阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Monday, April 12, 2010

Algérie energie solaire



L’Algérie va développer le nucléaire mais veut miser sur une diversification maximale avec une priorité au solaire
Hakim Arous
Alors que s'ouvre le sommet de Washington sur la sécurité nucléaire en présence de 47 pays, l'Algérie, qui y participe, entend développer à moyen terme ses propres centrales. « Le nucléaire a des propriétés exceptionnelles dans le domaine civil, comme la production d'électricité, l'industrie et même le stockage alimentaire, etc... Il est bien cadré par la législation et nous avons une ressource humaine qualifiée qui suit l'évolution des techniques dans ce domaine », a déclaré Maiouf Belhamel, directeur général du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), lundi sur la radio Chaîne III. Cependant, selon lui, le pays doit au maximum diversifier ses sources d'énergies pour préparer l'après-pétrole car « le nucléaire a aussi beaucoup de défauts, comme la question des déchets et les problèmes de l'enrichissement de l'uranium », a-t-il déclaré.

Les deux axes de diversification énergétique choisis par l'Algérie sont l'éolien et le solaire. Concernant ce dernier, dont le potentiel est très important pour l'Algérie qui connaît 3000 heures d'ensoleillement par an, Maiouf Belhamel a annoncé que Sonelgaz va réaliser une usine de production des équipements de conversion d'énergie solaire à Rouiba. L'objectif est de « maîtriser les dispositifs de conversion », et non d'importer les structures toutes faites depuis l'étranger. « Les capacités sont très fortes, les besoins sont identifiés, le programme présenté par le CDER lors des assises de la recherche en juin 2009 est réaliste et réalisable ».

En ce qui concerne l'éolien, le CDER a identifié sept sites les plus ventés qui pourront accueillir cette énergie, a indiqué Maiouf Belhamel. Il s'agit notamment de Bejaia, Sétif, Tiaret et Adrar. La première centrale éolienne pilote, d'une capacité de 10 mégawatts sera fabriquée à Adrar. « C'est une capacité modeste, mais le programme algérien est réaliste avec la construction de petites centrales », a indiqué le directeur du CDER qui a estimé le coût de développement d'une centrale autour de 30 millions d'euros

Algérie centrale éolienne



L'Algérie va construire une centrale éolienne
Une centrale éolienne va être bâtie en Algérie, dans la wilaya (province) d'Adrar (sud-ouest), rapporte lundi l'agence de presse APS, qui cite le directeur du centre national des énergies renouvelables (CNDER). L'agence ne précise toutefois pas à quelle date cette initiative, la première du genre dans le pays, doit se concrétiser.

Un livre blanc pour Parkinson



SANTE - La journée mondiale de la maladie neurodégénérative a eu lieu dimanche...
Tremblements, rigidité et lenteur. «La triade du parkinsonien», selon la neurologue Nathalie Patte Karsenti. Un livre blanc, détaillant des propositions pour améliorer la prise en charge des malades, est remis ce lundi à la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot. Une initiative de l'association France Parkinson au lendemain de la Journée mondiale de la maladie. Car Parkinson reste méconnu. Le vieillard tremblant qui avance à petit pas est une image répandue. En réalité, la moitié des malades ont moins de 60 ans et l'évolution des symptômes est variable.Progrès de la recherche«Il y a autant de Parkinson que de parkinsoniens», souligne Nathalie Patte Karsenti. Ainsi, pour Jean Bornet, le diagnostic est tombé à 59 ans. Dix ans plus tard, il se dit «chanceux» de ne pas être invalide. Pour ralentir la dégénérescence, il associe médication, kiné, orthophonie et gym. Quant à ses proches, ils se limitent à le «chouchouter comme n'importe quel malade, pour l'instant». Et Jean espère que la médecine progressera vite, pour éviter la dépendance. D'où la place centrale donnée à la recherche dans le livre blanc.La méfiance s'est instaurée à l'égard des traitements à base de dopamine, un neurotransmetteur du plaisir pouvant provoquer addiction au jeu, achats compulsifs ou hypersexualité. Mais des progrès sont à l'œuvre. La stimulation intracérébrale donne de bons résultats. Mais poser deux électrodes au niveau des noyaux subthalamiques (dont le dysfonctionnement est à l'origine des tremblements) reste une opération lourde. L'espoir porte donc surtout sur la rasagiline, seul médicament qui semble agir sur la cause de la maladie. Un petit miracle à relativiser au regard, notamment, du faible impact sur les troubles de la marche.
Lucie Soullier

