Palestine News Network
Ecrit par PNN
PNN-Bethléem- Le Président palestinien demande des discussions trilatérales avec les Etats-Unis et Israël avant de s’assoir en tête-à-tête avec le Premier ministre israélien
L’administration américaine, favorable à l’effort palestinien, essaie de gagner la participation israélienne à des négociations trilatérales la semaine prochaine. Ces discussions auraient pour objectif de mettre en place les termes de référence, un agenda et un emploi du temps pour des négociations directes entre le Président palestinien Mahmoud Abbas et le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou.
L’une des questions majeures que les Palestiniens ont à cœur est l’avenir du gel des constructions dans les colonies israéliennes en Cisjordanie. Ce gel de 10 mois prononcé en novembre dernier par le gouvernement israélien est supposé prendre fin le 26 septembre 2010.
Depuis la mise en place du gouvernement de droite de Netanyahou en 2009, Israéliens et Palestiniens n’ont pas négocié directement. Abbas a subi une lourde pression de la part de l’administration américaine du Président Barack Obama en faveur de la reprise des pourparlers directs, qu’il a refusée tant qu’aucune garantie sur les frontières et les colonies ne lui serait donnée.
Mardi, la Ligue Arabe a donné jeudi à Abbas son feu vert pour une reprise des pourparlers directs avec Israël, selon les conditions posées par l’Autorité Palestinienne (AP). De son côté, Netanyahou a déclaré dimanche à ses ministres du Likoud que les « pourparlers pourraient reprendre à la mi-août ». « Ce n’est pas encore assuré, mais cela deviendra clair dans les prochains jours » a-t-il expliqué.
Netanyahou est actuellement en train de considérer la possibilité de négociations trilatérales, mais préfèrerait rencontrer directement le Président palestinien afin de mettre fin au gel du processus diplomatique de ces 18 derniers mois. Si Israël accepte la proposition, il semble que la Palestine serait représentée par le négociateur en chef Saeb Erekat, Israël par l’envoyé de Netanyahou Isaac Molho, et les Etats-Unis par l’envoyé au Proche-Orient actif dans les négociations indirectes de ces derniers mois George Mitchell.
Abbas a réaffirmé dimanche à Ramallah sa volonté de conduire des négociations directes. « Mais je ne veux pas de surprises » a-t-il immédiatement ajouté, alors qu’il s’entretenait avec la députée israélienne Dalia Rabin-Pelossof, fille du Premier ministre israélien assassiné Itzhak Rabin.
Le leader palestinien conditionne sa participation aux pourparlers directs si ceux-ci sont basés sur l’établissement d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967, avec des échanges de territoires. Outre le gel des constructions dans les colonies, Abbas veut que les négociations portent entre autres sur les frontières et la sécurité. Lors de la réunion de la Ligue Arabe jeudi dernier, Abbas a déclaré avoir reçu des signes de la part de l’administration américaine indiquant que Netanyahou acceptait de conduire les pourparlers sur la base des frontières de 1967.
Netanyahou est prêt à mettre en place un emploi du temps pour la conduite des négociations. Selon Haaretz, il accepte de débattre de tous les sujets-clé en vue d’un accord final : Jérusalem, les frontières, les réfugiés, les colonies et l’eau. Le leader israélien espère que ces négociations se feront principalement entre lui et Abbas, et que Mitchell ne participe pas à chaque rencontre. Il privilégie la mise en place d’une équipe de négociateurs réduite, comprenant des officiels expérimentés pour coopérer avec les Palestiniens.
Dan l’optique de Netanyahou, l’accord éventuel serait appliqué progressivement. La première étape serait un retrait des troupes israéliennes de Cisjordanie.
A l’image de la Ligue Arabe, de nombreux leaders souhaitent voir Abbas et Netanyahou coopérer. Lors d’une rencontre avec le Président israélien Shimon Pérès, le chef d’Etat égyptien Hosni Moubarak a exprimé son soutien aux pourparlers directs. « Le moment est critique, et les parties ne doivent pas manquer l’occasion qui est en train de se créer » auraient déclaré les deux leaders, selon Haaretz.
Tuesday, August 03, 2010
OLP : pas de reprise de négociations directes avec Israël avant le gel de la colonisation
L'Organisation de libération de la Palestine (OLP) a exclu la possibilité de reprendre les pourparlers directs avec Israël avant le gel de la colonisation israélienne, a déclaré lundi Yasser Abed Rabbo, un responsable de l'OLP.
"Le calendrier, l'orde du jour et le gel de la colonisation sont "la seule guarantie" pour la reprise des pourparlers directs avec Israël", a-t-il indiqué après une réunion du Comité exécutif de l'organisation à Ramallah.
Ces revendications sont destinées à assurer le succès des négociations, a-t-il dit, ajoutant que les pourparlers seraient inutils sans satisfaire ces conditons, a-t-il ajouté.
Il a accusé le gouvernement israélien d'avoir ignoré les efforts de paix internationaux en poursuivant les activités de colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.
Les Etats-Unis font pression sur les Palestiniens de reprendre les négociations directes avec Israël après plusieurs tours de discussions de proximité indirectes depuis mai.
Source: xinhua
Boumerdès : Plus 670 cadres de la Rasd en regroupement
L’université d’été des cadres de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) s’est ouverte hier à la salle omnisports de Boumerdès.
Le coup d’envoi de cette manifestation de grande envergure, dédiée à la mémoire du militant de la cause sahraouie, Mahfoud Ali Baba, a été donné en présence de deux ministres de la RASD, à savoir celui de la Justice et des Affaires religieuses, Hamada Salama, et celui de l’Education et de l’Enseignement, Mme Mériem Hamada. Etaient présents également l’ambassadeur de la RASD en Algérie, Brahim Ghali, le président de l’APW de Boumerdès, et d’autres responsables locaux. C’est sous le slogan « Aide, résistance et formation » que cette importante rencontre se tiendra et s’étalera jusqu’au 28 août prochain. Elle regroupe plus de 670 cadres de différentes spécialités et occupant de hauts postes de responsabilité dans leur pays.
Ce regroupement a pour principal objectif « d’attirer l’attention de la communauté internationale et de l’Assemblée générale des Nations unies à continuer à appuyer la cause sahraouie en tant que question de décolonisation et à se mobiliser en faveur de l’autodétermination de leur peuple ». Le ministre de la Justice et des Affaires religieuses, M. Hamada, a noté que plusieurs cadres ayant voulu rejoindre la ville de Boumerdès pour prendre part à ce rassemblement ont été bloqués au niveau des frontières par les services de sécurité marocains. Il a soutenu que le règlement de la question sahraouie est devenu inévitable pour le régime incarné par le roi Mohammed VI. « Notre Etat est reconnu par 80 pays et il est membre de l’Union africainece. »
Par Ramdane Koubabi
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L’Algérie désignée »capitale d’exécution des décisions de justice » en 2011
L’Algérie a été élue « capitale d’exécution judiciaire pour l’année 2011″ par les instances mondiales et régionales spécialisées, a indiqué, lundi à Alger, Cherif Mohamed, président de la Chambre nationale des huissiers de justice et vice-président de l’Union internationale des huissiers.Lors d’une conférence de presse sur la présentation des recommandations issues de la conférence scientifique tenue les 26 et 27 juillet au centre arabe des recherches juridiques à Beyrouth (Liban), sur la problématique de l’exécution des décisions de justice, M. Cherif a précisé que « les organisations mondiales et régionales spécialisées dans l’exécution des décisions de justice ont désigné l’Algérie pour la tenue de toutes les conférences après avoir réalisé de bons résultats en la matière ».
source: APS
Annaba une nouvelle route pour relancer le tourisme balnéaire
La direction des travaux publics de la wilaya de Annaba a lancé une opération relative à l'ouverture d'une route qui fait la liaison entre la plage d'Ain Achir, dans les hautes corniches d'Annaba, et la zone touristique de Oued Bakrat, dans la commune de Seraidi sur une distance de 8 km. Les autorités en charge du secteur ont achevé l'étude technique relative à ce projet. Dans ce sens, la réalisation dune double voie est projetée sur ce linéature avec la construction de 3 ouvrages d'art de taille moyenne. Néanmoins, le coût de ce projet n'a pas été précisé et le sera à l'issue de l'adjudication. D'ailleurs celle-ci devrait intervenir dans les prochains jours.Ce projet est très important pour la wilaya de Annaba car cette route va stimuler le tourisme s'autant plus que la zone de Seraïdi est une zone touristique qui attire beaucoup de touriste, surtouts les étrangers.
O.B.
Algerie la Chine et l'Afrique renforcent leur coopération agricole
Des responsables de partis politiques chinois et africains se réuniront la semaine prochaine à Beijing pour discuter des moyens pour promouvoir la coopération agricole bilatérale, a annoncé mardi le Département international du Comité central (CC) du Parti communiste chinois (PCC), lors d'une conférence de presse. Environ 150 représentants de partis politiques, directeurs des départements gouvernementaux et entrepreneurs venant d'une vingtaine de pays africains seront présents au Forum sur la coopération agricole Chine-Afrique, prévu les 11 et 12 août, a déclaré le directeur adjoint du Département international Liu Jinjun. "Nous espérons que ce forum permettra aux participants d'apprendre des autres en termes de développement et de politiques agricoles et qu'il aidera également à explorer de nouveaux domaines et moyens de coopération, à renforcera la coopération pragmatique Chine-Afrique à travers des échanges entre partis et à approfondir le nouveau type de partenariat stratégique entre la Chine et l'Afrique", a indiqué M. Li. Plus de 200 représentants chinois, dont des hommes d'affaire, participeront à ce forum. Li Jinjun a souhaité que ce forum devienne une plate-forme pour les commerçants chinois et africains afin d'intensifier la coopération agricole bilatérale. Une série d'accords sur la coopération agricole devraient être signées à l'occasion de ce forum, a ajouté M. Liu. Ayant pour thème "La coopération agricole Sino-Africaine face à la nouvelle situation: Opportunités et défis" , ce forum est co-organisé par le Département international du CC du PCC et le ministère chinois de l'Agriculture.
