des sociétés où l’interculturel et le droit à la différence sont respectés et qu’elle peut construire un rapport juste et civilisé entre l’Occident et le Monde musulman. Rien ne semble présager de ce sage chemin. Notre travail est d’expliquer à tous qu’il n’y a pas d’alternative au vivre-ensemble. Informer de façon simple et concrète, en s’en tenant aux faits, les opinions publiques comprendront et feront pression pour rouvrir l’horizon.
Mustapha CHERIF

Anciens combattants le Président Nicolas Sarkozy annonce l’alignement des pensions


Anciens combattants : Sarkozy annonce l’alignement des pensions aura fallu attendre le cinquantenaire des indépendances de plusieurs anciennes colonies françaises d’Afrique pour qu’enfin tombe la bonne nouvelle. Mardi à Paris, le président français ; Nicolas Sarkozy, a annoncé, alors qu’il recevait en déjeuner, douze chefs d'Etat africains à l'occasion du 14 juillet, l’alignement des pensions de tous les anciens combattants résidant à l'étranger, quelle que soit leur nationalité, sur celles de leurs camarades d'armes français

Le Conseil constitutionnel a déclaré le 28 mai dernier, « inconstitutionnelles » et « contraires au principe d'égalité », les dispositions relatives à la cristallisation des pensions des personnes ayant servi la France durant l’époque coloniale. Ainsi, il a demandé à l’Etat de verser les mêmes pensions aux anciens combattants résidant dans un même pays quelque soit leur nationalité, au plus tard en janvier 2011.
Il ne restait donc qu’une annonce officielle de la part de l’exécutif. Chose faite mardi par Nicolas Sarkozy en personne. « C'est pour témoigner de notre reconnaissance indéfectible envers les anciens combattants originaires de vos pays que nous souhaitons les voir bénéficier désormais des mêmes prestations de retraite que leurs frères d'armes français », a précisé le président de la République.
Il était temps. Nicolas Sarkozy a reconnu devant ses hôtes, qu’« il est des dettes qui ne s'éteignent jamais, jamais. C'est le cas de celle que la France a contractée envers vos pays, où commença à briller voici soixante-dix ans la flamme de la France libre et dont les fils ont versé leur sang pour libérer la France. Il était temps de le reconnaître avec toute la solennité qui convient ». La France vient donc de faire son mea culpa et est décidée à rétablir l’égalité. Le gouvernement déposera un projet de loi à cet effet devant le Parlement « dès la rentrée prochaine », a-t-il ajouté.
D’après le Secrétariat d’Etat français aux anciens combattants, la mesure devrait concerner quelques 30 000 personnes (majoritairement des Africains) dont 10 000 anciens soldats et 20 000 veuves et descendants. La moitié de des bénéficiaires (16 000) est en Afrique du Nord, avec près de 10 000 au Maroc. En termes de coût, la réparation de l’injustice coûtera à la France, 152 millions d'euros supplémentaire par an, soit une multiplication par quatre des pensions versées aux personnes concernées.
La « cristallisation » des pensions issue de la loi du 26 décembre 1959, a toujours été vécue comme une injustice infligée par la France à l'égard de combattants qui ont versé du sang pour elle durant les deux guerres mondiales, d’Algérie ou d’Indochine. Les anciens soldats des colonies percevaient une pension huit à dix fois inférieure à celles des nationaux français. Et l’inégalité demeure encore. A titre d’exemple, un sergent marocain touche aujourd'hui 621 euros de retraite annuelle contre 7 512 euros pour un sergent français.
Grâce au film « Indigènes » sorti en 2006, Jacques Chirac s’est saisi du dossier des anciens combattants et a permis un déblocage suivi d’une revalorisation partielle. Ce qui n’avait pas supprimé pour autant l’inégalité entre anciens combattants français et issus des colonies.
Aujourd’hui, l’« égalité parfaite » sera instaurée selon les mots de Sarkozy. Mais peut-on vraiment parler d’égalité, sachant qu’officiellement, le payement des arriérés de pension, longtemps réclamés par des associations comme le Conseil National des Marocains de France (CNMF), n’a pas été invoqué ? Seuls quelques anciens ont obtenu une revalorisation de leur pension avec effet rétroactif (partiel), comme les 52 Marocains, ayant eu gain de cause au tribunal administratif de Bordeaux en début d’année.

Ibrahima Koné Copyright Yabiladi.com

Mr le Président Barack Obama a sauvé des millions d'emplois, dit la Maison blanche


Obama a sauvé des millions d'emplois, dit la Maison blanche

WASHINGTON (Reuters) - La politique économique suivie par le président Barack Obama a sensiblement étoffé la croissance et l'emploi cette année aux Etats-Unis, déclare la Maison blanche.
Le président américain cherche à rassurer alors que sa politique économique n'a pas particulièrement les faveurs du public, au vu de récents sondages.
Dans son rapport trimestriel publié mercredi, la Maison blanche juge que le programme de relance de 862 milliards de dollars signé l'an passé a permis de créer de 2,5 à 3,6 millions d'emplois.
"Les retombées du stimulant budgétaire laissent penser que (la Loi sur la Reprise) a accru le PIB de 2,7 à 3,2% à partir du deuxième trimestre 2010, par rapport à ce qu'il aurait sinon représenté", expliquent les conseillers économiques de la Maison Blanche.
La première estimation officielle du PIB du deuxième trimestre doit être publiée le 30 juillet. La croissance du premier trimestre a été de 2,7%, l'économie se redressant progressivement à l'issue de sa plus grave récession depuis les années 30.
Une sondage Washington Post-ABC News affirme que 54% des Américains désapprouvent les orientations économiques de leur président. Un sondage de CBS News rapporte que 40% seulement des Américains approuvent la manière dont Obama traite les questions économiques.
De même, la Chambre de Commerce américaine accuse le président de faire peu de cas de l'emploi et de semer le doute par une fiscalité trop lourde et par l'accent mis sur la réglementation.
"Ils ont négligé la première des priorités de l'Amérique: créer plus de 20 millions d'emplois dont nous aurons besoin dans les dix prochaines années", lit-on dans cette lettre ouverte.
Caren Bohan et Alister Bull, Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Danielle Rouquié

