阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门
指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Saturday, June 05, 2010

L e Président Barack Obama mobilise pour une loi climat



Le président des Etats-Unis Barack Obama a promis aujourd'hui de rallier des élus du Sénat à sa loi sur l'énergie et le climat, dont la nécessité a été mise en évidence selon lui par la "catastrophe" de la marée noire dans le golfe du Mexique."La seule façon de faire en sorte que la transition vers des énergies propres soit couronnée de succès, c'est que le secteur privé s'investisse totalement [...] si les capitaux affluent et l'ingéniosité de nos entrepreneurs est libérée", a affirmé le président, selon le texte d'un discours qu'il devait prononcer en milieu de journée à Pittsburgh."La seule façon de le faire est de mettre enfin un prix sur la pollution au carbone", a ajouté Barack Obama, en rappelant que si la Chambre des représentants a déjà adopté un tel texte, une loi similaire est jusqu'ici restée bloquée au Sénat. "Les votes ne sont peut-être pas là à l'heure actuelle, mais j'ai l'intention de les trouver dans les mois qui viennent", a promis le président."Je défendrai la cause des énergies propres partout où je pourrai, et je travaillerai avec des membres des deux partis pour y parvenir", a-t-il encore dit, en jurant que "nous y arriverons. La prochaine génération ne sera pas otage des ressources énergétiques du siècle dernier".Source : AFP -->
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Hamidi Saïd, un pionnier du théâtre de la marionnette en Algérie



Festival de la marionnette de Aïn Temouchent


Un vibrant hommage a été rendu, mardi, à Aïn Témouchent, à Hamidi Saïd (73 ans), cet enfant de M’dina Jdida (Oran) qui a, à son actif, 55 ans de pratique artistique et qui est considéré comme l’un des fondateurs du théâtre marionnette post-indépendance.
Aïn Témouchent
De notre envoyé spécial
Initié au théâtre amateur au sein de Madrasset el Falah, Hamidi Saïd entame sa carrière artistique chez les scouts, bénéficiant plus tard d’une formation encadrée par Jean-Marie Boeglin et Henri Cordreaux, deux hommes qui ont formé toute une pléiade d’hommes de théâtre algériens dans les années 1950. En 1958, Hamidi est membre fondateur de la troupe de théâtre Ennadjah à Oran, une compagnie qui comprenait, entre autres, son frère Houari et Korid Ali. Comme nombre d’artistes algériens, il connut lui aussi les arrestations et les geôles coloniales. A l’indépendance, il est brièvement sociétaire du TNA qu’il quitte pour la télévision nationale où il y resta 10 années, de 1963 à 1972, participant à l’émission « El hadiqa essahira » qu’il anima en tant que marionnettiste.
En 1964, il fonde Les Compagnons de la marionnette, une troupe avec laquelle il participe quatre années après, à la semaine culturelle d’Oran et au Festival de Auch (France) avec Notre Dame de Paris. En 1969, il participe au festival de théâtre de Montignac avec le spectacle Jacquou le Croquant. En juillet 1970, Les Compagnons sont présents avec La poudre d’intelligence de Kateb Yacine, au Festival international de marionnettes à Alger. L’aventure artistique en Europe, avec la possibilité de se réaliser, le tente fortement. Le contact avec l’extérieur et la conviction en son potentiel créatif, l’amènent à quitter la RTA : Hamidi s’installe en France avec sa troupe en 1972, où il ne tardera pas à se faire connaître.
De 1974 à 1977, il est metteur en scène et acteur au Centre dramatique du Limousin à Limoges. Il fut constamment en tournée dans des structures culturelles pour enfants, comme en direction de la population immigrée. Aujourd’hui, il est de retour au pays où il vient de créer « Masrah el âraïs Hamidi Saïd », une compagnie avec laquelle il participera au Festival d’Avignon, qui se tiendra du 7 au 27 juillet 2010. Il y sera avec le spectacle Les aventures de Djeha, les marionnettes et les clowns. Hamidi sera également à Avignon avec un autre spectacle de plus grande dimension, une reprise de Les jardins d’Orient.
Par M. Abdelkrim

