阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Saturday, September 11, 2010

Les algériens et l’action



Poste par faycal
Un événement récurrent annuellement incite souvent au bilan. C’est souvent l’occasion de s’arrêter quelques minutes pour réfléchir sur l’année passée et prendre des résolutions pour l’année future. Un autre ramadhan d’achevé, une autre année est déjà passée et nous nous disons tous, dieu que la vie va vite! Qu’ai-je accompli cette année ? Quelle a été ma plus belle réalisation ? Suis-je fière de ce parcours ? Que pourrais-je poser comme gestes pour améliorer mon sort et celui des gens que j’aime?

C’est aussi l’occasion de se souhaiter de belles choses. Sur ce forum en particulier, et en Algérie en général, je nous souhaite de ne plus rien nous souhaiter. Je nous souhaite d’agir. Cela fait trop de temps que nous espérons mais en inertie complète. Notre passivité est inversement proportionnelle à notre grande gueule. Nous savons tous, tout ce qu’il faut faire pour changer les choses, nous le disons, nous l’écrivons, nous le discutons et nous souhaitons que cela se réalise inchallah! Il nous manque un méchant bout, non ? Agir !
Un jour que je tardais à prendre une décision qui freinait toutes mes actions et m’empêchait d’avancer, mon coach me racontait l’histoire suivante : imagines toi à l’âge de 90 ans, tu feras comme la majorité des gens de cet âge. Tu es assise sur une chaise berceuse et tu déroules le film de ta vie dans tes pensées. Quand tu te souviendras d’un événement précis, tu répéteras au rythme des bercements une des deux phrases suivantes : Soit, tu souris en te disant, je l’ai fait, je l’ai faitc! Soit, le cœur triste tu murmures, j’aurais dû le faire, j’aurais dû le faire!
Que choisissez vous ?

La réponse à nos préoccupations en Algérie, tels que nous sommes partis sera probablement la deuxième.
Ce soir en lisant un commentaire d’un lecteur qui me disait : je suis de tout cœur avec vous, j’ai décidé de partager avec vous ma réflexion pour lui dire tout simplement : Merci mais nous serions plus efficaces si vous étiez avec moi de toute action au lieu de tout cœur. Nous sommes à l’heure où les souhaits, les désirs et le cœur ne nourrissent plus leur homme. C’est le moment de passer à l’action. En fait, l’action urge tellement qu’elle est pour hier.

J’ai lu un commentaire dernièrement, le lecteur écrivait : Bande de loosers !
De prime abord, je l’ai jugé agressif et impertinent. À bien y réfléchir, à quel point avait-il raison ? Cependant, j’aurais apprécié une petite argumentation de genre : Bande de loosers, vous ne faîtes que parler alors que moi j’agis et voilà ce que je fais ! Sinon, il aurait fallu écrire : Nous sommes une bande de loosers, y compris moi (looser en anglais veut dire perdant)

Dans ce forum, nous en voulons au peuple algérien qui a démissionné, nous critiquons haut et fort sa léthargie. Et nous que faisons nous ? Ne pensez vous pas que nous sommes à l’image de notre peuple. Nous échangeons, nous nous indignons, nous citons de grands philosophes, nous essayons d’étaler chacun notre savoir, c’est devenu à qui joue le mieux avec la langue française, à qui connaît le plus de citations philosophiques ou encore à qui excelle dans l’art du cynisme.

Plusieurs propositions d’actions concrètes ont été mises sur la table et n’ont même pas mérité d’être discutées. Ce sont quelques mini actions que chacun de nous pourrait accomplir pour affronter ce changement que nous désirons tous. Que se soit pour sensibiliser des jeunes, penser à de petits groupes pour nettoyer son quartier, une marche de soutien, un volontaire pour nous aider à améliorer notre français, rien ! aucun écho ! Pourquoi? Que nous arrive t-il ? Améliorer son sort est une affaire d’abord individuelle, et l’entraide est une affaire de peuple pas de gouvernement.

Les expériences de bénévolat et d’entraide réussies foisonnent à travers le monde et ce, même dans les pays sous développés. C’est la population qui déclenche un projet d’entraide et ensuite les gouvernements peuvent subventionner. On dit bien chez nous : warrini hannat yaddik! (Montres moi ce que tu peux faire). Nous voulons tous que les choses changent, mais personne n’agit dans ce sens.

C’est vrai que nous sommes un peuple extrémiste, nous pensons tout blanc ou tout noir. Et pour nous la tâche paraît grande. Le chaos est partout et nous aimerions que du jour au lendemain les choses s’arrangent d’elles-mêmes. Dans la vraie vie, les miracles sont malheureusement très rares. Les changements sociaux évoluent lentement, et à coups de sacrifices et d’actions, mais encore faut il les amorcer. Nous rêvons aussi d’un sauveur car nous voulons faire des omelettes sans casser des œufs. Notre priorité est de garder ce que nous avons accumulé et nous avons peur de perdre nos acquis en travaillant sur un changement quelconque.

Hélas, le résultat surprenant est qu’au fil du temps, nous nous apercevons qu’il ne nous reste plus rien. Qui n’avance pas recule! Pour compenser notre apathie et nous déculpabiliser, nous parlons de changements qui nous seraient bénéfiques. Le fait d’en parler nous donne l’illusion que nous faisons, alors nous pouvons dormir tranquillement. Nous sommes orientés vers la théorie, nous avons des diplômes, nous nous gargarisons de débats, mais qu’en faisons nous? Où sont nos résultats? Qu’accomplissons nous? Pas grand-chose!

Pour finir, je ne peux m’empêcher de partager avec vous cette histoire de mon grand-père, qui lui est né algérien et mort algérien sans avoir jamais vécu ailleurs. C’est pour vous dire, que ce qui suit ne vient pas d’Europe, ni des Amériques. Cela vient de chez nous mais c’est vrai que cela fait bien longtemps de cela. C’était à l’époque où nous étions encore un peuple digne de ce nom. Un peuple qui se battait pour sa patrie, pour son amour des siens et pour sa dignité.

Un peuple propre, un peuple respectueux, où les hommes et les femmes ne toléraient aucune oppression interne ou externe. Un peuple musulman ouvert et tolérant qui ne cachait pas ses tares derrière sa religion. Un peuple qui s’est toujours battu pour ses enfants. Ce ne sont pas les dirigeants de l’époque qui ont donné l’indépendance au peuple, c’est le peuple qui l’a arrachée. Alors, s’il vous plaît, ne dîtes plus, nous ne pouvons rien faire, la faute incombe aux dirigeants. Si je suis votre logique et votre raisonnement, l’Algérie serait encore française!