Agences immobilières en Algérie


Agences immobilières en Algérie: Les étrangers exclus


Agences immobilières en Algérie – Les étrangers ne pourront pas exercer la profession d’agent immobilier en Algérie. Un décret exécutif a été publié dans le Journal officiel n°39, du 23 juin 2010, indiquant clairement que désormais, la profession d’agent immobilier sera réservée aux personnes de nationalité algérienne et résidant en Algérie.La profession d’agent immobilier est ouverte exclusivement aux personnes physiques de nationalité algérienne résidant en Algérie et aux personnes morales de droit algérien dont la totalité du capital est détenue par une ou des personnes physiques de nationalité algérienne, résidant en Algérie”, stipule l’article 2 du décret exécutif n°10-154 du 17 juin 2010 complétant le décret exécutif n°09-18 du 20 janvier 2009 fixant la réglementation relative à l’exercice de la profession d’agent immobilier.
Outre les documents administratifs requis par le précédent décret, dans la demande d’agrément d’agent immobilier, il est demandé aux personnes physiques les certificats de nationalité et de résidence du demandeur, alors que pour les personnes morales ces mêmes documents sont demandés pour le ou les détenteurs de la totalité du capital.
Pour rappel l’exercice de la profession d’agent immobilier a été déjà amendé en janvier 2009. Le décret exécutif n°09-18 du 20 janvier 2009 fixant la réglementation relative à l’exercice de la profession d’agent immobilier avait notamment la notion d’agrément préalable (du ministère de l’Habitat) pour l’exercice de l’activité.
“L’exercice de la profession d’agent immobilier est soumis à l’obtention préalable d’un agrément et à l’inscription au registre du commerce”, souligne le décret exécutif n°09-18 du 20 janvier 2009. Pour l’agent immobilier et pour l’administrateur des biens, il est aussi exigé un diplôme supérieur dans le domaine juridique, économique, commercial, comptable, immobilier ou technique qui permet d’assurer l’activité d’agent immobilier ainsi que le cumul d’une expérience professionnelle d’au moins trois années consécutives dans un poste, fonction ou activité ayant un rapport direct avec le domaine de l’immobilier, à condition que celles-ci n’aient pas pris fin depuis au moins trois années à la date de dépôt de la demande.
L’activité d’agent immobilier constitue une profession réglementée au sens de la législation et de la réglementation en vigueur, dont l’exercice est exclusif de toute autre activité rémunérée. La Fédération nationale des agences immobilières (FNAI) avait critiqué le décret exécutif n°09-18 du 20 janvier 2009.
Cette dernière a affirmé que le décret exécutif n°09-18 du 20 janvier 2009 “qui traite beaucoup plus de l’agrément que de la pratique professionnelle n’a pas non plus pris en considération les conclusions de la commission interministérielle” en charge d’harmoniser les réglementations des professions et activités soumises à l’inscription au registre du commerce.
L’agent immobilier est défini comme “toute personne physique ou morale qui, en vertu d’un mandat et moyennant une rémunération, s’engage à effectuer des prestations de services à caractère commercial en matière d’intermédiation dans le domaine de l’immobilier ou dans le domaine de l’administration et de la gestion immobilière pour le compte ou au profit de propriétaires”.
Sont ainsi considérés comme agents immobiliers, selon le texte, les professions d’agence immobilière, de courtier immobilier et d’administrateur de biens.
L’agence immobilière a pour missions d’entreprendre auprès de clients toutes démarches en vue de la vente, de la location ou de l’échange de biens immobiliers, de promouvoir pour le compte de clients les biens immobiliers, et d’effectuer au nom et pour le compte de ses clients les opérations nécessaires à la conclusion des contrats.
source: Liberte

Algerie Blida le service d'ophtalmologie du CHU "Frantz-Fanon" un pôle de référence



La médecine ophtalmologique évolue à un rythme très rapide en Algérie. d'ailleurs plusieurs centres hospitaliers notamment dans la capitale réussissent désormais les greffes de cornée. Cette tendance touche également d'autres wilayas du pays. A Djelfa par exemple l'ophtalmologie a évolué à grand pas grâce à l'ouverture d'une clinique dédiée grâce à un partenariat algéro-cubain. Aussi, au centre du pays, le service d'ophtalmologie du CHU "Frantz-Fanon" de Blida est le premier centre chirurgical au niveau de la région à prendre en charge l'ensemble des interventions de la cataracte de la rétine et de la cornée. Ce service a réussi à redonner de l'espoir à des milliers de patients souffrant de déficiences visuelles diverses dont certains se sont débarrassés définitivement de leur myopie. De nombreux patients étaient contraints, par le passé, à se rendre à l'étranger pour se faire opérer. Inauguré en 1987, le service d'ophtalmologie a réalisé, depuis, un nombre considérable d'interventions chirurgicales, dont 200 opérations de greffe de la cornée au profit de citoyens de tous âges issus de 25 wilayas du pays, a indiqué le docteur Hemchi Toufik. Depuis le début de cette année, ses médecins ont effectué 6442 consultations, 566 visites pour des soins d'urgence, 943 interventions chirurgicales et 856 autres opérations de petite chirurgie. A l'affût des derniers progrès scientifiques, l'équipe médicale, constituée de 11 médecins spécialistes, et de 8 médecins généralistes jouissant d'une expérience professionnelle de plus de 20 ans, est toujours en contact avec des spécialistes étrangers, selon le Dr. Hemchi. En matière d'équipements, le service dispose d'un plateau technique à la pointe du progrès dans l'ensemble des domaines à commencer par l'exploration, le traitement et le suivi des différentes pathologies de l'oeil. De plus, il a été doté récemment d'un matériel sophistiqué, notamment un microscope, un appareil laser spécifique aux interventions délicates, et un autre pour les interventions chirurgicales sur la rétine, ainsi que 3 blocs équipés de tout le matériel nécessaire à la prise en charge des patients dont 80% sont des démunis. Il reste cependant une ombre au tableau : l'immeuble qui abrite le service, construit en préfabriqué, souffre de dégradation et le problème persistant de l'exiguïté des lieux se pose toujours, a déploré le Dr Hemchi. La capacité d'accueil du service d'ophtalmologie se limite à 24 lits dont 12 attribués au service des urgences, a indique ce praticien, précisant que 135 patients attendent impatiemment leur tour pour subir une greffe de la cornée. Ces opérations chirurgicales seront réalisées par des médecins du service assistés par des équipes médicales qui viennent d'Alger, selon la même source. Pour ce même préticien, l'absence en Algérie d'une banque d'organes, notamment de la cornée, et l'absence d'une "culture" du don d'organes (en particulier pour ce qui a trait au prélèvement chez les personnes décédées) constituent autant de contraintes qui ne permettent pas aux équipes médicales d'aller de l'avant et d'atteindre les objectifs fixés. Pour faire face au problème crucial de l'exiguïté des locaux, les responsables du service comptent renforcer cette structure par la réalisation d'un pavillon destiné à la prise en charge et au traitement des affections de la rétine. Cette structure viendra s'ajouter aux trois pavillons déjà existants pour permettre l'amélioration de la qualité, la sécurité et l'accessibilité aux soins et services dispensés aux patients, a-t-on relevé. Les responsables du service envisagent aussi d'étoffer le personnel médical par le recrutement de quatre autres médecins en vue de répondre au nombre croissant de patients et de diminuer la pression sur l'équipe médicale qui effectue actuellement près de 15 interventions chirurgicales par jour.R.R.

