阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Thursday, September 16, 2010

Le rapport de la Fondation Anna Lindh apporte à l'UPM la feuille de route socio-culturelle qui lui manquait




L'Union pour la Méditerranée (UPM) dispose désormais de la feuille de route qui lui faisait défaut, a déclaré, mercredi à Bruxelles, M. André Azoulay, conseiller du Roi et président de la Fondation Anna Lindh.

S'exprimant aux côtés de M. Stefen Fule, Commissaire pour la politique de voisinage de l'Union européenne, M. Azoulay a qualifié de "sans précédent et de déterminent pour l'espace euro-méditerranéen" le rapport sur les fondements humains et socio-culturels de l'UPM réalisé par la fondation Anna Lindh et l'Institut Gallup, et dont les résultats ont été rendus publics, mercredi à Bruxelles, devant plus de 200 personnalités et experts réunis par la commission européenne, la fondation Anna Lindh et l'European Policy Center.

"Sans précédent ce rapport l'est par son périmètre exceptionnel : plus de 13.000 ménages interrogés par Gallup sur les deux rives de la Méditerranée. Il l'est aussi par l'espace couvert qui va des paramètres institutionnels et politiques de l'UPM à la connaissance et à la perception des uns par les autres s'agissant des critères identitaires, historiques ou religieux qui déterminent la relation sociale et culturelle dans le bassin démographique de l'UPM qui représente près de 800 millions de personnes", a précisé M. Azoulay.

Et d'ajouter que ces données "scientifiques et objectives" vont "rendre la vie plus difficile à ceux qui instrumentalisent nos histoires additionnées et nos diversités culturelles et spirituelles".

Le président de la Fondation Anna Lindh a également souligné que ce "chantier de la connaissance réciproque a été fondé sur un contrat de co-responsabilité. Il ne s'est, à aucun moment, agi d'un exercice d'introspection du Nord vers le Sud ou vice-versa".

La démarche, a poursuivi M. Azoulay, a été structurée dans une logique inclusive et innovatrice qui a délibérément tourné le dos aux sans fondement scientifique et fausses évidences qui, ces dernières années, ont souvent dénaturé et miné la relation humaine et socio-culturelle des deux côtés de la Méditerranée.

Mettant en relief la très grande richesse des données désormais disponibles dans ce rapport, M. Azoulay a invité les acteurs et les décideurs du partenariat euro-méditerranéen "à une analyse et à un usage rationnel et objectif de ces informations, même quand elles sont complexes et parfois apparemment contradictoires".

Pour illustrer son propos, M. Azoulay a relevé que le sondage Gallup fait apparaître par exemple que dans les pays du Sud, le référentiel religieux est tellement plus affirmé que dans les pays du Nord, mais ce constat prend son sens véritable quand il est uni en perspective avec les valeurs d'ouverture et d'altérité".

"Des valeurs qui se dégagent de ces mêmes pays du Sud et qui donnent une autre lecture des réalités sociales, philosophiques ou culturelles dans notre région", a-t-il ajouté.

Avant de céder la parole à M. Fule, le conseiller de SM le Roi et président de la Fondation Anna Lindh s'est félicité de la confirmation par l'Institut Gallup de "l'adhésion substantielle qui se dégage de ce document, par rapport à la perspective d'une destinée commune des deux rives de la Méditerranée, portée par l'UPM".

Pour sa part, M. Fule s'est félicité de la rigueur scientifique de ce rapport qui va donner un nouvel élan et une autre dimension aux échanges entre le Nord et le Sud du pourtour méditerranéen.

Soulignant que le rapport constitue incontestablement "une feuille de route et une source d'inspiration au quotidien", le responsable européen a estimé que l'approche scientifique voulue par la fondation Anna Lindh ouvre la voie aux plus grandes ambitions des deux côtés de la Méditerranée.

Après avoir mis en relief le rôle de la Fondation dans le rapprochement entre les pays de la Méditerranée, M. Fule est revenu sur l'analyse "qualitative et pertinente" adoptée dans ce document s'agissant notamment des réalités vécues dans la relation humaine et interculturelle dans l'espace de l'UPM.

Il a de même émis le souhait que ce rapport soit le prélude d'une série d'études du même genre et de même qualité, soulignant qu'il était "utile et indispensable dans le cadre de l'Union européenne et des différents autres pays".

Le responsable européen a, en outre, appelé à davantage de compréhension entre les différentes cultures des peuples méditerranéens, invitant les pays de la Méditerranée à renforcer les relations et les échanges à tous les niveaux.

De son côté, Mme Fatma El Zahraa Etman, chef de la Mission de l'Egypte auprès de l'UE, a salué "le courage et la détermination" de la Fondation Anna Lindh pour avoir mené à terme l'élaboration de ce rapport qui "invite à revoir cette Méditerranée qui a été de tout temps une zone d'entente et de frictions, de dialogue et de ruptures".