Environnement Maroc Union pour la Méditerranée



Union pour la Méditerranée : Le Maroc à la 4ème Conférence ministérielle euro-méditerranéenne sur l'eau à Barcelone au nord-est de l'Espagne
Le Maroc participera à la 4ème Conférence ministérielle euro-méditerranéenne sur l'eau, prévue mardi à Barcelone (nord-est de l'Espagne), dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée (UPM).Cette réunion a été précédée par un atelier informel sur "l'eau dans les pays méditerranéens: problèmes et solutions", dont les travaux se sont ouverts lundi avec la participation de responsables des départements chargés de l'Eau et de l'Environnement des pays de l'UPM et de représentants d'institutions régionales et internationales actives dans ce domaine, selon les organisateurs.Cette Conférence, qui se tient également dans le cadre de la présidence espagnole de l'Union européenne (UE), constitue le cadre approprié pour procéder à l'adoption de la stratégie de l'Eau en Méditerranée.Le principal objectif de cette Stratégie est d'asseoir des bases communes pour la mise en oeuvre d'une série de plans et de programmes dans la région méditerranéenne, à travers lesquels il sera possible de concrétiser les buts fixés en appliquant des mesures pratiques et des recommandations convenues.La même source rappelle que les ministres chargés de l'Environnement et de l'Eau des pays de l'UPM avaient convenu, lors de la 3ème Conférence ministérielle euro-méditerranéenne sur l'Eau (Jordanie, décembre 2008) de définir une Stratégie pour l'Eau à long-terme pour la Méditerranée.Cette Conférence avait été sanctionnée par une déclaration qui définit les grandes orientations de cette Stratégie.Cette déclaration avait mis l'accent sur l'importance que revêt une coopération efficace dans le domaine de l'eau entre les partenaires euro-méditerranéens pour relever les défis auxquels sont confrontés les pays de la région et de les doter d'outils nécessaires en vue d'y parvenir.Elle avait souligné aussi l'importance d'encourager le renforcement de cette coopération, en particulier dans les domaines de la gestion intégrée des ressources hydriques, de l'approvisionnement en eau, de l'assainissement et des ressources en eau douce transfrontalières, dans le cadre du développement durable, de façon à assurer un accès équitable et un approvisionnement approprié en eau.

L'Union pour la Méditerranée pour une image et une voix de l'audiovisuel


Fondation Anna Lindh-Copeam
Pour une image et une voix de l'audiovisuel


L'Union pour la Méditerranée apportera à l'espace euro-méditerranéen la profondeur institutionnelle, la cohérence stratégique et la légitimité politique qui, à terme, conforteront la pérennité de ce partenariat et plus largement la stabilité dans notre région, a déclaré samedi à Paris, André Azoulay, Président de la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh
S'exprimant en ouverture de la 17e Conférence Permanente de l'Audiovisuel Méditerranéen (Copeam), M. Azoulay a souligné que «cette Union qui reste à construire des deux cotés de la Méditerranée, gagnerait en crédibilité et en faisabilité si les sociétés civiles des 43 pays membres étaient prises en compte et responsabilisées dans cet espace de 750 millions de personnes».«C'est dans cette perspective que les 10 chantiers proposés par la Copeam avec l'appui de la Fondation Anna Lindh prennent toute leur signification», a ajouté M. Azoulay en rappelant le caractère stratégique de ce programme qui va de la création d'une chaîne de télévision méditerranéenne multilingue à la mise en place dès 2011 d'un site internet en français, en arabe et en anglais. Parlant aux côtés de Frédéric Mitterrand, ministre français de la Culture et de la Communication, M. Azoulay a mis en relief le fait que la Fondation Anna Lindh et la Copeam avaient fait ensemble un choix stratégique pour donner «une adresse, une image et une voix à l'euro-méditerranée de l'audiovisuel».«Ce partenariat qui s'appuie sur les 3.000 ONG qui forment le réseau méditerranéen des sociétés civiles rassemblées par la Fondation Anna Lindh, contribuera à la pédagogie, à la mobilisation et à l'adhésion des opinions publiques aux objectifs de parité, de réciprocité et de co-responsabilité qui fondent la légitimité et le succès de l'Union pour la Méditerranée», a souligné M. Azoulay.Placée sous le signe «Le pari audiovisuel de la Méditerranée», la 17e Conférence de la Copeam est tenue sous le haut patronage du Président français, Nicolas Sarkozy, avec le soutien des ministères français des Affaires étrangères et de la Culture.Ouvrant cette rencontre, le ministre français de la culture, Frédéric Mitterrand a exprimé le «plein soutien» de la France aux projets de la Copeam, de nature à «renforcer le dialogue interculturel entre les deux rives de la Méditerranée.La Copeam, qui fédère une grande diversité d'acteurs du monde de l'audiovisuel et de la culture représentant pas moins de vingt-six pays dont le Maroc, se présente comme un acteur majeur de l'espace culturel méditerranéen et partenaire privilégié des projets audiovisuels développés dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée.Créée au Caire en 1996, la Copeam est aujourd'hui un interlocuteur reconnu des instances dirigeantes des institutions européennes et arabes.

Membres Union interparlementaire



Membres : Afrique du Sud, Albanie, Algérie, Allemagne, Andorre, Angola, Arabie saoudite, Argentine, Arménie, Australie, Autriche, Azerbaïdjan, Bahreïn, Bangladesh, Bélarus, Belgique, Bénin, Bolivie, Bosnie-Herzégovine, Botswana, Brésil, Bulgarie, Burkina Faso, Burundi, Cambodge, Cameroun, Canada, Cap-Vert, Chili, Chine, Chypre, Colombie, Congo, Costa Rica, Côte d'Ivoire, Croatie, Cuba, Danemark, Egypte, El Salvador, Emirats arabes unis, Equateur, Espagne, Estonie, Ethiopie, Ex-République yougoslave de Macédoine, Fédération de Russie, Fidji, Finlande, France, Gabon, Gambie, Géorgie, Ghana, Grèce, Guatemala, Guinée, Hongrie, Inde, Indonésie, Iran (République islamique d'), Irlande, Islande, Israël, Italie, Jamahiriya arabe libyenne, Japon, Jordanie, Kazakhstan, Kenya, Kirghizistan, Koweït, Lettonie, Liban, Libéria, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Madagascar, Malaisie, Maldives, Mali, Malte, Maroc, Maurice, Mexique, Monaco, Mongolie, Monténegro, Mozambique, Namibie, Népal, Nicaragua, Niger, Nigéria, Norvège, Nouvelle-Zélande, Ouganda, Ouzbekistan, Pakistan, Palaos, Panama, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Paraguay, Pays-Bas, Pérou, Philippines, Pologne, Portugal, Qatar, République arabe syrienne, République de Corée, République dominicaine, République de Moldova, République démocratique du Congo, République démocratique populaire lao, République populaire démocratique de Corée, République tchèque, République-Unie de Tanzanie, Roumanie, Royaume-Uni, Rwanda, Saint-Marin, Samoa, Sao Tomé-et-Principe, Sénégal, Serbie, Singapour, Slovaquie, Slovénie, Somalie, Soudan, Sri Lanka, Suède, Suisse, Suriname, Tadjikistan, Thaïlande, Togo, Tunisie, Turquie, Ukraine, Uruguay, Venezuela, Viet Nam, Yémen, Zambie, Zimbabwe.
Membres associés : Assemblée législative est-africaine, Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, Parlement andin, Parlement centraméricain, Parlement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, Parlement européen, Parlement latino-américain

