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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Saturday, August 21, 2010

Proche-Orient Mr le président Barack Obama attise l'espoir


PAR MATTHIEU VERRIER

Proche-Orient : Obama attise l'espoir

L'espoir n'est jamais complètement éteint. Même au Proche-Orient. Souffler sur les cendres laissées par les tirs de roquettes du Hamas et les opérations de l'armée israélienne permet parfois de découvrir une braise susceptible de ranimer la foi en la paix.


Barack Obama reprend le flambeau de ces présidents américains qui ont tenté de réconcilier les deux peuples. Sa secrétaire d'État, Hillary Clinton, a invité hier Israéliens et Palestiniens à rouvrir les négociations - rompues fin 2008 - directement. La rencontre, à l'initiative du Quartette (États-Unis, Russie, Europe, ONU) doit se tenir le 2 septembre à Washington.
Depuis 2001, le dossier du Proche-Orient se perd sous la pile, dans le Bureau ovale. Al-Qaïda, Afghanistan, Irak... tant d'équations insolubles, mais prioritaires pour une Amérique d'abord préoccupée - qui ne le serait pas ? - par ses boys. George Bush, en quête d'une postérité reluisante, n'a investi la question qu'en fin de mandat.
Dès son arrivée à la Maison-Blanche, Barack Obama a reconnu la place centrale du conflit israélo-palestinien dans la stabilité du Moyen-Orient.
L'administration démocrate a donc tenté la médiation. Et veut maintenant accélérer le processus. Le lauréat du prix Nobel de la paix doit justifier sa palme... a posteriori.
Mais l'actualisation de la belle photographie obtenue par Bill Clinton reste introuvable. L'ancien président avait réuni pour une poignée de mains Yitzhak Rabin et Yasser Arafat en 1993, en très grande partie grâce à son prédécesseur, George Bush père.
Les deux hommes négociant la paix étaient à la fois forts dans leur camp respectif, et volontaires.
Aujourd'hui, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, refuse l'apaisement. Il entend poursuivre l'extension des colonies après la fin du moratoire, le 26 septembre.
De son côté, Mahmoud Abbas, n'a toujours pas retrouvé de crédit ni de pouvoir depuis la prise de contrôle de Gaza par le Hamas, en 2007. L'organisation islamique a, elle, rejeté les négociations directes.
Barack Obama a multiplié les gestes envers le monde arabe et n'a pas hésité à morigéner Israël à plusieurs reprises. Le président veut gommer l'image trop pro-israélienne de son pays et retrouver une force de persuasion.
Mais la tâche s'annonce ardue. Outre le manque de légitimité de Mahmoud Abbas, de nombreuses embûches restent à éviter. La colonisation, les frontières, le statut de Jérusalem sont autant de sources de crispations. Hillary Clinton espère un accord dans un an. Il faudra pour cela que les parrains américains des pourparlers sachent faire bouger les lignes. Laissons l'espoir, bien utile, se ranimer une nouvelle fois.
Depuis 2001, le dossier du Proche-Orient se perd dans le Bureau ovale. Al-Qaïda, Afghanistan, Irak... tant d'équations insolubles, mais prioritaires.

Les opérations de chargement du combustible dans le réacteur de la première centrale nucléaire iranienne à Bouchehr (sud)



Iran: début du chargement du combustible de la centrale de Bouchehr (OIEA)
(AFP) – Il y a 2 heures

BOUCHEHR — Les opérations de chargement du combustible dans le réacteur de la première centrale nucléaire iranienne à Bouchehr (sud) ont commencé samedi matin, a annoncé l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA) dans un communiqué.

"L'opération de transfert du combustible nucléaire vers le réacteur a été réalisée le 21 août en présence du vice-président Ali Akbar Salehi, chef de l'OIEA, et de Sergueï Kirienko", chef de l'agence nucléaire russe Rosatom qui a dirigé la construction de la centrale, a indiqué le communiqué.

Cette opération, première étape du chargement du réacteur, fait désormais officiellement de la centrale de Bouchehr une installation nucléaire.

"Aujourd'hui est un grand jour, qui marque la lancement physique de la centrale de Bouchehr", a déclaré M. Kirienko cité par l'agence Fars.

M. Salehi a salué de son côté "ce jour mémorable", remerciant la Russie pour avoir "accompagné la nation iranienne" dans la construction de la centrale.

Le chargement des 163 barres de combustible dans le coeur du réacteur, sous la supervision de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), devrait prendre environ deux semaines, pour s'achever vers le 5 septembre.

Il faudra ensuite environ deux mois pour que le réacteur atteigne 50% de sa puissance et que la centrale de 1.000 megawatts (MW) puisse être raccordée au réseau électrique fin octobre ou début novembre, selon le porte-parole de l'OIEA Ali Shirzadian.

Cette accession officielle de l'Iran à l'énergie atomique intervient alors que la République islamique est sous le coup de six résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, dont quatre assorties de sanctions, pour son programme nucléaire soupçonné de dissimuler des objectifs militaires.

Le lancement de la centrale de Bouchehr constitue un succès technologique et politique pour l'Iran, et "une arête en travers de la gorge de ses ennemis", a souligné M. Salehi à la veille de l'opération.

Il intervient 35 ans après le début des travaux, entamés par l'Allemagne à l'époque du Shah avant d'être interrompus par la révolution islamique de 1979 et la guerre contre l'Irak, puis d'être repris par la Russie en 1995.

Pour obtenir de l'ONU que Bouchehr échappe à l'embargo international contre tout transfert d'équipements ou technologies nucléaires vers l'Iran, la Russie s'est engagée à fournir le combustible nécessaire à son fonctionnement et à le récupérer après usage pour réduire les risques de dissémination du plutonium contenu dans les déchets.

La centrale va par ailleurs demeurer plusieurs années sous le contrôle conjoint de techniciens russes et iraniens.

Bouchehr "est totalement protégée de tout risque de prolifération", a affirmé le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov a affirmé pour sa part vendredi que la centrale de Bouchehr serait utilisée uniquement à des fins civiles et cela est "garanti à 100%".