Voici l’histoire : Un vieil agriculteur, marchait sur ces terres en transportant grâce à un bâton sur ses épaules, un sac de coton à un bout et de l’autre un sac de cailloux. Vous pouvez imaginer le déséquilibre de la démarche puisque penché du côté des cailloux. Un homme qui traversait ses champs, l’arrêtait pour lui expliquer la loi de la physique et replaçait sa marchandise afin d’équilibrer sa démarche. Il mit moitié cailloux au fond du sac de chaque côté et le coton dessus. L’agriculteur fût impressionné par l’intelligence de son bienfaiteur et décidait de continuer à marcher avec lui. Il lui demandait son nom et l’autre de répondre : On m’appelle moul el ilm (Celui qui possède le savoir).

Et l’autre de continuer : On m’appelle Lahbil (débile). Nous sommes entrain de marcher sur mes champs qui sont à perte de vue, j’ai bâti cette maison de mes propres mains, je possède toutes ces terres que je travaille chaque jour et toi que fais tu que possèdes tu?
L’érudit répondait : Je ne possède rien d’autre que ce livre et je lis. Notre paysan vérifiait d’abord qu’il avait bien compris. Ce monsieur ne possédait rien et ne faisait que lire! Alors, il s’arrêta net et lui dit : (Akhouya ana nrad ki kount), je préfère continuer à ma manière! Et il remit ses cailloux d’un bord et son coton de l’autre). Moralité : La théorie n’est utile que si elle est mise en pratique!

Nacera Kherbouche

Débat Citoyen n°1: L’élite Algérienne (+vidéo) Youtube

Débat Citoyen n°1: L’élite Algérienne (+vidéo) Youtube

Algerie-Focus.Com lance une nouvelle rubrique intitulée « Débat Citoyen ».

Son principe : offrir une tribune à des vidéobloggeurs algériens et étrangers qui sont invités à s’exprimer brièvement et donner leurs avis sur des sujets proposés par la rédaction, en préambule à des débats plus élargis
Pour commencer, nous avons demandé à nos intervenants de nous livrer leurs appréciations à propos de « l’élite algérienne », sa définition selon eux, son éventuel rôle dans la société et est-ce qu’elle (l’élite) assume ce rôle ?

Pour Civicdz, l’élite est composée d’un « groupe de personnes qui excellent dans leurs domaines respectifs ». Selon lui l’élite algérienne existe bel est bien, mais elle est dans l’incapacité d’assumer pleinement sa mission de « développement de la société », car elle est elle même victime d’un système défavorable à son émancipation. Par conséquent, demander à cette élite de jouer son rôle reviendrait à exiger d’un « cancéreux en plein chimiothérapie, qui lutte pour sa survie, d’aller faire du sport », conclue-t-il.

Crisalyde 16 estime quant à elle que la véritable élite- contrairement à la « fausse élite, fabriquée par les médias mensonge »- est celle qui « n’a pas perdu sa conscience », elle est donc « incorruptible ». Cette « authentique élite » se distingue par « son honnêteté intellectuelle », « elle est capable de s’effacer pour le bien-être de la majorité », dit-elle.

Moins exigeant avec l’élite, qu’il estime « exogène », et pas essentiellement politisée, Kromagnon 1999 appelle pour sa part à l’action citoyenne. Chaque individu, « du fellah jusqu’au président de la République, en passant par le professeur de fac ou le médecin » chacun donc est « responsable de sa destinée ». Et faire porter la responsabilité uniquement sur l’élite, c’est quelque part « dédouaner le citoyen » en le « déresponsabilisant ».

Hchicha exige en revanche plus d’implication de la part de l’élite. Pour lui, celle-ci ne peut se considérer comme tel (élite) que si elle est « proche du peuple ». C’est la condition intrinsèque à son essence. Elle est en quelque sorte le porte voix « des revendications, des aspirations, des peurs du peuple, auquel elle ne peut qu’être être liée ». Son action doit se manifester « à l’intérieur de la société, sur le terrain ».

Un peu philosophe, Madmax pense que la véritable élite ne se révèle qu’en temps de crise. « La définition de l’élite est tributaire du contexte et des évènements » précise-t-il. C’est au moment du naufrage, quand le « Titanic coule » où les apparences ne comptent plus, c’est à cet instant que les gens démontrent à travers leurs actions s’ils font vraiment partie de l’élite ou pas.

RAF

PS: cet espace de Débat Citoyen est ouvert à tout le monde. Envoyez nous vos intervention ICI. Le prochain sujet, qui fera l’objet d’un nouveau dossier sur Algerie-Focus.com, est le suivant : « Guerre des religions: réalité ou manipulation ? » A vos webcams.

Loi de finances complémentaire 2010 : Préservation des intérêts nationaux et appel au partenariat extérieur


Au projet de loi de finances complémentaire pour 2010, il a été assigné par les pouvoirs publics une mission de préservation publique, une mission de préservation des intérêts économiques nationaux.