Union interparlementaire


L ' Union interparlementaire (UIP, en anglais IPU) est l'organisation mondiale des Parlements des États souverains. Créée en 1889, elle est la plus ancienne des institutions internationales à caractère politique.
Désireuse de promouvoir la paix et le principe de l'arbitrage international, elle a jeté les bases de ce qui est aujourd'hui la coopération multilatérale institutionnelle et a plaidé pour la création d'institutions analogues au niveau gouvernemental, qui se sont concrétisées sous la forme de l'Organisation des Nations unies. L'Union a également contribué à la création de ce qui est aujourd'hui la Cour permanente d’arbitrage de La Haye. L'Union oeuvre en étroite collaboration avec l'Organisation des Nations Unies dont elle partage les objectifs et appuie les efforts. Elle coopère en outre avec les organisations interparlementaires régionales et les organisations internationales, intergouvernementales et non gouvernementales qui s'inspirent des mêmes idéaux

rôle de la diplomatie parlementaire dans la politique extérieure de l’Algérie



Je voudrais tout d’abord saluer cette heureuse initiative qui s’inscrit dans le cadre du processus de concertation, de dialogue et de coopération parlementaire entre l’Assemblée parlementaire de l’OTAN et le parlement algérien autour des grandes tendances politiques et économiques du monde qui occupent de plus en plus d’espaces dans les relations internationales. Une telle rencontre qui permet aux parlementaires algériens et à ceux de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN de s’informer et d’échanger des vues sur leurs préoccupations communes, sur les perspectives régionales et mondiales et leurs attentes, confirme que la diplomatie parlementaire constitue un instrument efficace, voire indispensable dans la mise en œuvre de la politique étrangère d’un pays qui est souvent dictée par ses fondements géopolitiques, par son identité nationale, ses origines civilisationnelles ainsi que par ses intérêts immédiats et ses options pour son futur
Traiter de la place et du rôle de la diplomatie parlementaire dans la politique extérieure de l’Algérie nous amène à aborder brièvement l’émergence et l’évolution de ce concept sur le plan international
La diplomatie parlementaire remonte à l’apparition du parlement dans le monde : l’Union interparlementaire créée en 1889 devient la première organisation politique multinationale et multilatérale.Il s’en est suivi la création des Unions et des organisations parlementaires parallèlement à la création de nouvelles organisations gouvernementales territoriales, régionales et internationales.On dénombre pas moins d’une trentaine d’assemblées interparlementaires avec des fondements géographiques pour certaines (Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, euro méditerranéenne, UPA …) ou thématiques (Assemblée parlementaire de l’OTAN, s’agissant de sujets de défense et de sécurité internationale.Ces différentes assemblées témoignent bien du dynamisme et de l’importance de la diplomatie parlementaire dans le monde actuel.Les missions et le rôle de ces organisations se sont développés davantage depuis la fin de la guerre froide et l’apparition du nouvel ordre mondial avec tout ce qui s’en est suivi comme mutations profondes dans les relations internationales. Ces mutations ont donné davantage d’importance à la diplomatie parlementaire et ont rendu les parlementaires plus responsables vis à vis de leurs peuples.En effet, la diplomatie parlementaire s’est développée de plus en plus grâce à l’évolution du rôle, des missions, des responsabilités des parlements et des institutions législatives en tant que véritables supports avec les services officiels de l’action extérieure.Aussi grâce à l’adhésion des parlements nationaux aux organisations et Unions interparlementaires et régionales ainsi que le soutien apporté aux efforts gouvernementaux et non gouvernementaux, progressivement la diplomatie parlementaire a gagné une importante capitale dans les relations internationales dès lors qu’elle influe sur les centres d’opinions et de prise de décisions du fait de l’indépendance des parlementaires et œuvre a servir la paix, la liberté et les droits de l’homme dans un monde qui connaît des développements rapides dans les domaines de la communication, de l’augmentation des volumes des échanges économiques, culturels et scientifiques et du dialogue entre les cultures et les civilisations.La diplomatie parlementaire est devenue un espace où les sociétés avec toutes leurs composantes contribuent à l’action politique des gouvernements afin de donner un aspect plus démocratique au pouvoir de décision d’où les effets de l’Union interparlementaire devenue l’organe parlementaire de l’ONU, notamment après l’accord adopté en 1996 et consolidé par la conférence des présidents des parlements nationaux tenue à New York en septembre 2000.
Enfin, s’agissant du champ d’action de la diplomatie parlementaire, tout le monde s’accorde a dire que celle-ci est régie par :1. l’organisation constitutionnelle des pouvoirs concernés par la prise et l’exécution de la politique extérieure de l’EtatA cet égard, la constitution définit les compétences de chaque pouvoir en matière de propositions et de mise en œuvre de la politique extérieure y compris celles des institutions parlementaires en matière d’approbation des législations, des accords, des traités internationaux, ainsi que de la promulgation de communiqués politiques.2. La relation de l’institution parlementaire avec le système politique.Le Parlement étant l’une des institutions de tout système politique, son rôle et son champ d’action diffèrent selon le degré d’ouverture et de démocratie du système politique et l’existence d’une société civile dynamique, d’une information libre ainsi qu’un niveau culturel politique élevé dans la société.3. La modalité de constitution de l’institution parlementaire et sa composition politique.4. Le degré d’évolution du système politique de chaque pays.