Mr le Président Abdelaziz Bouteflika message à Mr le Président Nicolas Sarkozy oeuvrons pour un partenariat d’exception


«Oeuvrons pour un partenariat d’exception»
Il reste à savoir quelle sera la suite que donnera la partie française à cette volonté de rapprochement.
Entre Alger et Paris, les horizons commencent à se dégager après des mois de brouillard épais. Timidement mais sûrement, les ponts du dialogue se rétablissent et les tensions semblent s’apaiser après deux années «sabbatiques». A la visite du secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, à Alger, le président Bouteflika vient de remettre cela par un message qu’il a adressé à son homologue Nicolas Sarkozy à l’occasion de la fête nationale de son pays. Le Président Bouteflika, a réitéré son engagement à oeuvrer à l’approfondissement du dialogue politique et à la poursuite de l’oeuvre d’édification d’un partenariat d’exception entre l’Algérie et la France dans son message. «Au moment où la République française célèbre sa fête nationale, il m’est particulièrement agréable de vous adresser, au nom du peuple et du gouvernement algériens et en mon nom personnel, mes félicitations les plus chaleureuses auxquelles je joins mes voeux les plus sincères de santé et de bonheur pour vous-mêmes, de prospérité et de bien-être pour le peuple français ami», écrit le Président Bouteflika. «Je voudrais, en cette occasion, vous redire mon engagement à oeuvrer, de concert avec vous, à l’approfondissement de notre dialogue politique et à la poursuite de l’ouvre d’édification d’un partenariat d’exception et mutuellement bénéfique pour nos deux pays et nos deux peuples», souligne le chef de l’Etat. Des propos très conciliants qui tranchent avec les échanges en dents de scie. Pendant deux ans, les relations entre les deux pays ont été mises sous perfusion, alimentées par des visites d’amis de l’Algérie comme Pierre Joxe, Claude Estier, et bien d’autres pour nourrir le dialogue. Ces relations spécifiques qui sont loin d’être banales dont l’évolution a été assimilée, par l’ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt, à celle de la Bourse de Paris. Vu du prisme boursier, on est donc passé à côté d’un véritable krach. Mais c’est déjà du passé, le couple passionnel algéro-français se remet. Une volonté commune au plus haut niveau de faire redémarrer cette machine grippée. Une volonté qui s’est exprimée lors de l’audience accordée, dimanche dernier à la résidence d’Etat de Zéralda, par le Président Bouteflika au secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant. Contrairement à la visite effectuée en février dernier par le même responsable français, celle du mois de juin annonçait déjà des lendemains meilleurs. La qualité du personnel politique algérien qui a assisté à cette réception était la preuve de ce réchauffement. L’audience s’est déroulée en présence du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, du ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, et du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. On est donc loin du niet opposé par M.Bouteflika en février dernier à M.Guéant qui s’était contenté alors d’une entrevue avec le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Il y a également les sujets abordés. «Toutes les questions ont été abordées. Il y a les affaires judiciaires difficiles, telles que l’affaire Hasseni, les questions des listes aériennes, ainsi que, bien sûr, celle de la mémoire (...)», a confié l’ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt, dans un entretien paru dans Le Quotidien d’Oran. Pour les observateurs, ce dégel a commencé lorsque le président Bouteflika s’est rendu en France pour assister au 25e sommet France-Afrique qui s’est déroulé à Nice au début de juin dernier. C’est ainsi que les ponts du dialogue ont été rétablis entre Alger et Paris. La visite de Claude Guéant a sonné le glas de la bouderie entre les deux partenaires, le message du Président Bouteflika au président français vient confirmer cette supputation des observateurs. Quelle sera alors la suite que donnera la partie française à cette volonté de rapprochement?
Brahim TAKHEROUBT

ALGERIE 26 projets de recherche sélectionnés pour la création de micro-entreprises innovantes




Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
Lundi 12 juillet 2010
L’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (ANVREDET) a sélectionné 26 projets de recherche sur 174 susceptibles de contribuer à la création de micro-entreprises innovantes .
Le directeur de l’ANVREDET, M. Mohamed Taibi a affirmé, à ce propos, à l’APS, que l’Agence a valorisé 544 projets d’innovation dont 174 ayant une relation directe avec l’économie nationale, ont été retenus par les commissions technologiques spécialisées.
Les 26 projets innovants susceptibles de contribuer à la création de micro-entreprises technologiques innovantes concernent plusieurs secteurs, dont le transport, les produits alimentaires manufacturés, les énergies renouvelables, la santé humaine, animalière et environnementale et le traitement des eaux.
Si la valorisation des résultats de la recherche et du transfert des technologies avait une "importance stratégique" pour l’activité de l’Agence dans le sens du développement technologique et du système socio-économique de l’Algérie, la recherche scientifique et la maîtrise des technologies constituent la voie idoine vers le développement de la production et de la ressource à travers la création d’entreprises productrices à rendement permanent", estime le même responsable.
Aussi, a-t-il souligné, l’agence constitue-t-elle un "trait d’union" entre le monde de la recherche et celui des entreprises, d’où la nécessité d’une maîtrise des technologies pour le contrôle des projets innovants et la proposition de moyens de financement et d’un environnement propice pour une période de plus de 10 ans.
M. Taibi a indiqué, par ailleurs, qu’outre le problème du financement, l’agence fait face à d’autres problèmes, notamment sa qualité juridique en tant qu’entreprise publique à caractère industriel et commercial.
En effet, a-t-il précisé, l’agence doit s’autofinancer en vendant les prestations et en exploitant les brevets d’invention au moment où "l’économie algérienne n’est toujours pas en mesure de lui permettre de se faire une place dans le marché".
L’agence ne dispose toujours pas d’un local "à la hauteur des ses aspirations favorisant l’emploi de cadres à même de lui permettre de mener à bien sa mission de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique", a-t-il ajouté.
L’ANVREDET a été créée en 1998. Placée sous tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, elle a pour mission la sélection et valorisation des résultats de la recherche, la promotion de la coopération et de l’échange entre le secteur de la recherche et les secteurs exploitants cette recherche, le renforcement des compétences nationales et l’accompagnement d’idées innovantes.
Elle aspire également au renforcement des liens entre les secteurs de la recherches scientifique et des industries, la valorisation et le transfert des nouvelles technologies vers les petites et moyennes entreprises, la relance de l’économie à travers l’innovation et la consécration de la culture de l’innovation au sein des entreprises.
APS

L’Algérie a toujours été un partenaire fondamental de l’Italie


. E. M. Franco Frattini, Ministre des Affaires Étrangères d’Italie, à LIBERTÉ
Mounir Boudjema