Les besoins futurs de la centrale en combustible ont toutefois à nouveau été évoqués vendredi par M. Salehi pour justifier la poursuite de l'enrichissement d'uranium par l'Iran, une activité qui inquiète particulièrement les Occidentaux et dont le Conseil de sécurité de l'ONU réclame en vain la suspension.

"L'enrichissement (d'uranium) pour produire du combustible pour la centrale de Bouchehr et d'autres installations continuera", a-t-il dit à l'agence officielle Irna.

Copyright © 2010 AFP.

Perspectives d'exportation de gaz de l'Algérie: des défis


Hakim Darbouche*

CONTRIBUTION
Perspectives d'exportation de gaz de l'Algérie: des défis, certes, mais pas de dernier mot encore
CONTRIBUTION
Perspectives d'exportation de gaz de l'Algérie: des défis, certes, mais pas de dernier mot encore

Des articles de presse nationale ont fait état récemment du risque que connaissent les engagements à l’exportation de gaz naturel de la compagnie nationale Sonatrach à cause de la croissance rapide des besoins domestiques en gaz naturel.Les conclusions de ces articles sont basées sur les prévisions de la CREG en matière de besoins du marché national en gaz à l’horizon 2017/8, ainsi que sur des déclarations faisant état de « l’essoufflement » de certains gisements gaziers, dont Hassi R’Mel.

Or, les perspectives d’exportations de gaz de l’Algérie ne peuvent être évaluées sérieusement que si les projets de la Sonatrach et ses partenaires dans l’amont gazier sont passés au peigne fin, y compris en ce concerne la gestion du déclin tout à fait naturel des capacités de production de quelques uns des gisements en production depuis des années. En d’autres termes, les perspectives d’exportations de gaz dépendent non seulement des scenarios de la CREG, mais aussi et surtout du profil et potentiel de l’offre de gaz sur la même période. En plus, les termes des engagements contractuels à l’exportation de la Sonatrach (volumes, durée de vie, etc.) doivent également être pris en considération. Ainsi, tout exercice de pronostic sur les exportations de gaz de notre pays du genre qu’on nous a proposé récemment est sans valeur ajoutée réelle.

En réalité, il n’a jamais été question de cession des exportations de gaz de la part de la Sonatrach, ou même de faillir à ses engagements contractuels. Après tout, les réserves prouvées de gaz naturel en Algérie sont relativement importantes, et l’Algérie n’est pas l’Iran, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes unis, ou le Kuwait.[1] Par contre, il y a eu beaucoup d’incertitude sur la capacité du pays à atteindre les objectifs d’exportation (85 milliards de m3 en 2013, et 100 milliards de m3 après 2015) qu’avait fixés l’ancien ministre Chakib Khelil au début des années 2000. Les causes de ce doute sont liées aux retards qu’ont connus d’importants projets, tels que Gassi Touil, ainsi qu’aux retombées sur les activités amont des modifications apportées à la Loi 05-07 et de sa mise en application subséquemment.

D’ailleurs, au vue de ce changement de donne, on aurait dû saisir la conjoncture 2006/7 pour réévaluer la stratégie d’exportation mise en place plutôt, mais je suppose que les conditions qui prévalaient sur les marchés internationaux en cette période, ainsi que d’autres facteurs vraisemblablement, avaient quelque peu trompé les décideurs du secteur. On se devait de revoir cette politique afin d’optimiser l’exploitation des réserves de gaz du pays selon les prévisions des besoins du marché national, ainsi que les objectifs économiques (revenues en devises, etc.) et géopolitiques du pays, de minimiser les risques commerciaux et réputationnels pour la Sonatrach, et d’assurer un revenue optimal des investissements de fonds publiques dans les infrastructures d’exportation de gaz.

Malheureusement, j’ai l’impression qu’il n’a jamais eu débat sur ces questions, mais quand il y en a eu un éventuellement, ce fût un faux débat. En effet, les discussions qu’ont suscitées les développements qui ont eu lieu au début de l’année autour de la Sonatrach et de l’organisation du double évènement LNG16/réunion ministérielle du FPEG à Oran s’articulaient autour de la baisse des prix du gaz sur les marchés « spot », notamment dans le bassin atlantique, et sur la manœuvre algérienne, quelque peu désorientée, au sein du FPEG pour essayer de remédier une situation quasi-irrémédiable, du moins par les actions envisagées et à court-terme. Quelque part, ces discussions reflétaient l’importance exagérée qu’on a accordée au congrès LNG16, et la déviation de l’attention médiatique sur la problématique des prix spot, au moment où des questions plus pressantes, méritant plus d’attention et relevant plus directement de la responsabilité des autorités publiques, restaient sans réponses.

Aujourd’hui, il y a lieu de souligner que le fait que les objectifs d’exportation de gaz mentionnés ci-dessus ne soient pas atteints ne constitue pas en lui-même un désastre pour la Sonatrach. Reconsidérer ses objectifs à la lumière de nouvelles données, et faire face à des retards inattendus dans l’exécution de projets complexes ne sont pas des expériences uniques à la compagnie nationale, loin de là. Cependant la situation soulève de nombreuses questions relatives à l’avenir de la politique sectorielle du gouvernement et la stratégie d’exportation de gaz de la Sonatrach.

Primo, Sonatrach a investi, en fonds propres, d’importantes somme d’argent (publique) dans de nouveaux trains de GNL à Arzew et Skikda, et a choisi de ne pas négocier au préalable des contrats d’approvisionnements à long-terme, comme le veut la logique commerciale orthodoxe de l’industrie GNL. Si la tentation de prendre de telles décisions risquées, dans un contexte où les marchés de GNL sur le bassin atlantique étaient en plein essor et où les prix spot avaient battu tous les records à $14-16/MMBtu, aurait pu être irrésistible, en situation inverse et avec plus de compétition entre fournisseurs de nombreuses questions se posent par rapport aux possibilités de commercialisation des nouveaux volumes GNL et à l’amortissement de ces investissements.