Li Jinjun, le secrétaire général du Forum sur la Coopération agricole sino-africaine, a souligné ce mardi, à Beijing, que la Chine menait actuellement en Afrique un programme actif d'enseignement de techniques agricoles, et que les centres agricoles de démonstration technologiques, construits par la Chine sur le sol africain fonctionnaient correctement. Il a assuré que 14 centres agricoles, construits par la Chine, avaient déjà pris forme en Afrique. Quelques 104 experts chinois ont été envoyés dans 33 pays, dont le Maroc, le Sierra Leone et la Namibie. Depuis 2004, plus de 4 200 techniciens agricoles et officiels du secteur de l'agriculture africains sont venus suivre une formation en Chine. La Chine prévoit également d'envoyer 50 équipes de techniciens agricoles dans des pays africains afin qu'ils puissent enseigner des méthodes de culture à la population locale. En 2009, le Premier ministre chinois Wen Jiabao avait annoncé, lors du Forum Chine-Afrique organisé à Charm el-Cheikh, que le nombre de centres agricoles de démonstration technologiques en Afrique serait porté à 20.
R.A.
Ils devront rencontrer une dizaine de ministres algériens : Une importante délégation d’industriels US à Alger en septembre prochain
par Say Mettre 280 milliards de dollars en investissements publics en ces temps de crise ne passe pas inaperçu. Après les Français, qui n’arrivent plus à trouver le canal adéquat pour renouer un partenariat d’affaires avec l’Algérie, ce sont, maintenant, les Américains qui s’y mettent. Et ils ne lésinent pas sur les moyens pour séduire Alger.
D’autant plus que le Premier ministre Ouyahia, tenant d’une main de fer la politique économique du pays, s’est montré plus enclin à traiter avec les opérateurs US qu’avec les Français, jugés «frileux» et accusés de privilégier le commerce au détriment du transfert du savoir-faire.
Dans ce sens, une «importante» délégation d’entrepreneures américains se rendra à Alger fin septembre prochain pour y rencontrer une dizaine de ministres algériens dont ceux de l’Energie, des Transports, des Travaux publics et de la Santé, apprend-on auprès de sources sûres.
Objectif : impliquer les investisseurs américains dans les différents projets du Plan quinquennal 2010/2014, doté d’une enveloppe financière conséquente estimée à près de 280 milliards de dollars. Ces industriels US seront conduits par Paul Mikolashek, vice-président Afrique du Nord et Moyen Orient du géant de la Défense «Raytheon».
C’est dire toute l’importance de cette visite organisée sous l’égide de l’US Algeria Business Concil. Parmi les projets qui intéressent fortement ces investisseurs américains, on citera la construction des équipements de l’autoroute Est-Ouest, la construction de la Nouvelle ville de Hassi Messaoud, les infrastructures des Transports et de la Santé.
Yasmina B.
Jeu d’influences en Afrique du Nord : l’Algérie au cœur du nouveau Grand échiquier maghrébin ?
par faycal
1- Depuis le milieu des années 90, l’influence US n’a cessé de s’accroitre au Maghreb, érodant peu à peu mais non moins efficacement l’influence traditionnelle de la France, ancienne puissance tutélaire de quatre pays sur les cinq que compte cet espace géopolitique. Cependant, cette approche offensive, laquelle s’insère dans un schéma plus vaste visant la mainmise sur l’Afrique et de ses ressources naturelles se heurte depuis le début des années 2000 à l’intrusion d’un nouveau venu sur la scène africaine dont les méthodes et la philosophie sont aux antipodes des normes occidentales : La république populaire de Chine. Véritable outsider dans le nouveau grand jeu auquel se livrent les puissances industrielles pour l’accès et le contrôle des approvisionnements en ressources fossiles et minérales dont regorgent les sous-sols de nombreux pays d’Afrique
2- Contraint de rechercher sans cesse de nouveaux marchés et de nouvelles sources d’approvisionnement pour alimenter une croissance économique souvent à deux chiffres, l’empire du milieu a opéré une véritable mue en mettant fin à des siècles d’introversion. Ce changement de paradigme s’est caractérisé par une dynamique sous-jacente : le concept du Softpower, combinaison d’une stratégie souple et subtile basée sur la coopération et le partage des bénéfices communs dans le cadre du développement Sud-Sud. C’est une approche intelligente contrastant avec les méthodes néo-impérialistes basées aussi bien sur les réseaux clientélistes entre l’ancienne métropole et ses anciennes colonies que le recours intensif à la diplomatie souterraine, chère aux ex-puissances coloniales européennes, ou le recours aux solutions militaires et para-militaires, que privilégient les américains.
3- Il n’est pas de notre propos d’analyser ici le jeu des influences croisées des occidentaux et des chinois en Afrique, qui demeure comme au 19ème siècle et au mépris du temps, l’enjeu des convoitises des puissances. Mais il sera question de tenter de démonter les ressorts d’une partie de ce jeu en Afrique du Nord et plus spécialement en Algérie tout en relevant les implications de cette nouvelle lutte pour l’influence sur ce pays sur le plan régional.
4- Indubitablement, l’Algérie constitue dans ce nouveau Grand Jeu un pays-pivot, aussi bien pour les américains, les européens ou les chinois. Pays producteur d’hydrocarbures, le pays dispose d’une position privilégiée au flanc Sud de l’Union européenne, à moins d’une heure de vol des plus grandes villes européennes situées sur la côte méditerranéenne de l’Europe mais également portail de l’Afrique subsaharienne.
Considérée il y a peu comme un pré-carré de la France, laquelle pour des raisons de contingences historiques, y a gardé une influence assez notable-la France demeure jusqu’à aujourd’hui le premier partenaire de l’Algérie- l’Algérie a émergé vers le début du vingt-et unième siècle d’une douloureuse lutte interne doublée d’une sorte de guerre sociale quasi-permanente induite par une double remise en cause idéologique et économique.
Les efforts de l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme vont connaître une reconnaissance tacite de la part des USA après les attentats du 11 septembre 2001 et le déclenchement de ce que l’on appela la guerre sans fin contre la terreur. Ce n’est qu’à partir de cette date que les américains et l’OTAN commenceront à jeter les amorces d’une coopération militaire avec l’Algérie.
En parallèle, les américains tentent par l’entremise de certains pays alliés du Moyen-Orient de circonscrire sinon d’éliminer l’influence culturelle française de l’Algérie tout en encourageant leurs multinationales à investir et à soumettre des offres aux avis d’appels d’offres dans le secteur des hydrocarbures et des infrastructures spécifiques. Il faut souligner dans ce contexte que l’économie algérienne, exclusivement dépendante du secteur pétrolier et gazier, a profité d’une série de facteurs exogènes indus par un environnement international instable marqué par l’invasion et l’occupation durable de l’Irak, envoyant à la hausse les prix des hydrocarbures sur les marchés internationaux. L’accroissement des réserves de change, la réduction drastique de la dette extérieure et la stabilité relative des indicateurs macro-économiques de ce pays, malgré de graves lacunes et des dysfonctionnements socio-économiques, ont attiré les convoitises des principales puissances, a fortiori en période de crise financière larvée et de concurrence acharnée pour l’hégémonie.
5-La pénétration US en Algérie a mis à mal la traditionnelle influence française et s’est faite autant par l’intermédiaire des Majors et de compagnies connues pour leurs accointances avec ce qui est connu comme le complexe militaro-industriel US que par des projets de coopération de l’OTAN avec les pays de la rive sud de la méditerranée ; le groupe BRC (Brown and Root Condor), d’autre filiales de Halliburton, de Chevron, de General Electrics et d’autres multinationales jouèrent, avec l’appui de dizaines de sous-traitants provenant de divers pays, le rôle de fer de lance tandis que par le biais de la coopération multilatérale, les américains obtenaient non seulement l’adhésion de l’Algérie à l’accord Open Sky qui ouvrait l’espace aérien de ce pays connu pour son vif activisme contre toute forme d’impérialisme mais également la ratification par ce dernier de tous les instruments multilatéraux relatifs au désarmement nucléaire (protocole additionnel au Traité de Non-Prolifération).
En février 2006, l’administration Bush annonça son intention de créer un commandement militaire pour l’Afrique (Africom) à l’instar des autres commandements dans les autres régions du monde et dont les activités seront focalisées dans un premier temps sur la région volatile du Sahel sur le flanc Sud de l’Algérie. Cette annonce intervient après le lancement d’au moins deux initiatives préparatoires : le Pan-sahel initiative regroupant la plupart des pays des rives du Sahel et une autre plus technique destinée à lutter contre le terrorisme au Sahara. Dans cette optique, la filiale algérienne de Brown and Root Condor, multinationale aux ramifications impressionnantes et proches de l’ancien vice-président Dick Cheney, entreprit la réfection et la construction de l’aéroport de Tamanrasset. Toutefois, cette société de droit algérien a fini par être dissoute après un obscur scandale de corruption tandis que la base aérienne de Tamanrasset, réclamée par l’Africom sera utilisé par l’état-major conjoint des pays du Sahel chargé de la lutte contre les groupes terroristes et la criminalité organisée transfrontalière au Sahel. Malgré cela, l’Algérie ne réussira pas à acquérir certains systèmes d’armement auprès des américains en raison de l’opposition du Congrès US à avaliser des ventes de matériel sensible à un pays toujours perçu avec suspicion.
6- Bien qu’ayant perdu d’importants marchés, la France n’en continua pas moins d’être assez offensive, notamment à travers la stratégie des réseaux officieux et des insondables expédients de la diplomatie parallèle. Les concessionnaires automobiles français se taillent une part de lion sur le marché algérien mais doivent s’accommoder de nouveaux concurrents, européens bien sûr mais également asiatiques.