E. M. Franco Frattini, ministre italien des Affaires étrangères, sera à Alger demain pour une visite qui s’annonce prometteuse. Cet ancien conseiller d’État qui a été à la fois, député, magistrat, procureur et avocat d’État au parquet général ou conseiller juridique, est un des poids lourds du gouvernement Berlusconi. MAE depuis mai 2008, il a accepté de répondre, aimablement, à nos questions sur les dessous de cette visite et la relation stratégique entre Alger et Rome. Énergie, Sahara occidental, relations commerciales, défense et partenariat méditerranéen, S. E. M. Frattini survole les différents aspects de cette coopération.
Liberté : Monsieur le ministre, le cycle des visites ministérielles italiennes ces dernières années a été régulier, mais votre venue à Alger est la première d’un rang aussi important depuis longtemps. Est-ce que votre visite peut être interprétée comme une relance ou une continuité dans les relations ? S. E. M. Franco Frattini : L’Algérie a toujours été un partenaire fondamental de l’Italie en Méditerranée. En outre, il y a une continuité dans nos rapports bilatéraux — sur les plans politique, énergétique et industriel — qui dure depuis l’Indépendance et qui s’est consolidée au fil du temps. Depuis le 27 janvier 2003, l’Italie s’est unie à l’Algérie par un Traité d’amitié qui prévoit de nombreux secteurs de collaboration prioritaire et de consultations politiques régulières entre nos deux pays et au sein duquel je reste confiant de la continuité des sommets bilatéraux par le lancement d’initiatives concrètes dans les secteurs-clés de collaboration.
Est-ce que la venue du président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, est confirmée ? Si oui, dans quelle mesure va-t-elle renforcer les relations algéro-italiennes ?J’en parlerai au cours de ma visite. Nous avons l’ambition de développer — dans le cadre de nos consultations politiques avec l’Algérie — un partenariat équilibré et de longue haleine, par un nombre ample et proportionné de secteurs tels que la sécurité, la défense, l’énergie, la collaboration industrielle et le développement de la petite et moyenne entreprise, les infrastructures.
Les relations entre Rome et Alger sont caractérisées par un fort dynamisme économique mais l’aspect politique semble être relégué au second plan ? Est-ce que cette impression est exacte ?La composante économique du rapport bilatéral est certainement de grande envergure — l’Algérie est un partenaire commercial très important ainsi que notre principal fournisseur de gaz —, mais ce n’est pas la seule. Par exemple, dans le secteur sécuritaire, l’Algérie est un partenaire fondamental dans la lutte contre le terrorisme et les autres trafics illicites qui touchent les deux rives de la Méditerranée. Un autre secteur important de collaboration concerne les thématiques de collaboration régionale dans le cadre de l’Euromed, et multilatérale dans le cadre de l’ONU. À ce propos, l’Italie et l’Algérie ont entretenu ces dernières années un dialogue constant ainsi qu’une intense collaboration.
Quels sont les axes d’efforts que doivent accomplir les deux pays pour développer leurs relations au niveau politique surtout que les deux pays sont des partisans de la dimension méditerranéenne ? Nous partageons avec l’Algérie l’engagement commun à développer des relations euroméditerranéennes. Nous sommes tous deux conscients de l’urgence d’instaurer une étroite coopération économique en Méditerranée, qui doit se transformer en une entité on ne peut plus intégrée de l’économie mondiale, apte à regarder au-delà de la création d’une zone de libre-échange prévue par les accords euroméditerranéens. Les tensions politiques irrésolues de la région ne doivent pas nous empêcher d’affronter ensemble les défis communs de développement qui détermineront l’avenir de nos pays, notamment en cette phase historique caractérisée par le croissant dynamisme économique de plusieurs partenaires méditerranéens de la rive sud, qui sont en train de bien réagir face à la crise économique internationale.
La commission des hommes d’affaires algéro-italiens devra se réunir prochainement ? Mis à part les hydrocarbures, est-ce que les hommes d’affaires italiens sont séduits par la destination Algérie car les chiffres des IDE italiens ne sont pas élevés ? Sur la base des dernières données disponibles, le pourcentage des IDE italiens sur le total des investissements étrangers dans le pays est d’environ 10%, pour un montant global de plus de 250 millions d’euros. Il faut mettre en exergue que certaines importantes opérations menées dans le cadre du processus de privatisation en Algérie relèvent de l’initiative italienne et que du côté des PME parviennent déjà des signaux d’intérêt. Les potentialités de renforcer la présence économique italienne en Algérie existent certainement. À cet effet, œuvrons ensemble dans cette direction : c’est l’une des raisons de ma visite en Algérie.Parmi les questions qui fâchent, Monsieur le ministre, celle concernant les récents scandales dans le secteur pétrolier en Algérie et le fait que l’un des fleurons italiens, la Saipem soit citée parmi les entreprises incriminées ? Avez-vous une remarque à faire à ce sujet ? L’entreprise que vous mentionnez compte plus de 1 100 employés locaux ainsi qu’un centre à Alger de plus de 140 ingénieurs de nationalité algérienne : en perspective, ce centre projette d’évoluer en tant que pôle de référence de toutes les activités d’Afrique du Nord. Ce que je sais de son travail, c’est son niveau d'excellence technologique ainsi que sa solide assise, fondée sur le principe du partenariat. Pour le reste, laissons les magistrats faire leur travail.
Le gazoduc Galsi, qui devrait être concrétisé en cette année et lancé en 2014 avec deux ans de retard, subit les contrecoups de l’affaire Corse ? Est-ce que l’Italie a trouvé un accord avec la France à ce sujet ? Je ne voudrais pas confondre deux aspects. Le Galsi est un projet conjoint de longue haleine qui contribuera à la sécurité énergétique de l’Italie et, à travers cette dernière, de l’Europe globalement. Ce n’est pas un hasard, même grâce à une forte action du gouvernement italien, qu’il ait été inclus par l’UE parmi les 5 axes prioritaires de développement du réseau transeuropéen de l’énergie, avec un financement communautaire de plus de 120 millions d’euros. Quant aux délais de réalisation, une fois résolues les questions techniques et administratives qui ont engendré un certain retard, ils dépendront du choix des Algériens, et notamment des stratégies énergétiques nationales relatives à l'exportation de gaz naturel.