Est-ce que la Sonatrach va chercher à conclure des contrats long-terme, avec indexation au prix du pétrole ? Quels marchés va-t-elle essayer de pénétrer ? L’Asie : va-t-elle pouvoir concurrencer le Qatar, l’Australie, et la Russie? Les marchés « niches » (Amérique Latine, Moyen Orient, Europe Centrale/de l’Est) : y a-t-il suffisamment de demande sur ces marchés? Ou bien choisira-t-elle la commercialisation en spot à des prix qui risquent d’être inferieurs à $5-7/MMBtu, en utilisant ses capacités de regazéification sur le bassin atlantique ? Auquel cas, quelles seraient ses marges bénéficiaires, et quelles seraient les retombées d’un tel choix sur les revenues en devises pour le trésor publique ? Va-t-elle opter pour un « juste milieu » entre les contrats long-terme et la vente sur les marchés spot? La mise en service prochaine du système Medgaz est une donnée importante à prendre en considération en essayant d’apporter des réponses à ces questions, vu qu’elle éliminera très probablement le marché espagnol des calculs de stratégie commerciale GNL de la Sonatrach.

Grosso modo, la stratégie d’optimisation des exportations de gaz (GNL + GN) de la Sonatrach à besoin d’être revue. D’ailleurs, il serait intéressant d’observer la réaction de la Sonatrach aux demandes éventuelles de ses clients italiens et ibériques pour la révision des contrats courants d’approvisionnements par gazoducs, afin d’y inclure un élément spot, répondant à l’effet de la disparité soutenue ces deux dernières années entre les prix indexés au prix du pétrole et les prix spot.

Secundo, il est clair qu’il y a un besoin pressant de consolider les réserves commerciales de gaz et d’accroître la capacité nationale de production, ceci surtout au cas où on déciderait d’opter pour une politique d’exploitation à moyen/long-terme relativement agressive de cette ressource, afin de faire face à la croissance de la demande domestique et satisfaire l’ambition de la Sonatrach de renforcer sa position de fournisseur de gaz majeur dans le bassin méditerranéen. Pour ce faire, il y a lieu de voir si la Sonatrach aura les capacités d’accomplir cette tache en efforts propres, et de décider s’il faut les renforcer et comment, ou si l’apport de partenaires étrangers sera d’avantage requis, surtout que les nouvelles réserves seront moins « conventionnelles » et coûteront très probablement plus cher à développer. Cette décision aura une incidence directe sur la politique nationale d’investissement dans le secteur : est-ce que le cadre législatif actuel offre des conditions favorables au type d’investissement étranger dont aura besoin notre pays à l’avenir ? De quel type d’investissement et d’investisseur étrangers aura besoin la Sonatrach : partenariats/investissement directe ; compagnies pétrolières étatiques, de service, ou internationales ? Indirectement, ces questions sont liées au débat sur le rôle que doit jouer la Sonatrach sur la scène nationale des hydrocarbures, sur la nature de sa relation avec l’État, ainsi que sa capacité à attirer et retenir les meilleures compétences humaines disponibles sur le marché.

En troisième lieu, la politique actuelle d’utilisation du gaz naturel sur le marché national mériterait d’être revue. Le secteur de l’électricité est le moteur principal de la demande en gaz, et, selon la CREG, à partir de 2013, le secteur de l’énergie et de la pétrochimie prendrait le relais. La demande croissante en électricité reflète non seulement la dynamique économique et démographique qu’a enregistrée l’Algérie ces dernières années, mais aussi et surtout le fait que les prix de cette énergie restent artificiellement bas (parmi les plus bas en Méditerranée). La preuve est que la Sonelgaz peine à réaliser des profits suffisants lui permettant de subvenir à ses besoins en investissements sans avoir recours à l’aide de l’État presque à chaque fois.

De surcroît, le prix de cession de gaz destiné à la production d’électricité ainsi qu’au reste des utilisateurs industriels, arrêté par l’ARH et appliqué par la Sonatrach, est nettement inférieur au prix du gaz exporté. Ceci se traduit par un manque à gagner non-négligeable pour la compagnie nationale des hydrocarbures, et empêche une consommation rationnelle du combustible sur le marché national. Il est tout à fait évident que la gestion des besoins du marché national en gaz est intrinsèquement liée à la politique des prix – pour rationaliser la demande et réduire de son effet contraignant sur les exportations de gaz, il va falloir revoir, sinon libéraliser, les prix à la hausse, surtout que le régime tarifaire actuel ne favorise pas nécessairement les plus démunis dans la société algérienne. Il ne s’agit pas ici d’introduire une libéralisation immédiate et tous azimuts, mais plutôt de mettre en place des mécanismes de libéralisation progressive des prix, testés déjà dans d’autres pays, qui assureraient une meilleure santé financière pour les opérateurs du secteur, sans pour autant pénaliser les consommateurs aux revenues modestes. Qui plus est, le prix de cession en application a un impacte direct sur les activités en amont de la chaine gazière, puisqu’il contribue à définir les marges de la Sonatrach et ses partenaires dans la production de gaz, et par transition le niveau de leur investissement dans l’extraction de nouvelles réserves.

Quant aux projets pétrochimiques programmés, je reste quelque peu sceptique sur la valeur ajoutée qu’ils apportent à l’économie nationale, surtout en termes de sa diversification effective et de la création d’emplois adéquats. D’ailleurs, il me semble qu’un bon nombre de ces projets, pris en compte par les scenarios du PIG 2009 de la CREG, sont en phase d’être réévaluer, et il est clair que certains seront au minimum retardés.

Enfin, il me semble qu’il y a énormément de travail à faire pour le développement de nouvelles sources d’énergie, tant nécessaires, qu’elles soient renouvelable ou nucléaire. Le potentiel de l’Algérie est bien connu dans ce domaine. Le développement de sources alternatives d’énergie, pour les besoins du marché national surtout, permettrait non seulement d’alléger la pression de la demande sur l’offre de gaz, dégageant plus de volumes à l’exportation, mais aussi de développer de nouvelles industries et prendre un élan compétitif dans la région méditerranéenne. Le plutôt le gouvernement adoptera une stratégie résolue dans ce domaine, et développera les outils législatifs et réglementaires nécessaires, le mieux ca sera pour l’avenir énergétique et économique de notre pays.