I –Référents légaux de l’action parlementaire diplomatique algérienneChaque pays a ses propres référents juridiques qui fondent l’action de sa représentation nationale en matière de politique étrangère.C’est ainsi que les prérogatives des Parlements varient sensiblement d’un pays a l’autre selon les traditions historiques et constitutionnelles propres à chacun des pays En Algérie, la conduite des relations extérieures du pays est du ressort du Président de la République conformément aux dispositions de la Constitution algérienne, notamment son article 77 qui stipule que « le Président de la République arrête et conduit la politique étrangère de la nation » comme « il conclut et ratifie les traités internationaux »Par conséquent le Président de la République est l’acteur principal de la diplomatie algérienne.Cependant, si l’article 77 montre clairement les limites, il laisse à l’action internationale du Parlement un espace qui peut être fécond pour l’émergence et le développement d’une diplomatie parlementaire en Algérie. L’article 130 stipule que « à la demande du Président de la République ou de l’une des deux Chambres ; le Parlement peut ouvrir un débat de politique étrangère. Ce débat sera sanctionné par une résolution qui elle même sera communiquée au Président de la République »Aussi, l’article 131 qui dans le cadre de la ratification des conventions internationales donne une compétence acquise aux parlementaires dans la conclusion des traités même si le Parlement n’est pas associé à la phase de préparation de ces traités mais à la phase de conclusion. Ses compétences se limitent à demander des explications à l’exécutif, le ministre des Affaires étrangères par le biais de la commission des affaires étrangères de la coopération et de l’émigration. C’est ainsi que par ces compétences, les parlementaires vont exercer une activité diplomatique à travers un contrôle à posteriori d’une convention qui sera soumise simplement à discussion au Parlement.Au delà de ces aspects juridiques, la réalité a démontré que les parlementaires algériens tout en adhérant aux principes de notre politique extérieure, investissent de larges espaces pour l’expression d’une diplomatie parlementaire dynamique et percutante.Nous estimons que l’action de nos parlementaires sur le plan international, se traduit par le processus par lequel ils expliquent et relayent auprès de leurs homologues, membres d’autres parlements en utilisant pour cela, le cadre officiel autorisé de concertation parlementaire bilatérale ou multilatérale, les positions officielles qui sont celles de leur pays sur les affaires du monde, tout en s’informant à leur tour de celles de leurs partenaires parlementaires, l’échange d’opinion ayant pour but de construire le consensus a défaut de créer l’unanimité autour des questions qui les concernent.
II – l’Activité diplomatique du Parlement algérien dans les espaces parlementairesNotre institution parlementaire a renforcé son action à l’international par une participation active aux travaux des grandes conférences, forums et autres rencontres parlementaires.Elle a accru sa présence dans les espaces bilatéraux de dialogue parlementaire, valorisé les opportunités de coopération parlementaire bilatérale et développé des échanges législatifs avec de nombreux pays frères et amis en signant des protocoles, des accords et d’autres instruments juridiques de coopération avec plusieurs parlements.C’est ainsi que le Parlement algérien a réinvestit les espaces multilatéraux de dialogue où sa voie s’est fait entendre toutes les fois qu’il s’agit de renforcer le rôle des parlementaires sur le plan international.La diplomatie étant à notre sens l’instrument de promotion des échanges et de coordination des actions.Présence du Parlement algérien dans les différentes organisations parlementaires.1- Union interparlementaire (UIP) L’Algérie a adhéré à l’Union interparlementaire (UIP), créée en 1889 qui compte 147 membres et 17 assemblées régionales en qualité de membres associés, lors de la tenue de la 64e conférence interparlementaire tenue a Sofia (Bulgarie) en septembre 1977.2- Union parlementaire africaine (UPA) - Créée en février 1976 comprend 39 membres : L’Algérie a adhéré en mars 1978 lors de la 2e conférence qui s’est déroulée au Caire (Egypte) l’Algérie a abrité les assises des 10e et 27e conférence à Alger en avril 1984 et en novembre 2004.Elle a aussi organisé la 48e session du comité exécutif à Alger en mai 2006, L’Algérie détient 3 sièges de membres du comité exécutif de l’Union.3- Union interparlementaire arabe (UIPA)- Créée en juin 1974 : composée de 22 membres- l’Algérie a adhéré en juin 1979 lors de la 7e session du Conseil de l’union tenu à Tunis (Tunisie)4- Conseil consultatif maghrébin (CCM)- L’Assemblée constitutive tenue a Alger en juin 1989- Le conseil regroupe 150 parlementaires soit 30 par pays.5- Union parlementaire des Etats membres de l’organisation de la conférence islamique (UPMOCI)- Instituée en juin 1999, lors de la session constitutive tenue à Téhéran (IRAN) composée de 47 membres- L’Algérie a participé à toutes les réunions et conférences.6- Assemblée parlementaire euro méditerranéenne (APEM)- Créée en décembre 2003 lors de la 6e conférence ministérielle euro méditerranéenne tenue à Naples (Italie).- Composée de 240 membres dont 120 Européens et 120 des parlements des pays méditerranéens partenaires de l’Union européenne.