Au projet de loi de finances complémentaire pour 2010, il a été assigné par les pouvoirs publics une mission de préservation publique, une mission de préservation des intérêts économiques nationaux.
C’est à travers ce principe de base qu ont été aménagées un certain nombre de mesures destinées à cet effet.
A côté de cela, ont été prises des dispositions portant sauvegarde des intérêts de populations cibles fragilisées, retraités, handicapées notamment. Ainsi sur ce dernier aspect, il a été prévu le réaménagement de l’exonération de l’IRG des pensions de retraités et des salaires des travailleurs handicapés dépassant le seuil de 20.000 DA.
Cette façon d’opérer répond à un souci de justice sociale et de réduction des inégalités qui font la matrice de la politique sociale du gouvernement.
Pour le reste, le gouvernement a veillé au renforcement de la lutte contre la fraude, aspect sur lequel s’est longuement attardé le directeur de la législation et de la réglementation fiscales auprès de la Direction générale des Impôts, M. Zikara Mustapha. Ce renforcement vise la lutte contre la fraude sous ses diverses formes, à l’international, l’institution de la procédure de la flagrance fiscale et des sanctions qui lui sont applicables la fausse facturation, etc.
Sur le plan de la promotion de l’économie nationale. On cite volontiers le secteur du médicament. La politique nationale en la matière est axée sur la promotion de la production pharmaceutique nationale et l’encouragement du médicament générique. Cette politique , selon les rédacteurs de la loi de finances complémentaire , tend à la rationalisation des dépenses à l’import, (près de 2 milliards de dollars) et la dépense du médicament de la sécurité sociale (plus de 80 milliards de dinars en 2009), sans pour cela atteindre l’accessibilité aux soins. Développer l’industrie pharmaceutique nationale qui reste un secteur fort pourvoyeur d’emplois et de transferts de technologies.
Les dispositions prises s’analysent en incitations financières pour la promotion du générique et des médicaments fabriqués en Algérie. Les incitations fiscales visent également au développement des entreprises pharmaceutiques locales, les intentions telles que formulées dans le cadre de la loi de finances complémentaire, favorisent les délocalisations des firmes pharmaceutiques internationales , y est évoquée la prospection à l’exportation du médicament.
En dehors du cas spécifique du médicament, il est rappelé dans le cadre de la sauvegarde des intérêts nationaux, le droit de préemption pour l’Etat en cas de toute cession d’actifs détenus par des étrangers exerçant dans le cadre d’entreprises évoluant en Algérie.
On cite le principe d’une obligation pour les soumissionnaires étrangers décrochant des contrats dans le cadre des marchés publics, de s’engager à investir en Algérie dans le cadre d’un partenariat. Cette obligation permettra entre autres un transfert du savoir-faire de l’entreprise étrangère au cocontractant algérien. On note , aussi , comme mesure importante, l’obligation qui est faite aux différents agents économiques, quel que soit leur statut, de communiquer l’information statistique aux organes habilités aux fins d’exploitation au bénéfice de l’outil productif et à la prise de décision politique.
Au titre de l’assainissement, il a été prévu la limitation dans le temps de la validité du registre du commerce pour certaines activités. Il a été constaté, en effet, une utilisation abusive du registre du commerce, favorisant la spéculation, et l’accomplissement d’opérations frauduleuses à grande échelle. L’objectif visé à travers toutes les mesures prises , bien entendu, à la préservation des intérêts nationaux (droit de préemption règle de réciprocité, obligation d’investissement sur le plan local pour les entreprises étrangères évoluant en partenariat). Les mesures prises vont ainsi à l’assainissement (lutte contre la spéculation). La loi de finances complémentaire préserve la dynamique de développement économique et social avec laquelle le pays a renoué depuis plus d’une décennie.

Tahar Mohamed Al Anouar

Le développement de la PME en Algérie : l’impératif de mise à niveau des institutions



Cabinet GIDCA
Conseil Etudes en développement durable

Ali Ferrah
Le fait est indéniable. Les petites et les moyennes entreprises (PME)(1)jouent un rôle fondamental dans le processus de développement économique et social. Par la flexibilité de leurs structures, leur capacité à s’adapter aux pressions multiformes de l’environnement économique, leur aptitude à assurer une intégration économique et le développement des régions, les PME sont au centre des politiques industrielles et des préoccupations politiques des États soucieux de préserver et de développer l’emploi.

Les PME s’érigent, aujourd’hui, en acteurs majeurs de la sphère industrielle des pays développés à l’instar des pays de l’Union Européenne. Le cas de l’Italie est à cet effet fort éloquent en ce sens que les petites entreprises participent pour 80 % et 60 % dans la création des emplois et de la valeur ajoutée respectivement.

En Algérie, il faudra remonter à la fin des années 80 pour déceler les prémices d’une option favorable au développement des PME privées. Le regain d’intérêt pour les PME apparaît de manière perceptible à la faveur de la mise en œuvre du processus des réformes économiques libérales. L’orientation en faveur des PME est apparue, dans le contexte de la transition vers l’économie de marché, comme une alternative à la relance des investissements et à l’essoufflement du modèle d’industrialisation de base en Algérie attesté par l’effondrement du secteur public économique.

Le développement de la PME a connu un essor remarquable favorisé par les politiques publiques incitatives en termes d’encadrement institutionnel, d’aides publiques, de réglementation et de mise à niveau. Cette tendance transparaît, notamment, dans le secteur des industries agroalimentaires dont les structures ont connu une transformation radicale à la suite de la libéralisation des marchés des produits agroalimentaires et la restructuration des entreprises publiques impliquées dans les principales filières agroalimentaires (Céréales, aviculture, lait, corps gras).

Mais en dépit de leurs atouts, les PME privées présentent aujourd’hui des structures économiques, financières et organisationnelles fragiles laissant suggérer que les efforts de promotion de la PME entrepris par l’État, depuis le début des années 90, n’ont pas abouti à un décollage significatif de ces entreprises en Algérie.

Une des hypothèses formulées pour expliquer cette léthargie de la PME algérienne postule qu’au-delà des contraintes propres à cette catégorie d’entreprises(2), celles-ci n’ont pas bénéficié d’un environnement institutionnel adéquat susceptible de soutenir leur déploiement et leur modernisation. Cette perspective véhicule des risques majeurs pour les PME d’autant plus élevés qu’elles sont relativement démunies en ressources et en connaissances techniques et scientifiques pour faire face à la concurrence que ne manquerait pas d’induire la signature de l’accord d’association avec l’UE et la prochaine adhésion de l’Algérie à l’OMC.

I. Point de situation sur le développement de La PME en Algérie.

Tenter de restituer la structure et la dynamique des PME, en Algérie, reste une entreprise pour le moins ardue au regard de la faiblesse manifeste du système d’information statistique relatif à la PME. Les quelques données disponibles permettent, néanmoins, de relever les caractéristiques essentielles de ces entreprises (3).

La population des PME a connu une expansion importante depuis 1995. Celle-ci a été perceptible durant la période 1995-2000 qui a vu le nombre des PME s’accroître de 22 % en relation avec le foisonnement des entreprises liées aux secteurs de l’agriculture, du bâtiments et des travaux publics (BTP) et du commerce. Ainsi, une première lecture des données disponibles permet de mettre en exergue l’émergence effective du capital privé dans la sphère économique nationale. En effet, la majorité des PME Algériennes ont été créées durant cette période (4). Cette évolution est le résultat des mesures d’incitation et d’encadrement, en faveur de la promotion de l’investissement, prises par les pouvoirs publics dans le cadre des réformes économiques libérales. Cependant, au-delà de l’expansion du tissu de la PME ainsi enregistrée, il reste que le rythme de création d’entreprises demeure faible comparativement à celui en vigueur dans les pays industrialisés (5).

