Monday, September 13, 2010
L’Algérie veut imposer le transfert de technologies dans les hydrocarbures
riyad hamadi
L’Algérie veut conditionner l’ouverture de ses gisements pétroliers et gaziers aux compagnies étrangères par le transfert de technologies. L’annonce a été faite ce lundi 13 septembre à Montréal par le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi. « Dans le futur, ce sera une priorité pour tous les secteurs, nous travaillerons avec des partenaires qui nous aident à fabriquer nos équipements en Algérie, notamment dans l'industrie pétrolière et gazière », a déclaré M. Yousfi à l'APS à l'issue de sa rencontre avec la communauté d'affaires du Québec.
Jusqu’à présent, l’Algérie n’exigeait pas de transfert de savoir-faire en échange de contrats de prospection et de production d’hydrocarbures. Le ministre veut rompre avec cette méthode. Il compte en partie sur la diaspora algérienne au Canada pour réaliser cet objectif. « J'ai donné un certain nombre de messages à cette communauté pour qu'elle s'implique davantage dans le processus de fabrication d'équipements en Algérie en participant dans l'industrie pétrolière et notamment minière dont elle dispose d'un savoir faire important", a-t-il ajouté.
L’Algérie veut surtout obliger les compagnies de services pétroliers à investir en Algérie dans la fabrication des équipements et des pièces de rechange destinés aux installations gazières. Actuellement, ces produits sont importés. « Il y a nécessité d'avoir un partenariat plus important dans le domaine industriel, un partenariat de fabrication d'équipements et de transfert de technologies et non pas un partenariat de vendeur – acheteur », a-t-il dit.
La Sonatrach cherche également à impliquer les entreprises algériennes dans la fabrication des équipements destinés à l’industrie pétrolière et gazière.
Le président Bouteflika préside une réunion d’évaluation du secteur de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement
Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES Le président Bouteflika préside une réunion d’évaluation du secteur de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement
Lundi 13 septembre 2010.
Dans le cadre des auditions annuelles qu’il dirige sur les activités des différents départements ministériels, M. Abdelaziz Bouteflika, président de la République, a présidé le 1er septembre 2010 une réunion restreinte d’évaluation consacrée à l’Aménagement du territoire et à l’Environnement..
Au cours de cette audition, M. le ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement a présenté une communication rappelant les choix retenus par le secteur et exposé les réalisations accomplies dans le cadre de la mise en oeuvre du Schéma national d’aménagement du territoire (SNAT/2030) et de la politique de l’environnement en rapportant les perspectives de développement à moyen terme (2010-2014) et à plus long terme..
En matière d’aménagement du territoire, l’évaluation a concerné la durabilité de nos ressources stratégiques, le développement qualitatif du littoral et la mise en oeuvre de l’option Hauts Plateaux et du Sud, la modernisation de grandes infrastructures de transport et de communication et l’équité sociale et territoriale..
L’évaluation de l’état du territoire a permis de mettre en exergue la nouvelle dynamique territoriale observée à la faveur de la mise en oeuvre des 20 schémas directeurs d’aménagement du territoire et la réalisation des grands projets d’équipement public de la décennie 2000-2009..
Les efforts déployés dans ce domaine, appelés à s’amplifier davantage durant la période 2010-2014, ont profondément transformé le territoire national et contribueront fortement à concrétiser les objectifs de préservation des équilibres environnementaux d’efficience économique et d’attractivité du territoire, objectifs au coeur de notre vision d’aménagement du territoire à moyen et long terme..
L’évaluation a porté tant sur l’état d’amélioration de l’environnement et ses impacts sur le bien-être du citoyen que sur les actions stratégiques de la politique gouvernementale, en particulier celles visant la réduction des pollutions, des nuisances et la protection des écosystèmes..
Les réalisations enregistrées dans le cadre des programmes conséquents décidés par le chef de l’Etat, ont permis, notamment, l’amélioration du cadre de vie, la protection du patrimoine naturel, une croissance industrielle de qualité et la généralisation de l’éducation environnementale..
Dans le cadre de l’amélioration du cadre de vie, le Programme national de gestion intégrée des déchets ménagers et assimilés a connu depuis sa mise en oeuvre un état d’avancement appréciable que confirment les résultats obtenus :.
La dotation des communes de 908 schémas directeurs de gestion des déchets ménagers et assimilés, -* La réalisation de 100 centres d’enfouissement technique, de 08 déchetteries et de 348 incinérateurs de déchets d’activités de soins.
l’instauration de nouvelles formes de management des services de gestion des déchets,
la création d’établissements de wilayas publics à caractère industriel et commercial (EPIC de wilayas) pour la gestion de ces déchets,
la modernisation et la mécanisation des équipements et le renforcement des capacités locales par des cycles de formation de techniciens spécialisés amenés à élever le niveau de prestations de services techniques des collectivités locales,
la politique de recyclage et de valorisation des déchets qui sera poursuivie pour la période 2010-2014, et qui vise des objectifs qualitatifs, comme la réduction à la source de la production et, donc, du volume ainsi que celle de la toxicité des déchets, puis à leur réutilisation et leur recyclage à compter de 2010 par l’inscription de la réalisation et de l’équipement de nouveaux centres d’enfouissement techniques et la réalisation de déchetteries.
En 2014, 54% des déchets ménagers et assimilés seront traités. Les réalisations des espaces verts ont porté sur l’inventaire, le classement et la protection de 1.795 espaces verts conséquemment à la mise en oeuvre de loi relative aux espaces verts, et l’extension en 2010-2014 des espaces protégés pour préserver les biens écologiques qui constituent un support indispensable à la production nationale et à la consommation humaine..
Le programme de protection du patrimoine naturel vise à assurer le maintien ou le rétablissement en bon état de conservation des espèces et de l’habitat naturel. Il a permis :.
l’étude et le lancement en réalisation de trois (03) parcs naturels et l’étude d’aménagement de dix (10) zones humides,
le cadastre de 56% du linéaire côtier et la protection des sites du littoral à haute valeur environnementale,
l’élaboration du Schéma directeur d’aménagement du littoral (SDAL) et des Plans d’aménagement côtiers en vue de renforcer l’articulation entre le littoral et les piémonts et de rétablir les équilibres entre des différents espaces côtiers.
La mise en oeuvre du Plan national de gestion des déchets spéciaux dangereux, consacré à une croissance industrielle de qualité, a permis la réduction des flux des déchets de l’ordre de 10% par an, et ce, à la faveur de la mise à niveau environnementale de 250 complexes et entreprises industrielles et la formation de 2000 délégués environnementaux.En 2010-2014, la réalisation de deux usines de traitement de déchets ultimes sera initiée afin de prendre en charge les déchets industriels dangereux..
Dans le cadre de la protection de l’air, le Programme national de l’élimination des substances appauvrissant la couche d’ozone (SAO) a permis de doter 156 entreprises de 349 équipements de reconversion, de recyclage et de récupération à travers l’ensemble du territoire national..
Le programme de généralisation de l’éducation environnementale qui a touché 8 millions d’élèves dans l’ensemble des 25.000 établissements scolaires à travers les 48 wilayas du pays, a permis un changement perceptible des comportements et des attitudes de la population scolaire sur les questions environnementales..
Dans le cadre de la recherche scientifique, 145 projets de recherche en matière d’environnement ont été finalisés et couronnées par l’attribution du Prix national de l’environnement au profit de chercheurs algériens..
A l’issue de cette évaluation, le chef de l’Etat a rappelé que "tous les efforts qui ont été engagés, au titre de l’aménagement du territoire, visent l’amélioration du cadre de vie et le bien-être du citoyen"..