- L’Algérie a participé à la session inaugurale qui s’est tenue à Athènes (Grèce) en mars 2004 est représentée par 8 membres.7 - Assemblée parlementaire de la Méditerranée (APM)- Créée en février 2005 avec la fin du processus CSCM lors de sa 4e et dernière conférence tenue à Nauphie (Grèce)- Session inaugurale de l’Assemblée tenue en septembre 2006 à Amman (Jordanie)8- Parlement africain (PPA)- Créé en septembre 1999 à Syrte (Libye) lors du 4e sommet extraordinaire des Chefs d’Etat africains- La session constitutive s’est tenue à Addis Abeba (Ethiopie) en mars 2004 - L’Algérie est représentée par 5 parlementaires dont 1 femme9- Parlement arabe transitoire (PAT)- Créé en mai 2005 par décision du Conseil de la Ligue arabe lors de son sommet à Alger- Installé en décembre 2005 au Caire (Egypte) est composé de 88 membres à raison de 4 membres pour chaque pays dont l’Algérie.10- Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe- L’Algérie participe aux différentes réunions et auditions en qualité d’observateur depuis mai 1996.11- Assemblée parlementaire de l’OSCE- L’Algérie prend part à ses sessions annuelles en qualité de partenaire méditerranéen pour la coopération avec statut d’observateur depuis juillet 199612- Réunion des présidents d’Assemblées parlementaires des pays membres du dialogue 5 + 5- L’Algérie a participée depuis la tenue de la 1ere réunion à Tripoli (Libye) en Févier 2003.13- Assemblée parlementaire de l’OTAN- L’Algérie prend part à ses sessions en tant que « membre associé méditerranéen depuis Mai 2005 »S’agissant de notre relation avec l’OTAN, il est à signaler que l’Algérie qui a adhéré en mars 2000 au dialogue initié par l’OTAN avec les pays de la rive sud de la méditerranée, en prenant une part active au programme de coopération politique, militaire et civil lancé par l’Alliance atlantique avec ses partenaires méditerranéens dans une double perspective de promotion des objectifs de paix et de lutte contre le fléau terroriste a, sur une initiative diligentée par l’Assemblée populaire nationale en coordination avec le ministère des Affaires étrangères, demandé et obtenu la constitution d’une délégation parlementaire algérienne associée auprès de l’Assemblée parlementaire de l’organisation du traité de l’Atlantique Nord.C’est ainsi que le parlement algérien est devenu membre associé méditerranéen. Il participe aux activités des commissions et sous commissions de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN et dispose d’un droit de parole mais pas de vote durant les débats de la séance plénière des commissions.Le Parlement algérien est aussi membre du groupe spécial méditerranéen -Moyen-Orient créé en 1996 en tant qu’instrument devant relever les défis régionaux et promouvoir un cadre de dialogue entre les Parlements des pays membres de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN et ceux de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient sur les questions politiques et sécuritaires ainsi que celles tendant à améliorer la coopération.L’opportunité d’associer et de faire entendre la voix du Parlement algérien lors des travaux de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN s’inscrit dans l’esprit et le sillage des initiatives de Son Excellence M. Abdelaziz BOUTEFLIKA Président de la République qui œuvre en faveur du renforcement des liens qui unissent l’Algérie et cette institution dans les domaines civil et militaire.Enfin, il est à rappeler que le Parlement algérien, grâce a ses intenses activités et participations est arrivé à occuper, actuellement, 19 postes de responsabilités à différents hauts niveaux dans les différentes organisations parlementaires.
III Les champs de l’activité diplomatique des parlementaire algériens L’action de nos parlementaires s’inscrit dans le sillage des positions adoptées par notre pays à travers :1. Son engagement pour les causes justes dans le monde et son attachement au droit des peuples à disposer d’eux mêmes, 2. Sa volonté de promouvoir la coopération entre les nations en privilégiant les mécanismes de coopération, d’association ou d’intégration dans les ensembles régionaux, sous régionaux, continentaux et internationaux, 3. Sa consolidation de la paix par la promotion du dialogue comme méthode préférentielle des résolutions des conflits dans le cadre des relations liant les Etats dans le respect mutuel de leur souveraineté et leur indépendance.4. La non-ingérence dans les affaires intérieures des pays 5. L’ouverture sur le monde6. L’enracinement de la transparence démocratique et l’affirmation de la participation des représentants du peuple à la consolidation de la politique étrangère du pays en s’investissant aux questions internationales au plan législatif par l’adoption des textes qui engagent le pays sur le plan international en soutenant toutes les réformes politiques, législatives et constitutionnelles découlant des choix principaux du pays.
1. Promotion et renforcement de la coopération, des échanges, du dialogue, des libertés et des droits de l’homme
Par définition, la diplomatie parlementaire se traduit par l’exercice par les parlementaires ; pour établir de nouvelles relations entre les Etats et les relations basées sur l’intérêt général et le pluralisme pour atteindre les objectifs nobles telles la liberté individuelle, la justice, la démocratie et la promotion des droits de l’homme dans leur conception globale à travers un dialogue responsable.En effet, si les voies vers la démocratie, les libertés et les droits de l’homme paraissent difficiles, délicates et parfois longues, elles existent et supposent :1- Le dialogue politique transparent érigé en véritable culture2- Le dialogue des civilisations et des cultures à la faveur du développement des espaces internationaux qui consacre le respect des religions, des croyances et des cultes3- Le respect des libertés individuelles et collectives4- L’égal accès pour tous à la dignité et à la justice 5- Une meilleure péréquation des progrès humains à l’échelle mondialeDans ce cadre, les parlementaires algériens agissent pour encourager le dialogue entre les civilisations, les cultures et les religions en accordant la priorité à la tolérance, à la démocratie, au respect de l’autre, à la promotion de la justice et l’égalité et enfin à la dignité humaine.Le dialogue parlementaire étant un moyen pour renforcer l’interaction entre les société et les peuples et enraciner la culture de la paix et la