Un nouveau partenariat militaire semble voir le jour entre l’Algérie et l’Italie. Est-ce que les relations militaires bilatérales vont profiter de la coopération antiterroriste qu’on estime excellente des deux côtés ?Tel que je viens de dire, la collaboration dans le secteur de la sécurité revêt une importance fondamentale dans le cadre des rapports bilatéraux. En juin 2009, le chef de la Police italienne, M. Manganelli, a signé à Alger un Mémorandum d’entente qui permettra de renforcer ultérieurement les excellentes relations entre les autorités de police des deux pays. Nous avons également l’intention d’étendre le cadre de la collaboration Italie-Algérie au domaine de la lutte contre le terrorisme. Ce sera là l’un des thèmes qui seront abordés au cours de ma visite.lll
Quel est le point de vue italien sur la situation au Sahara occidental ?L’Italie a toujours maintenu par rapport à la question du Sahara occidental une position équilibrée, réitérant à chaque occasion qu’il faille retenir que c’est uniquement dans le cadre d’un dialogue direct entre le Maroc et le Front Polisario, sous les auspices des Nations unies, que pourra été trouvée une solution juste et durable au contentieux sur le Sahara occidental pouvant garantir le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, en conformité avec les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale.Dans cette optique et à plusieurs reprises, l’Italie a invité le Maroc et le Polisario à maintenir un dialogue franc, ouvert et sans préconditions, qui permette d’obtenir des progrès concrets dans le cadre du processus de négociation mené sous l’égide des Nations unies. L’Italie est préoccupée par la persistance d'une situation qui a de graves conséquences de dimension humanitaire et est intervenue de façon relevante en soutenant les populations sahraouies. Entre 2005 et 2009, la coopération italienne a alloué plus de 7 millions d’euros d’aide humanitaire au bénéfice des populations sahraouies et même en 2010, en dépit des réductions budgétaires qui nous ont été imposées par la situation des finances publiques, nous avons décidé de maintenir une nouvelle contribution au PAM pour un montant égal à 300 000 euros sur le canal multilatéral de l’aide humanitaire.
Monsieur le ministre, croyez vous justifié qu’on considère M. Berlusconi comme étant proche d’Israël et est-ce que cela ne nuit-il pas à la diplomatie italienne dans le monde arabe et dans le Maghreb ? Le président Berlusconi soutient le droit d’Israël à vivre en paix et en sécurité à côté de ses voisins, mais cela ne doit pas se vérifier au détriment du peuple palestinien, dont l’Italie a toujours reconnu et soutenu le droit à un État indépendant, souverain et démocratique. Souvent, les lectures trop partisanes du conflit israélo-palestinien, qui ont pris des positions en faveur d’une partie ou de l’autre, ont aussi contribué à en empêcher la solution. L’attitude de l’Italie ne rentre pas dans cette catégorie. L’Italie est en faveur de la paix. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes engagés afin que les pays européens et arabes puissent soutenir avec toute la vigueur possible l’effort courageux de l’Administration américaine pour la reprise du dialogue. Je crois que notre position est claire dans le monde arabe et dans le Maghreb, ce qui a été démontré par la participation du président du Conseil au Sommet de la Ligue arabe à Sirte au mois de mars dernier — qui a été beaucoup apprécié — ainsi que par les relations excellentes que nous avons depuis toujours et que nous continuons à développer.Quel est le point de vue italien sur la situation au Sahara occidental ? L’Italie a toujours maintenu par rapport à la question du Sahara occidental une position équilibrée, réitérant à chaque occasion qu’il faille retenir que c’est uniquement dans le cadre d’un dialogue direct entre le Maroc et le Front Polisario, sous les auspices des Nations unies, que pourra été trouvée une solution juste et durable au contentieux sur le Sahara occidental pouvant garantir le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, en conformité avec les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale. Dans cette optique et à plusieurs reprises, l’Italie a invité le Maroc et le Polisario à maintenir un dialogue franc, ouvert et sans préconditions, qui permette d’obtenir des progrès concrets dans le cadre du processus de négociation mené sous l’égide des Nations unies. L’Italie est préoccupée par la persistance d'une situation qui a de graves conséquences de dimension humanitaire et est intervenue de façon relevante en soutenant les populations sahraouies. Entre 2005 et 2009, la coopération italienne a alloué plus de 7 millions d’euros d’aide humanitaire au bénéfice des populations sahraouies et même en 2010, en dépit des réductions budgétaires qui nous ont été imposées par la situation des finances publiques, nous avons décidé de maintenir une nouvelle contribution au PAM pour un montant égal à 300 000 euros sur le canal multilatéral de l’aide humanitaire.
Monsieur le ministre, croyez vous justifié qu’on considère M. Berlusconi comme étant proche d’Israël et est-ce que cela ne nuit-il pas à la diplomatie italienne dans le monde arabe et dans le Maghreb ?Le président Berlusconi soutient le droit d’Israël à vivre en paix et en sécurité à côté de ses voisins, mais cela ne doit pas se vérifier au détriment du peuple palestinien, dont l’Italie a toujours reconnu et soutenu le droit à un État indépendant, souverain et démocratique. Souvent, les lectures trop partisanes du conflit israélo-palestinien, qui ont pris des positions en faveur d’une partie ou de l’autre, ont aussi contribué à en empêcher la solution. L’attitude de l’Italie ne rentre pas dans cette catégorie. L’Italie est en faveur de la paix. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes engagés afin que les pays européens et arabes puissent soutenir avec toute la vigueur possible l’effort courageux de l’Administration américaine pour la reprise du dialogue. Je crois que notre position est claire dans le monde arabe et dans le Maghreb, ce qui a été démontré par la participation du président du Conseil au Sommet de la Ligue arabe à Sirte au mois de mars dernier — qui a été beaucoup apprécié — ainsi que par les relations excellentes que nous avons depuis toujours et que nous continuons à développer.