Pour la première fois, des concessionnaires automobiles chinois pénètrent le marché algérien. Les chinois sont aussi présents en force dans le secteur des bâtiments et des infrastructures, des hydrocarbures et de la sous-traitance, gagnant des marchés au détriment des français et des américains.
L’approche chinoise en Algérie s’est basée initialement sur une présence d’une main d’œuvre importée de Chine continentale. Inédit dans un pays comme l’Algérie, déserté par les ressortissants et les touristes étrangers pendant toute la décennie 90 durant laquelle le pays connut de sérieux troubles internes et fut soumis à un embargo qui ne dit pas son nom. Les chinois réussirent une percée remarquée dans les secteurs des télécommunications et de la téléphonie mobile avec la coopération conjointe de Huawei et de Siemens pour le compte de l’opérateur algérien de téléphonie mobile « Mobilis » . Mais c’est le gros lot que représentait l’immense projet de construction de l’Autoroute Est-Ouest, décroché en premier par des sociétés chinoises qui allait mettre le feu aux poudres et faire réagir et la France et les USA.
De toute évidence, il était prévisible que cette présence en force d’un outsider comme la Chine en Algérie, pays avec lequel il est lié par d’excellentes relations puisque elle fut l’un des premiers pays à reconnaître son indépendance de la France en 1962, allait tôt ou tard poser problème aux occidentaux. Et ce n’est pas un hasard si le succès des chinois en Algérie fut perçu comme une menace au sens stratégique du terme. Au point de contraindre un ancien diplomate US qui était en poste à Alger à qualifier la venue de travailleurs chinois en Algérie de regrettable « erreur ».
De l’autre côté de la méditerranée, les français observaient avec un mélange d’agacement et de contrariété l’intrusion des chinois et par-dessus tout leur succès à se tailler des marchés juteux dans un pays potentiellement riche (importantes réserves de change) mais dont le mode de vie des populations connait une régression et une importante érosion du pouvoir d’achat.
7-Un incident mineur entre des ouvriers chinois et des islamistes survenus dans une banlieue algéroise allait donner prétexte à des médias occidentaux de souligner le caractère néfaste de la présence chinoise. Il faut rappeler également que des convois de travailleurs chinois sur des chantiers d’autoroutes ont subi une attaque revendiquée par l’ex-GSPC (groupe salafiste pour la prédication et le combat) devenu Al-Qaida au pays du Maghreb Islamique et dont le communiqué assez ambigu appelait ouvertement à s’attaquer aux intérêts chinois en Algérie en représailles à de supposées exactions chinoises contre les musulmans Ouigours dans la province occidentale chinoise du Xinjiang (Turkestan oriental).
Des procédés qui rappellent ceux utilisés dans d’autres pays d’Afrique comme en Ethiopie en 2007 où des ouvriers chinois travaillant pour une société de prospection pétrolière chinoise ont été tués par des rebelles du front national de libération de l’Ogaden, provoquant le retrait chinois de cette province riche en hydrocarbures ou au Niger septentrional où un cadre chinois de « China Nuclear International Uranium Corporation » a été enlevé en 2008 par des rebelles Touaregs pour protester contre la fourniture d’armes au pouvoir à Niamey. Dans les deux cas, les chinois faisaient intrusion dans des domaines dominés par les multinationales occidentales (l’américain Chevron en Ethiopie et le français Areva au Niger) et certains observateurs n’ont pas manqué de relever de frappantes coïncidences, presque douteuses.
8- Le changement d’attitude du gouvernement algérien vis-à-vis des opérateurs étrangers en 2009 puise ses raisons dans une tentative de réduire un déséquilibre devenu trop flagrant dans les relations entre l’Etat et les différentes compagnies présentes en Algérie et un immense gaspillage de ressources, dans lequel la fuite des capitaux à l’étranger et l’accroissement des dépenses sans contrepartie de valeur ajoutée en retour posa un risque réel aux intérêts du pays.
Ce fut cependant moins pour ces raisons que pour tenter de détenir un moyen de coercition en tant qu’outil de pression dans ses relations avec ses partenaires que l’Etat algérien a agi. Cela a immédiatement détérioré des relations en dent de scie avec la France pour laquelle le marché algérien revêtait une certaine importance en ces temps de crise financière mais également déclenché l’ire des américains. Les représailles ne se sont pas fait attendre et l’Algérie se retrouva aussitôt dans une liste de pays noirs.
En même temps, la pression augmentait sur les chinois que la presse accuse désormais de corruption et de complicité de corruption avec des institutions algériennes, notamment dans le projet de l’autoroute Est-Ouest.
En général assez discrète, la partie chinoise finit par réagir par la voix de son ambassadeur à Alger en déclarant publiquement que la présence chinoise en Algérie « dérangeait beaucoup… ». Et il n’est pas sans souligner que depuis peu, les chinois ne cachent plus leur embarras devant certains agissements en vigueur dans la sphère administrative et économique locale.
Sous couvert d’anonymat, certains cadres chinois considèrent que les accusations de corruption qui ont entaché quelques uns d’entre eux ne doit pas nuire aux bonnes relations entre les deux pays et qu’en matière de corruption, ils étaient moins susceptibles de reproches que les autres opérateurs étrangers des autres pays présents en force en Algérie comme l’Egypte (téléphonie mobile et matériaux de construction), la Croatie (infrastructures), l’Italie, la France, la Turquie et les USA.
9-Sur le registre stratégique, depuis février 2006, les activités militaires US en Afrique (Africom) ont connu une hausse assez spectaculaire dans le but déclaré d’intégrer le continent africain dans la guerre globale contre le terrorisme. En réalité, l’Africom vise entre autres à sécuriser et à protéger l’accès aux matières stratégiques et de constituer une grande stratégie d’endiguement de la Chine en Afrique et ce malgré que les importations chinoises en hydrocarbures en provenance de l’Afrique sub-saharienne ne dépassent pas 10% de l’ensemble des ses importations globales en la matière, ce qui est relativement peu si l’on compare ce chiffre aux importations US en hydrocarbures de cette région du monde (32%).
Néanmoins, les chinois qui axent leur stratégie sur le Soft power, sont déjà présents dans le Golfe de Guinée et au Sud du Nigeria, riches en pétrole, fournissent un appui militaire au Soudan et au Zimbabwe, financent le développement au Congo, principale source des ressources minérales entrant dans la fabrication des téléphones portables et des ordinateurs (Cobalt, Manganèse, etc.), entretiennent des relations privilégiées avec l’Afrique du Sud et se sont solidement implantés en Algérie, au flanc Sud de l’Europe.
10-De fait, il ne fait aucun doute que l’Algérie fait actuellement l’objet d’une âpre concurrence entre les USA et la France d’un côté et entre ces derniers et la Chine. La Russie, partenaire traditionnel de l’Algérie en matière de défense, ne s’y est pas trompée et commence à vouloir une place en proposant à Alger de prendre en charge la modernisation des infrastructures ferroviaires. Mais même dans le domaine des fournitures en armes, la Chine peut à terme, se poser en concurrent de la Russie et de l’Afrique du Sud pour ce qui est du marché algérien, puisque une part de plus importante des composants électroniques entrant dans la fabrication des systèmes d’armes d’un bon nombre de pays, y compris d’Europe et d’Amérique du Nord, sont d’origine chinoise.
En 2008, la Chine a cédé à l’Algérie des missiles antinavires de type C-802, des munitions et des composants électroniques destinés aux radars. Les efforts de la Chine se dirigent également sur la propagation de son image pacifique et le rayonnement de sa culture dans le monde entier avec la création d’instituts « Confucius » et de chaines de télévision multilingues. Cette stratégie vise à contrecarrer ce que Pékin nomme la propagande occidentale.
Dans le long terme, l’appréhension des occidentaux concerne l’extension jusqu’en en Méditerranée du collier de perles chinois, nom donné à l’ensemble des bases navales chinoises disséminées de la mer de Chine au Sri Lanka et bientôt en Mer d’Oman, chargées de protéger les routes d’approvisionnement de la Chine.
Un scénario pas totalement improbable puisque d’ores et déjà, des unités de la marine chinoise opèrent près des côtes somaliennes et non loin du détroit de Bab el-Mendeb, important point de passage du fret maritime mondial.
Plus concrètement, les américains craignent un renforcement continu de l’influence chinoise en Algérie et dans le reste du Maghreb pouvant conduire certains de ses États à octroyer à la Chine des facilités d’usage de bases et d’escales maritimes, à l’instar de la base de Mers El Kébir près d’Oran, commandant toute la méditerranée occidentale. Ce qui mettrait les ports européens en Méditerranée à la portée de la marine chinoise.
Wissem Chekkat
Nombreux troubles psychiques chez les anciens combattants en Algérie
par faycal
ARCHIVES NEURO-PSYCHIATRIQUES de la GUERRE d’ALGERIE (Etude de 1280 dossiers de l’hôpitalmilitaire de Constantine) (*)
« Qu’est-ce que ça peut bien faire les cauchemars qui remontent ?
Tu pourras boire, oublier, te réjouir…Et les gens diront que tu n’as plus toute ta tête,. Car ils comprendront que tu t’es battu pour ton pays. Et personne ne se fera de souci. »
Rares, très rares, sont les études et documents portant sur les troubles neuropsychiatriques observés chez les militaires durant la Guerre d’Algérie. En 1962, alors que nous créions la FNACA en Isère, nous avions eu écho du grand nombre d’anciens appelés, internés à l’hôpital psychiatrique départemental…Mais, secret médical oblige, nous n’avions pas pu explorer plus avant cette information…
Bertrand Tavernier, dans son film »La guerre sans nom », évoque le problème, montre des cas psychiatriques avérés, mais cela n’a pas eu – ou très peu – d’échos dans la population…
Grâce à Internet, j’ai pu repérer le document d’archives cité dans le titre de cette contribution. Mais, pour l’obtenir, après plusieurs essais infructueux avec mes moyens limités, j’ai dû faire appel à un général de mes connaissances qui a pu passer outre au « secret » réel ou exagéré….
