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Les patrons créent leur club Plus de 200 patrons créent un club avec en ligne de mire une nouvelle organisation patronaleUn club regroupant des hommes d’affaires et des opérateurs économiques algériens a été créé, dimanche 30 mai, au siège du FLN à Alger, a-t-on appris auprès de ses initiateurs. Plus de 200 patrons de tout pays étaient présents à la rencontre. Parmi eux figurent Issad Rebrab (Cevital), le président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), Brahim Bendjaber et Hakim Cherfaoui (Blanky). Le club se veut une courroie de transmission entre le monde de l’entreprise et les pouvoirs publics, selon la même source. Il s’installera dans des locaux ultramodernes à l’hôtel Genève, rue Abane Ramdane dans le centre de la capitale. Cet établissement, appartenant au FLN et qui devrait abriter la maison algérienne de l’entreprise, sera rénové pour 500 millions de dinars, selon nos sources. Ce nouveau club est le prélude à la création d’une grande organisation patronale qui regroupera des patrons du public et du privé. Pour son démarrage, le club a réussi à obtenir l’adhésion de 160 chefs d’entreprises. La réunion qui a démarré à 14 heures s’est terminée peu après 17 heures.
PARIS (AP) — Nicolas Sarkozy a souhaité mercredi replacer la question de l'eau au coeur des discussions internationales, à l'occasion de la présidence française du G-8 et du G-20 en 2011. Le chef de l'Etat a donné à l'Elysée le coup d'envoi des préparatifs du 6e Forum mondial de l'eau, prévu en mars 2012 à Marseille. "Lorsque la France présidera le G-8 et le G-20, en 2011, nous replacerons (...) la question de l'eau au coeur des discussions", a déclaré le chef de l'Etat lors de son discours, diffusé par l'Elysée. A cette occasion, M. Sarkozy a formulé deux voeux: "faire de l'eau une ressource protégée, à partager au sein d'un même pays comme entre les nations" et "organiser un droit universel à l'eau et à l'assainissement". Le président a aussi souhaité que le Forum de Marseille "expérimente un processus de concertation autour de l'eau entièrement nouveau, ouvert sur toutes les parties prenantes, à l'image de ce qu'a été, en France, le Grenelle de l'Environnement, rassemblant les ONG, les collectivités, les entreprises, les syndicats et les Etats". Une réunion de lancement du processus du 6e Forum mondial de l'eau est organisée jeudi et vendredi à Marseille, ville sélectionnée par le Conseil mondial de l'eau au terme d'une compétition internationale organisée en 2009. AP sc/mw
[Fenêtre sur l'Europe] La Commission a décidé ce jour d'allouer 24 millions d'euros supplémentaires pour aider plus de sept millions de personnes vulnérables victimes de la crise alimentaire au Niger, au Tchad, au Burkina Faso et dans le nord du Nigeria. Ces nouveaux fonds permettront de financer davantage d'opérations dans les secteurs de la nutrition et de la santé, et notamment des programmes d'alimentation complémentaire générale, le dépistage et le traitement de la malnutrition aiguë des enfants, l'accès gratuit aux soins de santé en cas d'urgence et des services de santé mobiles pour les populations pastorales.L'aide supplémentaire approuvée aujourd'hui financera la fourniture d'une aide alimentaire d'urgence entre deux récoltes, pendant la période dite «de soudure», et l'acheminement de semences, dans la perspective de la principale saison agricole de 2010. Cette aide alimentaire d'urgence s'inscrit dans le cadre des recommandations de la communication sur l'aide humanitaire d'urgence adoptée en mars dernier par la Commission.Ses principaux bénéficiaires sont les franges les plus vulnérables de la population qui ne sont