La Turquie et l'UE entament le dialogue politique



La Turquie et l'Union européenne entament ce mardi un dialogue politique au niveau ministériel à Istanbul.
La Turquie est représentée par le ministre des Affaires étrangères Ahjmed Davutoglu et le ministre d'Etat et le principal négociateur Egemen Bagis.
La chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton et le commissaire européen à l'Elargissemnt Sterfan Fuele participent à cette rencontre.
La rencontre doit discuter notamment des relations entre la Turquie et l'UE et des questions régionales et internationales.

Méditerranée libre-échange et d'instruments de soutien à la coopération économique entre les Micro, les Petites et les moyennes entreprises (PME).



L'intégration économique par un transport efficace

Le développement des pays méditerranéens et leur intégration économique sont tributaires de la mise en place d'un système de transport efficace à même de promouvoir les échanges commerciaux nord-sud et est-ouest et jeter les bases d'une mobilité durable des marchandises et des personnes, a souligné mardi à Milan (nord de l'Italie) Karim Ghellab, ministre de l'Equipement et du Transport


Intervenant lors du panel «Infrastructures», organisé dans le cadre du Forum économique et financier pour la Méditerranée ouvert lundi dans la capitale lombarde, M. Ghellab a insisté sur la nécessité de réduire les disparités existant entre les pays des deux rives de la Méditerranée dans le domaine des infrastructures et d'œuvrer pour le rapprochement entre leurs normes juridiques, affirmant qu'il s'agit là de facteurs essentiels pour cette intégration à laquelle il importe d'accorder une importance extrême. Le ministre a évoqué ensuite l'évolution sensible qu'a connue la coopération euro-méditerranéenne dans le secteur des transports depuis le lancement du processus de Barcelone, particulièrement au cours des dernières années. Il a, ainsi, cité les réalisations accomplies en matière d'infrastructures et de leur intégration depuis la tenue, en décembre 2005, à Marrakech de la première conférence ministérielle euro-méditerranéenne sur le transport, se félicitant des pas franchis dans ce domaine et des différentes actions menées pour la mise à niveau et la promotion du secteur. Abordant l'aspect financier, M. Ghellab s'est réjoui de la mise en place du Fonds Inframed en partenariat entre les institutions financières dans les deux rives de la méditerranée. Il a cependant attiré l'attention sur la nécessité d'intensifier les efforts pour la mobilisation des moyens énormes que requiert le financement du réseau du transport méditerranéen, réitérant son appel à la Commission européenne à élaborer un plan de développement de ce réseau à l'image de celui établi pour le réseau européen. S'agissant des efforts menés par les pays du sud de la Méditerranée, le ministre a mis l'accent sur l'action menée par ces derniers pour améliorer leurs propres infrastructures et services de transport conformément aux axes et plans convenus conjointement avec la partie européenne. M. Ghellab a, en particulier, souligné le développement remarquable qu'a connu le secteur des transports au Maroc sous l'impulsion de S.M. le Roi Mohammed VI, mettant en exergue le rythme soutenu imprimé à diverses chantiers d'infrastructures et l'effort considérable consenti en matière de réformes et d'amélioration des différents modes de transport. Après avoir évoqué, chiffres à l'appui, l'«évolution fulgurante» qu'ont connus les investissements en infrastructures de transport particulièrement depuis 2003, le ministre a exposé l'action menée par le Royaume dans les domaines du transport autoroutier, ferroviaire et maritime, notamment la réalisation du projet grandiose que constitue le port de Tanger-Med. Il a, par ailleurs, assuré que «le Maroc et l'Espagne continuent à multiplier les efforts pour concrétiser le projet de tunnel sous le détroit de Gibraltar qui représentera le lien physique entre les continents européen et africain». En matière de transport aérien, M. Ghellab s'est notamment réjoui que le Maroc ait été le premier pays de la rive sud et le seul jusqu'à aujourd'hui, à avoir signé un accord Open Sky avec l'Union européenne. Il s'est également félicité du lancement récemment par le Maroc d'une nouvelle stratégie conçue avec le secteur privé qui vise à renforcer la compétitivité logistique du pays, précisant que cette stratégie prévoit en particulier le développement d'un réseau national de zones logistiques sur une superficie globale de 3.300 hectares dont 2.080 seront achevés en 2015. Avec tous ces projets et réformes et d'autres encore, le Maroc apporte sa contribution décisive à l'avènement d'un système de transport méditerranéen intégré et efficace, a souligné le ministre qui a également insisté sur l'importance tout à fait particulière que revêt la concrétisation de l'initiative des Autoroutes de la mer (AdM) en Méditerranée prévu dans le cadre du projet Euromed. M. Ghellab a interpellé les participants au panel sur «la grande responsabilité» qui incombe, en ces temps de crise, aux partenaires du nord de la Méditerranée de «poursuivre et augmenter les investissements dans les pays du sud du bassin méditerranéen avec tout ce que cela traduit en termes d'opportunités de croissance, d'expansion et d'amélioration de la compétitivité des entreprises européennes». «Le potentiel de développement réel qui caractérise nos pays peut clairement constituer une bouffée d'oxygène pour l'économie européenne», a-t-il fait remarquer en formant l'espoir que l'Europe saura saisir cette opportunité et la mettre à profit au bénéfice de tous les partenaires dans la région. Outre le thème «Infrastrutures», deux autres panels au programme du Forum ont été consacrés au «soutien aux Micro, Petites et moyennes entreprises» et à «l'énergie». Ces panels ont été marqués par la participation de plusieurs responsables marocains présents à ce Forum de deux jours initié par l'agence «Promos» de la Chambre de Commerce de Milan avec le concours des ministères italiens des Affaires Etrangères et du Développement économique et la région de Lombardie (nord). Outre Karim Ghellab, la partie marocaine à ce Forum était représentée par de hauts responsables d'établissements stratégiques intervenant dans l'activité économique et financière (CDG, Tanger free zone, Agence marocaine de l'énergie solaire, Fédération nationale du bâtiment et des travaux publics, Nareva Holding, Chambre du commerce, de l'industrie et de services de Tanger). Le Forum, qui est cette année à sa deuxième édition, se positionne comme un rendez-vous privilégié de dialogue et d'analyse. Il se fixe pour mission principale d'identifier les priorités et de proposer de nouvelles solutions de croissance, par la création notamment d'une aire de libre-échange et d'instruments de soutien à la coopération économique entre les Micro, les Petites et les moyennes entreprises (PME).

L’Algérie compte 35,6 millions d’habitants au 1er janvier 2010 : 28% des algériens ont moins de 15 ans


Par Mounir Kechar, samedi 10 juillet 2010 Selon les prévisions de l’ONS, la population algérienne atteindra, en janvier 2011, 36,3 millions d’individus, compte tenu du taux d’accroissement actuel.Pas d’explosion démographique en Algérie ! L’évolution de la population reste stable. L’Office national des statistiques (ONS) indique que l’Algérie compte, au 1er janvier 2010, 35,6 millions d’habitants. En 2008, l’Algérie comptait 34,8 millions d’habitants. Ainsi, le taux d’accroissement enregistre une légère progression, passant de 1,92% en 2008 à 1,96% en 2009. Et si ce taux se maintient, l’Algérie aura une population de 36,3 millions en janvier 2011. Selon l’ONS, les mariages, les naissances et les décès continuent à augmenter au même rythme que celui enclenché en 2003. En 2009, la population a augmenté de 690 015 personnes, en valeur absolue, par rapport à l’année précédente. Et le nombre des naissances a atteint 849 000, avec une progression de 4% en 2009 par rapport à 2008, indique l’Office, tout en soulignant que la mortalité est plus importante durant la même année avec un taux d’accroissement de 4,51%. Les mariages, quant à eux, ont connu une évolution de 3%, ce qui représente quelque 341 000 nouvelles unions en 2009. La population reste relativement jeune. 28,2% des Algériens ont moins de 15 ans et 10% ont moins de 5 ans. Ce qui consolide les chiffres représentant un accroissement des naissances. La tranche d’âge de 15 à 59 ans représente toujours la majorité avec un taux de 64,4% de la population globale. Le troisième âge (60 ans et plus) vient en dernier avec 7,4%. L’ONS fait état aussi d’un nombre important de femmes qui ont atteint l’âge de procréer. Elles sont 10 millions de femmes, soit près d’un tiers de la population. Cette donnée peut booster la natalité dans un avenir proche, si le nombre de mariages augmente de manière significative. L’évolution récente du nombre de naissances indique que la natalité, en Algérie, maintient le cap vers un niveau de plus en plus élevé, relève l’ONS. Le nombre de nouveau-nés de sexe masculin dépasse légèrement celui des filles. Autrement dit, en 2009, il y a eu 105 garçons pour 100 filles. La mortalité est également en légère hausse en 2009 : il y a eu 6000 décès de plus par rapport à 2008. La mortalité infantile est en revanche en baisse, passant de 25,5% en 2008 à 24,8% en 2009. L’espérance de vie est maintenue à 75,5 ans. Elle est de 74,7 ans pour les hommes et 76,3 ans pour les femmes. Elle est restée presque au même niveau observé depuis 2006 (75,7 ans). Quant au nombre de mariages, il a augmenté de 3% entre 2008 et 2009. La population algérienne a plus que doublé depuis les années 1960. Son accroissement moyen annuel est estimé à 3,2%. En 2002, l’Algérie a cependant enregistré l’évolution de la population la plus basse d’Afrique avec seulement 1,68%. Si dans les années 1970, la population algérienne était fortement concentrée dans le milieu rural, la tendance s’est inversée à partir des années 1990 avec un exode rural massif et un entassement tout autour des grands centres urbains du nord du pays. Aujourd’hui, la population occupe seulement 4% de la superficie de l’Algérie, quatre fois plus grande que la France.