coopération entre les peuples.Aussi l’action parlementaire renforce les processus démocratiques et les institutions représentatives eu égard à leur rôle dans la consolidation des droits de l’homme qu’ils soient civiques, politiques, économiques, sociaux, ou culturels tout en conservant les valeurs suprêmes au sein des institutions représentatives qui constituent une tribune d’expression des différentes sensibilités politiques.Effectivement les parlements sont les symboles de la démocratie et du pluralisme car regroupant les différents segments de la société ce qui les légitimisent pour agir sur le plan international en vue de la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales.S’agissant des échanges et des relations d’amitiés le parlement algérien accorde un intérêt particulier aux groupes parlementaires d’amitié et de fraternité comme passerelles entre les parlementaires pour le renforcement et l’approfondissement des relations entre les Etats et les peuples à travers leurs élus.C’est ainsi que l’Assemblée populaire nationale a mis en place 30 groupes parlementaires d’amitiés et envisage d’installer dans les prochaines semaines d’autres groupes afin d’assurer un appui et un soutien à l’activité parlementaire de l’APN et un moyen important de rapprochement et d’échanges d’informations et d’expériences entre les parlementaires sur des questions d’ordre législatif, politique, économique et social en permettant l’instauration d’un climat de confiance et de coopération et surtout le renforcement et la coordination des liens et de coopération.Nous estimons que cet instrument est capital dans le sens qu’il constitue un espace qui contribue au rapprochement des points de vues sur les questions internationales et ouvert aux débats fertiles conduisant vers des positions généralement consensuelles.Les missions assignées à ces groupes parlementaires d’amitiés visent :
- à favoriser la connaissance mutuelle et l’instauration d’un dialogue entre parlementaires - à développer les contacts, les échanges et le rapprochement- à procéder aux échanges d’informations et d’expériences dans les domaines politique, économique et social- à renforcer et consolider les liens d’amitié et de coopération- à favoriser les échanges d’expériences en matière législative et juridique ainsi que sur d’autres questions d’intérêt commun
2- La consolidation de la paix, de la sécurité et de la stabilité.
Les tourmentes de l’actualité internationale, la multiplicité des foyers de tensions à travers le monde, des conflits qui perdurent ou s’éternisent en de nombreux endroits du globe, de nouvelles menaces qui pèsent, de nouveaux enjeux qui apparaissent, mêlent géopolitique, sécurité nationale et collective dans ses dimensions élémentaires, énergétiques, territoriales, antagonismes sociaux ou ethno religieux sont autant de problématiques et de défis auxquels le monde doit prendre conscience et y faire face.Le fléau du terrorisme constitue un des plus sérieux défis auxquels est confrontée la communauté internationale en ce sens qu’il menace la sécurité, la paix et la stabilité dans le monde.En effet, face à ce phénomène transnationnel les parlementaires du monde ont pris conscience qu’il faut coordonner leurs actions et positions à la faveur des rencontres bilatérales et multilatérales dans le cadre des Unions parlementaires et Assemblées parlementaires des différentes organisations et rechercher les causes de ce phénomène ainsi que les moyens les plus appropriés de lutte notamment par l’adoption de recommandations visant l’adaptation des législations nationales aux législations internationales qui s’opposent à toute forme de terrorisme et d’extrémisme. L’action des parlementaires algériens s’est illustrée par l’adoption de textes portant sur la lutte contre le blanchissement d’argent et le financement du terrorisme et celle de la lutte contre la corruption.Leur approche s’est inscrite dans une vision globale visant à lutter contre le terrorisme en éradiquant ses causes profondes à savoir :
- S’attaquer aux causes du terrorisme et aux racines qui alimentent la violence qui résident souvent dans les injustices de notre monde et dans les inégalités.- La marginalisation et la politique de deux poids, deux mesures- La garantie de la liberté des peuples à disposer deux mêmes- La promotion du dialogue, de la solidarité et du développement : le dialogue des civilisations est impératif en tant que rempart contre les amalgames aux conséquences les plus néfastes sur l’harmonisation des sociétés leur cohésion sociale et leur stabilité. Le dialogue entre civilisations entre cultures et entre religions et le rapprochement entre les peuples a été toujours au cœur des préoccupations des différents forums parlementaires.Je dois rappeler, que l’Algérie qui a combattu seule ce phénomène a remporté une victoire historique sur elle-même ainsi que sur le destin effroyable vers lequel les fossoyeurs de l’Algérie autochtones et d’ailleurs, ont tenté de l’entraîner pendant plus d’une décennie de malheur, de sang et de ruine.Les mutations politiques, économiques et sociales opérées par l’Algérie n’ont pas été secouées par la décennie que le peuple algérien a eu à affronter, ni le déferlement terroriste ni l’incompréhension de certains des partenaires de l’Algérie et l’indifférence des autres n’ont affaibli sa détermination à aller de l’avant.La politique extérieure de l’Algérie à travers l’ensemble de ses acteurs diplomatiques dont les parlementaires, n’a aspiré qu’à la paix avec tous, même avec ceux qui ont eu des agissements complaisants avec les groupes terroristes par mauvais calcul autant que par ignorance des réalités sur le terrain.L’Algérie, qui a payé cher son expérience en matière de lutte contre le terrorisme, plaide pour une mobilisation solidaire de la communauté internationale et est convaincue que seule une démarche collective et globale est à même d’éradiquer ce fléau sous réserve qu’elle évite d’assimiler