pas encore prises en charge par les opérations humanitaires en cours. La priorité continuera d'aller aux enfants de moins de cinq ans gravement sous-alimentés, ainsi qu'aux femmes enceintes et allaitantes. Depuis fin 2009, les experts humanitaires de la Commission ont travaillé en concertation étroite avec nos partenaires humanitaires, notamment les organisations des Nations unies, afin d'évaluer les besoins et de proposer une réponse adéquate à la crise.Pour plus de renseignements sur l’aide humanitaire de la Commission, voir:http://ec.europa.eu/echo/index_fr.htm
Défense : Comment améliorer les rapports stratégiques entre l'UE et l'OTAN [Fenêtre sur l'Europe] Des autorités civiles et militaires des États membres de l'UE et de l'OTAN se sont réunies aujourd'hui à Madrid lors d'un séminaire organisé par la Présidence espagnole, afin de réfléchir à la manière de consolider et d'améliorer les rapports stratégiques entre les deux organisations. Cette réunion a pour but de promouvoir le débat, principalement d'un point de vue technique et opérationnel, mais soutenu par une ambition stratégique, de sorte que les contributions des participants puissent être utiles pour l'élaboration des politiques de sécurité et de défense de chaque pays et dans les instances de Bruxelles. Le gouvernement espagnol considère que le moment est très propice pour aborder le renforcement des relations UE-OTAN : d'une part, l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne consolide l'Union européenne du point de vue institutionnel et établit la politique commune de sécurité et de défense. D'autre part, l'OTAN élabore actuellement un nouveau concept stratégique, dans lequel l'UE tiendra sans aucun doute un rôle prépondérant. La ministre espagnole de la Défense, Carme Chacón, a déclaré ce mercredi lors de son discours de bienvenue que la coopération entre l'UE et l'OTAN est primordiale sur les théâtres des opérations. "Nous devons mettre en place des mécanismes permettant aux deux organisations d'intervenir sur le même terrain de manière efficace et, le cas échéant, de se soutenir mutuellement. C'est la seule manière de garantir le succès de nos missions et une stratégie de sortie." Elle a souligné que 21 des 27 pays de l'UE sont membres de l'OTAN et qu'il est donc impensable de travailler en vase clos. Dans un contexte de crise économique et financière comme celui que nous connaissons actuellement, "nous ne pouvons pas nous permettre une utilisation inefficace de nos capacités nationales, militaires et civiles." "C'est la seule solution"a-t-elle affirmé. "Dans le monde actuel, soit nous agissons ensemble, soit nous échouons tous. Les relations transatlantiques se sont toujours nourries de valeurs partagées. Aujourd'hui, l'UE et l'Alliance atlantique ont un intérêt commun : contribuer à la stabilité mondiale. Ce faisant, nous pourrons garantir la sécurité de nos citoyens." L'ex-secrétaire général de l'OTAN et ancien haut représentant de l'UE, Javier Solana, a mentionné, dans son discours d'ouverture, la nécessité de "mener l'esprit et la lettre du traité de Lisbonne jusqu'au bout", de sorte à pouvoir tirer parti au maximum du potentiel offert par le nouveau cadre institutionnel quant à l'établissement de structures de coopération renforcées et au développement de l'Agence européenne de défense. Il a également insisté sur la nécessité de renforcer la coopération civile et militaire entre l'UE et l'OTAN et de trouver une solution pour les opérations de gestion de crise qui ne s'inscrivent pas dans le cadre des accords Berlin Plus (2003), permettant à l'Alliance de soutenir des missions dirigées par l'UE auxquelles ne participe par l'OTAN dans son ensemble.