Algerie Béjaïa : Hommage à Azzedine Meddour





8es rencontres cinématographiques de Béjaïa : Hommage à Azzedine Meddour
Le rideau est tombé hier sur les 8es rencontres cinématographiques de Béjaïa. La dernière journée s’est voulue une reconnaissance post-mortem à un enfant de la région, Azzedine Meddour.
De l’homme et du cinéaste. Qui en parlerait mieux que Belkacem Hadjadj ? Proche dans la profession et les concepts cinématographiques, Belkacem Hadjadj a animé le débat qui a suivi la projection de deux films de l’enfant de Timezrit, H’na fi H’na et Douleur muette. Avant cela, au lever du rideau de la soirée de clôture, a été projeté, comme consécration palpable des travaux de l’atelier de réécriture, le court métrage La corde de Omar Zamoum, dont le scénario a été retravaillé lors de la précédente édition. La particularité, cette année, est que chaque jour a vu le festival garder le rythme tant dans la qualité des productions présentées que dans les débats. Cet aspect du programme a singulièrement prévalu lors de la journée du jeudi, avec des séquences entièrement consacrées au cinéma belge. Ce qui a constitué la nouveauté des rencontres de Béjaïa.
Le clou de cette journée spéciale aura été sans conteste la projection en soirée de la coproduction franco-belge, Les barons de Nadir Ben Yadir. Le film a fait salle pleine. Le public est sorti ravi par l’histoire, l’interprétation et la qualité des images. En résumé, le Baron se défait du conformisme parental et opte pour le métier de blagueur. A noter que la projection a été suivie d’un débat avec la vedette du film, Nader Boussandel. Esquissant un bilan, Abdenour Hachiche, principal animateur de Project’ Heurts, regrette la défection du jeune public, retenu sur les pupitres des examens ou de leur préparation. Mais l’association n’a apparemment pas le choix. Les Rencontres, habituellement organisées chaque année le mois de juin ont été volontairement avancées car le risque est de se retrouver carrément avec une absence plus importante de spectateurs.
Entendu que le pays, il n’y a aucun doute, à ce moment sera absorbé par le Mondial. Une satisfaction pour les organisateurs, les ponts jetés avec d’autres festivals, Namur et Aubagne. Un regret toutefois : invité à Bejaïa, le directeur d’un festival palestinien n’a pu être présent, n’ayant pu faire le voyage. Faisant le point sur l’activité de l’atelier de réécriture, Abdenour bien qu’heureux du travail abattu, se veut plus d’appétit pour la prochaine édition. Pourtant, 17 scénarios ont été réceptionnés pour la sélection. Il avoue ne pas cracher sur un excès de candidatures, « pour peu que la communication soit rendue plus visible ».
Par R. Oussada

L’Algérie va investir massivement dans l’agriculture



Le secteur de l’agriculture en Algérie va bénéficier d’une enveloppe financière de 1000 milliards de dinars entre 2010 et 2014.vendredi 4 juin 2010.
Le programme quinquennal 2010-2014 consacre au secteur de l’agriculture en Algérie des financements de l’ordre de 1.000 milliards de DA (l’équivalent de 13,5 milliards de dollars) qui s’inscrivent dans la dynamique de renforcement de la politique de soutien agricole engagée depuis une dizaine d’années. Les principaux projets retenus ciblent essentiellement la modernisation des techniques et moyens de l’agriculture en Algérie, la bonification des prix des récoltes, les plantations forestières sur 360.000 hectares pastorale sur 70.000 hectares et oléicole sur un million d’hectares.
Ce nouveau programme agricole en Algérie intervient après la mise en place des fondements politiques du recentrage de la politique du développement agricole et rural et l’introduction en 2008 d’une loi d’orientation agricole qui sert d’un ancrage juridique et d’une feuille de route pour les cinq prochaines années.
Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com D’après APS

Algerie des Salons professionnels prochainement à Oran


AGEA
Des Salons professionnels prochainement à Oran
«La qualité du bâti au service du quinquennat», c’est le thème des 2e Assises du secteur du BTPH que l’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA) organise les 17 et 18 juin à Oran, selon un communiqué.Il s’agit en effet, d’un événement national «majeur» qui a pour objet de promouvoir le secteur du BTPH qui reste «le parent pauvre dans la sphère économique», a souligné l’organisateur. Parrainé par quatre départements ministériels, ce rendez-vous «intervient au moment où les autorités sont en phase de permettre aux entreprises nationales, notamment celles relevant du secteur privé, d’accéder à des projets raflés jusqu’ici par les étrangers qui sous-traitent par la suite avec des entrepreneurs locaux», ajoute-t-il. En estimant que le montant des projets qui seront lancés dans ce secteur est estimé à plus de 33 milliards de dollars.Ces assises du BTPH seront immanquablement un espace de débat et de «confrontation d’idées» entre les opérateurs économiques et les responsables en charge du dossier de l’élaboration du nouveau code des marchés publics qui sont invités à intervenir sur le sujet à travers une thématique programmée à cet effet. Le deuxième point qui sera débattu sera celui des matériaux de construction. «Le débat sera lancé à travers plusieurs thématiques pour trouver des solutions concrètes et pratiques au problème du ciment qui ne devait pas initialement exister, sachant que la production nationale de ciment suffit largement à satisfaire nos besoins», a précisé l’organisateur.L’inauguration de cet événement économique sera rehaussé par la présence du ministre des Ressources en eau, du wali d’Oran, du président du CNC et de délégation espagnole, marocaine et tunisienne. En marge de ces assises, et pour la première fois dans l’histoire de la ville d’Oran, un salon dédié à l’entreprise et à l’entrepreneur aura lieu du 15 au 19 juin au palais des expositions «EME». Cette manifestation sera «une véritable aubaine pour nouer des contacts et lancer des partenariats entre nationaux, mais aussi avec des sociétés étrangères qui ont déjà confirmé leur participation. Le choix porté sur la ville d’Oran pour l’organisation de la manifestation économique n’a pas été décidé au hasard. La ville d’Oran connaît un développement économique important et représente un véritable poumon pour l’Algérie. Et les autres régions et wilayas mérite aussi toute l’attention. Cela commence par la délocalisation des événements économiques importants vers toutes les wilayas pour ne pas stagner au niveau d’Alger qui reste, cependant, la capitale et le centre de décisions du pays, lit-on dans le communiqué. Nassima B.
06-06-2010