"Dans ce cadre, le Schéma national d’aménagement du territoire (SNAT 2030) a mis en exergue les opportunités et les risques, ainsi que les enjeux du territoire et identifié les dynamiques territoriales mises en mouvement, consécutivement à l’effort d’investissement engagé par le pays depuis une décennie" a indique le chef de l’Etat..
"Cet effort", a poursuivi le président de la République, "doit se prolonger encore plus intensément au cours du plan quinquennal 2010-2014 et se porter au plus près du terrain dans tous les lieux de vie et au bénéfice de tous les citoyens"..
Dans le domaine de l’environnement et du développement durable, le président de la République a mis l’accent "sur la nécessité de préserver la biodiversité et conforter la richesse du vivant, de veiller à la lutte contre la désertification, à la protection et à la mise en valeur des écosystèmes au niveau du littoral, de la montagne, de la steppe et des oasis, et de se placer sur une trajectoire volontariste d’anticipation en vue de mettre en oeuvre un plan d’adaptation au climat, et de poursuivre les efforts engagés dans ces chantiers d’avenir au regard de leurs impacts sur le développement durable du pays"..
Le président de la République a insisté dans cet esprit "sur le rôle de tous les échelons de l’Etat qui sont, sans conteste, les acteurs incontournables de la politique d’aménagement du territoire et de développement durable"..
Le chef de l’Etat a rappelé que "nous devons anticiper et préparer les conditions pour une Algérie plus forte et plus équilibrée, ajoutant que notre pays doit se positionner sur une trajectoire de développement durable et placer les préoccupations à long terme des générations futures au coeur du projet de développement national", a conclu le président de la République..
APS
Algérie : Plantes rustiques et tradition: la fin d’une époque
Cabinet GIDCA
Conseil Etudes en développement durable
Espèces spontanées, anciennement cultivées ou exploitées à de multiples fins, les plantes traditionnelles ont tendance à évoluer en marge de l’économie marchande si préjudiciable à leur existence en tant que patrimoine biologique et culturel de l’Algérie.
La liste est si longue que l’on ne peut tout énumérer. Nombreux sont les cultivars locaux et les variétés de nos terroirs qui se raréfient et disparaissent d’année en année. Ces taxons sont en passe d’être oubliés, car sous-utilisés et délaissés en raison de leur faible valeur ajoutée. C’est toute la question de la mémoire de la société, des Hommes et des Femmes de l’Algérie, qui est ici posée dans toute son acuité.
La transmission du savoir-faire ancestral, afférent à ces plantes, en matière d'inventaire des potentialités, de conservation et d'utilisation de ces plantes spéciales n'est plus l’apanage d’une oralité devenue désuète, même l’apprentissage parental des plantes vénéneuses et mortelles n’est plus de cours. Cet appauvrissement culturel a conduit à l’anéantissement d’un héritage biocénotique avec toutes les conséquences en termes de perte de l’identité de beaucoup de nos terroirs. C’est dire les situations critiques et irréversibles que subissent les écosystèmes. Ces derniers sont l’expression d’une diversité de zones écologiques où l'on rencontre une gamme variée de végétaux qui restent encore indispensables et essentiels aux besoins actuels et futures des populations Algériennes.
Les végétaux spécifiques.
La bruyère est très fréquente dans le Nord-est Algérien ; elle est utilisée pour la fabrication de pipes. Les populations rurales de la région l’exploitent pour la fournir à une petite usine de la région. La Passerine (Thymelaea), utilisée pour la fabrication des sacs en jute, pousse à l’état spontané dans les régions marginales.
Les végétaux exotiques.
Dans les régions steppiques et sahariennes le Terfez (Terfezia sp.), appelé aussi truffe du désert ou truffes des sables, fait l’objet depuis le début de l’an 2000 d’un commerce sporadique en Algérie. Ce champignon peut être mieux valorisé compte tenu de son prix élevé et de l’existence d’une demande vigoureuse qui lui assure des débouchés certains aussi bien en Algérie que sur les marchés extérieurs.
El Gharnina (Scolymus hispanicus), Khourchef h’rab (Cynaria carduncellus), Soulgh (Beta maritima), les fleurs d’Oranger amer (Citus aurantium), le Carvi (Carum carvi), l’Anis vert (Pimpinella anisum) sont relativement assez cultivées et font l'objet d'une large consommation.
Les végétaux à huiles rares.
Le Juniperus oxycedrus est utilisé pour l’extraction de l’huile de cade. Cette huile est utilisée pour des soins particuliers et pour améliorer l’odeur de l’eau conservée dans des ustensiles artisanaux (peau de chèvre, brou d’alfa...). Le Lentisque (Pistacia lentiscus) est utilisé pour l’extraction d’une huile très recherchée. Il est parmi l’une des espèces la plus abondante et la plus fréquente au niveau des maquis et des formations forestières dégradées de l’Est.
Le Ricin (Ricinus communis) pousse en abondance sur tous les terrains alors que l’Algérie importe de l’huile de ricin à un prix fort. L’huile d’Arganier (Argania spinosa) est présente dans le sud ouest et son utilisation est très limitée. Cette espèce peut constituer un excellent moyen de mise en place d’une agriculture durable dans les régions du sud du pays.
Les végétaux à usage aromatique
Aneth (Anethum graveolens), Armoise blanche ou «Chih» (Artemesia herba alba), Romarin ou «Klil» (Rosmarinus officinalis), Rue ou « Fidjel » (Ruta montana), Sauge sclarée (Salvia sclarea), Thym (Thymus algeriensis), Myrte ou « Rihane » (Myrthus communis), Origan ou « Zaatar » (Origanum glandulosum) sont autant d’espèces végétales importantes faisant l’objet d’une collecte intensive à des fins culinaires et médicinales.
Les plantes médicinales
Les populations des régions rurales et même au niveau urbain ont toujours utilisé les plantes médicinales pour le traiteùent de certaines pathologies. Plusieurs plantes spontanées font l’objet d’utilisation et d’attention dans les prélèvements, notamment : Chardon Marie (Silybum marianum), Aubépine (Crataegus sp.), Colchique d’automne (Colchique automnale), Ammi (Ammi majus et A.visnaga), Myrte (Myrtus communis), Stramoine (Datura starmonium), Jusquiam noire (Hyoscyamus sp.), Belladone (Atropa beladona), Scille rouge (Scilla maritima ou Urginea maritima), Asphodèle (Asphodelus microcarpus), Harmel (Peganum harmala), Coloquinte (Colocynthis vulgaris).
L’arboriculture rustique
A l’exception des figuiers et des oliviers, pour lesquels il existe des programmes de conservation, toutes les espèces arboricoles rustiques sont exposées à des risques de disparition éminente découlant de leur statut particulier. En effet, ces arbustes sont fortement liés à l’état de conservation des écosystèmes agricoles des zones de montagnes. Leur préservation est aussi tributaire du dynamisme des populations rurales ruraux implantés dans ces régions.
C’est dans les régions montagneuses du Tell à faibles potentialités agricoles que l’on retrouve toute une gamme d’arbres rustiques : Amandier, Figuier, Prunier, Abricotier, Pistachier, Grenadier, Mûrier, Cerisier, Vigne, Cognassier. L’érosion génétique au niveau de cette catégorie est assez importante
C’est aussi le cas de certaines variétés de Pommiers, dans les Aurès, ainsi que de certains Poiriers à petits fruits colorés aux couleurs de l’arc en ciel et très parfumés, exposés à des risques de disparition.