Ce qui est fondamentalement important dans ce document, c’est l’analyse statistique des hospitalisations effectuées dans le Service de Neuropsychiatrie de l’hôpital militaire de Constantine, entre le 1er juillet 1958 et le 31 décembre 1962, c’est-à-dire –en gros – pendant la 2ème moitié de la guerre d’Algérie.
Sans entrer dans de longues explications théoriques sur les diagnostics, les origines des troubles constatés, les références aux nomenclatures médicales, contentons-nous de quelques éléments les plus significatifs.
Par exemple, le constat que la majorité des hospitalisations est observée durant les mois d’été (de juin à septembre). Question posée: s’agit-il du climat ou des périodes propices aux opérations ?
Par exemple encore, l’étude présente la répartition des troubles en fonction des grades, des armes et des affectations (sédentaire ou combattant). On y relève que les sous-officiers « paient un lourd tribu à l’éthylisme, psychotique, névrotique ou caractériel ». Que les officiers figurent parmi les psychoseséthyliques et parmi les névroses (« névroses de guerre », selon la classification utilisée).
Par armes, c’est l’armée de terre qui prédomine dans toutes les classes diagnostiques.
Enfin, par affectation, la grande majorité des psychoses fonctionnelles et du déséquilibre caractériel, appartiennent aux troupes combattantes, alors que les névroses et l’éthylisme sont le fait des affectations sédentaires.
L’étude examine ensuite les circonstances déclenchantes. On y relève la précocité (de l’ordre de 6 mois) pour certains troubles, de 10 mois pour les psychosesorganiques. Et de 23 mois pour les psychoses alcooliques. D’après l’étude, le facteur « combat » proprement dit n’aurait joué que pour 20 % des cas.
Les auteurs examinent ensuite, à la lumière de nombreuses études consacrées aux deux guerres mondiales, la guerre de Corée, L’Indochine, le Vietnam etc.., les profils majoritaires des malades observés. Il définissent ainsi un profil de la « névrose de guérilla », propre à la guerre d’Algérie, avec, toutefois, une nuance importante: certains troubles ne rentrent pas dans ce profil et les auteurs émettent l’hypothèse que »la conjoncture des classes creuses, imposant une sélection moins serrée, a incorporé des sujets vulnérables »(qui auraient dû être exemptés).
Voilà déjà de quoi nous faire réfléchir…
Cette étude, pour courageuse et intéressante qu’elle soit, atteint toutefois ses limites quand elle n’aborde le nombre de malades qu’en termes de « pertespsychiatriques », et non pas en termes de fréquence de ces troubles liés manifestement à la guerre d’Algérie, à ses conditions particulières, à la non-adhésion aux objectifs de cette guerre, aux méthodes employées, à l’éloignement de la Métropole etc..
Les auteurs, en extrapolant à partir de leur « lot » de 1280 dossiers,estiment finalement que le total de 8000 à 9000 hommes – « soit les effectifs d’une division » , pourraient représenter ce qu’ils appellent une »division perdue »… c’est-à-dire perdue pour le combat. Et uniquement cela…
Ils oublient dans leurs estimations, le grand nombre de malades aux troubles psychiques plus ou moins mineurs, qui n’ont pas fait appel à la Médecine des Armées, qui souvent n’ont pas eu les moyens d’y faire appel du sommet de leur piton, qui étaient supportés comme tels, dont les troubles ne sont apparus comme inquiétants ou graves qu’après leur libération, qui vivent encore aujourd’hui avec ces troubles, plus ou moins enfouis, pris en charge ou non parla médecine civile laquelle –et j’y reviendrai – est trop souvent incompétente en matière de connaissances des « troubles psychiatriques de guerre »(qui ne sont plus enseignés depuis longtemps en Faculté de Médecine).
Autant les études médicales et scientifiques (françaises et mondiales) ont été nombreuses et diverses concernant les deux guerres mondiales, les guerres d’Indochine et du Vietnam, la guerre du Kippour etc…, autant les bibliographies disponibles sont quasiment vides en ce qui concerne l’Algérie !Ceci pour dédouaner nos médecins civils actuels et les experts médicaux.
A tel point que le Décret du 10 Janvier1992, déterminant « les règles et barèmes pour la classification et l’évaluation des troubles psychiques de guerre » (J.O. du 12/01/1992) est loin d’être correctement appliquée, encore aujourd’hui, pour les Anciens Combattants d’Algérie..
Ce n’est pas moi qui le dit. C’est le Docteur Louis CROCQ, ancien psychiatre des Armées, Président de la Section militaire de l’Association Mondiale de Psychiatrie. C’est lui qui a fondé le réseau d’urgence médico-psychologique qui, dans toute la France, et à l’étranger, dispense les premiers soins aux victimes d’attentats, de catastrophes et de guerres. Il sait de quoi il parle,puisque, en plus, il était médecin consultant et professeur à l’Université de PARIS-V. Ses témoignages sont accablants (voir plus loin). Déjà co-auteur de l’étude qui a fait l’objet de cette première partie, il a publié une longue liste d’études, d’articles, d’ouvrages sur les troubles neuropsychiatriques liés à la guerre.
J’ai pu me procurer son ouvrage « Les traumatismes psychiques de guerre »(Editions Odile Jacob – 1999), ouvrage aujourd’hui introuvable en librairies.
Il apporte, dans ce livre, des analyses, des arguments, des études de cas avec souvent des études de cas d’A.C. d’Algérie – qui vont beaucoup plus loin que la modeste étude analysée ci-dessus. Avec, en particulier, une dimension à la fois scientifique et humaine qui aide à mieux comprendre une des dimensions – soigneusement cachée par ailleurs et au mieux ignorée – portant sur les conséquences à long terme de la guerre d’Algérie sur les 2.500.000 jeunes qui y ont participé auxquels s’ajoutent tous les militaires de carrière.
Vous me direz que ces « jeunes » des années 1960 ont maintenant en moyenne70 ans….qu’ils ont refait leur vie… qu’ils bénéficient d’une retraite banale et heureuse…que le rideau est maintenant baissé (mais s’est-il réellement levé ?)…que les désagréables souvenirs s’estompent avec l’âge…. s’enfouissent dans l’inconscient etc.. etc… (C’est d’ailleurs très souvent comme cela que l’on évite d’en parler)…qu’il est temps de passer à autre chose…
(*) de P.LEFEBVRE – L.CROCQ- R.SAUVAGES – P.BERNOT – A.SAVELLI
(tiré à part EASSAT – Médecine et Armées 1966 14.4 pages 303 à 310)
Gilbert ARGELES
mediapart.fr
Le Fatah émis des réserves par rapport aux négociations directes
Le Fatah émis des réserves par rapport aux négociations directes
Le mouvement Fatah a émis des réserves par rapport aux "négociations directes avec Israël", après l'échec des "discussions de proximité" proposée par Washington. Dites de "proximité", et lancées le 9 mai dernier, les discussions indirectes israélo-palestiniennes, sous la médiation des Etats-Unis, n'ont connu "aucun progrès", en raison de "la défiance et du manque de crédibilité" des Israéliens, a indiqué Mustapha El Barghouthi dans une déclaration à El Khabar.
El Barghouthi qualifie la décision d’aller aux négociations directes avec Israël d’erreur du moment que l’état hébreu n’a pas gelé sa politique de colonisation. Il ajoute que l’autorité conduite par Mahmoud Abbas agit contre la volonté des palestiniens qui s’oppose à cette démarche.
Il met en garde par ailleurs contre les conséquences de cette politique qui ne peut que nuire à la cause palestinienne.
L’Algérie abritera un séminaire sur les prisonniers palestiniens
Plus de 400 juristes et experts en droits de l’homme sont invité discuterons en Algérie des conditions des conditions de détention des palestiniens dans les prisons israéliennes. Le séminaire international sera organisé les 28, 29 et 30 novembre pour commémorer la journée du prisonnier et dénoncer les conditions inhumaines et les violations que subissent des milliers de palestiniens dans les prisons de l’occupation.
Des anciens prisonniers palestiniens viendront témoigner de leurs expériences dans les prisons et centres de détentions de l’état sioniste et raconter les souffrances des jeunes et moins jeunes, femmes et enfants de la torture et des intimidations quotidiennes.
Le témoignage se veut une sonnette d’alarme et une interpellation envers la communauté internationale qui doit agir pour mettre fin aux crimes israéliens en terre de Palestine.
Algerie droit vers l’émergence
Droit vers l’émergence
C’est une Algérie sûre d’elle-même, tenant fermement et souverainement en main ses destinées, qui avance le pas tout aussi ferme et décidé sur la voie de l’émergence.
C’est une Algérie sûre d’elle-même, tenant fermement et souverainement en main ses destinées, qui avance le pas tout aussi ferme et décidé sur la voie de l’émergence. En une décennie, l’Algérie a réalisé des avancées incontestables, des avancées d’autant plus remarquables qu’elles sont intervenues après une période de doute, de grand doute au regard de la grande crise et de la dramatique situation vécue. Bien que blessée, autant l’âme que le cœur meurtris, l’Algérie a pu se relever, se remettre au travail pour bâtir et rebâtir, pour rattraper le grand retard.
Grandes et énormes étaient les préoccupations des populations tout comme étaient grands et énormes les défis qui attendaient l’Algérie. Jeter les bases d’un développement durable tout en apportant en parallèle des réponses concrètes aux préoccupations des populations, c’était là, la feuille de route qu’a tracée le Président de la République. Une feuille de route établie sur une base stratégique pour une attaque globale et frontale, autant nombreux étaient les fronts ouverts, autant se succédaient les chantiers ouverts partout dans tous les secteurs et partout à travers l’immensité du territoire national.
Du lancement du Programme de soutien à la relance économique (PSRE) entre 2001 et 2004 qui était basé sur la dynamisation de la production agricole à travers notamment le lancement du Plan national de développement agricole (PNDA), le renforcement des services publics dans les domaines de l’hydraulique, des transport et des infrastructures, parallèlement à l’amélioration des conditions de vie citoyenne à travers une intervention par des actions ciblées sur le cadre de vie proprement dit, au premier plan quinquennal qui lui a succédé jusqu’en 2009, nous assistons actuellement à une montée en cadence avec le présent plan quinquennal qui n’ambitionne ni plus ni moins que d’assurer l’émergence de l’Algérie à l’horizon 2014.