Au sommet France-Afrique, Nicolas Sarkozy s'est fait de nouveaux "amis" On retiendra de ce sommet l'attention portée par le chef de l'Etat aux pays situés hors du pré carré français. Pour le reste, pas grand chose à tirer de ce qui ressemble à un catalogue de bonnes intentions. A en croire Nicolas Sarkozy, le 25e sommet France-Afrique qui s'est tenu lundi 31 mai et mardi 1er juin à Nice, parce qu'il "tourne la page d'une relation complexe et complexée", "marquera une étape". Le problème, c'est que cela fait déjà quatre ans, depuis son discours de Cotonou en 2006, qu'il sert la même ritournelle. Et on attend toujours que la page se tourne.Une petite phrase pour les droits de l'Homme et puis c'est tout Difficile de voir dans la présence de nombreux régimes autoritaires, parmi les 51 délégations de pays africains qui se sont rendues à Nice, une rupture avec le passé. A commencer par les chefs putschistes du Niger et de la Guinée, comme l'a d'ailleurs souligné le président sud-africain Jacob Zuma, qui ne s'est ainsi pas gêné pour désavouer Paris : "Nous souhaiterions que ces gens n'aient pas cette reconnaissance, parce que s'ils sont reconnus ici au même niveau pratiquement que les autres chefs d'Etat, cela pose un problème pour l'Afrique". Nicolas Sarkozy n'aura glissé qu'une phrase sans conséquence sur la question des droits de l'Homme : "En Afrique comme ailleurs, le déficit de démocratie et les violations des droits de l’Homme alimentent les violences et l’instabilité". Ce qui n'est pas une surprise venant d'un chef d'Etat qui n'a eu de cesse de s'illustrer par sa manière de s'accommoder des régimes de toutes sortes. Pas de quoi s'enthousiasmer non plus sur la déclaration de bonne intention des Etats africains, dans le point 10 de la déclaration finale, qui y affirment "leur volonté de prévenir les crises institutionnelles sur le continent et d’assurer le respect des normes constitutionnelles, conformément aux principes de démocratie et d’Etat de droit, y compris ceux de la Charte de l’Union africaine sur les élections, la gouvernance et la démocratie." Vu le nombre de putschs et d'élections truquées qui ont récemment affecté Afrique, on a du mal à y voir ne serait-ce qu'une once de sincérité pour bon nombre de ces pays... (voir à ce sujet notre article sur l'utopie de la démocratie dans les ex-colonies françaises, ainsi que celui sur les exceptions que sont le Mali et le Bénin)
"Tous des amis", avec une différence de traitement quand même Reconnaissons tout de même que Nicolas Sarkozy a fait un effort en supprimant le traditionnel "dîner des amis" entre la France et ses anciennes colonies, qui ouvrait les précédents sommets France-Afrique. "La France ne se sent pas amie des seuls pays francophones", a-t-il assuré, "vous êtes tous des amis". Et pour bien marquer sa différence avec ses prédécesseurs, non seulement il n'a accordé qu'aux seuls présidents d'Afrique du Sud Jacob Zuma et du Nigeria Goodluck Jonathan un entretien en tête à tête, mais il a en outre choisi de tenir sa conférence de presse de clôture du sommet encadré de trois chefs d’Etat anglophones et d'un seul francophone. En cela, il y a bel et bien rupture avec la politique française en Afrique d'autrefois. Une rupture déjà initiée par le discours que le président français avait tenu au Cap, en Afrique du Sud, en 2008, et qu'il confirme donc.Mais que l'on ne s'y trompe pas : si Nicolas Sarkozy a saisi l'occasion de ce sommet pour couvrir d'amabilités les pays n'appartenant pas au pré carré français, c'est d'une part parce qu'il compte trouver de nouveaux débouchés aux entreprises hexagonales dans un contexte où la présence française est soumise à une rude concurrence, notamment chinoise, sur le continent africain, et d'autre part parce qu'il veut s'assurer de leur soutien avant de prendre les rênes du G8 et du G20 à la fin de l'année.Ce qui n'exclut pas de continuer à caresser dans le sens du poil les vieux amis. Pour eux, ce n'est en effet que partie remise, puisqu'ils sont conviés à un sommet "familial", les 13 et 14 juillet, à l'occasion de la commémoration du cinquantenaire de leurs indépendances. Car, avec ces pays-là, les vieilles pratiques de la Françafrique sont toujours de mise, à commencer par les réseaux de l'ombre (voir à ce sujet notre article sur la Françafrique version Sarkozy). Rien à voir avec la manière dont la France traite avec ses nouveaux "amis" (potentiels, car rien ne dit qu'ils le deviendront). Jacob Zuma l'a d'ailleurs souligné, évoquant des dicussions "directes", parfois "musclées" avec Nicolas Sarkozy sur les questions de gouvernance, mais aussi "franches" et "ouvertes". Il faut dire aussi qu'avec ces pays-là, les réseaux ne lui sont d'aucune aide...