Le figuier de barbarie (Opuntia ficus indica) est l’une des espèces les mieux adaptées aux conditions édaphiques et climatiques. Cette espèce mérite l’une des attentions les plus particulières compte tenu de ses aptitudes et de ses multiples usages.
D’autres espèces comme le Noyer, le Pacanier, l’Avocatier, le Châtaignier, moins répandus mais méritant plus d’égards compte tenu des possibilités favorables à leur développement.
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Le salon Méditerranéen de la Filière Fruits Légumes (MIFFEL)
Salon Méditéranéen de la filière fruits et légumes
Le salon Méditerranéen de la Filière Fruits & Légumes (MIFFEL) ouvrira ses portes du 12 au 14
octobre 2010 au parc des expositions d’Avignon. Premier salon professionnel exclusivement dédié à
la filière Fruits et Légumes, le MIFFEL s’ouvre encore davantage à l’internationalisation avec
notamment une présence accrue des opérateurs euro-méditerranéens. Il s’inscrit dans le cadre de
la « Fruits and Vegetables Week », une semaine qui programme plusieurs rendez-vous
professionnels majeurs autour des Fruits & Légumes, co-organisée avec le PEIFL (Pôle Européen
d’Innovation Fruits et Légumes).
L’OPEP CÉLÈBRE DEMAIN SES 50 ANS
La traversée du désert du pétrole
L’Organisation assure près de 40% de la production mondiale d’hydrocarbures et possède 70% des réserves prouvées de brut de la planète, de quoi lui assurer durablement une capacité d’influence significative.
Créée le 14 septembre 1960 pour soustraire les cours de l’or noir de la mainmise qu’exerçaient sur eux les compagnies pétrolières anglo-saxonnes, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole reste malgré tout dépendante de l’état de l’économie mondiale.
Mais qu’en est-il de l’économie algérienne depuis la descente aux enfers des prix du baril de brut en 2008? Les cours de l’or noir ont repris des couleurs. La fourchette des prix comprise entre 70 et 80 dollars est-elle réellement satisfaisante pour les pays membres de l’Opep? «Nous ne nous disons pas heureux avec un baril à 70-80 dollars, nous disons que c’est une situation confortable. Les institutions et les économistes qui suivent vraiment la reprise économique savent de quoi nous parlons, et ne vous diront pas qu’un baril à 70-80 dollars gêne la reprise», a déclaré dans une interview exclusive accordée au quotidien d’information Metro, le secrétaire général de l’Opep, Abdallah el-Badri.
L’économie de la planète, qui reste tributaire de celle des Etats-Unis, véritable locomotive de l’économie mondiale, enregistre des résultats en dents de scie. Elle a du mal à redécoller. Cela se répercute négativement sur les cours du brut. C’est ce que confirmait Adam Sieminski au début du mois de juillet 2010.
«Nous nous inquiétions depuis un certain temps du fait que le troisième trimestre puisse être très volatile sur le marché boursier et pour les prix du pétrole, avec pour moteur le ralentissement de l’activité manufacturière à la fois en Chine et aux Etats-Unis. On commence à le voir maintenant», avait estimé l’analyste de Deutsche Bank.
La tendance ne semble guère évoluer. Le marché pétrolier fait de la résistance en attendant des jours meilleurs: une augmentation de la demande mondiale. Certes, le baril ne broie plus du noir mais ce n’est pas encore la fête. La crise financière internationale, qui a plongé l’économie mondiale dans une sévère récession jamais atteinte depuis 1929, n’a pas épargné non plus les marchés pétroliers.
L’économie algérienne qui dépend à plus de 98% de ses recettes engrangées, notamment grâce à ses exportations en hydrocarbures, a tremblé lorsque les prix du brut, qui avaient atteint un record historique en franchissant la barre des 147 dollars le 11 juillet 2008, se sont retrouvés, cinq mois après, en décembre 2008, à 32,40 dollars.
Aussi, les milieux officiels, notamment certains membres du gouvernement, soutenaient que l’Algérie, du fait que son système bancaire était déconnecté du système financier international, serait épargnée.
Peine perdue puisque la dégringolade des prix du pétrole allait porter un sérieux coup à une extraordinaire embellie financière due essentiellement à une flambée exceptionnelle des prix du baril de pétrole.
Les recettes pétrolières, qui avaient affiché de manière insolente quelque 78 milliards de dollars en 2008, n’ont atteint que 44,3 milliards de dollars en 2009, soit une chute de 42%. En ce qui concerne l’année 2010, l’Algérie table sur des revenus qui oscilleraient autour des 50 milliards de dollars. Un objectif qui devrait être largement atteint si les cours de l’or noir se maintenaient dans une fourchette comprise entre 70 et 75 dollars. Ce qui représente un manque à gagner de près de 100 milliards de dollars par rapport à 2008.
L’économie algérienne est minée par son imposante facture des importations qui tourne autour des 40 milliards de dollars. Une véritable saignée. Le discours présidentiel avait, de toutes les façons, annoncé l’avènement d’une période de vaches maigres.
«Nous allons faire face au séisme économique qui se prépare et à ses répliques préjudiciables, en premier lieu, aux économies faibles des pays en développement», avait averti le Président Abdelaziz Bouteflika à travers son allocution prononcée à l’occasion de la célébration du 54e anniversaire du déclenchement de la Révolution (1er Novembre 1954).
Pour éviter une telle mésaventure il n’existe pas trente-six alternatives.
«Notre souci majeur est de substituer à la manne pétrolière la valeur ajoutée du travail productif sur les plans matériel, intellectuel et technologique, et ce en puisant dans des alternatives à rechercher dans l’agriculture et les industries diverses, notamment les industries de transformation et en accordant davantage d’intérêt aux services et aux sources d’énergie autres que les hydrocarbures», a souligné le premier magistrat du pays il y a bientôt deux ans. Depuis, la conjoncture n’a point changé.
A travers la LFC de 2009 l’Exécutif a pris des décisions qui doivent tendre à alléger la facture des importations. Force est de constater que la faille réside dans l’inexistence d’une économie productrice de richesses.
L’Algérie doit compter pour encore certainement quelques années sur ses exportations de pétrole et des prix compris, au moins, entre 70 et 80 dollars pour garantir l’équilibre de sa balance financière.
Mohamed TOUATI
Libellés :
L’OPEP CÉLÈBRE DEMAIN SES 50 ANS
Report du Sommet des affaires et de l’entreprenariat américano-maghrébin
Tout en maintenant la mission des hommes d’Affaires américains
Report du Sommet des affaires et de l’entreprenariat américano-maghrébin
Le sommet des affaires et de l’entreprenariat américano-maghrébin, prévu pour les 29 et 30 septembre en cours à Alger a été reporté au 1er et 2 octobre prochain. Cependant, les visites des chefs d’entreprises et hommes d’affaires américains ont été maintenues et auront lieu entre le 25 et 30 septembre en cours, a révélé le président du conseil des affaires algéro-américain, M. smaïl Chaïkhoun.
Le même responsable a expliqué à El Khabar que le Secrétariat d’Etat des Affaires Etrangères a demandé, après concertation avec les parties concernées de reporter le sommet pour deux mois. Il a ajouté que le sommet n’a pas été annulé mais que les parties concernées se sont convenus à le reporter pour bien étudier les procédures importantes qui seront annoncées et prises afin d’assurer la présence de l’ensemble des officiels américains selon leur agendas. Idem pour les hommes d’affaires et chefs d’entreprises maghrébins, a-t-il expliqué.