"Favoriser les facteurs qui assurent la possibilité de déclencher un élan continu de dialogue et assurer un rythme régulier d'échange fondé sur la réciprocité, constitue la force motrice et le cœur de tout partenariat euro-méditerranéen. Et c'est dans cette perspective que se définit et s'inscrit le rapport de la Fondation Anna Lindh", a-t-elle dit.

Les conclusions de ce rapport mettent en avant des indicateurs pertinents dans la perception et la vision de l'Autre, a-t-elle ajouté, soulignant que le document se veut un plaidoyer pour un vrai contrat socio-humain.

Le rapport "Tendances interculturelles Euro-Med 2010", publié en anglais, français et arabe, offre des analyses réalisées sur des thèmes qui alimentent actuellement les débats publics tels que l'islam, l'occident, la modernité, les médias ou encore les perspectives régionales de la paix.

La cérémonie de présentation du rapport s'est déroulée devant un parterre de personnalités arabes et européennes du monde notamment politique, médiatique, culturel et diplomatique, dont MM. Samir Addahre et Menouar Alem, respectivement ambassadeur du Maroc en Belgique et au Luxembourg, et Chef de la Mission du Maroc auprès de l'Union européenne.

Ont également assisté l'ambassadeur de l'Arabie Saoudite auprès de l'UE et Mme Leila Chahid, déléguée générale de Palestine auprès de l'UE, de la Belgique et du Luxembourg.

MAP

Google Me,


Avec Me, Google veut se faire une place au soleil des réseaux sociaux
Le lancement du service Google Me, une « couche sociale » s'intégrant aux divers autres services de Google devrait intervenir à l'automne.

Google est décidé à faire dans le social. Dans le réseau social exactement, pour concurrencer des sites comme Facebook et Twitter. Pas avec un nouveau site à proprement parler mais avec une nouvelle couche de services, regroupés sous l?appellation Google Me. Le lancement devrait avoir lieu cet automne, comme cela a été confirmé nos confrères de ZDnet US.

Google Me est présenté comme une « couche sociale » qui devrait permettre d?interfacer plusieurs services de Google comme YouTube, Maps, Gmail et Docs avec les principales fonctions des sites de réseaux sociaux.

En somme, mieux intégrer Facebook, Digg FlickR et autres Twitter dans ces services, à l?image de l?intégration de Google Buzz dans Gmail. A condition de trouver des accords avec les réseaux sociaux partenaires.

Il se pourrait également que Google Me concerne les jeux en ligne, puisque Google a dernièrement racheté Slide, Jambol, Angstro et SocialDeck, des sociétés spécialisées dans le développement de jeux pour les réseaux sociaux et les smartphones.

Reste à connaître la forme exacte que prendra Google Me et à lui prédire un meilleur avenir que pour Wave, qui n?aura tenu que moins d?un an. (EP)
la rédaction, CNET France

Mr Le président Bouteflika préside une réunion d’évaluation du secteur de l’Industrie, la PME et la Promotion de l’Investissement





Dans le cadre des auditions annuelles qu’il dirige sur les activités des différents départements ministériels, M. Abdelaziz Bouteflika, président de la République, a présidé le 7 septembre 2010 une réunion restreinte d’évaluation consacrée au secteur de l’Industrie, de la Petite et moyenne entreprises et de la Promotion de l’investissement.

A cette occasion, M. le ministre de l’Industrie, de la Petite et moyenne entreprises et de la Promotion de l’investissement, a présenté l’état d’avancement de la mise en oeuvre des directives de Son Excellence M. le président de la République, et exposé les actions devant être engagées pour renforcer et consolider la dynamique de croissance.

S’agissant des actions réalisées au cours de l’année 2009, elles se sont articulées autour du développement des filières industrielles, la promotion de la plate-forme « qualité et sécurité industrielle » et la promotion de nouvelles activités, notamment, celles en relation avec le développement du tissu national de la petite et moyenne entreprise et la recherche de partenariat dans une perspective de transfert de technologies.

Ainsi, les politiques déployées, visant à réduire les contraintes liées à la création et au développement de PME, particulièrement celles liées à leur environnement, ont permis d’enregistrer une évolution régulière se situant autour de 25.000 créations de PME par an.

Il s’agit, au titre du programme quinquennal 2010-2014, de consolider les acquis réalisés sur le plan opérationnel par la mise en oeuvre des différents programmes de soutien à la promotion et au développement des PME.

Les objectifs retenus pour la période 2010-2014, visent la promotion de 200.000 PME génératrices d’emplois productifs.

La restructuration du secteur public industriel et marchand permettra aussi de mettre à niveau et d’accélérer la mise en oeuvre des programmes d’investissement, pour les transformer en véritables leviers économiques, constituant de puissants outils d’intervention de l’Etat actionnaire.

Dans ce cadre, la promotion des partenariats visera à titre prioritaire le renforcement des capacités technologiques et la densification du tissu industriel, notamment à travers le développement de la sous-traitance. C’est dans cet objectif que l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) poursuivra la mise en place et la concrétisation de la bourse de partenariats.