L’audition du nouveau ministre de l’énergie et des mines par le Président de la République cette semaine semble avoir abouti à des orientations en matière de politique énergétique qui vont dans ce sens. Il reste à agir, et avec une certaine urgence.



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[1] Malgré l’importance absolue de leurs réserves de gaz naturel, pour des raisons liées à leurs politiques sectorielles, à la qualité de leurs réserves, ou bien au niveau de leur consommation interne, ces pays du Golfe affichent tous un déficit gazier, ce qui fait qu’un bon nombre d’entre eux sont (devenus) des importateurs nets de ce combustible fossile.

*Hakim Darbouche est expert en questions d’énergie et de gaz naturel en Afrique du Nord, rattaché à l’Institut des Études énergétiques de l’université d’Oxford.

Quel est le bilan réel de l’économie algérienne en 2010 ?


Evaluation
Face aux données officielles sur la situation de l’économie algérienne annoncées lors de la séance de l’audience accordée par le président de la République au ministre des Finances le 15 août 2010, reproduite par l’APS le 16 août 2010, l’objet de cette contribution est de se poser la question suivante : quel est le bilan réel de l’économie algérienne, un chiffre devant être interprété dans son véritable contexte, surtout avec l’effritement du système d’information en Algérie, les déclarations de responsables au plus haut niveau se contredisant en termes de tests de cohérence, et ce afin d’éviter des interprétations biaisées qui peuvent conduire à des politiques socioéconomiques erronées et la nation à des pertes de plusieurs milliards de dollars ?
Cette audience du président de la République entre dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014, estimé à 286 milliards de dollars, mais dont 130 sont des restes à réaliser, le plan 2004-2009 reflétant d’importantes réévaluations et150 milliards de dollars pour les nouveaux projets. Cela explique la décision de lutter contre les surcoûts et d’établir un bilan budgétaire annuel, la modification et le complément du décret exécutif n° 98-227 du 13 juillet 1998 relatif aux dépenses d’équipement de l’Etat. Ce décret vise une discipline dans la conduite des projets ou programmes et une responsabilisation plus grande de l’ensemble des intervenants dans le circuit de la dépense publique en introduisant la notion de programme pluriannuel qui constituerait une passerelle fonctionnelle vers la nouvelle approche budgétaire afin de suivre et d’évaluer l’action de l’administration publique. Certes, les différentes mesures inscrites dans les lois de finances complémentaires 2009 et 2010 ont, certes, stabilisé la valeur des importations mais ne les ont pas réduite substantiellement car ce gonflement est due essentiellement à la dépense publique et il est à prévoir le même montant en 2010 à moins que l’on freine la dépense publique mais au risque d’une implosion sociale. Comme la mesure du passage sans transition du remdoc au credoc risque de paralyser bon nombre d’entreprises privées et publiques du fait que son opérationnalité suppose une réforme profonde du système financier relié aux réseaux internationaux et que de nombreux dossiers stagnent au niveau des banques, ce que voile cette baisse, d’ailleurs très faible. Il faut éviter des utopies, l’Algérie étant une économie essentiellement rentière et que sur les 9, 3 % de croissance hors hydrocarbures, l’on peut démontrer aisément que 80% le sont directement et indirectement par la dépense publique via les hydrocarbures restant aux seuls entreprises créatrices de richesses vivant sur l’autofinancement moins de 20% comme le montre clairement moins de 3% d’exportation hors hydrocarbures. Il en est de même du niveau des réserves de change, de la baisse tant de la dette extérieure que de la dette publique intérieure épongée par les recettes des hydrocarbures sans s’attaquer à l’essence de ce gonflement qui est la mauvaise gestion.
Pour le cas de l’agriculture évoqué par le ministre des Finances se pose cette question stratégique : quelle est la part dans la création de la valeur ajoutée d’une bonne pluviosité et quelle est la part, cela étant essentiel à un bon management stratégique et cette situation positive est-elle conjoncturelle ou structurelle et quel a été le bilan du programme national du développement de l’agriculture (PNDA) qui a englouti des dizaines de milliards de dinars ? Car l’Algérie est caractérisée par une faible productivité globale et continue d’importer la majorité de ses biens essentiels. Quant au taux d’inflation officiel — ce taux est-il réaliste ?, il y a lieu de noter une nette accélération passant de 3 % en 2007 à 4,5 % en 2008 et à près de 5,8 % en 2009 allant vers la même tendance en 2010, une inflation qui a un impact négatif sur le niveau du pouvoir d’achat de la majorité des citoyens, jouant comme vecteur de concentration du revenu national au profit d’une fraction minime de revenus variables, tensions sociales atténuée tant par la cellule familiale, la sphère informelle, par des transferts sociaux (somme faramineuse de 10 % du PIB mais mal ciblés et mal gérés) et des emplois fictifs pour une paix sociale transitoire. Cela explique le taux de chômage officiel artificiel autant que celui du taux de croissance alors que l’important est la création d ‘emplois utiles créateur de valeur ajoutée.