Des projets d’envergure pour une enveloppe de l’ordre de 286 milliards de dollars, le défi est de taille mais largement dans les cordes et à la mesure des ambitions de l’Algérie. Routes, voies ferrées, ports et aéroports, logements sous toutes ses formes, infrastructures pour tous les paliers de l’éducation, du préscolaire à l’enseignement universitaire et post universitaire, renforcement considérable des dotations journalières en eau potable et extension des terres agricoles irriguées grâce à la multiplication des barrages et à la mise en place des systèmes de transfert, extension et renforcement des infrastructures de la santé, les progrès et les réalisations sont nombreux et multiples dans tous les secteurs.
Des secteurs qui vont à la faveur du présent plan quinquennal connaître et enregistrer d’autres réalisations, ainsi en est-il du parc logement appelé à s’agrandir de plus d’un million de nouvelles unités, du réseau routier qui comptera une nouvelle autoroute, celle des hauts plateaux, ou encore du secteur de l’hydraulique qui comptera de nouveaux autres barrages.
A. M. A.
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Algerie droit vers l’émergence
Le Président Barack Obama, 49 ans mercredi, "adore" son travail malgré les pressions "énormes
Obama, 49 ans mercredi, "adore" son travail malgré les pressions "énormes"
(AFP) – Il y a 3 heures
WASHINGTON — Barack Obama "adore" son travail malgré les "pressions physiques et mentales énormes" qu'il implique, a affirmé mardi son porte-parole, estimant que le président des Etats-Unis, à la veille de son 49e anniversaire, était "plutôt en forme" même s'il a davantage de cheveux blancs.
Né le 4 août 1961, M. Obama va entrer mercredi dans sa 50e année. Il n'a cessé ces derniers jours de faire allusion à cette étape en public, mentionnant en particulier ses cheveux de plus en plus blancs ou le ralentissement de son métabolisme.
"Il savait dans quoi il s'engageait lorsqu'il a décidé il y a plusieurs années d'entreprendre" de devenir dirigeant de la première puissance mondiale, a déclaré mardi le porte-parole de la Maison Blanche Robert Gibbs, interrogé au sujet de l'anniversaire de M. Obama au cours de son point de presse quotidien.
"Il n'y a aucun doute que les décisions que l'on prend, d'envoyer des jeunes gens et jeunes femmes au front, ou de lutter contre la plus grave catastrophe économique à frapper notre pays depuis la Grande dépression, représentent des pressions physiques et mentales énormes", a ajouté M. Gibbs.
"Mais je crois qu'il adore vraiment" son travail, a-t-il affirmé, assurant que le président était "plutôt en forme".
Ses cheveux blancs "vont juste rendre nécessaire de se faire couper les cheveux plus souvent", a plaisanté le porte-parole.
Le programme de M. Obama pour mercredi prévoit un déplacement dans son ancien fief de Chicago (Illinois, nord) où il visitera une usine automobile du groupe Ford. Il passera la nuit de mercredi à jeudi dans sa maison familiale, selon M. Gibbs.
"Je crois qu'il a prévu d'aller dîner avec des amis à Chicago" le soir de son anniversaire, a indiqué le porte-parole, sans donner plus de détails dans l'immédiat.
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Mr le président Barack Obama exhorte les jeunes Africains à enraciner la démocratie
Obama exhorte les jeunes Africains à enraciner la démocratie
De Tangi QUEMENER (AFP) – Il y a 4 heures
WASHINGTON — Barack Obama a exhorté mardi les jeunes Africains à enraciner les principes démocratiques dans leurs pays, et à ne pas suivre les pas de la génération des indépendances qui s'est selon lui accrochée au pouvoir, à l'exemple du Zimbabwéen Robert Mugabe qu'il a durement critiqué.
Recevant à la Maison Blanche plus d'une centaine de jeunes Africains pour un forum à l'occasion du demi-siècle des indépendances africaines de 1960, M. Obama a exprimé l'espoir que "certains d'entre vous deviendront un jour dirigeants de vos pays".
"Si vous y réfléchissez, dans les années 1960, lorsque vos grands-parents, arrière-grands-parents se battaient pour l'indépendance, les premiers dirigeants disaient tous qu'ils étaient pour la démocratie", a rappelé le président lors d'une séance de questions-réponses avec ces jeunes.
"Et ce qui s'est produit, c'est que lorsque vous avez été au pouvoir pendant un certain temps, vous vous dites +j'ai été un si bon dirigeant que pour le bien du peuple, je dois rester en place+".
"Et c'est comme cela que l'on commence à changer les lois, à intimider et à emprisonner des opposants. Et bientôt, des jeunes gens comme vous, pleins d'avenir et de promesses, sont devenus ce qu'ils avaient combattu", a regretté M. Obama, en citant en exemple la démocratie américaine, "dans laquelle les institutions sont plus importantes qu'un individu".
"Et cela ne veut pas dire que nous sommes parfaits, nous avons aussi beaucoup de problèmes", a reconnu le président, tout en estimant que "vos pays doivent aussi prendre confiance dans le processus démocratique".
Pour célébrer le 50e anniversaire de l'accession à l'indépendance de 17 pays d'Afrique sub-saharienne, les autorités américaines, plutôt que de réunir des chefs d'Etat ou de gouvernement, avaient convié 115 jeunes à la Maison Blanche pour discuter avec M. Obama de "leur vision de l'Afrique pour les 50 ans à venir".
Et à l'occasion d'une question posée par un ressortissant du Zimbabwe, M. Obama s'en est pris au président Robert Mugabe, 86 ans dont 30 au pouvoir.
"J'ai le coeur brisé quand je vois ce qui se passe au Zimbabwe. Mugabe est un exemple de dirigeant qui est arrivé (au pouvoir) en tant que combattant de la liberté, et je vais être très brutal: il ne sert pas bien son peuple, c'est mon opinion", a-t-il indiqué.
En écho au discours qu'il avait prononcé lors de sa jusqu'ici seule visite en Afrique noire en tant que président, en juillet 2009 au Ghana, M. Obama, né aux Etats-Unis de père kényan, a répété que "la bonne gouvernance est au coeur du développement".
Réaffirmant que "le destin de l'Afrique sera déterminé par les Africains", il s'est néanmoins engagé à "faire en sorte que vos voix soient entendues pour que vous puissiez saisir ces opportunités".
La rencontre de mardi s'effectuait au premier jour d'une conférence de trois jours à Washington réunissant ces jeunes Africains "dirigeants de la société civile et du secteur privé", et organisée par le département d'Etat.
Avant M. Obama, la chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton avait elle aussi exhorté ces jeunes à confier plus de pouvoir aux citoyens.
"Nous sommes à la recherche de dirigeants qui savent que le fait de donner plus de pouvoir aux citoyens est dans l'intérêt de tous", a dit Mme Clinton
Dans le monde actuel, "un pouvoir basé sur un rapport hiérarchique allant du sommet à la base n'est plus tenable", a-t-elle poursuivi.
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Algerie récupération des archives des ex colonies
Récupération des archives des ex colonies
L’Algérie abritera une réunion du groupe de travail international des archives en septembre prochain
L’Algérie abritera au début de septembre prochain une réunion du groupe de travail international des archives ; elle sera consacrée pour la récupération des archives emportées par les forces coloniales de leurs ex colonies. Cette initiative a pour objectif d’encourager le Conseil international des archives à appuyer les ex colonies afin de leur permettre de s’approprier de leurs archives confisquées pendant l’époque coloniale.
En effet, l’idée portant sur la création d’un groupe de travail international des archives des archives bénéficie de plus en plus de soutien de nombreux pays, leur nombre a atteint 20 membres.
Contacté par nos soins, le directeur de l’Office national des archives, M. Abdelmadjid Chichi a indiqué que l’institution qu’il préside « souhaite travailler avec ses partenaires étrangers, en conformité avec les conventions internationales et bilatérales et en collaboration avec le conseil international des archives ». Ceci dit que la partie algérienne veut laisser la question des archives loin de la polémique qui caractérise les relations algéro-françaises.
Il y a lieu de rappeler que la réunion qui se tiendra en Algérie est le deuxième du genre après celle tenue à Séoul, et dans laquelle l’Algérie a présenté un rapport général proposant une feuille de route du fonctionnement de cette institution et ses objectifs.