Le gouvernement algérien répond aux sociétés françaises


Par Mounir Kechar, dimanche 11 juillet 2010 Le gouvernement algérien a rendu ses réponses aux sociétés françaises par rapport aux projets d’investissement en suspend dans le pays. C’est au secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant que le Premier ministre Ahmed Ouyahia aurait remis les documents des projets traités au cas par cas.
En effet, le constructeur de voitures Renault a essuyé un refus catégorique pour son projet d’usine d’assemblage de voitures. Le gouvernement a jugé les conditions exigées par le constructeur français inacceptables et à l’encontre des législations algériennes. Il a par ailleurs confirmé les sanctions et pénalités prises contre des banques françaises établies en Algérie, précisant que les mesures ne concernent pas les banques françaises uniquement et relèvent du domaine de la justice. Par contre le groupe total a eu l’aval du gouvernement pour la réalisation du complexe sidérurgique d’Arzew avec Sonatrach. Un projet qui a été annoncé, il faut la savoir, en 2007 et le études de faisabilité on été faites par les partenaires. Le complexe aura une capacité de 1,4 million de tonnes d’éthane par an et sera alimenté par le gaz issu des gisements du sud de l’Algérie. Ce craqueur produira 1,1 million de tonnes d’éthylène par an. Cet éthylène sera transformé en polyéthylène (deux unités pour un total de 800 000 tonnes par an) et en mono-éthylène glycol (550 000 tonnes par an). Ces produits seront principalement destinés à l’exportation ainsi qu’au marché national. L’estimation de l’investissement est de l’ordre de 3 milliards de dollars. Un autre groupe français, Alstom, s’est vu accordé le projet de construction de locomotives en Algérie et a également bénéficié d’un contrat de gré à gré pour fournir les locomotives aux vingt projets de tramway en cours de réalisation dans le pays. Alstom devra exporter une partie de sa production à partir d’Algérie avec le label du constructeur français

Recul de l’immigration permanente des algériens en France


L’OCDE évoque l’impact de la crise sur les flux migratoires
L’organisation de la coopération et de développements économiques met en garde les pays de l’UE contre les répercussions que pourrait avoir le recul de l’immigration légale, assurant que la France devait s’attendre à une perte de la main d’œuvre et à une récession économique si ce recul devait se poursuivre. Le rapport de l’OCDE publié hier révèle en effet que le taux d’immigration légale avait chuté de 6% en 2008, indiquant que les pays d’Afrique du nord, avec à leur tête l’Algérie n’exportent plus d’immigrés professionnels comme c’était le cas il y a quelques années, en raison de la crise économique, du chômage et de la nouvelle politique de la France qui selon le rapport est une politique de rejet, alors que c’est le moment ou le pays a le plus besoin de main d’œuvre. L’Allemagne est quant à elle le pays qui attire le plus d’immigrés grâce à meilleure une situation économique par rapport à ses voisins européens. Le rapport précise par ailleurs concernant les flux migratoires vers la France en provenance d’Algérie, que les immigrés restent de moins en moins de temps en France préférant se diriger vers des pays comme l’Allemagne ou la grande Bretagne ou il y’a plus d’opportunités d’emploi et ou les conditions de vie sont meilleures. Il évoque enfin la Suède qui a pris des mesures pour attirer encore plus d’immigrés.

Espace: Le satellite algérien Alsat2-A mis sur orbite





L’Algérie est entrée, hier lundi, de plain-pied dans l’ère spatiale, avec la mise sur orbite de son second satellite d’observation de la Terre, Alsat2A. «Le lancement d’Alsat 2A a été effectué aujourd’hui, et la mise sur orbite a été un succès», nous a confirmé une source proche de l’agence spatiale algérienne (ASAL). Interrogé par Le Quotidien d’Oran sur les conditions de lancement de ce second satellite artificiel algérien, la même source n’a pas donné plus de détails sur ce lancement qui a été réalisé grâce à une fusée indienne


Dans un communiqué, l’ASAL a annoncé que «l’Algérie a procédé lundi avec succès au lancement du satellite à haute résolution Alsat-2A depuis le site de Sriharikota, situé à Chennaï, au sud de l’Inde». «Alsat-2A est un satellite algérien d’observation de la Terre à haute résolution, avec une résolution spatiale de 2,5 m et s’inscrit dans le cadre du programme spatial algérien à l’horizon 2020, adopté par le gouvernement en 2006», ajoute le communiqué de l’ASAL.
Alsat2A, lancé à 9h23 heure indienne locale (4h53 heure algérienne), a été mis sur orbite avec succès, et est le deuxième a être mis en orbite après Alsat-1, lancé le 28 novembre 2002. Selon le directeur du centre de recherche spatiale indien de l’ISRO, S. Satish, un lanceur indien a mis sur orbite lundi cinq satellites. Parmi les cinq satellites lancés, figurent un satellite avancé de détection à distance Cartosat-2B ainsi que le satellite algérien Alsat 2A. Trois autres dispositifs expérimentaux indien, canadien et suisse ont aussi été lancés.
«Les satellites ont tous été lancés du site de Sriharikota, à environ 80 km au nord-est de Chennai (sud), dans des conditions météorologiques parfaites», a précisé à l’AFP le directeur de l’ISRO.
Ce second satellite algérien renforce la «présence de l’Algérie dans l’espace», avait annoncé le directeur de l’Agence spatiale algérienne (ASAL), M. Azzeddine Oussedik, au mois de décembre lors de la présentation du projet.
Selon des sources proches de l’agence spatiale algérienne, Alsat 2A est un satellite d’observation de la Terre à haute résolution qui sera suivi du lancement de Alsat-2B, ainsi que d’un satellite d’observation de la Terre à moyenne résolution, Alsat-1B, assurant la continuité de la mission d’Alsat-1. A moyen et long termes, le programme spatial algérien à l’horizon 2020 vise à mettre en oeuvre d’autres systèmes spatiaux pour répondre aux besoins de couverture de l’ensemble des secteurs nécessitant l’utilisation et l’exploitation des images satellites.
Dans son programme de recherches scientifiques et de développement de son programme spatial, l’Algérie a initié depuis 2006, quatre années après le lancement à partir de la base spatiale russe de Plesetsk de son premier satellite, Alsat-1 (23 novembre 2002), un vaste programme de développement de la recherche spatiale, la formation d’ingénieurs nationaux et la construction de satellites d’observation. Ce programme, doté d’une enveloppe financière de plus de 82 milliards de dinars, couvre la période 2006-2020. Ce programme prévoit la conception et la réalisation de systèmes spatiaux d’observation de la Terre à différentes résolutions spatiales et spectrales et un système spatial de télécommunications Alcomsat-1.
Pour son programme spatial, l’ASAL a formé une trentaine d’ingénieurs dans les centres de recherche spatiale en France et dans certains pays européens, pour notamment assurer le développement, le suivi du programme national, et surtout pour préparer l’après-Alsat-1. Pour autant, le lancement d’Alsat 2A a enregistré un retard de deux ans, car il devait être lancé fin 2008 et suivi fin 2009 par Alsat 2B, le satellite 100% algérien est actuellement en cours de construction près d’Oran, à Bir El Djir, par une équipe d’ingénieurs algériens formés par le groupe EADS Astrium à Toulouse.
Tout le programme Alsat-2 (A et B) comprend également la mise en œuvre de deux segments au sol de contrôle et d’un terminal image permettant l’exploitation et le pilotage des satellites depuis le territoire algérien. Enfin, le satellite Alsat 2A a été assuré par l’ASAL auprès de la CAAT (Compagnie algérienne des assurances des transports) pour près de 469,6 millions de dinars pour une durée de six mois. Quant aux applications de ce satellite, elles sont destinées à la télédétection, la recherche spatiale, l’observation et la gestion des ressources naturelles, la surveillance des catastrophes naturelles, l’étude et les potentialités hydriques du pays.
source: Le quotidien d’oran

Algerie l’Agence nationale de développement des PME (ANDPME)