Un effet mitigé de la dépense publique
D’où l’effet mitigé de la dépense publique et les réévaluations permanentes qui sont sans être exhaustif les suivantes : l’existence d’un décalage entre la planification budgétaire et les priorités sectorielles, l’absence d’interventions efficaces dues à un morcellement du budget résultant de la séparation entre le budget d’investissement et le budget de fonctionnement, des passifs éventuels potentiellement importants, des écarts considérables entre les budgets d’investissement approuvés et les budgets exécutés, des longs retards et des surcoûts pendant l’exécution des projets, ce qui témoigne de la faiblesse de la capacité d’exécution des organismes d’exécution, une performance particulièrement mauvaise à toutes les différentes étapes de la formulation, de l’exécution du budget, de l’établissement de rapports et de la passation des marchés, une augmentation des importations, plus particulièrement celles liées aux projets dans les secteurs du transport et des travaux publics, plus rapidement que les exportations, -de nombreuses décisions de projet ne sont pas fondées sur des analyses socioéconomiques. Ni les ministères d’exécution, ni celui des Finances n’ont suffisamment de capacités techniques pour superviser la qualité de ces études, se bornant au contrôle financier effectué par le ministère des Finances, le suivi technique (ou physique) exercé par les entités d’exécution étant inconnu ou au mieux insuffisant, les résultats des projets et programmes ne font pas l’objet d’un suivi régulier. Il n’existe aucune évaluation a posteriori permettant de comparer ce qui était prévu avec ce qui a été réalisé et encore moins de comparer le coût-avantage ou l’efficacité avec la situation réelle.
Ce qui fait que le non-respect des normes minimales dans l’analyse du ratio coûts-avantages, rentabilité sociale et profils des projets a de graves conséquences en termes de ressources gaspillées, de duplication des activités et de problèmes de passations de marchés. Pour la formulation, l’Algérie utilise un système de classification obsolète avec la lourdeur des procédures lourdes qui empêchent la clôture rapide de la période de fin d’exercice pour l’arrêt du budget du fait que le système de gestion budgétaire du pays est inadapté et a besoin d’être considérablement revu, dont de nombreuses faiblesses trouvent leur origine dans l’urgence qui accompagne la préparation des projets, notamment la myriade de demandes spécifiques auxquelles les projets sont supposés répondre et le chevauchement des responsabilités entre les diverses autorités et parties prenantes (25 commissions ministérielles et 48 commissions de wilaya dans le cas du PSRE).
Dès lors, nous aurons des impacts de l’inefficacité de la dépense publique :
- sur le volume des importations car le gonflement est dû essentiellement à la dépense publique
- sur le processus inflationniste qui est à l’origine pour partie de l’inflation et très accessoirement les salaires qui représentent moins de 18 % rapportés au produit intérieur brut en 2009, assistant à une baisse croissante par rapport aux années passées au profit des rentes et des indépendants
- sur la balance des paiements notamment à travers le poste services (10/11 milliards à la fin de 2009 de dollars appel aux compétences étrangères avec paradoxalement fuite de cerveaux algériens) qui a plus que doublé entre 2007 et 2010 et comme finalité sur le faible taux de croissance réel global et sectoriel.

Un exemple de la non-maîtrise du projet : la gestion de la route est-ouest
Prenons l’exemple de l’autoroute est-ouest, dont les anomalies touchent presque tous les secteurs dont le descriptif technique est le suivant : linéaire : 1.216 km, profil en travers : 2 x 3 voies, vitesse de base : 100 à 120 km/h, nombre d'échangeurs : 60 environ (avec option de péage), - 24 wilayas desservies, équipements : aires de repos, stations-service, relais routiers et centres d'entretien et d'exploitation de l'autoroute. L’autoroute est-ouest ne modifiera pas le paysage routier national puisqu’elle va pour l’essentiel suivre le tracé des nationales 4 et 5, qui rallient Alger à Oran et Alger à Constantine. En revanche, elle risque de bouleverser la vie économique des 19 wilayas directement traversées et des 24 desservies.
(A suivre)
Abderrahmane Mebtoul



21-08-2010

Mr Le président Bouteflika Il faut préserver l’expérience acquise par les cadres algériens



Réunion d’évaluation du secteur des travaux publics.


Le respect des délais de réalisation, l’exigence de qualité des ouvrages et la maîtrise des coûts sont les principales orientations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à l’issue d’une réunion restreinte d’évaluation consacrée au secteur des travaux publics.
Durant l’audition du ministre des Travaux publics, le président de la République a insisté sur la valorisation et la préservation de l’expérience acquise par les cadres et les travailleurs algériens du secteur, et ce, afin de conforter l’outil d’études et de réalisation national. Ce point, aux yeux du chef de l’Etat, est essentiel dans la mesure où il vise à «impliquer plus profondément l’outil national d’études et de réalisation qu’il importe d’encourager pour lui permettre d’améliorer ses performances et élever le niveau de ses prestations pour s’aligner sur les standards internationaux consacrés», a-t-il dit.
En effet, durant la période du programme d’investissement public 2005-2009, l’Algérie a enregistré la création de plusieurs nouveaux postes d’emploi, le renforcement de l’outil national de réalisation et d’ingénierie par la création de 3 500 nouvelles entreprises et 400 bureaux d’études dans la filière travaux publics, ainsi que l’amélioration de la circulation des usagers. Ces résultats seront consolidés davantage par la poursuite des actions engagées grâce au programme quinquennal 2010-2014.
Dans un autre registre, le président Bouteflika a indiqué que «la concrétisation de l’important programme des travaux publics nécessite qu’il soit accompagné par des actions liées au développement de la veille technologique, à la consolidation de l’outil national pour l’émergence de nouvelles capacités d’études et de réalisation performantes, et à l’amélioration de la qualification de la ressource humaine par la formation. Le secteur des travaux publics doit également procéder à la réforme et à la modernisation de l’organisation des services de l’entretien routier pour prendre en charge l’évolution importante de ce patrimoine compte tenu des moyens colossaux qui sont consacrés à son entretien et à sa préservation», a ajouté le chef de l’État. A ce sujet, le ministre des Travaux publics a indiqué que son département a assuré l’entretien et le développement d’un linéaire global de 67 369 km répartis sur tout le territoire national, dont 41 277 km en actions d’entretien et 26 092 km en actions de développement et modernisation. Le premier responsable du secteur a précisé que son département ministériel a également procédé à l’engagement et à la livraison de plusieurs tronçons du premier réseau autoroutier (autoroute Est-Ouest et rocade sud d’Alger) d’un linéaire global de 1 920 km, le parachèvement de la route transsaharienne avec la livraison du dernier tronçon Tamanrasset-frontière algéro-nigérienne sur 415 km, la modernisation et la consolidation des axes structurants, la réalisation de 1 250 ouvrages d’art, la mise en place de 87 000 unités de signalisation verticale, la mise en place de plus de 80 000 km de signalisation horizontale, le balisage de 2 000 km de pistes du Grand Sud, la réalisation de 37 ouvrages souterrains, l’achèvement de près de 200 études routières, autoroutières et d’ouvrages d’art, l’élimination de plus de 300 points noirs de congestion et 221 points accidentogènes et la réalisation de 11 ports et abris de pêche. Durant la même période, le ministère des Travaux publics, a-t-il dit, a procédé au confortement de 21 infrastructures portuaires, au renforcement et la réhabilitation de 21 pistes aéroportuaires, à la livraison de la deuxième piste de l’aérodrome d’Oran, à la construction et l’équipement de 500 maisons cantonnières pour l’entretien courant du réseau ainsi que la mise en place et l’équipement de 15 parcs régionaux équipés d’un matériel spécifique pour l’intervention dans les situations d’urgence. Au début de sa communication, M. Ghoul avait rappelé les principaux éléments de la stratégie sectorielle à l’horizon 2030, qui vise, a-t-il indiqué, la concrétisation de deux objectifs principaux, à savoir la sauvegarde d’un patrimoine infrastructurel de plus en plus important et sa modernisation à travers la réalisation de plusieurs projets structurants en relation avec les grandes options d’aménagement du territoire.
Synthèse Raouf Aziri