le terrorisme aux religions ou de le confondre avec les mouvements de résistance pour la liberté.Actuellement et grâce à cette prise de conscience de la communauté internationale du réel danger qui menace la paix et la sécurité collective, il n’est jamais suffisant de rappeler la nécessité d’aller vers l’organisation d’une conférence internationale sous l’égide des Nations Unies afin de faire adopter la convention globale sur le terrorisme, d’obtenir un consensus sur la définition du terrorisme et d’adopter et promulguer un code de conduite internationale pour la lutte contre ce phénomène qui prend de plus en plus des formes diverses nécessitant des moyens de lutte appropries.Par conséquent il ressort que la prévention et la lutte contre le terrorisme nécessite de poser un regard lucide et clairvoyant sur ce fléau dont les causes, les moyens et l’impact sont à présent, mieux connus et imposent à l’évidence une démarche collective, solidaire et opérationnelle.C’est dire aussi que la coopération internationale doit également intégrer des programmes significatifs d’éradication de la misère ainsi que des objectifs concrets d’aide au développement et au delà de développement solidaire dans un monde de plus en plus prospère mais paradoxalement de plus en plus inégalitaire.
3- Quelques pistes sur les défis futurs des parlementaires C’est en toute légitimité que les parlementaires qui incarnent la souveraineté des peuples concourent à l’expression de la volonté de l’Etat sur le plan international.Ils ne peuvent rester indifférents par rapport à l’interdépendance entre les nations et entre les peuples engendrée par l’accélération de la mondialisation.C’est pour cela qu’ils sont interpellés à prospecter de nouvelles pistes pour mieux appréhender les nouvelles questions souvent transversales qui ont fait intrusion dans les relations internationales telles :
1. Les questions des droits de l’homme et des libertés 2. Les questions liées aux flux migratoires et notamment la problématique de l’émigration clandestine3. Les questions commerciales 4. Les questions de l’environnement et des changements climatiques5. Les questions de la sécuritaire alimentaire6. Les questions de la sécurité collective qui se déclinent en question de lutte contre le terrorisme7. Les questions liées à la xénophobie, à la discrimination pour des raisons religieuses et ethniques.
Face à ces grands défis, les parlementaires à travers leur diplomatie doivent :
1- Saisir parfaitement les règles, procédures et mécanismes de l’action parlementaire2- S’ouvrir aux autres visions et orientations3- Connaître parfaitement les positions officielles nationales et être attentifs aux préoccupations de la société civile4- Œuvrer de manière coordonnée et harmonisée au niveau des différents forums afin de renforcer les liens de coopération entre les assemblées homologues au niveau régional, continental, et international visant a maintenir l’équilibre des intérêts et de la coopération dans le cadre du respect mutuel.5- Agir pour renforcer la démocratie et promouvoir les droits de l’homme en tant que valeur civilisationelle dans les sociétés modernes 6- Renforcer les relations d’amitiés et de coopération bilatérale ou multilatérale tout en renforçant les liens de rapprochement et de compréhension.7- Il est judicieux de donner aux parlementaires la possibilité de capitaliser les questions internationales et les spécialiser sur ces mêmes questions internationales.
Conclusion Nous sommes convaincus qu’il faut affronter maintenant le défi de parvenir à une synthèse de cette nouvelle dynamique dans les relations internationales et de fonder une nouvelle culture de la politique étrangère qui définira un nouveau modèle de relations politiques et de coopération basé sur le dialogue entre les grandes traditions politiques et culturelles et dont les parlementaires sont appelés à jouer un rôle très actif.Il est admis de dire que la diplomatie parlementaire est devenue un élément incontournable dans la gestion des affaires du monde tant au niveau régional qu’international et aucun parlement n’est censé l’ignorer ou le sous- estimer et les parlements constituent des acteurs et des vecteurs effectifs de l’activité internationale.Il ressort que la diplomatie parlementaire est appelée à évoluer et à s’adapter aux nouvelles réalités du monde. En effet grâce à son champ d’investigation, sa nature exploratoire et d’influence, sa dimension démocratique plus responsable des décisions internationales, sa force de proposition active, le législateur est bien informé ce qui lui permet de devenir un défenseur efficace des questions internationales qui constituent le socle dominant notamment de la diplomatie traditionnelle.On remarque que le but recherché par les élus consiste a donner plus de référents universels et par conséquent plus d’assises à l’acte législatif et ce par leur ouverture accrue sur le monde extérieur.En effet, la diplomatie parlementaire met en œuvre un processus de concertation où se débattent publiquement les affaires du monde par les élus des nations. Ceux-ci introduisent les règles universelles spécifiques au fonctionnement des parlements dans les procédures de discussion et de décisions, tels la liberté d’expression, la représentation nationale légitimée par les urnes, l’obéissance aux règles du pluralisme politique, l’interpellation des membres des gouvernements, les commissions d’enquête parlementaire, les débats contradictoires publics et le rôle important des groupes parlementaires politiques.La diplomatie parlementaire a acquit une importance particulière sur la scène mondiale en tant que facteur d’appoint et un nouveau moteur de l’administration des affaires internationales et des relations entre les Etats.Il ressort a travers l’action des parlementaires qu’elle est arrivée à donner à l’action et à la pensée politique une portée non seulement nouvelle mais aussi plus importante et à effets et résultats multiples.