Toutefois, une nette tendance à la régression du rythme de création des PME est observée depuis l’année 2000 (- 22 %). Ce mouvement a affecté les secteurs du commerce et de l’industrie. Cette tendance est néanmoins contrebalancée par la croissance du nombre de PME dans les secteurs de l’agriculture, du BTP et des services fournis aux entreprises. Cette évolution a été confortée par les effets d’entraînement exercés par les différents programmes d’aides publiques à l’instar du programme de développement agricole et rural (PNDAR) et du programme relatif à l’habitat qui ont fait l’objet d’interventions soutenues de la part de l’État (6).

Les interventions de l’État à travers les réformes économiques introduites depuis le début des années 90 ont eu une incidence sur le tissu des PME dont la structure a changé radicalement. Les structures de la PME intègrent des entreprises artisanales dont le nombre a évolué à la hausse depuis l’an 2000. Les dernières publications officielles du ministère de la PME-PMI et de l’artisanat évaluent cette population à 86732 entreprises pour 173 920 salariés soit prés de 21 % des emplois déclarés par l’ensemble des PME (7) estimés à prés de 840.000 emplois en 2004. Ces entreprises jouent un rôle important dans l’agroalimentaire

La recherche scientifique pour lutter contre la sécheresse


Cabinet GIDCA
Conseil Etudes en développement durable
L'INRA France et ses partenaires internationaux ont lancé le 27 août 2010 le projet européen DROPS .
L'objectif est de répondre aux problèmes soulevés par la rareté des ressources en eau, grâce au développement de variétés de plantes plus résistantes à la sécheresse et/ou qui valorisent mieux l'eau d'irrigation ou des pluies.
Administrateur
Physiologie, génétique, modélisation, le programme combine plusieurs disciplines et s’intéresse au maïs, au blé tendre, au blé dur et au sorgho. Les chercheurs travailleront plus précisément sur la manière de limiter l'avortement des grains, maintenir la croissance des feuilles, améliorer l’architecture du système racinaire et l’efficacité d'utilisation de l'eau.

Les résultats attendus en matière d’amélioration des plantes seront diffusés aux sélectionneurs grâce à la participation de 4 entreprises semencières et à un partenariat avec une association professionnelle de sélectionneurs.

DROPS bénéficie d’un financement de 8,7 millions d’euros sur cinq ans, dans le cadre du 7ème PCRD (Programme cadre de recherche et développement) dont 6 millions apportés par l’Union européenne.

La lente agonie du parc national d’El Kalla


Cabinet GIDCA
Conseil Etudes en développement durable

Ferrah Ali
Crée en 1983 dans l’optique de la conservation et de la préservation du patrimoine naturel et culturel de la région, le parc national d’El Kalla (PNEK, Wilaya de Tarf) semble s’engager, en dépit de l’existence d’un cadre législatif le protégeant, dans un processus de dégradation irrémédiable





Le PNEK est aujourd’hui exposé à d’immenses et multiples pressions anthropiques qui sont à l’origine d’une forte perturbation des écosystème dont on ne mesure pas encore les conséquences, bien évidemment négatives, pour le développement socio-économique actuel et futur de la région.. Le lancement récent des travaux de l’autoroute sur un tronçon de 12 km, aussi dévastateur et spectaculaire qu’il soit, ne constitue en fait qu’une simple péripétie d’un processus de dégradation qui remonte à plus de 20 années.

Un examen plus fin de l’histoire sociale, économique et naturelle de la région permet de mettre en exergue les facteurs anthropiques explicatifs de la déstabilisation de ces écosystèmes. En effet, au-delà des facteurs naturels à l’instar des changements climatiques (inondations des plaines, assèchements des marais) et de l’impact négatif des espèces invasives (Algues et planctons) qui impactent négativement sur les écosystèmes du PNEK, la dégradation de ce dernier est le résultat cumulatif d’actions anthropiques liées aux politiques de développement mises en œuvre depuis le début des années 80.
Développement des villes et littoralisation de la vie économique.

Le PNEK est inséré dans une constellation de 7 villes en pleine expansion (Annaba, Tarf, Ain Ben Beida, Bouchegouf, Bouhadjar, Drean, El Kala). L’expansion des armatures urbaines est à l’origine d’une pollution relativement importante par les déchets ménagers et les eaux usées.
Le PNEK couvre 40 kilomètres de littoral, allant du Cap Rasa au Cap Roux. Cette bande est fortement affectée par des pressions anthropiques importantes générant une surexploitation des ressources hydriques (Agriculture, industrie, villes) ainsi qu’une pollution par les eaux usées, les effluents agricoles (engrais, pesticides) et industriels.

Essor du trafic maritime.
Même si l’on ne dispose pas de données chiffrées précises, il y a lieu de mettre en évidence le fait, commun à toutes les régions côtières, que la région d’El Kala est le réceptacle d’une pollution chimique (déversements d'hydrocarbures, eaux des ballasts) au niveau de ses franges marines et littorales. Ces pollutions traduisent l’essor du trafic maritime dont l’incidence sur les équilibres biologiques n’est plus à démontrer.

Développement des réseaux de transport.
Outre l’implantation récente d’une autoroute, le PNEK est traversé sinon affecté par 5 routes nationales (RN 16, 20, 21, 44 et 83) qui sont autant de sources de stress et de déstabilisation pour la faune du PNEK.

Travaux publics, carrières et pollution
Le lancement des travaux publics au niveau de la région a été à l’origine de l’apparition de plus d’une dizaine de carrières (extraction des sables) dont les effets sur les écosystèmes sont dévastateurs. A cela il conviendra de rajouter l’impact de la pollution sonore[1] et lumineuse générée par les activités de travaux publics qui perturbent fortement l’éthologie de la faune[2].

Les activités économiques informelles
L’on ne pourra jamais évaluer avec exactitude l’incidence des activités informelles sur les écosystèmes du PNEK ; mais les spécialistes s’accordent à relever l’effet hautement dépressif de certaines pratiques économiques illégales à l’instar d’un certain type de tourisme, de la chasse et du braconnage, de la pêche et de la collecte illégale des ressources aquacoles ainsi que des activités de prélèvement de plantes médicinales.

Incidence des élevages et des pratiques agricoles et aquacoles
Pratiques agricoles itinérantes, pastoralisme et agriculture intensive sont autant de facteurs source de déstabilisation des écosystèmes par la pollution chimiques (engrais et pesticides) des systèmes aquatiques, le déboisement des massifs forestiers et le défrichement des espaces. Ces tendances se sont accentuées concomitamment à la mise en œuvre du programme national du développement de la production agricole lancé depuis 1997. Le constat reste, par ailleurs, valable pour les activités aquacoles dont l’essor, depuis le lancement du plan national de développement de la pêche et de l’aquaculture commerciale, a contribué à la diffusion de pratiques répréhensibles (introduction incontrôlée de matériels génétiques, concessions pour l’exploitation des plans d’eau).