21-08-2010

Algerie la sauvegarde d’un patrimoine infrastructurel et sa modernisation



Création de 700 mille emplois dans les travaux publics sur 5 ans


Selon le bilan présenté par le ministre des travaux publics, Amar Ghoul lors de la réunion restreint d’évaluation du secteur, le prochain plan quinquennal des travaux publics prévoit la création de 700 mille nouveaux postes d’emploi dans le secteur.
Le président a d’ailleurs souligné dans son intervention à l’issue de la présentation que « la concrétisation de l’important programme des travaux publics nécessite d’être accompagnée par des actions liées au développement de la veille technologique, à la consolidation de l’outil national pour l’émergence de nouvelles capacités d’études et de réalisation performantes, et à l’amélioration de la qualification de la ressource humaine par la formation ».
Le président a par ailleurs insisté selon le communiqué rapporté par l’APS, sur « le respect des délais de réalisation, l’exigence de qualité des ouvrages et la maitrise des couts, ajoutant que l’expérience acquise par les cadres et les travailleurs du secteur doit être valorisée pour conforter l’outil d’études et de réalisation national ».
Le ministre Ghoul a de son coté rappelé lors de sa présentation les éléments principaux de sa stratégie sectorielle à l’horizon 2030 qui vise à concrétiser deux objectifs principaux : la sauvegarde d’un patrimoine infrastructurel et sa modernisation à travers la réalisation de plusieurs projets structurants en relation avec les grandes options d’aménagement du territoire.

Les banques étrangères en Algérie engagement à participer à l’investissement



Les banques étrangères en Algérie sous la loupe


Le gouvernement algérien aurait décidé de ne plus agréer de nouvelles banques étrangères pour le court terme, sachant que 10 dossiers d’agrément sont au niveau du ministère de la tutelle depuis trois ans sans avoir l’aval des autorités.
Cette décision est motivée par la volonté de réorganiser d’avantage le secteur avant d’ouvrir le secteur à la concurrence étrangère, suite aux résultats médiocres et expériences qui n’ont pas donné les résultats escomptés.
L’inspection générale des finances IGF ainsi que les inspecteurs de la banque d’Algérie ont établi des rapports sur les banques et institutions financières étrangères et sur leur activité. Ces rapports ont été soulevés au ministère de la tutelle et au premier ministère.
Pour ce qui est des succursales des banques étrangères, leur installation en Algérie dépend de nouvelles conditions, notamment, leur engagement à participer à l’investissement et à ne pas se limiter au transferts d’argent des compagnies et groupes internationaux et à financer l’économie.
Il serait utile de rappeler que 10 banques dont des banques marocaines, tunisiennes et européennes, notamment « Deutsch Bank », qui possède une branche de médiation financière, a déposé son dossier de demande d’agrément entre 2007 et 2008 et qu’elle attend la réponse de la banque d’Algérie jusqu’à ce jour.

Algerie viabilité économique



Le lancement du présent programme quinquennal est une voie difficile qui demande pour se réussite beaucoup d'intelligence, de vigilance, de mobilisation et de compréhension, afin de rejoindre l'opinion publique dans sa voie royale qui exige une éclatante victoire de ce programme dont les ressources planifiées vont jouer un rôle capital dans le développement économique, social et culturel. Ce qui traduit que tout doit se faire dans des conditions extrêmement transparentes. La phase actuelle apparaît alors des plus propices et comme moyen particulièrement adapté permettant de rompre l'isolement des régions à travers l'expansion des équipements collectifs qui, dans un passé récent, étaient pratiquement inexistants. Aussi, la mise en œuvre de ce programme nécessitant des investissements considérables sinon mesurés, est le reflet de la mise en œuvre réfléchie des ressources et des volontés apparaît donc très vite au lendemain d'avril 99 comme la meilleure solution pour concrétiser la viabilité économique et poser les fondements solides au développement harmonieux du pays. Le défi auquel se livre le programme politique est acharné, le pays a déjà acquis une tradition de développement exemplaire. Devant l'ampleur des tâches à accomplir, les objections paraissent alors majeures, la planification est tout simplement conduite à la mise en place et la réalisation d'indicateurs solides sur le plan économique et social. L'avenir donnera très vite raison à cette dynamique, qui donne au pays toutes les assurances à " voler de ses propres ailes ", le peuple prend conscience de l'envergure que constitue cette viabilité de la croissance. Aujourd'hui, la nécessité d'aller beaucoup plus loin dans ce processus est très vivement souhaitée et ressentie. C'est pourquoi nombreux sont les Algériens qui pensent qu'il faut mettre le temps à profit et passer à la vitesse supérieure tant les solutions d'avenir ont été choisies et bien tracées. Sur le plan purement social, les acquis en cours constituent une prouesse qui doit être soulignée. L'œuvre est le résultat d'une politique minutieusement réfléchie, capable de résister à tous les inconvénients de la conjoncture. Elle est toujours considérée comme l'une des voies majeures pour un succès du développement durable et à travers lequel sont débattues à chaque phase les perspectives des Algériens vis-à-vis de leur présent et de leur avenir. Cette option est, simultanément, un vaste programme pour des actions de " joint-venture " et une " bourse " de développement pour l'adaptation de la société à toutes les nouveautés du monde contemporain. Et pour est ce qui de cette politique, elle n'est pas limitée à aucun domaine déterminé. Les besoins des populations sont ainsi mis en parallèle de façon avantageuse avec des intérêts en matière d'acquis et de projets touchant à toutes les régions. Cela suscite d'année en année une multitude d'enchaînements de promotion de la société. Avec le temps, le pays est en train de régler ses problèmes internes économiques et sociaux, cela permet dès lors de prendre un virage déterminant à toute cette politique, dans l'esprit des engagements pris. Cela permet également aux acteurs, conduisant ce processus de développement, de mettre fin au règne du doute. Il est indispensable, dans ce contexte, que les pratiques et les idées à l'égard du développement durable soutenu en "honneur" au sein des populations changent pour se conformer aux besoins du temps, pour se renforcer, se consolider et nettoyer les mentalités. Le moment n'est-il pas venu de faire que la règle d'or, comme le stipule la réconciliation nationale, soit strictement respectée et appliquée sans aucune tergiversation ni entrave ? Il s'agit avec toute la force de maintenir la position d'unanimité autour de ce processus pour garantir la continuité des actions de développement, de paix et de stabilité.