En application des instructions de M. le président de la République, il a été procédé à l’élaboration d’une Carte nationale de l’investissement à l’effet de mettre en valeur les potentialités de chaque wilaya.

L’Agence nationale d’intermédiation foncière (ANIREF) est appelée à contribuer à l’optimisation de l’offre foncière destinée à l’investissement et à la promotion de nouveaux espaces devenus plus accessibles grâce à la réalisation des nouvelles infrastructures de transport.

Enfin, le programme de création et de réhabilitation des zones industrielles et des zones d’activités sera poursuivi.

Intervenant à l’issue de l’évaluation du secteur, le chef de l’Etat a rappelé « la nécessité d’investir dans notre potentiel hors hydrocarbures et nos ressources humaines », précisant que « le redéploiement et la modernisation des entreprises publiques, la promotion et la mise à niveau de la petite et moyenne entreprise, doivent être au c£ur du développement industriel et constituer l’assurance d’un développement durable de l’économie nationale ».

Enfin, le président de la République a instruit le gouvernement à l’effet:

- de renforcer l’appareil industriel national, notamment sur le plan technologique et managérial,

- de promouvoir l’intégration nationale en déployant, notamment, la sous-traitance et la PME,

- d’appuyer le développement des activités industrielles nationales afin de renforcer les capacités des entreprises publiques et privées et assurer leur croissance et pérennité

La Banque mondiale relève une amélioration de l’accès aux services financiers en Algérie




La Banque mondiale a relevé une amélioration de l’accès aux services financiers en Algérie et dans les autres pays en développement en dépit du rétrécissement des économies à travers le monde suite à la crise financière de 2009.

Dans leur rapport publié jeudi sur la base d’une étude menée auprès des régulateurs financiers dans plus de 140 pays durant la période de turbulence financière internationale entre 2008 et 2009, la BM et le Groupe consultatif d’assistance aux pauvres (CGAP) ont souligné qu’en matière d’accès financiers auprès des banques, le nombre de comptes de dépôts a atteint 736,5 comptes/1.000 adultes en Algérie, devançant le Maroc, la Syrie et le Yémen.

La Turquie veut un accord de libre-échange avec l’Algérie



La Turquie a exprimé son souhait de signature d’un accord de libre-échange avec l’Algérie dans un proche avenir.
mercredi 15 septembre 2010.
Le diplomate, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse - consacrée à la présentation de l’exposition « Istanbul fashion show » qui s’ouvre demain à Alger - tenue au siège de l’ambassade, a ajouté que son pays « attend la réponse du gouvernement algérien », auquel « on ne peut rien imposer », a-t-il, du reste, tenu à souligner. M. Bigali a expliqué les motifs d’une telle requête de la Turquie, par le souci et la nécessité d’instaurer « une concurrence loyale » entre les produits turcs et européens commercialisés en Algérie, relevant au passage le fait que « les produits turcs souffrent d’une certaine ségrégation par rapport aux produits européens ». Ces derniers, faut-il le préciser, bénéficient des avantages du démantèlement des tarifs douaniers contenus dans l’Accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne.

M. Bigali a rappelé à ce propos qu’une clause de ce même accord d’association « recommande la signature d’un accord de libre-échange entre nos deux pays ». Dans la foulée, l’ambassadeur turc a indiqué que le volume des échanges commerciaux entre la Turquie et l’Algérie, affecté par la crise économique mondiale de l’année dernière, a baissé pour s’établir à près de 4 milliards de dollars américains, alors qu’il était de l’ordre des 5 milliards USD en 2008. M. Bigali n’a pas précisé la part de chacun des deux pays dans cette somme, indiquant toutefois, que « la Turquie importe essentiellement du gaz liquéfié d’Algérie ». Interrogé sur le nombre de visas délivrés par son ambassade aux Algériens, le diplomate a répondu que celui-ci a été de l’ordre de 40 000 visas délivrés en 2009 et qu’il espère atteindre 50 000 pour l’année en cours, le seuil des 40 000 visas délivrés étant déjà dépassé pour cette année.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant

Alger-Paris – Des chargés de missions très spéciaux pour les affaires économiques




Raffarin désigné « Monsieur Algérie » pour les questions économiques de l’Elysée, retour annoncé, sous un autre nom, de la chambre de commerce française en Algérie. La France qui n’a pas réellement souffert du nouveau cours économique algérien tente de s’y adapter. Un petit état des lieux de la relation économique algéro-française en attendant de connaître le « Monsieur France » d’El Mouradia.