Développement Annaba se prépare à la relance économique
Le choix du lieu, à savoir la plage Rizzi Amor quotidiennement fréquentéee par des milliers de personnes des deux sexes et de tout âge est très pertinent, tout autant que la période retenue pour l'organisation de cette «Journée portes ouvertes sur la CNAC» qui coïncide avec la préparation de la prochaine rentrée sociale. Ces deux choix démontrent le souci des responsables de la CNAC à vouloir sensibiliser le plus grand nombre de chercheurs de métiers parmi les jeunes et moins jeunes, candidats entrepreneurs. C’est dire qu’avant la fin de l’année 2010, d’autres petites et moyennes entreprises devraient venir enrichir les 8 500 déjà existantes comptabilisant plus de 50 000 travailleurs. Ils sont deux fois plus à travailler au noir et sur le marché parallèle. Avec les différents projets d’implantation de sociétés mixtes et étrangères, y compris celles spécialisées dans la production, l’entretien et la maintenance des wagons, tramways et matériels ferroviaires et dans la transformation du bois et du phosphate, Annaba devrait voir sa population active augmenter. Cette tendance à la relance économique est perceptible au niveau de l’aéroport Rabah-Bitat. Chaque jour, y atterrissent, projets et chéquiers en mains, des hommes d’affaires en provenance de divers pays étrangers. Tout un carrousel que les grands hôtels classés arrivent difficilement à canaliser compte tenu du nombre important de ce type d’opérateurs économiques à la recherche d'une chambre. Les perspectives offertes par les dispositions de la loi de finances complémentaire semblent avoir stimulé les investisseurs d’ici et d’ailleurs à s’installer dans les différentes zones industrielles et commerciales de la wilaya. Sous la houlette de son nouveau collège d’élus, la Chambre de commerce et d’industrie «Seybouse» ne veut pas rater cette opportunité. Ses principaux animateurs ont oublié de prendre «leur congé annuel» pour préparer tout un programme d’actions dont des séminaires et conférences à même de servir d’orientation à ses nouveaux adhérents. Ils sont issus de la sidérurgie, métallurgie, pétrochimie, bâtiment, travaux publics, commerce de services, transformation des produits agricoles, pêche… En collaboration avec la direction locale de la PME et la cellule de transfert et pérennisation des PME, les différentes institutions dont l’ANDI, ANGEM, CNAC, CCI, ANSEJ, ANIREF, les associations des métiers et de l'artisanat battent la mesure des guides et informations qu’ils mettent à la disposition des investisseurs pour la création, l’extension ou la mise à niveau de leur entreprise. Le secteur de la Formation et de l’Enseignement professionnels n’est pas en reste. Ces derniers jours, sa direction a multiplié les contacts et les campagnes de sensibilisation à destination des exclus du système scolaire et des recalés au baccalauréat à la recherche d’un métier. La démarche est suivie par l’université Badji-Mokhtar qui, de fait, poursuit la démarche tracée par le Dr Laskri, le précédent recteur désigné sénateur du tiers présidentiel, notamment au niveau du système Licence-Master-Doctorat qui connaît un rush rarement égalé. Le concept petite et moyenne entreprise, emploi, université, formation professionnelle incontournable dans toute politique de développement économique, semble avoir trouvé à Annaba toute sa signification. D’où l’impression générale que la 4e ville d’Algérie avec son socle industriel hérité de la période d’industrialisation tous azimuts des années 1970 et 1980, s’impose plus que jamais en métropole d’entreprises et de services. Avec la réception prochaine de la nouvelle aérogare Rabah-Bitat de 700 000 passagers/an prévue pour une extension à 1 million, le lancement dès 2011 de la plupart des projets importants font qu’Annaba se positionne en tête d’affiche de la relance de l’économie nationale. Dans le lot de ces projets, il y a le Technoparc de Chaïba avec son millier d’entreprises et ses 3 000 postes de travail permanents, le tramway et son parc de maintenance, le nouveau port de plaisance et le renforcement du réseau autoroutier, ferroviaire et de communication. S’il venait à être matérialisé et bien qu’implanté dans la wilaya de Guelma, le projet de réalisation du plateau pétrochimique de Bouchegouf à cinquante kilomètres avec ses unités de production de phosphate, offrirait d’autres opportunités. A. D.
04-08-2010
biodiversité de l'arboriculture en Algérie
un patrimoine en péril
La réorganisation du secteur public agricole entamé en 1987, a accentué d'avantage la déstructuration des productions développées par le passé. La disparition des savoir-faire et une politique d'encadrement inadéquate ont conduit à l'abandon des parcs à bois et des champs de pied mère, ainsi qu'à la réduction de nombre de pépiniéristes (collectionneurs et dépositaires de matériaux génétiques) générant de faite l'abandon de l'entretien des plantations. Selon le cabinet conseil Gredaal, les espèces concernées sont la vigne de cuve, les agrumes, les dattes, les figues sèches, l'olive de table et l'huile d'olive et aussi les espèces fruitières à noyaux et à pépins. Ainsi, les variétés cultivées, installées depuis plus de 60 ans, dans des terroirs spécifiques s'érodent de plus en plus. C'est le cas de certains cépages de vigne de cuve et des variétés d'agrumes. Le cabinet conseil cite notamment la viticulture localisée essentiellement à l'Ouest du pays. Le vignoble de cuve a connu une régression considérable de ses superficies pour se reconstituer de nouveau à l'orée de ce troisième millénaire, contrairement au raisin de table pour lequel on observe une augmentation de sa superficie. Une chute importante de la production est à relever en raison de l'arrachage de la vigne de cuve, du vieillissement et du rythme de reconstitution très faible du verger viticole. Pour ce qui est de l'agrumiculture, le verger s'étend sur une superficie de 41380 ha, soit 8,38% de la superficie arboricole nationale, localisé essentiellement dans les périmètres irrigués. La production des agrumes est devenue tributaire de cette régression des superficies. Si les orangers, qui détiennent plus de superficie que les autres espèces, n'ont pas connu de changement, les clémentiniers et les pomelos ont accusé une régression, alors que le citronnier connaît un regain d'intérêt. Pour ce qui est de la culture de la datte laquelle se localise au grand Sud et dans la steppe où les plantations se sont mises en place lentement, on compte actuellement 104390 ha pour la palmeraie algérienne qui est composée d'environ 10 millions d'arbres, dont un peu plus de 7,4 millions sont en production, générant une production totale variable entre 2 et 4,3 Millions quintaux / an. Il existe en Algérie trois familles de dattes : Deglet Nour (Confinée à El-oued mais en expansion, occupe la première place avec 48 % de la production totale), Degla Baida ( vient en 2ème position avec 30,1 % de la production totale) et Ghars et analogue, ( 21,6 %, produit 659000 qx/an, soit 22 % de la production totale). L'un des principaux problèmes de la palmeraie est la maladie cryptogamique, particulièrement le Bayoudh (Fusarium oxysporum). On note, par ailleurs, que même si des études ont fourni une connaissance, encore peu valorisée, sur la diversité génétique du palmier dattier, peu d'informations relatives à l'état de conservation et les tendances d'évolution des ressources génétiques sont disponibles actuellement. Pour sa part, l'oléiculture occupe essentiellement les zones difficiles. L'olivier est concentré au Nord, particulièrement dans le Tell. Le secteur privé dispose de plus des 2/3 des surfaces. Un modèle d'épanouissement à cette ressource doit être élaboré qui puisse amender aux incohérences qui la guettent, entre autre le vieillissement du verger, son remplacement parfois par des cultures spéculatives et l'exode de la main d'œuvre des zones montagneuses propre à cette ressource. Vu la rusticité et l'adaptation de l'olivier, sa culture occupe les terres des zones difficiles, pentues et peu propres aux autres cultures. Peu attractif concernant l'investissement et pendant longtemps ignoré par les politiques agricoles et les plans de développement y afférents. L'industrie de transformation accuse un retard sur le plan de la modernisation, de la technologie et des politiques agressives de commercialités en sa faveur.
Synthèse D.T.
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biodiversité de l'arboriculture en Algérie
Pakistan: les inondations gagnent le coeur du pays
KOT ADDU, Pakistan (AP) — Les graves inondations qui touchent le nord-ouest du Pakistan ont atteint mardi le coeur du pays, submergeant des dizaines de villages. Les pluies continuaient par ailleurs de tomber dans le nord-ouest, menaçant de faire céder un important barrage et de provoquer un nouveau déluge.
Les pires inondations de l'histoire du Pakistan ont pour le moment fait au moins 1.500 morts, et, selon l'UNICEF, affecté directement quelque 3,2 millions de personnes. Environ 100.000 habitants sont également confrontés à des risques de maladies, telles que le choléra, en raison des eaux stagnantes.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies a estimé mardi à 1,8 million le nombre de personnes qui auront besoin d'une aide alimentaire au cours du prochain mois. Parmi les personnes affectées figurent de nombreux agriculteurs dont les récoltes ont été anéanties par les rivières en crue. D'autres ont vu leurs petits commerces détruits et n'ont pas les moyens d'acheter de la nourriture pour leur famille.
Mardi, les inondations ont atteint le Punjab, province la plus peuplée du Pakistan où se trouvent les plus grandes exploitations agricoles du pays. Environ 3.000 personnes se sont trouvées coincées par les eaux dans la région de Kot Addu, une ville du sud de la province, contraignant l'armée à organiser une opération d'évacuation à l'aide de navires et d'hélicoptères, a précisé le major Farouk Feroz, porte-parole de l'armée.
L'eau a atteint des niveaux si élevés autour de Kot Addu et de Layyah que seuls les toits et les hauts étages des bâtiments étaient encore visibles, selon des images des l'agence Associated Press Television News (APTN). De nombreux villages de la province ont été littéralement inondés, selon le major Feroz.
Dans le Nord-Ouest, première région touchée par les fortes intempéries la semaine dernière, les pluies continuaient de tomber mardi. Sur les 3,2 millions de personnes affectées par les inondations, 2,5 millions vivent dans cette région, selon l'UNICEF, le fonds des Nations unies pour l'enfance.
La montée des eaux menaçait désormais de faire céder le barrage de Warsak, le troisième plus important du pays. Face à cette situation inquiétante, les autorités ont demandé aux habitants des faubourgs nord de la ville de Peshawar d'évacuer leurs maisons. "S'il le faut, on débutera les évacuations de force", a déclaré Adnan Khan, porte-parole de l'Autorité de gestion des catastrophes naturelles de la province de Khyber Pakhtunkhwa, la plus touchée par les intempéries.
Les opérations de secours sont retardées par les routes inondées, les ponts submergés et la rupture des lignes de télécommunications. Emilia Casella, porte-parole du PAM, a expliqué depuis Genève que l'agence onusienne avait déjà pu distribuer de la nourriture à environ 40.000 personnes et prévoyait d'en aider 250.000 d'ici à la fin de la semaine. "L'accès (aux sinistrés, NDLR) reste un problème majeur", a-t-elle souligné.
Les volontaires du Croissant-Rouge du Pakistan ont, eux, pu délivrer une aide d'urgence à environ 7.000 victimes des inondations au Balouchistan (sud-ouest) et 14.000 personnes bénéficieront d'une aide dans les prochains jours, a précisé dans un communiqué Muhammad Ateeb Siddiqui, directeur des opérations de l'organisation.