Cevital 5 000 emplois directs seront créés ", a annoncé,M. Issad Rebrab


Réalisation d'un complexe sidérurgique dans la zone de Bellara
Cevital investit 3,2 milliards de dollars

Prés de 5 000 emplois directs seront créés ", a annoncé, jeudi, M. Issad Rebrab, PDG du groupe Cevital au sujet de la réalisation du futur complexe sidérurgique "non polluant" dans la zone de Bellara (Est de Jijel). Le promoteur a également fait savoir, lors d'une prise de contact avec les autorités de la wilaya de Jijel, que " ce projet industriel créera 3 500 emplois dans sa phase de chantier et 50 000 autres emplois indirects ". Le complexe utilisera le procédé de "réduction directe" de gaz naturel, sans hauts fourneaux ou autres dispositifs classiques, a ajouté le patron de Cevital. Prévu sur le site de Bellara sur une superficie de 300 hectares ce complexe, qui tournera avec 10 millions de tonnes de produits sidérurgiques à l'import et à l'export, fonctionnera selon une technologie de pointe, "loin de toute forme de pollution ou rejets solides, liquides ou gazeux". " Le dossier de ce projet est depuis deux ans au niveau de l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI), il n'attend actuellement que le feu vert du Comité national des investissements (CNI) ", a précisé Rebrab. Financé par le groupe lui-même, sans l'apport de financement étranger, ce projet coûtera 3,2 milliards de dollars US. Il sera réalisé en 3 modules pour une durée globale de quarante-quatre mois et fera appel à d'importantes consommations d'énergie électrique, gazière et hydraulique. S'agissant du même contexte, le wali de Jijel a affirmé que sa wilaya est en mesure de répondre aux besoins exprimés par le futur complexe industriel qui fera appel également à une partie des quais du port de Djendjen pour l'importation et l'exportation de produits de l'usine. En outre, M. Issad Rebrab a fait savoir que son groupe veut aussi investir à Jijel notamment dans le développement de l'agriculture et des activités liées à ce secteur (maraîchage, élevage bovin), il a également fait part d'un important programme d'investissements dans la région dans d'autres créneaux créateurs d'emplois et générateurs de richesses, à savoir la réalisation dans cette wilaya d'une usine d'aluminium de concert avec le leader mondial Rio Tinto, pour une capacité de 1 500 000 tonnes/an, Rebrab précisant "pour peu que le gouvernement donne son aval". Cet investissement de sept milliards de dollars, serait le plus grand complexe d'aluminium dans le monde en termes de capacités de production, a-t-il souligné. Il est à rappeler que deux autres groupes industriels étrangers (ArcelorMittal et El Izz), était dans la course pour la réalisation d'un complexe similaire à celui proposé par le groupe Cevital dans la région de Bellara. Ces derniers ont finalement abandonné le projet.
Nabil C.

Mr le président Abdelaziz Bouteflika le véritable défi du futur est celui de l’économie de l’eau



Bouteflika insiste sur l’économie de l’eau

Le président de la République a insisté sur l’économie de l’eau, lors d’une réunion restreinte avec le ministre des Ressources en eau.

Abdelaziz Bouteflika a estimé que «le véritable défi du futur est celui de l’économie de l’eau», pour dire que la ressource hydrique est étroitement liée au développement économique.

«Si l’Etat a fait du droit à l’eau une réalité pour les Algériennes et les Algériens, les citoyens, de leur côté, doivent adhérer à une démarche solidaire et équitable de l’économie d’une ressource rare et fragile», a ajouté le chef de l’Etat, instruisant ainsi le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, de raffermir la politique nationale en la matière, de sorte à rationaliser son utilisation et bannir le gaspillage.

Par ailleurs, Abdelaziz Bouteflika a relevé les progrès indéniables enregistrés par le pays en matière de mobilisation de la ressource en eau en réponse aux besoins de la population dans ce domaine. Le chef de l’Etat a appelé à la poursuite des efforts menés en la matière, rappelant que «l’eau est le socle de toute entreprise civilisatrice et de développement surtout dans un pays semi-aride comme le nôtre, soumis, de manière chronique, au stress hydrique et à l’aléa climatique».

Et d’ajouter que «ces résultats probants en matière d’alimentation en eau potable et d’assainissement sont autant de motifs d’encouragement pour la poursuite de la modernisation et l’extension des réseaux pour offrir à tous les citoyens le même service public de l’eau».

Après avoir mis l’accent sur l’importance du facteur des ressources humaines dans la mise en oœuvre de cet ambitieux programme, le chef de l’Etat a instruit le gouvernement en vue du renforcement des capacités d’encadrement et de maîtrise d’ouvrage, notamment dans les domaines de management des projets hydrauliques et d’exploitation d’ouvrages et d’infrastructures réalisés au prix d’un grand effort de la Nation. La politique de mobilisation et d’utilisation des ressources hydriques sera résolument orientée vers le développement et l’extension de l’agriculture irriguée, seule garant de la sécurité alimentaire du pays.

Les réalisations des barrages et des grands transferts seront concentrées dans la région des Hauts-Plateaux qui constitue l’espace où doit s’opérer le développement agricole et le renouveau rural de l’Algérie.