Jean-Pierre Raffarin, ancien premier ministre (2002-2005), est désormais « Monsieur Algérie ». « Cette mission aura pour but d’identifier et de lever les obstacles entre la France et l’Algérie pour leurs investissements économiques respectifs », a précisé Jean-Pierre Raffarin juste après sa désignation par le président français Nicolas Sarkozy. Par le choix de cette personnalité politique de haut niveau, Paris montre tout l’intérêt accordé aux relations économiques bilatérales en évoquant, pour la première fois publiquement, le développement des investissements algériens en France. C’est une nouveauté notable dans le discours franco-algérien. Quels investissements ? Dans quels créneaux ? En piochant dans les sources ouvertes, on n’a pas connaissance de projets qui seraient développés en France, hormis le réseau des commerces divers d’Algériens. On peut supposer que le sujet a pu être évoqué lors des nombreuses visites et missions du ministre Hamid Temmar en France, durant la décennie écoulée. Peut-être est-ce lui qui sera désigné comme interface de Jean-Pierre Raffarin puisque la partie algérienne doit, elle aussi, désigner une « personnalité de haut niveau » pour coordonner cette coopération à laquelle on veut donner une nouvelle impulsion. Si on ignore quels pourraient être les projets économiques algériens à développer en France, par contre on sait qu’au plan intérieur Alger a sérieusement mis le cap sur un néo-patriotisme économique synonyme de davantage de présence et de contrôle étatique dans tout partenariat avec des étrangers, sans distinction. La règle des 51-49% dans les investissements au profit du partenaire local, la taxe des surprofits, plus de contrôle des activités commerciales avec l’étranger, plus de rigueur dans les transferts de fonds sont autant de mesure qui vont dans cette direction.

Balance commerciale française excédentaire


Pour le moment, on ne pas dire que la France en subisse vraiment les contrecoups. Selon les douanes françaises, « la balance commerciale française vers l’Algérie a enregistré un excédent de 1,5 milliard d’euros durant les sept premiers mois de l’années 2010 », soit +12% en glissement annuel. La même source indique que les exportations de Paris vers Alger ont atteint 3 milliards d’euros, « en recul de 6% par rapport à fin juillet 2009 ». Ce recul, Paris l’enregistre notamment dans les véhicules automobiles (-21%) et le secteur pharmaceutique (-17%). Il faudra attendre le bilan 2010 pour savoir si le nouveau cap économique, ou d’autres facteurs, aura eu un impact négatif sur le volume des échanges. Bien que du coté français on se refuse à parler de contentieux, le gel de fait de la Chambre Française de Commerce et d’Industrie en Algérie (CFCIA) depuis une année témoigne tout de même d’un malaise. Créé en 1975, la CFCIA activait en Algérie « sous un statut juridique inapproprié, voire illégal », confient des sources officieuses algériennes en notant qu’elle était « tout de même tolérée comme d’autres associations ». Mais alors comment en est-on arrivé au gel de l’activité ? « Les pouvoirs publics ont décidé qu’une nouvelle chambre devait voir le jour pour exercer les missions de la chambre de commerce dans un nouveau contexte », souligne notamment le président sortant Michel de Caffarelli dans la lettre aux adhérents de la CFCIA.


Rivalités et « ingratitude »


La formule diplomatique et langue de bois du président sortant « masque l’irritation et la colère des autorités algériennes à la suite de critiques de la politique économique conduite par Ahmed Ouyahia par des membres dirigeants de la Chambre », ainsi que des critiques « sur l’insécurité juridique de l’investissement étranger en Algérie », confient sous le sceau de l’anonymat des adhérents. « Non seulement, elle activait selon son bon vouloir, mais de surcroit, par ses critiques, elle se permettait pratiquement de « cracher dans la soupe », c’est de l’ingratitude, confie de son coté un adhérent de la Chambre « rivale » : la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI). Cette rivalité date d’une dizaine d’années. Elle a été accentuée, faut-il le mentionner, par le dynamisme ou la « suractivité » de la CFCIA (nombreuses manifestations économiques, salons, foires…avec des retombées financières) par rapport aux lourdeurs de la machine CACI. A la suite de ces péripéties, les pouvoirs publics algériens ont fini par se pencher sur le dossier du statut de la CFCIA en demandant à ses animateurs de geler leurs activités et d’introduire une demande d’agrément. Celle-ci aurait été déposée fin novembre dernier à Alger.


La CFCIA est morte, vive la CCIAF


On sait que la nouvelle chambre s’appellera « Chambre de commerce et d’industrie algéro-française » (CCIAF). Son agrément est attendu pour la fin septembre. Son nouveau statut devrait l’aligner sur celui des autres chambres montées avec des partenaires étrangers (Allemagne, Suisse…). L’ex-CFCIA serait ainsi « normalisée » en incluant en son sein des membres algériens d’où l’appellation CCIAF.