Algerie Skikda premier chauffe-eau à énergie solaire




Mise en service du premier chauffe-eau à énergie solaire à Skikda



L'association skikdie ''Bariq 21'' pour les énergies renouvelables et le développement durable a mis en service, hier, au foyer pour enfants assistés (centre de Skikda) le premier chauffe-bain fonctionnant à l'énergie solaire. Selon le président de l'association, M. Mohamed Tebbouche, "Bariq 21" souhaite, par cette initiative, sensibiliser le public et les enfants en particulier sur l'importance des énergies alternatives qui offrent des économies importantes, des conditions d'utilisation propres et sécurisées et protègent l'environnement. Le choix du foyer pour enfants assistés pour lancer cette première expérience, est en soi ''une symbolique signifiant que tous les espoirs sont mis entre les mains des générations montantes qui auront à résoudre les questions d'énergies et du développement durable", a souligné ce responsable. M. Tebbouche a également indiqué que la wilaya de Skikda est exposée à une énergie solaire évaluée annuellement à 1.700 kilowatts par heure et par mètre carré, qui reste ''non utilisée''. Il a ajouté que cette région côtière dispose également d'autres ressources énergétiques, notamment électrique pouvant être produite par la force hydraulique des barrages. Le responsable de l'association "Bariq 21" a souligné que le développement durable, qui prend aussi en charge le recyclage des déchets, répond aux besoins présents sans compromettre ceux des générations suivantes.Il est utile de relever que l'énergie solaire pourrait fournir environ 22% des besoins mondiaux en électricité d'ici 2050, à condition que les gouvernements lui apportent leurs soutiens dans les dix prochaines années. L'AIE prévoit dans ce sens, que le coût de l'électricité fournie par des panneaux photovoltaïques (PV), qui captent la lumière du soleil, ne sera pas abaissé au niveau de celui des énergies traditionnelles avant 2020. La technologie de la concentration de l'énergie solaire (CSP), qui permet de faire fonctionner des centrales électriques dans les régions très ensoleillées, pourrait permettre d'atteindre cette parité d'ici 2020. L'AIE estime que la production d'énergie solaire sera de 37 TWh en 2010, en presque totalité provenant de panneaux photovoltaïques. Peu de centrales CSP ont été construites jusqu'ici. Le solaire à concentration thermodynamique est une technologie différente du photovoltaïque classique. Des miroirs concentrent l'énergie solaire vers un tube contenant un fluide qui chauffe. La chaleur obtenue permet de former de la vapeur d'eau qui entraîne une turbine couplée à un alternateur et de l´électricité est ainsi produite. Un énorme avantage avec le solaire à concentration thermodynamique est que la chaleur peut être stockée dans des sels fondus, et les centrales solaires peuvent ainsi produire de l'électricité la nuit. Les deux technologies peuvent produire 9.000 terawatt-heure d'électricité d'ici 2050, presque le quart de la demande mondiale. Cela permettrait de réduire de près de six milliards de tonnes les émissions de gaz carbonique. L'AIE estime que la production d'énergie solaire sera de 37 TWh en 2010, en presque totalité provenant de panneaux solaires photovoltaïques. Notons que le prototype du premier panneau solaire photovoltaïque ''made in Algeria'' sortira en juin prochain des laboratoires de l'Unité de développement de technologie du silicium (UDTS) en partenariat avec le Centre de développement des énergies renouvelables de Bouzaréah. La fabrication en Algérie des panneaux solaires photovoltaïques, après le lancement de ce prototype, devra permettre aux utilisateurs d'acquérir ces équipements à un prix allant entre 15.000 et 25.000 DA l'unité contre un coût à l'importation de 50.000 DA l'unité. Il convient de rappeler aussi que le groupe Sonelgaz a engagé un programme ambitieux dans le photovoltaique. Il s'agit d'un programme d'électrification des zones du Grand Sud algérien par des systèmes photovoltaïques, de près de 10 millions d'euros. Citons, entre autres, le projet de construction d'une usine de fabrication de modules photovoltaïques. La date de production de l'usine est prévue au plus tard pour le mois de septembre 2012. Notons, d'un autre côté, que le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) a réalisé un travail indispensable pour la promotion des énergies renouvelables, un projet qui occupe une place prépondérante dans le programme du gouvernement. Ainsi, une cartographie des énergies renouvelables a été établie. Un travail qui permettra à l'Algérie d'identifier les gisements, les quantifier, notamment pour ce qui est des énergies solaire et éolienne.S.G.