Le chef de l’Etat s’est enquis de l’état d’avancement des grands projets dans le secteur des Ressources en eau, en leur accordant une importance toute particulière lors de l’audition du ministre en charge du secteur.

Ainsi, les projets de grands transferts d’eau potable vers Tamanrasset de la nappe d’In Salah et celui vers les Hauts-Plateaux ont été passés au peigne fin par le premier magistrat du pays, de même que le programme de dessalement d’eau de mer qui comprend la réalisation de treize stations et de leur aménagement en aval pour une production de 2,26 millions de m3/j.

A ces projets, dont les taux d’avancements sont jugés acceptables, s’ajoute celui de l’extension du système Béni Haroun et ce, par la réalisation de l’interconnexion des cinq barrages les composant, et dont les travaux viennent de débuter, précise-t-on.

Aussi, le programme quinquennal de développement 2010-2014 dans le secteur des ressources en eau a-t-il été décortiqué par le ministre. Les actions majeures s’articulent, en effet, autour de la mobilisation des eaux superficielles à travers la réalisation de dix-neuf nouveaux barrages, dont quatre sont déjà lancés durant l’année en cours.

Il s’agit des barrages de Béni Slimane (Médéa), Z’hor (Skikda), Saklafa (Laghouat) et Soubella (M’sila) et quatre ont été lancés en appel d’offres au cours de la même année : Djdiouia (Relizane), Taht (Mascara), Souk Tléta (Tizi-Ouzou) et Djerda (Souk-Ahras).

Un programme national d’étude de diagnostic et de travaux de réhabilitation des réseaux d’alimentation en eau potable de trente-sept villes du pays, la réalisation de quarante-quatre stations d’épuration et de quarante-deux stations de lagunage, ainsi que l’achèvement de deux grands projets de protection contre les inondations à Bab El- Oued et à Ghardaïa de même que les travaux d’aménagement hydro-agricole sur une superficie globale de 40.281 hectares et la réhabilitation de périmètres d’irrigation existants sur une superficie de 19.800 hectares sont autant de projets soumis à l’approbation du président de la République.

M. C.

Par : Mokrane Chebbine

Le ministre du Travail Mr Tayeb Louh Une commission nationale pour la promotion de l’emploi



Le ministre du Travail l’a installé officiellement jeudi Une commission nationale pour la promotion de l’emploi

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, a procédé, jeudi à Alger, à l’installation de la Commission nationale de promotion de l’emploi.

Ce nouvel instrument constitue un espace multisectoriel de concertation, d’évaluation et de proposition nécessaires dans la mise en œuvre de la politique nationale de l’emploi.

Il vient de parachever le processus de mise en œuvre de l’ensemble des sept axes du plan d’action pour la promotion de l’emploi et de la lutte contre le chômage initié par le secteur du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale et adopté en 2008.

Cette commission est chargée de suivre et d’évaluer l’application des plans et programmes de promotion de l’emploi et des programmes sectoriels, ainsi que la régulation du marché du travail, notamment en ce qui concerne le développement des qualifications et l’adéquation formation-emploi.

Elle est également chargée de suivre l’amélioration du système d’information statistique sur le marché du travail, notamment celle relative à la création de postes d’emploi dans les différents secteurs d’activités, ainsi que les fluctuations du marché du travail, les indicateurs de travail et l’harmonisation des indicateurs du marché du travail.

Elle s’occupe aussi de l’étude et de l’évaluation de la mise en œuvre du plan d’action pour la promotion de l’emploi et de la lutte contre le chômage. Présidée par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, cette commission comprend les représentants des secteurs et des organismes et institutions spécialisés ayant une relation avec l’emploi. Ses membres sont nommés par arrêté du ministre pour une durée de quatre ans.

Au niveau local, la Commission nationale s’appuie sur des comités locaux de wilaya de promotion de l’emploi présidés par les walis, et qui auront pour missions la mise en œuvre des orientations et des décisions prises par la Commission nationale, le développement des initiatives locales de promotion de l’emploi, en tenant compte des spécificités de chaque wilaya, la proposition de toute mesure visant l’amélioration des programmes de promotion de l’emploi.

Ce nouvel instrument traduit « la ferme volonté des pouvoirs publics de prioriser la question de l’emploi dans les politiques de développement ». A noter qu’un rapport annuel sera rédigé et destiné au Premier ministre par la Commission sur l’application du plan d’action pour la promotion de l’emploi et de la lutte contre le chômage.

Par ailleurs, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, les années précédentes ont enregistré un taux annuel de croissance hors hydrocarbures de 6%, alors que les années à venir connaîtront, avec l’application du plan d’action pour la promotion de l’emploi et de la lutte contre le chômage, un taux plus élevé estimé, par le ministre, à « plus de 6% ».

M. Louh, a souligné jeudi, dans ce contexte, que la loi de finances complémentaire 2009 et la loi de finances 2010 ont consolidé le concept de substitution de la production nationale à l’importation par l’encouragement de celle-ci et en prenant des mesures incitatives en faveur des entreprises pour la création d’emplois, à savoir des réductions des taxes, des taux d’intérêts sur les crédits et autres.

Le marché de l’emploi, a-t-il ajouté, est «très encourageant» actuellement en Algérie dans la mesure, a-t-il dit, où il n’y a pas de licenciements de travailleurs, ajoutant que 300 mille demandes d’emploi sont enregistrées chaque année dont 120 mille concernent des diplômés.

Pour ce qui est de la formation, il a estimé qu’il y a lieu d’impliquer toutes les parties concernées par la promotion de l’emploi, en renforçant les liens entre les différents secteurs tels que l’enseignement et la formation professionnels, l’enseignement supérieur et la recherche scientifique pour l’adéquation formation-emploi et sa mise à niveau par rapport aux besoins du marché national de l’emploi.

Par ailleurs, le ministre a indiqué qu’il serait impossible d’importer encore des véhicules sans, pour autant, lier cette opération à la création d’usines de montage de voitures et de pièces automobiles dans le pays en vue de la création d’emplois.

Massinissa Benlakehal