M. Chaïkhoun a, finalement, insisté sur le fait que l’organisation des missions économiques américaines se fait en coordination avec les services commerciaux de l’Ambassade d’Algérie à Washington, avant de conclure que cette dernière apporte son soutien et accompagnement pour attirer l’intérêt des plus importantes compagnies américaines au marché algérien et présenter les nouvelles lois et réglementions américaines en la matière.
Repenser la Méditerranée et le rôle de l’UPM
Me Angéline FOURNIER
Ceux qui travaillent sur des projets « méditerranéens » et qui peuvent observer les forces en présence sont passionnés et impressionnés par l'énergie créatrice qui se dégage dans cette région et ses pays avoisinants. L'Union pour la Méditerranée (UPM), qui cherche à canaliser et à développer cette énergie, est toutefois passablement malmenée. N'est-il pas devenu urgent de passer à la vitesse supérieure si l'on veut s'assurer que la flamme à l'origine de ce rêve ne s'éteigne doucement, faute d'oxygène ?
Repenser la Méditerranée est un projet ambitieux et une vision à long terme qui, si elle est bien menée, doit renforcer la paix, la stabilité et la prospérité, et permettre la naissance d'une « génération méditerranéenne » multiculturelle, ouverte sur le monde, tolérante et créatrice, pour laquelle frontière, religion et nationalité seront synonymes de complémentarité, d'enrichissement et de coopération. Il est économique, culturel et politique. Il touche au cœur du demain d'une région au complet et de ses habitants. L'enjeu est vital pour l'Europe comme pour le monde arabe, puisqu'il s'agit à la fois de créer et renforcer une culture de la coopération économique et culturelle là où les relations sont parfois tendues, inexistantes ou sporadiques, de créer un dialogue là où les cultures se séparent et de changer progressivement les mentalités.
La question se pose de savoir comment ? L'Union pour la Méditerranée est le véhicule dont s'est doté cette région pour faire avancer ce rêve. Même si elle est très critiquée, elle a toutefois le mérite d'exister. Elle permet à tous ceux qui veulent travailler à la paix et au progrès du monde moderne d'apporter une contribution pratique, d'avoir une voix, de se rencontrer, d'échanger et surtout d'avoir les moyens d'agir. Rien qu'à ce titre, l'UPM doit être encouragée.
Pourquoi donc, à chaque blocage, annonce-t-on l'échec d'un projet vers lequel toutes les énergies devraient converger afin de trouver des solutions ? L'implantation d'une vision d'une telle ampleur ne nécessite-t-elle pas du temps, de l'énergie, de la patience pour passer le test de la réalité ?
Il y a peut-être quelques clés qui permettraient d'avancer malgré les obstacles :
1) Pour une vision à long terme qui transcende les problèmes structurels.
L'UPM est un outil indispensable qui permet d'implanter et de développer la vision d'une Méditerranée renouvelée par la coopération économique, culturelle et politique. Mais elle n'est pas une fin en soi. Cette nuance est importante, puisqu'elle permet de dissocier les problèmes structurels du projet de cette vision à long terme qui, elle, transcende les questions d'organisation.
Il est frappant de voir, comment, dans le discours public, les deux sont entremêlés et combien rapidement on enterre le projet à chaque soubresaut d'organisation. On a coutume de dire, en négociation, qu'il faut « séparer le problème des personnes » (« separate the problem from the people ») afin d'être « dur » avec le problème et « plus doux » avec les personnes (« hard on the problem, soft on the people »). Cette distinction est souvent la clé pour débloquer une situation. Appliqués à l'UPM, ces principes permettent de réaliser que chaque peuple arrive dans ce projet avec son histoire et son bagage culturel, ses valeurs et ses références et que, pour rassembler cette mosaïque, mieux vaut travailler à identifier les situations de blocage et à trouver des solutions adéquates, ciblées et innovatrices, conditions essentielles du succès, qu'à chercher les coupables.
2) Pour un modèle de développement innovateur, créatif et avant-gardiste.
Le succès de la vision méditerranéenne repose sur l'implantation de solutions innovatrices et originales. Mais il faut prendre garde de ne pas transposer le modèle de développement de l'Union européenne au projet de l'UPM. La Méditerranée ne se bâtira pas comme l'Europe, car les enjeux, économiques, politiques, culturels et religieux, sont très différents.
Bien sûr, la comparaison entre la vision gagnante de l'Union européenne et le projet d'Union pour la Méditerranée, a un effet moteur et enthousiasmant, car elle permet de réaliser que des peuples, qui ont parfois été ennemis et qui se sont même combattus par le passé, peuvent aujourd'hui, et ensemble, bâtir une vision commune et travailler main dans la main à une société prospère et pacifique. Mais cette comparaison comporte le risque de voir appliquer à la Méditerranée uniquement les solutions qui ont
« marché » pour l'Europe. Or, le succès de l'UE tient aussi à la pensée novatrice, visionnaire et avant-gardiste de ses fondateurs, qui, à l'écoute des problèmes de leurs sociétés, ont trouvé les solutions qui, avec le temps, ont été adaptées pour répondre aux besoins.
Il y a, autour du projet méditerranéen, des penseurs, des chercheurs, des visionnaires exceptionnels qui ont les moyens de cette innovation.
3) Pour un projet économique durable et élargi.
Il est donc indispensable de s'assurer que le projet économique, phase I du développement de l'UPM, fasse partie d'un plan plus général de développement durable. Dans un article publié dans L'Orient-Le Jour, le Dr Fadi Comair insistait, avec raison, sur le concept de « durabilité » du développement, condition du renforcement de la paix, la stabilité et la prospérité.
Au-delà de cet impératif, l'UPM doit dès maintenant étendre son champ d'action et ne pas se limiter à un simple « projet » économique. Certes, c'est une bonne idée de départ, qui a fait ses preuves en Europe par le passé, puisque l'implantation concrète de projets économiques permet de dégager un intérêt commun de coopération au-delà des différences et que les résultats sont « chiffrables ». Mais c'est loin d'être suffisant.
4) Pour le développement de projets culturels, éducatifs et coopératifs visionnaires.
Il est donc urgent d'encourager en parallèle des projets culturels, éducatifs et coopératifs (santé et développement) d'envergure, des
projets visionnaires, qui à long terme peuvent profondément changer la manière de voir les choses en permettant la réduction des disparités et le développement d'un langage commun, par l'éducation et l'implantation de programmes de formation dans les écoles, les universités, pour les professionnels et par des projets culturels d'envergure. Il est important aussi de mettre à la disposition de ceux qui sont en position de leadership des outils concrets pour leur donner les moyens du changement, comme par exemple des formations en négociation et résolution des conflits. Évidemment, la rentabilité de ces initiatives ne peut se calculer immédiatement, mais c'est autour de projets de cette nature que se bâtira la Méditerranée de demain.
La vision méditerranéenne de demain a besoin d'un outil pour s'exprimer et se développer. C'est pourquoi, l'UPM doit éviter le risque de s'asphyxier elle-même et étendre son projet en travaillant à trouver des solutions innovatrices et adaptées aux situations de blocage. Ce travail vaut la peine d'être fait, car il permettra, aujourd'hui, de garder vivante la flamme dans le cœur et l'esprit de ceux qui croient à une société pacifiée et prospère en Méditerranée en leur permettant de s'exprimer et d'agir concrètement et, demain, de voir émerger une génération méditerranéenne porteuse d'espoirs et de valeurs nouvelles.