Algerie Oran produits de l'alfa créent le spectacle au salon de l'artisanat




Les produits de l'alfa créent le spectacle au salon de l'artisanat



L'Artisanat renaît grâce à l'engagement de jeunes gens sevrés aux sources de l'industrie traditionnelle algérienne. Ces jeunes artisans ont fait de ce métier leur source de revenus,. Aussi, le stand réservé aux produits de l'alfa au salon de l'artisanat, abrité par le complexe d'artisanat et des métiers d'Oran, enregistre une affluence nombreuse de visiteurs. Ce type d'industrie traditionnelle, fortement présent dans la société dans un passé récent, suscite un engouement notamment après le retour des citoyens à l'usage de produits d'alfa dans leur vie quotidienne, comme le couffin. Le retour de ces produits traditionnels au devant de la scène, grâce aux expositions organisées à Oran, a contribué de manière significative à la promotion de cette activité après l'éclipse des vendeurs ambulants qui se déplaçaient d'un quartier à l'autre pour écouler leurs produits. Si certains produits, tels que le couffin qui avait jadis sa place dans toute maison algérienne, se sont quasiment éclipsés en raison de la prolifération des sacs en plastique, le "Keskes" et la "Midouna" ont résisté au raz-de-marée de la modernité, grâce à la "persistance" du couscous sur la table algérienne et qui est préparé dans des ustensiles faits d'alfa, s'est réjoui un artisan. Parmi les artisans qui ont œuvré au développement de ce métier et l'ont ravivé, Mebrouki Djamila du village côtier "Cap blanc" (35 km à l'ouest d'Oran) qui expose des produits traditionnels "confectionnant" du spectacle dans cette exposition organisée depuis une semaine. Djamila, qui s'inscrit parmi les artisans conservateurs, insiste sur le développement et la promotion de l'artisanat pour rivaliser avec les produits traditionnels importés qui se trouvent sur le marché, et imposer le label "Made in Algeria". La fabrication de produits d'alfa exige beaucoup d'habileté, étant un métier manuel. Cet artisanat repose sur la "rechfa", qui est un fil utilisé dans la confection du "mejboud", de décoration en couleur rouge attrayante et de dessins en petites formes conférant une esthétique. Si ce métier représentait pour Djamila un simple hobby au début de sa carrière, elle a pu au fil des années le transformer en une profession, après avoir acquis l'expérience, l'art et ses secrets, en s'attachant à lui avec dévotion pour devenir l'une des meilleurs artisans d'Oran et exemple pour d'autres, pour la préservation de ce patrimoine. En raison de sa familiarité avec les artisans des produits d'art basés sur l'alfa, elle a réussi à créer un petit atelier dans sa maison et travaille en collaboration avec deux jeunes femmes de la région pour répondre aux demandes des clients, majoritairement des commerçants et des restaurateurs, pour la finesse de son œuvre et le recours à la bonne qualité d'alfa. En effet, les jeunes professionnels spécialistes savent où cueillir la plante d'alfa de bonne qualité près de "Cap Blanc". Cette plante, après plusieurs étapes, retrouve la couleur jaune pour devenir une matière souple et plus malléable aux doigts, se transformant en jolies formes. Ses beaux produits, faits avec créativité, sont appréciés et très demandés même à l'étranger, par des Algériens vivant en Belgique, aux Etats-unis d'Amérique, Espagne et en France, a-t-elle révélé. Le salon de l'artisanat, organisé par la Chambre de l'artisanat et des métiers d'Oran et impliquant un groupe d'artisans, se poursuivra jusqu'à la semaine prochaine.R.R.