De bonnes intentions sans conséquences Pour ce qui est du fond, pas grand-chose à se mettre sous la dent. Le programme a été bouclé au pas de course : on a parlé sécurité en Afrique, gouvernance mondiale et changement climatique, le tout débouchant sur une déclaration finale où chaque point commence par "les Etats africains se sont engagés à soutenir, à renforcer, à appuyer", "ont souligné", "ont reconnu l'importance"… bref, un catalogue de bonnes intentions, où rien ne permet d'assurer qu'elles seront suivies d'effet. Idem, d'ailleurs, pour la charte de bonne conduite que les organisations patronales françaises ont adoptée, puisqu'aucun mécanisme de contrôle de ces engagements ne semble prévu. L'introduction même de la déclaration finale est un modèle du genre puisqu'on "souligne", sans décider : "Le Sommet a été l’occasion de souligner la nécessité de renforcer les relations entre la France et l’Afrique en créant un partenariat fondé sur des intérêts partagés et une confiance mutuelle."Cette grand-messe n'a donc abouti à rien de concret. Sauf l'engagement français de débloquer 300 millions d'euros sur la période 2010-2012 "pour soutenir les efforts des Etats africains et des organisations africaines sous-régionales" et de former 12 000 militaires africains au profit des forces de maintien de la paix de l’Union africaine et de l’ONU.
De son côté, Nicolas Sarkozy a lui aussi multiplié les promesses, qu'il aura bien du mal à tenir. A commencer par l'engagement de la France à "assurer une plus large représentation des Etats africains" dans les institutions internationales, à "se battre" pour remédier notamment à "l'anomalie" qu'est l'absence de représentant du continent au Conseil de sécurité de l'ONU. S'il y a finalement un thème clef à retenir de ce sommet, c'est bien celui-là. Les Etats africains ont montré qu'ils savaient se faire entendre, puisque c'est leur principale exigence qui a pris le dessus. Alors que la réforme de la représentativité du Conseil de sécurité est bloquée depuis des années, ils n'en démordent pas et Paris l'a bien compris. Mais alors qu'ils exigent deux sièges permanents avec droit de veto et au moins deux sièges non permanents supplémentaires (ils en ont actuellement trois), la France voit moins grand : elle privilégie l'idée d'un élargissement progressif, commençant par un siège permanent. Accord sur le principe entre la France et l'Afrique, mais pas sur la méthode. Cette partie là aussi paraît donc loin d'être gagnée. "Un sommet France-Afrique, pour quoi faire ? Est-ce encore utile ?", s'interrogeait Nicolas Sarkozy dans son discours d'ouverture. A la fin du sommet, ne lui en déplaise, on se pose encore la question. (Sarah Halifa-Legrand - Nouvelobs.com)
L'UE et la Russie lancent un Partenariat pour la modernisation [Fenêtre sur l'Europe] L'Union européenne s'est engagée à aider la Russie à moderniser et à diversifier son économie, actuellement considérée comme trop axée sur les exportations de gaz et de pétrole et manquant d’un cadre réglementaire technologique adéquat. Lors du sommet UE-Russie à Rostov-sur-le-Don les 31 mai et 1er Juin, les dirigeants ont lancé le projet de Partenariat pour la modernisation, axé sur le transfert de technologie et de savoir-faire de l'UE vers la Russie
Sommet Afrique-France: Sarkozy salue la présence algérienne Interrogé lors de la conférence de presse de clôture sur l'état des relations entre la France et l'Algérie, mises à mal ces derniers temps, Nicolas Sarkozy s'est dit "très sensible" à la présence d'Abdelaziz Bouteflika, précisant qu'il l'avait lui-même appelé pour lui demander de participer au sommet de Nice. "Mais les problèmes qui peuvent exister entre la France et l'Algérie, ce ne sont pas des problèmes qui existent entre deux présidents à titre personnel. C'est une histoire compliquée, il y a beaucoup de souffrances et d'incompréhension", a-t-il estimé, avant d'ajouter: "Dire qu'il suffit que l'Algérie participe au sommet pour que tout s'éclaire dans la relation entre la France et l'Algérie, je ne serais pas aussi optimiste". "Il faudra encore du temps. J'ai dû moi-même m'y résoudre", a-t-il encore ajouté.
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