Quel avenir pour l'entreprise algérienne Alger l’hôtel El-Aurassi



l’hôtel El-Aurassi : Rencontre-débat sous le thème «Quel avenir pour l’entreprise algérienne»
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Le Forum des Chefs d’Entreprise organisera une rencontre-débat sur le thème « Quel avenir pour l’entreprise algérienne ? », demain à 9 h à l’hôtel El Aurassi. Cette manifestation économique sera une occasion pour les entreprises mais aussi à tous les acteurs de scène économique algérienne (associations professionnelles, universitaires, journalistes etc) d’ouvrir le débat le plus large possible sur la politique économique.

Clôture de la 17e conférence de la COPEAM



Clôture de la 17e conférence de la COPEAM : Le pari de l’audiovisuel méditerranéen
La 17e Conférence permanente de l’audiovisuel méditerranéen (Copeam) a été clôturée hier à l’hôtel Pullman, à Paris, avec la satisfaction d’avoir pu estimer les investissements nécessaires pour la concrétisation des projets contribuant à l’émergence du paysage audiovisuel méditerranéen.
Paris
De notre envoyée spéciale
Les quatre projets sur les dix retenus l’année dernière au Caire sont, de l’avis des organisateurs, ambitieux et réalisables dans la mesure où les gouvernements adhèrent à leur faisabilité. Au cours de la séance plénière qui a eu lieu à l’auditorium de la Bibliothèque nationale de France, le ministre de la Culture et de la Communication, Frédéric Mitterrand, a affirmé que « ce pari de l’audiovisuel de la Méditerranée, nous sommes en train de le gagner ». Parmi les dix projets examinés par la dernière conférence du Caire, quatre d’entre eux ont été retenus : la création d’une télévision de la Méditerranée, l’université audiovisuelle, les mémoires audiovisuelles et le projet EuroMed News. Ces quatre projets, a souligné M. Mitterrand, « sont ceux qui illustrent notre ambition de renforcer le dialogue interculturel entre les deux rives ».
Les intervenants n’ont pas manqué de souligner que ces projets sont réalisables à la condition d’une large adhésion des professionnels, des gouvernements ainsi que de la société civile des rives de la Méditerranée. Il va sans dire que parmi les dix projets examinés lors de cette réunion, c’est celui de « la chaîne Méditerranée » qui a suscité moult débats. Ce projet, qui remonte à 1997, est toujours dans sa phase expérimentale, car il bute sur des problèmes d’ordre politique et financier. Le président de la fondation Anna Lindh et président de l’Alliance des civilisations (Maroc) a soutenu que le programme de la Copeam est structurel et nécessaire.
L’Union pour la Méditerranée se fera si les sociétés civiles des 43 pays se sentent encadrés par une relation logique de partenariat. Le président de la Copeam, Emmanuel Hoog, s’est dit optimiste quant à l’avancement du projet, précisant qu’« après une première étape qui consistait à expliquer pourquoi il est utile, réalisable et crédible, il doit dans les jours à venir entamer sa deuxième phase au niveau politique avec la conclusion de plusieurs accords ». Ne partageant pas cet avis, le président de la Radiodiffusion italienne (RAI) n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour reconnaître que les services publics italiens connaissent des moments difficiles sur le plan économique. En Italie, plus de 30% de la population ne paient pas leurs redevances. « Il faut être réaliste et reconnaître que seule une volonté politique est à même de concrétiser le projet de cette chaîne. »
Il est à noter qu’à l’issue de la résolution finale de la 17e assemblée générale de la Copeam, Emmanuel Hoog a été reconduit au poste de président pour un mandat de deux ans, alors que la vice-présidence a été confiée à Mustapha Bennabi de la Télévision algérienne.
Par Nacima Chabani

Journée du théatre maghrébin de Constantine



Journée du théatre maghrébin de Constantine : Adhil, grandeur et désillusions
Pour la 10e soirée des Journées du théâtre maghrébin, le TRC a présenté, lundi dernier, à un public plus fidèle et plus réceptif que jamais, une pièce tunisienne intitulée Adhil (l’ombre).
Un duo dramaturgique écrit par D. Hassen Rachid et réalisé par El Moundji Ben Brahim, joué par ce dernier, en compagnie de Halima Daoud. C’est une remise en cause, aussi tardive qu’impitoyable, du couple par la femme, qui prend soudain conscience du vide de sa vie passée en parades mondaines pour plaire à un époux tyrannique, préoccupé par le prestige de ses galons d’officier, ayant eu un grand pouvoir de décision, de la fuite de ses rêves romantiques en somme, le drame de n’avoir pas vécu, d’être passée à côté de vraies relations humaines, auxquelles il a été préféré le clinquant des apparences.
Ce n’est pas tant le drame du couple, homme-femme, qui est en question, mais beaucoup plus celui de l’être humain confronté à lui-même, avec toutes ses désillusions, à une étape ultime de sa vie : la vieillesse, puis la mort. Le jeu de scène, moderne et symbolique, donne prétexte à parler, à faire entendre, ranimer, faire redécouvrir la langue arabe classique, épurée, capable de susciter des émotions à partir de critères et données imposés par la modernité. Pari difficile, pourtant le charme des intonations de cette langue à vocation poétique a opéré.
« Nous avons voulu prouver que cette langue est très belle et peut faire passer des messages, exprimer toutes les préoccupations existentielles, humaines », nous confiera El Moundji Ben Brahim à la fin du spectacle, applaudi et encouragé par un public, qui a prouvé sa capacité à comprendre des jeux de scène complexes.
Par Farida Hamadou