Algerie Ain Temouchent station thermale de Hammam Bouhadjar




Ain Temouchent

Rush sur la station thermale de Hammam Bouhadjar



Le tourisme est à l'honneur à Ain Témouchent à la faveur de l'ouverture officielle de la saison estivale à la plage "El Wardania, en présence du ministre du Tourisme et de l'Artisanat, M. Smail Mimoune. Néanmoins, le tourisme n'est pas que balnéaire dans cette wilaya, il se conjugue également avec le thermalisme. Dans ce sens, la station thermale de Hammam Bouhadjar, à 28 km d'Ain Témouchent, draine grâce aux prestations et services offerts par un personnel dévoué de nombreux curistes des quatre coins du pays, à longueur d'année. Cet établissement jouit d'une position stratégique car étant le carrefour de trois grandes villes de l'ouest du pays, à savoir Oran, Sidi Bel-Abbès et Tlemcen, en plus de sa situation à proximité du littoral témouchentois. Les nombreuses plages qui bordent la côte maritime de la wilaya constituent une "grande motivation" pour les curistes nationaux et étrangers, a-t-on signalé auprès de la direction de l'établissement. Les visiteurs peuvent, ainsi, se soigner, tout en profitant d'un environnement idéal pour se reposer et passer de bonnes vacances. "Contrairement au tourisme balnéaire, il n'y a pas de haute ou de basse saison pour le thermalisme lorsque l'on dispose d'un environnement comme celui de Hammam Bouhadjar", a-t-on souligné. Ouverte en 1974, cette station prodigue des soins et des remises en forme, en tirant avantage des propriétés médicinales des eaux thermales émergeant à une température de 72 degrés, recommandées pour le traitement des affections rhumatismales, dermatologiques, neurologiques et gynécologiques. Ces eaux sont également indiquées pour le traitement des séquelles de traumatismes articulaires, ainsi que pour les affections ORL et de l'appareil respiratoire, a-t-on indiqué. Le "succès" de l'établissement est lié, aussi, aux investissements réguliers pour la rénovation des équipements et appareillages médicaux (hydrothérapie, électrothérapie, rééducation fonctionnelle), ainsi que le mobilier et la literie des 30 chambres d'hôtel et 54 bungalows et des structures d'accueil. De nouveaux bains en cabines individuelles, des bâches de stockage d'eau et des cuisines équipées ont été réalisés, en plus d'un mur de clôture et des canalisations, notamment celle amenant l'eau de la source d'Ain Begra, à 1.000 mètres de la station. L'établissement des soins thermaux de la station est doté d'installations et d'équipements permettant de prodiguer les soins les plus spécialisés, grâce aux pratiques des techniques de la crénothérapie et celles des soins annexes et complémentaires, a-t-on ajouté. La station dispose également d'installations pour les massages à sec, la mécanothérapie, la rééducation fonctionnelle, la gymnastique ainsi que la balnéothérapie. "La renommée de la station a dépassé les frontières nationales, à la faveur de sa participation régulière au salon international du thermalisme qui se tient à Paris. Son stand est continuellement sollicité par les visiteurs", s'est félicité son premier responsable. La croissance régulière de ces dernières années, pendant lesquelles le chiffre d'affaires de la station a "nettement augmenté", a encouragé la direction générale à soutenir les investissements, a-t-il ajouté. Parallèlement, la mise à niveau des personnels est régulièrement effectuée, en vue d'offrir les meilleures prestations en matière d'hébergement et de soins. Cette perspective d'amélioration, conforme aux normes internationales, ne manquera pas d'augmenter davantage le nombre de clients de l'établissement, notamment les curistes libres qui ont atteint le chiffre de 400 visiteurs en 2009, a-t-on indiqué. Parmi la clientèle, une bonne moitié fait partie des entreprises et d'institutions conventionnées. Les assurés sociaux sont partiellement pris en charge par la Caisse nationale d'assurance sociale, alors que le coût de séjour est jugé à un "prix étudié".R.R.

Mr Le président Barack Obama a écrit à l"ancien président Mr Jacques Chirac



Barack Obama a écrit une lettre à Jacques Chirac
Le président américain se dit "certain" de pouvoir collaborer avec le prédécesseur de Nicolas Sarkozy "afin de construire un monde plus sûr Le président américain se dit "certain" de pouvoir collaborer avec le prédécesseur de Nicolas Sarkozy "afin de construire un monde plus sûr".
Le président américain Barack Obama a écrit une lettre à Jacques Chirac, confirme à nouvelobs.com le cabinet de l'ancien président français, vendredi 20 mars. La nouvelle avait d'abord été annoncée par Le Figaro.Je suis certain que nous pourrons au cours des quatre années à venir collaborer ensemble dans un esprit de paix et d'amitié afin de construire un monde plus sûr", a écrit le successeur de George W. Bush. Jacques Chirac a qualifié ce courrier de "très sympathique", selon Le Figaro.
Préoccupations communes"L'échange de courrier date de la mi-mars", précise le cabinet de Jacques Chirac, qui confirme également à nouvelobs.com le contenu de l'échange. L'ancien président français avait d'abord écrit à Barack Obama après son élection.Cette relation épistolaire peut-elle déboucher sur des projets communs? Pour l'instant, aucune rencontre n'est prévue entre les deux hommes, qui ne se connaissent pas personnellement. Mais les objectifs de la Fondation Chirac - développement durable et dialogue entre les civilisations - rejoignent les préoccupations du président américain. Les deux hommes ont également en commun de s'être opposés à la guerre en Irak, qui a débuté il y a tout juste 5 ans, le 20 mars 2003.

Turquie - UE :Mr le président JacqueChirac favorable à des "liens plus étroits




Turquie - UE : Chirac favorable à des "liens plus étroits"

L'ancien président français Jacques Chirac préconise des liens "les plus étroits possibles" entre la Turquie et l'Union européenne, dans une interview diffusée aujourd'hui, quelques heures avant son arrivée en Turquie pour une visite de deux jours.
C'est, à mon sens, une des conditions de la paix et de la stabilité du continent que les liens entre l’Union européenne et ce grand pays (la Turquie) soient les plus étroits possibles", déclare M. Chirac dans le journal turc Posta.

Il rappelle qu'en 2004, lorsque les membres de l'UE ont décidé d’ouvrir des négociations d’adhésion avec la Turquie, il avait "la conviction", qu'il était "dans l’intérêt de l’Europe d’engager ces négociations pour qu’un ensemble plus large encore puisse s’affirmer sur le plan économique et politique."

Les négociations pour une adhésion de la Turquie à l'UE piétinent, du fait notamment de l'opposition de la France et de l'Allemagne, qui redoutent l'entrée dans l'Europe d'un pays de plus de 71 millions d'habitants, presque tous musulmans.
Le président Nicolas Sarkozy a ainsi répété que la Turquie n'a pas vocation à entrer dans l'Europe.