Me Angéline FOURNIER
Avocate et négociatrice
Affaires et investissements internationaux
Libellés :
Repenser la Méditerranée et le rôle de l’UPM
Les algériens et le changement
Poste par faycal
Pourquoi cet article ? Selon nos débats, il s’avère clair que nous sommes tous convaincus qu’un changement au pays est nécessaire et imminent. Nous voyons que nous voulons tous ce changement pour améliorer notre style de vie mais en même temps nous sommes figés. De quoi avons-nous peur? J’ai fait le parallèle avec la résistance au changement au sein des entreprises. Celles qui ont eu raison de cette résistance sont les compagnies qui ont pris le temps de sensibiliser, et d’éduquer leurs employés.Qu’est ce que la résistance au changement ? C’est la peur de perdre ses acquis et en même temps l’appréhension de ce qui va venir, l’inconnu! Si nous appliquons cette définition à nous autres algériens, cela pourrait parfaitement coïncider. Beaucoup de gens vont dire, ‘’au moins maintenant nous n’avons plus de tueries, il y a plus de sécurité alors calmons nous et acceptons la situation’’
Pour ces individus, il faudrait prendre le temps d’expliquer que la fin du terrorisme est une première étape, d’un long parcours. La sécurité est un besoin primaire qui une fois assouvi nous permet de réfléchir à combler des besoins ‘’plus ambitieux’’. Habiter des logements décents, aspirer à un meilleur système d’éducation pour nos enfants, de meilleurs salaires, des rues plus propres, des relations plus courtoises entre nous, etc.
Je vais me baser sur le management des organisations pour nous aider à mieux comprendre pourquoi nous en tant que peuple, d’un côté, et le gouvernement de l’autre, hésitons et même refusons ensemble de changer. Les raisons ne sont bien sûr pas les mêmes que l’on soit d’un bord ou de l’autre.
Regardons nous en premier c’est-à-dire le peuple: il y a plusieurs facteurs qui font que nous résistons au changement et nous empêchent d’avancer, explorons quelques uns.
La peur d’aller plus mal encore : Souvent vous entendez autour de vous, ‘’avant c’était le bon vieux temps’’. Quand on vit une période difficile, on a souvent tendance à se raccrocher au passé et l’idéaliser. C’est comme si on allait chercher sa propre sécurité dans le passé même si rationnellement, on sait bien que ces comportements passés ne sont plus efficaces ni appropriés. Si le futur est menaçant car inconnu et le présent précaire car vacillant alors le passé devient un bel échappatoire. N’avez-vous jamais entendu une personne vous dire : Eh oui, nous étions bien wakt França !
La peur de perdre l’acquis : Selon notre vécu, et nos penchants personnels, nous allons prioriser nos acquis selon nos propres critères.
ol’acquis économique. Plusieurs personnes qui faisaient partie de la classe moyenne se retrouvent dans la classe pauvre à cause de l’inflation et des salaires qui n’ont pas suivi. C’est comme quand vous avez un gros gâteau et que vous le voyez diminuer. Votre première réaction est de vous organiser pour protéger ce qui vous reste. Aller chercher plus de gâteau pour compenser les pertes est plus risqué.
o L’acquis social : Plusieurs familles qui vivaient en milieu rural, se retrouvent en ville. Pour ces personnes la formule est gagnante alors pourquoi changer.
oL’acquis spirituel : Plusieurs personnes entre autres beaucoup de jeunes ont plongé dans le fanatisme religieux car ils n’avaient aucun autre modèle. Ils associent le changement éventuel à une perte de repères
oL’acquis anarchique : Beaucoup d’individus se sont taillés un confort dans ce chaos. Constructions sauvages, corruption, spéculation, absence de discipline servent à beaucoup de gens. Comment vont-ils pouvoir vivre dans un milieu structuré et organisé?
La peur de perdre sa dépendance : En tant qu’individu, on fait tous partie d’un système. Nous le peuple, on dépend de notre gouvernement. C’est difficile de prendre la décision contraignante de réaliser que le système dont nous dépendons est faillant. La vie aurait été plus belle si le système dont on dépend avait pris les bonnes décisions.
La peur de perdre ses habitudes : Si nous devenions demain une société organisée, que deviendraient nos habitudes? Nous ne pourrons plus être en retard au travail, nous devrons bien ficeler nos ordures dans des sacs poubelles, nous devrons faire la chaîne comme tous le monde, nous ne pourrons plus faire ce qu’on veut où l’on veut et comme on veut. Nous devrons respecter une discipline. Pensez y, ce n’est pas évident.
Pour toutes ces raisons, nous résistons au changement. Chacun de nous s’est fait une représentation de la réalité, il n’écoute que les choses compatibles avec sa conception. Chacun de nous va user de sa mémoire sélective. On écoute ce qu’on veut entendre, on comprend ce qu’on veut comprendre et on oublie ce qu’on veut oublier.
En deuxième partie, regardons les causes qui poussent notre gouvernement à résister au changement. Les individus au sein de notre gouvernement ressentent tout changement éventuel comme une menace contre leur pouvoir et une remise en cause de leur influence. Toute modification à la structure de leur système va représenter pour eux une déstabilisation de leur fonctionnement. Ils sont habitués à voir les décisions allant du haut vers le bas. Une démocratie veut dire que les décisions pourraient aller du bas vers le haut.
Au crédit du pouvoir actuel, je dirais que ces individus peuvent avoir peur du changement car ils manquent de ressources humaines compétentes. Il y a des milliers de fonctionnaires de moyen et haut niveau hiérarchique qui ne produisent plus rien. L’Algérie est prise avec ces parasites, certains ont même fossilisé, à cause de leur ancienneté. Que faire de ces gens là?
Il y a aussi les accords que ce gouvernement aurait fait et qui l’empêcherait d’avancer. Quels accords existent entre nos ministres? Entre l’armée et le président? Entre le président et les islamistes? Nous ne savons jamais quel genre de pacte peuvent avoir signé nos décideurs avec les USA, la France etc.
Les causes de la résistance au changement expliquent les comportements mais ne les excusent pas. Il existe des moyens très simples de lutter contre cette résistance. Les individus qui croient au changement ont le devoir de sensibiliser et de réaliser des résultats concrets à leur échelle pour convaincre ceux qui résistent.
Nacera Kherbouche
Libellés :
Les algériens et le changement
Algerie le développement durable, une garantie pour les générations futures
Le Président Bouteflika préside une réunion d'évaluation du secteur de l'aménagement du territoire et de l'environnement
Dans le cadre des auditions annuelles qu'il dirige sur les activités des différents départements ministériels, M. Abdelaziz Bouteflika, Président de la République, a présidé le 1er septembre 2010 une réunion restreinte d'évaluation consacrée à l'aménagement du territoire et à l'environnement.
Au cours de cette audition, le ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement a présenté une communication rappelant les choix retenus par le secteur et exposé les réalisations accomplies dans le cadre de la mise en œuvre du Schéma national d'aménagement du territoire (SNAT/2030) et de la politique de l'environnement en rapportant les perspectives de développement à moyen terme (2010-2014) et à plus long terme.
En matière d'aménagement du territoire, l'évaluation a concerné la durabilité de nos ressources stratégiques, le développement qualitatif du littoral et la mise en œuvre de l'option Hauts Plateaux et Sud, la modernisation de grandes infrastructures de transport et de communication et l'équité sociale et territoriale.
L'évaluation de l'état du territoire a permis de mettre en exergue la nouvelle dynamique territoriale observée à la faveur de la mise en œuvre des 20 schémas directeurs d'aménagement du territoire et la réalisation des grands projets d'équipement public de la décennie 2000-2009.