La délivrance de cet agrément est perçue par des opérateurs économiques français comme un signe de détente. D’autres dossiers du ressort de « Monsieur Algérie » sont en suspens tel que celui de la privatisation de l´unité d´Alver (verrerie du groupe Enava) au groupe français Saint Gobain. Le syndicat a contesté cette privatisation entérinée en novembre 2007 par le Conseil des participations de l´État (CPE) pour un prix de cession fixé à « 5 040 000 euros, soit 500 millions de dinars payables au comptant ». En contrepartie, le repreneur français s’engageait à maintenir la majorité du collectif des salariés. En juillet dernier, dans la logique du nouveau cap économique, le gouvernement décide d’éponger la totalité des dettes de cette unité d’Enava, soit environ 430 milliards de centimes.


Saint-Gobain out?


Du coup, bing sur le processus de privatisation conclu avec St Gobain ! A présent, c’est l’hypothèse d’un partenariat dont on parle et dans les conditions d’un actionnariat minoritaire pour St Gobain. C’est un dossier à pousser, confie un expert français. Ce ne sera plus dans l’esprit d’une cession, mais d’un éventuel management rationnel avec au bout une efficacité économique. Facile à dire, mais pas évident à réaliser. C’est ce type de dossier qu’aura à débloquer « Monsieur Algérie » lorsque la situation aura suffisamment maturé. En attendant, c’est Anne-Marie Idrac, secrétaire d'État chargée du Commerce extérieur, auprès de la ministre de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi qui est annoncée à Alger. La dernière visite d’un membre du gouvernement Fillon en Algérie remonte à juin 2009 lorsque le ministre du Budget Eric Woerth était venu signer, notamment, un accord de coopération avec son homologue Karim Djoudi.

Algérie – Marchés publics : la règle du 51/49% en décret présidentiel


Écrit par Yassine Sakene

Un décret présidentiel sur la réglementation des marchés publics en attente de signature conforte l’obligation d’investir dans le cadre d’un partenariat selon la règle du 51/49% décidée par la LFC 2010. Il impose également le recours à la production nationale quand celle-ci est disponible.





Le décret présidentiel portant réglementation des marchés publics n’attend que la signature du président de la république. Il s’inscrit dans la continuité des mesures portant protection de l’économie nationale. Le décret s’inscrit dans la politique économique du gouvernement qui vise à promouvoir l’outil de production national, lutter contre la corruption et améliorer le dispositif réglementaire des marchés publics. La mesure phare prise en charge par le décret porte sur « l’obligation d’investir dans le cadre d’un partenariat ou la partie algérienne détiendra au moins 51 % des actions.»

Tous les avis d’appel d’offres doivent obéir à cette logique. Les nouveaux marchés d’autoroutes, trains, tramways, métro … seront des indicateurs sur la faisabilité de cette option. Pour rappel, la loi de finance complémentaire 2010 dispose en son article 55 que les « cahiers des charges des appels d’offres internationaux doivent prévoir l’obligation, pour les soumissionnaires étrangers, d’investir dans le cadre d’un partenariat, dans le même domaine d’activité, avec une entreprise de droit algérien, dont le capital est détenu majoritairement par des nationaux résidents ». La mesure qui répondrait au souci de permettre aux entreprises algériennes de profiter au mieux du nouveau de 286 milliards de dollars a été bien accueillie par les opérateurs qui attendaient néanmoins de connaître davantage sur ses modalités. Le projet de décret accorde aux produits d’origine algérienne et/ou entreprises de droit algérien dont le capital est détenu majoritairement par des nationaux résidents une marge de préférence de 25 %. En cas de non respect des engagements les pénalités passent de 10 à 20 %.


Favoriser la sous-traitance nationale


Le décret prévoit également l’application d’une proportionnalité des conditions d’éligibilités dans les cahiers des charges des appels d’offres restreints, à la nature, la complexité et l’importance du projet, de manière à permettre aux entreprises de droit algérien de soumissionner dans le respect des exigences liés à la qualité aux délais de réalisation. L’un des articles oblige les services contractants à recourir à l’appel d’offres national lorsque la production nationale est en mesure de répondre aux besoins. La même obligation est étendue aux artisans nationaux (artisanat d’art) sauf en cas d’impossibilité dûment justifiée. Le projet de décret insiste sur le recours à la sous-traitance nationale. Un vaste chantier quant on sait que l’obligation faite aux entreprises publiques de s’approvisionner sur le marché national n’a été que marginalement respectée. On cite à cet effet le cas des banques qui continuent d’importer les cartes de paiements alors qu’elles peuvent les fabriquer en Algérie. C’est le cas également des opérateurs des télécoms qui privilégient l’importation des puces et des cartes de recharges. On cite également le cas des importations d’équipements de travaux publics fabriqués en Algérie. Par ailleurs pour impliquer d’avantage de PME le projet de loi abaisse le plafond du taux de la caution de bonne exécution des marchés à 5 %. Celle-ci peut même être remplacée par une retenue de garantie de 5 % du montant de la situation des travaux.



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Photovoltaïque : Investir dans le génie local



Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
2009 et 2010 ont connu le début de la mise en œuvre de la stratégie de Sonelgaz en matière d’intégration nationale, de développement de l’engineering et de la mise en place d’une industrie du photovoltaïque..