Enfin, le PNEK renferme un massif forestier imposant qui subit les facteurs de dégradation liée à l’exploitation des espaces sylvicoles, les incendies et les défrichements. Il en découle un processus d’érosion des sols préjudiciable à l’équilibre des écosystèmes constitutifs du PNEK.

Cette revue de l’état du PNEK démontre, si tant est que subsiste des ambiguïtés, que le processus de dégradation des écosystèmes de la région, loin d’être la conséquence de quelques erreurs de planification d’un projet, est le produit cumulatif d’actions anthropiques multiformes qui trouve ses origines dans l’absence d’une vision globale et stratégique du développement. Cette dernière sous estime, à bien des égards, les effets à long terme liés à la dépréciation du capital naturel.

Les entreprises Algériennes face aux impératifs de préservation de l'environnement.


Cabinet GIDCA
Conseil Etudes en développement durable
La question de la préservation de l’environnement dans le cadre de la stratégie du développement durable focalise, depuis le début de l’an 2000, l'attention des instances de régulation de l’État. Cette préoccupation est attestée par la promulgation d’un corpus de textes législatifs et d’une fiscalité intégrant de plus en plus la problématique de la préservation de l’environnement en Algérie.

L’Algérie, à la suite des sommets de Rio (1992) et de Johannesburg (2002), prends progressivement conscience de ce que la préservation de l’environnement et, d’une façon générale, des actifs naturels est un gage de durabilité et de stabilité du processus de développement économique et social.



Les externalités générées par les activités économiques se traduisent par une forte dégradation du cadre environnemental. Celle-ci retentit négativement sur la santé et la qualité de vie de la population, la diversité biologique, la productivité et la durabilité du capital naturel de même que l’efficacité de l’utilisation des ressources et la compétitivité de l’économie (1).



Les entreprises économiques, en tant qu’acteurs influents, sont de plus en plus interpellées et intégrées dans les nouveaux dispositifs de gouvernance de la sphère économique et environnementale dans le sens de la responsabilité et de l’engagement vis-à-vis des questions de l’environnement.

En effet, la pollution industrielle par les émissions gazeuses et les effluents, la dégradation du patrimoine naturel (eaux, terres, écosystèmes naturels et agricoles, ressources biologiques…etc.) constituent autant de menaces sur l’environnement que les institutions de l’État entendent contrôler.

Cet impératif de préservation de l’environnement s’impose d’autant plus que l’Algérie est confrontée, à l’instar des pays industrialisés, aux risques technologiques encourus liés à l’existence d’installations à risques majeurs dont le nombre a été estimé, en 2005, par le Ministère de l'environnement et de l'aménagement du territoire à prés d’une soixantaine essentiellement localisées sur le littoral (2).



C’est dans cette perspective que des dispositifs législatifs à l’instar des lois relatives à la gestion des déchets, à la protection de l’environnement, et à la prévention des risques majeurs, ont été établis en Algérie en vue:

- d’évaluer l'incidence environnementale des projets de développement dans le cadre des études d’impact.

- d’assujettir toute installation industrielle à la réalisation d’une étude de danger.

- d’amener les entreprises à se doter de plans d’intervention interne (PII) , de plans particuliers d’intervention (PPI) et de plans généraux de prévention des risques industriels et énergétiques (PGPRI).



Ce sont là autant de contraintes que les entreprises devraient intégrer dans leurs stratégies (Principes de précaution, attente des partenaires à l'instar des consommateurs, de l'État, pressions sociales), leurs structures organisationnelles (management environnemental orienté vers les procédés et les produits) et leurs politiques financières (maîtrise des coûts liés aux impératifs de préservation de l'environnement et des ressources rares).

Mais ces impératifs représentent, aussi, autant d'opportunités que les entreprises devront saisir pour consolider à long terme leurs assises sur les marchés à travers, notamment, l'amélioration de l'efficacité (gains de productivité et réduction des coûts de production qu'induirait, par exemple, la rationalisation de la consommation énergétique) et la valorisation de l'image de marque de leurs produits.


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1. Cf. – MATE- Plan national d’Actions pour l’Environnement et le Développement Durable. MATE, Janvier 2002, 140 pages.

2. Notons, à cet effet, qu'en l'espace de trois années (2003-2005), l'Algérie a enregistré pas moins de huit incidents technologiques (explosions, fuites, incendies) au niveau des installations industrielles de Skikda et d'Arzew.

Les produits laitiers traditionnels en Algérie


Cabinet GIDCA Administrateur
Conseil Etudes en développement durable
A contre courant des idées reçus, l’Algérie dispose bel et bien de traditions avérées de fabrication des produits laitiers même si l’activité est limitée à la sphère domestique.

Produits à forte valeur culturelle, médicinale et économique, les produits laitiers traditionnels sont le produit historique du dynamisme social et économique des communautés rurales féminines.

En dépit de leur ancrage dans la tradition culinaire algérienne et leur capacité à valoriser les ressources naturelles des régions défavorisées (espèces animales et végétales des écosystèmes montagneux et sahariens), ces produits évoluent en marge des politiques de développement mises en œuvre en Algérie depuis le début des années 70.
Pour la majorité d’entre eux, ils font l’objet d’un déclassement par les marchés via l’émergence des industries de transformation laitière orientées plus vers la satisfaction des grands marchés urbains, en lait subventionné et en produits laitiers, que vers la valorisation de la production laitière locale.

Que reste-il aujourd’hui de ces produits et des activités qui les sous tendent en Algérie ?

Les produits laitiers traditionnels en Algérie : Un bref aperçu.

 Le «Rayeb»
Le Rayeb, lait caillé, est obtenu par coagulation du lait durant une période variant de 24h à 72h selon la saison. Le «Rayeb» est consommé tel quel ou sous une forme écrémée après barattage et écrémage traditionnels dans une peau de chèvre ou de brebis («Chekoua»).

 Le « L’ben»
Le «L’ben» est un des produit-phare de la transformation artisanale du lait en Algérie. Il fait l’objet d’une consommation large associé à d’autres mets à l’instar du couscous. Le l’ben est le produit de l’écrémage et du barattage traditionnels du lait fermenté. Le beurre frais («Zebda », «Oudhi») est extrait manuellement sous forme de mottes. Le petit lait restant selon ce procédé est appelé «L’ben ».