"Il revient à la Turquie de répondre à toutes les demandes de l’UE qui sont, je le sais, exigeantes", ajoute M. Chirac, qui affirme que "la Turquie est soumise exactement aux mêmes conditions que tous les autres candidats."
"Il n’y a pas de conditions particulières ou spécifiques à la Turquie", insiste-t-il.

Il estime également que les réticences des Européens ne viennent pas tant du fait que la Turquie est musulmane, mais qu'elle représente un poids important.
"La vraie question tient plutôt à la taille de la Turquie, à l’importance de sa population, en un mot, à ses dimensions, et à tout ce que signifierait son entrée dans l’Union européenne", dit-il.

10.05.2010
AFP

Turquie cinéma turc : la nouvelle vague


Cinéma turc : la nouvelle vague aborde des sujets difficiles
Les films en provenance de Turquie n'avaient jamais touché autant de personnes à travers le monde que ces dernières années et cela grâce aux projections réalisées lors des festivals, dans les universités et par des organisations de la société civile. Ces films font la lumière, à la fois en Turquie et ailleurs, sur la vie qu'ont menée les gens ordinaires dans le climat politique agité qui a habité le pays ces dernières années

Asumen Suner

Mlle Djenane Zola Calligraphie berbère une harraga des beaux-arts


Calligraphie berbère de Djenane Zola: Une harraga des beaux-arts

Elle est jeune et belle et elle porte en elle l’âme rebelle des Aurès, dont elle est originaire. Djenane Zola, de son vrai nom Djenane Zohra, née en 1978 à Alger, tout sourire, se définit comme une «harraga des beaux-arts». Elle excelle dans la calligraphie berbère à laquelle elle consacre, depuis le 27 mai et ce, jusqu’au 5 juin 2010, une exposition à la cybergalerie Didouche- Mourad à Alger. A neuf ans, elle dessine des «poissons dans l’eau». Son père l’encourage en lui achetant la matière dont elle a besoin pour travailler son art. Après le lycée, elle a rejoint l’Ecole des beaux-arts d’Alger sans avoir jamais obtenu le bac. «J’ai commencé avant même de rentrer aux beaux-arts à faire chez moi des portraits. J’ai montré que j’ai une volonté pour apprendre les techniques. J’ai déposé un dossier artistique comprenant une collection de mes œuvres et on m’a recruté sur la base de ça.»
Et de préciser : «Je suis une harraga des beaux-arts, en ce sens que j’ai fait une formation qui n’a pas été sanctionnée par un diplôme. Après tout, Picasso n’avait aucun diplôme et beaucoup qui le possèdent ne sont pas doués», dit-elle. C’est ainsi que Zola suit les cours de l’ensemble des disciplines, dont la sculpture et la peinture, bien qu’elle se soit spécialisée dans le design et l’aménagement en suivant la filière «décoration d’intérieur».
Elle réfute le fait que «Zola» soit un nom exclusivement français. Selon elle, il y a des patronymes algériens qui sont déclinés de la même façon. «Je suis vraiment étonnée par l’accueil du public. Je ne m’attendais pas à cet engouement. Les gens ont vite remarqué que ce que j’expose est nouveau.» Les tableaux de Djenane Zola sont dominés par les couleurs ocres qui rappellent les parois rocheuses du Tassili et ses gravures rupestres.
La calligraphie amazighe, pour ainsi dire, plonge ses racines dans la nuit des temps. Les tableaux sont faits en relief avec la peinture à l’huile et du sable. «Ce que je peins, c’est moi-même, ce que j’ai vu à Ngaous, Arris, Tazoult et Batna ainsi que dans les régions kabyles de Tassaft, Beni Yenni et les Ouadhias.» Pourtant, les personnages que notre artiste peints ne sont ni des êtres humains ni des animaux comme dans les grottes sahariennes, mais des lettres de l’alphabet tifinagh.
«Les lettres sont toujours en mouvement, elles ne sont pas figées, ce sont des lettres-personnages. Quand vous voyez, poursuit-elle, le mouvement de la lettre, vous avez l’impression qu’elle est dotée d’une âme et d’une personnalité. La lettre elle-même renferme plusieurs lettres. Il y a des lettres à l’intérieur des lettres, chacune paraissant caresser l’autre. Il faut scruter le mouvement de la lettre pour voir ce qu’elle dégage comme énergie et comme message.»
La calligraphie amazighe, explique-t-elle, est le produit d’une technique mixte : la peinture à l’huile et le sable, le tout pratiquement réalisé avec une seule palette qui donne, d’ailleurs, une tonalité uniforme à l’ensemble de ses œuvres. Détrompez-vous, les mêmes couleurs ne donnent pas les mêmes tableaux. «Chaque tableau, affirme Zola, raconte une histoire, exprime un état d’âme». Selon elle, «l’écriture tifinaghe, gravée dans les grottes, est restée trop longtemps enfouie dans les grottes, et maintenant il faut la faire sortir au grand jour.
Les anciens, certes, étaient des artistes, mais je me soucie d’apporter une touche de modernité à ce qu’ils ont faits. Mes tableaux disent, assure-elle, qu’il faut garder nos racines, rester dans notre culture parce qu’elle est riche et ancienne, humaine et naturelle» et de conclure : «On est aussi Africains. C’est une culture qui ne se démode pas parce qu’elle est naturelle et proche de la nature.»
source: Midi libre