Dix nouvelles annexes ouvriront leurs portes sur le territoire national
Dix annexes affiliées à l’Agence nationale de développement des PME (ANDPME) vont être créés, prochainement, dans différentes régions du pays pour faire bénéficier un maximum d’entreprises du programme national de mise à niveau, a annoncé, hier, son directeur général, Rachid Moussaoui, cité par l’APS. Les wilayas concernées sont Alger, Blida, Sétif, Annaba, Constantine, Oran, Tlemcen, Tiaret, Béchar et Ouargla. Les annexes des wilayas d’Alger, Oran, Annaba et Sétif sont déjà en cours de création, a-t-il indiqué, et ce, après avoir rappelé que le programme national de mise à niveau compte toucher 20 000 entreprises nationales, toutes catégories confondues, et créer trois millions d’emplois à l’horizon 2014. Abordant la question des activités effectuées par l’agence depuis sa création en mai 2005, M. Moussaoui a relevé que 536 actions d’orientation et d’assistance technique ont été menées au profit de 351 entreprises nationales activant dans divers secteurs. Parmi ces principales actions figurent des opérations d’audit interne qui vise à établir un état des lieux de certaines entreprises adhérentes à des associations partenaires, l’organisation de cycles de formation au profit de leurs personnels et le lancement de processus d’accompagnement pour la certification et la normalisation. Cet organisme a organisé plus d’une dizaine de journées d’information visant à sensibiliser les entreprises sur l’importance d’adhérer au programme national de mise à niveau qui concerne tout type d’entreprises et pas uniquement les PME privées, et signé 22 protocoles d’entente avec des associations professionnelles pour faire bénéficier leurs adhérents de ses services. Il s’agit d’associations professionnelles comme l’Organisation nationale du patronat et des entrepreneurs (ONPE), l’Association algérienne des fonderies (AAF), l’Association des producteurs algériens de boissons (APAB) et l’Union nationale des industries automobiles et mécaniques (UPIAM). L’Agence a, en outre, constitué une banque de données regroupant près de 120 bureaux d’études et de conseils que les chefs d’entreprise et porteurs de projets peuvent consulter sur son site Internet. L’ANDPME a également signé, la semaine passée, des conventions avec quatre organismes de la qualité dans le but d’assumer le rôle d’intermédiaire entre ces derniers et les entreprises nationales désirant normaliser leur gestion et production. Ces conventions ont été signées avec l’Institut algérien de la normalisation (IANOR), l’Organisme algérien d’accréditation (ALGERAC), l’Office national de la métrologie légale (ONML) et l’Institut national de la propriété industrielle (INAPI). R. N.
14-07-2010

Algerie Tipaza cap sur la proximité avec les citoyens


Le plan quinquennal 2010-2014 en débat à Tipaza
Le wali de Tipasa a préféré la proximité avec les citoyens pour organiser les rencontres d'information sur le programme d'investissement public 2010-2014 dans les circonscriptions administratives de la partie ouest de la wilaya à savoir Damous, Gouraya et Cherchell en présence des élus locaux, du mouvement associatif et la société civile. La vulgarisation tous azimuts du plan quinquennal 2010-2014 bat son plein dans la wilaya de Tipasa. En effet, l'annonce de l'enveloppe budgétaire allouée à la wilaya qui est de l'ordre de 215 milliards DA pour la réalisation de projets de grande envergure a été faite récemment par M. Mohamed Ouchen, wali de Tipasa lors d'une session extraordinaire de l'APW. Le coup d'envoi de cette campagne d'explication a été lancé à partir de la daïra de Damous, une petite ville côtière qui se situe à l'ouest de la wilaya. La salle de réunion fraîchement aménagée qui a abrité cette rencontre est symbolique à plus d'un titre dans la mesure où il s'agit de deux hangars complètement délabrés qui appartenaient aux ex- galeries algériennes longtemps squattés par des familles victimes des inondations qui ont fait l'objet d'une transformation en un pôle multifonctionnel regroupant une auberge de jeunes, un complexe sportif de proximité, 10 locaux à usage professionnel et une salle polyvalente destinée aux conférences et fêtes. Le wali a dévoilé aux élus locaux et à la société civile de Damous les grands axes de cet ambitieux programme qui prend en charge les préoccupations de la population locale notamment celle qui habite dans les hameaux et localités rurales et montagneuses les plus reculés et ce, à travers plusieurs opérations. Pour montrer les efforts déployés par les pouvoirs publics en vue d'améliorer les conditions de vie des citoyens, le conférencier a fait une rétrospective en prenant comme référence trois dates charnières. En effet, a-t-il expliqué de 1985 à 1998 la wilaya a bénéficié d'une cagnotte de 17 milliards de DA pour son programme d'investissement laquelle a évolué de 1999-2004 à 28,48 milliards de DA au titre du programme de soutien à la relance économique (PSRE) pour atteindre entre 2005-2009 le montant de 78,76 milliards DA dans le cadre du programme de consolidation de la croissance économique (PCCE) Par ailleurs, il a cité quelques indicateurs pour révéler l'essor qu'a pris la daïra de Damous dans plusieurs secteurs d'activités. En livrant à l'assistance des chiffres comparatifs d'une période à une autre, Mr. Mohamed Ouchen a voulu faire toucher du doigt les citoyens l'importance particulière que revêt ce programme pour que les administrés s'impliquent dans sa concrétisation. A titre d'exemple, dans le secteur des infrastructures routières la wilaya a réalisé 322 km de routes de montagne de 2005 à 2009 et la daïra de Damous a bénéficié de 93 km durant cette période. Ces liaisons ont permis de désenclaver une vingtaine de hameaux dans les communes de Béni Larhat et Damous. En ce qui concerne les programmes communaux de développement (PCD) le chef de l'exécutif a fait savoir à l'assistance que la daïra de Damous a bénéficié de 2004-2009 de 70 milliards de centimes qui se répartissent comme suit entre les trois communes. Damous (25 milliards de centimes) Larhat (33 milliards de centimes) Béni Mileuk (12 milliards de centimes). Pour l'année 2010, il a été alloué 4 milliards de centimes à Damous, 2,6 milliards de centimes à Larhat et 1,4 milliards à Béni Mileuk. En matière de logement qui constitue le souci majeur des citoyens, le wali a affirmé que la commune de Damous a bénéficié de 1999 à 2004 de 1369 unités d'habitation, Larhat de 1180 logements et Béni Mileuk 1210 logements. Pour le prochain quinquennat il sera affecté à la commune de Damous 300 logements, Larhat 615 logements toutes formules confondues et à Béni Mileuk - il sera réservé un quota de 600 logements ruraux. Dans ce cadre, le wali n'a pas omis de soulever le problème de l'indisponibilité des assiettes foncières pour l'implantation des équipements publics en raison de la nature juridique des terres archs situées dans les zones montagneuses. S'agissant de la gestion de l'eau qui constitue un enjeu de taille compte tenu de la chaîne des hauteurs, le wali a souligné que le taux pénétration en AEP en 1999 était de 90% à Damous, 25% à Larhat et 34% à Béni Mileuk. Avec le renforcement des zones rurales en AEP, ce taux a augmenté en passant en 2009 à 98% à Damous 80% à Larhat et 84% à Béni Mileuk. Le premier magistrat de la wilaya a informé la population que dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014, il est prévu également la réalisation d'un abri de pêche, d'une unité médico-chirurgicale (UMC) et l'éradication totale de l'habitat précaire.R.R.