Pour éviter la dégradation du « L’ben » durant la phase de stockage il est chauffé jusqu'au la séparation du lactosérum, le coagulum obtenu, appelé « Klila», est consommé comme un fromage frais, sinon utilisé comme un ingrédient dans les préparations culinaire et ce après découpage et séchage.

Le beurre frais est obtenu après barattage du lait fermenté « Rayeb ». Ce dernier est occasionnellement augmenté d’une quantité d’eau tiède (40-50°C) à la fin du barattage pour favoriser l’agglomération des globules lipidiques et accroître le rendement en beurre (Zebda). Les globules gras apparaissant en surface, à la suite du barattage, sont séparés par une cuillère perforée, le beurre frais obtenu présente une consistance molle du fait de la forte concentration en eau.

Le surplus de beurre produit est transformé en beurre rancie (« Smen») à travers le lavage du beurre frais à l’eau tiède, le saumurage, le salage (8-10g/100g) et le conditionnement.

 Le formage « Bouhezza »
« Bouhezza » est un fromage traditionnel fermenté dont la fabrication est le fait des régions de l’Est Algérien (Oum el Bouaghi, Khenchella, Bartna) jadis réputées par une pratique importante de l’élevage extensif des caprins et des ovins. En effet, à l’origine, le « Bouhezza» était le produit de la transformation du lait de chèvre et de brebis ; toutefois la tendance actuelle semble s’orienter vers l’utilisation lait de vache.

Le salage l’égouttage et l’affinage du « Bouhezza» sont réalisés simultanément dans une outre, « Chekoua », préalablement traitée aux tannins pendant 3 à 4 mois. Au cours de la période d’affinage, du sel et du « L’ben » seront ajoutés au contenu de la « Chekoua». Au stade de la consommation le fromage est pétri avec incorporation de poudre de piment rouge, ce qui lui donne une caractéristique particulière

 Le fromage « Kemaria », « Takemarit».
Fromage traditionnel à base de lait de chèvre, la « Kemariya» ou «Takkmerit » (Berbère) est fabriqué par les femmes selon des procédés traditionnels dans les régions du Sud Algérien notamment dans les wilayate de Ghardaia et Naama. La Kemariya est un fromage utilisé à des fins festives et souvent servie avec du thé.

Du fait de la forte demande en ce produit, il est de plus en plus produit par des PME selon des processus semi industriels pour être commercialisé aussi bien sur les marchés traditionnels qu’au niveau de certaine grande surface du nord du pays.

 Le « Jben»
La production de fromage traditionnel « Djben », habituellement fabriqué avec du lait cru de brebis, s’effectue par voie de fermentation végétale par l’utilisation d’une plante (Cynara cardunculus L.). Ce fromage traditionnel est fabriqué aussi par l’utilisation de la fleure d’artichaut (cynara scolymus), du latex de figuier (ficus carica) et des graines de citrouille. Ces techniques de fermentation végétale s’apparentent à celles utilisées dans certaines régions Sud Méditerranéenne à l’instar de l’Andalousie en Espagne.

Au chapitre du «Jben » nous pouvons, aussi, faire référence à un autre fromage fabriqué en Kabylie : « Aghoughlou ». Il s’agit d’un fromage obtenu à partir du lait frais de vache ou de chèvre avec une pressurisation par la sève du figuier.

Autres préparations traditionnelles

A coté de ces produits dominants, il existe des préparations locales circonscrites à certaines régions de l’Algérie.

« Ighounane»
Fromage fabriqué en Kabylie à partir du colostrum, premier lait de vache venant de mettre bas, la préparation d’ «Ighounane» se fait dans des ustensiles en terre cuite enduit d’huile d’olive dans lesquels sera versée une petite quantité d’eau salée, puis le lait qui sera chauffé et coagulé. Le caillé formé sera découpé et prêt à être consommé.

« Takammart»
Littéralement « Fromage», en langue Tamahaq (Touaregs), la « Takammart» est un fromage de la région désertique du Hoggar (Tamanrasset), il est produit par l’introduction d’un morceau de caillette de jeunes chevreaux dans le lait. Le caillé obtenu est retiré à l’aide d’une louche et déposé en petits tas sur une natte, il sera ensuite pétri pour évacuer le sérum puis déposé sur une natte à base de tiges de fenouille qui lui transmet un arôme particulier. Les nattes sont, par la suite, exposées au soleil durant deux jours puis placées a l’ombre jusqu'au durcissement du fromage.

« Ibakhbakhane »
Originaire de la région des Aurès, « Ibakhbakhane » est produit à partir d’une mixture de « Frik» d’orge (« Marmaz ») est de « L’ben » soumis à une fermentation à des températures inférieures à 20°C (par immersion dans un puits) pendants 2 à 5 jours.

« Imadhghass »
Produit dans la région des Aurès, « Imadhghass» est produit à partir d’une mixture de « Klila » fraiche et de lait frais. Le produit est consommé comme un dessert.

« Adhghass »
Produit dans la région des Aurès, Adhghass est fabriqué à partir d’un mélange de colostrum est d’œufs cuits.


Conclusion

La brève rétrospective ainsi esquissée sur les produits laitiers traditionnels en Algérie montre, si tant est que subsiste des ambiguïtés, que ces produits offrent un véritable potentiel de développement pour peu que les très petites entreprises (TPE), principales valorisatrices de ces produits en milieu rural puissent bénéficier d’aides et de soutien à l’installation dans les milieux ruraux.

Un effort de formation des ménages ruraux dans les domaines de l’élevage laitier extensif et de la fabrication artisanale des fromages reste à déployer pour pallier au manque flagrant de connaissance en ce domaine.
Mais la promotion de ces produits restera tributaire de la place que les politiques agricoles devront leur aménager en termes d’appui financier, de soutien technique et de recherche-développement favorable à l’essor de l’élevage extensifs en Algérie.

Bien évidemment, une plus ample connaissance des caractéristiques de ces produits et des procédés de fabrication y afférent reste impérative

Google veut investir en France, affirme son PDG Mr Eric Schmidt



Vendredi 10 septembre 2010, 12h00
Google chercherait-il à se refaire une image en France ? De passage à Paris, le PDG du moteur de recherche Eric Schmidt a annoncé les créations prochaines d'un centre de recherche et développement à Paris qui devrait employer une cinquantaine d'ingénieurs et la création d'un centre culturel dédié à la promotion de la culture en France et en Europe, dans lequel le groupe devrait investir entre 5 et 10 millions de dollars. Eric Schmidt, qui a rencontré le président de la République, Nicolas Sarkozy, nie cependant vouloir faire ainsi un cadeau au chef de l'Etat, qui a accueilli "avec satisfaction" les annonces de Google.