Algerie 15.000 PME seront mises à niveau sur cinq ans : L’entreprise à l’avant-garde de la croissance


N.Benchaa
Un nouveau et ambitieux programme de mise à niveau est projeté par le Gouvernement, dans le cadre du plan quinquennal. Il concerne 15.000 entreprises et s’étale donc sur cinq années.
C’est ce qu’a annoncé Kadour Yacoub, Conseiller au ministère de l’Industrie, des PME et de la Promotion des Investissements, invité jeudi sur la Radio chaîne III.
“Les secteurs concernés sont le tourisme, l’hôtellerie, les travaux publics, le bâtiment, le commerce et les services liés à l’industrie”, a-t-il précisé. M. Kadour Yacoub a détaillé les critères pour sélectionner les entreprises à la mise à niveau : “l’entreprise doit être algérienne et exister depuis au moins deux ans.
L’entreprise ne doit pas appartenir aux secteurs de l’énergie, des f inances ou de l’agriculture. Elle doit avoir une structure f inancière équilibrée ». Cette opération sera, selon lui, soutenue par deux sources de f inancement : le fonds de la mise niveau et le fonds de la compétitivité industrielle.
Il est à signaler que ces deux fonds dépendaient chacun d’un ministère, respectivement, la PME et le MIPI. Jusqu’au dernier remaniement ministériel, le programme de mise à niveau souffrait d’un chevauchement dans les prérogatives entre les deux ministères, chargés chacun de son côté de mener son programme.
Ce qui n’a pas manqué de générer des tiraillements entre les départements et donné même lieu à des déclarations acerbes. Les deux programmes de mise à niveau mis en place entre 2007 et 2009 n’ont pas atteint les objectifs escomptés malgré la mobilisation d’un budget de 1 milliard de Dinars sur le fonds de la mise à niveau et l’aide de l’Union européenne.
Au total un peu plus de 700 entreprise ont été concernées, mais seulement la moitié à pu aller jusqu’au bout. LE SOUTIEN DE L’ETAT C’est pour cette raison, que les bouchées doubles semblent être mises pour les cinq prochaines années pour mettre l’entreprise à l’avant-garde du développement économique.
Ceci s’exprime par la volonté aff ichée de l’Etat de redonner à l’industrie algérienne, à travers le soutien et la promotion des PME, des moyens financiers et techniques pour répondre aux exigences de la croissance industrielle, qui doit être, avec l’agriculture, le moteur de la croissance économique nationale.
Le secteur industriel a traversé ces dernières années une période diff icile, marquée par une pénible mise à niveau des PME, mal outillées pour affronter un marché international où souvent la concurrence n’est pas tellement loyale sur des produits industriels stratégiques.
Lors du dernier conseil des ministres le président de la République avait déclaré à ce propos : «Nous venons de décider (…) de mobiliser des ressources substantielles pour moderniser les entreprises publiques et privées dans tous les secteurs… à cette fin, nous ajouterons dès cette année, à toutes les incitations déjà en place pour encourager l’investissement, un appui important à la mise à niveau des petites et moyennes entreprises», ajoutant que «nous élargirons, aussi, les programmes de modernisation des entreprises publiques à toutes celles qui disposent encore localement d’un marché».
LES PME À LA TRAÎNE
L’Algérie compte actuellement 400.000 PME. L’objectif, selon l’invité de la chaîne III, est d’en créer 200.000 autres, dans les quatre prochaines années.
Des objectifs revus à la baisse, puisqu’on parlait d’un million de PME à créer en cinq ans. L’euphorie et les effets d’annonce circonstanciels semblent, enf in céder le pas devant plus de pragmatisme et de réalisme. Si aucun budget n’a été avancé par M. Yacoub concernant ce programme de mise à niveau, il faut souligner que le plan quinquennal 2010/2014 consacre près de 150 milliards de DA pour la promotion de la PME.
Ce soutien de l’Etat aux PME se fera notamment à travers «la réalisation de zones industrielles, le soutien public à la mise à niveau (des entreprises), ainsi que la bonif ication de crédits bancaires pouvant atteindre 300 milliards de dinars», selon le communiqué du dernier conseil des ministres.
Des efforts nécessaires, parce qu’en termes de nombre, la population des PME reste en deçà de ce qui existe dans les pays voisins. En termes de performances, leur apport est insignif iant à la croissance supportée toujours par les hydrocarbures. Enfin, en termes de marché, les exportations hors hydrocarbures sont moribondes