Les Etats-Unis et les Nations unies ont chacun promis 10 millions de dollars (environ 7,5 millions d'euros) d'aide d'urgence. Washington a annoncé mardi l'envoi de six hélicoptères de transports, actuellement basés en Afghanistan. Les appareils devaient arriver sur place mardi mais ont été retardés par le mauvais temps, a indiqué le Pentagone. Les Etats-Unis ont déjà notamment fait parvenir des bateaux de secours, des kits de filtrage de l'eau, ainsi que de la nourriture. AP
jp/v/sb
L’Algérie a opposé son veto contre les Australiens qui ont annoncé avoir ouvert aux Egyptiens de Sahara Gold Limited le capital de GMA
L’Algérie a opposé son veto contre les Australiens qui ont annoncé avoir ouvert aux Egyptiens de Sahara Gold Limited le capital de GMA.
lundi 2 août 2010.
Les autorités algériennes se sont opposées officiellement à l’annonce de la transaction conclue par l’égyptien Sahara Gold Limited et l’australien Gold Mining of Algeria (GMA) qui exploite la mine d’or d’Amesmessa (Tamanrasset dans le Sud de l’Algérie) et dans laquelle il est actionnaire à 52 % en association avec Sonatrach, qui détient 48 % des parts. La riposte des autorités algériennes est survenue publiquement à travers l’Agence nationale du patrimoine minier (ANPM), qui a diffusé un placard publicitaire dans la presse nationale dans lequel elle met en avant toutes les dispositions de la loi minière. La loi en question stipule dans son article 75 que « tout contrat ou protocole par lequel le titulaire d’un titre minier projette de céder ou de transférer totalement ou partiellement les droits et obligations découlant dudit titre est soumis à l’approbation préalable de l’Agence nationale du patrimoine minier ».
Une menace franche à l’égard des Australiens qui ont souscrit cet accord qui porte sur l’achat, par Sahara Gold Limited, de 120 000 000 actions ordinaires d’une valeur de 0,01 livre chacune, leur accordant ainsi le droit d’accéder au conseil d’administration de Gold Mining of Algeria. Par cette ouverture du capital, GMA espère collecter de nouveaux fonds nécessaires pour financer ses investissements dans la mine d’or d’Amesmessa dans le Sud de l’Algérie. GMA est confrontée à une grave crise financière depuis le début des investigations au sujet des conditions de sa création en Algérie, ses activités et ses moyens de financement. Néanmoins, cela ne lui confère pas le droit de vendre totalement ou partiellement ses actions sans l’aval de l’ANPM.
Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant
La loi algérienne d'exécution des décisions de justice
Une référence pour les pays arabes
Le président de la chambre nationale des huissiers et vice-président de l'Union internationale des huissiers, M. Cherif Mohamed et le directeur des affaires civiles et sceau de l'Etat, M. Ahmed Ali Salah ont affirmé hier, à Alger que les participants à la conférence scientifique arabe de Beyrouth sur la problématique d'exécution des décisions de justice avaient recommandé l'installation d'une commission arabe chargée de l'élaboration d'une loi "de référence pour l'exécution des décisions de justice" inspirée de la loi algérienne.
Intervenant lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation des recommandations issues de la conférence de Beyrouth (26 et 27 juillet) au centre arabe des recherches juridiques et judiciaires, les deux responsables ont indiqué que le Conseil des ministres arabes de la Justice avait décidé de mettre en place une commission arabe chargée de l'élaboration d'une loi de référence pour l'exécution des décisions de justice inspirée de la loi algérienne.
Dans ce contexte, M. Cherif Mohamed a rappelé l'approbation par la conférence de Beyrouth des propositions de la délégation algérienne concernant l'exécution des décisions de justice.
Parmi ces propositions, l'introduction dans les législations de mesures concernant les moyens d'exécution des décisions de justice en aplanissant toutes les entraves et en réduisant les délais ainsi que la mise en place d'une loi exhaustive pour l'application des décisions de justice inspirée du code algérien de procédure civile et administrative.
Il est également question de l'installation d'une instance indépendante pour les personnes chargées de l'exécution (huissiers de justice) et l'annulation de l'exécution des décisions civiles par "la contrainte physique" qui est contraire aux principes des droits de l'homme.
De son coté, M. Ahmed Ali Salah a rappelé l'approbation par l'union internationale des huissiers de la loi algérienne régissant la profession d'huissier de justice "en tant que loi de référence".
Il a affirmé à ce propos, que l'Algérie a occupé cette position avec "mérite" car ayant réalisé un record mondial en matière d'exécution des jugements de justice avec 94% alors que la moyenne mondiale est de 60%.
Cette efficacité dans l'exécution, indique M. Ahmed Ali Saleh, a favorisé l'élection par l'Union internationale des officiers publics, de l'Algérie au sein de son bureau exécutif qui compte les Etats Unis, la France, les Pays-Bas, la Belgique et le Canada, soulignant que l'Algérie est le seul pays arabe et africain membre dans l'Union.
Le Conseil des ministres arabes de la Justice avait adopté la proposition du ministre algérien de la Justice, M. Tayeb Belaiz, relative à la problématique d'exécution des jugements de justice et aux moyens efficaces de les traiter, rappelle-t-on.
Le bureau exécutif du conseil des ministres arabes de la justice, avait également adopté la proposition de M. Tayeb Belaiz sur les jugements administratifs, civils et pénaux.
Le ministre de la justice a désigné une délégation composée de M. Cherif Mohamed, président de la chambre nationale des huissiers de justice et expert international, du vice-président de l'Union internationale des officiers publics et du directeur des affaires civiles, sceau de l'Etat pour "présenter l'expérience algérienne qui a démontré son efficacité et qui a été adoptée par la majorité des pays arabes".
La majorité des pays arabes oeuvrent à amender leurs textes en fonction de cette expérience, à travers la loi algérienne régissant la profession de huissier de justice et le nouveau code de procédures civile et administrative.
Mr Ahmida Belghit devient le nouveau patron de Algérie télécom satellite
Ahmida Belghit devient le nouveau patron de Algérie télécom satellite en remplacement de Mahieddine Maâche parti en retraite.
mardi 3 août 2010.
Cette promotion de Ahmida Belghit est loin d’être usurpée puisque cet ingénieur d’Etat, issu de l’Institut des télécommunications d’Oran, diplômé de l’Ecole internationale de Tokyo (Japon) et de l’Institut des télécommunications de Washington DC (USA), a déjà occupé de hautes fonctions au sein d’Algérie télécom satellite en qualité de directeur technique (2004-2006) et de membre du conseil d’administration jusqu’à sa nomination. D’abord conseiller du PDG et responsable de la division technique des télécommunications au sein de la maison mère, ce natif de Ménia (Ghardaïa) a contribué à la réalisation du réseau national des faisceaux hertziens analogiques et numériques, des réseaux mobiles analogique, GSM et VSAT SCPC sans oublier celui dédié au VSAT-DVB -RCS (2000 VSAT) avec hub à Lakhdaria.
Pour M’hamed Dabouze, DG par intérim du groupe Algérie Télécom, cette nomination traduit la volonté de Moussa Benhamadi, ministre en charge du secteur des TIC, de permettre à cette filiale de jouer un rôle plus grand dans le système de télécommunication tout en suivant l’évolution de la demande du marché. M. Dabouze ne manquera pas d’insister, lors de l’installation, sur l’importance à accorder au transport et à l’acheminement des communications nationales et internationales dans le respect des règles définies par le règlement international des télécommunications ainsi que par les accords internationaux dans le cadre des conventions d’exploitation avec les fournisseurs de services et les organisations internationales de communication par satellites (GMPCS, Intelsat, Inmarsat, Arabsat, UIT).
Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après El Watan
Métier d'expert-comptable réservé aux nationaux : les professionnels algériens à l'étranger inquiets
Yazid Slimani Métier d'expert-comptable réservé aux nationaux : les professionnels algériens à l'étranger inquiets
Yazid Slimani
La nouvelle loi régissant les professions d'expert comptable, de commissaire au compte et de comptable agréé vient d'être publiée au journal officiel (lire). Une des nouveautés introduites dans ce texte suscite déjà l'inquiétude d'une partie des professionnels: l'obligation d'être de nationalité algérienne pour exercer ces fonctions. Ce sont en fait les ressortissants algériens vivant à l'étranger et qui exercent ces métiers qui s'interrogent. Si l'Algérie introduit une restriction sur le principe de la nationalité, les autres pays ne seront-ils pas tentés d'appliquer la réciprocité chez eux?
En France par exemple, ces métiers sont ouverts aux étrangers résidents détenteurs de diplômes reconnus. « La loi algérienne risque de faire interdire un tel exercice de ces professions aux Algériens résidents en France et n'ayant pas de double nationalité. Ceci serait donc dramatique pour un certain nombre d'entre-eux qui feraient ainsi l'objet d'une réelle ségrégation du fait uniquement de leur nationalité », craint ainsi un expert comptable binational en France. Ce professionnel se demande si l'Etat algérien a pleinement mesuré les conséquences d'une telle décision. Une crainte d'autant plus crédible que la France et l'Algérie n'hésitent pas à jouer la carte de la réciprocité pour marquer leur désaccord sur une mesure prise par l'un des deux pays. Visas, business, plusieurs secteurs ont connu pareille situation
Algérie-Etats-Unis: l’importance de l’échange d’expériences entre les forces navales
par faycal
L’importance de l’échange d’expériences entre les forces navales algériennes et celles des Etats-Unis d’Amérique a été soulignée dimanche par le capitaine John Bruening, commandant du 8e Escadron amphibie de la marine américaine, comprenant notamment le porte-avions Uss Nassau. L’officier américain s’exprimait à bord du porte-avions à l’occasion d’une visite organisée au profit, notamment, d’un groupe d’officiers de l’Armée nationale populaire (ANP) et de représentants de la presse nationale. Le porte-avions Uss Nassau, en escale en Méditerranée (haute mer), avant son retour aux Etats-Unis, était en mission, depuis janvier dernier, a expliqué le capitaine Bruening, indiquant que l’Uss Nassau peut assurer des missions tant militaires qu’humanitaires.