Malmené par les milieux médiatiques et culturels, pointé du doigt pour sa position dominante sur le marché de la publicité en ligne, Google est ainsi soupçonné de vouloir acheter sa tranquillité en France, ce qu'Eric Schmidt n'a pas manqué de contester. En France, Google réaliserait un chiffre d'affaires estimé aux alentours de 800 millions d'euros. Mais ayant comme de nombreux groupes américains, centralisé ses activités européennes hors de l'Hexagone (en Irlande pour Google), le groupe échappe au paiement de la TVA en France

Mr Le président Bouteflika préside une réunion d’évaluation consacrée au secteur de la Recherche Scientifique



Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
Dans le cadre des auditions annuelles qu’il dirige sur les activités des différents départements ministériels, M. Abdelaziz Bouteflika, président de la République, a présidé le 31 août 2010 une réunion restreinte d’évaluation consacrée à la Recherche Scientifique. A cette occasion, Mme la ministre déléguée chargée de la Recherche scientifique a présenté une communication qui a porté sur le bilan d’activité 2009-2010 ainsi que les actions projetées au titre du programme 2010-2014. Les mesures prises dans le domaine de l’organisation de la Recherche, ont porté sur le renforcement de l’édifice institutionnel et organisationnel prévu par la loi d’orientation, à travers, notamment : - l’installation de dix commissions intersectorielles de promotion, de programmation et d’évaluation de la recherche scientifique et technique, - le renouvellement et la redynamisation des comités sectoriels permanents, - la mise en place de réseaux en charge des thématiques de recherche prioritaires, - le démarrage effectif du centre national de recherche en biotechnologie, - la création de 105 nouveaux laboratoires de recherche au sein des établissements d’enseignement supérieur, - et la mise en place du Conseil national d’évaluation..

Les actions réalisées dans le cadre de la programmation et l’évaluation des activités de recherche se sont traduites par l’élaboration et l’exécution de 34 programmes nationaux de recherche, et la mise en place du système d’évaluation des projets de recherche en ligne..

Le renforcement du potentiel scientifique humain a été marqué par la contractualisation de l’activité de recherche, l’intégration des étudiants en masters et en doctorats dans les laboratoires de recherche, l’allégement des procédures de création et de gestion des laboratoires de recherche et la possibilité de création de laboratoires inter-établissements, l’amélioration de l’environnement dans lequel évolue l’enseignant chercheur, l’implantation des structures et entités de recherche à l’intérieur des sites universitaires afin de faciliter la mobilité de l’enseignant et, enfin, le lancement d’une opération "jeunes talents" afin de sélectionner 3000 chercheurs potentiels parmi les étudiants en masters et doctorats..

Par ailleurs, dans le domaine des infrastructures, les capacités de recherche ont été renforcées par la réception de 50 laboratoires universitaires, du Centre national des technologies industrielles, de l’unité des composants électroniques et de l’unité de recherche photonique, de 3 centres régionaux d’analyses physico-chimiques, de 17 plateaux techniques au sein d’établissements universitaires, le lancement en réalisation de deux centres d’innovation et de transfert technologique, et des centres des sciences et génie des matériaux, de recherche médical, de recherche agroalimentaire, de chimie verte, de recherche sur les risques majeurs, de recherche en mines et métallurgie, en environnement et développement durable, en ressources en eau, d’un observatoire d’astronomie..

De même, plusieurs équipements scientifiques ont été réalisés, dont le premier laser algérien, le lancement de la fabrication de la fibre optique et la réalisation du premier panneau solaire algérien..

Les financements publics de la recherche scientifique atteindront plus de 25 milliards de dinars pour l’année en cours..

En plus de la prise en charge des activités entreprises, et de l’amélioration constante de l’environnement de la recherche, ces financements couvrent également le lancement des nouveaux projets dans le cadre des Programmes nationaux de recherche..

La coopération scientifique et le partenariat se sont concrétisés à travers plusieurs conventions au plan national et international..

Dans le domaine de la production scientifique, l’année 2009 a connu une courbe de croissance en terme de publications, avec 2972 publications réalisées, 2110 brevets enregistrés et 160 projets à valeur ajoutée pour l’industrie identifiés..

En matière d’infrastructures d’équipements et de maintenance, il a été procédé au lancement effectif de la réalisation des infrastructures devant abriter 13 centres et stations de recherche, 3 unités de recherche de soutien et d’aide au diagnostic hospitalo-universitaire, 05 incubateurs, 83 laboratoires de recherche, des études pour la réalisation d’une tour solaire thermique, d’une station aquacole expérimentale, d’un centre de recherche sur les médicaments et la toxicologie et d’un centre de recherche en sciences islamiques..

Il sera également procédé au lancement d’une étude de recherche sur les plantes médicinales, d’un centre de recherche en urbanisme et aménagement du territoire et d’un centre de recherche en sciences du vivant..

De même qu’il est prévu l’acquisition d’équipements scientifiques pour 17 plateaux techniques, 9 centres et unités de recherche, 11 unités de calcul intensif et de laboratoires..

Un plan de formation généralisée sera mis en oeuvre en relation avec l’ensemble du personnel technique dans le domaine de l’engineering, des applications et de la maintenance..

Par ailleurs, pour ce qui est de la valorisation des résultats de la recherche et le renforcement des relations avec le secteur socio-économique, les actions projetées visent essentiellement la mise en place des cellules de valorisation au sein des universités et des filiales technologiques rattachées au centre de recherche, la poursuite de la dynamique d’installation des incubateurs et des start-up et la création de centres d’innovation et de transfert technologique, et le soutien technique et financier aux structures de valorisation..

Ces actions ont été complétées par la mise en oeuvre d’un dispositif juridique relatif à l’exonération des taxes, des droits de douanes et TVA pour les équipements scientifiques, l’élaboration et la mise en oeuvre d’allègement fiscal au profit des entreprises assurant des activités de recherche-développement, et, enfin, la mise en place d’un fonds pour le financement des incubateurs et start-up et des entreprises innovantes..

A l’issue de l’évaluation du secteur, le président de la République a invité le gouvernement "à poursuivre les efforts en vue de parachever le dispositif institutionnel et organisationnel de la recherche scientifique et de mobiliser toutes les compétences nationales en Algérie et à l’étranger pour renforcer la contribution de la recherche au service du développement national"..

Le chef de l’Etat a, par ailleurs, mis l’accent sur "la nécessité de promouvoir et de soutenir toutes les actions projetées visant à assurer et à accroître le transfert du produit de la recherche vers le secteur socio-économique"..