AMC El Eulma, filiale de Sonelgaz.

Dans sa résolution n°05 datée du 15 mars 2010, le Conseil des Participations de l’Etat a autorisé le transfert à titre gracieux de l’EPE Appareils de Mesure et de Contrôle (AMC) de la SGP EQUIPAG au profit du Groupe Sonelgaz..

Désormais filiale du Groupe Sonelgaz, AMC bénéficiera d’un programme d’investissement pour assurer sa modernisation et son développement..

Tout comme l’intégration de Rouiba Eclairage, spécialisée dans la fabrication de panneaux photovoltaïques, l’intégration de la société AMC El Eulma répond à la volonté du Groupe d’améliorer le savoir-faire et, à moyen et long terme, de maîtriser les processus de fabrication, les techniques et des technologies de façon à se libérer des systèmes et des technologies propriétaires..

Par ses acquisitions, Sonelgaz veut également développer et promouvoir le recours aux équipements et services locaux..

Émergence d’une industrie du photovoltaïque

L’intégration en 2009 de la société Rouiba Eclairage dans le Groupe Sonelgaz répond à la stratégie du Groupe de développer non pas une simple usine mais une véritable industrie solaire. La mission dont a été investie Rouiba Eclairage de réaliser une usine de fabrication de panneaux solaires d’une puissance totale de 50 MW/an à partir de 2013-2014 s’inscrit comme un élément central de mise en œuvre de cette stratégie. En effet, des efforts sont aujourd’hui engagés pour réunir les conditions idoines à l’émergence d’une industrie du renouvelable. Son succès serait fonction de l’éclosion d’un pôle de compétence basé essentiellement sur le génie local comme gage de pérennité. La politique à mener en matière de renouvelable décidera de l’urbanisation de ce projet et des autres segments d’activités qui vont se développer autour. Il est attendu la création de plus de 50 000 emplois directs et indirects qui viendront contribuer à l’essor d’une telle industrie..

SONELGAZ.
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Agrosystème et gastronomie des oasis du M'Zab



Cabinet GIDCA
Conseil Etudes en développement durable
A l’époque de la mondialisation et du « fooding», la gastronomie oasienne garde encore sa particularité. Elle reflète bien le génie, le savoir et le savoir-faire des habitants des villes oasiennes et leur pouvoir d’adaptation avec les données naturelles et socioculturelles.

La spécificité de la gastronomié oasienne par rapport à celle du Maghreb est liée essentiellement aux produits de terroir, les dattes en particulier.

La gastronomie oasienne exprime le goût, l’art et les habitudes héritées le long de l’histoire du continent nord africain et du bassin méditerranéen. Comme les systèmes ingénieux de mobilisation et de gestion des eaux qui caractérisent les oasis, la gastronomie de la région des Guerara témoigne des grands échanges culturels entre les populations des oasis de l’Afrique du nord et du monde.

Le présent document publié avec l’aimable autorisation de Monsieur Abdellah Hariz, Président de l’association pour la préservation du patrimoine de Guerara (Ghardaia), restitue la saga d’une société qui a su, tout en restant ancrée dans la tradition ancestrale, se projeter dans la modernité dans le respect intégral des équilibres écologiques et des impératifs de la préservation du patrimoine culturel de la région.

Cette publication met en évidence la richesse de la gastronomie régionale et son adaptation aux terrtoires.

Localisation de la région. La Région de Guerara est partie intégrante de la wilaya de Ghardaia.

Réinventer le métier de boulanger



Cabinet GIDCA
Conseil Etudes en développement durable

Des boulangeries artisanales « conventionnelles» à l’avènement des boulangeries électriques en passant par la boulangerie traditionnelle, le métier de boulanger n’a pas échappé aux retombées des politiques agroalimentaires et alimentaire mises en œuvre par l’Etat depuis le début des années 70.

D’aucuns insisterons sur la tendance à l’étiolement du métier de boulanger au profit de nouveaux acteurs, plus portés vers le commerce que l’activité de fabrication, apparus dans un contexte économique marqué par une forte demande liée, notamment, au soutien des prix du pain ordinaire à la consommation et à un modèle de consommation alimentaire rigide au centre duquel le pain, sous toutes ses formes, occupe une place prépondérante (1).

La manifestation la plus perceptible de cet état de fait est la tendance au dérèglement des circuits d’approvisionnement en pain courant, encore appelé « pain blanc », notamment dans les grands centres urbains. Au regard du déclin du nombre de boulangeries, passées de 17000 en l’an 2000 à 14 000 en 2009, et du rétrécissement des marges bénéficiaires, la commercialisation du pain ordinaire est de plus en plus prise en charge par les commerces d'alimentation générale et des circuits informels en Algérie.