Les efforts déployés dans ce domaine, appelés à s'amplifier davantage durant la période 2010-2014, ont profondément transformé le territoire national et contribueront fortement à concrétiser les objectifs de préservation des équilibres environnementaux d'efficience économique et d'attractivité du territoire, objectifs au cœur de notre vision d'aménagement du territoire à moyen et long terme.
L'évaluation a porté tant sur l'état d'amélioration de l'environnement et ses impacts sur le bien-être du citoyen que sur les actions stratégiques de la politique gouvernementale, en particulier celles visant la réduction des pollutions, des nuisances et la protection des écosystèmes.
Les réalisations enregistrées dans le cadre des programmes conséquents décidés par le Chef de l'Etat, ont permis, notamment, l'amélioration du cadre de vie, la protection du patrimoine naturel, une croissance industrielle de qualité et la généralisation de l'éducation environnementale.
Dans le cadre de l'amélioration du cadre de vie, le Programme national de gestion intégrée des déchets ménagers et assimilés a connu depuis sa mise en œuvre un état d'avancement appréciable que confirment les résultats obtenus :
- la dotation des communes de 908 schémas directeurs de gestion des déchets ménagers et assimilés ;
- la réalisation de 100 centres d'enfouissement technique, de 08 déchetteries et de 348 incinérateurs de déchets d'activités de soins ;
- l'instauration de nouvelles formes de management des services de gestion des déchets ;
- la création d'établissements de wilayas publics à caractère industriel et commercial (EPIC de wilayas) pour la gestion de ces déchets ;
- la modernisation et la mécanisation des équipements et le renforcement des capacités locales par des cycles de formation de techniciens spécialisés amenés à élever le niveau de prestations de services techniques des collectivités locales ;
- la politique de recyclage et de valorisation des déchets qui sera poursuivie pour la période 2010-2014, et qui vise des objectifs qualitatifs, comme la réduction à la source de la production et, donc, du volume ainsi que celle de la toxicité des déchets, puis à leur réutilisation et leur recyclage à compter de 2010 par l'inscription de la réalisation et de l'équipement de nouveaux centres d'enfouissement techniques et la réalisation de déchetteries.
En 2014, 54% des déchets ménagers et assimilés seront traités.
Les réalisations des espaces verts ont porté sur l'inventaire, le classement et la protection de 1.795 espaces verts conséquemment à la mise en œuvre de loi relative aux espaces verts, et l'extension en 2010-2014 des espaces protégés pour préserver les biens écologiques qui constituent un support indispensable à la production nationale et à la consommation humaine.
Le programme de protection du patrimoine naturel vise à assurer le maintien ou le rétablissement en bon état de conservation des espèces et de l'habitat naturel. Il a permis :
- l'étude et le lancement en réalisation de trois parcs naturels et l'étude d'aménagement de dix zones humides ;
- le cadastre de 56% du linéaire côtier et la protection des sites du littoral à haute valeur environnementale ;
- l'élaboration du Schéma directeur d'aménagement du littoral (SDAL) et des Plans d'aménagement côtiers en vue de renforcer l'articulation entre le littoral et les piémonts et de rétablir les équilibres entre des différents espaces côtiers.
La mise en œuvre du Plan national de gestion des déchets spéciaux dangereux, consacré à une croissance industrielle de qualité, a permis la réduction des flux des déchets de l'ordre de 10% par an, et ce, à la faveur de la mise à niveau environnementale de 250 complexes et entreprises industrielles et la formation de 2.000 délégués environnementaux.
En 2010-2014, la réalisation de deux usines de traitement de déchets ultimes sera initiée afin de prendre en charge les déchets industriels dangereux.
Dans le cadre de la protection de l'air, le Programme national de l'élimination des substances appauvrissant la couche d'ozone (SAO) a permis de doter 156 entreprises de 349 équipements de reconversion, de recyclage et de récupération à travers l'ensemble du territoire national.
Le programme de généralisation de l'éducation environnementale qui a touché 8 millions d'élèves dans l'ensemble des 25.000 établissements scolaires à travers les 48 wilayas du pays, a permis un changement perceptible des comportements et des attitudes de la population scolaire sur les questions environnementales.
Dans le cadre de la recherche scientifique, 145 projets de recherche en matière d'environnement ont été finalisés et couronnées par l'attribution du Prix national de l'environnement au profit de chercheurs algériens.
Les instructions du Président
A l'issue de cette évaluation, le Chef de l'Etat a rappelé que "tous les efforts qui ont été engagés, au titre de l'aménagement du territoire, visent l'amélioration du cadre de vie et le bien-être du citoyen".
"Dans ce cadre, le Schéma national d'aménagement du territoire (SNAT 2030) a mis en exergue les opportunités et les risques, ainsi que les enjeux du territoire et identifié les dynamiques territoriales mises en mouvement, consécutivement à l'effort d'investissement engagé par le pays depuis une décennie" a indiqué le Chef de l'Etat. "Cet effort", a poursuivi le Président de la République, "doit se prolonger encore plus intensément au cours du plan quinquennal 2010-2014 et se porter au plus près du terrain dans tous les lieux de vie et au bénéfice de tous les citoyens". Dans le domaine de l'environnement et du développement durable, le Président de la République a mis l'accent "sur la nécessité de préserver la biodiversité et conforter la richesse du vivant, de veiller à la lutte contre la désertification, à la protection et à la mise en valeur des écosystèmes au niveau du littoral, de la montagne, de la steppe et des oasis, et de se placer sur une trajectoire volontariste d'anticipation en vue de mettre en œuvre un plan d'adaptation au climat, et de poursuivre les efforts engagés dans ces chantiers d'avenir au regard de leurs impacts sur le développement durable du pays". Le Président de la République a insisté dans cet esprit "sur le rôle de tous les échelons de l'Etat qui sont, sans conteste, les acteurs incontournables de la politique d'aménagement du territoire et de développement durable". Le Chef de l'Etat a rappelé que "nous devons anticiper et préparer les conditions pour une Algérie plus forte et plus équilibrée, ajoutant que notre pays doit se positionner sur une trajectoire de développement durable et placer les préoccupations à long terme des générations futures au cœur du projet de développement national", a conclu le Président de la République.