APS

Un nouveau siège pour la DUC d'Alger




Un nouveau siège pour la DUC d'Alger
IL A ETE INAUGURE PAR MOUSSA ET ADDOU
Ali Farès
Liberté : 08 - 09 - 2010
Le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Noureddine Moussa, et le wali d'Alger, Mohamed Kebir Addou, ont procédé, lundi dernier, à l'inauguration du nouveau siège de la Direction de l'urbanisme et de la construction de la wilaya d'Alger, à Bir-Mourad-Raïs. Il était grand temps pour la DUC, dont l'ancien siège à Hussein-Dey était devenu exigu pour le nombreux effectif qu'elle compte, mais aussi, pour les visiteurs qui avaient toutes les difficultés du monde à trouver un stationnement, notamment depuis le lancement des travaux de la ligne du tramway, qui perturbe la circulation dans une grande partie de la zone d'Hussein-Dey. Le nouveau siège situé dans le quartier “Les Vergers” est venu, par la même occasion, compléter le tissu urbain avec les sièges du Cnes, des Archives nationales et de la Direction des Moudjahidine. L'immeuble de cinq étages avec façades en verre stop sol comprend 45 bureaux, des salles de réunion, un sous-sol dédié aux archives et un logement de fonction au dernier niveau. C'est un véritable joyau architectural mariant le moderne et le style arabo-musulman. Son inscription date de 1992 et le montant de la réalisation avoisine les 24 milliards de centimes. Comme l'a souligné Noureddine Moussa, “le siège de la DUC constitue un acquis qu'il faut préserver”, et fait suite à la politique engagée par la wilaya d'Alger de réhabiliter les sièges des administrations publiques (APC, daïras et autres). Juste après cette inauguration, le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, et le wali d'Alger, se sont rendus au site AADL de Badjarah, pour procéder à la cérémonie de remise des clés aux 300 familles bénéficiaires. Il confirmera, sur place, la livraison dans les prochains mois des sites de Heraoua, Souidania, Aïn Bénian et Ouled Fayet, tout en rappelant que les programmes AADL seront en totalité réceptionnés d'ici la fin de l'année en cours. S'agissant du programme relatif au deuxième million de logements initié par le président de la République, le ministre a déclaré que le programme avance à la cadence souhaitée. Abordant la question des mécontentements exprimés par certaines familles exclues du relogement relatif au RHP, Moussa a encore une fois précisé que “seules les familles recensées en 2007 peuvent prétendre à ce genre de relogement et que le fichier national est un vrai filtre pour connaître les vrais nécessiteux des intrus”. À noter, enfin, qu'une opération de relogement, la 11e depuis mars dernier, a été effectuée le même jour par la Direction du logement de la wilaya d'Alger. Elle a concerné 224 familles issues des bidonvilles de treize cimetières de la capitale dont la majorité d'El-Alia. Cette opération s'inscrit dans le cadre du programme RHP lancé par la wilaya d'Alger depuis le début de l'année en cours et se poursuivra jusqu'en décembre où il est prévu de distribuer plus de 10 000 logements, un pari que le wali d'Alger, Addou, a promis de concrétiser. Jusqu'à maintenant, plus de 7 200 familles ont été relogées dans ce cadre. À rappeler que le programme de RHP de la capitale comprend plus de 35 000 logements, en plus des autres programmes LSP, location vente et promotionnel

Proche-Orient: le dialogue de paix a "dépassé les attentes", affirme Mr le président barack Obama




Les Israéliens et les Palestiniens "ont dépassé les attentes" que suscitait la reprise de leur dialogue de paix la semaine dernière, s'est félicité vendredi le président américain Barack Obama, affirmant que le risque de la négociation "vaut la peine d'être pris".
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas "sont venus avec un objectif, du sérieux, et une cordialité qui, franchement, ont dépassé les attentes des gens", a lancé le président lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche.
"Ce que je veux dire, essentiellement, c'est que le risque vaut la peine d'être pris, parce que l'alternative est un statu quo qui ne peut être durable", a-t-il poursuivi, promettant qu'en cas d'échec du dialogue direct, "nous continuerons d'essayer".
Barack Obama a souligné par ailleurs l'importance de la paix au Proche-Orient pour la sécurité de l'Amérique, expliquant qu'une telle issue "changerait le paysage stratégique au Proche-Orient", en particulier face à l'Iran.
L'objet des pourparlers directs entre les deux camps, qui ont repris la semaine dernière à Washington, est d'élaborer dans un délai d'un an un "accord-cadre" -avec des arrangements "intermédiaires"- fixant les grandes lignes d'un règlement final du conflit.


AFP

Le dirigeant cubain Mr Fidel Castro accuse la France de commettre un "holocauste racial"



Le dirigeant cubain Fidel Castro a estimé vendredi que les Roms expulsés de France étaient victimes d'une "espèce d'holocauste racial".
"La dernière chose à laquelle on pouvait s'attendre était cette nouvelle de l'expulsion de gitans français, victimes de la cruauté de l'extrême droite française, qui a déjà touché 7.000 d'entre eux. Ils sont victimes d'une autre espèce d'holocauste racial", a déclaré M. Castro dans un message lu après la présentation de la deuxième partie de son autobiographie.
L'ancien président de l'île communiste, âgé de 84 ans, fait allusion aux renvois de roms installés en France vers la Roumanie et la Bulgarie. Ces reconduites aux frontières, ordonnées par Nicolas Sarkozy, ont été vivement condamnées dans le reste de l'Europe.
Le commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, Thomas Hammarberg a affirmé mercredi sur son profil Twitter que la rhétorique contre les Roms était similaire à des termes utilisés dans le passé par les nazis et les régimes fascistes, avant d'assurer jeudi aux autorités françaises qu'il ne visait pas Paris.
Dans le même temps, le Parlement européen a adopté une résolution demandant à la France et aux autres Etats de l'UE "de suspendre immédiatement toutes les expulsions de Roms".
Entre le 1er janvier et le 26 août, 8.313 Roumains et Bulgares ont été raccompagnés, en grande majorité "de manière volontaire", contre 9.875 pour toute l'année 2009, selon le ministre français de l'Immigration Eric Besson.
"La protestation énergique des Français est fondamentale, d'autant que, dans le même temps, les millionnaires limitent le droit à la retraite et réduisent les possibilités d'emploi", a ajouté Castro, en évoquant le recul de l'âge du départ légal à la retraite de 65 à 67 ans.


AFP