Le réajustement des circuits de commercialisation du pain ordinaire et de son prix est la conséquence directe des distorsions induites par le système administré des prix en vigueur en Algérie. En effet, en dépit du soutien de l'Etat aux prix des farines de panification (Type 55), la fixation des prix du pain ordinaire à un niveau excessivement bas (8,50 DA la baguette) n’a pas permis de contrebalancer la tendance à la hausse de certains postes de la structure du coût de production du pain (charges salariales, prix des consommations intermédiaires et de l’énergie).

L'effet ciseau des prix a été à l’origine de la baisse de la rentabilité de la boulangerie (8 à 10 % sur la baguette de pain ordinaire) et sous tend la tendance à l'abandon des petits métiers de la boulangerie artisanale en Algérie. L’émergence des boulangeries à base de fours électriques a certes contribué à réguler le marché du pain ordinaire dans les grandes villes mais ne s’est pas accompagnée d’une maitrise effective de la qualité des produits.

De fait, la boulangerie a progressivement basculé dans les rets de l’économie informelle pour devenir une activité mal encadrée, aussi bien au plan professionnel qu’institutionnel, induisant une instabilité des approvisionnements, une dégradation de la qualité et un réajustement à la hausse des prix du pain. Ceci est particulièrement notable au niveau des villes moyennes et des zones rurales.

A contre courant de la tendance observée sur le segment de fabrication et de commercialisation du pain ordinaire, soutenu par les pouvoirs publics, nous assistons en Algérie à la réapparition des boulangeries et des pains traditionnels que d’aucuns ne manqueront pas de qualifier de biologiques.

Fruits de la reconversion totale ou partielle d’anciennes boulangeries ou d’affaires récemment crées, les boulangeries traditionnelles s’installent progressivement sur la filière du pain en Algérie mais sans que ce processus ne s’accompagne d’une prise en charge effective en termes de formation professionnelle et de mise à niveau.


L'émergence de ces produits est allée de pair avec l’essor d’une demande, en rupture avec les modes de consommation antérieurs, liée:

- au développement de la restauration hors foyer concomitamment à l’essor de la féminisation des activités économiques. Les femmes d’une façon générale et celles actives de façon particulière jouent un rôle déterminant dans les mutations en cours des habitudes alimentaires, plus particulièrement dans le sens de la réappropriation et l’essor de la consommation des pains traditionnels.

- le développement la demande en pain diététique en tant que palliatifs aux problèmes de santé ou d’hygiène alimentaire. C’est le facteur le plus important de notre point de vue.

- Un retour vers les produits traditionnels largement sous tendu par la qualité médiocre des « pains industriels».

Le regain d'intérêt pour la boulangerie traditionnelle ne manquera pas d'induire une forte demande en formation sur les métiers de la boulangerie. De ce point de vue, des efforts devront être déployés pour pallier à trente années d’érosion des savoirs faire anciens. Il s’agira non seulement de former de nouveaux acteurs mais d’enclencher un processus de rajeunissement de la population des artisans boulangers et d’intéresser des jeunes dont l’aversion pour les métiers de la boulangerie est notoire.

L’ouverture d’un centre de formation par la minoterie de Sidi-Bendhiba (Mostaganem) et d’une filiale de l’Institut National de Boulangerie Pâtisserie (INBP) en Algérie constitue une avancée indéniable en ce domaine. Ces écoles restent, toutefois, modestes autant par leur capacité d’accueil que par la brièveté des cycles de formation dispensées qui n’atteignent jamais les normes requises (30 mois).

La création d’une école nationale de la boulangerie semble impérative pour répondre aux besoins grandissants en matière de formation. La réhabilitation du métier de boulanger est à ce prix.

Notes
1 / Selon les dernières estimations La consommation moyenne quotidienne de pain dépasserait les 500 grammes par capita.