Algerie Unesco : Timimoun et le patrimoine immatériel du grand Sud à l'honneur



Le patrimoine immatériel du grand Sud du pays et la région de Timimoun, dans la wilaya d'Adrar ont été mis à l'honneur hier, à Paris, à l'occasion de la journée de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), mise sur pied chaque année par l'Unesco. Le stand algérien installé dans le grand hall de l'Unesco et inauguré par le délégué permanent algérien en présence de nombreux ambassadeurs de pays africains, a drainé tout le long de la journée un grand nombre de visiteurs curieux de découvrir les multiples facettes de cette région enchanteresse mondialement connue pour la diversité de ses sites touristiques et la richesse de son patrimoine Immatériel. Cette diversité est mise en relief grâce à l'apport de l'Association "Artémesia et celle des "Amis de Timimoun" qui ont exposé des articles de l'artisanat de la région, des brochures présentant cette région ainsi que plusieurs panneaux présentant divers thèmes comme le très célèbre système d'irrigation des foggara, les sites touristiques, l'architecture traditionnelle sans oublier le genre musical envoûtant "Aheli". Celui-ci est présenté à travers un documentaire réalisé par l'association "Les Amis de Timimoun" qui est une invitation au voyage, à la découverte d'une région fascinante et mystique et d'une population chaleureuse et hospitalière. Les visiteurs du stand sont conviés à savourer un délicieux thé à la menthe préparée par une femme de la région qui perpétue des gestes ancestraux transmis de génération en génération. La tenue de cette exposition coïncide avec l'année internationale du rapprochement des cultures du monde, célébrée par l'Unesco

Les PME Algériennes et Françaises doivent travailler ensemble”



Conférence de presse de Jean-François Roubaud à Alger
“Les PME algériennes et françaises doivent travailler ensemble”
Par : Meziane Rabhi


Le président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises françaises (CGPME), M. Jean-François Roubaud, a plaidé, jeudi à Alger, pour la mise en place de partenariat entre les entreprises algériennes et les sociétés françaises.
“Il y a beaucoup de parallèles à faire entre les petites et moyennes entreprises algériennes et françaises. Nous devons travailler ensemble. Il y a ici, en Algérie, un pays que je ne connais pas bien, un potentiel formidable”, a indiqué M. Jean-François Roubaud, lors d’une conférence de presse organisée au Palais des expositions des Pins maritimes, en marge de la 43e Foire internationale d’Alger, qui a ouvert ses portes mercredi dernier. Le président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises, qui a visité le pavillon français et le Salon Djazaïr export a affirmé avoir été impressionné par le potentiel des entreprises algériennes. Cependant, M. Jean-François Roubaud regrette que les entreprises des deux pays ne travaillent pas assez ensemble. “Jusque-là, on ne travaille pas assez ensemble. Il faut vraiment que je puisse parler aux entreprises, de ce qu’on pourrait faire ensemble en termes de construction. Parce que je vois beaucoup de ventes et de vendeurs. On vient vendre des produits, puis on s'en va. Ça ce n’est pas intéressant”, a souligné le président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises, une organisation qui représente plus de 1,5 million de PME françaises, présente dans tous les secteurs d’activité, et qui fédère environ 200 branches professionnelles. “Je représente de vraies entreprises de production. Je suis venu parler de ce qu'on pourrait faire ensemble dans un but de construction, créer, ensemble, des joint-ventures, des entreprises qui produisent des choses, des machines… C'est le message que je voudrais délivrer aujourd'hui”, a indique M. Jean-François Roubaud. Le président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises estime que la mesure sur l’actionnariat, concernant l’investissement direct étranger, “n’est pas une facilité”. Pour rappel, conformément à la loi de finances complémentaire 2009, les investissements directs étrangers ne peuvent être réalisés que dans le cadre d’un partenariat dont l’actionnaire principal résident représente 51% au moins du capital social. Par actionnaire principal, il peut être l’addition de plusieurs actionnaires. “Mais si on parle de co-investissement, un partenariat à 50/50 ou 51/49 me paraît facile. La difficulté aujourd’hui est de convaincre les entreprises françaises que l’Algérie est un pays sur lequel elles pourraient construire, sur lequel elles pourraient réaliser des opérations”, a affirmé M. Jean-François Roubaud. “On ne connaît pas l’Algérie d’aujourd’hui dans notre pays. J’envisage d’organiser des rencontres en France, avec UBIFrance et des responsable algériens pour faire connaître l’Algérie à nos entreprises”, a-t-il ajouté. Concernant le crédit documentaire, s’il constitue pour certains, “un vrai problème”, pour d’autres, il représente une garantie. Et en matière de coût, il est partagé par tout le monde. “La seule mesure, qui pour moi, vue de loin, c’est peut-être d’augmenter le niveau à partir duquel le crédit documentaire serait exigé. Si on pouvait mettre en place le crédit documentaire seulement à partir de 10 000 euros”, a suggéré le président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises, tout en précisant, de ne pas “trop tenir compte de son avis, ne connaissant pas beaucoup le problème”. Les exportations de la France vers l’Algérie ont régressé de 9% en 2009, avec un effet de rupture entre le premier et le second semestres 2009. Les exportations françaises vers l’Algérie ont augmenté de 7% en glissement annuel durant le premier semestre 2009 pour ensuite chuter à -9% en fin d’année. Cette tendance s’explique par la mise en place d’une nouvelle législation restreignant les importations algériennes.