APS
Algerie une grille adaptée à toutes les situations
Il est prouvé, aujourd'hui, que l'Algérie suit sans détour une politique de souveraineté nationale et de progrès social avouée est " livrée " au peuple avec tout son mode d'emploi et une prime de grille de lecture adaptée à toutes les situations. Un discours économique rassurant et une réplique à l'allure strictement réservée à investir dans les nouveautés si promptes à l'adaptation au statut de développement qui se réfère à la théorie de l'action revue et corrigée au gré des circonstances pour " fabriquer " le bien être des populations. Une meilleure tendance qui montre tout le poids de cette métamorphose que connaît le pays. Le mouvement de mutation que connaît la société algérienne est dès lors perceptible aux acquis et aux réalisations et là, il faut souligner la mue impressionnante qui se dégage à chaque programme. Que cette mutation se poursuit, la morale la suit ; quand l'Etat multiplie ses sources d'intervention, c'est l'honneur de tout un peuple qui est visé. Il s'agit de tout changer en restant dans le " ton " du programme présidentiel, tant il est possible d'aller vers des " emprunts " qui entrent dans le cadre de cette politique, où l'exercice de la justice sociale est une excellente pratique dont le meilleur est à venir. En somme, cette passion commune pour la mise à niveau du pays dans tous les domaines, donne à penser que toutes les " pendules " sont réglées à l'heure de la prise en compte des aléas du citoyen par des réalisations concrètes qui tendent à conforter toute la société et qui permettent maintenant d'apprécier à sa juste valeur cette marche et son degré de solidarité en matière de réponses à tous les besoins nationaux. Les performances enregistrées à tous les niveaux de l'économie nationale permettent, au regard de l'intensification des dépenses publiques, de " nourrir " d'autres ambitions au titre du présent quinquennat. La réflexion à ce sujet voit grand et loin. Il faut aller à la conquête de la production et sa diversification. Le plan d'action adopté en ce sens met tous les moyens et toutes les ressources pour s'y faire une économie solide. Ce plan a démontré ces dernières années, avec un potentiel relativement rénové, qu'avec de la conviction avouée, qu'il est possible de concrétiser tous les objectifs de développement. Le résultat est là, la relance et la valorisation du potentiel économique prête à conséquence efficace dans la mesure où il est question de tout améliorer dans un but déterminé, celui qui est généralement la conclusion, a posteriori une action continue de la promotion de la société affirmée et au bout de laquelle, il y a logiquement un " gain social " et économique pour l'ensemble de la Nation. Et si des difficultés indéniables existent encore, les motifs de satisfaction ne manquent pas non plus au sein des populations. Le contenu populaire des grands axes du programme présidentiel est de fait devenu le caractère dominant de ce développement durable et fortement soutenu. Ce qui explique les succès remportés par les différents plans. La reconstruction nationale ainsi restaurée, répond dans son ensemble à toutes les préoccupations majeures, tout en définissant les tâches du présent et du futur et établissant, avec la rigueur nécessaire, les conditions de leur réalisation. La même action consiste à favoriser les approches rationnelles dans la gestion macroéconomique, la bonne exécution des programmes et un " pilotage " à vue de la " vie " des affaires publiques, en même qu'elle humanise leur gestion publique. Les récentes mesures annoncées par le chef de l'Etat en rapport avec la mise en œuvre de la LFC 2010 apparaissent dans cette perspective comme un puissant volet politique empêchant toute dérive. L'action politique, dans ce contexte ose se prémunir contre toute éventualité de blocage et de bureaucratie. C'est là, une motivation de plus d'abattre la " carte " à toute surprise et saisir cette étape pour générer plus d'esprit de conscience. En définitive, c'est à la société civile d'opter pour une vigilance plus mobilisatrice et de choisir le chemin menant à l'instauration d'un large consensus national afin de lancer une riposte efficace devant constituer l'avant-garde consciente et déterminée pour atteindre les résultats escomptés.
B. Chellali
Salon Algéro-Allemand sur l'Environnement 22 au 24 novembre 2010
70 exposants au rendez-vous
Le deuxième Salon algéro-allemand sur l'environnement aura lieu du 22 au 24 novembre 2010, à Alger. La pollution causée par l'industrie émergente, mais également la forte croissance de la population algérienne - surtout dans les zones de forte concentration urbaine le long de la côte - nécessite la recherche de nouvelles solutions pour la gestion des déchets, des eaux usées et dans le domaine de l'énergie. On constate actuellement un grand besoin en technologie et en savoir-faire pour pouvoir relever les défis environnementaux en Algérie. Ce sont ces défis que justement le deuxième Salon algéro-allemand sur l'Environnement EnviroAlgérie© intégrant un congrès scientifique et une bourse de coopération, devra contribuer à relever. EnviroAlgérie© est organisé par l'AHK Algérie et la Coopération technique allemande (GTZ) sous le haut patronage du ministère algérien de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement. Il aura lieu du 22 au 24 novembre 2010 au Palais de la Culture à Alger. La première édition de ce Salon qui avait eu un véritable succès, s'était tenue en octobre 2008, avec 40 exposants allemands et 30 exposants algériens, 1500 visiteurs professionnels et plus de 100 journalistes. L'objectif du Salon 2010 est de faciliter aux décideurs politiques et économiques algériens en particulier et à la société civile en général, l'accès aux technologies les plus récentes et au savoir-faire allemand dans le domaine de la protection de l'environnement. Le Salon couvrira les domaines de la gestion des déchets, de l'eau, des énergies renouvelables et de l'efficience énergétique. Dans ce contexte, la GTZ invitera des experts internationaux pour discuter dans le cadre d'un Congrès sur le développement des nouvelles technologies dans les secteurs de l'environnement, du traitement de l'eau, du traitement des déchets et du changement climatique. Le Congrès offrira aux participants allemands et algériens ainsi qu'aux experts de nouvelles informations sur le marché algérien afin de discuter sur les solutions et les potentialités qu'offre le marché algérien, comme par exemple dans le cadre des projets de "Mécanisme pour un développement propre (MDP)". De plus l'AHK Algérie organisera des entretiens individuels sous forme de bourse de coopération, qui auront lieu dans les stands respectifs des exposants durant tout le déroulement du Salon, afin d'établir de nouveaux contacts professionnels et d'intensifier les contacts déjà existants. Regroupant 700 membres algériens et allemands, la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie (AHK Algérie) jouit, du fait de son statut paritaire, depuis plus de 4 ans, d'un excellent crédit auprès des institutions officielles et des entreprises des deux pays. Forte d'expériences au service des relations économiques algéro-allemandes, AHK Algérie est un partenaire fiable autant pour les entreprises allemandes qu'algériennes et tout particulièrement les PME quand il s'agit d'accéder à un marché étranger, diversifier leurs marchés, rechercher des partenaires ou représentants potentiels ou encore investir et s'implanter dans le pays. En tant que membre du DIHK, l'organisation fédérale des CCI allemandes regroupant 3,7 millions d'entreprises affiliées, AHK Algérie fait partie d'un réseau international de 120 CCI allemandes à l'étranger et 80 CCI régionales en Allemagne. Dotées d'une autonomie de gestion, les Chambres de commerce allemandes à l'étranger sont le principal outil de la promotion du commerce extérieur allemand; couvrant 97 % des pays avec lesquels l'Allemagne entretient des relations économiques, elles conseillent les entreprises de manière individuelle et pratique, répondant à leurs problèmes spécifiques.
Klilya B.
Alger des projets importants à Ouled Fayet
Le développement de la commune de Ouled Fayet a été marqué par la multiplication des liaisons routières qui facilitent la circulation dans cette commune. Chose qui va accélérer le lancement des projets de développement local et sectoriel. Cette commune a connu un manque au niveau du secteur sanitaire, car elle ne comprend qu'une polyclinique au centre-ville, et une autre au niveau de la cité Rouchai Boualem, ce qui pousse les autorités à programmer la réalisation d'une nouvelle clinique, et d'un hôpital de 240 lits. Cet hôpital est programmé dans le cadre du quinquennat 2010-2014. Aussi les citoyens attendent la réalisation du projet de l'école supérieurs de l'administration, d'un opéra, ainsi que la finalisation de la réalisation du projet Dounia parc de loisirs. Les citoyens attendent également la construction de logements AADL. Tous ces projets reflètent l'intérêt de l'Etat porté au confort des citoyens. Il est également prévu de réaliser un projet de construction d'un marché communal couvert au niveau de la cité AADL avec une enveloppe de 1.5 milliard centimes selon le maire de cette commune, En ce qui concerne la réalisation du projet de 100 locaux par commune, 33 de ces locaux attendent les procédures légales pour les distribuer, et 48 autres seront réceptionnés prochainement. Néanmoins, un seul point noir demeure, c'est la qualité des services postaux, car il y à un seul bureau de poste ayant élu domicile dans un siège datant des années 1960, et qui ne couvre pas les besoins des citoyens. Selon le P/APC, des terrains ont été dégagés pour la construction de nouveaux bureaux de poste de proximité dans la cité Plateau et Ouled Fayet-centre.