l'islamologue algérien Mr Mohamed Arkoun


Décès de l'islamologue algérien Mohamed Arkoun

Il était un véritable passeur de cultures


Le professeur Mohamed Arkoun, grand islamologue algérien, fervent défenseur du dialogue entre les religions, est décédé mardi soir à Paris, à l'âge de 82 ans, ont annoncé ses proches Professeur émérite d'histoire de la pensée islamique à la Sorbonne, le défunt était l'un des initiateurs du dialogue interreligieux. Mohammed Arkoun est né en 1928 à Taourirt-Mimoun, village de Grande-Kabylie. Il fait ses études primaires dans son village natal, puis secondaire à Oran. Il étudie ensuite la philosophie à la Faculté de littérature de l'université d'Alger puis à la Sorbonne à Paris. Il y est agrégé en langue et en littérature arabes en 1956 et docteur en philosophie en 1968. Il obtient une certaine renommée dans les milieux universitaires en 1969 avec ses importants travaux sur l'œuvre de l'historien et philosophe perse, du premier millénaire, Ibn Miskawayh, du courant humaniste musulman, notamment en traduisant son Tahdhib al-Akhlaq wa Tathir al-Araq en Traité d'éthique. Directeur scientifique de la revue Arabica, dont il a contribué depuis 1980 à la grande réputation, Mohammed Arkoun a joué un rôle significatif dans l'érudition du langage occidental sur l'Islam. En s'interrogeant sur la possibilité et la façon de repenser l'Islam dans le monde contemporain, sa réflexion a fourni un contrepoids aux interprétations parfois fortement idéologisées du monde musulman et occidental. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, en français, anglais et arabe, de sociologie religieuse, consacrés à l'Islam. Ses travaux sont publiés dans de nombreux journaux universitaires et sont traduits en plusieurs langues. Mohammed Arkoun a enseigné comme professeur à la faculté des lettres et sciences humaines de Strasbourg (1956-1959), au lycée Voltaire de Paris (1959-1961), comme maître-assistant à la Sorbonne (1961-1969), professeur associé à l'université de Lyon II (1969-1972), puis comme professeur à l'université Paris VIII et à Paris III - Sorbonne Nouvelle (1972-1992). Il a été membre du Wissenschaftskolleg de Berlin (1986-1987 et 1990) et de l'Institute for Advanced Studies de Princeton, dans l'Etat du New Jersey aux États-Unis (1992-1993), professeur affilié de l'université de Californie à Los Angeles (1969), du Temple University, de l'université de Louvain-la-Neuve (UCL) en Belgique (1977-1979), de l'université Princeton (1985), du Pontifical Institute of Arabic Studies à Rome et à l'Université d'Amsterdam (1991-1993)2. Il a également dispensé de nombreux cours et conférences à travers le monde. Mohammed Arkoun a été membre du Comité directeur puis du Jury du Prix Aga Khan d'architecture (1989-1998), Jury international du Prix UNESCO de l’éducation pour la paix (2002), et du Conseil scientifique du Centre international des sciences de l’homme de Byblos (Liban, UNESCO). Il est fait, en juillet 1996, officier de la Légion d'honneur, puis officier des Palmes académiques. L'université d'Exeter (Royaume-Uni) lui attribue ensuite le titre de docteur honoris causa. En 2001, Mohammed Arkoun est invité à donner les «conférences de Gifford» (Gifford Lectures) à l'université d'Édimbourg (Écosse), qu'il intitule Inauguration d'une critique de la raison islamique (Inaugurating a Critique of Islamic Reason), un des honneurs les plus prestigieux dans le milieu universitaire, permettant à un chercheur de grande renommée de contribuer à l'«avancement de la pensée théologique et philosophique». Il reçoit en 2002 le 17e «Giorgio Levi Della Vida Award» pour l'ensemble de ses contributions dans le domaine de l'étude islamique. Il est également en 2003 lauréat du Prix Ibn-Rushd. Mohammed Arkoun est professeur émérite à Paris III - Sorbonne Nouvelle, associé senior à la recherche à l'Institut d'études ismaéliennes (The Institute of Ismaili Studies, (IIS)) et membre du Conseil supérieur de l’administration de l'IIS. Mohamed Arkoun était l’auteur, entre-autres, de l'Islam hier, demain avec Louis Gardet, L’Humanisme arabe au Xe siècle, Penser l'Islam aujourd'hui, Ouvertures sur l'Islam, Histoire de l'Islam et des musulmans en France du Moyen-Age à nos jours… R. C.

Une délégation Russe bientôt à Alger pour préparer la visite du président Russe Dmitri Medvedev.



Les questions de l’énergie et de l’armement à l’ordre du jour
Une délégation Russe bientôt à Alger pour préparer la visite de Medvedev


Une délégation Russe composée de responsables gouvernementaux arrivera, la semaine prochaine, à Alger, pour préparer la prochaine visite du président Russe Dmitri Medvedev. Il est prévu que la délégation russe discutera des projets économiques bilatéraux, notamment l’établissement d’un partenariat avec la société nationale de l’électricité et du gaz « Sonelgaz » dans le cadre de l’énergie électrique. Elle abordera, également, des dossiers traditionnels entre les deux pays, à savoir l’industrie de guerre.
La partie Russe a souhaité programmer la visite de Medvedev en Octobre prochain, sans toutefois, préciser si la partie algérienne aurait accepté cette proposition. On sait, notamment, que la prochaine visite du président Russe en Algérie intervient à l’invitation du président algérien, M. Abdelaziz Bouteflika.
L’Algérie ainsi que la Russie sont considérés parmi les plus grands producteurs du gaz naturel au monde. Ils sont, notamment, les plus importants fournisseurs de l’Europe par ce produit important. On sait, également, que ces deux pays ont fait preuve d’une grande coordination et coopération pour la défense des intérêts des pays producteurs de l’énergie. Cette coordination, rappelons-le, s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique annoncé conjointement par le président Bouteflika et l’ex président Russe Vladimir Poutine à Moscou en 2001. Elle a commencé à se concrétiser clairement sur le terrain à partir de 2005 en vertu de la conclusion d’un marché d’armement d’une valeur de 7 milliards d’euros.







17-09-2010