APS
Les Etats-Unis d'Afrique: aujourd'hui ou demain youtube
http://www.youtube.com/watch?v=vcZjA1hrKMw
L'idée des États unis d'Afrique est proposée dès 1924 par l'écrivain jamaïcain Marcus Garvey, qui rêvait d'une Afrique forte, solidaire et prospère.
Cette vision est à l'origine de la création des mouvements panafricanistes de 1945. L'utilisation du terme États-Unis d'Afrique au 5e Congrès panafricaniste de la même année à Manchester par W.E.B. Du Bois, Patrice Lumumba, George Padmore, Jomo Kenyatta et Kwame Nkrumah marque une étape décisive vers sa création. Dès lors ce nom désigne la création d'un éventuel État fédéral africain. C'est dans cette optique qu'est née l'Organisation de l'unité africaine le 25 mai 1963, renommée depuis Union africaine. Le projet de la création des États unis d'Afrique est relancé en 2000 à Lomé (Togo) par le colonel Mouammar Kadhafi, alors dirigeant de la Libye. Sa finalisation est prévue en 2015, selon l'issue du sommet de juillet 2007.
Lorsqu'il prit la présidence tournante de l'Union africaine début 2009, le colonel Kadhafi présenta à nouveau le projet d'États unis d'Afrique aux pays africains. Il envisageait une force militaire africaine conjointe, une monnaie africaine unique, et un passeport africain permettant la libre circulation en Afrique des ressortissants de tout pays africain. Selon la BBC, l'idée fut reçue avec réticence par la plupart des dirigeants africains, qui convinrent d'en rediscuter en mai 2009
Mr le Président Barack Obama confirme le calendrier de retrait d'Irak
n Géorgie, Obama annonce aux vétérans que les troupes américaines vont rentrer à la maison", titre le quotidien d'Atlanta. Le 2 août, le président américain a tenu un discours attendu dans la capitale de l'Etat de Géorgie. Devant des vétérans revenus handicapés de missions à l'étranger, il a affirmé qu'il tiendrait sa promesse de retirer d'Irak le gros des troupes américaines au cours du mois d'août. L'Irak a pourtant connu son mois de juillet le plus meurtrier depuis deux ans : 535 morts, dont 396 civils, ont été tués
L’Islande, Pays de la Géothermie
http://portail.cder.dz/
Mardi 3 août 2010.Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
Au cours d’un stage de formation de courte durée effectué à l’Université des Nations Unies en Islande en l’année 2009, des visites de terrain vers plusieurs champs géothermiques du pays ont été programmées. Cet article rend compte de quelques applications géothermiques visitées..
L’Islande, pays de tous les contrastes, a jadis été surnommé pays de glace et de feu. Cette ile située au Nord de l’océan Atlantique, dont la superficie est de 103 125 km² [1], est entièrement constituée de roches volcaniques (laves, basaltes)..
Très connu pour ses somptueux geysers ses sources thermales, ses montagnes volcaniques et ses failles en forme de gigantesques falaises, l’Islande suscite de plus en plus l’intérêt des scientifiques et des touristes du monde entier.Situé dans la zone volcanique de Strokkur, Geysir est actif, produisant une éruption toutes les 10 minutes projetant de l’eau chaude dans l’air à une hauteur de 20 mètres..
Le chauffage de serre à Laugaland.
A Laugaland, de petits villages construis dans une vallée à caractère géothermale profitent de ses sources thermales pour se développer..
Dans cette ville se trouve la ferme agricole de « Vermaland » qui compte plusieurs serres agricoles Cette ferme produit différents sortes de légumes (champignons, tomates, fleurs…etc.). Depuis 1996, Vermaland s’est spécialisée uniquement dans la production de concombre en raison du prix élevé de ce produit dans le marché international.La source thermale de Deildartunga.
Deildartunga (terre des deux fleuves) est un village chauffé grâce aux eaux des sources thermales de la région (L’eau chaude qui est utilisée pour le chauffage par Companie Hitaveita est reliée par un pipeline de 74 km aux villages d’Arkaness, Borga et de Hvanneyri.
Hveravellir, zone géothermale de moyenne température.
Située au Nord de l’Islande, Hveravellir est une ancienne région géothermale (Fig.5) célèbre pour ses nombreux geysers jaillissants. L’eau des geysers dont la température est de près de 100 ° C fournit l’énergie thermique nécessaire à la ville de Husavik pour le chauffage de locaux, de serres ainsi que pour la pisciculture.
La ferme aquacole de Öxarfjördur.
Öxarfjördur est une ferme aquacole de la région de Silfurstjarnan, située dans le Nord de l’Islande, qui produit différents types de poissons : poissons plats, saumons...etc..
Les alevins sont élevés dans des réservoirs à l’intérieur de vastes hangars. De l’eau chaude dont la température varie de 16 à 20 ° C est utilisée pendant toute la période l’élevage qui est d’une moyenne de 3 à 4 mois..
La nourriture des poissons est contrôlée automatiquement par ordinateur (la quantité et la fréquence d’injection des rations alimentaires).
Les rations de nourriture sont ensuite envoyées systématiquement dans les réservoirs à poissons grâce à un système de pompage (distributeur de nourriture). L’étape finale du travail de la ferme aquacole est le pacquage des poissons qui seront destinés aux marchés externe et interne..
Le champ volcanique de Krafla.
Le champ géothermique de Krafla est situé au Nord-Est de l’Islande et au Sud de la région de Myvatn. C’est la plus grande montagne volcanique de l’Islande qui s’étale sur un vaste territoire couvert par des quantités importantes de laves noirâtres. Entre 1975 et 1984, Krafla est entré en éruption durant 9 ans avec une série d’éruptions qui est connue sous le nom de « Krafla fires ».
La centrale géothermique de Krafla ( utilise l’eau chaude du champ géothermique de la région pour produire de l’électricité. La capacité de production est d’environ 60 MWe..
Publie dans le Bulletin des Energies Renouvelables (Salima Ouali).
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Pour la première fois une commission de l'ONU va enquêter sur des actions du gouvernement et de l'armée israélienne
Israël a cédé aux pressions internationales dans l'enquête sur la flottille
De Jean-Luc RENAUDIE (AFP) – Il y a 4 heures
JERUSALEM — Israël a accepté pour la première fois de participer à une enquête de l'ONU sur une opération militaire, sous la pression internationale et pour tenter de surmonter une crise avec la Turquie qui a suivi l'abordage sanglant d'une flottille en route vers Gaza.
Cette décision annoncée lundi constitue une volte-face du Premier ministre Benjamin Netanyahu qui avait rejeté l'idée même d'une commission d'enquête internationale sur cette opération, qui avait coûté la vie le 31 mai à neuf passagers turcs et déclenché une crise aiguë des relations avec Ankara.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a annoncé lundi qu'un panel d'experts composé de quatre membres, dont un Israélien et un Turc, allait enquêter sur ce raid.
Selon une commentatrice de la radio militaire, Israël a ainsi "brandi le drapeau blanc" en se soumettant aux demandes des Etats-Unis et du secrétaire général de l'ONU.
"Le gouvernement a cédé aux pressions internationales et pour la première fois une commission de l'ONU va enquêter sur des actions du gouvernement et de l'armée israélienne ce qui crée un précédent inquiétant", estime pour sa part Shlomo Avinery, ancien directeur général du ministère des Affaires étrangères.
Le vice-Premier ministre chargé des services des renseignements Dan Meridor a rejeté ce diagnostic, mais admis qu'Israël "fait partie de la communauté internationale et ne peut pas agir comme si nous étions seuls au monde".
M. Meridor a également justifié le revirement israélien en affirmant qu'il avait fallu des semaines de négociations "avec le secrétaire général de l'ONU pour déterminer le mandat et la composition de la commission ce qui nous a permis de parvenir à un arrangement qui nous satisfait".
"La commission n'interrogera pas les soldats et ne s'occupera pas de savoir s'il y a une coopération adéquate entre le gouvernement et l'armée, elle va seulement vérifier l'image générale de la situation le jour de l'abordage et étudier les moyens d'éviter que de tels événements se reproduisent", a ajouté M. Meridor.
La chef de l'opposition Tzipi Livni a en revanche dénoncé les "hésitations du gouvernement qui donne une impression de faiblesse dans le monde, si bien que nous risquons d'être bientôt soumis à des enquêtes dès que nous bougerons le petit doigt".
Les responsables officiels ont rejeté ces critiques et avancé comme autre argument la nécessité de se rapprocher de la Turquie, longtemps le seul allié stratégique d'Israël dans la région.
"Nous espérons que la participation de nos deux pays à ce panel de l'ONU va permettre de surmonter la crise entre nos deux pays, car la Turquie, même si elle a négocié ces derniers temps un tournant diplomatique, n'est pas un pays ennemi", a affirmé à l'AFP un haut responsable israélien, qui a requis l'anonymat.
Ankara a immédiatement rappelé son ambassadeur en Israël et annulé trois exercices militaires conjoints entre les deux pays en représailles à l'abordage de la flottille.
La Turquie estime qu'Israël doit présenter des excuses, payer des indemnités aux familles des victimes et lever le blocus de la bande de Gaza, avant de rétablir des relations bilatérales.
La plupart des commentateurs tirent un bilan très négatif de la politique du gouvernement dans cette affaire. Le quotidien Maariv (centre-droit) déplore qu'un "nouveau record du monde pour le moins douteux a été battu avec pas moins de cinq commissions d'enquête", dont trois israéliennes, une du secrétaire général de l'ONU et une du conseil des droits de l'Homme de l'ONU.
"Tous ceux qui pensent que ce record ne sera pas battu feraient mieux d'attendre la prochaine opération militaire israélienne. Avec les dirigeants politiques que nous avons, il n'y a pas de limite", a ajouté le journal.
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