Omar B.
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Alger des projets importants à Ouled Fayet
Le président de la République Bouteflika insiste sur la nécessité du développement durable
Le président de la République, a présidé une réunion restreinte d’évaluation consacrée au secteur de l’Aménagement du territoire et à l’Environnement. Au cours de cette audition, le ministre a présenté une communication rappelant les choix retenus par le secteur .
Dans le cadre des auditions annuelles sur les activités des différents départements ministériels, Abdelaziz Bouteflika, président de la République, a présidé le 1er de ce mois une réunion restreinte d’évaluation consacrée au secteur de l’Aménagement du territoire et à l’Environnement.
Au cours de cette audition, le ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement a présenté une communication rappelant les choix retenus par le secteur et a exposé les réalisations accomplies dans le cadre de la mise en œuvre du Schéma national d’aménagement du territoire (Snat/2030) et de la politique de l’environnement en rapportant les perspectives de développement à moyen terme (2010-2014) et à plus long terme.
Mise en exergue de la nouvelle dynamique territoriale
En matière d’aménagement du territoire, l’évaluation a concerné la durabilité des ressources stratégiques, le développement qualitatif du littoral et la mise en œuvre de l’option Hauts-Plateaux et du Sud, la modernisation des grandes infrastructures de transport et de communication et l’équité sociale et territoriale. L’évaluation de l’état du territoire a permis de mettre en exergue la nouvelle dynamique territoriale observée à la faveur de la mise en œuvre des 20 schémas directeurs d’aménagement du territoire et la réalisation des grands projets d’équipement public de la décennie 2000-2009.
Les efforts déployés dans ce domaine, appelés à s’amplifier davantage durant la période 2010-2014, ont profondément transformé le territoire national et contribueront fortement à concrétiser les objectifs de préservation des équilibres environnementaux d’efficience économique et d’attractivité du territoire, objectifs au cœur de la vision d’aménagement du territoire à moyen et long termes.
Des résultats encourageants
L’évaluation a porté tant sur l’état d’amélioration de l’environnement et ses impacts sur le bien-être du citoyen que sur les actions stratégiques de la politique gouvernementale, en particulier celles visant la réduction des pollutions, des nuisances et la protection des écosystèmes.
Les réalisations enregistrées dans le cadre des programmes conséquents décidés par le chef de l’Etat, ont permis, notamment, l’amélioration du cadre de vie, la protection du patrimoine naturel, une croissance industrielle de qualité et la généralisation de l’éducation environnementale.
Dans le cadre de l’amélioration du cadre de vie, le Programme national de gestion intégrée des déchets ménagers et assimilés a connu depuis sa mise en œuvre un état d’avancement appréciable que confirment les résultats obtenus, à savoir, la dotation des communes de 908 schémas directeurs de gestion des déchets ménagers et assimilés, la réalisation de 100 centres d’enfouissement technique, de 8 déchetteries et de 348 incinérateurs de déchets d’activités de soins. Outre, il a permis l’instauration de nouvelles formes de management des services de gestion des déchets, la création d’établissements de wilayas publics à caractère industriel et commercial (Epic de wilayas) pour la gestion de ces déchets, la modernisation et la mécanisation des équipements et le renforcement des capacités locales par des cycles de formation de techniciens spécialisés amenés à élever le niveau de prestations de services techniques des collectivités locales et la politique de recyclage et de valorisation des déchets qui sera poursuivie pour la période 2010-2014, et qui vise des objectifs qualitatifs, comme la réduction à la source de la production et, donc, du volume ainsi que celle de la toxicité des déchets, puis à leur réutilisation et leur recyclage par l’inscription de la réalisation et de l’équipement de nouveaux centres d’enfouissement techniques et la réalisation de déchetteries.
54% des déchets ménagers et assimilés seront traités en 2014
Les réalisations des espaces verts ont porté sur l’inventaire, le classement et la protection de 1.795 espaces verts conséquemment à la mise en œuvre de lois relatives àla protection des espaces verts, et l’extension en 2010-2014 des espaces protégés pour préserver les biens écologiques qui constituent un support indispensable à la production nationale et à la consommation humaine.
Le programme de protection du patrimoine naturel vise à assurer le maintien ou le rétablissement en bon état de conservation des espèces et de leur habitat naturel. Il a permis l’étude et le lancement de la réalisation de trois parcs naturels et l’étude d’aménagement de dix zones humides, le cadastre de 56% du linéaire côtier et la protection des sites du littoral à haute valeur environnementale, l’élaboration du Schéma directeur d’aménagement du littoral (Sdal) et des Plans d’aménagement côtiers en vue de renforcer l’articulation entre le littoral et les piémonts et de rétablir les équilibres entre des différents espaces côtiers.
La mise en œuvre du Plan national de gestion des déchets spéciaux dangereux, consacré à une croissance industrielle de qualité, a permis la réduction des flux des déchets de l’ordre de 10% par an, et ce, à la faveur de la mise à niveau environnementale de 250 complexes et entreprises industrielles et la formation de 2 mille délégués environnementaux.
En 2010-2014, la réalisation de deux usines de traitement de déchets ultimes sera initiée afin de prendre en charge les déchets industriels dangereux.
Dans le cadre de la protection de l’air, le programme national de l’élimination des substances appauvrissant la couche d’ozone (SAO) a permis de doter 156 entreprises de 349 équipements de reconversion, de recyclage et de récupération à travers l’ensemble du territoire national.
Miser sur une éducation environnementale
Le programme de généralisation de l’éducation environnementale qui a touché 8 millions d’élèves dans l’ensemble des 25 mille établissements scolaires à travers les 48 wilayas du pays, a permis un changement perceptible des comportements et des attitudes de la population scolaire sur les questions environnementales. Dans le cadre de la recherche scientifique, 145 projets de recherche en matière d’environnement ont été finalisés et couronnées par l’attribution du Prix national de l’environnement au profit de chercheurs algériens.
A l’issue de cette évaluation, le chef de l’Etat a rappelé que « tous les efforts qui ont été engagés, au titre de l’aménagement du territoire, visent l’amélioration du cadre de vie et le bien-être du citoyen ».
Dans ce cadre, le Schéma national d’aménagement du territoire (Snat 2030) a mis en exergue les opportunités et les risques, « ainsi que les enjeux du territoire et a identifié les dynamiques territoriales mises en mouvement, consécutivement à l’effort d’investissement engagé par le pays depuis une décennie », a indiqué le chef de l’Etat.
« Cet effort », a poursuivi le président de la République, « doit se prolonger encore plus intensément au cours du Plan quinquennal 2010-2014 et se porter au plus près du terrain dans tous les lieux de vie et au bénéfice de tous les citoyens ».
La biodiversité, une priorité
Dans le domaine de l’environnement et du développement durable, le président de la République a mis l’accent « sur la nécessité de préserver la biodiversité et conforter la richesse du vivant, de veiller à la lutte contre la désertification, à la protection et à la mise en valeur des écosystèmes au niveau du littoral, de la montagne, de la steppe et des oasis, et de se placer sur une trajectoire volontariste d’anticipation en vue de mettre en œuvre un plan d’adaptation au climat, et de poursuivre les efforts engagés dans ces chantiers d’avenir au regard de leurs impacts sur le développement durable du pays ».
Par : Massinissa Benlakehal
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